Quizz sur l'OM...

Je vais me permettre de vous proposer un petit jeu concernant l'Olympique de Marseille !
Nous allons au fil des semaines remonter le temps de notre grand club .

Ce WE parlons Coupe de France...

Pour son premier trophée . Coupe de France !

Pouvez-vous me donner la date de la finale :
a) 11 avril 1923 - 13 avril 1924 - 09 mai 1926 .

le score :
b) 5-1 / 3-0 / 3-2.

et l'équipe finaliste !
c) FC Séte - FC Cette - FC Celte !

Vous avez 5 minutes !

a) 11 avril 1923 - 13 avril 1924 - 09 mai 1926 .

le score :
b) 5-1 / 3-0 / 3-2.
et l'équipe finaliste !
c) FC Séte - FC Cette - FC Celte !la seule reponse que je sache
le reste c'est au hasard

13 avril 1924 : OM - FC Cette 3-2 (Victoire en finale de Coupe de France) Première C d F!

Le premier grand succès de l'Olympique de Marseille interviendra en 1924, avec son premier succès en Coupe de France. Ce premier parcours sera un véritable succès avec des victoires écrasantes comme face aux Scouts Gapençais (9-0), face à Mulhouse (4-1) ou encore Dieppe (4-1). En finale, l'Olympique de Marseille s'imposera face au FC Cette (3-2), le grand rival.

A suivre ...

2 SUR 3

domenico belli a écrit:13 avril 1924 : OM - FC Cette 3-2 (Victoire en finale de Coupe de France) Première C d F!

EN HONNEUR A STEVE MAC QUEENN LE TIREUR D ELITE
DESCHAMPS ET STEVE SAVIDAN AU MICRO ONT PROPOSE DE METTRE 9 /3 au red star
STEVE MARLET ETAIT D ACCORD
MAIS STEVE MANDANDA n'ETAIT PAS D ACCORD DE PRENDRE 3 BUTS

apparemment les STEVE ont eu des parents qui adorait steve mac queen

QUELLE ANNEE DOMENICO STEVE MAC QUEEN ET LE NOM DU TELEFILM
7 H 39.....
TU AS 5 MINUTES POUR REPONDRE
UNE MAGNIFIQUE MONTRE EN OR ..SI TU REPONDS JUSTE

Seconde semaine et pour vous plaire nous allons aborder la phase championnat !
Le 30 mai 1948 lors de l'ultime journée de championnat l'OM obtient son ? titre à l'extérieur !

a) son 2e - 3e ou 4e titre ?

Face à quelle équipe :

b) FC Sochaux - RC Strasbourg ou FC Metz ?

Et le score !

c) 1-5 / 2-2 / 0-1 ...

domenico belli a écrit:Seconde semaine et pour vous plaire nous allons aborder la phase championnat !
Le 30 mai 1948 lors de l'ultime journée de championnat l'OM obtient son ? titre à l'extérieur !

a) son 2e - 3e ou 4e titre ? 3 eme

Face à quelle équipe :

b) FC Sochaux - RC Strasbourg ou FC Metz ? fc sochaux

Et le score !

c) 1-5 / 2-2 / 0-1 ... 0-1

bon là j'aim is tout au hasard
et j'ai promis un cir=erge à notre dame de la garde

bienvenou a écrit:

EN HONNEUR A STEVE MAC QUEENN LE TIREUR D ELITE
DESCHAMPS ET STEVE SAVIDAN AU MICRO ONT PROPOSE DE METTRE 9 /3 au red star
STEVE MARLET ETAIT D ACCORD
MAIS STEVE MANDANDA n'ETAIT PAS D ACCORD DE PRENDRE 3 BUTS

apparemment les STEVE ont eu des parents qui adorait steve mac queen

QUELLE ANNEE DOMENICO STEVE MAC QUEEN ET LE NOM DU TELEFILM
7 H 39.....
TU AS 5 MINUTES POUR REPONDRE
UNE MAGNIFIQUE MONTRE EN OR ..SI TU REPONDS JUSTE

1963 La Grande Évasion

bienvenou a écrit:

EN HONNEUR A STEVE MAC QUEENN LE TIREUR D ELITE
DESCHAMPS ET STEVE SAVIDAN AU MICRO ONT PROPOSE DE METTRE 9 /3 au red star
STEVE MARLET ETAIT D ACCORD
MAIS STEVE MANDANDA n'ETAIT PAS D ACCORD DE PRENDRE 3 BUTS

apparemment les STEVE ont eu des parents qui adorait steve mac queen

QUELLE ANNEE DOMENICO STEVE MAC QUEEN ET LE NOM DU TELEFILM
7 H 39.....
TU AS 5 MINUTES POUR REPONDRE
UNE MAGNIFIQUE MONTRE EN OR ..SI TU REPONDS JUSTE

bravo
bonne reponse
yu n'as mis que 4 jours pour repondre
alors je garde la montre

je te donne simplement l'heure il est 20 h 17

domenico belli a écrit:Seconde semaine et pour vous plaire nous allons aborder la phase championnat !
Le 30 mai 1948 lors de l'ultime journée de championnat l'OM obtient son ? titre à l'extérieur !

a) son 2e - 3e ou 4e titre ?

Face à quelle équipe :

b) FC Sochaux - RC Strasbourg ou FC Metz ?

Et le score !

c) 1-5 / 2-2 / 0-1 ...

Réponse !

30 mai 1948 : FC Sochaux - OM 2-2 (Obtention du Titre 3 de l'OM)

bienvenou a écrit:

domenico belli a écrit:Seconde semaine et pour vous plaire nous allons aborder la phase championnat !
Le 30 mai 1948 lors de l'ultime journée de championnat l'OM obtient son ? titre à l'extérieur !

a) son 2e - 3e ou 4e titre ? 3 eme
Face à quelle équipe :

b) FC Sochaux - RC Strasbourg ou FC Metz ? fc sochaux
Et le score !

c) 1-5 / 2-2 / 0-1 ... 0-1

bon là j'aim is tout au hasard
et j'ai promis un cir=erge à notre dame de la garde

chuis verni totalement au hasard j'ai deux justes sur 3 3 eme titre contre sochaux 0 a 1

Depuis quand l’OM n’avait-il pas encaissé
deux buts au stade Vélodrome ?


En remontant le temps, on s’aperçoit que l’OM n’a
pas souvent encaissé deux buts cette saison: hier,
c’était la septième fois. La dernière remonte à Dortmund,
lors de la sixième et dernière journée de la
phase de poules de la Ligue des champions, match
remporté (2-3). La dernière fois en Ligue1, c’était le
29octobre à Dijon, à l’occasion de la 12e journée, toujours
pour un succès à l’extérieur (2-3). On trouve
trace d’un seul match à domicile où l’équipe a encaissé deux buts : lors de la
première journée contre Sochaux, sur des réalisations de Martin et Nogueira
pour unmatch nul (2-2).

Pas cher payé, sauf pour Didier
OM-INTER Avril 2004, festivalàl’aller,maisunseul but deDrogba, qui serasuspendu au retour

Dos Santos et Batlles, joyeux malgré
le carton jaune de Drogba


L’OM avait éliminé Liverpool en
huitièmes. Un exploit. Quand le
tirage lui a offert l’Inter en
quarts.



"Une autre montagne", rappelleManuel
Dos Santos, qui était revenu en
cours de saison, après une fracture de
la jambe. C’était un gros challenge
mais la pression était sur l’Inter; nous
étions sereins. Le fait d’avoir éliminé
Liverpool nous avait libérés, on se disait
que sur deux matches, il n’y avait
rien d’impossible. Nous étions très costauds
défensivement et on comptait
sur notre trio offensif, avec Didier
Drogba, Camel Meriem et Steve Marlet
ou Laurent Batlles."
"Devant, nous avions une certaine liberté,
ajoute d’ailleurs Lolo Batlles,
qui reconnaît qu’"il y avait un certain
paradoxe à flamber ainsi en coupe
UEFA et pas en championnat."
"Peut-être que les joueurs de l’Inter
sont-ils arrivés décontractés, ils ne
s’attendaient pas à voir une équipe
aussi déterminée, pense Manu
Dos Santos. Ils ont dû être surpris, car
nous ne les avons pas regardés jouer,
nous les avons bousculés."
"Çaamême été bouillant, très physique",
reprend Batlles, qui devait adresser
la première frappe du match, de
vingt mètres à ras de terre. Premier
coup d’éclat d’une domination sans
partage. Coup franc de Drogba, reprise
manquée de Meriem. Barthez
s’emploie juste sur un tir de Vieri.
Et puis arrive la deuxième période.
le but de Drogba. "C’est un coup franc
tiré en retrait, commence Manu....
Non, ça c’était Newcastle. "Il n’a pas
fait passer le ballon derrière sa jambe
?" Non, ça c’était le premier but
contre les Anglais.
"Il en a tellement marqué !"
"C’est le grand trou noir, il en a tellement
marqué, que je ne revois pas celui-
là", avoue Laurent Batlles qui est
tout aussi pris au dépourvu. Et pourtant,
il est l’auteur de la passe décisive.
Alors, là, ça lui revient...
"Ouiii! je mets un long ballon, il essaie
de frapper du droit, rate son tir,
mais conserve le ballon, fait un contrôle
intérieur et il marque du gauche"
"Je le revois enlever son maillot,
poursuit Dos Santos. Sur le moment,
on ne réalise pas, c’est dans le vestiaire
que l’on apprend qu’à cause de cet
avertissement, il sera suspendu au retour.
Pour une célébration!"
En fait, Didier est allé saluer sa mère
pour célébrer son but. Et M.Cardoso
(noté zéro dans "La Provence" du
lendemain) l’avait sanctionné.
Ensuite, il y a les occasions manquées.
"Sur un centre de Ferreira, je
suis seul au deuxième poteau, je reprends
de la tête, mais je la décroise
trop, explique Laurent. Après, avec José,
on a évoqué ce deuxième but que
l’on regrettait de ne pas avoir marqué."
"Je revois aussi l’action où Camel
doit bénéficier d’un penalty, avant de
tirer sur le poteau, raconte Manu.
En ayant eu autant d’occasions, souvent
on se dit que l’on a loupé le coche,
mais on ne s’est pas laissé abattre ;
nous n’avions pas encaissé de but, nos
chances étaient intactes." Sauf que là,
les Milanais savaient à qui ils avaient
affaire. "Si avant l’aller, ils ne le
connaissaient pas, je peux vous garantir
qu’après, les défenseurs centraux savaient
qui était Didier Drogba, raconte
Sabri Lamouchi, alors Intériste.
C’était quand même Marco Materazzi
et Fabio Cannavaro

Comme aucune autre équipe
française, l’OMest capable
de tout renverser,
de nous transporter.

qui a dit ca

LES CAS DE FIGURE

L’OM qualifié ................
- en cas de victoire
- en cas de match nul
- en cas de défaite par un but d’écart, à
condition demarquer au moins un but
(2-1, 3-2 etc...)
...............L’Inter qualifié ...............
- en cas de victoire par deux buts
d’écart ou plus
......Prolongations et tirs au but .....
- en cas de victoire de l’Inter 1-0

Grève des chants

Les groupes de supporters
de l’OM, réunis hier soir,
réagissent aux récentes
performances du club :
"Notre équipe nous ridiculise
et malgré notre ferveur et notre
passion ne nous témoigne
aucun respect. Une fois encor
e , nous sommes quasi
contraints de nous priver pour
marquer le coup. Que faire,
chanter pour témoigner notre
ferveur, ou alors, avoir le courage
de tourner le dos à un
quart de finale de ligue des
champions pour jouer notre rôle.
Chanter et cautionner ou se
taire et mépriser, nous avons
choisi. Nous les traitons comme
ils nous traitent."

VOTRE AVIS
Didier Deschamps a-t-il eu raison de faire confiance à Elinton Andrade?
ALORS LE NOUVEL ENREGISTRE OM

BIENVENUE SUR LE FORUM FOOT MEDITERRANEEN
TU EN PENSES QUOI

29/03/2012 - 14:37
OM: Sammer taille Andrade
Consultant pour la version allemande de la chaine Sky, Matthias Sammer n'a pas manqué de critiquer le niveau d'Elinton Andrade, titulaire dans les cages de Marseille en quart de finale aller de la Ligue des champions contre le Bayern Munich (0-2), mercredi. "Andrade est numéro 3 à Marseille, il serait numéro 13 dans un club allemand", a balancé le Ballon d’or 1996.

Ont-ils seulement envie?
Après neuf défaites en dix matches, beaucoup s’interrogent sur les capacités mentalesdes Olympiens

Benoît Cheyrou a beau assurer
qu’il n’est "pas question de terminer
la saison en roue libre" et
que le Clasico "tombe à pic", on se demande
comment la troupe de Didier
Deschamps peut surclasser une formation
parisienne certes en proie au doute
actuellement mais qui compte désormais 20 points
d’avance sur les Olympiens...
Euphoriques de décembre à février,
ces derniers se sont depuis payé le
luxe de perdre devant Brest, Ajaccio,
Dijon, Évian TG ou Quevilly. Autant de
rencontres qui - sur le papier -
n ’ a v a i e n t p o u r t a n t r i e n
d’insurmontables. Et hélas... L’OM est
retombé dans ses travers de début de
saison, ces échecs à répétition qui lui
ont valu d’être lanterne rouge au soir
de la 6e journée et d’une nouvelle défaiteàGerland
(2-0).
À la veille du match aller face au
PSG, les Olympiens venaient
d’enchaîner deux revers inquiétants faceàMontpellier
et l’Olympiakos Le Pirée,
en Ligue des champions. Cela ne
les avait pas empêchés de terrasser
"l’ennemi" parisien trois jours plus
tard au Vélodrome (3-0).
Un déclic pour les coéquipiers de
Mandanda, signant alors seize matches
sans défaite, toutes compétitions
confondues.
Une série qui semble aujourd’hui remonter
à la nuit des temps et dont les
Olympiens devraient pourtant
s’inspirer pour éviter une fin de saison
catastrophique. En sept jours, ils se
voient offrir une occasion rêvée de sauver
ce qui peut encore l’être. Après le
déplacement au Parc, ils recevront
Montpellier mercredi avant de disputer
leur 3e finale de la Coupe de la Ligue
consécutive, face à Lyon.
Certains diront que ce rôle d’arbitre
en Ligue 1 et l’opportunité de se qualifier
pour la Ligue Europe seraient un
programme idéal pour se relancer et
se réconcilier ainsi avec des supporters
de plus en plus lassés et de moins
en moins p a s s i o n n é s . Mais
l’ambiance délétère au sein du vestiaire,
certains joueurs épuisés physiquement
et d’autres jouant avec le frein à
main de peur de se blesser ou ayant
des envies de départ ont semé le trouble
depuis. Au point que rares sont
ceux aujourd’hui qui pensent que
l’OM peut finir en trombe, accrocher
une place dans le Top 5 de la Ligue 1 et
rafler une nouvelle coupe de la Ligue.
Le challenge est attractif. Mais en
ont-ils les capacités et l’envie ?

"Le jeu produit par l’OM
n’incite pas àl’euphorie.
L’organisation pour ne pas
prendre de but est
privilégiée sur l’ambition
de gagner. Didier
Deschamps est sans doute
plus proche de Helenio
Herrera que de Gusztav
Sebes."
"Ce qui s’est passé
contre le Bayern est
symptomatique. C’est
la première fois que le
stade est scindé dans une
attitude àadopter. Cela
souligne la profondeur
du malaise. Cela montre
aussi que le club n’est plus
un et indivisible."
"Il faut que certains
arrêtent de prendre
Marseille pour Chicago et
de penser qu’au bout de
toute décision de courage
prise, il yaune balle dans
la tête. Gérer l’OM suppose
ce courage. Il faut savoir
s’oublier pour ne penser
qu’au club."
"J’ai été heureux de voir le
club redevenir champion
de France. Mais ce titre a
ressemblé àune fin en soi.
Or, cela aurait dû coïncider
avec un début, une
consolidation. Le véritable
départ. Cela n’a pas été le
cas. Certains principes ont
été piétinés."
"Je reconnais ne pas avoir
compris que, lors du match
aller contre le Bayern, nous
ayons attendu les
Allemands dans notre
camp plutôt que d’aller les
chercher dans le leur. L’OM
aunjeu stéréotypé, il ne
correspond pas àla
philosophie du club."


"L’OMperdsonâme"
porteun regard offensif sur lagestionactuelle, aussi bien financière, sportiveet humaine. Sans languede bois

la reponse est




❚ Ce sont deux caractères forts...
Sans doute. Si ma mémoire est bonne,
il en était déjà ainsi quandGerets avait
la direction technique de l’équipe. À
ce que je sache, nous n’avons jamais
eu à déplorer une dispute entre les
deux points forts du staff sportif et encore
moins un étalement sur la place
publique. C’est nuisible pour le club.
❚ Le désamour du clubn’est pas seulement
impacté par les résultats, mais
l’ennui des supporters. Vous parlez de
passion, il y aussi une considération
technique.
Évidemment. Le jeu produit par l’OM
n’incite pas à l’euphorie. L’attentisme
l ’ empo r t e s ur l ’ i n i t i a t i v e .
L’organisationpour ne pas prendre de
but est privilégiéepar l’ambition de gagner.
Cela relève des prérogatives de
l’entraîneur.
Didier Deschamps est sans doute plus
proche de Helenio Herrera (illustre entraîneur
argentin naturalisé français
de l’Inter Milan et inventeur du catenaccio,
Ndlr), qui disait: "Pour gagner,
il faut prendre un but de moins que
l’adversaire", que de Gusztav Sebes (célèbre
technicien hongrois réputé pour
son style offensif, Ndlr) qui affirmait :
"Pour gagner, il faut marquer un but
de plus que l’adversaire."
❚ Vous posez des réserves ?
Sur ce plan-là, oui. On a dit de Didier
qu’il avait en début de saison toutes
les clés techniques. Quand on regarde
les faits, cela ne me paraît pas être le
cas. On sait que dans le recrutement,
tout ne s’est pas déroulé de lamanière
dont il le souhaitait.
❚ Cela explique-t-il tout?
Non.Une fois que j’ai dit cela, je reconnaismalgré
tout nepas avoir biencompris
que, lors du match aller contre le
Bayern, nous ayons attendu les Allemands
dans notre camp plutôt que
d’aller les chercher dans le leur. Nous
n’avions rienàperdre. Il faut savoir saisir
sa chance. L’OM a un jeu stéréotypé,
il ne correspond pas à la philosophie
et à la devise du club. On la
connaît : "Droit au but" !
❚ Justement, si on sent un essoufflement,
ne serait-il pas temps de réfléchir
à un véritable projetpour que perdure
enfin l’essence même de l’esprit du
club?
Sans doute. Ce qui absout Didier Deschamps...
❚ On vous coupe : on ne vise pas
l’entraîneur, mais on évoque un
problème de fond.
Le problème du club touche
toutes les composantes.
Il y a tout à redéfinir. Cela suppose
une impulsion. Elle ne peut être
donnée que par le premier d’entre
eux: le président.
Il doit avoir le courage d’appeler un
chat un chat. De ne pas se camoufler
dansune attitudepourménager la chèvre
et le chou. Au bout du compte, on
ne ménage plus rien, onn’arrive plus à
aucun résultat positif.
Il faut aussi que certains arrêtent de
prendre Marseille pour Chicago et de
penser qu’au bout de toute décision
de courage prise, il y a une balle dans
la tête.
Marseille, ce sont des gens civilisés,
des êtres qui aiment et connaissent
l’OM. Ils sont très éloignés des gens
sectaires.
A priori, je suis différent, je suis noir.
Jamais cela ne m’a été reproché.
Quand je suis àMarseille, j’oublie complètement
que j’ai été noir dans ma
vie. Je suisMarseillais. Gérer l’OMsuppose
une vraie forme de courage. Il
faut savoir s’oublier pour ne penser
qu’au club.
Quand on est à la tête de l’OM, on sait
qu’on recevra des coups. Il faut savoir
en donner. Si on a peur d’en recevoir
et peur d’en donner, il règne alors une
ambiance morte.
Il faut redonner les lettres de noblesse.
Deux présidents ont été illustresdans
la gestion de ce club: dans les années
70, Marcel Leclerc; à la fin des années
80 et début 90, BernardTapie.
❚ Oui,mais nous sommes en 2012 et le
club ne tire aucun profit structurel et
identitaire de ces gestions.
C’est vrai. Je comprends ce que vous
exprimez.
Considérons le milieu du football tel
qu’il est aujourd’hui. Il y a l’avant-arrêt
Bosman et l’après.
Plutôt que de verser dans la formation
devenue obsolète par ce fameux arrêt,
ou de verser dans lapolitiquedeprestige
en jetant l’argent par la fenêtre,
sans garantie de réussite en retour,
nous avions investi dans la post-formation
pour concilier impératifs financiers
et impératifs sportifs.
Nous avons expliqué cette politique
au public. Il l’avait compris. Il y a eu
Mandanda, Valbuena; il y a eu des
échecs, mais ils ont été
relatifs, car les pertes ont été englouties.
Pour retrouver la stabilité, l’OM doit
concilier à nouveau les deux impératifs
cités précédemment. Ce club a besoinde
progresser étape par étape.
J’ai été heureux de voir le club redevenir
champion de France. Mais ce titre
a ressemblé à une fin en soi. Or, cela
aurait dû coïncider avec undébut, une
consolidation. Le véritable départ. Ça
ne l’a pas été.
❚ Pourquoi selon vous?
Certainsprincipes ont été piétinés, foulés
au pied.
❚ Le clubmet toujours en avant la spécificité
marseillaise. Or, au quotidien,
on ne ressent pas de spécificité olympienne,
telle que les supporters aimeraient
la vivre, avec la culture offensive
qui est dans les gènes.
Il est très difficile de dissocier complètement
la vie de l’équipe de la vie du
club. Quand, au sein du club, il y a des
crispations, des discordes, il y a forcément
un prolongement au sein de la
vie de l’équipe. Elle devient frileuse,
plus peureuse. On l e ressent
aujourd’hui.
Tout est lié. Cette spécificité marseillaise
qui consiste à avoir
une équipe pétaradante,
offensive, qui galvanise
ses supporters, cette
équipe-là est isolée
à l’intérieur
d’un club démembréàcertaines
de ses
bases essentielles.
Il est
là le vraiproblème.
La
v ie d u
club alimente
et
nourrit
la vie de
l’équipe.
Cela ne justifie pas complètement les
décisions techniques qui restent
contestables, tant il n’y a pas de vérité
dans le football, mais pour avoir vécu
Marseille comme observateur professionnel,
comme agent, pour avoir été
président, pour avoir été surtout un
supporter de toujours, je pense avoir
quelque légitimité pour donner mon
avis.
Ce club n’a jamais aussi bien avancé
que lorsque tous ses rouages fonctionnaient
en même temps.
❚ Le club n’est-il pas en train de mourir
sans que nul ne perçoive cette mort
lente ?
L’OM reste malgré tout une entité forte.
Il est plus fort que les hommes. Son
histoire est marquée de haut et de bas.
Nous vivons une époque assez sombre,
triste. Tout n’est pas perdu, il suffirait
de gagner à Paris et de remporter
la coupe de la Ligue pour que le sourire
revienne, serve de nouvelles bases.
❚ Sans vous contrarier, sur ce que
nous percevons dans la rue, nous ne
sommes pas certains que beaucoup s’en
contenteraient. Le désamour est profond.
C’est vrai. Nous sommes
assez éloignés de cette
période où le
supporter de
base venait
dire : "Si
on n’est
pas
champion
ce
n’est
pas grave, tant qu’on bat le PSG!"
Le désenchantement est tellement profondque
ça peut être du pis-aller.
Mais je reste persuadé que cette entité
OM est protégée par des gardiens du
temple. Ils ne se manifesteront pas
tous les jours, mais ils veillent.
Ce qui s’est passé contre le Bayern est
symptomatique du mal dont souffre le
club. C’est la première fois qu’on a vu
le stade être scindé dans une attitude à
adopter. Le public n’a pas été unanime
dans un jugement. Or, culturellement,
àpartir dumoment où un virage
initiait unmouvement, c’est tout le stade
qui en épousait la mélodie.
Là, nous avons été confrontés à une divergence.
Cela souligne la profondeur
du malaise. Cela montre aussi que le
club n’est plus un et indivisible. Il y a
une dislocation, une perte d’âme.
❚ Le club marche au bord d’une falaise.
Oui,mais y être ne doit pas emmener à
enjamber le pas fatal. Il est toujours
temps de faireunpas en arrière. Je suis
convaincu qu’il est encore temps.
C’est l’affaire de tous. On montre les
joueurs du doigt, mais je ne connais
pas un joueur qui entre sur le terrain
sans avoir l’envie de mouiller le
maillot. Cependant, quand il est dans
demauvaises conditionsmorales, il arrive
qu’il fasse beaucoup d’efforts,
mais dans le désordre.
Aujourd’hui, joueurs, entraîneur, directeur
sportif, président doivent entamer
leur examen de conscience, arrêter
de se mettre en avant. L’OM est un
sacerdoce. Tout ce qu’on a d’ego, on
doit pouvoir le sacrifier pour aller de
l’avant. La seule règle qui prime est de
ne pas l’exposer au pénal.
❚ Comment auriez-vous vécu neuf défaites
sur dix matches ? Auriez-vous
mai n t enu v o t r e c o n f i a n c e à
l’entraîneur ?
Je serais très prétentieux en affirmant
que le problème ne se serait pas posé.
❚ Ah bon! Et pourquoi ?
J’aurais pris des mesures bien avant
pour ne pas arriver à neuf défaites sur
dix matches.

"Gérer l’OM, ce n’est pas
au quotidien faire sa
publicité ou sa promotion.
Fondamentalement,
quand on se veut
président, au-delà de
l’implication sentimentale,
il yacette force qui doit
nous habiter de ne jamais
être attentiste."
/ PHOTO FRANCK PENNANT
"Aujourd’hui, un match de
Ligue des champions passe
comme un match de coupe
de la Ligue, première
version. La passion n’est
pas seulement l’affaire des
supporters, elle est celle
des dirigeants. Une passion
se crée, il faut amener les
partisans àlanourrir."
"Même si l’actuel
président n’a pris les
rênes du club que cette
année, il était, àceque je
sache, le président du
conseil de surveillance. On
ne peut pas me dire que
Dassier adépensé l’argent
de manière inconsidérée.
Il fallait dire stop."
"On ne peut pas dire amen
àtout dans ce souci unique
d’éviter toute sorte de
vague, d’éviter d’être placé
àlaUne des journaux ou
d’être l’objet d’une volée
de critiques. Le président
du club ne me paraît pas
répondre àcette
définition."
"Mais la pérennité du club,
ce sont des noix creuses,
des mots que l’on
prononce.
La pérennité du club, c’est
d’abord maintenir la
passion. Elle naît autour du
stade. Que déplore-t-on
aujourd’hui ?Onnelavit
plus."

PapeDiouf:
EXCLUSIF Inquiet dela situationdu club, l’ancienprésident

Il est de plus en plus rare d’entendre Pape Diouf s’exprimer aussi ouvertement sur l’OM. Il reste
un observateur privilégié de l’actualité d’un club qu’il connaît depuis plusieurs décennies. Comme
beaucoup, l’ancien président est contrarié, désolé par les événements actuels. Quand nous
l’avons contacté, nous nous attendions à un nouveau refus. Il nous a pris à contre-pied. Vendredi
soir, à son domicile, on l’a trouvé dans une forme olympique. Il a pris le temps de laisser de côté
pendant près d’une heure la rédaction d’un nouveau livre pour exprimer son ressenti sur les tourments
olympiens. Il adresse plusieurs messages et tance la politique mise en place. Musclé


❚ Pape, si on vous dit que
l’OM est malade, partagez-
vous ce sentiment ?
Évidemment, l’OM est
gravement malade. Son
parcours ces dernières
semaines en atteste.
Dans l’histoire du
club, neuf défaites en
dix matches, c’est une
première.
L’OMmalade, ce n’est
pas un seul membre
du club qui l’est, mais
le corps olympien
dans son ensemble.
Cela n’exclut aucun
niveau de responsabilités.
❚ Quand vous dites
à tous les étages,
sous-entendez-
vous que le
club est mal géré ?
On connaît les difficultés
financières,
mais quel regard
portez-vous sur le
plan humain ?
Quand je mets en
cause chacun, je
ne peux occulter
celle du premier
Olympien.
Donc, celle du
président. Ma
conviction est établie
que gérer l’OMsuppose
d’abord être
dans la situation de
pouvoir donner des
coups quand l’intérêt
du club l’exige et savoir
en recevoir. Gérer
l’OM, ce n’est pas au quotidien
faire sa publicité
ou sa promotion.
Gérer l’OM ne revient
pas à faire du off pour
éviter des articles qui se voudraient
contraires, ou d’être dans
l’idée de toujours bénéficier de papiers
complaisants.
Fondamentalement, quand on se
veut président de cette institution,
au-delàde l’implication sentimentale,
il y a cette force qui
doit nous habiter, de ne jamais
être attentiste quand l’intérêt du
club est en jeu.
❚ Vous ne cautionnez pas le
travail actuel ?
Ce n’est pas ce que je vois
aujourd’hui. J’irai plus loin.
Quand on dit être comptable
des intérêts du club, il faut aussi
savoir s’élever contre les supporters.
Ces supporters-là savent
que celui qui, parfois, leur
dit non le fait dans l’intérêt supérieur
du club.
À terme, chacun se retrouve sur
l’essentiel et le fondamental. On ne
peut pas dire amen à tout dans ce souci
unique d’éviter toute sorte de vague,
d’éviter d’être placé à la Une des journaux
ou d’être l’objet d’une volée de
critiques. Le président à la tête du club
ne me paraît pas répondre à cette définition.
❚ Sans le citer, vous visez Vincent Labrune.
Il ne cesse de clamer que seule la
pérennité du club l’intéresse.
Mais la pérennité du club, ce sont des
noix creuses, des mots que l’on prononce.
La pérennité du club, c’est
d’abordmaintenir la passion.
Aujourd’hui, que déplore-t-on le plus
quand on se rend au stade?
❚ La perte de passion?
Exactement. Marseille, l’OM, c’est la
passion. Elle naît autour du stade. On
ne la vit plus. Je suis surpris en me rendant
au stade, même un jour de coupe
d’Europe contre l’Inter et le Bayern,
même en prenant en compte l’aspect
néfaste du réaménagement du Vélodrome,
je suis surpris par cette ambiance
morte. Il y a peu encore, bien
avant un match de coupe d’Europe,
on ne parlait que de cet événement.
Aujourd’hui, un match de Ligue des
champions passe comme une rencontre
de coupe de la Ligue, première version.
Je le déplore.
La passion n’est pas seulement
l’affaire des supporters, elle doit être
aussi celle des dirigeants. Une passion
se crée, il faut la forcer,amener les partisans
à la nourrir.
❚ Les résultats sont une donnée importante
dans la passion telle que vous
la décrivez.
Ils jouent beaucoup, mais n’est-ce pas
la passion qui amène aussi les résultats?
❚ Où est le problème, alors?
Je peux passer pour un homme juge et
partie, mais de tous les signes
d’amitié que je reçois depuis que j’ai
quitté l’OM, j’en ressens un profondément.
❚ Lequel ?
La marque de sympathie des uns et
des autres qui consiste à me dire, parfois:
"Nous avons vécu des moments
formidables et passionnants, lorsque
vous étiez là, avec Gerets."
❚ Mais ilamanqué les titres...
C’est vrai, mais venir au stade revenait
à se rendre à une fête. Cette approche
fait défaut aujourd’hui. Je ne prétends
pas que sousmaprésidence j’étais Tarzan
ou D’Artagnan, celui qui détenait
toutes les solutions. Pas du tout, mais
j’ai toujours été sentimentalement impliqué
dans la question olympienne et
la connaissance des supporters. Je m’y
suis compté parmi eux bien avant, je
m’y suis compté en étant au club et je
m’y compte maintenant.
Cette appartenance-là m’a amené à
mieux comprendre et vivre cette passion.
❚ Vincent Labrune serait-il parti de
trop loin, d’une méconnaissance trop
lourde du terrain pour un travail au quotidien
?
Une chose me frappe: quand on dit
que les difficultés du club sont nées de
difficultés financières, que nous sommes
dans une situation de dénuement
au point d’être incapables d’acheter
les joueurs espérés. Il n’est pas difficile
de s’inscrire en faux contre une telle affirmation.
Elle n’est qu’un prétexte.
Disons les choses: on m’avait reproché
une masse salariale pléthorique.
Le plus gros salaire à l’époque était de
220000 euros. Aujourd’hui, je force les
termes, mais à peine, en disant que
c’est la masse salariale moyenne du
club.
Vincent Labrune l’a reconnu, il me l’a
dit ouvertement: "La position sur laquelle
tu as été critiqué était injuste."
Comment peut-on m’expliquer
aujourd’hui, en ayant quitté le club
avec de l’argent dans les caisses permettant
le recrutement de la première
année de Dassier, que le club est déficitaire?
Comment peut-on m’expliquer
cela alors qu’à ma connaissance, même
si l’actuel président n’a pris les rênes
du club que cette année, il était le
président du conseil de surveillance ;
donc celui chargé, en théorie, de
veiller à labonne marche sportive et financière
du club.
❚ Donc sa responsabilité est engagée?
Forcément dans la situation actuelle.
On ne peut pas me dire que Dassier a
dépensé l’argent de manière inconsidérée.
Il fallait lui dire stop. Je veux
bien qu’on me donne des raisons,
mais ces raisons-là doivent avoir une
véritable existence. Ce n’est pas le cas.
Au-delà de l’aspect financier interdisant
la configuration d’un effectif en
adéquation avec les ambitions du
club, il faut reconnaître que la gestion
à l’intérieur du club, sur le plan humain,
n’est pas ce qu’il y a de mieux.
Mais sur ce point-là, je dédouanerai
Vincent Labrune sur la discorde entre
Didier Deschamps et JoséAnigo, car elle
existait déjà avant sa prise de fonction.
Or, quand on occupe sa place,
son devoir est de régler d’une manière
ou d’une autre ce problème.
Qu’on le veuille ou non, il a continué à
empoisonner la vie du club. Quand on
gèreuneffectif de garçons aux caractères
aussi hétéroclites, on ne peut pas
laisser pourrir une situation en sachant
que les joueurs se scinderont en
deux groupes en fonctionde leurs intérêts

Le problème du club est
d’êtreàMarseille." Par cette
phrase, Vincent Labrune,
président de l’institution
olympienne depuis juin 2011,
résume la difficulté de l’OM à se
faire entendre au plus haut niveau,
à imposer ses positions
grâce à des alliés de poids. À
s’affirmercomme un acteur majeur
du football national au même
titre que l’Olympique Lyonnais,
son adversaire, demain en
finale de la coupe de la Ligue.
Et si, au point de vue du palmarès,
l’Olympique de Marseille
n’a pas d’équivalent en
France, le club accuse un retard
considérable sur Lyon en terme
d’influence et de réseaux. Résultat
du travail de fond entrepris
par Jean-Michel Aulas depuis
1987, date à laquelle il a pris la
direction de l’OL.
En 25 ans, le président lyonnais
aeneffet tissé une vraie toile
d’araignée afin de devenir le
personnage le plus puissant du
football français: "Il tire cette légitimité
d’abord des résultats
sportifs, explique un ancien cadre
du club. Être sept fois champion
de France d’affilée confère
certains privilèges. Il a placé à la
tête des commissions institutionnelles
des gens à lui, comme André
Soulier à la commission juridique
de la LFP."
L’OMasouffert
de décisions défavorables
À l’OM, rien de comparable.
Le club perd régulièrement en
puissance en raison des changements
permanents de dirigeants.
Difficile alors de
s’inscrire dans la durée,
d’imaginer des stratégies à long
ou moyen terme. Certains présidents,
comme Christophe Bouchet,
avaient opté pour une politique
d’ouverture vers Paris et
ses réseaux afin de servir les intérêts
du club. Sa méthode ?
L’externalisation des services :
"Ce n’est pas du sectarisme
d’affirmer qu’il y a une discrimination
par la classe, observe
une ancienne salariée du club.
Il y a les mondains et les autres.
Même dans le football, les milieux
politico-économico-médiatiques
ont une véritable influence
dans les orientations. Si on
n’appartient pas à ce cercle, on
est exclu."
Souvent, dans l’histoire récente,
l’OM a ainsi souffert de décisions
défavorables face au rival
lyonnais. Dans le dossier de
François Clerc par exemple.
L’OM obtient la signature du
joueur le 9 février 2006, libre de
s’engager car en fin de contrat.
Aulas porte le dossier devant la
commission juridique, présidée
par son avocat. L’OM a raison
sur le droit, mais est débouté politiquement.
Il en est encore ainsi
dans le dossier BenArfa, qui
se traite dans le bureau de Frédéric
Thiriez, obligé de ménager
la chèvre et le chou, entre
Jean-Michel Aulas et Pape
Diouf. Dernièrement, quand
l’OM demande à la LFP
d’avancer le match contre Valenciennes
pour préparer le rendez-
vous contre l’Inter Milan, il
récolte une fin de non-recevoir
alors que le même avantage a
été accordé à Lyon, cinq ans
plus tôt. Jean-Michel Aulas a assimilé
le système. Chaque été, il
invite à Saint-Tropez, transformant
le petit port varois en haut
lieu d’échanges instructifs et de
rencontres utiles. En 2006,
après un lobbying intense
auprès de Jean-François Lamour,
alors ministre des Sports,
Aulas obtient la levée de
l’interdiction faite aux clubs
sportifs d’entrer en bourse,
dans le but de réunir les fonds
pour la construction d’un nouveau
stade (lire ci-contre).
Autre fait marquant: en 2007,
le président de l’OL est élu à la
tête du G14, association,
aujourd’hui dissoute, réunissant
les 18 clubs les plus puissants
d’Europe. "Aulas passe du
temps dans les instances, ouvre
toutes les portes. Je ne suis pas
un fan, mais c’est un gros bosseur
qui connaît tous les dossiers
de son club, explique un observateur
privilégié. Ce n’est pas le cas
à l’OM. Il courtise en permanence.
Quand il achète deux fois le
prix de leur valeur des joueurs à
des clubs français, ce n’est pas
une dépense inutile. Il permet à
ces clubs de boucler leur budget
et d’obtenir des alliés quand il
s’agit de régler des problèmes
structurels."
Aulasadonnéàl’OL "vingt
ans d’avance sur l’OM"
Aulas a donné à son club
"vingt ans d’avance sur l’OM", affirment
même certains dans les
milieux autorisés. Vincent Labrune
l’a bien saisi. Il a d’abord
écarté Pape Diouf, pas seulement
pour lui reprocher une
masse salariale conséquente,
alors que les caisses du club affichaient
+35M¤. "Pape se refusait
à cirer les pompes, cela a été
sa limite, raconte un cadre du
club olympien. Il incarnait la
France populaire, celle qui n’a
pas la légitimité pour discuter
avec les puissants. Pourtant, ses
propos ont autant de sens, de force.
Mais il refusait les mondanités,
s’interdisait de "quémander".
Il a payé son caractère
authentique."
"Pape Diouf était comme RLD
finalement, s’amuse un ancien
membre du conseil de surveillance.
Robert était dans un
cercle où un seul coup de téléphone
aurait pu ouvrir toutes les portes
à l’OM. S’il s’était mis dans la
balance avec Aulas, ce dernier
n’aurait pas existé. Mais cela ne
l’intéressait pas. Il s’était mis en
marge de sa famille en arrivant
très haut sans études poussées.
Robert est le seul qui n’a jamais
méprisé les Marseillais. Leur côté
passionnel le passionnait et il
voulait avancer à leurs côtés. Même
s’il a été maladroit..." En installant
Jean-Claude Dassier, Labrune
pensait toucher un certain
microcosme décisionnel.
L’ancien patron de l’info de TF1
aeneffet ses entrées un peu partout,
du monde des médias à celui
de la politique. Des amis
haut placés avec qui le président
dînait souvent chez lui à
Paris. Donnant parfois, vu d’ici,
l’impression de diriger le club
depuis la capitale. Thierry DeLa
Brosse, ancien directeur général
olympien (2005-2008), avait
d’ailleurs lâché un jour lors
d’un comité directeur: "Nous
traitons des affaires du club en
haut lieu. Contentez-vous de
traiter le quotidien en bas."
Labrune essaie de
rattraper le temps perdu
Toutes les pièces rapportées
n’ont jamais véritablement pris
le soin de prendre le pouls de la
ville, entretenant leur différence.
À l’opposé de Jean-Michel
Aulas, propriétaire du club et
prêt à le défendre envers et
contre tout.
Pour tenter de rattraper le
temps perdu, Vincent Labrune
exerce depuis plusieurs mois
une pression permanente
auprès des instances. Il s’invite
dans les commissions, discute
avec toutes les familles du football,
rappelle volontiers que la
LFP est venue le chercher pour
la renégociation des droits télé.
Mais le chemin est long: "Labrune
est de ce sérail, affirme-
t-on du côté de l’instance
nationale. Il navigue depuis plusieurs
années dans les milieux
autorisés parisiens, a ses entrées.
Il a compris que ce ne sont pas
les valeurs ou le fond qui ont raison,
mais la puissance de celui
qui les expose. Or, chaque pas
éloigne l’OM de Marseille. À terme,
le club pourrait en perdre
ses racines."
Crainte légitime ou inquiétude
infondée, quoi qu’il en soit
l’OM doit aujourd’hui faire entendre
sa voix de manière plus
audible. Et s’inspirer peut-être
de la méthode Aulas pour devenir
incontournable dans le monde
des décideurs.

domenico belli a écrit:Je vais me permettre de vous proposer un petit jeu concernant l'Olympique de Marseille !
Nous allons au fil des semaines remonter le temps de notre grand club .

Ce WE parlons Coupe de France...

Pour son premier trophée . Coupe de France !

Pouvez-vous me donner la date de la finale :
a) 11 avril 1923 - 13 avril 1924 - 09 mai 1926 .

le score :
b) 5-1 / 3-0 / 3-2.

et l'équipe finaliste !
c) FC Séte - FC Cette - FC Celte !

Vous avez 5 minutes !

Je rêve où notre cher Domenico Belli est supporter de l'OM ?

09 mai 1926 .

le score :
3-0 /

et l'équipe finaliste !FC Cette

ben wouiiiiiiii domenico il est supporter olympien
mais il est reservé il le montre pas

je le savais