Quizz sur l'OM...

Pensez-vous l'OM capable de relever la tête et d'aller chercher un résultat dimanche à Lyon ?
Oui
47%


Non
51%


NSP
2%

OM: Antonetti n'a "pas de contact"
Cité comme un possible prétendant à la succession d'Elie Baup au cas où José Anigo ne prolongeait pas son intérim après la trêve, Frédéric Antonetti, consultant sur Canal +, a commenté ce dimanche sur le plateau du canal Football Club les rumeurs l'envoyant sur le banc phocéen. S'il s'est dit intéressé par le poste, l'ancien coach du Stade Rennais a affirmé qu'il n'a reçu aucune proposition de la part des dirigeants phocéens: "Je n’ai jamais été contacté".
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Ravanelli: "L'OM ? Je souhaite que le Père Noël me fasse ce cadeau"
Fabrizio Ravanelli s'est exprimé sur la situation de l'Olympique de Marseille, à la recherche d'un entraîneur à la trêve. "Pour moi, entrainer Marseille serait vraiment un rêve, quelque chose d’incroyable, a commenté l'Italien, limogé en novembre par l'AC Ajaccio. Ce serait vraiment une grande motivation pour réaliser quelque chose d’important dans un club que j’ai toujours dans mon cœur. Il y a toujours un lien très fort entre moi, le club et lessupporters, a ajouté l'ancien attaquant du club marseillais. Cependant, il est prématuré de parler de ça car pour l’instant personne ne m’a contacté. J’espère qu’un jour le rêve se réalisera et que j’aurai la possibilité de m’asseoir sur le banc de Marseille. Je souhaite que le Père Noël me fasse ce cadeau."

15C’est le classement
de l’OM à domicile,
avec 4 victoires
et 12 buts marqués.
Bordeaux est huitième
à l’extérieur

L'OM champion de France des victoires
Marseille contre Bordeaux, c'est le duel historique du championnat de France ! D'ailleurs, quand on se penche d'un peu plus près sur les stats, on se rend également compte que c'est l'opposition entre les deux équipes les plus prolifiques de l'Hexagone.
En effet, les deux formations sont les deux clubs avec le plus de victoires en Ligue 1 à leur palmarès.
Ainsi, Marseille est premier avec 1 000 victoires en 64 saisons, contre 972 en 61 saisons pour les Bordelais. C'est Saint-Étienne qui monte sur la troisième marche du podium avec 941 victoires en 61 saisons. Plus étonnant, le quatrième est Sochaux avec 850 succès en 66 saisons.

L'OMreçuàNotre-Dame-de-la-Jeunesse À l’occasion de Noël, depuis
plusieurs années, les 600 écoliers
et collègiens de Notre-Dame-
de-la-Jeunesse participent à
une action solidaire. Dans un
élan de partage et de générosité,
tous apportent des cadeaux, des
jeux, des jouets... qui sont récoltés
et distribués par l’association
"Paroles d’Enfants" présidée par
Jacqueline Fraissinet, qui oeuvre
en faveur de l’enfance en maltraitance.
Lors de la remise de la
m o i s s o n d e c a d e a u x à
l’association, un événement emplissait
de joie les mines ébahies
des jeunes écoliers : "Les joueurs
de l’OM vont venir dans notre école
!" expliquent enthousiastes
Tristan, Mathis, Colin... ardents
supporters de l’équipe. En effet,
Mendy, Imbula, Thauvin, Gignac,
Lemina, Cheyrou, Abdallah,
A. Ayew... les joueurs olympiens
faisaient leur entrée dans
les prestigieuses salles du château,
accompagnés de José Anigo
actuel entraîneur et quelques
staffs techniques et médicaux accueillis
par David Garcia, directeur
de l'établissement

La rétro de la semaine#25
Et si on dressait les premiers bilans...

La trêve permet de prendre le temps pour établir un état des lieux de la première partie des championnats. Au milieu des rubriques habituelles, d'un bilan quotidien sur le secteur professionnel, OM.net s'est penché sur la situation de toutes les catégories.
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Lundi 23 décembre
La volonté de ne pas abdiquer.
Vidéo
Ferrer, un lob pour un doublé.
Vidéo
Retrouver l'ambition.
Bilan équipe professionnelle
Mardi 24 décembre
L'OM de l'intérieur.
Vidéo
Pascal, la victoire au bout du crâne.
Vidéo
Relever le défi.
Bilan CFA2. Réaction. Buteurs
Corriger le tir.
Bilan équipe professionnelle
Mercredi 25 décembre
Les stars de l'OM relèvent le nouveau défi Skill Séries.
Explication
Poursuivre sur la lancée.
Bilan U19. Réaction. Buteurs
Des retours attendus.
Bilan équipe professionnelle
Di Caro ouvre le bal.
Vidéo
Jeudi 26 décembre
Janvier, la belle entame.
La rétro de Nino
Gilbert Gress trouve la lucarne.
Vidéo
Florian Thauvin, élu Olympien de décembre.
Clip
Viser plus haut.
Bilan U17. Réaction. Buteurs
Février, les maudits clasicos.
La rétro de Nino
A l'abordage.
Bilan équipe professionnelle
Vendredi 27 décembre
Mars, l'OM redevient dauphin.
La rétro de Nino
Josip Skoblar lance le festival.
Vidéo
Maintenir le cap.
Bilan U15. Réaction. Buteurs
Mandanda entre dans l'histoire.
Record
Un club de supporters à l'Ile Maurice.
Présentation
Avril, dans les starting-blocks.
La rétro de Nino
Samedi 28 décembre
Alain Giresse, petits pas, grande frappe.
Vidéo
Mai, l'objectif atteint.
La rétro de Nino
Et pourtant l'attaque...
Bilan équipe professionnelle
Gignac, de mieux en mieux.
Statistiques. Podium
Juin, le début du mercato.
La rétro de Nino
U13 et U12 mènent leur barque.
Bilan

Dimanche 29 décembre
Et la lune adressa un clin d'œil.
Vidéo
Juillet, un OM en rodage.
La rétro de Nino
La quête d'un équilibre défensif.
Bilan équipe professionnelle. Statistiques
La nouvelle marche des Olympiennes.
Bilan. Réaction. Buteuses. Coup dur
Août, en première ligne.
La rétro de Nino

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© Roland Grunchec

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Le club, le stade

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Dernières Actus



28/12/13
Le quart de virage nord grimpe, grimpe...



23/12/13
Le point complet sur toutes les équipes olympiennes
Toute l'actu de l'univers

à ne pas manquer

Bilan à mi-parcours
Quelques stats défensives de l'OM


Au terme de la première partie de saison, le bilan défensif de l'OM est le suivant :
- 6e défense de Ligue 1 : 20 buts
- 3e défense de Ligue 1 à l'extérieur : 8 buts
- 17e défense de Ligue 1 à domicile : 12 buts
- 23e défense (sur 32) de la phase de poules de la Ligue des champions : 14 buts



photos
© Yannick Parienti / OM.net

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Quel bilan pour l'OM en 2013 ?

Mardi 31/12/2013 à 14H44





En cette fin d'année, le site de l'OM recèle de nombreux chiffres très intéressants ! L'OM aura joué 48 rencontres pour un bilan de 20 victoires, 11 nuls et 17 défaites. Durant cette saison, les Phocéens ont marqué un seul but contre leur camp en 2013, le dimanche 13 janvier, à Sochaux. C'est Jérémy Morel qui a donc eu le manque de chance de tromper Mandanda.
Un peu plus optimiste, les Marseillais ont inscrit quatre doublés, dont trois lors de la deuxième partie de la saison 2012/2013. Sur les quatre, trois étaient sur la pelouse du Vélodrome. Les heureux buteurs ne sont autre qu'André-Pierre Gignac (2 fois), André Ayew et Dimitri Payet. D'ailleurs, Dédé Gignac est le meilleur réalisateur olympien 2013, avec 18 buts devant André Ayew ( et Florian Thauvin (6

◗ 40 POINTS POUR UN PODIUM
L’objectif de la deuxième partie de
saison est clair: aller chercher une place
sur le podium. Si la 4e place, occupée
par Bordeaux, est toute proche -
deux points -, la troisième paraît déjà
bien éloignée. Lors des 19 matches de
la phase retour, l’équipe de José Anigo
devra combler un handicap de 11
points sur Lille, actuel locataire du strapontin
pour le tour préliminaire de la
Ligue des champions.
Quand on sait qu’il reste 57 points à
distribuer, combler ce retard ne semble
pas insurmontable.Mais cela implique
un parcours presque parfait; sans
se préoccuper du résultat de ses adversaires,
l’OM devra glaner autour de
40points d’ici aumois de mai pour atteindre
la barre des 70 points, régulièrement
synonyme de podium. Il lui
faudra donc avancer à une moyenne
supérieure à 2 points par match.
Lille est parvenu à tenir cette cadence
lors de la phase aller, s’agrippant
aux basques du PSG et de Monaco. Si
l’escouade olympienne a été battue au
stade Pierre-Mauroy, le 3 décembre
dernier (1-0), elle s’est aussi - et surtout
- rendu compte qu’elle n’avait
rien à envier à son rival nordiste. Alors,
tous les espoirs restent permis. Ce
n’est qu’à cette condition que l’OMatteindra
son objectif en Ligue 1 en
2014. Le club s’est d’ailleurs taillé une
solide réputation de redoutable finisseur.
S’il entretient cette tradition, le
podium deviendra une réalité

OM-Reims : le bon bilan olympien en 1/32e

 Jeudi 02/01/2014 à 19H57





Ce dimanche à 20h45, l'OM va jouer un nouveau 1/32e de finale de Coupe de France. Pour les Olympiens, le bilan dans cet exercice est assez convaincant.
En effet, en 92 matches en 1/32e disputés, les Olympiens se sont qualifiés 72 fois. A 67 reprises, ils ont gagné durant le temps réglementaire et 5 fois aux tirs au but.
Au total, l'OM a inscrit 267 buts en 1/32e de finale de Coupe de France contre 78 encaissés.

Reims porte chance à l’OML’OM est toujours allé en finale de la coupe de France
après avoir rencontré le Stade de Reims pendant la
compétition. Et l’avoir donc éliminé, cela va sans dire.
Cela s’est produit quatre fois :
1954 16e de finale, 16 février à Paris
Reims-OM: 2-3
➔ Au Parc des Princes, malgré des buts de Glovacki et
Kopa, l’OM l’emporte, emmené par un très grand
BenBarek, auteur du troisième but et Gunnar
Andersson, fidèle à lui-même, qui réussit le doublé.
➔ Finale: Nice-OM 2-1
1972 Demi-finale, 10 et 13 mai
Reims-OM 0-0; OM - Reims: 2-2
Lire en page suivante.
➔ Finale: OM-Bastia 2-1
1976 Huitième de finale, 6 et 10 avril
Reims-OM 1-1; OM - Reims: 3-1
➔ Face au trio argentin (Laraignée, Bianchi,
Santamaria), qui sera finaliste l’année d’après, l’OM
souffre et encaisse un but de Jacky Vergnes, mais
égalise par Trésor. Au retour, c’est Georges Bereta qui
fait la différence, tandis que Simon a répondu à
Nogues. Deux buts de l’ancien Stéphanois en quatre
minutes qualifient l’OM.
➔ Finale: OM-Lyon 2-0
1987 Demi-finale, 26 mai et 2 juin
OM-Reims 2-0; Reims - OM: 1-5.
➔ À l’aller, Brisson et Benoît donnent l’avantage à
l’OM; au retour, Laurey, Passi, Cubaynes, Genghini et
Förster creusent l’écart.
➔ Finale: Bordeaux-OM 2-0

OM-REIMS MAI 1972, LES BUTS MARQUÉS À L'EXTÉRIEUR NE COMPTENT PAS, HEUREUSEMENT...
En finale, grâce aux pénos


Le tir au but de Bernard Bosquier.



Les règlements changeaient souvent en cette période charnière de la fin des années soixante. On avait inventé la pub sur les maillots, le carton jaune, le rouge et surtout le 12e homme, avant d'introduire le 13e quelques années plus tard. Enfin, l'OM, qui avait été battu en coupe d'Europe à pile ou face en 1968 (comme l'URSS en demi-finale de l'Euro ou Angoulême contre Lyon en coupe de France), avait été la première victime de toute l'histoire du football de ce que l'on nommait encore les penalties, avant que cela ne devienne officiellement la série de tirs au but.
En 1970, l'OM avait perdu ainsi contre le Spartak Trnava, puis en 1971 contre le stade Rennais, en demi-finale de coupe. Et en coupe de France, justement, le règlement ne tenait pas compte des buts marqués à l'extérieur ; sinon, en demi-finale de la coupe de France, en 1971, l'OM se serait qualifié ; et en 1972, aurait été éliminé. Or, en ce 13 mai 1972, l'OM qui avait obtenu un bon 0-0 à Reims, allait concéder un 2-2 au Vélodrome au retour ; aujourd'hui, il serait éliminé. À l'époque, on allait aux tirs au but après la prolongation. Ce que tout le monde craignait...
Couécou : deux buts et un pénalty
"Je sentais bien qu'ici, on n'aimait pas trop ça, surtout Josip qui avait raté deux fois,raconte Bernard Bosquier, habitué à tirer les penalties en match, avec Sochaux, Saint-Étienne, l'OM ou l'équipe de France. J'avais tiré le premier penalty de la série, en force, sur la droite du gardien, dont je ne me souviens pas l'identité d'ailleurs..." Le gardien rémois était Albert Duchêne, ancien de Rouen, qui, un jour, avait relâché un ballon, rien qu'en voyant arriver Joseph qui n'avait plus eu qu'à le pousser au fond. Avec Reims, son bourreau avait été Didier Couécou, tandis que Josip Skoblar avait été muselé par Jean-François Jodar. Couécou avait marqué d'une frappe du gauche en pleine lucarne, après avoir ouvert le score sur penalty. Et c'est lui qui devait d'ailleurs signer le premier penalty de la série après Delio Onnis, Bernard Bosquier marquant le deuxième.
"Onnis roulait un peu des mécaniques", disait d'ailleur Diego Lopez dans les vestiaires après le match, en savourant la qualification. "Nous nous étions entraînés à cet exercice dans la semaine avec Mario Zatelli, rappelle Bernard Bosquier, et Josip n'avait même pas eu à tirer le sien. C'est drôle d'ailleurs cette aversion qu'il avait pour les tirs au but parce que c'était un joueur unique, le gardien ne savait jamais avec quel pied et quelle surface il allait frapper, intérieur, extérieur, du droit, du gauche ! Lui, aujourd'hui, il pourrait jouer n'importe où dans un grand club ! Mais c'est Georges qui nous avait arrangé le coup en arrêtant un ou deux tirs."
En effet, tour à tour, Richard, Teisseire et Zywica allaient buter sur Georges Carnus, alors gardien de l'équipe de France et sauveur de l'OM, tandis que Magnusson avait signé le troisième péno gagnant.
"Roger allait être le héros de la coupe, sourit Bobosse. Et pourtant, début juin, quand nous avions joué à Bastia en championnat, il s'était fait manger par Tosi, l'arrière gauche corse. Du coup, Zatelli lui avait dit : cette semaine, gradins ! Et Roger avait dû multiplier les sprints de bas en haut des tribunes ! Il en avait bavé et Mario, finalement, lui avait dit : "Bon, tu joueras la finale". Et là, on se souvient de son numéro ! Il avait tout fait à Tosi. Mais, bon, il avait d'abord fallu passer Reims et ça avait été plus dur que prévu."

---

Evian-OM : déplacement risqué pour les Marseillais
La statistique peut faire peur : l'OM n'a jamais gagné face à Evian-Thonon-Gaillard... à Annecy ! En effet, en trois déplacements, les Savoyards se sont imposés à deux reprises et ont concédé un nul. Les deux premières fois, Evian a gagné 3-1 et 2-0 ! Heureusement, la saison dernière, l'OM a limité la casse en ramenant le point du nul (1-1).

JUDO
L'OM déterminé





Lors des championnats de France par équipes cadets-juniors, ce week-end à Paris, l'OM tentera de faire très mal à la concurrence et de remporter son premier titre collectif. Et les podiums enregistrés la saison dernière à cet échelon laissent la place à un certain optimisme. Pour Stéphane Mongellas, le référent technique, des médailles sont mêmes fortement espérées. "Avec les résultats sur lesquels le club s'appuie, à savoir une 5e place en juniors garçons, le bronze chez leurs homologues féminines et, surtout, l'argent ramené par les cadettes, nous ne sommes pas très loin de toucher au but dans cette compétition."
Si le technicien pointe encore le manque de maturité chez les garçons avec notamment des cadets surclassés qui monteront sur les tatamis pour s'aguerrir, prendre de la bouteille, le titre est clairement visé chez les filles. "L'argent serait un minimum à la lumière du potentiel des judokas. Le groupe a très peu évolué, il s'entend bien, vit bien ensemble et il a, de surcroît, été renforcé par l'arrivée de la championne de France cadette, Blandine Pont, souligne Stéphane Mongellas. Il est donc hors de question pour l'OM Judo de ne pas ramener le titre à Marseille." Il reste à savoir si le tirage au sort des tableaux sourira aux Provençaux. "Tout le club attend cette grande première. L'objectif est fixé, un vide est à combler", conclut-il.

4
En L1, l’OM reste sur
une série de4matches
sans victoire (2 défaites,
2nuls), soit sa deuxième
plus mauvaise série après
celle d’octobre (3 défaites,
un nul).

L’OM n’y a jamais gagné En trois matches à Annecy, l’OM n’a jamais gagné,
subissant deux défaites et un nul :
- 9 janvier 2011 (coupe de France) : ETG 3 - OM 1
L’équipe de Bernard Casoni, encore en Ligue 2,
ne laisse pas la moindre chance à un OMmolasson.
Buts de Barbosa, Sagbo et Bérigaud.
- 6 mars 2012: ETG 2 - OM0(voir ci-dessus).
- 10 février 2013: ETG 1 - OM 1
L’OM démarre bien et ouvre le score par Gignac
mais une faute d’Abdallah sur Khalifa provoque
le penalty de l’égalisation et l’expulsion de
l’Olympien. Jordan Ayew prend un carton rouge
peu après son entrée, l’OM tient bon à neuf.

L'OM refuse la défaite




Ragaillardi par la tournure des événements du week-end dernier - victoire à Évian, défaite de Lille et nul de Monaco -, l'OM a rendu possible l'opération podium lancée pendant la trêve. "Mais ce n'est pas un objectif, a tenu à préciser hier José Anigo. Oui, j'ai dit qu'on essayerait d'aller chercher la troisième place. Mais j'ai aussi dit que ça serait un miracle d'y parvenir !" Un simple coup d'oeil sur le calendrier suffit cependant pour démontrer que ce miracle pourrait finalement s'avérer plus réalisable que prévu : vendredi, Saint-Étienne reçoit Lille pendant que l'OM accueille Valenciennes. Avant d'aller défier Monaco. L'écart, colossal il y a seulement trois jours, pourrait fondre comme neige au soleil. Si l'OM gagne à chaque fois, évidemment.
Cultiver l'état d'esprit
Dans cette optique, ce choc à Gerland en coupe de la Ligue tombe mal, trois jours seulement après le déplacement à Évian et trois jours avant de recevoir les Nordistes. "En terme de récupération, nous sommes l'équipe qui bénéficie des plus courts délais, maugrée Anigo. Alors oui, après en avoir discuté avec le staff technique et les préparateurs physiques, nous allons faire tourner à Lyon. Mais c'est uniquement pour gérer notre calendrier et, en aucun cas, pour donner la priorité au championnat. Si on est battu par meilleur que nous, c'est la vie, mais nous n'avons pas les moyens de lâcher quoi que ce soit. Ça reste un trophée et, s'il y a la possibilité d'aller au bout, on ne va pas s'en priver !"
Depuis sa prise de fonction, le 7 décembre, José Anigo a indéniablement su insuffler un état d'esprit dans l'effectif olympien : celui de refuser la défaite. "On se bat et je ne pense pas qu'on puisse nous reprocher quoi que ce soit à ce sujet, relève le successeur d'Élie Baup. Même si je préférerais gagner l'autre coupe (la coupe de France, ndlr), on jouera à fond contre Lyon. Vu leur niveau actuel, se qualifier constituerait une vraie performance." L'OM refuse la défaite ; mieux, il la combat. Avec un soldat supplémentaire : Mathieu Valbuena. Encore juste sur le plan physique, le meneur de jeu olympien ne devrait cependant pas débuter cette rencontre. Mais son intégration va poser un nouveau problème à José Anigo, Thauvin s'épanouissant dans ce rôle de "numéro 10". "Il faudra gérer cette situation. C'est ça, le boulot", s'est contenté de commenter l'entraîneur olympien. La priorité du jour, c'est d'entretenir la dynamique.

◗ COUPE DE
LA LIGUE
14 avril 2012, finale
Au stade de France
OM-Lyon 1-0 (a.p.)
But: Brandao (115’).
C’est la seule rencontre
entre les deux Olympiques
dans cette compétition.
◗ COUPE DE FRANCE
10 mars 1963 (8es) :
À Toulouse :
Lyon-OM 2-1
14 et 18 avril 1973 (Quart)
OM-Lyon 1-0, Lyon-OM 4-0
12 juin 1976 (Finale)
OM-Lyon 2-0
21 avril,6mai 1987 (8es)
OM-Lyon 3-0, Lyon-OM 2-2
11 avril 2006(Quart)
Lyon-OM 1-2
31 janvier 2007 (8es)
OM-Lyon 2-1
28 janvier 2009 (16es)
Lyon-OM 1-0

LE BILLET

Ce matin, certains irréductibles ne pourront s'empêcher de parler d'injustice. Ils rappelleront qu'Antony Gautier a commis une grossière erreur d'arbitrage en sifflant une faute inexistante de Khalifa sur Umtiti (35), au lieu de désigner le point de penalty pour une sortie irrégulière et dangereuse de Lopes sur le Tunisien dans la fraction de seconde qui a suivi. C'est vrai. L'homme en jaune s'est trompé alors que l'OL ne menait qu'1-0. Le scénario de la rencontre aurait donc pu être tout autre... Sauf qu'hier soir, les Olympiens ont montré un visage qu'on ne leur connaissait plus. Incapables de se procurer des occasions, de créer du jeu et d'inquiéter l'arrière-garde des Gones, ils ressemblaient comme deux gouttes d'eau à ces fantômes d'automne qui exaspéraient les supporters et avaient fini par condamner Élie Baup à l'éviction.
Être menés 2-0 à Gerland, ce n'était pas une première. Les Marseillais l'avaient déjà été le 15 décembre, pour le retour de José Anigo en tant qu'entraîneur en L 1. Ce soir-là, Gignac and Co étaient revenus au score. Leur nouvel état d'esprit était alors cité en exemple.
Un mois plus tard, jour pour jour, on regrettera d'avoir entendu un"défonce-le"comme injustifiable consigne lancée depuis le banc de touche de l'OM en fin de match.
Allez, mieux vaut oublier, se boucher les oreilles et ne retenir que le néant...

OL-OM : les joueurs qui ont porté les deux maillots

Une trentaine de joueurs a revêtu les maillots des deux Olympiques au cours de leur carrière. Certains peuvent composer un 11 de légende qui aurait certainement fait trembler bon nombre d'équipes.


Aujourd'hui à Newcastle, Hatem Ben Arfa a d'abord porté les couleurs lyonnaises avant de rejoindre l'OM lors de la saison 2008-2009.

Abedi Pelé. Pour les plus jeunes, il restera l'un des héros de la Ligue des Champions 1993. Celui qui a tiré le corner amenant le but vainqueur de Basile Boli, face au Milan AC (1-0). Ce que l'on oublie parfois, c'est que le Ghanéen, père d'André et Jordan Ayew, a aussi porté la tunique de l'Olympique Lyonnais, lors de la saison 1993-1994. Un bref passage dans le Rhône qui n'a pas toujours marqué les esprits. Parmi la trentaine de joueurs à s'être exprimé sous les couleurs des deux Olympiques, ils ne sont pas nombreux à pouvoir se vanter d'avoir pleinement réussi dans les deux formations.
Le onze "olympique"
Les stats de Sonny Anderson sont impressionnantes à Lyon, comme à Marseille. Mais l'attaquant brésilien n'a joué que six mois à l'OM, avant de s'engager avec l'AS Monaco. Il faut alors remonter aux années 60 pour trouver trace d'un acteur majeur des deux écuries. Jean Djorkaeff, père de Youri, est celui qui peut-être le plus brillé. Ce défenseur français formé à Lyon, a remporté la coupe de France avec les Rhodaniens en 1964, avant de soulever ce même trophée, cinq saisons plus tard, sous le maillot olympien. Le tout en portant le brassard de capitaine de l'équipe de France lorsqu'il étauit joueur de l'OL, comme de l'OM. Abedi Pelé, Sonny Anderson, et bien sûr Jean Djorkaeff apparaissent donc comme les piliers de notre équipe type. Un onze de légende qui a fière allure.


Le 11 des joueurs ayant évolué à la fois et l'OM et à l'OL au cours de leur carrière.

Difficile de sortir 11 joueurs du lot, en faisant abstraction des autres. On peut donc imaginer un banc de remplaçants composé entre autres de François Lemasson, Constantino Pires, Laurent Fournier, Alou Diarra, Florian Maurice, où encore Albert Emon... Et pour entrainer cette belle formation, Guy Stephan semble être la meilleure solution. L'actuel entraineur adjoint des Bleus a dirigé les Lyonnais en 1995, avant d'être le bras droit de Didier Deschamps à Marseille, entre 2009 et 2012.
Les joueurs qui ont porté les deux maillots au cours de leur carrière
Gardiens: Pascal Olmeta / François Lemasson
Défenseurs: Jean Djorkaeff / Jean-François Domergue / Bruno N'gotty / Manuel Amoros / Pascal Fugier / Sauveur Rodriguez / Serge Blanc
Milieux: Abedi Pelé / Jean Tigana / Guy Hatchi / Constantino Pires / Alou Diarra / Laurent Fournier / Benoit Pedretti / Eric Roy / Reynald Pedros / Daniel Bravo / Ali Bouafia
Attaquants: Sonny Anderson / Loïc Rémy / Hatem Ben Arfa / Sylvain Wiltord / Albert Emon / Daniel Xuereb / Florian Maurice / Peguy Luyindula / Steve Marlet / Fabrice Fiorese / François Brisson