PAUL POGBA, UN HAVRAIS A TURIN

[size=40]Pogba, «c'était limite»
A l'image d'Hugo Lloris, les Bleus ont eu peur que Paul Pogba se fasse expulser à la 26e minute de France - Honduras (3-0). «On s'en sort bien sur ce coup-là», a souligné le capitaine de l'équipe de France.

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Paul Pogba aurait pu se faire expulser contre le Honduras. (L'Equipe)

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Paul Pogba a fait preuve d’un peu de mauvaise foi. Passé tout près du carton rouge pour s’être rendu coupable d’une balayette sur Wilson Palacios à la 26e minute de France - Honduras (3-0), dimanche soir, le milieu de terrain de la Juventus a estimé au sujet de son geste d’humeur que«c’était dans le mouvement». «Après, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, s’est-il défendu. Je peux leur montrer mes mollets». A-t-il craint de se faire expulser ? «J’y ai pensé…»



«Pogba est encore jeune...»

Le 27 mars 2013, pour sa deuxième sélection face à l’Espagne, l’ancien Havrais n’y avait pas échappé. A l’époque, ses deux cartons jaunes récoltés en l’espace de trois minutes avaient été assimilés à un manque d’expérience par Didier Deschamps. Signe qu’il n’a pas encore comblé ce déficit, «on a tous eu un mot pour Paul à la mi-temps», a révélé Hugo Lloris. «Il est encore jeune... Le mot d’ordre avant le match, c’était de ne pas céder à la provocation. Ça a été limite. On s’en sort bien sur ce coup-là.»



«L'arbitre s'est montré intelligent»

«J’ai eu peur que l’arbitre lui mette plus qu’un jaune, a poursuivi Mathieu Valbuena. Il s’est montré intelligent». Non seulement M. Sandro Ricci n’a pas expulsé Pogba, mais il a également donné un avertissement à Palacios, coupable de s’être essuyé les crampons sur les chevilles du joueur français à deux reprises. Une décision qui a eu son importance. Juste avant la mi-temps, sur un nouveau contact avec Pogba, le milieu hondurien a été sanctionné d’un penalty avant de rentrer prématurément au vestiaire. «Comme quoi, ces matches-là se jouent sur des détails, conclut Lloris.Ce soir, ils ont tourné en notre faveur.»

Pogba, grand coeur au sang chaud
18/06/2014 05:35
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L'avenir de Paul Pogba semble s'inscrire vers un futur doré, même si le caractère du jeune milieu de terrain lui joue parfois des tours. - (AFP)
Annoncé comme la grande révélation du Mondial, Paul Pogba alterne le chaud et le froid et doit encore progresser dans la maîtrise de ses nerfs.

	Ochoa freine le Brésil
	La Belgique renverse l'Algérie pour son retour

Tout aurait pu s'arrêter dès la 28^e minute contre le Honduras pour le milieu de la Juventus Turin, passé à deux doigts de l'exclusion pour avoir voulu se venger bêtement après un tacle sévère de Wilson Palacios. Sa petite « balayette » sur le milieu hondurien aurait pu avoir des conséquences très fâcheuses sans la mansuétude de l'arbitre brésilien, M. Ricci, qui n'a alors sorti que le carton jaune.
Un quart d'heure plus tard, Pogba se rattrapait en provoquant le penalty salvateur pour les Bleus avec en bonus la sortie prématurée de Palacios pour un deuxième avertissement. Le jour et la nuit en somme, comme un condensé de l'image que dégage ce surdoué de 21 ans (12 sélections, 2 buts), entre talent brut et arrogance mal placée.
 Secoué à la mi-temps
Personne ne doute des qualités du champion du monde U20 (2013 en Turquie), objet des convoitises des plus grands clubs de la planète. Selon le dernier rapport annuel de l'Observatoire du sport basé à Genève, sa valeur marchande serait de 66 millions d'euros et il est déjà l'un des fleurons de l'écurie de l'agent Mino Raiola, celui de Zlatan Ibrahimovic.
« Il y a tellement d'effervescence autour de lui, c'est toujours le risque avec un joueur qu'on présente comme la star du Mondial, a déclaré Deschamps. Il ne faut pas aller trop vite quand même. L'environnement n'est pas facile à gérer et même s'il est dans un grand club, il est encore jeune et il a des étapes à franchir. »
Le natif de Lagny-sur-Marne a son caractère et son franc-parler, ce qui peut constituer une force non négligeable dans la jungle du foot-business. Celui qui a pris le risque de quitter à l'âge de 16 ans son cocon havrais pour Manchester United n'a pas hésité en 2012 à claquer la porte du prestigieux club mancunien, Sir Alex Ferguson ayant commis l'affront de le reléguer le plus souvent en équipe réserve. Mais le côté obscur n'est jamais loin, un défaut que Pogba devra gommer s'il veut se montrer digne des attentes suscitées en sélections de jeunes, où il a porté le brassard de capitaine des moins de 17 ans aux moins de 20 ans pour terminer en beauté avec un sacre mondial.
Sa carrière en A a commencé de manière mitigée avec une exclusion dès sa deuxième sélection contre l'Espagne au Stade de France en mars 2013 (défaite 1-0). Pogba a toutefois de la suite dans les idées et fait tout pour être à la hauteur du destin qui lui est promis. Il s'est entouré d'une véritable « team » avec un préparateur physique, un physiothérapeute, un diététicien et un cuisinier personnel. A lui de soigner son mental pour s'installer définitivement parmi les grands.

Pogba, un mental à aiguiser

Publié le 18/06/2014 à 08:01

Équipe de France. Portrait. Celui qui incarne à lui seul le futur des Bleus doit encore travailler sur la maîtrise de soi

Contre le Paraguay, en préparation, le Turinois avait déjà écopé d'un carton jaune pour un geste d'énervement./ Photo AFP




Annoncé comme la grande révélation du Mondial, Paul Pogba alterne le chaud et le froid et doit encore progresser dans la maîtrise de ses nerfs. Un vilain défaut qui a failli lui coûter cher et pénaliser grandement l'équipe de France lors de ses débuts dans la compétition face au Honduras (3-0), dimanche. Tout aurait pu s'arrêter dès la 28e minute pour le Turinois, passé à deux doigts de l'exclusion pour avoir voulu se venger après un tacle sévère de Wilson Palacios. Sa petite «balayette» sur le milieu hondurien aurait pu avoir des conséquences très fâcheuses sans la mansuétude de l'arbitre brésilien, M. Ricci, qui n'a alors sorti que le carton jaune après examen des mollets charcutés du Français.

Un quart d'heure plus tard, Pogba se rattrapait en provoquant le penalty salvateur pour les Bleus avec en bonus la sortie prématurée de Palacios pour un 2e avertissement. Le jour et la nuit en somme, comme un condensé de l'image que dégage ce surdoué de 21 ans (12 sélections, 2 buts), entre talent brut et arrogance mal placée.
«Pogboom», futur crack
Personne ne doute des qualités du champion du monde moins de 20 ans (2013 en Turquie), objet des convoitises des plus grands clubs de la planète. Selon le dernier rapport annuel de l'Observatoire du Sport basé, sa valeur marchande serait de 66 M€ et il est déjà l'un des fleurons de l'écurie de l'agent Mino Raiola, celui de Zlatan Ibrahimovic.
Didier Deschamps a donc entre les mains un futur «crack». Encore faudrait-il que «Pogboom» sache canaliser ses émotions et une fougue qui confine parfois à de la prétention. Le sélectionneur, qui n'avait pas hésité à pointer du doigt durant la préparation une certaine propension de son joueur à la «facilité», se refuse jusqu'ici à en faire un cas à part. Mais la critique est tout de même à peine voilée. «Il y a tellement d'effervescence autour de lui, c'est toujours le risque avec un joueur qu'on présente comme la star du Mondial, a déclaré Deschamps. Il ne faut pas aller trop vite quand même. L'environnement n'est pas facile à gérer et même s'il est dans un grand club, il est encore jeune et il a des étapes à franchir. Il ne faut pas qu'il perde ce qui fait sa force. Il est dans un poste où il y a beaucoup de duels, mais le haut niveau demande une maîtrise totale.»
En privé les langues se sont déliées puisque Pogba a été sérieusement secoué dimanche à la pause par ses coéquipiers avant de céder sa place dès la 57e minute à Moussa Sissoko.
De l'orage dans l'air dès le début
Le natif de Lagny-sur-Marne a son caractère et son franc-parler, ce qui peut constituer une force non négligeable dans la jungle du foot-business. Mais le côté obscur n'est jamais loin, un défaut à gommer s'il veut se montrer digne des attentes suscitées en sélections de jeunes, où il a porté le brassard de capitaine des moins de 17 ans aux moins de 20 ans. En Turquie, il avait débuté le tournoi en étalant une certaine nervosité avant d'être suspendu au bout de deux rencontres. Ce qui ne l'avait pas empêché de mener les Bleuets jusqu'à la victoire finale en étant élu meilleur joueur de la compétition. Sa carrière en A a aussi commencé de manière mitigée avec une exclusion dès sa 2e sélection contre l'Espagne en mars 2013 (0-1).
Pogba a toutefois de la suite dans les idées et fait tout pour être à la hauteur du destin qui lui est promis. Il s'est entouré d'une véritable «team» avec un préparateur physique, un physiothérapeute, un diététicien et un cuisinier personnel. À lui de soigner son mental pour franchir un cap et enfin s'installer parmi les grands.

[size=36]Rouges de plaisir, les Bleus passent le cap de la Suisse[/size]

Publié le 21/06/2014 à 07:15, Mis à jour le 21/06/2014 à 07:40

Équipe de france. Phase de poules/2e match. Hier soir, l'équipe de France n'a fait qu'une bouchée de «petits Suisses»

Pogba, entré en deuxième mi-temps, a aussi participé à la leçon de foot distillée par les Tricolores. Il peut sauter de joie sur la joyeuse troupe qui n'en finit pas d'épater ! / Photo AFP


q ue peut demander en plus le peuple de France après un tel récital de son XI national ? Rien – si ce n'est, on va se répéter, de ne pas s'enflammer. Là, on fait confiance à Didier Deschamps qui, décidément, n'est pas un meneur d'hommes comme les autres. Qui, aussi, connaît trop la versatilité du ballon rond pour ne pas savourer l'instant présent. Alors, joignons-nous à lui !
Et si la France avait remporté le match avant même le coup d'envoi… Didier Deschamps avait bien préparé – et caché – son affaire en titularisant l'ancien Toulousain Sissoko et le Gunner Giroud en lieu et place de Pogba et Griezmann. La Suisse penche à gauche, on va fermer le côté droit ; la Suisse n'est pas à l'aise dans les airs, on va lui mettre de la hauteur dans la surface ! Le sélectionneur n'a pas respecté le fameux adage «On ne change pas une équipe qui gagne»… et il a eu raison. Un match, ça se joue aussi sur tableau noir. En optimisant ses propres points forts comme les lacunes de l'adversaire. «DD» l'Italien, qui n'avait plus de voix au coup de sifflet final, l'a parfaitement intégré. Mieux, il a maintenu tout son groupe sous (bonne) pression : les «23» sont concernés. Y'a qu'à voir chaque célébration de but, entre joueurs sur le pré et suppléants sur le banc. Contrairement à 1998, il ne faut sûrement pas parler aujourd'hui, chez les Bleus, de «coiffeurs».
Parlons-en, justement, d'Olivier Giroud. Vexé de ne pas avoir été aligné dimanche face au Honduras ? Forcément. Rancunier ? Naturellement que non. Pourquoi ? Parce que Deschamps, encore une fois et encore lui, lui a parlé. Pas pour se justifier (ce n'est pas son rôle ; comme le diplomate, un entraîneur bénéficie d'une certaine immunité), mais au contraire pour expliquer son choix. Nuance. Résultat des courses et des comptes : l'ex-Montpelliérain péta la calamine. Un but (0-1, 17e) et une passe (0-2, 18e) en 17 minutes chrono. Difficile de faire mieux au haut-niveau…
Un but, une passe. Alors que Giroud l'aura idéalement mis sur orbite pour le 3-0 (40e) – but qu'on surnomme généralement du break –, «Petit Vélo» avait devancé l'attaquant d'Arsenal en le servant pour l'ouverture du score (0-1, 17e). Ces deux-là s'entendent comme larrons en foire. En témoigne le premier match de préparation, au Stade de France, face à la Norvège (4-0) : doublé de Giroud sur autant d'offrandes du Marseillais. Annoncé partant de la Canebière, le numéro 8 des Bleus est l'électron libre, l'accélérateur de particules indispensable et indissociable à de grands gabarits autour desquels le stratège d'1m67 tourne.
Donnez-lui un ballon tout «sale», il vous rend un objet sacré. Yohan Cabaye, c'est le Monsieur Propre de l'équipe de France. Et dire qu'il n'est pas titulaire en club, au Paris-SG ! Y'a pas un hic, Mister Laurent Blanc ? Là n'est pas le problème ; de toute façon, lui a toutes les solutions ou quasi. Si on se souvient, c'est déjà le milieu tout-terrain des Magpies jusqu'à la trêve hivernale qui avait été à l'origine des deux premiers buts tricolores devant les Honduriens. Sur autant de caviars. Hier, dès l'entame, c'est le Lillois de naissance – automatiquement suspendu au prochain match – qui distribue à Benzema via Matuidi, lequel s'offre la première occasion de la rencontre (6e : tir enroulé). La partition débutait…
C'était une des interrogations du rendez-vous qu'en avant-match beaucoup (dont vos serviteurs) avaient érigé en vrai test. Le scénario puis la pauvreté de la Nati en ont décidé autrement. On patientera donc, et plutôt joyeusement, jusqu'à la prochaine échéance : l'équateur mercredi. Quoique… En attendant, la charnière centrale a montré un échantillon représentatif de son savoir-faire. Qu'elle a fait savoir, d'ailleurs. Allez, une action à surligner pour chaque : le dégagement loin d'être à l'emporte-pièce et la relance de Varane sur Giroud qui va déposer le ballon au cordeau pour le but de Valbuena (0-3, 40e). Sakho ? Bien dans son rôle – de stoppeur – également : tacle rageur dans les pieds de Mehmedi, peut-être le plus actif des Rouge et Blanc hier soir, tandis que la seconde période vient à peine de démarrer (48). Un mot sur les latéraux. Une question, plutôt : avez-vous vu Lichtsteiner et Rodriguez déborder et centrer ; en résumé, poser des soucis à l'arrière-garde tricolore ? Ben, vous avez la réponse sur la copie des deux arrières d'aile français, Debuchy et évra !
Si la qualification pour les 8es est acquise à 99 % – malgré la défaite du Honduras devant l'équateur dans la nuit, il faudra se servir du dernier match pour panser les plaies (Sakho blessé, Cabaye absent). Il y a toujours un enjeu.

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Jean-Pierre Oyarsabal
Vous reprendrez bien un peu de gruyère…
Vous connaissez le savoureux syllogisme : plus il y a de gruyère plus il y a de trous ; plus il y a de trous moins il y a de gruyère ; donc plus il y a de gruyère moins il y a de gruyère ! Hier soir, c'était ça. On pouvait voir au travers de la 6e nation (?) au classement Fifa.
Tant mieux pour nos Bleus, d'Auvergne, de Bresse, du Vercors et d'ailleurs… Mais surtout, bien vu DD des champs. Il ne baguenaude pas dans les pâturages, il n'en fait pas un fromage, comme ses prédécesseurs, il va à l'essentiel avec une rare lucidité : moulage, égouttage, salage… Pour l'affinage, il faudra encore patienter. Logique.
Pogba (1,90m-80kg) «préservé», il a naturellement appelé Sissoko (1,87m-83kg) pour conserver tous les muscles de son entre-jeu mais sa belle idée c'est Giroud ! Giroud, qu'il a laissé gentiment «cailler» sur le banc lors du premier match histoire de «chauffer» son ego ; Giroud et sa tête haut perchée, là-haut, tout là-haut, au bout d'un mètre 1,92 de hargne. Au terme d'un gros quart d'heure, Pan ! Dans le mille ! Guillaume Tell était Français hier soir ! Et voilà les très petits Suisses à genoux pour le compte. Ils ont alors confirmé, sans se faire prier, la crispation, la fébrilité, la psychorigidité déjà manifestée face à l'Équateur. «Un pour tous, tous pour un», telle est la devise de leur beau pays. Mais après la sortie de von Bergen, rouge (sang) sur rouge (gueule…) ils ont eu du mal à se compter onze et l'équipe a fondu.
Intelligence tactique, concentration, discipline, les Français ont suivi la partition à la perfection. Après sarclage de Debuchy, épandage d'Évra, Sakho, même sans Vanzetti, mais avec Varane, a fait les gros yeux, Matuidi s'est baladé, Cabaye promené, Valbuena a même marqué un but et Benzema manqué un penalty. C'est dire !
Alors oui, on reprendra bien un peu de gruyère.[/size]

Pogba, «pas une sanction»

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Interrogé sur sa décision de se priver de Paul Pogba au coup d’envoi de France – Suisse (5-2), vendredi soir à Salvador, Didier Deschamps a assuré qu’il ne s’agissait «pas d’une sanction par rapport au fait qu’il aurait pu prendre un carton rouge face au Honduras». «C’est un choix par rapport à Moussa (Sissoko) qui est très bien. Dans cette configuration (avec Benzema et Giroud), il a des qualités différentes, a-t-il indiqué. Paul a énormément de potentiel, je lui ai dit, je le répète. Le haut niveau, il faut être à fond. Hier (vendredi), il est entré et il est très bien entré. Comme Moussa, il est capable de faire de très bonnes choses,  mais je ne peux pas tous les faire jouer.» Entré à la 63e minute de jeu à la place d’Olivier Giroud, Pogba a délivré une passe décisive à Benzema quatre minutes plus tard.

[size=32]Pogba se transfère à Chelsea... dans Football Manager[/size]

PUBLIÉ LE SAMEDI 21/06/2014 À 14H43


Sur le trajet du retour vers Ribeirao Preto, Paul Pogba joue à Football Manager... Et se transfère lui-même à Chelsea


Pour faire passer les trajets en avion plus vite il faut bien s'occuper, et comme beaucoup de footballeurs et de fans du ballon rond Paul Pogba le fait en jouant à Football Manager, comme on peut le découvrir dans une vidéo publiée par la FFF. 
Et information intéressante, Paul Pogba se voit bien évoluer aux côtés de Frank Lampard sous le maillot de Chelsea puisqu'il s'est "acheté" lui-même pour évoluer à Londres. Si ce duo sera impossible à former en raison du départ du milieu de terrain anglais, il n'est pas impossible d'imaginer Paul Pogba jouer dans l'équipe de José Mourinho à l'avenir, lui qui a été formé en Angleterre. Cela semble, en tous cas, être ce qu'il désire...

[size=36]Pogba/Sissoko : les deux ne feront pas la paire[/size]

Publié le 28/06/2014 à 03:49, Mis à jour le 28/06/2014 à 07:02

Équipe de france. Sissoko et Pogba sont en balance pour une place de titulaire face au Nigeria

Contre l'Equateur, Pogba et Sissoko étaient alignés ensemble, mais il n'y aura qu'une place pour deux face au Nigeria./ Photo AFP

Qui aime bien châtie bien mais quand même. Depuis le début du Mondial, Paul Pogba n'est pas épargné par la critique. Un carton jaune alors que Cabaye a été suspendu sans que cela ne déchaîne les foudres, une passe ratée, une tête non cadrée face à l'Équateur (Benzema et Giroud ont eux aussi bien vendangé) et voilà que les laudateurs de la veille se muent en sécateurs.
Les techniciens comme les supporters voudraient en faire l'un des patrons de cette équipe de France alors que c'est le joueur le plus jeune de l'effectif avec Raphaël Varane (21 ans). Lui n'a rien revendiqué et se retrouve ballotté au gré des événements. Champion du monde avec les moins de 20 ans l'été dernier, il a gravi les échelons en crack qu'il est.
Paul Pogba a un talent énorme et des facilités déconcertantes dès lors qu'il projette ses grands compas vers l'avant. Évidemment, il en fait parfois un peu trop comme tous les surdoués et les mangeurs de ballons. Ses talonnades, râteaux et passements de jambe ne sont pas forcément du goût de ses entraîneurs. Cela ne l'empêche pas d'être titulaire à la Juventus Turin depuis deux saisons après un passage sans relief à Manchester United. Depuis mars 2013, Didier Deschamps le couche systématiquement dans ses compos d'équipe (14 sélections, 2 buts). Mais la médaille a son revers. Cette saison, le jeune Pogba a disputé 60 matches avec la Juventus Turin (Champions League puis ligue Europa) et avec l'équipe de France. Il était notamment de la campagne ukrainienne en barrages. Logiquement, il n'a plus le gaz pour faire autant de différences au milieu du terrain et cela peut se comprendre. Son début de Mondial n'a pas la consistance de celle d'un Matuidi, mais ce dernier (27 ans), n'a vraiment pris son envol que depuis deux saisons et sa signature au Paris SG.
Moussa Sissoko, une alternative crédible
Il faudra donc du temps pour qu'il atteigne sa plénitude mais l'équipe de France n'en a guère à la veille d'un 8e de finale qui peut la faire basculer dans une autre dimension après huit ans de chienlit.
C'est là qu'intervient l'option Moussa Sissoko (24 ans, 20 sélections, 1 but contre la Suisse). L'ancien du TFC n'a rien perdu de ses qualités, mais lorsque Didier Deschamps est allé le débusquer du côté de Newcastle pour l'inclure dans sa liste des 23, il partait pour jouer les utilités comme Cabella et Mangala aujourd'hui.
Au contraire, il a su saisir sa chance face à la Suisse puis l'Équateur au point de devenir une alternative crédible. Il n'a certes pas l'aisance naturelle de Pogba, mais sa vitesse, sa puissance et la qualité de son repli défensif offrent des gages pour qui veut voyager loin. Sur son côté droit, il est aussi capable de créer des brèches et d'alimenter ses attaquants en bons ballons. En somme, moins sexy que le banlieusard parisien d'origine, mais autrement plus rigoureux, ce qui a son importance pour des matches à élimination directe.
Moussa Sissoko a aussi pour atout d'avoir fait partie de l'équipe de France qui a surclassé les Suisses lors de la prestation la plus aboutie des Français dans cette Coupe du monde. Mais on peut faire confiance à Didier Deschamps qui connaît les exigences du poste, et pour cause, pour bien peser le pour et le contre.

pogba l'homme de cette coupe du monde peut être!!! 9/10

Le 01/07/2014 à 01:01:00
FOOT
COUPE DU MONDE Fernandinho a apprécié Pogba

Fernandinho a confié avoir vu la première période de la France contre le Nigeria (2-0) soulignant que les Tricolores avaient souffert et mettant en avant l'activité de Paul Pogba. «J'ai vu seulement la première mi-temps mais j'ai vu que la France avait souffert avec une grosse pression du Nigeria qui a même eu un but annulé, a raconté le milieu brésilien. C'est une bonne équipe avec d'excellents joueurs. Peut-être que celui qui se distingue le plus est Pogba. C'est un joueur qui a une très bonne technique, qui est fort devant pour conclure et il a marqué de la tête.»

Mondial 2014 : "Fier de marquer pour la France" (Paul Pogba)

Publié le Mardi 01/07/2014 à 14H27







Le milieu de terrain de l'équipe de France a ouvert le score, ce lundi, pour les Bleus contre le Nigeria en huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Quel sentiment prédomine quand on se qualifie pour un quart de finale de Coupe du monde ? 
Paul Pogba : On est juste  heureux, très content de nous et de la performance d'aujourd'hui. Mon but est libérateur pour l'équipe, je joue pour l'équipe, je joue pour la France, je me sens très très bien.
Vous auriez préféré marquer sur la reprise de volée ?
P.P. : La victoire est plus importante que les buts et que le geste. Marquer un but en coupe du monde pour la France, c'est une fierté.
Trouvez-vous qu'on a été trop dur avec vous, qu'on vous en demande trop ?
P.P. : Je ne sais pas, j'essaie de me concentrer sur le terrain, vous faites votre travail, j'essaie de faire le mien.
Vous marquez, Griezmann a provoqué le csc, les jeunes sont très présents dans cette victoire...
P.P. : Le coach nous a fait confiance et si nous sommes ici, il faut lui prouver qu'il peut continuer à le faire.
La victoire est encore plus belle après avoir souffert ?
P.P. : C'est sûr. C'est un soulagement.

Un athlète de NBA
avec des pieds
brésiliens.



Telle a
été la description de
Paul Pogba par la Gazzetta
dello Sport il y a quelques
mois. "Sur certains gestes, il y a
du brésilien chez lui", concède
d’ailleurs Guy Stéphan.
Bien avant ce France-Nigeria qui
l’a vu exploser en ouvrant le score,
Pogba avait été le joueur dont on parlait
le plus autour de l’équipe de France.
Très attendu au Brésil, surveillé en
Italie, faisant bouillir lemercato des riches
(Chelsea, PSG, Real, Barça...),
mais aussi controversé dans
l’entourage des Bleus. Si, en 2010, on
ne parlait que de Paul-le-Poulpe, surnom
que des Italiens lui ont aussi donné
aujourd’hui, au fil des matches, de la
préparation au huitième de finale, on a
appris à connaître Paul "la pioche."
C’est Patrice Evra qui a craché le morceau
après France-Honduras où il avait
failli être expulsé. "Si ça avait été le cas, un
gars comme ''la pioche'', chacun notre tour,
on lui aurait mis une bonne baffe."
La pioche donc, surnom dont Mathieu Valbuena
lui aussi, l’a gratifié après le match de lundi.
"'La pioche est un joueur talentueux."
Mais comme le dit le proverbe, "le talent sans
travail n’est qu’une sale manie". Et Paul Pogba,
talent précoce, a dû et doit encore lutter contre
cette facilité naturelle, qui l’a fait partir du Havre
pour Manchester United à 16 ans, puis à la Juventus
à 18 parce qu’il estimait ne pas jouer assez
vite en équipe première. Et arriver ainsi chez
les Bleus à 20 ans. Et rapidement, devoir prouver
que ce n’était pas trop tôt, une expulsion face à
l’Espagne enmars 2013, pour sa deuxième sélection,
freinant sa progression.
"Paul Pogba fait partie de ces jeunes joueurs
que l’on protège, disait le préparateur physique
Éric Bedouet avant que ne commence la compétition.
Il est au-dessus du lot. Il a un niveau
physiologique et une technique exceptionnels.
Il ne s’est pas beaucoup reposé depuis un an
comme il a remporté, l’été dernier, la Coupe
du monde avec les moins de 20 ans.
En plus, il évolue en Italie, un pays de
foot est très exigeant".
La préparation avait donné le ton,
avec controverse entre talent et facilité.
"C’est un jeune vieux, riait Rio Mavuba.
Pour son âge, il nous étonne parfois par la maturité
de son jeu." "Je ne suis rien du tout", avait lâché
le géant de la Juve. Ce qu’avait dû apprécier Didier
Deschamps, en dépit de sa réflexion : "Je
n’ai pas à recadrer Paul plus qu’un autre", qui
n’était pas tout à fait exacte après France-Paraguay.
Comme le fait de ne pas débuter face à la
Suisse n’était "pas une sanction parce qu’il a
failli prendre un carton rouge contre le Honduras",
avait dit le sélectionneur.
La phrase de Evra résumait pourtant le sentiment
général. "Il est conscient qu'il n'a pas eu la
meilleure réaction, qu'il va être une cible. À lui
d'être intelligent et de ne pas reproduire ce geste-
là", avait ajouté Mavuba.
Les occasions manquées face à l’Équateur, le
comportement fiable de Moussa Sissoko avaient
donc placé le surdoué sur le fil du rasoir. Le Nigeria
était un révélateur. Dont il fallait sortir rincé
ou grandi.
"Il est serein, épanoui. Il fait ses matches, il a eu
une saison très longue avec la Juventus. Lui, je le
sens confiant, expliquait Yohann Cabaye avant
la rencontre. Le coach arrive à bien le gérer. Je ne
sais pas ce que vous attendez de lui, qu'il marque
deux trois buts par match ou qu'il dribble toute
l'équipe ?"
"On lui en demande toujours plus", ajoutait
Valbuena.
"Avec Pogba, ce qui est important c’est ce que je
vois et ce que je lui dis. Pas ce qui s’écrit sur lui",
répondait Didier Deschamps, interrogé avant le
Nigeria sur son choix éventuel. Pour préciser,
après le match: "Je n'avais pas le moindre doute
sur sa capacité à être au niveau, Les critiques font
partie de la vie d'un footballeur. Elles peuvent
être dures, injustes mais ça va l'endurcir aussi.”
Il est en effet sorti grandi du duel avec le champion
d’Afrique et a justifié la confiance de son
sélectionneur. "On dit que la réponse des grands
se fait dans les grands moments, a commenté
Blaise Matuidi. Un huitième de finale, c’était un
grand moment et il a répondu présent. Il a beaucoup
de poids sur ses épaules, mais c'est normal
car il a un grand talent. Lui-même attend beaucoup
de lui. Vous attendez beaucoup de lui, nous
aussi. Mais on a vraiment confiance en lui. C'est
un grand joueur et il deviendra encore plus
grand. N'oubliez pas qu'il n'a que 21 ans et que
c'est sa première compétition. Mais nous sommes
fiers d'avoir un joueur comme ça dans notre équipe."
"À l’image de l’équipe de France : onne connaît
pas encore ses limites", estime Hugo Lloris, tandis
que Karim Benzema est plus affirmatif: "Il fera
partie des meilleurs joueurs au monde."
À Paul-la-pioche maintenant, de ne pas trop
crouler sous les louanges et de continuer à progresser.

◗ POGBA, ROI
SURTWITTER
Paul Pogba
progresse
jour après
jour sur le
terrain,
mais aussi
en dehors :
le milieu de
terrain Français
a vu son
nombre de followers augmenter
de près de 600%
en moins d’unmois.
Paul Pogba devance Mickael
Landreau et ses +511%
d’abonnés.

[size=40]Pogba : «C'était mon rêve»[/size]

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Malgré sa «déception» légitime après l’élimination des Bleus face à l’Allemagne (0-1) en quarts de finale de la Coupe du monde, Paul Pogba a assuré «être quand même fier et content». «C’était mon rêve de jouer une Coupe du monde, a souligné le milieu de terrain de la Juventus. On a rendu la France heureuse, c’est ce qui est bon.»

Mondial 2014 : Pogba élu meilleur jeune joueur
PUBLIÉ LE LUNDI 14/07/2014 À 00H31
Les trophées de cette Coupe du monde 2014 ont été décernés.

Champion du monde : Allemagne

Vice - champion du monde : Argentine

Troisième : Pays-Bas

Meilleur joueur du tournoi : Lionel Messi (Arg.)

Meilleur gardien du tournoi : Manuel Neuer (All.)

Meilleur jeune du tournoi : Paul Pogba (Fra.)

Mondial 2014 : Paul Pogba élu meilleur jeune
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Publié le 14/07/2014 à 00h28 , modifié le 14/07/2014 à 00h42


Le milieu de terrain français de 21 ans succède à l'Allemand Thomas Müller au palmarès
Paul Pogba, ici devant Mesut Özil, a marqué les esprits© PHOTO 
AFP PEDRO UGARTE








L
e Français Paul Pogba, 21 ans, a été élu meilleur jeune joueur de la Coupe du monde 2014 à l'issue de la finale remportée par l'Allemagne aux dépens de l'Argentine (1-0 a.p.), dimanche soir à Rio.
Les autres nommés pour ce prix étaient Raphaël Varane (France) et Memphis Depay (Pays-Bas).
Palmarès du meilleur jeune du Mondial:
2014: Paul Pogba (France)
2010 : Thomas Müller (Allemagne)
2006: Lukas Podolski (Allemagne)
2002 : Landon Donovan (Etats-Unis)
1998 : Michael Owen (Angleterre)
1994 : Marc Overmars (Pays-Bas)
1990 : Robert Prosinecki (Yougoslavie)
1986 : Enzo Scifo (Belgique)
1982 : Manuel Amoros (France)
1978 : Antonio Cabrini (Italie)
1974 : Wladyslaw Zmuda (Pologne)
1970 : Teofilo Cubillas (Pérou)
1966 : Franz Beckenbauer (Allemagne)
1962 : Florian Albert (Hongrie)
1958 : Pelé (Brésil)

[size=32]Mondial 2014 : Pogba élu meilleur jeune joueur[/size]

PUBLIÉ LE LUNDI 14/07/2014 À 00H31



Les trophées de cette Coupe du monde 2014 ont été décernés. 
Champion du monde : Allemagne 
Vice - champion du monde : Argentine
Troisième : Pays-Bas 
Meilleur joueur du tournoi : Lionel Messi (Arg.) 
Meilleur gardien du tournoi : Manuel Neuer (All.)
Meilleur jeune du tournoi : Paul Pogba (Fra.)

POGBA A DUBAI


Paul Pogba        ✔ @paulpogba
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11:20 AM - 19 Juil 2014