CORRUPTIONS TRUCAGES ET VIOLENCES DANS LE FOOTBALL ET LE SPORT EN GENERAL

[size=30]Le football français en plein roman noir [/size]
20/11/2014 05:35
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]





Jean-Marc Conrad, l'actuel président du Nîmes Olympique. - (Photopqr/Le Midi Libre)
L’affaire des soupçons de matchs truqués en Ligue 2 continue de secouer les clubs que la justice interroge.

En enquêtant sur Serge Kasparian, l'actionnaire principal de Nîmes Olympique, et sur le cercle de jeux parisien Cadet, les enquêteurs du Service central des courses et jeux (SCCJ) ont acquis la conviction que des matchs de football de la Ligue 2 avaient « été truqués » lors de la dernière saison.
Les plus hautes instances du foot français, la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération française de football (FFF), se sont constituées partie civile mercredi dans cette affaire.
Entre les mains des juges parisiens Serge Tournaire et Hervé Robert, il y a notamment des écoutes téléphoniques, dont le Canard enchaîné a publié mercredi des retranscriptions. Le jour du fameux match entre Caen et Nîmes, les deux présidents se sont téléphonés, selon l'hebdomadaire.
Question de Jean-François Fortin, du Stade Malherbe de Caen :

Toi c'est un point aussi [qu'il te faut] ? »
Réponse de Jean-Marc Conrad Conrad, pour les « Crocodiles » nîmois : « Ouais, il nous faut un point, voilà. »
Et Fortin de poursuivre : « Ben, si on n'est pas trop cons, hein ? »

[size]
Selon le Canard, après le match, le président de Nîmes « fait déposer à la porte du vestiaire caennais 24 cartons de 12 bouteilles de vin ». L'hebdo publie également des extraits d'écoutes concernant d'autres matchs de Nîmes, contre le CA Bastia et Dijon.
Les écoutes mentionnées entre Nîmes et Dijon sont plus troublantes encore, Kasparian lançant à son fils (qui a d'ailleurs été placé en garde à vue), troisième gardien chez les « Crocos » : « C'est sûr, ils lâchent le match. Enfin, ils le lâchent gentiment, je veux dire. »
"Il fallait bien qu'ils marquent !"
La veille du match, Michel Moulin, ancien dirigeant du Paris SG et du Mans, qui a pris « contact » avec l'entraîneur dijonnais, confie : « J'ai fait passer le message, ils vont pas jouer le match de leur vie. Par contre, arranger un match, c'est toujours compliqué […]. » Mais Nîmes s'incline 5-1. Commentaire de Kasparian, toujours selon l'hebdo : « Franchement, on avait tout préparé pour qu'ils jouent tranquille. Mais bon, à un moment donné, ils étaient tout seuls face au gardien. Il fallait bien qu'ils marquent ! »
Outre les clubs de Nîmes et Caen, des perquisitions ont également eu lieu mardi à Dijon. Avec à la clé une dizaine d'interpellations et huit gardes à vue, qui ont été prolongées mercredi.
La question restait de savoir jusqu'où l'affaire pouvait s'étendre. Déjà, Antoine Emmanuelli, le président de Bastia, a tenu à démentir qu'il avait été approché par Jean-Marc Conrad.
[/size][size]
L'OM se trouve au cœur d'une autre affaire de transferts présumés frauduleux, qui implique directement plusieurs de ses dirigeants passés et actuels. La garde à vue du président Vincent Labrune a été prolongée mercredi de vingt-quatre heures, ses prédécesseurs Jean-Claude Dassier et Pape Diouf ayant été remis en liberté.[/size]

[size=35][DIRECT] Matches truqués - Nîmes : Kasparian aurait reconnu son implication[/size]
 il y a 8 minutes  3 Avec AFP
 Serge Kasparian principal actionnaire du Nîmes Olympique.
THIERRY ALBENQUE


[size=10]TWITTER 
[/size]

[size=20][size=62]Serge Kasparian, principal actionnaire de Nîmes Olympique, aurait reconnu son implication selon des informations révélées dans Le Parisien. Quant à Jean-Marc Conrad, le président, il aurait été déféré à Paris avec son co-actionnaire.[/size]

7 h : Les juges chargés de l'enquête doivent décider ce jeudi des suites judiciaires à donner pour sept gardés à vue, entendus par les policiers depuis deux jours. Ces sept personnes, parmi lesquelles le principal actionnaire des "Crocodiles" nîmois Serge Kasparian et son président Jean-Marc Conrad, peuvent être remises en liberté à l'issue de leur garde à vue ou être déférées afin de comparaître devant les magistrats instructeurs. S'ils estiment qu'il existe d'éventuels indices graves ou concordants à leur encontre, les juges parisiens pourraient alors décider de les mettre en examen. Selon les informations révélées par Le Parisien, Serge Kasparian aurait reconnu son implication dans trois matches truqués : Nîmes face à Dijon, Bastia et Caen. 

L'entraîneur de Dijon relâché

Parmi les gardés à vue interrogés depuis mardi matin par les policiers du Service central des courses et jeux (SCCJ) se trouvent également le président du Stade Malherbe de Caen Jean-François Fortin, un salarié de son club, et deux intermédiaires potentiels, dont Michel Moulin, ancien dirigeant du Paris SG et du Mans, selon des sources proches de l'enquête. Un huitième gardé à vue, l'entraîneur de Dijon Olivier Dall'Oglio, a pour sa part été laissé libre mercredi soir sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui.

Le président de Caen réfute les accusations

Les enquêteurs cherchent à savoir si les dirigeants nîmois ont "exercé des pressions et proposé des arrangements" à d'autres clubs à la fin de la saison passée, selon l'une de ces sources. Bref, s'ils ont été jusqu'à corrompre pour empêcher une relégation qui aurait menacé l'équilibre économique du club, au moment où Serge Kasparian entrait dans le capital ? Parmi les matches suspects figure notamment un Caen-Nîmes le 13 mai. Le résultat (1-1) avait fait les affaires des deux clubs, Caen montant ensuite en Ligue 1 tandis que Nîmes assurait son maintien. Le président du Stade Malherbe de Caen est "complètement abasourdi" et "dans une volonté farouche de démontrer son innocence totale", a fait savoir mercredi son avocat, Me Xavier Morice, interrogé par France 3 Normandie.

Conrad et Kasparian déférés à Paris

9 h : selon France info, cinq des gardés à vue, dont Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad auraient été déférés à Paris. [/size]

[size=35]Nîmes / Matches de foot truqués : un joueur approché pour "lâcher le match"[/size]
 il y a 1 heure  1 MIDI LIBRE
 Affaire des matches truqués : les langues se délient avec le témoignage d'un joueur de L2 affirmant avoir été contacté pour lâcher le match.
ILLUSTRATION MIDI LIBRE


[size=10]TWITTER 
[/size]

[size=20][size=62]Sur BFM et RMC, un joueur de L2 témoigne des méthodes des dirigeants nîmois suspectés d'avoir cherché à arranger des matches pour permettre à l'équipe gardoise de se maintenir.[/size]

C'est un témoignage anonyme qui enfonce un peu plus les dirigeants de Nîmes Olympique. En tout cas, des propos qui confirment, s'ils sont avérés, que le club gardois cherchait bien des “complices” parmi ses adversaires.

Sur BFM et RMC, ce joueur, présenté comme appartenant à l'une des trois équipes que Nîmes devait affronter lors des dernières journées, a raconté comment s'est effectuée l'approche. "Après un match, mes agents sont venus me rencontrer pour me dire qu'ils avaient été contactés par un intermédiaire afin de me proposer de plus ou moins lâcher le match contre Nîmes. On me faisait miroiter un futur contrat là-bas", a-t-il relaté, la voix modifiée par un procédé électronique pour ne pas être reconnu. Et d'ajouter : "J'ai répondu que ça ne m'intéressait pas (...) Je n'aurais aucune dignité à vouloir accepter ce genre de deal."

L'agent du joueur confirme

L'agent du joueur a ensuite confirmé ces propos. Lui, à visage découvert. Pierre Ducrocq, directeur technique d'une agence de conseil de joueurs, a déclaré, également sur BFM : "On m'a effectivement contacté pour tenter de me proposer une sorte de corruption. On a tout de suite refusé mais on en a parlé à notre joueur parce que c'est notre rôle de le prévenir, afin d'éviter toute approche d'une autre personne (...) Les gens qui vous appellent pour ce genre de choses ne sont pas très directs. Ils font ça insidieusement mais vous comprenez très vite qu'ils ne sont pas là pour des choses très correctes."
La justice sollicitera-t-elle ces deux témoins importants ? La procédure le dira.[/size]

Corruption dans le football français : les personnages clés du dossier
14 COMMENTAIRES
Publié le 20/11/2014 à 07h00 , modifié le 20/11/2014 à 07h26 par 
P.-Y.C., SudOuest.fr

Le club du Nîmes Olympique aurait, à trois reprises, tenté d'arranger des matchs de Ligue 2 la saison dernière. Des écoutes téléphoniques révélées par Le Canard Enchaîné tendraient à le prouver

Le club de Nîmes est dans la tourmente. Si la corruption était démontrée, les Crocodiles pourraient être radiés du paysage sportif professionnel© PHOTO 
AFP PASCAL GUYOT








À peine mise sous les projecteurs, [size=13]la mascotte officielle de l'Euro 2016 en France a reçu deux sévères uppercuts dans les gencives. Le même jour, le football français est retombé dans les bas-fonds, ceux qu'il avait déjà fréquenté en 1993 et 1994, pendant l'instruction de l'affaire VA-OM.
Ce mardi, donc, trois présidents de l'Olympique de Marseille ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des transferts douteux effectués ces dernières années. Pape Diouf, Jean-Claude Dassier et Vincent Labrune pourraient avoir eu des liens avec le banditisme.
Dans le même temps, une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue et des perquisitions ont été effectuées dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de matchs de football truqués en Ligue 2. Au centre de l'affaire, un autre club olympique, celui de Nîmes. Celui-ci aurait "exercé des pressions et proposé des arrangements" afin d'éviter la rétrogradation.
La saison dernière, le Nîmes Olympique a touché un peu plus de 4,1 millions d'euros de droits TV. À l'échelon inférieur, les 18 clubs de National se partagent... 200 000 euros. Comme l'a déclaré René Marsiglia à Europe 1, l'ancien entraîneur nîmois, "la descente n'aurait pas été une catastrophe, mais une bombe atomique". La déflagration aurait eu des conséquences sur l'existence même du club au crocodile, avec des conséquences sur les emplois directs et indirects qui lui sont liés.
Voilà pourquoi la tentation d'arranger des matchs a pu se présenter aux dirigeants gardois. Dans le viseur des enquêteurs figurent trois rencontres : CA Bastia-Nîmes (1-1), Dijon-Nîmes (5-1) et Caen-Nîmes (1-1). Voici les personnages clés d'un dossier pour lequel la Fédération française de football et la Ligue professionnelle de football se sont portées parties civiles.

Le match Caen-Nîmes, de mai 2014, est notamment dans le viseur des enquêteurs.© PHOTO AFP CHARLY TRIBALLEAU

Serge Kasparian au centre du Cercle

C'est en enquêtant sur le patron du Cercle Cadet, un établissement de jeu, que la justice a levé le lièvre des matches truqués. Au printemps, Serge Kasparian est devenu copropriétaire du Nîmes Olympique. Et il ne voulait surtout pas d'un club en National. Alors il se serait donné les moyens de le maintenir à flots en passant quelques coups de téléphone. Le Canard Enchaîné daté de ce mercredi s'est procuré les écoutes téléphoniques de l'actionnaire majoritaire du club."C'est sûr, ils lâchent le match. Enfin, ils le lâchent gentiment, je veux dire", aurait ainsi affirmé Kasparian lors d'une conversation.
Le dirigeant aurait ainsi tenté de négocier avec les dirigeants du CA Bastia, qui n'ont pas voulu tremper dans la combine. Puis il aurait fait appel à son ami Michel Moulin pour  approcher Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur de Dijon. Au final, même si ses manœuvres n'ont pas forcément été couronnées de succès, l'essentiel aura été réalisé pour le Nîmes Olympique qui s'est maintenu en Ligue 2.

Jean-Marc Conrad, le président

"Si les faits sont avérés, je retirerai le début d'amitié que j'avais pour Jean-Marc Conrad et je le condamnerai publiquement car je trouve la tricherie inadmissible." Celui qui parle, c'est Jean-Jacques Bourdin, le journaliste de RMC, "parrain de coeur" du Nîmes Olympique. Jamais il n'aurait cru possible ce dont on accuse le président des Crocodiles, Jean-Marc Conrad. Celui qui a fait entrer Serge Kasparian au sein du club, ne pouvait pas ignorer les agissements de celui-ci. D'ailleurs, les écoutes téléphoniques relatées par le Canard tendraient à le prouver.
Lui-même serait intervenu en personne pour négocier un match nul avec son homologue de Caen, Jean-François Fortin. Et de faire livrer 24 cartons de 12 bouteilles de vins du Languedoc dans le vestiaire caennais à l'issue d'une partie ubuesque. Pendant la dernière demi-heure du match qui offrait la montée au Stade Malherbe de Caen et le maintien au Nîmes Olympique, les deux équipes ont joué à la passe à dix. Aucune n'a même tenté de sauver les apparences, au grand dam de l'arbitre et des délégués, pas franchement dupes.

Jean-Marc Conrad, le président du Nîmes Olympique© PHOTO AFP STRINGER

Michel Moulin, l'intermédiaire

Ancien joueur amateur à Miramas, c'est dans les affaires que s'est fait connaître Michel Moulin (il a aussi lancé Paru-Vendu et le "10 sport"), tout en menant une carrière de dirigeant au Red Star 93 et à Istres. En 2008, le Paris SG a fait appel aux services de celui qu'on décrit, d'après LePoint.fr, comme "un chien en affaires", en le bombardant conseiller sportif. Puis c'est au Mans qu'il a poursuivi son parcours. Mais ce natif d'Alès a toujours gardé le contact avec ses racines gardoises. C'est à lui que Serge Kasparian a passé un coup de fil pour servir d'intermédiaire avec Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur de Dijon. "J'ai fait passer le message, ils ne vont pas jouer le match de leur vie", aurait-il confié à son ami lors d'une conversation par téléphone.

Olivier Dall'Oglio, la filière gardoise

Le meilleur moyen de gagner un match est encore de l'acheter. Encore que, dans le cas de Dijon, la corruption, ou plutôt la tentative de corruption semble avoir échoué. En effet, le club bourguignon a écrasé Nîmes 5-1. Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur dijonnais s'est-il ravisé ? Ou bien ses joueurs n'ont-ils pas écouté ses consignes de lever le pied ? Une chose est sûre, Dall'Oglio est un proche de Michel Moulin qu'il connaît de longue date, depuis son passage comme défenseur à Alès, club dont il allait devenir l'entraîneur de l'équipe réserve au milieu des années 2000, avant de prendre les rênes de l'équipe B du... Nîmes Olympique.
Au sein du Dijon FCO, c'est l'incrédulité qui a accueilli la nouvelle du placement de Dall'Oglio en garde à vue. "Cela me surprend beaucoup qu'on s'en prenne à cet homme. Je serais vraiment surpris s'il était poursuivi. C'est un garçon qui n'est pas un magouilleur ou un arriviste. Peut-être a-t-il été sollicité en tant qu'ancien nîmois, mais je suis persuadé que c'est un homme intègre", a déclaré le président du conseil d'administration de l'association DFCO, André Royer, au Journal de Saône et Loire.

Jean-François Fortin, le président qui aurait dit oui

Alors que les dirigeants du CA Bastia ont opposé une fin de non-recevoir aux demandes du club nîmois, alors que le Dijon FCO n'a pas lâché le match face aux Crocodiles, le Stade Malherbe de Caen a "offert" le point du sauvetage au Nîmes Olympique. Via le responsable de la sécurité du club normand, son président Jean-François Fortin aurait accepté le deal avec Jean-Marc Conrad. Les deux équipes avaient trop besoin d'un point. Fortin aurait ainsi lâché au téléphone : "Ben, si on n'est pas trop cons,... hein ?"
Bilan, les caisses de vin sont arrivées et le Stade Malherbe est monté en Ligue 1 et se retrouve aujourd'hui éclaboussé, obligeant son directeur sportif Xavier Gravelaine à improviser une ligne de défense. "On est un club propre. Nous subissons cette affaire qui vise Nîmes."
En tout cas, Frédéric Thiriez, le président de la LFP a déjà prévenu. Si les soupçons sont avérés, la Ligue se réserve la possibilité de prononcer des sanctions exemplaires, pouvant aller jusqu'à la radiation. Et on dit merci qui ?
[/size]

[size=33]Soupçons de matchs truqués. Angers victime d'une confusion ?[/size]
Angers - 19 Novembre
écouter

• Stéphane Moulin.  | Philippe Renault/Ouest-France
  

• Facebook48
   
  
• Twitter9
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Dans le scandale des soupçons de matchs truqués qui touche la L2, Angers Sco avait été initialement cité. Vraisemblablement à cause d'une confusion de noms.

Dans cette affaire, outre les clubs de Nîmes (L2) et Caen, des perquisitions ont également eu lieu mardi à Dijon (L2).
Avec à la clé une dizaine d'interpellations et huit gardes à vue, dont celles de l'actuel président du Nîmes Olympique Jean-Marc Conrad et de l'entraîneur de Dijon Olivier Dall'Oglio.

Stéphane confondu avec Michel ? 

Il semble en revanche que le nom d'Angers (L2) ait été cité à tort, ont précisé à l'AFP des sources proches de l'enquête. Il y aurait, selon elles, eu confusion entre les noms de Stéphane Moulin, entraîneur du SCO d'Angers, et de Michel Moulin, ancien dirigeant du Paris SG et du Mans.
Ce dernier, proche de Conrad et de Dall'Oglio, a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire entre les deux hommes, selon une source proche du dossier.

[size=36]Angers-Chabane: "Le mal est fait..."[/size]

voir la photo






Cités l'espace de seulement quelques heures parmi les clubs impliqués dans l'affaire des matches truqués, qui ébranle depuis mardi le championnat de Ligue 2, avant d'être lavés de tout soupçon, le SCO Angers et son président Saïd Chabane, victimes collatérales de cet emballement médiatique et judiciaire, ne décolèrent pas. "C'est dommage, parce qu'on ne pourra pas tout effacer. Le mal estfait, déplore le dirigeant, interrogé sur RMC. C'est bien dommage d'accuser un club ou un dirigeant avant d'avoir vérifié les sources ou d'être certain des propos qui ont été mis sur les différents médias et télés. Quand vous avez de la famille, des collaborateurs qui se donnent à fond, on n'a pas le droit de les détruire de cette façon-là." Mis en cause injustement suite au match perdu face au Nîmes Olympique la saison passée par le club du Maine-et-Loire (2-3 le 5 mai dernier, lors de la 36e journée de L2, ndlr), le SCO, qui se réserve le droit de déposer plainte pour diffamation, n'a qu'un seul tort, selon Saïd Chabane, "c'est d'avoir perdu un match qui aurait pu peut-être nous permettre de monter en Ligue 1. Donc on aurait été assez cons, excusez-moi du terme, de laisser filer un match pour des broutilles et rester en Ligue 2 alors qu'on connait l'impact financier, psychologique et sportif qu'a une accession en Ligue 1."

[size=36]Dijon-Dall'Oglio: "J'ai eu affaire à des policiers très sympathiques"[/size]

voir la photo






Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur de Dijon, a également été placé en garde à vue de mardi matin à mercredi soir, dans l'affaire des matches présumés truqués de Nîmes en Ligue 2. "J'ai eu affaire à des policiers très sympathiques, a-t-il assuré à L'Equipe. Et je n'ai pas souhaité être assisté par un avocat, comme j'en avais le droit, ou même garder le silence. J'ai répondu à toutes les questions." C'est la réception des Nîmois lors de la 34e journée de la saison dernière qui en cause. Mais le DFCO avait gagné 5-1...

Seydoux (LOSC) : «Ignoble»
46
partagesTweeterPartagerPartager
55a+a-imprimerRSS
Michel Seydoux, le président de Lille, a eu des mots très durs mercredi soir sur les matches présumés truqués en Ligue 2. Le dirigeant nordiste, qui est membre du conseil d'administration de la Ligue, a fait part de son dégoût sur Canal+. «Je trouve cela ignoble, scandaleux, et cela me choque d’être dans le même métier, si cela est avéré bien entendu.» Dans cette hypothèse, il espère une «justice sportive intransigeante (et) la sanction la plus haute possible». «Je ne supporterai plus de siéger autour de la table du conseil d’administration de la Ligue si les sanctions ad hoc ne sont pas prises.»
«J'espère que les dossiers sont bien ficelés»Invité sur le plateau d’Enquêtes de Foot, il est également revenu sur l’affaire qui concerne les transferts de l'OM, sur fond de grand banditisme. En se montrant circonspect sur les gardes à vue des dirigeants ou ex-dirigeants du club. «J’avoue que je n’y comprends rien, je suis très surpris et très peiné pour les gens qui sont en garde à vue. J’espère que les enquêteurs et les juges d’instruction ont des dossiers bien montés, bien ficelés.»

Le 20/11/2014 à 16:33:00 | Mis à jour le 20/11/2014 à 18:32:49
FOOT
[size=40]CORRUPTIONJean-François Fortin (Caen) mis à son tour en examen

[/size][size]TweeterPartagerPartager

49
a+a-imprimerRSS
[/size]

Après Michel Moulin, le président du SM Caen, Jean-François Fortin, a à son tour été mis en examen dans l'affaire des matches présumés truqués de Ligue 2. «Mon client démontrera dans ce dossier sa totale innocence des faits qui lui sont reprochés», a déclaré son avocat Me Géry, sans préciser les chefs de mise en examen. L'enquête porte sur des faits de «corruption active et passive», notamment sur la rencontre Caen - Nîmes lors de la dernière journée de la saison dernière (1-1).

Les enquêteurs cherchent à savoir si les dirigeants nîmois ont exercé des pressions et proposé des arrangements à d'autres clubs à la fin de la saison passée dans le but d'éviter la relégation de leur club. A ce stade, après deux jours de garde à vue, six personnes ont été déférées jeudi devant les juges d'instruction. Parmi elles, le principal actionnaire des Crocodiles nîmois, Serge Kasparian, qui aurait, selon Le Parisien, passé des aveux, et le président de ce club, Jean-Marc Conrad.

[size=40]Aulas: «Ça paraît assez étonnant»
Jean-Michel Aulas, président de Lyon et membre du conseil d'administration de la Ligue (LFP), voit dans l'affaire des matches présumés truqués de L2 des «prémices d'une envie de corruption», mais estime que cette corruption «n'est pas avérée dans les faits».

[/size][size]TweeterPartagerPartager

100
a+a-imprimerRSS

Jean-Michel Aulas est revenu jeudi sur les affaires qui secouent le foot français. (L'Equipe)

[/size]

«Que pensez-vous de l'affaire des matches présumés truqués en L2 la saison passée?
Si ce qui a été dit était avéré, évidemment il faut avoir des sanctions très fortes. Pour qu'il y ait eu corruption, il faut qu'il y ait eu non seulement une forme d'arrangement, mais aussi des intérêts et compensations. J'ai l'impression que dans cette affaire, on est peut-être d'une certaine manière aux prémices d'une envie de corruption, mais qu'elle n'est pas avérée dans les faits. Le match Caen-Nîmes a fait l'objet de reports successifs, peut-être que la date était mal placée. Dans le match Côte d'Ivoire-Cameroun (0-0, mercredi soir en qualifications de la CAN-2015), les joueurs ont arrêté de jouer à vingt minutes de la fin parce que le résultat leur donnait satisfaction. Est-ce qu'on peut leur faire un reproche ? Non !

Il n'y a pas d'obligation de jouer intensément jusqu'au bout. Ce qui est interdit, c'est d'inciter quelqu'un à perdre, c'est de s'arranger. Est-ce qu'il y a eu ce genre de situation l'année dernière en L2 ? Personnellement, jusqu'à plus ample information, et la Ligue s'est portée partie civile donc on aura plus d'informations, ça paraît assez étonnant. Il faut aussi dénoncer une forme de médiatisation outrancière dans cette affaire et celle de Marseille, où l'on n'hésite pas, sans avoir visiblement tous les éléments, à venir mettre en exergue un certain nombre de comportements qui peuvent porter préjudice au foot, aux clubs concernés et aux hommes et familles concernés.



[size]Il y a des écoutes téléphoniques...
J'ai lu les propos retranscrits par le Canard enchaîné. Ils sont troublants mais pas déterminants. D'un côté, certains dirigeants arrivent dans le foot, de l'autre il y a un système qui existe. Le foot n'a probablement pas que des qualités, mais il en a beaucoup. Il a surtout un sens de l'éthique. La globalité des gens du foot ont démontré qu'il n'y avait pas de système mafieux. Peut-être est-ce dû à des gens qui se sont immiscés dans le foot et y ont apporté des règles différentes. Comme on est dans un secteur à visibilité importante et avec beaucoup d'argent, automatiquement on n'attire pas que des gens qui ont de bonnes idées.

Que pensez-vous des gardes à vue du président de l'OM Vincent Labrune et de son prédécesseur Pape Diouf?
Je suis troublé. Il y a des gens que je ne connais pas, en particulier dans l'affaire de L2, mais sur l'affaire de Marseille, je n'imagine pas que Pape Diouf, Vincent Labrune, les dirigeants qui ont été cités, aient eu à voir quoi que ce soit avec les reproches qui leur ont été formulés.»
[/size]

[size=40]On a massacré des hommes et un sport que nous aimons»
L'UCPF sera «intransigeante si des personnes ont fauté», alors que des soupçons de matches truqués concernent plusieurs clubs de Ligue 2. Son président Jean-Pierre Louvel et des présidents de club estiment toutefois «choquante» la «façon de faire».

[/size][size]TweeterPartagerPartager

150
a+a-imprimerRSS

Jean-Pierre Louvel et certains présidents de club s'étonnent du mode de fonctionnement de la justice. (L'Equipe)

[/size]

Les présidents de clubs professionnels ne se sont pas défilés. Réunis jeudi, à Paris, pour un symposium sur les difficultés économiques du foot français, ils n’ont pas éludé les questions sur "les affaires" qui ont secoué le football français ces 48 dernières heures : les transferts suspects à Marseille et les soupçons de matches truqués en L2 la saison passée. «90% des gardes à vue (en général) se terminent sans rien (sans suite judiciaire), a notamment souligné Jean-Pierre Louvel, président du syndicat des clubs professionnels français (UCPF). Mais, en attendant, on a massacré des hommes et un sport que nous aimons, et qui est important pour la jeunesse, et ça nous est insupportable».

«C'est un système (judiciaire) un peu choquant»

Pour le président de Nantes, Waldemar Kita, comme pour son homologue bordelais Jean-Louis Triaud, c’est «la façon de faire» des enquêteurs qui a «choqué». «Débarquer à 6 heures chez vous, puis on vous embarque avec les menottes, je trouve ça surprenant. On n'a pas besoin de faire tout un cirque, je viens d'un pays où on utilisait ces méthodes, s’est offusqué Kita. Ici, on est dans un pays (la France) qui a une culture, une civilisation, un respect (…) Pour Jean-François Fortin (président de Caen), pour un homme à ce niveau (de responsabilités), je ne pense pas qu'il prendrait le risque (de truquer les matches)». Triaud : «Ça fait beaucoup de personnes en garde à vue et c'est un système (judiciaire) un peu choquant. Pour les dirigeants marseillais, je crois qu'ils ne sont pas coupables, jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire.»



[size]Les présidents de clubs n’ont toutefois pas occulté les côtés sombres de leur sport. «Des matches truqués, ça arrive, malheureusement, a par exemple reconnu Triaud. Mais c'est extrêmement marginal et je mets en garde contre la généralisation.» Après avoir annoncé que l’UCPF serait «intransigeante si des personnes ont fauté», Louvel a rappelé qu’en attendant le dénouement de l’enquête, «il faut arrêter de mettre au pilori des personnes qui ont servi le foot.» Et d’ajouter au sujet des soupçons de trucage qui pèsent en L2 : «Ceux qui ont eu des responsabilités de président dans le foot savent qu'il ne sert à rien de dire "ce serait bien qu'on fasse un nul", ou "il faut que je prenne les trois points" ou "il faut que tu me laisses les trois points". Mais en blaguant, ça nous arrive de dire "aujourd'hui tu me laisses gagner, alors tiens voilà une enveloppe", ça fait partie de la mauvaise rigolade entre nous. Ça me fait d'autant plus rire que ça m'est arrivé de le dire devant un délégué (de match, c'est-à-dire un représentant des instances).»
[/size]

P.30
MANIFESTATION
305812
OM: tout ça
pour ça...Un coup de filet jamais vu, des gardes à vue de 36h et aucune charge retenue au
final: décryptage du jeu de la justice ces derniers jours avec l’OM.%ÀNîmes, six
personnes ont été mises en examen pour le trucage présumé de matches de L2

L'actu du Nîmes Olympique

le 20 novembre 2014
Soupçon de matches truqués : Conrad (Nîmes) et Fortin (Caen) interdits d’exercer



Jean-Marc Conrad, le président de Nîmes, et Jean-François Fortin, son homologue de Caen, sont interdits d’exercer, selon une source judiciaire citée par l’AFP. Dans l’affaire des matches de Ligue 2 présumés truqués en fin de saison dernière, six personnes, dont Conrad et Serge Kasparian, le principal actionnaire du Nîmes Olympique, ont été mises en examen jeudi pour corruption.
Jean-François Fortin a lui aussi été mis en examen mais pour un chef non précisé par son avocat. Michel Moulin, ancien conseiller sportif du PSG, soupçonné d’avoir joué un rôle d’intermédiaire entre Nîmes et Dijon, a été mis en examen pour «corruption passive». Les deux autres protagonistes mis en examen sont le président du club amateur de l’AS Ararat à Issy-les-Moulineaux Franck Toutoundjian, et Kaddour Mokkedel, responsable de la sécurité du club de Caen.

[size=35]Foot / Nîmes Olympique : l'étrange message de Kasparian aux supporters[/size]
 il y a 9 heures  6 MIDI LIBRE
 Le 25 avril, à Dijon, Serge Kasparian discute avec les supporters nîmois, en colère après la défaite de leur équipe (5-1).
ERIC DELANZY


[size=10]TWITTER 
[/size]

[size=20]"Ne vous inquiétez pas pour le maintien, ça c'est réglé." D'après un supporter nîmois, voilà ce qu'aurait dit l'un des deux actionnaires majoritaires de Nîmes Olympique aux fans des Crocos après le match perdu à Dijon (5-1), le 25 avril dernier.

La scène se passe le 25 avril dernier, au pied des gradins du stade Gaston-Gérard à Dijon, quelques secondes après la sévère défaite des Nîmois (5-1). So Foot en fait état sur son site internet. Cette rencontre est une de celles que Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad sont suspectés d'avoir arrangées. Mais sur le terrain, les affaires ont mal tourné pour l'équipe alors entraînée par René Marsiglia.

A la fin de la rencontre, des joueurs nîmois vont quand même saluer leurs supporters mais le ton monte, ces derniers n'ayant pas apprécié le comportement des Gardois. Une partie de l'état major du club gardois vient dans l'espoir de camer les esprits.
Sur notre photo, prise par Eric Delanzy, notre envoyé spécial à Dijon pour ce match, on distingue Sébastien Gimenez, parlant avec un membre des Gladiators. A sa droite, on reconnaît Serge Kasparian qui vient dire aux supporters que le club et l'équipe ont besoin de leur soutien. Et qui ajouterait alors : "Ne vous inquiétez pas pour le maintien, ça c'est réglé."  Une déclaration qui prend tout son sens aujourd'hui....[/size]

• Accueil 
   
  
• Sport 
   
  
• Football 
   
  
• SM Caen 
  

[size=33]Soupçons de matchs truqués. Gravelaine : « Un moment très compliqué »[/size]
Caen - 20 Novembre - 1
écouter

• Le directeur sportif du Stade Malherbe de Caen Xavier Gravelaine est affecté par les soupçons de matches truqués qui impliquent son club. Le club communiquera vendredi matin. | Photo : Stéphane Geufroi / Ouest France
  

• Réagir
   
  
• Facebook89
   
  
• Twitter9
   
  
• Google+
   
  
• 
  
• Achetez votre journal numérique
  

Par Ouest France

Le directeur général du Stade Malherbe de Caen Xavier Gravelaine est affecté par les soupçons de matches truqués qui impliquent son club, qui communiquera vendredi matin.

Dirigeants, joueurs comme staff technique ne s'exprimeront pas avant vendredi matin, 11 h 30, lors d'une conférence de presse qui aura lieu au siège du club concernant les soupçons de matches truqués en Ligue 2, la saison passée, et la mise en examen et le placement sous contrôle judiciaire du président caennais Jean-François Fortin pour « corruption passive », selon des sources proches de l'enquête.
Jeudi, même les membres du Conseil de surveillance et du directoire étaient injoignables.
Seul Xavier Gravelaine, directeur général du SMC, a réagi, très marqué par la situation : « Nous n'avons pas encore reçu la notification des éléments juridiques. Tant qu'on ne sait pas ce qu'elle contient, on ne peut rien dire. C'est un moment très compliqué mais on ne baisse pas la tête. J'assumerai tout, jusqu'au bout. »

Mokeddel également mis en examen ?

Selon des sources proches de l'enquête, Pilou Mokeddel, directeur de la sécurité du club, devrait lui aussi être mis en examen.
À noter que les joueurs du Stade Malherbe ne donneront pas de conférence de presse, vendredi, en vue de la rencontre face à Monaco, prévue samedi (20 h).
Pour l'entraîneur Patrice Garande, une décision sera prise ce vendredi matin.

[size=36]matches truqués-l2 : 6 hommes présentés aux juges
Sports en direct-Faits divers en direct-Région en direct
Jeudi 20/11/2014 à 12H26[/size]




Six des hommes placés en garde à vue dans l'enquête sur les soupçons de matchs arrangés en Ligue 2, ont été déférés ce jeudi en vue de leur présentation aux juges d'instruction parisiens, a appris l'AFP de source judiciaire.
Figurent parmi les six, le principal actionnaire des "Crocodiles" nîmois Serge Kasparian, son présidentJean-Marc Conrad ou encore le président du Stade Malherbe de Caen Jean-François Fortin.
S'ils estiment qùil existe d'éventuels indices graves ou concordants à leur encontre, les juges pourraient décider dans la journée de les mettre en examen.

[size=30]Les affaires qui secouent le football vont-elles affecter les équipes concernées ?[/size]
21/11/2014 05:21
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]




La 14^e journée de L1 débute par Metz - PSG ce soir, mais tout le monde regardera comment le leader, l'OM, qui reçoit Bordeaux, a digéré la tourmente judiciaire qui a concerné ses dirigeants. La même curiosité à Caen, qui se rend à Monaco, alors que le président caennais a été mis en examen dans une affaire de matchs truqués présumés. Cette tourmente affectera-t-elle les équipes ? Joueurs et entraîneurs assurent que non.

[size=30]Foot: la LFP va ouvrir une enquête sur les matchs présumés truqués de L2[/size]
20/11/2014 21:16
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]  





Le président de la LFP Frédéric Thiriez tient une conférence de presse sur l'affaire de matchs truqués présumés, le 18 novembre 2014 à Paris - AFP
La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de se "saisir du dossier concernant les soupçons de matchs truqués" de Nîmes en Ligue 2 la saison passée, a-t-elle annoncé jeudi sur son site internet.

"Au vu de la gravité des faits présumés, la commission (de discipline) décide de se saisir du dossier concernant les soupçons de matchs truqués en Ligue 2 lors de la saison 2013-2014", a déclaré la Ligue, ajoutant que "la commission désignera ultérieurement un instructeur en charge de mener ce dossier".
Interrogé par l'AFP, le président de la commission de discipline, Sébastien Deneux, n'a pas souhaité donner plus de précisions.
Six personnes, dont Jean-Marc Conrad, président du club de Nîmes (L2), Serge Kasparian, son principal actionnaire, et Jean-François Fortin, président du Stade Malherbe de Caen, ont été mises en examen jeudi pour corruption dans cette affaire.
Les juges parisiens Serge Tournaire et Hervé Robert soupçonnent les dirigeants nîmois d'avoir exercé des pressions et proposé des arrangements à d'autres clubs à la fin de la saison passée dans le but d'éviter la relégation du club qu'ils venaient de reprendre, qui aurait été lourde de conséquences financières.
Parmi les matches suspects figure un Caen-Nîmes le 13 mai. Le résultat (1-1) avait fait les affaires des deux clubs, Caen montant ensuite en Ligue 1 tandis que Nîmes assurait son maintien.
Les enquêteurs disposent d'écoutes téléphoniques, notamment de Serge Kasparian. Ce dernier a reconnu la teneur des conversations écoutées et avoir tenté d'influer sur le résultat de matches, selon une source policière.
Des interdictions d'exercer ont été prononcées à l'encontre de M. Conrad et de M. Fortin.
© 2014 AFP

[size=30]Fifa: Eckert et Garcia, réunis, insistent sur une "bonne communication"[/size]
20/11/2014 20:02
 réagir(0)[url=javascript:window.print();][/url]  





Le président Hans-Joachim Eckert (d) avec Michael J. Garcia, l'enquêteur en chef de la Fifa, s'expriment devant la presse, le 27 juillet 2012 au siège à Zurich - AFP/Archives Sebastien Bozon
Michael J. Garcia et Hans-Joachim Eckert, figures de la commission d'éthique de la Fifa, qui n'étaient pas sur la même longueur d'onde la semaine passée dans l'enquête sur les Mondiaux 2018 et 2022, se sont vus jeudi et ont insisté sur "une bonne communication".

Les présidents "de la chambre d’instruction (Garcia) et de la chambre de jugement (Eckert) de la commission d’éthique de la Fifa se sont rencontrés (jeudi)", explique l'instance mondiale du foot dans un communiqué conjoint signé des deux hommes.
La semaine passée, Eckert avait conclu de sa lecture du rapport d'enquête de Garcia que l'attribution des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar n'avait pas lieu d'être remise en cause, malgré des éléments douteux "de portée très limitée".
"La décision du président de la chambre de jugement contient plusieurs présentations incomplètes et erronées des faits et conclusions détaillés dans le rapport", avait répliqué Garcia, avocat et ancien procureur fédéral américain, dans un communiqué transmis par son cabinet.
"Nonobstant l’indépendance des deux chambres, les deux présidents considèrent qu’une bonne communication est vitale en vue de pouvoir remplir ces fonctions", peut-on lire jeudi dans le communiqué, façon de dire que les relations sont aplanies entre les deux hommes.
"La chambre d’instruction a d’ores et déjà ouvert plusieurs enquêtes formelles contre des individus à la suite du rapport", expose encore ce texte.
Ces enquêtes étaient attendues, comme l'avait expliqué Eckert mardi: "Au vu du rapport, la chambre d’instruction (présidée par Garcia), la commission d’éthique va ouvrir plusieurs enquêtes contre divers individus". "Les rapports finaux de la chambre d’instruction concernant ces enquêtes individuelles" décideront "des suites à donner à la procédure du point de vue de la chambre de jugement", poursuivait le chef de cette dernière instance.
Parallèlement à cette enquête interne, Joseph Blatter, au nom de la Fifa qu'il préside, a porté plainte mardi en raison de "soupçons" qui pèsent "sur des transferts internationaux de patrimoine avec comme point de contact la Suisse". Cette "plainte auprès du Ministère public de la Confédération helvétique à Berne", motivée par les conclusions du fameux rapport Garcia, a pour objet "un mauvais comportement présumé de diverses personnes dans le cadre de l’attribution" des Mondiaux prévus dans quatre et huit ans qui font polémique.