NLG NOEL LE GRAET NEW PRESIDENT FFF

Laurent Blanc part, faute d'accord avec l'autre président, Le Graët
Laurent Blanc, surnommé "le président" durant sa carrière internationale, a annoncé samedi qu'il ne demanderait pas à prolonger son contrat de sélectionneur, faute d'accord avec l'autre président, celui de la Fédération française de football (FFF) Noël Le Graët.


"Lors de nos entretiens du 28 juin, nous (avec M. le Graët) ne sommes pas parvenus à trouver un terrain d'entente autour du management de l'équipe de France pour les 2 saisons à venir", a expliqué Blanc, 46 ans, dans un texte transmis à l'AFP.

"Dans ces conditions, et au terme du délai de réflexion supplémentaire convenu, je n'ai pu que lui (M. Le Graët) confirmer, ce samedi 30 juin, ma décision de ne pas demander le renouvellement du contrat qui me liait à la FFF", poursuit le champion du monde en 1998 et champion d'Europe en 2000 comme joueur avec l'équipe de France (97 sélections).

Simultanément, la FFF indiquait dans un communiqué qu'au "terme du délai de réflexion supplémentaire prévu (après une entrevue jeudi), Laurent Blanc a contacté samedi le président de la FFF, Noël Le Graët, pour lui indiquer sa décision de ne pas solliciter la reconduction de son contrat de sélectionneur national".

"Noël Le Graët en a pris acte et a tenu à saluer le travail effectué par Laurent Blanc à la tête de l'équipe de France depuis août 2010. Le Comité Exécutif de la Fédération se réunissant mardi, aucun commentaire ne sera fait par la FFF et son Président avant la conférence de presse programmée à l'issue de cette séance de travail", conclut la FFF.

En dépit du quart

Par l'utilisation par Blanc du terme "management", il faut peut-être voir la volonté politique du président Le Graët de ne pas faire de cadeau sur plusieurs aspects de la vie interne des Bleus, notamment sur la taille d'un encadrement trop élargi à son goût (une vingtaine de personnes pour un groupe de 23 joueurs à l'Euro).

L'ancien défenseur avait voulu que la prolongation de son contrat de deux ans (qui arrivait à échéance ce samedi soir) soit examinée avant l'Euro-2012, ce que le président de la FFF avait refusé, liant son engagement à la compétition en Ukraine et Pologne.

L'objectif fixé aux Bleus pour cet Euro par le président de la "3F" était d'atteindre les quarts de finale et de bien se comporter sur et en dehors du terrain.

Les Bleus ont bien atteint les quarts, battus par l'Espagne (2-0), alors qu'ils restaient sur deux éliminations aux premiers tours de l'Euro-2008 et du Mondial-2010.

Mais au niveau de l'attitude, des coups de canif ont été portés au contrat moral par les joueurs, Samir Nasri insultant la presse notamment.

Blanc, nommé sélectionneur après une seule expérience comme entraîneur à Bordeaux (2007-2010) auréolée d'un titre de champion de France (2009) mais achevée sur un sentiment mitigé, a peut-être commis l'erreur de négligé la personnalité des joueurs convoqués et d'ériger le terrain comme seul juge de paix.

"Je veux remercier aussi les joueurs pour leur implication même si tout n'a pas toujours été parfait", a commenté Blanc dans son communiqué.

Plusieurs entraîneurs, comme Claude Puel (Nice) ou René Girard (Montpellier) ont regretté qu'il n'ait pas pu prolonger sa mission.

Et maintenant Deschamps?

"Je trouve que c'est dommage. La sélection, c'est du long terme, là, il n'y était que depuis deux ans,", a déclaré René Girard, qui fut aussi entraîneur adjoint de la sélection.

Pour remplacer Blanc, le nom qui circule avec insistance est celui d'un autre champion du monde 1998, Didier Deschamps, annoncé sur le départ de son poste d'entraîneur de Marseille.

"Didier Deschamps pourrait être un bon sélectionneur, comme d'autres. Le président de la FFF a l'immense honneur et l'immense responsabilité de choisir le sélectionneur, a déclaré Michel Platini, président de l'UEFA samedi depuis Kiev. J'avais souhaité Jean Tigana en 2004, ça a été Raymond Domenech, c'était le choix du président. Mais à la fin, mieux vaut avoir bons joueurs."

Arrivé dans le tumulte de la grève de la honte des joueurs à Knysna le 20 juin 2010 en plein Mondial sud-africain, Blanc ferme la page des deux années écoulées avec un goût amer. Le nouveau chapitre sera-t-il plus calme ?

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Equipe de France : Didier Deschamps ferait-il un bon sélectionneur ?
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03/07/2012 - 12:34
Le Graët: "Les primes sont gelées"
Noël Le Graët, le président de la FFF, a évoqué la question des primes des Bleus, consécutives à la participation des joueurs de l’équipe de France jusqu’en quart de finale de l’Euro 2012: "L’ensemble des primes de l’équipe de France sont gelées. C’est de l’argent bloqué qui sera peut-être redistribué. En tout cas personne ne percevra son chèque", a-t-il avancé.

Le Graët pense déjà à l'Euro 2016
Le 03/07/2012 | Mis à jour le 03/07/2012 16:47:11

A défaut d'avoir dévoilé le nom du nouveau sélectionneur de l'équipe de France, mardi à Paris à l'issue du comité exécutif de la Fédération française (FFF), Noël Le Graët a déjà annoncé quelques détails sur le futur contrat qui sera proposé à celui-ci. «La durée sera peut-être de deux ans, plus deux supplémentaires», a déclaré le président de la 3F, qui souhaiterait que le nouveau patron technique des Bleus puisse travailler dans la durée, en se projetant à la fois vers le Mondial 2014 d'une part, mais aussi vers l'Euro 2016, organisé en France.

«Le staff technique sera à peu près équivalent en nombre» à celui de Laurent Blanc, à savoir d'une vingtaine de personnes, a-t-il également précisé. Une information plutôt étonnante compte tenu du fait que c'est sans doute sur ce point que Blanc et Le Graët n'ont pas réussi à trouver d'accord pour une prolongation de contrat. Selon plusieurs sources, le président de la FFF souhaitait imposer au précédent sélectionneur une réduction de sa garde rapprochée

Zidanepeut-il faire
unbonsélectionneur?
ÉQUIPE DE FRANCE Le natif deMarseilles’est entretenu avecNoël LeGraët

A MON AVIS NON
ZIZOU EST TROP INTRAVERTI

Euro 2012 U19
Réaction de Noël Le Graët
Suite à la qualification cet après-midi des U19 pour les demi-finales de l'Euro 2012, organisé en Estonie, après deux premiers succès contre la Serbie (3-0) et la Croatie (1-0), assurant dans le même temps la participation de la sélection française à la prochaine Coupe du Monde U20 2013 en Turquie, le président de la Fédération a tenu à féliciter et encourager la délégation tricolore.

"Le premier col est franchi ! Nos Bleuets auront la chance de représenter notre football et la formation française dans la compétition de référence chez les jeunes pour la deuxième édition consécutive.

Avant de se projeter vers le Mondial 2013, il faut garder cet élan pour s'attaquer à la prochaine ascension. Les promesses des deux premières rencontres sont autant d'espoirs pour la suite de ce Championnat d'Europe", a réagi le président de la Fédération.

09/07/2012 - 18:06
Le Graët: "Deschamps était le premier choix"
Interrogé sur le choix de Didier Deschamps et les autres entraîneur courtisés, Noel Le Graët a assuré que le champion du monde 1998 était sa priorité et qu'il n'a pas contacté d'autres entraîneurs. "Laurent Blanc est parti un vendredi. J'ai pris contact le lundi avec Deschamps, et seulement avec Deschamps. Donc c'était bien le premier choix, dès qu'il était libre. Et même bien avant, mais je ne l'ai pas fait par courtoisie.

Plus de prime acquiseAvant Finlande-France, le président de la FFF Noël Le Graët a indiqué que désormais, pour toucher leurs primes, les Bleus devront se qualifier pour la Coupe du monde 2014.Le président de la FFF Noël Le Graët a pris des mesures radicales.

A l'exception de la prime à l'image revue à la hausse (15 000 euros par match au lieu de 10 000), il n'y aura désormais plus de prime acquise en équipe de France. Comme il l'avait déjà fait avant l'Euro, le président de la FFF Noël Le Graët a joué la carte de la transparence. «Je pense que c'est la bonne attitude, a-t-il expliqué. C'est un sujet qui intéresse». Principal changement : les Bleus ne toucheront rien s'ils ne se qualifient pas pour la Coupe du monde 2014 au Brésil.

«Si nous y allons, en revanche, les joueurs ayant participé à la qualif' toucheront 30% de la somme versée par la FIFA, indique Le Graët. Pareil pendant la compétition : 30% de la somme versée par la FIFA en cas de qualification pour les quarts en ainsi de suite». Pour le dirigeant, ce système présente l'avantage d'avoir clos le débat sur les primes pour les deux prochaines années. «On n'aura pas à reprendre les discussions avant le Brésil». Il a déjà été acté par écrit.

«L'argent n'est pas un critère de venue»Entamées au Havre avec Hugo Lloris, Karim Benzema, Franck Ribéry et Rio Mavuba, les négociations ont également débouché sur la suppression des primes pour les matches amicaux. «Ce qui n'est pas rien, a insisté le président de la FFF. Cette année, il y en a quand même six». A titre d'exemple, chaque joueur ayant pris part à la victoire en Allemagne au mois de février avaient touché 18 000 euros. Au cours de son intervention, Le Graët a tenu à souligner «le bon esprit du groupe».

«L'argent n'est pas un critère de venue, a-t-il rappelé. Mais de tout temps, les joueurs ont toujours été rémunérés. C'est normal». Le dirigeant a également donné priorité au sportif. «Que les joueurs sourient, s'arrêtent signer des autographes, c'est bien, mais la priorité des priorités, c'est que l'équipe soit conquérante et en position de se qualifier. Il y a un passé, mais aujourd'hui, le groupe est sain. Il y a une volonté commune de réussir».

Le Graët du tac au tac

Visé par Christophe Bouchet, qui brigue sa succession à la tête de la FFF, Noël Le Graët a répondu à l'ancien président de l'OM. «On essaie de vendre du malheur, ce n'est pas bien. La baisse des licenciés est de 0,85 % seulement (1 601 167 aujourd'hui, contre 1 614 880 il y a un an). Concernant les jeunes et les femmes, on est même en progression. Ce sont surtout les plus de trente-cinq ans qui baissent. Les familles nous confient toujours leurs enfants», a lancé le dirigeant.

«Pour cette année, notre budget (202 millions d'euros) est positif de 980 000 euros après impôts. Et nos recettes sont garanties jusqu'en 2014, voire jusqu'en 2018. Sans compter l'Euro 2016 (organisé en France), qui est une aubaine. Tout n'est peut-être pas parfait, je suis le premier à le reconnaître, mais il ne faut pas décourager les gens», a ajouté Le Graët, remonté

FIN DE SUSPENSE IL SE REPRESNETE 4 ANS
LA PLACE EST TROP BONNE.............

La folle journée de Noël Le Graët

Dans l'amphithéâtre de la Fédération française de football, le président-candidat a présenté ce jeudi matin son équipe de neuf coéquipiers. Debout, comme pour chaque grand rendez-vous, Noël Le Graët a martelé le «plaisir immense» d'avoir dirigé la fédération pendant seize mois (
Et sa folle envie d'en reprendre pour quatre ans avec «ceux qui ont la vie du football tous les jours entre les mains.» Eric Borghini, président du district de Côte d'Azur, et Albert Gemmrich, président de la Ligue d'Alsace, ont rejoint l'équipe sortante composée de Brigitte Henriques, Bernard Desumer, Denis Trossat, Jacques Rousselot, Alexandre Lacombe, Joël Muller et Michel Mallet.

Chacun d'entre eux s'est réjoui du travail effectué pendant ce court mandat et a salué le travail du «capitaine» Le Graët. Souvent critiqué pour sa gestion autocratique, le patron de la FFF a rétorqué : «C'est complètement faux, je sais écouter. Le comex (comité exécutif) s'est réuni dix-huit fois depuis qu'il est élu», a expliqué Noël Le Graët. Avant de quitter l'amphithéâtre, il a aussi coupé court aux questions des journalistes du Petit Journal de Canal + venus l'interroger sur le livre écrit par Raymond Domenech : «Je ne l'ai pas lu.»

Le favori des pros

En début d'après-midi, le président a défendu son bilan devant les membres de l'UCPF, réunis en assemblée générale dans un grand hôtel parisien. L'ancien président de la LFP est resté presque une heure avec les dirigeants de clubs alors que les deux autres candidats à la présidentielle, Eric Thomas et François Ponthieu, n'ont pas dépassé la demi-heure. Dans la foulée, les pros ont voté, à l'unanimité, une résolution dans laquelle ils affirment leur soutien à Noël Le Graët. «Fort d'un premier bilan positif, l'UCPF lui fait confiance pour poursuivre sa mission», annonce le communiqué. Le président sortant devrait ainsi récolter la majorité des 37% des voix des pros (contre 63% aux amateurs) lors de l'élection le 15 décembre prochain.

«Notre liste est celle qui donne le plus de garanties en terme de connaissance de l'ensemble du football. Je pense que l'on va gagner. Cela se présente mieux que la dernière fois, non ?», glisse Bernard Desumer, numéro deux sur la liste. Le dirigeant avait déjà prévu la victoire le 18 juin 2011 en calculant le soutien des ligues et districts visités. Pas question pour autant de zapper la campagne. Bernard Desumer accompagne ce soir le président à Reims à la rencontre des dirigeants des ligues Champagne-Ardenne et Picardie.

FFF
Le Graët : «Faire plus de 54%»

Immense favori de l'élection à la présidence de la Fédération française, Noël Le Graët, président sortant, s'est fixé comme objectif de «faire un peu plus que 54%», son score au scrutin de juin 2011.

«Comment s'est déroulée cette campagne, cette fois en tant que président sortant ?
J'ai rencontré les représentants du foot professionnel et j'ai été dans les Ligues et districts. D'abord pour rendre compte, c'est normal, et aussi pour écouter les avis et les conseils. J'ai été bien accueilli, je crois qu'on a retrouvé le calme et je n'ai pas ressenti de grandes divergences. Quand on ambitionne d'être président de la FFF, l'objectif, c'est l'union entre toutes les composantes. Professionnels comme amateurs ont leurs problèmes, mais je crois que ça fonctionne bien.

Vos deux rivaux ne semblent pas en mesure de vous battre...
Je tire un coup de chapeau à ceux qui se présentent. D'autres se sont déballonnés ou n'ont pas su trouver de partenaires. Ce n'est pas si facile d'unir. Les deux ont un message à faire passer, c'est bien.

Etes-vous, comme certains vous le reprochent, un dirigeant solitaire ?
Aujourd'hui, la FFF a une voix. On dit oui ou non plus vite. Il y a plus d'unité avec un comité exécutif qui se réunit souvent. Cela donne une image plus stable. Un président doit savoir trancher, je prends mes responsabilités. Mais dire que je fais tout, tout seul, c'est une idée stupide. Ou alors je suis vraiment très fort.

« La protection du foot amateur est une priorité»

Où en est l'image des Bleus, au plus bas en 2010 ?
Il y aura toujours cette nostalgie de 1998 et 2000 mais je crois que l'image des Bleus est plutôt bonne, surtout depuis le match nul en Espagne (1-1). Ça a été un basculement pour nous tous car la première place reste accessible. Ca va donc beaucoup mieux et on a aussi un Championnat serré, plus que prévu. C'est positif.

Eric Thomas conteste la stabilisation du nombre de licenciés que vous annoncez...
Il ne peut pas le contester, les chiffres sont sur le site de la FFF. Et puis nous ne sommes pas dans le Championnat de la licence. Les chiffres à hier matin, c'est que nous n'avons jamais eu autant d'enfants dans les écoles de foot. Le football féminin progresse aussi énormément, grâce à l'équipe de France. C'est +12% sur l'année. On a un plan de féminisation en cours et cela reste un axe fort de développement.

Où en sont vos relations, difficiles au début, avec les représentants du foot amateur ?
Encore une fois, l'unité n'est pas simple à trouver. A nous de ne pas nous diviser, la protection du foot amateur est une priorité. Tout centime économisé va au foot amateur.

«Les Bleus, compétitifs mais fragiles»

Quel est l'objectif fixé à Didier Deschamps ?
L'objectif contractuel, c'est la qualification, qui vaut reconduction. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas reconduction si on ne va pas au Brésil. On a une équipe qui devient compétitive mais qui reste fragile.

On sent que vous avez envie de continuer avec lui...
Oui, je l'ai choisi. Mais ce n'est pas avec l'amitié que l'on fait les contrats et il faut des performances sportives.

Etes-vous tourné vers l'Euro 2016 en France ?
Ce sera formidable pour le pays. Il va y avoir deux millions de visiteurs, cela va donner une vision mondiale de la France. Pour que ce soit bien organisé et pour donner une belle image, il faudra aussi mettre des budgets pour des animations autour de la compétition.

Avez-vous un objectif chiffré samedi ?
La dernière fois, j'ai fait 54%. Ce serait bien de faire un peu plus.»

Les arbitres interpellent «le futur président»

L'Union nationale des arbitres (Unaf) a demandé au futur président de la Fédération (FFF) de se «pencher au plus vite sur le problème de la violence» contre les arbitres, dont 500 sont agressés tous les ans.

«L'Unaf en appelle solennellement au nouveau président (Noël Le Graët est favori à sa réélection lors du scrutin de samedi, ndlr) pour se pencher au plus vite sur le problème de la violence envers le corps arbitral du football, a expliqué Bernard Saules, président du syndicat, ce vendredi. En effet, et malgré la loi Lamour, chaque saison en France, 500 arbitres de football sont agressés physiquement. Je lui ferai un courrier dès ce week-end pour voir les mesures à prendre sur ce sujet. Il y a eu des actions par le passé, comme une campagne télévisuelle, qui ont fait long feu. Il faut un nouveau barème de sanctions, plus dissuasif.»

L'Unaf s'est dit solidaire de l'initiative prise par le Syndicat des arbitres d'élite (SAFE) de porter un crêpe noir ce week-end lors des matches professionnels en hommage à un arbitre assistant néerlandais, Richard Nieuwenhuizen, décédé début décembre après avoir été roué de coups par des adolescents lors d'une rencontre de football amateur à Almere, au centre des Pays-Bas

Assemblée Fédérale
Noël Le Graët : "Une légitimité et confiance pour les quatre années qui viennent"
Réélu samedi pour un mandat de quatre ans à la tête de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët a assuré qu'il ne "s'attendait pas" à son score de 83% et a dressé la liste des priorités des quatre ans à venir, avec l'Euro 2016 en ligne de mire.

Etes-vous satisfait de votre score ?
"On ne connaît jamais le score à l'avance et je rappelle qu'il y a eu un scrutin serré il y a 18 mois, lors duquel j'ai été élu. Mon score aujourd'hui permettait d'évaluer les amitiés dans la salle. Je pensais gagner, c'est vrai, je vais être honnête. Mais 83% je ne m'y attendais pas. Cela me donne légitimité et confiance pour les quatre années qui viennent."

Comment jugez-vous les résultats de vos deux concurrents et envisagez-vous, comme le demande Eric Thomas, de permettre aux clubs de voter ?
"François Ponthieu a fait preuve de beaucoup de volonté. Ce n'est pas facile de faire une liste. Certains ont essayé, lui a réussi. Je ne sais pas s'il veut une mission fédérale, ce n'est en tous cas pas prévu par les textes. Mais il faut tenir compte de son score. Il a marqué la campagne par ses propos et son discours sur l'éthique. Il y a certainement des mécontents de Noël Le Graët qui se sont reportés sur sa liste. Quant à Eric Thomas, est-ce qu'il y a un texte qui pourrait le faire élire ? Je ne sais pas. On a une décentralisation exemplaire. Les districts et les ligues, qui votent, sont élus par les clubs, cela me semble représentatif. On ne peut pas réformer tout le temps. Il faut surtout avoir un bon projet et s'intéresser à la vie fédérale, avoir sur sa liste des gens qui sont parmi les votants."

Quels sont les dossiers les plus urgents de ce nouveau mandat ?
"Le dossier de l'arbitrage est pratiquement préparé. Eric Borghini (nouveau membre du comité exécutif) va compléter nos arguments. Les décisions seront prises au premier semestre, mais ce sera applicable la saison prochaine seulement, bien sûr. Ensuite il y a l'Euro 2016. C'est dans quatre ans mais ça va déjà prendre beaucoup du temps de la fédération. Je vais mettre des gens en place, des équipes qui vont se mettre au travail très vite. Nous souhaitons vraiment que ce soit l'occasion pour tous les Français de se reconnaître dans le foot. Tous les districts auront en 2015 des budgets importants pour qu'il y ait des animations partout sur le territoire national. La qualification pour le Brésil, c'est important aussi, les féminines ont un Euro cet été. La fédération se doit d'être très attentive à toutes les sélections. Enfin, il faut regarder nos budgets pour redistribuer au mieux au monde amateur. Il y a des contrats d'objectifs, que je voudrais plus personnaliser. On n'a pas forcément besoin de la même chose à Brest qu'à Marseille."

Les réactions
Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France)
"Je suis content pour lui. C'est mon président depuis ma prise de fonction. J'apprécie la relation de confiance qu'on a, c'est important dans mon métier de sélectionneur. On va faire en sorte de répondre aux attentes. J'ai beaucoup de respect pour la hiérarchie. J'étais son choix cet été, et nos résultats sont importants pour lui comme pour tout le monde. Le binôme sélectionneur-président, c'est quelque chose d'important."

Frédéric Thiriez (président de la Ligue de football professionnel)
"Bravo à Noël Le Graët. C'est une réélection brillante avec un résultat qui légitime un excellent bilan. En 18 mois, il a remis de l'ordre dans la maison. Si je me tourne vers l'avenir, je vois qu'après les élections à l'UCPF, à la LFP et à la FFF, qui se sont toutes déroulées dans un climat d'unité, le foot français est en ordre de marche, et même en formation de combat pour les quatre ans qui viennent. Il y a des enjeux décisifs et difficiles avec le Mondial au Brésil, l'Euro 2016 et la bataille économique dans une période de crise. Je me réjouis de continuer à travailler avec lui."

Le Graët a notre confiance"
ALAIN PORCU
Le président de la Ligue de la Méditerranée
a soutenu la liste du président sortant de la FFF,
réélu hier

FFF: Le Graët soutient Benzema
Noël Le Graët, le président de la fédération française de football (FFF), est revenu sur la polémique autour des déclarations de Karim Benzema sur l'hymne national. Pour l'ancien patron de l'En Avant Guingamp, l'histoire a pris des proportions trop importantes. "Benzema aime le maillot bleu. C'est une querelle stupide à propos de notre meilleur joueur. Chacun chante, soit dans son cœur, soit dans sa tête. Je ne l'oblige pas et, si vous regardez bien, d'autres que les footballeurs ne chantent pas, a-t-il déclaré sur les ondes de RTL en soutien de l'attaquant madrilène, évoquant même des situations extra-sportives où La Marseillaise n'était pas chantée par tout le monde. J'ai été maire de Guingamp et j'ai assisté à beaucoup de réceptions au monument aux morts où j'ai vu beaucoup d'anciens combattants qui ne chantaient pas."

Le Graët : « Monaco ? Ça finit toujours par s’arranger »
- Invité au micro de l’After Foot pour saluer le retour en Ligue 1 de Guingamp, l’homme fort du football français a également évoqué l’actualité monégasque. Et, malgré la saisie du Conseil d’Etat de l'ASM, Noël Le Graët se dit toujours ouvert au dialogue.

Noël Le Graët
Fier de la remontée de Guingamp
« C’est mon club affectif. Je suis très heureux de sa réussite, a-t-il déclaré. Ils ont fait un très bon parcours en jouant bien et en donnant une belle image de la qualité du staff et de mon gendre (Bertrand Desplat, président du club, ndlr) qui réussit bien. Jocelyn Gourvennec (l’entraîneur, ndlr) ? Il a prolongé de trois ans son contrat. Il est donc à Guingamp pour encore quatre ans. C’est l’entraîneur d’une nouvelle génération. Il sait bien jouer, il s’exprime bien, il est courtois et donne une bonne image du club. »

Coup de chapeau au FC Nantes
« Il y a un beau stade et un président qui est courageux depuis quatre ans (Waldemar Kita). Il a été très persévérant, et a fait en sorte de rebâtir une bonne équipe. Je lui tire aussi mon coup de chapeau. »

Prêt encore à discuter avec Monaco
« C’est un beau champion. Sportivement, Monaco a été au-dessus toute l’année avec une belle équipe. Qu’ils reviennent au haut-niveau, c’est juste. Il y a des discussions. Ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est pas forcément demain. Je suis toujours dans le dialogue mais chacun voit les choses à sa façon. Tout change. Il y a un tel écart qu’on ne peut pas dire qu’on accepte la taxe à 75% et qu’on ne discute pas de l’équilibre entre les autres clubs et Monaco. Ça a toujours été une belle équipe. On demande que Monaco revienne mais c’est normal de baisser les avantages fiscaux. Le fait qu’ils aient décidé de choisir une autre voie va reculer la réunion qui était prévue. Il y a beaucoup de discussions dans le foot et ça finit toujours par s’arranger. Je souhaite toujours discuter et j’essaie d’éviter de passer par les voies hors du football. J’ai eu beaucoup de conflits dans ma carrière et je n’ai jamais saisi les tribunaux. »

Pas surpris du retour de Nasri en Bleu
« Je suis en contact permanent avec Didier (Deschamps, ndlr). Samir Nasri ne méritait pas d’être puni éternellement. Il a été sanctionné par la Fédération Française de Football. Ces derniers temps, il jouait beaucoup mieux en championnat, c’est un très beau joueur. Il a une nouvelle chance, c’est normal. »

Eco :
La France toujours loin devantLe montant du contrat signé par la Fédération anglaise avec Nike vient d'être dévoilé (30 millions d'euros par an sur la période 2010-2018). Joli mais pas suffisant pour rivaliser avec la France.71a+



Faudra-t-il un jour décerner à Noël Le Graët un diplôme ? Ou lui remettre une médaille pour avoir négocié le plus beau contrat qui soit entre une fédération et un équipementier ? A l’occasion de la présentation du nouveau maillot de l'Angleterre (voir ci-dessus le tweet de Jack Wilshere), a été révélé le montant du contrat négocié pour la période 2010-2018 entre la Fédération anglaise et Nike. Un beau contrat qui met en évidence le caractère exceptionnel de celui qui lie les équipes de France à la marque au swoosh depuis 2011. Il faut dire que pour effacer les trois bandes des maillots bleus, la marque américaine avait mis le paquet : 42,6 millions d’euros par an !

Grâce à ce pactole, la France peut ainsi se targuer de dominer le classement des nations du foot les mieux soutenues par leur équipementier. Devant l’Angleterre donc, tandis que l’Allemagne complète le podium avec les 26 millions d’euros que lui verse Adidas chaque année depuis 2008. Quant à l’Espagne, championne du monde et double championne d’Europe qui caracole en tête du classement Fifa, elle ne pointe qu’au cinquième rang avec 24 millions d’euros par an.

Foot- Bleus :
Le Graët a «confiance» en DeschampsDans notre quotidien ce mardi, le président de la FFF, Noël Le Graët évoque une équipe de France qui «va mieux», mais aussi la gestion du cas Monaco, qu'il aimerait voir s'installer en France.Noël Le Graët a «beaucoup d'affection» pour Didier Deschamps.


Les Bleus ont eu beau perdre leurs deux matches de leur tournée en Amérique du Sud la semaine dernière, face à l'Uruguay (0-1) et au Brésil (0-3), Noël Le Graët n'en est pas pour autant inquiet. «Ca va vous paraître bizarre, mais je trouve que l'équipe de France va mieux», assure le président de la FFF dans un long entretien paru ce mardi dans L'Équipe. S'il affirme avoir «vraiment confiance en Didier Deschamps», Le Graët explique n'avoir «pas eu les même affinités» avec l'ancien sélectionneur, Laurent Blanc.

Alors que la Fédération française avait demandé à l'AS Monaco de lui verser une grosse somme d'argent pour régler le litige sur la localisation de son siège social en France, le dirigeant revient également sur cette affaire. «La meilleure solution, c'est évidemment celle de la Ligue qui demande à Monaco d'installer son siège en France, conformément aux textes. Mais je n'y crois pas trop», assure-t-il.

LE Graët pas optimiste







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Noël Le Graët a évoqué l'avenir des Bleus ce samedi à l'occasion de l'assemblée générale de Fédération française de football. Le président de l'instance a reconnu que l'équipe de Didier Deschamps devra batailler pour se rendre à la Coupe du Monde 2014. «Je pense qu'on aura du mal à échapper aux barrages, sauf si l'Espagne fait un faux pas en Finlande, mais je n'y crois pas trop, a-t-il expliqué. Par rapport à d'autres pays, on ne fait pas le poids immédiatement, mais il faut qu'on se qualifie pour cette compétition.» Le Graët a toutefois loué la qualité de la nouvelle génération. «On a la chance d'avoir des jeunes d'un énorme talent qui jouent dans les plus grands clubs européens, ils sont titulaires mais ils n'ont que 20 ans.

Le 04/07/2013 à 16:19:00 | Mis à jour le 04/07/2013 16:21:35

Foot Ligue 1 Leonardo : Le Graët pas surpris
Le président de la Fédération Française de Football semble loin d'être étonné de l'alourdissement de la sanction de Leonardo. Il met en relation cet incident avec les difficultés rencontrées par les arbitres tout au long de l'année au niveau national.











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À entendre Noël Le Graët, le PSG n'aurait certainement pas dû faire appel de la sanction initiale prévue pour le directeur sportif Leonardo. Selon lui, «Il y avait pratiquement chance zéro» que la sanction soit allégée. Le président de la FFF évoque ensuite la rencontre qu'il vient d'avoir avec un arbitre victime de violences en juin dernier, et lie plus généralement le cas Leonardo aux difficultés ressenties par le corps arbitral toute l'année. «Les professionnels doivent montrer l'exemple» dit-il également.

France-Le Graët: "Un grand bonheur"
Comme son sélectionneur Pierre Mankowski, Noël Le Graët a grandement savouré le sacre mondial des Bleuets, samedi, à Istanbul, et n'a pas tardé à rendre hommage à cette "belle équipe". "C'est un grand bonheur. Les joueurs ont montré beaucoup de volonté et de sang froid au cours des tirs au but. Ils ont mérité de gagner ce tournoi. C'est bien, ça montre que nos clubs travaillent parfaitement bien, que les 20 ans sont présents. Ils grandissent, progressent. On a une belle équipe qui a beaucoup de talent au niveau individuel. Ils se sont bien comportés humainement et sportivement. Ils seront présents pour 2016 (l'Euro en France) et au-delà", a réagi le président de la FFF.