AS MONACO FC // LIGUE 2

AS Monaco: Ayité-Moukandjo, les retrouvailles.Publié le mercredi 16 février 2011 à 09H00
Jonathan Ayité, Benjamin Moukandjo : coéquipiers il y a encore un mois et demi et adversaires ce samedi.


Fin décembre, ils jouaient encore sous le même maillot, en Ligue 2. Mais Jonathan Ayité et Benjamin Moukandjo ont quitté Nîmes pour grimper d’un échelon.
Les anciennes gâchettes gardoises (9 buts à eux deux en championnat),
désormais à Brest et Monaco se retrouvent ce samedi mais en tant qu’adversaires.

Déjà buteur (Ayité) et passeur décisif (Moukandjo, deux passes décisives contre Lorient), ils évoquent ces retrouvailles.

Votre arrivée en Ligue 1, cela représente quoi ?
(J.A.) Un objectif d’atteint. Je dis bien un objectif, j’en ai encore d’autres. Ce n’est pas une fin en soi, mais cela faisait partie de mon plan de carrière. Cela prouve que j’ai franchi un palier.
(B.M.) C’est la continuité du travail fourni dans le passé. Je vois ça comme une progression, j’ai des paliers à franchir. Mais le coach (Laurent Banide) connaît bien la formation et n’hésite pas à lancer les jeunes.

Vous êtes prêt à jouer le maintien ?
(J.A.) Cela a toujours été l’objectif du club, même après le début tonitruant (Brest était leader après 12 journées avec 21 points). Maintenant, il nous faut encore trois victoires pour nous sauver (le club compte 31 points). Il faudrait aller les chercher le plus vite possible pour finir plus sereinement.
(B.M.) Un joueur de foot doit être prêt à affronter toutes les situations. Je suis, comme le groupe, préparé à ça.

Moukandjo : « Il peut nous faire mal »

Votre objectif personnel ?
(J.A.) Le maintien. Le club passe d’abord. Sinon, prendre du plaisir sur le terrain et continuer à progresser. Emmagasiner du temps de jeu, être bon et surtout décisif.
(B.M.) Il faut penser collectif. La priorité, c’est de sauver le club de la relégation, et personnellement je serai heureux de le faire.

Nîmes, cela représente quoi pour vous ?
(J.A.) Le club m’a permis de me relancer. J’étais à Brest, dans une situation délicate, en fin de contrat. Je cherchais du temps de jeu, le club m’en a donné. J’ai vécu l’expérience d’un maintien inespéré et j’ai acquis de la maturité avant de revenir à Brest.
(B.M.) J’y suis resté un an et demi, le club m’a fait confiance et m’a permis de m’affirmer.

Vos retrouvailles ?
(J.A.) Benjamin, c’est un ami avant d’être un collègue de football ou un adversaire.
On s’appelle régulièrement. J’ai été content d’apprendre qu’il avait signé à Monaco. Surtout que pour moi, ça s’est enchaîné derrière, j’ai signé peu de temps après à Brest.
(B.M.) A Nîmes, c’était avec lui que je m’entendais le mieux sur le terrain, comme en dehors. Ça va être un moment de joie de le retrouver, mais sur le terrain on sera adversaires.

Comment voyez-vous le match ?
(J.A.) On a beaucoup de choses à se faire pardonner. A Valenciennes, nous n’avons pas été dignes de nos valeurs (défaite 3 à 0). Alors, même si ça va être difficile, il nous faut la victoire et on va aller la chercher.
(B.M.) Ce sera compliqué, mais comme je préfère positiver, je nous vois faire un bon résultat.

Que faut-il craindre de l’autre ?
(J.A.) C’est un super joueur, ce n’est pas un hasard s’il a signé à Monaco. Mais samedi, il ne faut pas qu’il nous fasse chier (rires).
(B.M.) C’est un bon finisseur, un joueur qui garde bien le ballon. Mais on a des défenseurs pour s’occuper de lui (rires). J’espère aussi qu’il ne sera pas dans un bon jour, sinon il peut nous faire mal

Lolo répond toujours présent....Publié le jeudi 17 février 2011 à 09H26
Avec Lolo titulaire, l’ASM est invaincue cette saison.


À peine titularisé (pour la 4e fois seulement cette saison) qu’Igor Lolo, le défenseur, était déjà à l’attaque contre Lorient. Son but dès la 3e minute contre les Merlus et une solide prestation ont remis en lumière un joueur souvent confiné aux seconds rôles cette saison. Le message envoyé par l’international ivoirien est clair : pour son opération sauvetage, Monaco pourra compter sur Igor Lolo.

Votre but contre Lorient (frappe des 20m, boulette d’Audard), c’était un petit signe du destin pour Monaco?
Exactement... Je dois admettre que j’ai eu un peu de chance sur cette action. Mais cela fait du bien. J’étais heureux pour le groupe. La réussite n’a pas toujours été avec nous. Le plus important dans ce match est le fait que quand Lorient a égalisé, personne n’a baissé la tête, le doute ne nous a pas envahis et on est repartis de l’avant.

« Une altercation avec Lacombe »

C’est le signe d’un nouvel état d’esprit dans le groupe?
Le plus important, c’est de garder cette combativité, dès samedi à Brest. Monaco a toujours un besoin urgent de points. Mais l’état d’esprit a toujours été bon dans le groupe. J’ai pu lire ici ou là qu’il y avait des clans à l’intérieur, ce n’était pas la vérité. Le problème, c’était l’absence de résultats. L’une des clés pour Monaco, c’est l’apport des nouveaux joueurs, comme Pascal Feindouno, Benjamin Moukandjo, Georgie Welcome. Ils se sont très rapidement fondus dans la vie du groupe, c’est la preuve qu’ils n’ont pas trouvé une mauvaise ambiance en arrivant.

Pendant une période, on ne vous voyait même plus sur le banc. C’était le choix de Guy Lacombe?
La vérité, c’est que j’avais eu une altercation avec le coach, un jour à l’entraînement. Ensuite, pendant une période, je ne figurais plus dans le groupe. J’étais déçu de cette situation, mais je n’ai pas eu d’états d’âme. Quand le coach a de nouveau fait appel à moi, je me suis donné à fond (à Paris, nul 2-2, puis face à Sochaux, victoire 2-1). J’aime trop le terrain pour penser à autre chose qu’au jeu et au résultat.

Vous donnez cette image de joueur de devoir, toujours prêt à rendre service; mais le fait d’être le plus souvent remplaçant ne vous pèse-t-il pas à la longue?
Bien sûr que si. Ne pas jouer me rend triste. Mais je respecte toujours les choix du coach, c’est ma philosophie. Et je travaille toujours de la même façon pour être prêt quand je suis aligné.
Peut-être aussi que vous portez bonheur : les 4 fois où vous avez été titulaire, Monaco n’a jamais perdu (victoires contre Sochaux et Lorient, nul au PSG et à Caen, plus 70 minutes à Lyon pour un 0-0)...
Je ne sais pas. Je suis juste heureux quand je peux aider mon équipe. Si ça peut durer, je signe...

Le style Laurent Banide, par rapport à Guy Lacombe?
C’est différent. Le coach insiste davantage sur le jeu et sur l’utilisation du ballon.

Monaco va-t-il se maintenir?
Je le pense. Mais la seule vérité est celle du terrain. La victoire sur Lorient nous a rapprochés du wagon des non relégables. C’est à nous de réussir une bonne série. Chaque match sera une bataille, à commencer par samedi à Brest.

Monaco : rechute interdite !.Publié le samedi 19 février 2011 à 07H16
Auteur de six buts dans le dernier quart d'heure (record en L1), Park pourrait encore s'avérer précieux.

Et si l'AS Monaco remportait son 2e match de la saison à l'extérieur ? Et si Brest perdait le 2e de ses 12 matches à Francis-Le Blé ? Monaco en brûle d'envie : après son succès sur Lorient, confirmer pour sortir enfin de la zone rouge.

« Il faut trouver l'entrée de l'autoroute et ne plus en sortir », dit Laurent Banide, conforté par les chiffres de Lorient (25 centres, 10 tirs) et qui demandera encore à ses hommes de lâcher le frein à main pour se porter à l'attaque. Si Monaco ne veut pas subir, son renouveau semble encore fragile. Le souvenir du dernier déplacement à Toulouse est encore dans les têtes. « Pour continuer à progresser, il faudra être un peu plus consistant, un peu plus homogène dans les efforts », prévient Banide.

La rechute ? À proscrire : l'ASM aborde la série des concurrents au maintien (Brest, VA et Caen). Des promus du Stade Brestois éliminés par Chambéry en Coupe (comme Monaco) et qui restent sur un 0-3 à Valenciennes. Le buteur Nolan Roux (déchirure au quadriceps) et Ousmane Coulibaly (cheville) sont indisponibles. Grougi (5 passes, 6 buts) reste l'homme décisif du Stade. L'ancien joueur de Caen, Cherbourg et Clermont connaît une adaptation express. Roux blessé, c'est désormais à Jonathan Ayité, transfuge de Nîmes en janvier et ex-coéquipier de Moukandjo, de trouver les automatismes. Mais après avoir rêvé d'un parcours à la Montpellier, les gars du Finistère en sont plutôt aujourd'hui à regarder dans le rétroviseur...

Avec les mêmes

« Je ne me préoccupe pas de savoir si c'est le bon moment ou pas pour aller à Brest, note Laurent Banide. Je sais que Brest est un bon club, avec des valeurs, un bon public, une équipe qui ne lâchera rien durant les 95 minutes. Mais notre avenir dépend d'abord de nous ».

Sauf surprise, le onze vainqueur de Lorient pourrait être reconduit, avec une relation Park-Welcome prometteuse et deux soutiens nommés Moukandjo et Feindouno. Hansson écarté, Nkoulou et Adriano devraient encore former la charnière devant Ruffier.

Laurent Bonnart papa. - L'ancien Manceau est resté au chevet de son épouse qui a donné jeudi soir naissance à deux jumelles

BREST - MONACO
À 19 h. Stade Francis- Le Blé. Arbitre : S. Moreira.
Brest: Elana - Baysse, Brou-Apanga, Kantari, Daf -
Ewolo (cap.), Licka - Poyet, Grougi, Lesoimier - J.
Ayité.
Remplaçants: Deneuve (g.), Ferradj, Martial, Ngoyi,
Bigné, Micola, Touré.
Entraîneur: Alex Dupont.
Monaco: Ruffier (cap.) - Lolo, Adriano, Nkoulou,
Muratori - M. Diarra, Mangani - Moukandjo,
Feindouno, Welcome - Park.
Remplaçants: Chabbert (g.) - Puygrenier, Kurzawa,
Gosso, Coutadeur, Lacombe, Haruna.
Entraîneur: Laurent Banide.

à l'heure de jue Brest mene 1 - 0 contre Monaco
sur un but de l'ex nimois Jonathan Ayite

et il manque à nimes

Stade Francis-Le Blé. Arbitre : Sébastien Moreira.
Mi-temps: 1-0.
Buts: Ayité (14, 88 s.p.).
Avertissements - Brest : Daf (24), Lesoimier (29).
Monaco: Adriano (49).
Expulsion - Monaco: Adriano (87).
Brest : Elana - Daf, Baysse, Kantari, Ferradj - Ngoyi (Licka, 58),
Ewolo - Poyet, Grougi (Bigné, 73), Lesoimier - J. Ayité.
Entraîneur : Alex Dupont.
Monaco: Ruffier - Lolo, Adriano, Nkoulou, Muratori - Moukandjo
(Lacombe, 69), M. Diarra, Mangani, Feindouno - Park, Welcome
(Haruna, 69).
Entraîneur : Laurent Banide


MONACO reste toujours 1er relegable avec 2 points de retard
sur le 1 er non relegable son voisin de la côte d'azur NICE

13. Valenciennes 30 24 7 9 8 30 27 3
14. Caen 28 24 7 7 10 26 34 -8
15. Nancy 28 24 8 4 12 26 39 -13
16. Auxerre 26 24 4 14 6 29 30 -1
17. Nice 26 23 6 8 9 15 24 -9
..............
18. Monaco 24 24 4 12 8 23 26 -3
19. Lens 24 24 5 9 10 24 38 -14
20. ACA 10 24 1 7 16 12 44 -32

Monaco reste en rade à Brest....Publié le dimanche 20 février 2011 à 07H03
En toute fin de match, Adriano fauche Poyet et provoque le penalty qui réduira à néant les espoirs d'égalisation des Monégasques.

JM LOUARN
«L'on ne passe jamais par Brest, il faut une bonne raison d'y aller », affirme un vieux dicton... Samedi soir, l'AS Monaco a pourtant débuté sa rencontre comme si de rien n'était. Dominée, passive, voire étrangement absente dans les quinze premières minutes, l'ASM est passée à côté, rechutant après une victoire sur Lorient qui n'était finalement pas le déclic espéré.

Le stade Francis-Le Blé, chauffé au son du biniou, s'est légèrement tu après la pause, quand le SB29 a choisi de reculer et que Monaco a enfin affiché d'autres intentions.

Park, lancé par Mangani, seul face à Elana, aurait pu offrir à son équipe le point du nul à la 85e. Mais le gardien brestois a repoussé la frappe et les espoirs monégasques se sont envolés dans la rade. La réussite, aussi, était donc du côté breton. Le 2e but brestois sur penalty, consécutif à un contre, n'a pas changé grand-chose à l'affaire. Si Monaco est apparu moins transparent qu'à Toulouse, le score et la sanction sont les mêmes. Le club du Rocher, ce matin, reste scotché à une position de relégable.

Ce n'est pourtant pas la rudesse du climat qui aurait pu inciter l'ASM a autant de frilosité. La Bretagne ensoleillée semblait fêter l'arrivée précoce du printemps, hier... Allez donc savoir pourquoi Monaco s'est présenté avec des idées aussi engourdies. Trois premières grosses alertes (Ruffier sauvant le navire) auraient pu inciter l'ASM à resserrer les rangs. Brest s'engageait à fond dans le combat, l'ASM bredouillait sa réponse.

Difficile de faire plus logique que l'ouverture du score, et difficile de mettre Ayité en meilleure position, seul face à Ruffier.

Les permutations incessantes des Poyet, Grougi, Lesoimier et Ayité donnaient le tournis à Monaco, qui mettait encore plusieurs minutes à retrouver ses esprits et sa boussole. Petit à petit, pourtant, l'ASM parvenait à retrouver un semblant de fluidité dans le jeu.

Un autre visage

L'activité de Moukandjo faisait du bien, le milieu monégasque se mettait à grappiller des ballons, mais le danger ne venait que sur les coups de pied arrêtés. Elana, tranquille, n'avait pas le moindre arrêt à effectuer avant la pause.

Au retour des vestiaires, la possession du ballon devenait cette fois franchement monégasque. Brest reculait, en choisissant sans doute de le faire un peu exprès. Il était écrit aussi que l'ASM ne se laissait plus valser dans les duels. Monaco jouait plus haut, cherchait la faille, mais manquait de percussion, laissant les minutes s'égrener avec un certain sentiment d'impuissance. Le dernier quart d'heure, pourtant, aurait pourtant pu tout changer. Allant chercher dans ses réserves la volonté de ne pas revenir bredouille, Monaco montrait alors son meilleur visage. Les rentrées de Lacombe et d'Haruna apportaient une densité technique intéressante au milieu. Le ballon était monégasque, et la défaite inquiétante aurait donc pu se transformer en nul rassurant. Mais Park, au bout de l'effort, ne trouva donc pas le gaz nécessaire pour frapper un peu plus fort ou un peu plus croisé face au gardien...

AS Monaco-OGC Nice: qui est le plus mal loti?.Publié le mercredi 23 février 2011 à 08H44
Au match aller, au Louis-II, le 27 novembre dernier, Monaco et Nice (ici Puygrenier et Mounier) s’étaient neutralisés (1-1). Aujourd’hui, les deux équipes sont en pleine lutte pour leur survie en Ligue 1.

Nice, 17e, 26 points. Monaco, 18e, 24 points. Les deux clubs azuréens sont au plus mal cette saison. A 14 journées du terme du championnat, qui a le plus de chances de s’en sortir ? On a tenté d’apporter un début de réponse au regard des matches qu’il leur reste à jouer, de leur effectif respectif et de l’état mental des troupes. Trois spécialistes – Rolland Courbis (RMC), Jean Sérafin (entraîneur du Gym dans les années 80) et Bernard Lions (L’Equipe TV) – ont aussi donné leur avis sur la situation.


Jean Serafin, entraîneur de l'OGC Nice (1982-87): "L'ASM a l'avantage offensif"

Président de la commission technique du district Côte d’Azur, Jean Serafin a entraîné l’OGC Nice durant 5 saisons (un record) entre 1982 et 1987, avant de devenir le premier entraîneur français champion de Tunisie avec le Club Africain en 1995-96. Habitant avenue du Ray, Jean Serafin ne rate pas un match de l’OGCN et se rend parfois au stade Louis-II. « Nice ne prend pas de points à l’extérieur et n’a inscrit que 4 buts en 12 matches en déplacement. Cela se répercute sur l’état d’esprit à domicile, avec un surcroît de stress, et il faut que toutes les composantes du club soient au diapason pour ne pas craquer. Monaco est décevant dans le jeu mais son recrutement offensif peut lui permettre de mieux respirer. Je les verrais bien rebondir. Mais Nice comme Monaco sont confrontés à la même difficulté : contrairement à la saison passée, avec Boulogne, Le Mans et Grenoble, cette année, les candidats au maintien sont tous de sérieux clients ».

Roland Courbis, consultant RMC: "Puel peut faire plonger Monaco"

Joueur, il remporta deux titres de champion sous le maillot de l’AS Monaco. L’ancien entraîneur de l’OM, devenu le coach préféré des auditeurs sur RMC, a toujours un avis qui compte... Alors Nice ou Monaco ? « J’ai bien peur que l’un des deux finisse dans les trois derniers à la fin ». Lequel ? « C’est bien difficile à dire. Nice a deux points d’avance, recevra Monaco au Ray, mais traîne un mauvais goal-average. A mon avis, tout pourrait se jouer sur le fil. Lors de la dernière journée, Nice ira à Valenciennes, qui sera peut-ête déjà sauvé, alors que Monaco recevra Lyon, qui jouera peut-être le titre. Vous imaginez Claude Puel, venant au Louis-II pour plonger Monaco en Ligue 2 ?... Autre question pour Monaco : le fait d’avoir recruté au mercato quatre ou cinq éléments qui n’ont pas beaucoup joué ces derniers temps, avec un joueur qui arrive du championnat du Qatar (Feindouno), c’est un pari compliqué. On peut se demander si ce ne sont pas des joueurs qui serviront plutôt à jouer la montée en L1 l’an prochain ».

Bernard Lions, consultant l'Equipe TV: "Nice a coupé le courant"

Consultant charismatique de l’émission d’Olivier Ménard, « L’Equipe du soir » , aux côtés de Pierre Salviac et Thierry Bretagne, Bernard Lions, né à Barcelonette, est grand reporter à L’Equipe. « Dans la lutte, je dirais que pour l’instant, Nice a coupé le courant, alors que Monaco reste en courant alternatif, ce qui est tout de même un brin plus encourageant. Si les Aiglons n’arrivent pas à rallumer la lumière très vite, ils vont directement à une grosse catastrophe ». « Monaco a une équipe plus technique, Nice est capable de jouer plus physiquement... Nice peut se sauver en retrouvant les vertus de combat qui correspondent bien à ce club. Sur ce plan, Monaco n’a pas une âme comparable. C’est le gros point d’interrogation pour l’ASM. Comme Lens et Nantes avant lui, Monaco peut tomber faute d’avoir su réagir face au danger. Et le fait de réclamer du temps avec les nouvelles recrues est une hérésie. Du temps, Monaco en a déjà assez perdu ».

Conclusion
Pour les deux rivaux, aux problèmes différents mais qui paraissent proches en terme de niveau, la lutte pour la survie s’annonce tendue jusqu’au bout. Le derby de la Côte, le 16 avril au stade du Ray, risque fort de s’avérer décisif et d’être l’un des plus crispants de l’histoire.

À 19 heures. Stade Louis II.
Arbitre: Lionel Jaffredo.
Monaco: Ruffier (cap.) - Lolo, Nkoulou, Mongongu, Muratori - M. Diarra, Mangani -
Moukandjo, Feindouno, Welcome - Park.
Remplaçants: Chabbert (g.), Bonnart, Hansson, Gosso, Lacombe, Coutadeur, Makengo.
Entraîneur : Laurent Banide.
Caen: Thébaux - Inez, Leca, Heurtaux, Tafforeau - Marcq, S. Yatabaré, Nivet - Mollo,
El-Arabi - K. Traoré.
Remplaçants: R. Mandanda (g.) - Barzola, Sorbon, Moulin, Raineau, Mollo, Morel.
Entraîneur : Franck Dumas.

: 26 février 2011
«Monaco pas à sa place»Pascal Feindouno estime avoir retrouvé son meilleur niveau.
Arrivé sur le Rocher lors du mercato hivernal, l'attaquant guinéen affiche son éternel optimisme alors que la situation de l'ASM, qui accueille Caen samedi (19h00), reste compliquée.

On ne le changera pas, et c'est mieux comme ça. Quand la majorité des footballeurs arborent une mine sombre et souvent blasée, Pascal Feindouno trimballe sa joie de vivre, le bon mot au bord des lèvres. Et même si la situation sportive de Monaco n'incite pas forcément à la légèreté, l'international guinéen n'imagine pas faire son métier autrement «que dans la bonne humeur», comme il le répète. Mais le presque trentenaire (il aura 30 ans le 27 février prochain) n'oublie pas l'essentiel. «Nous sommes mal classés, et tout le monde dans le groupe est conscient de la situation. On travaille beaucoup, et on devra travailler encore plus», prévient l'ancien Stéphanois. «Mais si chacun reste dans son coin à faire la gueule, on coule ! Or, à Monaco, ce n'est pas le cas. L'ambiance est très bonne, on rigole, on se parle beaucoup et je pense apporter mon enthousiasme. C'est mieux de bosser dans ces conditions, non ?» Dernier arrivé dans le bain bouillonnant monégasque, Pascal Feindouno y a sauté à pieds joints, impatient d'aider sa nouvelle équipe à quitter une zone indigne de son rang. «Quand je regarde la liste des joueurs... Pffff ! Monaco n'est pas à sa place. Moi, je veux tout donner pour qu'on s'en sorte. Cela n'a pas tout de suite été simple pour moi car je manquais de rythme, et quelque part, je voulais tout de suite aider le groupe.»



Trois matches plus tard, Feindouno estime avoir retrouvé son meilleur niveau. Et le temps n'est plus à l'introspection. «On ne sait pas pourquoi on ne parvient pas à enchaîner deux bons résultats de suite. Le discours de l'entraîneur (NDLR : Laurent Banide) passe bien, il est positif et tout le monde y adhère. Je sais qu'on va s'en sortir, parce qu'on produit du jeu !» L'instinct de survie ne suffira pas forcément. Monaco, qui va affronter lors des cinq prochaines journées des équipes qui, pour la plupart, ne respirent guère la sérénité (Caen, Valenciennes, Bordeaux, Nancy, Arles-Avignon) va y jouer une partie de son avenir. «On doit prendre des points, peu importe contre qui. On est mieux à domicile qu'à l'extérieur. Et Caen, que nous recevons samedi (19 heures) a obtenu de bons résultats dernièrement à Brest (3-1) et à Bordeaux (2-1).Ce match, on doit le gagner !»

Football: les Monégasques s'enlisent.Publié le dimanche 27 février 2011 à 07H18
Gosso devance Marcq. Mais Monaco a encore laissé filer de précieux points hier soir.
Incroyable mais vrai... Menant 2-0 sur sa pelouse après plus d'une heure de jeu, Monaco s'est fait rejoindre au score en cinq minutes et a même failli s'incliner après un dernier rush de El-Arabi dont le petit ballon piqué échoua à quelques centimètres du poteau de Ruffier.

Un cadeau venu du ciel pour des Normands réduits à dix après l'expulsion de Sorbon (deuxième avertissement, 83'), mais qui auront tenu bon pour accrocher un point très précieux dans l'opération maintien.

A Monaco en revanche, les nuages sont venus obscurcir un ciel de plus en plus chargé. Avant deux déplacements corsés à Valenciennes puis Bordeaux, l'ASM reste scotchée dans la zone rouge, à une peu reluisante 18e place. Si elle a repris un point sur Lens, 19e, qui s'est incliné, elle voit le Gym, premier non-relégable avant le match mais vainqueur dans le Chaudron, s'envoler.

Park puissance 9

C'est inquiétant, très inquiétant. Même si le deuxième but sur coup franc de Mollo est entaché d'une position de hors-jeu de l'attaquant caennais El Arabi (lire par ailleurs), les Monégasques n'avaient pas le droit de se faire rejoindre ainsi, en reculant bêtement malgré un break acquis après avoir montré de bonnes choses. Car l'affaire avait bien débuté pour l'ASM. Malgré un premier quart d'heure caennais (frappes dangereuses de Leca, 8', puis Traoré, 9'), Monaco avait pris la mesure d'une équipe mal organisée et plutôt faiblarde. Auteur d'un doublé qui fait passer son compteur à 9 buts cette saison en Ligue 1, Park est passé durant quelques minutes pour le sauveur. Il commença par convertir de justesse un penalty sifflé après une volée de Gosso contrée du bras par Leca dans sa surface (34'). Il enchaîna une demi-heure plus tard par une somptueuse frappe de 20 mètres après un crochet extérieur sur Sorbon (62').

On pensait l'ASM libérée, on la vit pourtant se crisper au fil du temps. El-Arabi puis Mollo, finalement entré en jeu après un accord vaseux entre les deux clubs (lire par ailleurs), redonnèrent de l'air à Caen. L'ASM, elle, ne respire plus

PUYGRENIER meme pas dans le groupe

MONACO 2 - CAEN 2
Stade Louis II. Mi-temps : 1-0.
Arbitre : Lionel Jaffredo. Spectateurs : 5 142.
Buts - Monaco: Park (35 s.p., 62).
Caen: El Arabi (67), Mollo (72).
Avertissements - Monaco: Mangani (73).
Caen: Sorbon (25), K. Traoré (37), El Arabi (73), Marcq (93).
Expulsion - Caen: Sorbon (83).
Monaco: Ruffier (cap.) - Lolo, Mongongu, Nkoulou, Muratori
(Bonnart, 48) - M. Diarra, Mangani - Moukandjo (Feindouno,
74), Gosso, Coutadeur - Park.
Entraîneur : Laurent Banide.
Caen: Thébaux - Sorbon (cap.), Leca, Heurtaux, Tafforeau -
Marcq, Moulin (Mollo, 46) - Yatabaré, Nivet, El-Arabi - K.
Traoré (Morel, 64; Inez, 85). Entraîneur : Franck Dumas.

Ligue 1AS Monaco-Caen: Mollo "Je tiens à m'excuser"
Publié le lundi 28 février 2011 à 09H02 - 1
72e minute : Yohan Mollo égalise sur coup franc pour Caen (2-2). « Je suis aussi compétiteur et j’ai essayé de répondre aux attentes de mon coach », assure le milieu.

Héros caennais un peu chambreur au Louis-II mais surtout effronté et très maladroit en voulant égratigner au micro de Canal +* l’ancien entraîneur de l’ASM Guy Lacombe, avec qui le courant n’est jamais passé, Yohan Mollo a décroché hier son téléphone pour s’excuser de son comportement en marge du match samedi soir (2-2).

Une « erreur de jeunesse » selon le milieu offensif, prêté une saison à Caen par Monaco où il a été formé et à qui il appartient, dictée par deux sentiments : « la nostalgie et la colère ». « Monaco, c’est mon club de cœur, explique-t-il. Le fait de me retrouver sur le terrain où j’avais l’habitude de jouer, avec les difficultés que j’ai connues la saison dernière où j’étais sur le banc... L’animosité après mon but (sur l’égalisation caennaise), c’était pour ce coach-là. Laurent Banide, c’est quelqu’un de bien. Si j’avais su qu’il reprendrait l’équipe, je serais resté. Je visais une seule personne mais mes mots ont dépensé ma pensée. Alors, je tiens à m’excuser auprès des personnes que j’ai offensées. Je respecte profondément mes coéquipiers, le club, les supporters et le staff. C’est grâce à Monaco si j’en suis là aujourd’hui. »

Le jeune joueur (21 ans) reconnaît aussi avoir été chamboulé par la situation des deux clubs et le contexte du match, où Franck Dumas pouvait l’utiliser uniquement en deuxième période si Caen était mené.

« J’étais partagé »

« Quand je suis entré en jeu, mon cœur était partagé, dit-il, j’ai mis du temps à rentrer dans la partie. Quand ils menaient 2-0, je me disais que ce résultat pouvait les faire remonter au classement. Après, je suis aussi compétiteur et j’ai essayé de répondre aux attentes de mon coach. Psychologiquement, c’est très dur. »

Hier, au sein du club monégasque – qui compte bien récupérer l’international Espoirs en fin de saison –, on ne comprenait pas bien cette incartade même si personne, au fond, n’en voulait vraiment à un jeune homme aussi imprévisible que déroutant.

*Interrogé par Canal +, Yohan Mollo a déclaré à la fin du match : « Il m’a carré toute la saison, a fait de moi un martyr. J’ai répondu sur le terrain. Je le dis : j’emm... tout le monde et j’ai marqué mon but contre l’ASM. Voilà, je méritais ma place la saison dernière

- Ligue 1
AS Monaco: Diarra "Se donner à 120%".Publié le mercredi 02 mars 2011 à 09H02
« J’assume mon choix, je n’ai aucun regret d’être à Monaco ».


« Un maillot, notre fierté : on ne vous lâchera jamais ! ». Kévin et Jérémy ont, hier matin, fait tout spécialement le déplacement à la Turbie, pour afficher leur indéfectible soutien aux Monégasques. Mais nul besoin de banderole pour rappeler à Diarra la raison de sa venue sur le Rocher. L’international malien, s’il dit n’être encore qu’à 70 % de son potentiel, reste néanmoins convaincu que l’ASM, au moment d’établir le bilan final de cette saison 2010-2011, aura réussi son pari : sauver sa place en Ligue 1. « Tout autre scénario serait de toute façon une catastrophe pour le football français ». Entretien.

Mahamadou, ce match nul concédé face à Caen a dû, on l’imagine, provoquer une énorme frustration...
C’est vrai, c’était plus que décevant de prendre deux buts bêtes en seulement 5 minutes. Après avoir mené 2-0, on s’est probablement dit que c’était gagné. Or, dans le football, on sait bien que, même dans ce genre de situation, il faut tenir jusqu’à la 95e minute, ne jamais rien lâcher. C’était un mauvais jour pour nous. Et une fois la fin du match sifflée, on était tous vraiment très abattus. Maintenant, on n’a pas le droit de se laisser aller. Il reste 13 matches et si on veut s’en sortir, on doit faire bien mieux que ce que nous avons montré contre Caen.

Comment expliquez-vous cette « fragilité » défensive affichée sur ce match ?
Il ne faut pas banaliser ce qui est arrivé, mais c’est aussi ça le football. On avait en face une équipe qui a su profiter de nos faiblesses du moment. Et en l’occurrence, nos faiblesses, ce sont les actions sur balles arrêtées. C’est clair qu’il va falloir progresser dans ce domaine, mais aussi que nous soyons encore plus présents, plus motivés, de la 1re à la dernière minute. Qu’on ne donne plus l’impression à l’adversaire que nous sommes faibles, même si nous traversons un moment délicat.

L’équipe ne manque-t-elle pas de caractère ?
Probablement. Une équipe qui se retrouve dans notre situation, c’est qu’elle a manqué de caractère.
On a besoin d’afficher ce mental de guerriers dans
les moments difficiles.

Avez-vous le sentiment d’apporter à l’ASM ce que l’on attendait de vous lorsque les dirigeants ont choisi de vous recruter lors du mercato ?
Pas totalement. Je ne suis encore qu’à 70 %. Sur le plan du jeu, ce n’est pas si facile d’arriver dans une équipe qui se retrouve en bas de tableau. Et il fallait en plus trouver certains automatismes. Mais je pense quand même n’avoir pas grand-chose à me reprocher, au niveau de l’attitude. Avant d’arriver ici, je n’avais pas joué pendant 5 semaines et, là, je viens d’enchaîner cinq matches en un mois seulement. Mon corps n’était plus habitué à cela... Ce n’était pas évident... Maintenant, avec le soutien de mes coéquipiers, je pense, si on enchaîne en plus les victoires, pouvoir très vite retrouver mon vrai niveau.

A Valenciennes, samedi, il faudra de toute façon que l’équipe réagisse...
Il faudra oublier ce match de Caen et y aller en se disant qu’on n’a rien à perdre. Se donner à 100 %, tout en restant prudent et intelligent dans le jeu.

Vous croyez très sincèrement que Monaco va s’en sortir ?
Oui, vraiment. Sur ce que j’ai vu, lors des cinq matches disputés sous mes nouvelles couleurs, j’estime à 80 % nos chances de nous maintenir. Et je suis certains que si chacun s’investit à 120 %, on y arrivera. Maintenant, il faut regarder la vérité en face. Il y a encore trop de « petites attitudes » dans cette équipe...

C’est-à-dire ? Que tout le monde n’est pas impliqué de la même façon ?
C’est la raison qui explique que l’équipe se retrouve là où elle est. Je suis certain que tout le monde s’est sacrifié pour le maillot, mais il faut aller au-delà, et se donner à 120 %. Pas se contenter d’être à 80 ou même 100 % ! Cela dit, depuis trois semaines, j’ai vu les choses évoluer. A l’entraînement, on sent plus de rythme, d’ambition, de détermination. Il y a encore des petites choses à régler, et c’est normal... Mais surtout, il faut surtout que tous aient conscience de la situation actuelle. Monaco ne mérite pas de descendre, ce serait une catastrophe après tout ce que ce club a donné au football français. Je préfère même ne pas en parler...

A titre personnel, après avoir évolué à Lyon ou au Real, ça ne doit pas être facile de se retrouver à jouer le maintien ?
C’est très difficile. J’avais l’habitude de me battre pour être champion ou au pire pour viser une place dans les 3 premiers. Mais ça ne change pas grand-chose dans ma volonté de m’investir à fond dans ce challenge. En arrivant à Monaco, je savais à quoi m’attendre et j’assume mon choix. Je n’ai aucun regret par rapport à ça. Et j’irai au bout.

Ligue 1
AS Monaco: Mangani, l’accent du milieu.Publié le jeudi 03 mars 2011 à 09H02
Issu du centre de formation, le milieu de terrain monégasque est persuadé qu’il ne manque qu’un « brin de réussite » à l’ASM pour sortir de ce bien mauvais pas.



Le verbe chantant, mais l’accent vrai. Thomas Mangani n’est pas du genre à se la raconter. Ni à fuir ses responsabilités ou à se cacher derrière son petit doigt lorsqu’il s’agit d’évoquer la situation plus que préoccupante de l’ASM en général. La contre-performance enregistrée le week-end dernier face à Caen (2-2) en particulier. « Pour nous, joueurs, c’est hyper-frustrant, parce qu’on a fait un bon match, fourni beaucoup d’efforts. On était présents dans la solidarité, dans l’engagement, et au final, on concède le nul. Maintenant, il faut évacuer cette frustration, et se remettre au boulot, pour aborder le prochain match dans de meilleures conditions. »

Le milieu de terrain monégasque croit aussi tenir un début d’explication à la récurrence des mauvais résultats. « C’est souvent la même chose, quand on se retrouve dans une situation comme celle-là, la réussite a tendance, en plus, à nous fuir... Et on paye cash la moindre erreur. A nous de nous montrer encore plus solidaire et, sur le terrain, de nous donner à 100 %. Maintenant, le groupe vit super-bien, on est tous concentré sur le même objectif. Alors, encore une fois, il ne nous manque que ce petit brin de réussite qui va nous permettre de faire la différence ».

ASM : un lien fort...

En tout cas, le natif de Carpentras (il fêtera ses 24 ans le 29 avril prochain) rejette fermement l’idée que le groupe puisse porter le flanc à la critique au niveau du mental et de la détermination. « Ce n’est pas que l’on manque de caractère. D’ailleurs, contre Lorient, même si on s’était fait rejoindre au score, on a été capable de marquer ensuite un nouveau but et de gagner le match. On a donc prouvé que l’on avait l’état d’esprit nécessaire. Cela dit, vu notre classement actuel, on se doit quand même, individuellement et collectivement, de donner encore plus. Être 100 %, ça ne suffit pas, il faut être à 120 ou 130 %...»

A commencer samedi, à l’occasion de ce déplacement à Valenciennes où il s’agira de ne plus se prendre les pieds dans le gazon. « C’est vrai, mais il nous reste treize matches à disputer, et tous revêtent a priori la même importance. Que ce soit à Valenciennes, ou contre n’importe quel autre adversaire, on se doit de prendre des points. »

Une mission qui lui tient d’autant plus à cœur que le lien qui le lie à son club formateur est pour le moins “affectif”. « Bien sûr qu’être en queue de classement me fait mal au ventre. Mais, dans ce marasme, je pense surtout aux employés du club, à tous qui vivent autour... Qu’ils sachent en tout cas que l’on fera tout ce qu’il est possible pour sortir de cette situation. C’est-à-dire le maximum, et même plus encore... »

Et d’escompter pour cela sur la réaction d’orgueil d’un groupe qui, lors du dernier mercato, s’est enrichi de quelques « pointures », comme Diarra et Feindouno. « Les joueurs qui sont arrivés sont des joueurs de qualité, et qui, de surcroît, se sont super-bien intégrés. C’est donc un “ plus ” pour l’équipe. Ne manque plus qu’à enchaîner une petite série positive pour nous offrir un bon bol d’air...»

Son premier but

Dans sa mauvaise passe actuelle, l’ASM peut en tout cas compter sur un Thomas Mangani bien en évidence ces derniers temps (il a été 12 fois titulaire en championnat cette saison). « Je ne sais pas mais j’essaye d’apporter ma pierre à l’édifice. J’ai envie de prendre mes responsabilités, d’assumer, et de donner le maximum de ce dont je suis capable. De franchir, en fait, un nouveau cap dans ma progression...». Joignant l’acte à la parole, il a d’ailleurs inscrit son premier but en Ligue 1 face à Lorient, le 12 février dernier. « ça fait plaisir et j’aurais d’ailleurs bien aimé en mettre un autre contre Caen ; malheureusement, c’était sur le poteau... Mais même si je ne marque pas, l’essentiel, c’est que je puisse aider l’équipe à gagner un maximum de matches... » Et à retrouver un rang plus conforme à son statut. CQFD...

Avant VA, le point sur le groupe
Retrouvez le point médical à deux jours du match à Valenciennes.
En phase de reprise individuelle après une blessure à une cheville, Daniel Niculae est forfait pour ce week-end. L’attaquant roumain reprendra l’entraînement collectif avec le groupe la semaine prochaine. Idem pour Chris Malonga, blessé à une cuisse.
Vincent Muratori, sorti en début de seconde période samedi dernier contre Caen, est lui incertain en raison d’une gêne à une cuisse.

Valenciennes FC - AS Monaco FC, 26ème journée de Ligue 1, l à partir de 19h

J'espère que ce club se maintiendra parmi l'élite...

J'aimerais voir descendre dans la mesure où Arles-Avignon est quasi condamné :
18 LENS
19 NANCY
20 ARLES AVIGNON

olympien13 a écrit:J'espère que ce club se maintiendra parmi l'élite...

J'aimerais voir descendre dans la mesure où Arles-Avignon est quasi condamné :
18 LENS
19 NANCY
20 ARLES AVIGNON

je crois que tu n'aimes pas les clubs du nord et du nord est

Comment l'as tu deviné ?

olympien13 a écrit:Comment l'as tu deviné ?

moi je les aime bien mais volila j'ai une fibre mediterranneenne

L'ASM glane un point à Valenciennes (0-0)Publié le samedi 05 mars 2011 à 21H33 A l'issue d'un match ennuyeux (0-0), l'AS Monaco rentre avec un petit point de son déplacement à Valenciennes ce samedi soir.

Tout reste à faire pour l'équipe de la Principauté, toujours dans la zone rouge, avec 26 points au compteur.

Discipline - par la commission de discipline de la Ligue.
LIGUE 1 :
Un match ferme à partir de lundi 14 mars à minuit :
Igor Lolo (Monaco)

L1 - Monaco - Diarra :«Un peu plus rassuré»




Mahamadou Diarra est arrivé sur le Rocher en janvier. (EQ)
Recrue phare du mercato hivernal monégasque, Mahamadou Diarra a été rassuré par la solidité de l'ASM à Valenciennes samedi dernier (0-0). Mais Monaco, en déplacement à Bordeaux (17h00) est encore loin du compte.

Cela devait durer dix minutes maximum, à l'issue d'une séance d'entraînement tardive jeudi. Mais Mahamadou Diarra, grand bavard devant l'éternel, ignore les contraintes horaires quand il s'agit d'évoquer son métier en général et la situation de son club en particulier. Lui, l'ancien lyonnais quatre fois champion de France (2003, 2004, 2005 et 2006), devenu double roi d'Espagne avec le Real Madrid (2007 et 2008), se bat aujourd'hui pour que Monaco ne retombe pas dans une Ligue 2 que le club princier n'a plus fréquentée depuis la saison 1976-1977. « Moi, je joue pour gagner, comme si un titre de champion était encore accessible. Je savais à quoi m'attendre en venant à Monaco. J'ai la même envie, la même rage. »

Au début du mois de mars, l'international malien s'était publiquement interrogé sur le degré de motivation de certains de ses coéquipiers. Une dizaine de jours de vie commune supplémentaires et un match nul à Valenciennes (0-0) plus tard, quot;Djilaquot; a partiellement fait évoluer son raisonnement. « Je suis un peu plus rassuré, mais pas complètement. Tout le monde est conscient de la situation, mais chez certains, ce n'est pas encore suffisant. » A Monaco, où douze joueurs sont en fin de contrat ou simplement prêtés (c'est le cas de Diarra), beaucoup se sont empressés de faire le lien entre ces situations individuelles improbables et le marasme monégasque. « Bien sûr que cela peut jouer », confirme Diarra. «Cela peut se comprendre. Mais l'autre jour dans le vestiaire, j'ai dit qu'il fallait faire passer l'intérêt du club avant toute considération personnelle. »

Lui qui s'estime aujourd'hui « à 85 % de son meilleur niveau » a loué le comportement de l'équipe à Valenciennes le week-end dernier (0-0), où Monaco a affiché une solidité sur les coups de pied arrêtés qu'on ne lui connaissait plus. « C'est intéressant, presque un nouveau départ. Il faudrait continuer avec ce système à l'extérieur tout en gagnant à domicile. Il faut arriver à gagner deux matches de suite. » Les Monégasques, qui ont prévu d'organiser un repas en commun comme l'ont fait auxerrois et nancéiens, eux aussi en lutte pour leur survie, affronteront après Bordeaux Nancy (le 20 mars) puis Arles-Avignon (le 2 avril). « Il faudrait prendre au moins six points », estime Diarra. Les Monégasques ont-il le choix

Banide a changé de cap.Publié le dimanche 13 mars 2011 à 07H19
Positionné à un poste de milieu droit à Valenciennes, Jean-Jacques Gosso illustre les choix plus défensifs du staff monégasque.

ERIC DULIERE
Pour la première fois en sept déplacements, Monaco n'a pas encaissé de but à Valenciennes (0-0). Une performance qui tient à la combativité affichée par les Rouge et Blanc, mais aussi au renforcement du système défensif opéré par Laurent Banide dans le Nord. « On est parti là-bas pour prendre un point, c'était important de bien défendre, explique Mathieu Coutadeur. On ne s'est pas créé beaucoup d'occasions mais on a fait un match très solide ».

Dix-huitième et premier relégable, à 6 points de Nancy et 3 d'Auxerre, l'ASM devait se rassurer sur ses capacités à résister à l'adversaire durant 90 minutes après l'accident caennais (1). Et bâtir une base défensive rigoureuse devant permettre aux Monégasques de grappiller des points en déplacement, comme à Bordeaux cet après-midi.

« On est loin de ce que je voudrais faire »

En Gironde, le onze monégasque devrait une nouvelle fois présenter un profil très compact avec une forte densité au milieu. Ce qui donnera, selon l'attaquant bordelais Jussiê, « une équipe qui joue très défensif. Tout le monde est derrière et elle essaye de contrer avec un seul attaquant parce qu'ils vivent une situation difficile ».

En arrivant début janvier, Laurent Banide avait prôné le jeu pour se sortir de l'impasse. Deux mois, une victoire, quatre nuls et deux défaites plus tard, l'entraîneur monégasque admet avoir modifié sa vision des choses. « Vu la situation, je suis un peu obligé de le reconnaître : le jeu ne vient pas assez vite. Même s'il y a une orientation intéressante, on est loin de ce que je voudrais faire. De toute façon, c'est plus complexe de jouer que de ne pas jouer ». Dans ce constat, l'apport jusque-là très insuffisant des recrues offensives (Feindouno, Welcome, Moukandjo, Lacombe) tient aussi sa place. « De ce côté, on reste un peu sur notre faim, convient Banide. Il faut être patient. Ils sont de mieux en mieux et ce sont des joueurs sur lesquels on va compter puisqu'il va falloir gagner des matches ».

Un effectif qui cherche l'équilibre

« S'il y a besoin d'être plus défensif à l'extérieur et plus offensif à la maison, on le fera, poursuit l'entraîneur monégasque. On reste malgré tout sur une dynamique : on ne gagne pas mais on ne perd pas ». Bétonner en attendant de trouver le bon équilibre entre ses deux secteurs de jeu, voici le plan monégasque. Avec, bien présent à l'esprit, l'espoir d'arracher d'ici-là une victoire loin de ses terres sur un contre par exemple, comme cela faillit être le cas avec Park en fin de match à Nungesser. « A Valenciennes, on a acquis une bonne base de données, c'est rassurant, souligne Coutadeur. Maintenant, à nous d'avoir la confiance pour sortir un peu plus et appuyer davantage nos attaques ».

Présent dans le groupe de dix-neuf joueurs convoqués par le staff monégasque, Daniel Niculae (4 buts en 13 matches cette saison en L1) aura sûrement, si sa cheville le laisse tranquille, son mot à dire

(1) Monaco menait 2-0 avant de se faire rejoindre sur deux coups de pied arrêtés