AS MONACO FC // LIGUE 2

Bordeaux 0 Monaco 1
GRACE A UN BUT D'Adriano (20e MONACO SORT LA TETE DE L EAU
ENFONCE DU MEME COUP BORDEAUX ET AUXERRE QUI DEVIENT RELEGABLE

Stade Chaban-Delmas. Mi-temps: 0-1.
Arbitre : Laurent Duhamel.
But: Adriano (20).
Avertissements - Monaco: M. Diarra (52), Puygrenier
(56), Ruffier (90+1).
Bordeaux: Carrasso - L. Sané, Planus, Ciani, Trémoulinas
- A. Diarra (cap), Fernando (Jussiê, 58) - Ben Khalfallah,
Plasil, Wendel (André, 77) - Modeste (Diabaté, 68).
Entraîneur : Jean Tigana.
Monaco: Ruffier (cap) - Bonnart, Mongongu, Puygrenier,
Adriano - M. Diarra, Nkoulou, Mangani - Lacombe (Moukandjo,
60; Lolo, 90+1), Kurzawa (Gosso, 70) - Park.
Entraîneur : Laurent Banide

2 commentaires L2
K. Diaz est rentré à Metz

Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche le 17 septembre dernier à Châteauroux (défaite messine : 0-1, 7e j. de L2), Kévin Diaz est rentré à Metz ce mardi après s'être fait soigné à Monaco ces dernières semaines. Le milieu de 22 ans, prêté cette saison au FC Metz par le club de la Principauté, va suivre durant les quinze prochains jours un programme spécifique de reprise


ca nous fait de la peine cette blessure car nous discutions sur le forum avec sa maman

Monaco : la recrue Moukandjo raconte ses débuts
16/03/2011 - 21 h 00
Malgré une situation sportive délicate, l’AS Monaco n’a pas hésité à tenter le pari Benjamin Moukandjo (22 ans) lors du mercato d’hiver. Quelques semaines plus tard, force est de constater que ce transfert est pour l’instant une réussite. Interrogé par Nice-Matin, l’attaquant est heureux de son adaptation sur le Rocher.
« Je suis venu ici pour donner une autre dimension à ma carrière. Et d’ailleurs, c’était Monaco et pas un autre club, même si j’avais reçu plusieurs sollicitations. Pourquoi ? Parce que je savais que Laurent Banide était un excellent formateur. Et comme, de mon côté, j’ai toujours à cœur de bien faire les choses », a-t-il expliqué. Pourvu que ça dure

Football - Ligue 1
AS Monaco-Adriano: "Là pour aider l’équipe".Publié le jeudi 17 mars 2011 à 09H12
Monaco reçoit Nancy, dimanche au Louis-II, histoire de confirmer son nouvel élan. Adriano est bien conscient de l’importance de cette rencontre.

(Photo Serge Haouzi)

Il est certainement l’un des Monégasques les plus réguliers depuis le début de saison de l’ASM. Sans faire de vagues, Adriano est devenu au fil des années un élément essentiel au sein du vestiaire princier. Sa simplicité et son professionalisme font du Brésilien un exemple. Et en plus, il marque désormais des buts. Bref, Monaco pourra toujours compter sur lui. En fin de contrat en juin, il ne cache pas son envie de prolonger son bail sur le Rocher.

Cette victoire à Bordeaux (1-0) a dû vous faire un bien fou ?
C’est fantastique car on en avait vraiment besoin. Je suis ravi car l’équipe a très bien bossé. On a tout mis en œuvre pour aller chercher un résultat positif.

Comment expliquez-vous cet état d’esprit retrouvé depuis deux matchs, indispensable pour accrocher le maintien ?
On s’est tous mis dans la tête qu’il était temps de tout donner, d’être à fond tout le temps, car on ne peut plus se permettre de laisser filer trop de points avant la fin du championnat. On doit absolument garder cet état d’esprit.

Ce match face à Nancy est-il un tournant dans la saison monégasque ?
Bien sûr, on est dans l’obligation de prendre les trois points à la maison. C’est une rencontre très importante dans notre saison, peut être la plus importante. Gagner nous permettrait d’être un peu plus tranquilles car on est encore en danger.

De votre côté, ça se passe plutôt bien avec ce nouveau but (ce qui porte à trois son total en L1, ndlr)...
Je suis content d’avoir livré un match plein et, surtout, d’avoir arraché ce succès capital pour l’équipe. Ce fut un moment particulier.

Un coup à droite, un coup à gauche, un coup dans l’axe. Vous avez été baladé à tous les postes cette saison...
Tout le monde sait que ma préférence serait de jouer dans l’axe. Sauf qu’il y a un entraîneur et on ne doit pas choisir où jouer. On a besoin de tout le monde. Moi, je suis là pour aider l’équipe. Qu’importe le poste, je suis là pour faire mon match du mieux possible.

Vous êtes en fin de contrat au mois de juin prochain. Où en sont les discussions ?
J’ai une position bien claire : j’ai envie de rester à Monaco. Or, j’attends toujours une proposition de l’ASM. J’ai des contacts avec d’autres clubs. Je suis néanmoins très concentré sur l’objectif de notre fin de saison.

MONACO - NANCY
À 17 heures, Stade Louis II.
Arbitre : N. Rainville.
Monaco: Ruffier - Bonnart,
Mongongu, Puygrenier, Adriano -
Nkoulou, M. Diarra, Mangani -
Moukandjo, Park, G. Lacombe.
Entraîneur : Laurent Banide.
Nancy: Grégorini - Chrétien,
André Luiz, Lotiès, Lemaître -
Diakité, B. Traoré, Brison, Féret,
Vahirua - Jeannot.
Entraîneur: Pablo Correa.

Diarra : « Un match de Ligue des champions ».Publié le samedi 19 mars 2011 à 07H01 Reparti sur de bons rails après sa victoire à Bordeaux (0-1), Monaco, 17e et premier non relégable, s'apprête à jouer une nouvelle fois très gros en accueillant demain Nancy, 16e à trois points (17 h au Louis-II). « Un rendez-vous capital », selon Mahamadou Diarra qui, hier en conférence de presse, n'a pas hésité à dresser un parallèle avec la coupe aux grandes oreilles.

L'ambiance est plutôt décontractée aujourd'hui. Est-ce le fait d'être sorti de la zone rouge ?

On vit bien entre nous. Cela tient aussi

à la façon dont on a déroulé les trois derniers matches. Malgré du déchet, l'envie et l'attitude ont beaucoup changé. C'est ce qui fait qu'on est plus détendu. C'est bien, ça fait un peu oublier notre classement. Même si l'on reste concentré sur le match de dimanche.

Vous sentez-vous mieux dans ce système plus défensif utilisé depuis Valenciennes ?

Je ne me sens pas mieux mais pour le bien de l'équipe, on est obligé de faire avec. Il faut reconnaître que ce n'est pas évident de se jeter dans la gueule de l'adversaire en jouant l'offensive. Cette nouvelle stratégie paye, on a eu la chance de prendre 5 points sur les 3 derniers matches. Pourquoi ne pas continuer comme ça et se sacrifier pour l'équipe...

Est-ce un passage obligé ?

Je pense qu'on n'a pas besoin de faire 15 ou 20 passes pour faire la différence. On sait qu'on ne peut pas le faire. Pour faire la différence, il faut qu'on se projette sur notre puissance et notre vivacité devant. Egalement sur nos capacités sur coups de pied arrêtés.

Au fond, quelle est l'importance

du match contre Nancy ?

Même si ce n'est pas le match le plus important de la saison, c''est un rendez-vous capital. Dans ma tête, ça ressemble à un match de Ligue des champions. Comme si on avait fait 0-0 ou 1-1 à l'extérieur et qu'il fallait jouer le retour à domicile. Il ne faut surtout pas prendre de but et essayer de marquer. Etre concentré du début à la fin et garder l'attitude qu'on a eue ces dernières semaines. Il faudra être très costaud mentalement.

Est-ce que tout le monde a trouvé sa place dans le groupe aujourd'hui ?

Quand je suis arrivé, entre Marseille et le déplacement à Toulouse, je voyais à l'entraînement un état d'esprit et une envie qui n'étaient pas dignes de l'AS Monaco. Aujourd'hui, il faut dire la réalité : ça a beaucoup changé. Tout le monde est conscient du danger, l'attitude est bonne.

Avez-vous observé un déclic ?

Sur le plan de l'intensité, je me rappelle très bien, ça a commencé avant le match à Brest. On a commencé à se donner pas mal de coups, à s'énerver voire à s'insulter. Je me suis dit que c'était bon signe. Le rythme est revenu. L'envie, l'attitude, l'agressivité, voire la méchanceté, ça permet à nous tous de progresser et vraiment défendre notre territoire. Des coéquipiers qui se respectent trop, qui ne peuvent toucher personne, je ne crois pas que ce soit bon.

Battre Nancy serait un symbole fort ?

Bien sûr. C'est très, très important de gagner contre un concurrent direct, qu'il soit 2 points derrière ou 3 points devant. Il ne faut surtout pas lâcher.

Pour vous, jouer le maintien doit être une expérience particulière...

C'est un autre challenge à relever. Je me suis toujours battu pour être champion ces huit dernières saisons. Pourtant, sur le plan sportif, ce n'est pas si différent.

Il y a toujours la même détermination

et la même envie de toujours vouloir gagner

LA DEFAITE CONTRE NANCY 1 A 0
LAISSE MONACO A 3 PTS D AUXERRE LE 1 ER NON RELEGABLE

12 Brest 35 28 9 8 11 0 28 32 0 -4
13 Caen 35 28 9 8 11 0 31 38 0 -7
14 Nancy 35 28 10 5 13 0 30 41 0 -11
15 Nice 34 28 8 10 10 0 19 28 0 -9
16 Valenciennes 33 28 7 12 9 0 33 31 0 2
17 Auxerre 32 28 6 14 8 0 32 34 0 -2
......................
18 Monaco 29 28 5 14 9 0 26 29 0 -3
19 Lens 28 28 6 10 12 0 28 42 0 -14
20 Arles-Avignon 12 28 1 9 18 0 16 55 0 -39

Banide : «Réagir très rapidement»

Laurent Banide, l'entraîneur monégasque, ne s'en cache pas. La situation de Monaco (18e), battu à domicile dimanche par Nancy (0-1), devient «très compliquée». «Il va falloir réagir très rapidement. On a annulé notre bon résultat à Bordeaux (1-0)», a notamment confié Banide.
«Laurent Banide, la situation de Monaco est-elle désespérée ?

La situation est grave depuis pas mal de temps. On a vu deux visages de notre équipe. On a été timoré au départ. Puis la deuxième mi-temps nous laisse beaucoup de regrets. On a du mal à avoir de la continuité dans l'état d'esprit. J'ai le sentiment qu'en deuxième mi-temps, on a eu l'envie d'aller vers l'avant, l'envie de marquer des buts. On est tombé sur un bon gardien. C'est dommage. Si on avait eu cet état d'esprit dès le départ, la rencontre aurait tourné différemment. Il a fallu prendre un but pour réagir. C'est dommage de ne pas avoir commencé ce match avec un peu plus de volonté. Maintenant, on est dans une situation très compliquée. Il va falloir réagir très rapidement. On a annulé notre bon résultat à Bordeaux (victoire 1-0).

Pourquoi votre équipe a-t-elle eu autant de difficultés à se mettre en route alors que la rencontre était aussi importante ?
(Silence) On a fait une semaine où les joueurs ont bien travaillé. On a également préservé les joueurs qui étaient fatigués. A l'arrivée, à l'échauffement, on les a sentis très mous. Notre départ a été lent, timide. Nancy était puissant. On avait prévenu les joueurs. On n'a pas été prêt au combat dès le départ. Et on prend un but sur coup de pied arrêté. Un seul but de plus que notre adversaire aurait suffi à notre bonheur. On a eu les occasions pour marquer. Mais en marquant aussi peu de buts, on ne peut pas s'en sortir.

Pourquoi ne pas avoir tenté le tout pour le tout lors de la sortie de Puygrenier ?
Il restait encore 25 minutes et à 0-2 le match aurait été foutu. Il est de mon devoir d'avoir un joueur (Hansson, NDLR) capable de nous permettre de garder notre stabilité défensive et qui est bon sur coups de pied arrêtés. S'il était resté cinq minutes, cela aurait été différent. Si ça commence à craquer dans les têtes ? On n'est pas mort, il y a de l'espoir. Mais tout le monde a la boule dans le ventre. Cela fait quelque temps qu'on était assez cohérent, qu'il y avait une envie commune. On ne l'a retrouvée qu'en fin de première mi-temps. Or, ce sont des matches trop importants pour jouer 65 minutes».

Sondage
L'AS Monaco mérite-t-elle de se maintenir ?
À trois unités du premier non-relégable (l'AJ Auxerre), le club de la Principauté a-t-il le niveau de la Ligue 1?
OUI :
29%
NON :
67%
NSP :
3%
Nombre de votants: 7588
L'avis de la rédac' :
Battu à Louis-II par Nancy dimanche (0-1, 28e journée), Monaco est incapable d'enchaîner deux victoires de rang cette saison. Résultat des courses, le finaliste de la Ligue des champions 2003-2004 reste cloîtré dans la zone rouge pour la douzième fois de l'exercice. L'ASM, qui n'a plus joué en Ligue 2 depuis 1977, est plus que jamais en danger. Selon vous, les Monégasques méritent-ils de se maintenir en Ligue 1 ?

Football - Ligue 1
ASM: Naples pense à M. Diarra.Publié le mercredi 23 mars 2011 à 11H43
Olivier Ogeron

Selon L'équipe et la Gazzetta dello sport, le milieu de terrain de Monaco, Mahamadou Diarra, pourrait ne pas prolonger son séjour sur le Rocher et rejoindre l'Italie l'été prochain. Prêté depuis janvier par le Real Madrid, l'ancien Lyonnais serait sur les tablettes de Naples. L'agent de Diarra, Frédéric Guerra a par ailleurs confirmé l'intérêt des Napolitains : «Je sais que les dirigeants napolitains le suivent. Jusqu'ici personne ne m'a contacté. Ils ont mon numéro et savent où me trouver s'ils veulent discuter».

Commission de discipline de la Ligue, qui s'est réunie ce jeudi.



Ligue 1 :

Un match ferme :
Mahamadou Diarra (AS Monaco FC),

AS Monaco: Puygrenier, "On ne lâchera rien".Publié le mercredi 30 mars 2011 à 09H42
Sébastien Puygrenier espère être remis de sa blessure au mollet samedi à Arles-Avignon.

L’AS Monaco, 18e avec 29 points, joue gros samedi à Arles-Avignon, lors de la 29e journée de Ligue 1.

Une victoire devant la lanterne rouge pourrait les sortir de la zone fatitique, d’autant que Lens, 19e avec 28 points, reçoit le dauphin Marseille et que Auxerre, 17e avec 32 points, se déplace à Rennes le 3e.

En cas de défaite de ses deux compagnons d’infortune, et de victoire à Arles-Avignon, l’ASM pourrait remonter à la 17e place, avec le même nombre de points qu’Auxerre.
Mais pour parvenir à ce résultat synonyme d’espoir, les Monégasques doivent retrouver « un esprit de guerriers et de conquérants » dixit Sébastien Puygrenier, le défenseur central actuellement en soins après une blessure au mollet.

Sébastien, quel est votre état d’esprit avant le déplacement à Arles-Avignon ?
Nous avons actuellement une semaine particulière avec un effectif réduit du fait du départ des internationaux en sélections. Tout le monde va revenir petit à petit et retrouver un état d’esprit de guerriers et de conquérants pour gagner à Arles-Avignon.

Sentez-vous une équipe de l’ASM soudée ?
Oui, tout le monde est concerné. Il est vrai que nous avons été très déçus, abattus après la défaite face à Nancy (0-1 au Louis-II). Mais on n’a plus le droit à l’erreur. On ne lâchera rien.

« Une situation qui resserre le groupe »

Comment va votre blessure au mollet et serez-vous prêt pour samedi ?
Je ne suis pas encore guéri. Je ne sais pas encore, je passe un examen demain matin (lire aujourd’hui).

Faire partie d’une équipe au bord de la relégation, avez-vous connu pareille situation au cours de votre carrière ?
Non, je n’ai jamais connu cela. C’est une saison fatigante, usante. Mais si on réussit à se sauver, ce sera une belle expérience, ça resserre un groupe. Cela peut apporter quelque chose.

Comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
Je n’y pense pas pour l’instant. Je suis prêté (par le Zenith Saint-Petersbourg ndlr). On verra bien, si je dois rentrer, je rentrerai.

Est-ce difficile de jouer contre Arles-Avignon, une équipe qui n’a plus rien à perdre ?
Oui, mais ils n’ont pas lâché. Ils prennent peu de points mais ils sont loin d’être ridicules. Ils font de bons matches et veulent faire plaisir à leurs supporters.
Ce sera compliqué.

https://www.youtube.com/user/ASMONACOFCSA?blend=2&ob=1

La séance de mardi après-midi avec Adriano De : ASMONACOFCSA | 30 mar 2011 | 962 vue(s) Chargement…
Fraîchement élu meilleur Rouge et Blanc de mars, le défenseur brésilien revient sur ce prix et sur la séance d'entraînement de ce mardi après-midi à La Turbie...



Ligue 1, J29 - 31/03/2011
ACA - ASM FC, l'historique
L’AC Arles-Avignon disputant la première saison de son histoire en championnat de France de première division, c’est le deuxième duel à ce niveau entre les deux clubs qui se jouera samedi soir, après le match aller du 13 novembre dernier en Principauté (0-0, J13).
Plusieurs oppositions ont néanmoins eu lieu à l’étage inférieur entre l’AS Monaco et l’AC Arles. C’était lors des saisons 1970-1971, 1972-1973 et 1976-1977. Bilan monégasque : 2 victoires et un nul à domicile, idem à l’extérieur.

AC Arles-Avignon - AS Monaco FC, 29ème journée de Ligue 1, à suivre samedi

LIGUE 1 LE VAUCLUSIEN DE MONACO AFFRONTE L’AC ARLES-AVIGNON DEMAIN
Mangani: "Je dois continuer à progresser

Passé par la MJC Avignon, Thomas Mangani est devenu un
élément indispensable dans l’entrejeu de l’AS Monaco



Blessé, il n’avait pas pris part
au match aller, qui avait vu
l’AC Arles-Avignon accrocher
au stade Louis-II son 6e point, au
milieu du mois de novembre. Assis
dans les tribunes de l’enceinte
monégasque en compagnie
d’un autre Vauclusien du Rocher,
Vincent Muratori, Thomas
Mangani se souvient d’une rencontre
"fermée" (0-0) face à une
équipe provençale "valeureuse".
Devenu un élément incontournable
du onze de l’ASM après la
trêve, le milieu de terrain né à
Carpentras il y a 23 ans ne devrait
pas manquer la revanche,
demain au Parc des sports d’Avignon.
❚ Où avez-vous débuté?
J’ai commencé dans mon petit
village d’Aubignan. J’ai fait toutes
mes classes là-bas, avec mes
amis.
En 13 ans 1re année, je suis parti
à Orange, et puis à la MJC d’Avignon
en 2e année. De là, j’ai intégré
le centre de formation de
l’AS Monaco.
❚ Aviez-vous imaginé que le
football professionnel pouvait un
jour revenir à Avignon?
Personnellement, non. Mais je
me souviens que mon père et
mon grand-père me racontaient
l’époque où Avignon jouait en
Première et en Deuxième division.
Moi, j’avais du mal à l’imaginer,
mais c’est bien pour la ville.
❚ Avez-vous été attentif au parcours
de l’ACA ?
Oui, bien sûr. Et c’est dommage
qu’ils aient mal débuté, car
ils n’auront fait qu’une saison
en Ligue 1. Mais il faut qu’ils se
servent de cette expérience pour
se relancer la saison prochaine.
❚ Vu la situation de l’ASM (18e,
à 3 points du premier non relégable,
ndlr), le match contre l’ACA
est crucial pour vous…
Il nous reste dix matches, il faut
qu’on prenne le maximum de
points à chaque sortie, sans se
poser trente-six mille questions !
On sait qu’on doit être présents,
sans se soucier de l’adversaire.
❚ Comme à l’ACA, le changement
d’entraîneur n’a pas vraiment
permis à l’ASM de renverser
la tendance…
Le "choc psychologique" a eu
lieu au début. Après, il n’existe
pas de solution miracle. Laurent
Banide (qui a remplacé Guy Lacombe,
ndlr) est arrivé avec une
nouvelle philosophie de jeu, qui
est bonne. On essaie de faire au
mieux. Mais on a aussi souvent
manqué de réussite en se faisant
rejoindre au score. C’est notre
faute à nous, joueurs, c’est à
nous d’assumer.
❚ Huit titularisations depuis
janvier, votre premier but chez
les pros en février… 2011 sera-
t-elle "l’année Mangani"?
Je ne sais pas, j’espère (rires).
J’essaie de faire les meilleurs
matches possibles pour donner
satisfaction à mon coach et à
mes coéquipiers et apporter ma
pierre à l’édifice d’un club qui
m’a t o u t donné e t q u i ,
aujourd’hui, est en difficulté.
Mais dansma tête, je dois continuer
à progresser. Et ça passe
par le travail.

8 avril 2011
«On doit repenser les choses»
Laurent Banide estime que l'ASM «a un peu perdu son âme» en faisant passer la formation au second plan. Un constat qui «rappelle Nantes»...




Laurent Banide estime que Monaco doit retrouver ses capacités à sortir des jeunes de son centre de formation.
«La tête dans le guidon» depuis son retour sur le banc monégasque, Laurent Banide nous explique comment l'ASM, actuel 18e de L1, a pu en arriver là avant la réception de Lille, samedi.

«Laurent Banide, en retrouvant le banc de Monaco, avez-vous éprouvé un sentiment de revanche ?
Non, je n'étais pas dans cet esprit-là. J'ai la reconnaissance du ventre. Après mon départ, je suis allé à l'étranger, j'y ai gagné des titres et je pense avoir prouvé ma capacité de réaction et d'adaptation à un continent. On apprend dans la réussite, mais aussi quand les choses tournent mal. Au final, ça a été un plus pour moi. Et puis, je ne peux pas faire abstraction de ce que l'ASM représente. Mon père y a travaillé, moi aussi. Il y a des liens importants qui nous unissent. Quand on m'a rappelé, je me devais d'y aller.

A votre arrivée, avez-vous trouvé le club changé ?
Non. Il a continué dans son orientation, et on peut s'apercevoir qu'aujourd'hui, il arrive au bout d'une certaine politique sportive. C'est un regret parce que je pensais que la saison que j'avais commencée avec Laszlo (Bölöni) et finie tout seul (en 2007-2008) allait nous servir pour l'avenir, que la direction allait redéfinir un projet où le centre de formation aurait la place qu'il mérite. En le laissant de côté, on a un peu perdu notre âme.

Pourtant, avec les Nkoulou, Mangani, ou autre Mongongu, Monaco semble encore disposer de jeunes de qualité...
Ces jeunes-là, je les avais déjà lorsque je m'occupais du centre de formation. Le problème, c'est que derrière, ça n'a pas suivi. Entre 1993 et 2003, on sortait trois pros de haut niveau chaque année. Ce n'est plus le cas. En oubliant nos racines, on s'est affaibli. On doit repenser les choses.

Si on vous dit que la situation dans laquelle se trouve actuellement Monaco ressemble à celle qu'a connue Nantes juste avant de descendre, que répondez-vous ?
Que vous avez raison. Moi aussi ça me rappelle Nantes. C'est à partir du moment où le FCN a commencé à ne plus avoir d'entraîneur-formateur qu'il a perdu ce qu'il savait faire.

A l'époque, on disait de Nantes qu'une descente pouvait lui être bénéfique pour repartir sur des bases saines. Qu'en est-il de l'ASM ?
Ah nous, c'est sûr qu'on n'a pas envie d'y aller. Ce qui est important, c'est le constat qu'on fera à la fin de la saison et le projet qu'on veut mettre en place. Tout est une question de volonté, mais on verra ça en temps voulu. Pour l'instant, on est dans l'urgence.

Si vous sauvez le club, vous disposerez de davantage de temps, non ?
J'attends de voir. Même si je réussis, je ne vais pas m'enflammer. Je reste réservé. Pourrais-je partir en fin de saison ? On verra. L'important dans notre métier, c'est d'être épanoui et de faire les choses à 200%. Ça dépendra du projet.

Concernant un autre projet, celui du jeu que vous souhaitiez mettre en place, pourquoi avoir décidé de l'abandonner aussi rapidement ?
Ça aurait été une faute de ne pas le faire, même si je suis assez frustré par rapport à ça... Pour faire du jeu, il faut que les conditions soient réunies, or elles ne l'étaient pas. En deux mois, ce n'était vraiment pas possible. J'ai dû changer mon fusil d'épaule, travailler différemment. Je ne fais pas ce qui me plaît le plus, mais le club passe avant ma vision du football».

ALLEZ MONACO

MONACO - LILLE
À 19 heures, stade Louis II.
Monaco: Ruffier (cap.) - Adriano,
Mongongu, Hansson, Muratori -
Nkoulou, Gosso, Mangani - Moukandjo,
Park, Coutadeur.
Remplaçants: Chabbert (g.) - Lolo,
Puygrenier, Lacombe, Haruna, Bulot,
Niculae, Welcome.
Entraîneur : Laurent Banide.
Lille : Landreau - Debuchy, Rami,
Chedjou, Béria - Balmont, Mavuba (cap.),
Cabaye - Gervinho, M. Sow, Hazard.
Remplaçants: Mouko (g.) - Emerson,
Rozehnal, Dumont, Gueye, Obraniak,
De Melo, Frau..
Entraîneur : Rudi Garcia

Lille craque à Monaco
LIGUE 1 Battu sur le Rocher,
le Losc a perdu ses nerfs. Une aubaine pour l’OM

Stade Louis II. Mi-temps : 1 - 0.
Arbitre : Olivier Thual. Spectateurs : 7 986.
But: Park (12). Avertissements - Monaco: Nkoulou (20),
Adriano (37), Lolo (44), Gosso (50), Mangani (89), Welcome
(90+2). Lille : Mavuba (90). Expulsion - Lille : Gervinho (37).
Monaco: Ruffier (cap) - Lolo, Mongongu, Hansson, Adriano -
Nkoulou, Mangani - Moukandjo (Haruna, 84), Gosso (Puygrenier,
69), Muratori - Park (Welcome, 79).
Entraîneur : Laurent Banide.
Lille : Landreau - Debuchy, Rami (Obraniak, 82), Chedjou, Béria
- Mavuba (cap), Cabaye (Frau, 89), Balmont (De Melo, 58)
- Gervinho, Sow, Hazard. Entraîneur : Rudi Garcia

Banide : « Encore vivants ».Publié le dimanche 10 avril 2011 à 12H09
Laurent Banide , un entraîneur heureux hier soir


Laurent Banide pouvait avoir le sourire hier soir en conférence de presse. Non seulement son équipe a battu le leader en maîtrisant tactiquement la partie, mais, surtout, elle sort enfin de la zone des relégables. Une vraie bouffée d’oxygène avant le derby à Nice samedi prochain.

Laurent, Monaco a réalisé le coup parfait...
Oui, non seulement on réalise une bonne opération mais on a eu aussi une bonne maîtrise tactique du match. L’expulsion de Gervinho nous a aussi permis d’être plus sereins en deuxième mi-temps. Battre le leader, c’est un beau coup. Mais il en faudra d’autres. Il fallait aussi se racheter par rapport à notre parcours chaotique. On a montré qu’on était encore vivants! Face à Lille, une belle équipe, on a été solides, montré des valeurs, fait le match qu’il fallait. Et le public nous a bien soutenus.

De quelles valeurs parlez-vous?
On doit être ensemble à 200 %. Il faut donner le maximum dans la volonté et se vider les tripes pour combler le manque de jeu. Tous les joueurs ont été dans le coup, même ceux qui sont rentrés en cours de jeu.

L’objectif était d’étouffer le milieu lillois?
Oui, l’objectif était de mettre de la densité entre les lignes. On a bien géré ça tout en restant sérieux et concentrés.

Votre équipe a fait preuve d’une vraie solidité défensive...
Une bonne défense, c’est aussi avoir des joueurs qui travaillent devant. Et un bon gardien. Elle est bien définie. Mais déjà avec Guy Lacombe, l’équipe prenait peu de buts. Maintenant, il faut faire encore un effort pour s’en sortir.

Ligue 1
Supporters de l’AS Monaco: l’espoir renaît.Publié le lundi 11 avril 2011 à 09H01
Belle affluence samedi soir : près de 8 000 supporters ont donné de la voix pour leur équipe.

(Photo Éric Dulière)

Après la victoire de Monaco 1-0 face à Lille samedi, les supporters des Rouge et Blanc confient leur joie… et leur soulagement
« Nous sommes vraiment très contents, se réjouit Norbert Siri, le président du club des supporters de l’ASM. C’était un match intense mais les joueurs de Monaco l’ont emporté logiquement, après un combat d’hommes ».
Inespéré ! Mais les Asémistes l’ont fait : battre Lille, leader du championnat à domicile, samedi.

Un but à zéro et l’AS Monaco respire.

Prenant la 16e place du classement, elle n’est, pour l’heure, plus relégable.

Pour le plus grand soulagement des supporters de l’équipe. Le soir du match au Stade Louis-II, près de 8 000 personnes se sont mobilisées pour soutenir les Rouge et Blanc.

Une des plus belles affluences de la saison. « Les supporters n’ont jamais perdu foi, ajoute le président. En recevant le leader, ils ont voulu montrer qu’ils étaient toujours derrière, prêts à soutenir l’équipe même dans la difficulté. Nous sommes soulagés. Nous avons remporté un match important au niveau psychologique. Sur quatre matchs, nous comptons 3 victoires dont 2 à l’extérieur ».

« Une ambiance magnifique »

Nassim, le président des Ultras Monaco salue, lui, « la bonne opération » de la formation de Laurent Banide, portée par un public motivé. « L’ambiance en tribune était magnifique. Le pesage était plein. Tout le monde s’est mis à chanter et à faire du bruit. En deuxième mi-temps, nous étions tous un peu stressés de perdre notre petit avantage mais au final, nous sommes repartis enchantés »... Les émotions sont encore là, bien présentes.
Du côté des Bulls Monaco, la joie est la même. Et on se prend d’ores et déjà à rêver d’une victoire à Nice, lors du derby, samedi.

« Nous abordons le derby sereins, forts de deux victoires consécutives et avec l’envie de gagner au stade du Ray, souligne Romain Fantino. Ce match est important à tous points de vue. C’est aussi une histoire d’honneur entre supporters. Si nous le gagnons, nous connaîtrons une fin de saison fracassante ».

Dans cette dynamique de victoires, les Rouge et blanc ont ragaillardi leur douzième homme. Lui reste solide et continue d’y croire, malgré les épreuves.
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Déplacement à Saint-Etienne
En vue du déplacement au chaudron qui aura lieu le samedi 30 ou le dimanche 1er mai, les Bulls Monaco organisent un car au départ de Monaco. Arrêts à Antibes et Fréjus. Pour reproduire la même ambiance qu’à Avignon, nous avons besoin de vous ! Ne lâchons rien et tous à Saint-Etienne !
Daghe Munegu ! Tarif : 40 euros pour les membres et les sympathisants, plus la place de stade.
Contactez au plus vite Romain au 06.80.86.89.50

12 avril 2011
la bonne perf de Monaco...
Dans la cave, il fait une chaleur étouffante et la lutte devrait durer jusqu'au bout. Lens est bien parti pour rejoindre Arles dans la charrette et pas moins de cinq autres équipes se battent pour ne pas finir à la 18e place. La bonne affaire du week-end, le coup en or peut-on même dire, a été réalisée par Monaco, qui un peu à la surprise générale a fait vasciller le leader Lille, apparu pour le moins nerveux et sans jus. Avec ses armes et en supériorité numérique pendant près d'une heure, l'ASM n'a rien lâché. Son état d'esprit conquérant et le fait que quelques individualités comme Hansson, Mongongu, Gosso, Park en plus de Ruiffier, sortent (enfin) du lot, ont permis à Monaco de signer sa troisième victoire en qutre journées. Et surtout de s'extirper enfin de la zone rouge. Et si Laurent Banide réussissait son pari de sauver Monaco pour la deuxième fois en quatre ans ? Chiche.