REVOLUTIONS ET EVOLUTION S ETRANGERES

http://www.gigapixel.com/image/gigapan-canucks-g7.html

Reconnaissance de visages dans une foule > > Voici une foule avant une émeute à Vancouver. > >

Placez votre curseur n'importe où dans la foule et double cliquez quelques fois et ensuite, utilisez la rondelle de la souris pour agrandir.
> > > > > > > >
> > > > > > > > Cette photo fut prise par Port Moody et a paru au Tri-City News le 24 juin. Vous pouvez vous diriger sur un visage avec une clarté incroyable.
> > > > > > > >
> > > > > > > > Ça fait peur. Vous pouvez voir - parfaitement - les visages de chaque personne - et il y en avait des milliers ! Vie privée ? Essayez d'imaginer ce que les services de police et militaires ont à leur disposition. Si c'est au Canada, c'est partout... > > >
> > > > > > > > http://www.gigapixel.com/image/gigapan-canucks-g7.html
> > > > > > >
Surprenant et quelle précision ???



Objet : FABULEUX LA PRECISION DES PHOTOS

> Vous ne pouvez plus vous cacher dans la foule

Les médecins généralistes sur leurs gardes…
santé

Les généralistes lotois ont répondu, jeudi soir, à l'invitation de Dominique Orliac, à droite sur cette photo

Les médecins généralistes lotois ont décidé de refuser les nouvelles mesures de gardes. Ils préfèrent garder le système actuel, plus proche, selon eux, de leurs patients, plutôt que de gagner plus d'argent.

La fronde des médecins lotois est bien engagée. La volonté de l'agence régionale de santé (ARS) de rationaliser la permanence des soins ambulatoires ne passe pas dans le Lot. Réunis jeudi soir à Cahors, par Dominique Orliac, députée mais aussi présidente du conseil de l'Ordre des médecins du Lot, les généralistes présents (1) ont pris leurs responsabilités. L'ARS a en effet mis un marché entre les mains des médecins afin de réaliser des économies : passer de 21 secteurs aujourd'hui à huit dès le premier janvier, notamment durant la nuit, en abondant le Lot de 400 000 euros : « Pour nous et pour la santé de nos patients, ce n'est pas une bonne chose, résume Dominique Orliac. Les médecins de garde devront couvrir des secteurs beaucoup plus étendus qu'ils ne le sont aujourd'hui. En clair, comment faire si le médecin de Cahors doit aller accomplir un acte d'urgence de Duravel à Arcambal ? ». Pour Dominique Orliac, ce nouveau système « va fragiliser les malades dans les campagnes et les secteurs à faible population. Tout ça pour faire des économies ». Contactée, l'ARS s'est bornée à ce commentaire : « Aucune décision n'est prise. Nous sommes dans la phase de concertation. L'ARS cherche avant tout l'efficience du dispositif. On comprend la position exprimée par Madame Orliac. Nous entendrons tous les avis avant de prendre une décision. »

Proximité avant tout
Les médecins lotois ont donc tenu à faire savoir leur mécontentement. Lors de la réunion de jeudi, une majorité a voté pour le maintien des 21 secteurs actuels de garde.

Ils ont aussi exprimé leur souhait de ne plus assurer les gardes de minuit à 8 heures, qui seront donc placées sous la responsabilité du 15. Il faut dire que les statistiques de l'ARS montrent qu'il y a, en moyenne, 1.6 urgences par nuit dans notre département. Les médecins lotois ont pris leurs responsabilités : renoncer à gagner plus d'argent pour garder la proximité avec leurs patients.

Pour le docteur Jean-Bernard Chauderon, généraliste à Labastide-Murat, la question ne se posait même pas : « L'ARS va pouvoir économiser ses 400 000 euros, note-t-il. Passer de 21 à quatre secteurs, cela se ferait au détriment de la santé de nos patients. Il y aura des drames. Comment je vais faire, en pleine nuit, sur les routes de campagne, quand ni le portable ni le GPS ne passent ? Cela n'est pas possible pour nous ! ». Les médecins traitants attendent la réponse de l'administration. D'urgence.

Laurent Benayoun.

(1) Il s'agit de Jean-Bernard Solignac, Jean-Bernard Chauderon, Christian Sadek, Jacques Mazieres, Michel Liauzun, Patrick Vignoboul, Sylvie Paguessorhaye, Jean-Luc Baron, Frédéric Jean, Olivier Darreye, Emmanuel Casemajor, Fabrice Casez, Herbé Guilleux, Dominique Orliac.


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À Castelnau, la proximité avant tout
À Castelnau-Montratier, le Docteur Fabrice Casez est méfiant : « Il faut se rappeler que les règles des permanences et les mesures financières les accompagnant étaient censées attirer de jeunes médecins dans nos zones rurales, rappel le Dr Fabrice Casez. On a vu le résultat ! aujourd'hui, on nous dit qu'il faut réduire la voilure. Mais nous voulons garder notre médecine de proximité, nos 21 secteurs santé.

On préfère abandonner l'argent pour garder une bonne qualité de soins et un service de proximité à nos patients. C'est le sens de la contre-proposition faite à l'ARS, qui devrait être discutée par bassins de santé, en début d'année ».


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Le chiffre : 4
BASSINS > de santé. Le département s'articule autour de quatre bassins de santé (Cahors, Figeac, Gourdon et Souillac), par rapport à la présence des hôpitaux à proximité.

« « Nous sommes ouverts au dialogue avec l'ARS. La balle est dans leur camp. Nous défendons une médecine de proximité. »

Il manque 0,001% de la fortune de bettancourt pour les restos !

Pourquoi est-ce qu'on ne demande jamais à la droite d'être généreuse ? Parce qu'elle ne l'est jamais, en aucune circonstance, sauf sous la menace. A rebours, même des gens de droite comme crocovert s'attendent à ce que la gauche le soit et font mine d'être choqués si elle ne l'est pas ! électeurs, tirez-en la leçon nécessaire : il n'y a pas grand chose à attendre de la gauche, mais c'est déjà tellement plus que ce que la droite vous donnera (sauf si vous êtes riche, bien entendu !) ! Le mieux serait quand même de vous prendre en main, comme le montre la grève des aéroports : 1000 euros de prime, que les patrons n'auraient pas donnés mais qu'il a fallu arracher.

mardi 27 décembre 2011 20:06
Une association envoie un kit de survie pour SDF à Nicos Sarkos

Le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), une association du Nord qui gère différentes missions humanitaires, a envoyé à Nicos Sarkos un kit de survie pour SDF afin de le sensibiliser au sort des plus démunis et de réclamer des "mesures concrètes", a-t-elle annoncé mardi.

"Vos concitoyens, que vous devez protéger en qualité de chef d'Etat, meurent dans l'indifférence.(...) Nous nous permettons de vous adresser ce sac, Monsieur Nicos Sarkos . D'une valeur avoisinant les 150 euros, il aidera et sauvera sûrement des vies cet hiver", explique l'association, dont le siège est à Villeneuve d'Ascq (Nord), dans un courrier adressé au chef de l'Etat.



Le sac d'accompagnement, conçu par le GSCF en concertation avec des personnes vivant dans la rue, comprend une trentaine de produits, allant du sac de couchage au stylo, en passant par le kit de soin ou d'hygiène, destiné à assurer la survie des SDF.

Il peut être accompagné d'un sac pour les animaux de compagnie, souvent seuls compagnons des personnes à la rue. Il est distribué par le GSCF et par des centres venant en aide aux personnes vivant dans la rue, et a déjà fait l'objet de plus de 200 demandes de la part d'associations, indique le GSCF.

"Le GSCF est bien conscient que le sac d'accompagnement n'est pas une solution suffisante et que ce sac ne servira uniquement que de kit de survie pour passer l'hiver", poursuit toutefois le courrier.

C'est pourquoi "aujourd'hui Monsieur le Président, nous en appelons à vous, au nom des valeurs de notre République, pour prendre des mesures et enfin trouver ces réelles solutions" en faveur des SDF, plaide le GSCF.

"Vous avez le pouvoir de faire changer les choses et d'agir en faveur de ces victimes de la rue, en témoignant d'un geste fort qui n'en restera pas à un effet d'annonce", insiste-t-elle.

clairvoyant212Il y a 9 heures
original, mais l'obsession du pouvoir ne sensibilise guère les despotes!

ysaline39Il y a 12 heures
il doit en avoir rien à faire, c est méme pas lui qui a du le recevoir et doit étre méme pas au courant!!! dans sa tour d ivoire il doit avoir autre chose à penser avec sa belle au maroc dans un palais princier tu crois qu il s inquiéte des sdf????

CrissVicious du 68Il y a 12 heures
Puisse ce kit lui etre tres utile, lorsqu'' on l'auras expulsé de l'Elysée dans quelques mois!!!!!!

bienvenou a écrit:mardi 27 décembre 2011 20:06
Une association envoie un kit de survie pour SDF à Nicos Sarkos

Le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), une association du Nord qui gère différentes missions humanitaires, a envoyé à Nicos Sarkos un kit de survie pour SDF afin de le sensibiliser au sort des plus démunis et de réclamer des "mesures concrètes", a-t-elle annoncé mardi.

"Vos concitoyens, que vous devez protéger en qualité de chef d'Etat, meurent dans l'indifférence.(...) Nous nous permettons de vous adresser ce sac, Monsieur Nicos Sarkos . D'une valeur avoisinant les 150 euros, il aidera et sauvera sûrement des vies cet hiver", explique l'association, dont le siège est à Villeneuve d'Ascq (Nord), dans un courrier adressé au chef de l'Etat.



Le sac d'accompagnement, conçu par le GSCF en concertation avec des personnes vivant dans la rue, comprend une trentaine de produits, allant du sac de couchage au stylo, en passant par le kit de soin ou d'hygiène, destiné à assurer la survie des SDF.

Il peut être accompagné d'un sac pour les animaux de compagnie, souvent seuls compagnons des personnes à la rue. Il est distribué par le GSCF et par des centres venant en aide aux personnes vivant dans la rue, et a déjà fait l'objet de plus de 200 demandes de la part d'associations, indique le GSCF.

"Le GSCF est bien conscient que le sac d'accompagnement n'est pas une solution suffisante et que ce sac ne servira uniquement que de kit de survie pour passer l'hiver", poursuit toutefois le courrier.

C'est pourquoi "aujourd'hui Monsieur le Président, nous en appelons à vous, au nom des valeurs de notre République, pour prendre des mesures et enfin trouver ces réelles solutions" en faveur des SDF, plaide le GSCF.

"Vous avez le pouvoir de faire changer les choses et d'agir en faveur de ces victimes de la rue, en témoignant d'un geste fort qui n'en restera pas à un effet d'annonce", insiste-t-elle.

On se croirait dans un pays du bout du monde»
23-12-2011




Photo DRDimitri passe beaucoup de temps en Grèce où vit sa famille. De ses nombreux voyages, il ramène une vision apocalyptique de ce pays dont le président est un banquier et où sévit la rigueur la plus noire.


Dimitri Makrygiannis commence à être connu dans l’Hérault parce qu’il a déjà pas mal pris la parole dans les assemblées citoyennes du Front de gauche. Et que son témoignage sur ce qui se passe en Grèce remue. S’il est de nationalité française, Dimitri considère la Grèce comme sa « deuxième patrie ». Il s’y rend entre trois et cinq fois par an pour voir ses parents, ses amis mais aussi pour son activité professionnelle puisqu’il en exporte de l’huile d’olive.
Son témoignage est précieux parce qu’il a vu sur place « la situation évoluer de jour en jour depuis cette fameuse crise de la dette » et qu’il sait précisément ce que les chiffres sous-tendent dans la vie quotidienne des Grecs.


La vie du plus grand nombre y est soumise à ce qu’on appelle dans le pays « la troïka », c’est-à-dire « le FMI, la Banque centrale européenne et l’Union européenne ».
Dimitri veut à tout prix mettre fin à une idée reçue : « Les Grecs paient des impôts, sinon ce serait un paradis fiscal. Tout le monde voudrait vivre en Grèce ». Il précise cependant que les armateurs – « c’est dans la constitution » – ou l’église n’en paient pas. « Mais le commun des mortels si. » Bien sûr, il admet que, comme partout, certains fraudent. Par contre la crise de la dette a fait des ravages. « 80% de la population a perdu sur ses revenus. Ca va de 20 à 60% du salaire. On dit qu’il y a environ 500 000 personnes, des chômeurs, des gens qui ont perdu leur commerce, qui ne touchent pas un seul euro. » Le RMI n’existe pas en Grèce. Le taux de chômage est énorme. Pour ceux-là, « c’est la soupe populaire. » Autrefois c’était les migrants qui s’y pressaient. Désormais, ils sont 30 à 40% de Grecs « qui, il y a quelques mois, avaient un travail ».
C’est que la situation économique s’est considérablement détériorée. « 30 à 40% des commerces de proximité ont fermé du jour au lendemain faute de pouvoir payer loyers ou fournitures. La Fnac a fermé, on dit que Carrefour souhaite partir ». Les fonctionnaires ne sont pas épargnés. Il est prévu que 30 000 fonctionnaires soient « comme en Espagne, mis en réserve à partir de 2012, payés à mi-traitement pendant six mois puis mis à la porte ».
La situation est si grave que beaucoup ne peuvent plus payer leur loyer. 6% de la population a quitté Athènes pour aller dans les campagnes ou les îles. « Là-bas, au moins, ils ont la possibilité d’être hébergés dans la famille ou de trouver des logements peu onéreux. » Et, constate Dimitri, ça touche toutes les classes sociales. Le simple salarié, le pharmacien, le médecin. Il y a plein de gens qui n’ont plus les moyens de survivre ». La TVA a augmenté, passant à 23% « alors que la vie est aussi chère qu’en France voire plus puisque beaucoup de produits sont importés ». De ce fait, beaucoup ne se chauffent même plus du tout. « Ou alors on se ressert, même en ville, des vieilles cheminées dans les maisons ».


Evidemment se soigner devient difficile. « Il y a quelques semaines, des femmes enceintes qui ne pouvaient avancer un peu plus de 900 euros, ont été renvoyées des maternités chez elles pour accoucher ». Ce qui a changé depuis grâce à l’émotion que cela a suscité. Cela n’empêche pas les hôpitaux de manquer de médicaments car ils n’ont plus d’argent pour en acheter.
« On se croirait dans un pays du bout du monde », résume-t-il, qui constate que « plus rien ne fonctionne depuis que la rigueur a été imposée il y a un an et demi dans le pays. » Les Grecs sont-ils résignés ? Non, répond Dimitri sans hésiter, rappelant qu’ils ont suivi plusieurs grèves générales. « Aujourd’hui il faut qu’ils trouvent à manger, qu’ils cherchent du boulot. Ce n’est pas évident d’être dans l’action ».
Et il n’y a pas vraiment d’alternative. Les dernières élections ont eu lieu en octobre 2009. « Le peuple n’a jamais été sollicité depuis pour quelque décision que ce soit ». Il a failli l’être quand Papandréou a parlé du fameux référendum qui l’a fait éjecter du pouvoir. « C’était après le 28 octobre, une petite prise de la Bastille pour la Grèce ». En ce jour de fête nationale, les gens ont demandé dans toutes les villes et les villages aux élus – y compris le président de la République – de quitter les tribunes. Ca n’a pas abouti, certes. « Cette semaine encore, les représentants de la troïka sont à Athènes, ils scrutent les budgets, visitent les ministères. On est dans un protectorat. »
Dans les assemblées citoyennes, ce témoignage est ressenti comme un coup de poing. « Il ne faut pas que les Français se laissent emmener sur le même chemin de la perte d’autonomie. La Grèce est présidée aujourd’hui par un ancien banquier », répète à l’envi celui qui, depuis son petit village des hauts cantons de l’Hérault, veut prévenir ses compatriotes et espère quand même : « En Grèce, ça ne durera pas, c’est intenable. Le soulèvement du 28 octobre risque de se reproduire

Les Brésiliens échangent leurs armes contre des places pour le Mondial
Football mardi 27 décembre 2011
Au pays du football roi, presque un tiers des places pour le Mondial 2014 vont être réservées aux catégories populaires.

Le gouvernement veut échanger des places pour le Mondial 2014 contre les pistolets et les fusils détenus illégalement. C’est une action anti-violence. L’an dernier, on déplorait 35 000 assassinats par armes à feu.



Tous les Brésiliens en parlent comme s’ils y avaient assisté : le 16 juillet 1950, l’Uruguay humiliait le Brésil en gagnant 2 à 1 la finale de la Coupe du Monde de football. Le match s’était disputé à Rio de Janeiro, dans le stade du Maracana inauguré un mois auparavant. Aux yeux de la population, l’organisation du Mondial 2014 au Brésil a valeur de revanche.


300 000 places réservées aux « populaires »


En tablant sur cet engouement, le Parti des Travailleurs (formation principale du gouvernement de Dilma Rousseff) vient de déposer un projet de loi : tous ceux qui remettront aux autorités les armes qu’ils détiennent illégalement - avec la garantie que leur anonymat sera respecté - auront droit à une entrée à moitié prix durant les matchs de la Coupe du Monde.


300 000 places réservées aux catégories populaires

Allant à l’encontre de la volonté de la Fédération internationale de football (Fifa), Brasilia, capitale du pays, prévoit qu’au moins 300 000 du million de places destinées à la population locale bénéficieront à la catégorie dite « populaire », avec un prix fixé à 27 dollars (20 €). Outre les détenteurs d’armes repentis, ces tickets seront réservés aux étudiants, aux Indiens, aux bénéficiaires d’aides sociales. Le ministère de la Santé a toutefois perdu une bataille : le gouvernement a plié devant les exigences de la FIFA, en acceptant l’introduction d’alcool dans les stades durant le Mondial, jusqu’alors formellement interdite.


Lutter contre les assassinats

Ces annonces ont coïncidé avec la publication des chiffres alarmants de la violence. Depuis 2004, les campagnes de désarmement échangeant des fusils et revolvers contre une somme d’argent ont permis une réduction de 11 % du nombre de personnes abattues par balle. Mais la sixième puissance économique mondiale a encore enregistré, l’an dernier, près de 50 000 assassinats, dont plus de 35 000 par une arme à feu. En trois décennies, le taux d’homicides est passé de 11,7 à 26,2 morts pour 100 000 habitants (1,28 en France).


« Il est difficile de comprendre comment - dans un pays sans conflits religieux, ethniques ou raciaux, sans disputes territoriales, sans guerre civile ni affrontements politiques violents -, on parvient à exterminer plus de citoyens que dans la majeure partie des conflits armés dans le monde », déplore le ministère de la Santé.

"Nous sommes face
à une situation
extraordinaire et
imprévue qui va nous
obliger à prendre des
mesures extraordinaires
et imprévues."
LE PORTE-PAROLE DU
GOUVERNEMENT ESPAGNOL

250 000
250000militants ont
manifesté hier contre le
régime syrien dans la
seule province d'Idleb et
ont été réprimés dans le
sang malgré la présence
des observateurs arabes

Prison. L’opposante ukrainienne IouliaTimochenko, condamnée à
7ans de prison pour abus de pouvoir et incarcérée à Kiev depuis
août, a été transférée hier dans un autre établissement pénitentiaire
dans la région de Kharkiv. Visée également par d’autres enquêtes judiciaires,
elle n’a eu de cesse de dénoncer ces poursuites, accusant le
président Ianoukovitch de chercher à se débarrasser de sa principale
concurrente. L’UE et les États-Unis réclament sa remise en liberté et
la possibilité pour elle de participer aux législatives d’octobre 2012.

Vertige Vu d’ici, le grand barnum parisien
laisse rêveur. Mais aussi perplexe. À
écouter les uns, à voir les autres, on
a la sensation que le PSG version Qatar
a basculé dans une autre dimension
où les chiffres ont bien plus de
sens que le jeu, où le poids de
l’investissement n’a aucune limite rationnelle.
Dans les couloirs du Parc des Princes,
on jongle avec les millions
d’euros comme s’il s’agissait de
billets de Monopoly. On se paye un
nouvel entraîneur à prix d’or, on en
vire un autre en échange d’une petite
fortune, on fait de la surenchère
un allié, on se moque de l’austérité,
on ricane de la crise, on ignore la
concurrence. On voit grand, très
grandmême.
À croire que le PSG se sent déjà à
l’étroit dans un championnat où les
ressources se font aussi rares que
les stars. Les nouveaux décideurs parisiens
voient loin. Vers les sommets
européens, oubliant volontiers les
obstacles domestiques qui vont se
dresser sur leur route. Paris brille,
Paris occupe la scène médiatique, Paris
est champion d’automne mais n’a
encore rien gagné jusqu’à preuve du contraire
Alors gare au vertige.

01/01/2012 - 14:45
Liverpool: Ce qu'a dit Suarez à Evra...
La Fédération Anglaise a publié dimanche sur son site officiel le rapport de la commission indépendante de régulation chargée de l'affaire Suarez-Evra. Et ce dernier est plutôt accablant pour l'attaquant uruguayen de Liverpool, qui avait frappé au menton le défenseur français avant de lui proférer des insultes racistes. Suarez aurait en effet utilisé sept fois en deux minutes le terme "negro", ce qui a poussé la commission à considérer cela comme "plus sérieux qu'une seule utilisation d'un terme raciste" et comme des "circonstances aggravantes". La FA a rejeté les explications de Suarez qui a déclaré que le mot "negro" était amical. Le joueur des Reds avait été condamné à huit matches de suspension et à 40 000 livres d'amende.

Après l’annulation de
l’année du Mexique pour
cause d’affaire Florence
Cassez, cet OEil sur la planète est
l’occasion de se pencher sur les
facettes contrastées du pays aux
112 millions d’habitants.
L’émission, présentée par Etienne
Leenhardt, propose de
s’éloigner des clichés pour aborder
des aspects moins connus
du pays.
Le f i l m nous emmène
d’abord à Tijuana, à la frontière
américano-mexicaine. Si la ville,
aux mains des narcotrafiquants,
est l’une des plus dangereuses
du Mexique, les réalisateurs
ont choisi de s’attarder sur
un aspect nettement plus positif:
sa formidable vitalité indust
r i e l l e . A v e c s o n p a r c
d’entreprises en pleine expansion,
ses centaines d’usines, ses
terrains à bâtir, la ville est en
plein boom économique. Les
agences d’intérim tiennent même
stand dans la rue, et recrutent
non-stop. À Vera Cruz, un
port mexicain tenu par le redoutablegang
des Zetas, la préoccupation
n’est pas là. Ici, le cartel
local, hyper violent, fait sa loi.
Sa marque de fabrique :
l’assassinat, accompagné
d’atroces mutilations, des empêcheurs
de trafiquer en rond. Policiers,
journalistes, internautes
un peu trop curieux… les victimes
des Zetas se comptent par
milliers.
Tandis que le gouvernement
de Felipe Calderon a fait de la
lutte contre les cartels sa priorité,
un groupe jusque-là inconnu,
les "Mata Zetas" ("tueurs de
Zetas") s’est autoproclamé bras
armé de la population. En septembre
dernier, ces justiciers
anonymes ont revendiqué le
massacre de 35 membres du
gang. Résultat, une violence accrue,
du fait des affrontements
entre Zetas et Mata Zetas. Les
militaires sont déployés dans le
pays, mais des civils témoignent
d’exactions commises
par l’armée fédérale elle-même.
Culture ancestrale
Reste des habitants à bout,
qui ont peut-être trouvé chez
"Les anonymes", un groupe de
hackers disséminés dans le
monde entier, leurs plus précieux
alliés. Ces génies du piratage
informatique ont déclaré aux
Zetas une guerre sans merci, sur
le terrain de jeu préféré: Intern
e t . E n i n t e r c e p t a n t
25 000 mails des membres du
gang et en menaçant de les divulguer
si l’un des leurs n’était
pas libéré, ils ont remporté une
première bataille, sans verser
une goutte de sang.
L e d e r n i e r r e p o r t a g e
s’intéresse à la culture ancestrale
mexicaine. Si cinq siècles
après l’arrivée des Espagnols,
les traits des Indiens se sont dilués
dans le métissage, certaines
régions ont su conserver langue,
gestes et coutumes aztèques.
Ainsi, certaines universités
de langues proposent avec
succès à leurs étudiants des
cours de nahuatl.
Dans tout le pays, une vingtaine
de radios émettent même
dans cette langue ; des lycées organisent
des parties de football
précolombien, dont les règles
ont été reconstituées à partir de
recherches historiques; sur le
marché, on peut acheter ce qui
constituait jadis la base de la
nourriture aztèque: oeufs de
fourmi, sauterelles ou vers rouges.
Enfin, médecins et guérisseurs
travaillent de concert, partageant
souvent les mêmes locaux.
Ultime preuve de leur reconnaissance,
les actes de médecine
traditionnelle sont pris
en charge par la sécurité sociale
mexicaine.

lundi 2 janvier 2012 21:46
Hongrie: des dizaines de milliers manifestent contre la nouvelle constitution
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à Budapest contre la nouvelle constitution hongroise, jugeant qu'elle porte atteinte à la démocratie, tandis que le gouvernement célébrait l'entrée en vigueur de celle-ci lors d'une cérémonie.

Les organisateurs de la manifestation, intitulée "Il y aura de nouveau une république", ont indiqué que près de 100.000 personnes se sont rassemblées en fin d'après-midi sur l'une des principales artères de la capitale hongroise.

Le nom de l'événement faisait référence à l'une des dispositions de la nouvelle constitution, entrée en vigueur au 1er janvier, qui remplace la "République de Hongrie" par la simple "Hongrie".

Le parti socialiste MSZP, le parti écologiste de gauche LMP et le nouveau parti DK de l'ancien Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany ont participé au rassemblement, mais les membres de la classe politique ne devaient pas s'exprimer.

Les manifestants ont crié des slogans contre le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban et brandissaient des pancartes indiquant "Assez!", "Dictature d'Orban", "Orbanistan", alors que les membres du gouvernement et le président Pal Schmitt arrivaient pour une cérémonie à l'Opéra de Budapest pour l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution.

"Viktor Orban et ses serviteurs ont fait passer la Hongrie d'un endroit prometteur au lieu le plus sombre d'Europe", a commenté avant le début de la manifestation le député socialiste Tibor Szanyi, appelant la population à se mobiliser pour "se débarrasser de la dictature d'Orban".

La Loi fondamentale, adoptée en avril grâce à la majorité des deux-tiers dont jouit au Parlement le parti Fidesz de Viktor Orban, a suscité les critiques de l'Union européenne, de la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton et d'Amnesty International.

Ses détracteurs reprochent à la nouvelle constitution de limiter les pouvoirs de la Cour constitutionnelle, de menacer le pluralisme des médias et de mettre fin à l'indépendance de la justice

France encore déboutée

Air France encore déboutée
mercredi 4 janvier 2012
Dans le conflit des « Indignés d’Air France », la compagnie a été pour la 8ème fois déboutée par la justice. Hier le premier président de la Cour d’Appel de Bastia a débouté Air France qui contestait la validité de l’exécution des différentes astreintes imposées à la compagnie. Le 14 février c’est la chambre sociale de la cour d’appel qui se prononcera sur l’ensemble de ce dossier qui concerne, depuis 70 jours, 45 jeunes ex-CDD, reconvertis en CDI par le règlement interne et la décision du tribunal administratif. En attendant les syndicats appellent à une reprise des discussions avec la direction d’Air France

mercredi 4 janvier 2012 23:16
La Grèce menacée d'un "défaut incontrôlé" en mars sans accord salarial
Le Premier ministre grec Lucas Papademos a mis en garde mercredi contre un "défaut (de paiement) incontrôlé" auquel la Grèce pourrait faire face en mars si le patronat et les syndicats ne parvenaient pas à un accord sur la réduction des coûts du travail pour stimuler la compétitivité.

"Faute d'un accord et du financement qui y est lié, la Grèce sera confrontée à un danger immédiat de défaut (de paiement) incontrôlé en mars", a averti M. Papademos après une série de rencontres avec les partenaires sociaux.
"Les partenaires sociaux doivent déployer de grands efforts au cours des négociations pour améliorer la compétitivité de l'économie et stimuler l'emploi", a souligné le Premier ministre.

"Nous ne pouvons pas escompter que d'autres Etats de l'Union européenne et les organisations internationales continuent à soutenir financièrement un pays qui ne s'adapte pas à la réalité et ne traite pas ses problèmes", a relevé M. Papademos.

Les bailleurs publics de la Grèce, Union Européenne et Fonds Monétaire International (FMI), ont demandé au gouvernement de revoir les salaires du privé pour améliorer la compétitivité de son économie.

Le chef du gouvernement a reconnu mercredi qu'ils avaient à nouveau soulevé "une série" de questions liées au marché du travail, dont celle du salaire minimum, à l'approche de négociations cruciales sur le versement de nouveaux fonds à la Grèce.

Ces discussions visent à débloquer le nouveau plan d'aide à la Grèce mis en place par la zone euro fin octobre. Athènes espère un premier versement de prêts d'un montant de 89 milliards d'euros à la fin janvier.

"Si nous ne prenons pas des mesures importantes, si nous ne faisons pas bonne impression, l'évaluation de nos partenaires risque de ne pas être positive", a prévenu M. Papademos. "Nous risquons de nous retrouver sans rien."

Le principal syndicat du secteur privé a toutefois rejeté mercredi toute baisse de salaire et insisté sur le respect des conventions salariales.

"Nous ne sommes pas disposés à céder le moindre pouce sur le salaire garanti des travailleurs pauvres", a déclaré à la presse Yiannis Panagopoulos, le chef du syndicat du secteur privé GSEE.

"Nous avons signé un accord, nous demandons aux employeurs d'honorer leur signature", a-t-il poursuivi après avoir rencontré M. Papademos.

Le salaire minimum légal en Grèce - actuellement juste au dessus de 750 euros -- est fixé par une convention collective signée par les syndicats des salariés.

TVA sociale: une "arnaque" et une "mesure anti-sociale" pour Bernard Thibault
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a qualifié mercredi d'"arnaque" et de "mesure anti-sociale" la TVA sociale que le gouvernement veut mettre en place avant l'élection présidentielle, une mesure pour faire baisser le coût du travail.

"La TVA dite sociale est une arnaque", a déclaré sur France 2 M. Thibault, pour qui "les facteurs expliquant le chômage ne sont en rien dépendants du niveau des salaires ou du coût de la protection sociale".

Le syndicaliste a assuré que "le coût du travail, notamment dans l'industrie, est équivalent en France et en Allemagne, alors que l'industrie allemande s'en sort mieux que l'industrie française".

"Nous sommes résolument hostiles à cette mesure anti-sociale", a-t-il ajouté en mettant en avant le fait qu'une augmentation de la TVA serait "particulièrement inégalitaire".

"Le poids de la TVA est beaucoup plus important pour un smicard que pour celui qui gagne 10.000 ou 100.000 euros par mois", a-t-il rappelé.

"L'augmentation de la TVA s'appliquera à tous les produits, qu'ils soient importés ou pas (...) et l'effet serait négatif sur le pouvoir d'achat", a-t-il défendu.

Le responsable CGT a ensuite "dénoncé" les annonces par plusieurs ministres de la mise en place de la TVA "alors que nous sommes censés discuter des mesures pour l'emploi lors du sommet social" le 18 janvier.

"Nous irons au sommet sur l'emploi", a confirmé Bernard Thibault "mais encore une fois le gouvernement laisse entendre que ce sommet n'est là que pour la figuration (...) et que les décisions ont été déjà été prises".

Le 18 janvier, la CGT appelle les salariés à se mobiliser "sous forme de rassemblements, de pétitions", a dit M. Thibault.

Le principe de la TVA sociale consiste à alléger les cotisations salariales et patronales pour le transférer sur la TVA, qui serait majorée.