AS MONACO FC // LIGUE 2

Le point sur l’infirmerie monégasque

Laurent Banide devra, en plus de la suspension de Nicolas Nkoulou, faire face aux forfaits, de Djimi Traoré et Cédric Mongongu, pour la réception de l’OM ce dimanche, les deux joueurs étant respectivement touchés au genou et à la cuisse.

29/01/11 19:42

ASM-OM : Le groupe monégasque

20 joueurs monégasques (dont les recrues Diarra et Maazou mais pas Welcome) ont été retenus par Laurent Banide pour la réception de l'OM, dimanche à 21 heures dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1.

Gardiens : Ruffier, Chabbert
Défenseurs : Lolo, Bonnart, Alonso, Hansson, Puygrenier, Muratori
Milieux : Gosso, Mendy, Diarra, Mangani, Coutadeur, Alonso, Malonga, Lacombe, Haruna
Attaquants : Niculae, Park, Maazou

Suspendu : Nkoulou

Samedi 29 Janvier 2011 à 15:48

Banide « vise une belle prestation »

Malgré la 19e position de l’ASM au championnat, Laurent Banide préfère se focaliser sur le jeu. « Nous sommes concentrés sur le projet de jeu plus que sur le classement. Je vise surtout une bonne prestation, à nous d’être costaud, solidaire et de proposer une orientation de jeu cohérente. On va jouer avec nos idées, on va donner le maximum dans l’état d’esprit et si l’OM est un peu en dessous, on a nos chances. Si on réussit de belles performances, ça devrait normalement déboucher sur de bons résultats. L’OM, c’est un club prestigieux, champion de France, avec un effectif Ligue des Champions. Mais c’est un match comme les autres » affirme l’entraîneur monégasque.

Banide: "Né dans un vestiaire"
MONACO Revenu aux commandes de l’ASM, Laurent perpétue une tradition familiale et des valeurs dans le foot

Voir l’AS Monaco lutter pour conserver sa place en Ligue 1,
c’est plutôt inhabituel. La dernière saison aussi difficile remonte
aux débuts de Didier Deschamps, en 2001-2002, terminée
15e sur 18. Quant à la dernière relégation, elle date de
1976. Mauvais présage: c’était l’année où Avignon avait déjà fini
dernier…
Nomméentraîneur à la place de Guy Lacombe, après l’élimination
de l’ASM en coupe de France contre Chambéry, Laurent Banide
va s’efforcer de réussir lamêmeopération que lors de sa précédente
expérience. Nommé en remplacement de Lazlo Bölöni,
en octobre2006, il avait fait remonter le club de la 19e à la 9e place.
Pari encore plus délicat aujourd’hui pour cet entraîneur de
42ans, fils de Gérard Banide, beau-frère d’Henri Stambouli, vrai
héritier de valeurs et entraîneur par vocation

❚ Laurent, c’est compliqué de
reprendre une équipe classée
avant-dernière?
Oui, parce qu’il faut rameuter
les troupes, repenser un système.
Non, parce que nous n’avons
pas le choix. Les joueurs travaillent
bien, ils sont disciplinés,
volontaires ; j’espère que la
mayonnaise va prendre.
❚ On parle toujours de choc psychologique,
mais c’est quelque
chose qui ne dure pas…
Bien sûr ; ça fait partie des mots
toujours employés quand il y a
un changement d’entraîneur. Je
suis là pour installer quelque
chose de durable, une philosophie
de jeu, un état d’esprit, qui
vont au-delà des premiers matches
où les joueurs veulent faire
plaisir au nouvel entraîneur.
❚ Historiquement, l’AS Monaco
n’a toujours marché qu’avec un
vrai style…
Tout à fait. Monaco a toujours
bien joué au football, montré
du spectacle et depuis quelques
années, on s’est éloigné de ça,
on a perdu nos valeurs. Il faut y
revenir. Sinon, on va faire comme
Nantes, un club qui a perdu
sa philosophie. Il faut donc vite
revenir à ce qui a fait notre force.
❚ C’est plus compliqué contre
l’OM?
Nous savons qu’il nous faudra
faire un grand match pour obtenir
un résultat.
Mais c’est une bonne chose,
nous avons tout à y gagner en
nous relançant, au moins dans
la manière; le résultat, après, je
m’en préoccupe moins si avec
l’état d’esprit et le fonds de jeu,
on se donne de quoi rebondir
ensuite.
❚ À Auxerre, i l y a eu du
mieux?
Un départ très délicat et une
bonne deuxième mi-temps,
une réaction, du jeu, je ne peux
que m’en féliciter. Mais un
match, c’est 90 minutes, pas
simplement des morceaux ;
nous devons être plus réguliers.
Même si nous avons un grand
gardien, on ne peut se permettre
d’avoir des absences.
❚ Vu de l’extérieur, on a un peu
de mal à suivre Monaco : qui
part, qui arrive…
Guy était parti sur un plan de
jeu, moi sur un autre. Donc, il
m’a fallu un stage en Espagne
pour évaluer les besoins et on a
accéléré en fin de mois. Je n’ai
pas eu beaucoup de temps pour
me retourner.
❚ Revenir à ce poste d’entraîneur,
après en avoir été écarté il
y a trois ans, sans avoir démérité,
c’est une revanche?
Non, non. Je n’ai pas d’état
d’âme; je suis revenu parce que
c’estmon club, celui où mon père
avait démarré sa carrière de
formateur, puis d’entraîneur
professionnel. J’ai beaucoup
d’attaches, d’amis et, à un moment
donné, il faut écouter son
coeur pour se lancer dans le défi
et tout donner.
❚ Avez-vous beaucoup changé
depuis ?
J’ai gagné en expérience, de ce
premier passage à l’ASM et de
mon travail au Qatar, au
Koweït, aux Émirats. J’ai progressé
; je suis différent d’il y a
quatre ans, je sais aller à l’essentiel,
je ne perds pas de temps.
Et puis, la première fois, je suis
arrivé dans un vestiaire avec Kallon,
Koller, Di Vaio, Yaya Touré,
Perez, Bernardi, je ne sais combien
de nationalités différentes,
des egos forts ; quand on a
connu pareil baptême du feu,
on s’adapte plus aisément. Et là,
d’ailleurs, la venue de Mahamadou
Diarra répond à un besoin
de caractère…
❚ Entraîneur, ça vous a pris
tout jeune ?
J’ai toujours voulu devenir entraîneur.
J’ai passé mes diplômes
le plus tôt possible, j’ai effectué
des stages avec des petits
; ça a toujoursma passion. Je
suis né dans un vestiaire, moi.
Joueur, j’ai vite vu que je ne passerai
pas au plus haut niveau,
alors, je me suis orienté vers ce
qui me plaisait le plus.
❚ C’est une passion familiale…
Évidemment, mon père nous a
guidés sur sa voie. Le plaisir de
la séance d’entraînement, la philosophie
de jeu, j’ai baigné là-dedans,
Henri aussi. Nous sommes
dans cet esprit-là.
❚ À l’OM, vous avez joué avec la
réserve, en 3e division. Des souvenirs
?
Extraordinaire, c’est un club de
rêve. J’aime les gens là-bas. Il paraît
qu’il y a maintenant un centre
de formation extraordinaire,
qui manquait à l’OM.
J’aime aller voir des rencontres
là-bas, c’est plus qu’un match.
Chez nous, c’est évidemment
différent, mais nous avons aussi
des supporters fidèles, l’essentiel
étant la passion du football.
❚ Finalement, de Montpellier à
Monaco, en passant par Marseille,
la famille a investi toute la
côte…
(Éclat de rire)…
Je suis très content pour Benjamin
(Stambouli). Il mérite ce
qui lui arrive à Montpellier, il ne
doit rien à personne. Il est plein
de générosité. C’est mon neveu,
mais c’est comme mon autre
fils.
C’est mon père qui, le premier,
m’a dit qu’il avait des qualités
pour le plus haut niveau. Quand
on a l’oeil, on ne le perd pas…
❚ L’oeil et maintenant la plume.
Le livre de votre père sur les
boules, est un pur bonheur…
Il s’est un peu retiré du foot, il
peut se consacrer à ses passions,
aller à la pêche et écrire.
J’aime son style. Quand on
connaît Marseille, on voit vite
ses personnages. Il s’est régalé
et le résultat en vaut la peine.
Même si on n’aime pas les boules,
les Marseillais apprécieron

Sans bien jouer, Monaco reste invaincu en 2011 en Ligue 1 et enchaîne son troisième nul en 2011. Les Monégasques auraient même pu l'emporter, mais Coutadeur a tergiversé lorsqu'il s'est retrouvé seul devant Mandanda (44e). Les 3 points d'une éventuelle victoire leur auraient pourtant fait du bien, puisque les Monégasques sont toujours relégables au sortir de la 21e journée

Monaco - Banide est «assez satisfait»




Laurent Banide a apprécié le premier match de Diarra sous les couleurs monégasques. (AFP)
Laurent Banide : «Je me suis concentré sur le jeu après une semaine qui a été compliquée et qui a vu beaucoup de mouvements dans notre effectif. Je suis assez satisfait de notre première mi-temps. La seconde a été plus difficile. On a baissé sur le plan physique. On a pris un point contre Auxerre qui a disputé la Ligue des champions, un point contre le champion de France. Tous les points seront importants. Diarra (titularisé pour la première fois après son transfert, ndlr) ? Il a apporté sa sérénité au milieu. Il a drivé les jeunes. Il n'est pas en condition optimale mais les matches se succèdent et on a besoin de lui. Sa présence est importante psychologiquement. Il y a eu quelques situations qui auraient pu mieux se terminer. Même si offensivement on peut mieux faire, je suis globalement satisfait du résultat. On était bien en attente et on les a maîtrisés.»

Diarra précieux
5/10 Bien organisée défensivement,
l’AS Monaco a annihilié les initiatives
olympiennes. L’apport de l’ancien
milieu du Real Madrid Mahamadou
Diarra a été pour le moins
précieuse.


Celui de Grégory Lacombe,
autre recrue du mercato d’hiver,
aurait pu l’être également sur
certaines phases offensives. L’ancien
Montpelliérain a été dangereux
dans les intervalles, avant de
baisser de pied.

Monaco s’accroche, l’OM décroche.Publié le lundi 31 janvier 2011 à 09H02
Nampalys Mendy et les Monégasques ont tenu le choc face au champion de France en titre et Stéphane Mbia.


Alex Ferguson doit forcément être un peu déçu de sa visite en Principauté. Venu assister dans la loge princière à ce derby méditeranéen pour superviser l’OM avant les huitièmes de finale de Ligue des Champions, le légendaire manager de Manchester United n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Sur la pelouse du Louis-II, l’OM a trimballé l’image d’un champion en titre décevant et sans grandes idées. Conséquence logique, en concédant un nul peu attractif (0-0), Marseille a vu l’écart s’étirer avec le leader lillois qui compte désormais huit points d’avance au terme de cette 21e journée.

A Monaco, le bilan comptable n’est pas beaucoup plus brillant puisque l’ASM est toujours empêtrée dans la zone rouge. Mais les Monégasques ont eu le mérite de disputer une première mi-temps dans la lignée de la deuxième effectuée à Auxerre (1-1), avant d’accrocher un petit point récolté au terme d’un second acte plus laborieux. Au terme d’un mercato agité, ils ont aussi mis fin à une série de quatre victoires consécutives de l’OM en Principauté. Mais à l’avenir, il faudra en montrer davantage dans l’optique du maintien.

Coutadeur loupe le coche

Proposant un jeu fluide et varié, les Monégasques livraient une entame séduisante. Assis sur une base défensive solide, tous les ballons ou presque passant par Diarra, ils étaient les premiers à se mettre en évidence, d’une frappe lointaine de Lacombe (3’). Un exercice qu’ils allaient répéter tout au long de la première période par l’intermédiaire d’Adriano (5’, 31’), Haruna (12’, 25’) ou Park (15’). Mais la plus grosse occasion monégasque était à mettre à l’actif de Coutadeur. Lancé dans la profondeur par Diarra, l’ancien Manceau se présentait seul face à Mandanda mais sa frappe n’était pas assez bien placée pour surprendre le portier marseillais (41’).

Du déchet technique

En face, Marseille donnait l’impression d’être une machine lourde et puissante mais un peu lente, aussi, à se mettre en action. Gignac trouvait Adriano sur la trajectoire de sa frappe (6’). Le défenseur brésilien récidivait face à Mbia, en embuscade après un coup franc mal renvoyé par les Monégasques (30’). Mais c’est Rémy qui avait l’ouverture du score au bout de sa tête plongeante, qui rasait le montant droit de Ruffier, sûrement battu (34’). A l’heure de jeu, c’est le pied du gardien monégasque qui repoussait une nouvelle tentative de l’attaquant marseillais (60’).

Les jambes un peu lourdes, Monaco reculait tandis que la situation se verrouillait. Deschamps et Banide apportaient du sang neuf au milieu (Kaboré, Cheyrou, Abriel à l’OM, Gosso, Mangani pour Monaco). Du déchet technique d’un côté, un manque de coffre de l’autre et au terme d’une deuxième mi-temps décevante, les deux équipes se quittaient sur un match nul et vierge qui n’aura pas été une grande pub pour la Ligue 1

MONACO SE RENFORCE PAS MAL

Moukandjo à Monaco. Benjamin Moukandjo, l'attaquant camerounais de Nîmes, s'est engagé pour trois ans et demi avec Monaco.

2 février 2011
Feindouno : «C'était tout juste»
Feindouno s'est engagé sur le gong jusqu'à la fin de la saison avec Monaco. Il a signé son contrat lundi soir depuis l'aéroport !




Pscal Feindouno a déjà évolué à Bordeaux et Saint-Etienne.
Annoncé à Wigan, Pascal Feindouno s'est engagé sur le gong jusqu'à la fin de la saison avec... l'AS Monaco. Il a signé son contrat tard lundi soir depuis l'aéroport !

«Pascal Feindouno, on vous attendait à Wigan, et vous voilà finalement à Monaco. Que s'est-il passé ?
Le pire, c'est que je devais discuter et signer avec Wigan aujourd'hui. Ce qui s'est passé, c'est que j'ai loupé un match amical avec eux parce qu'il me manquait un justificatif pour prouver que j'étais bien libre. On devait se revoir aujourd'hui, mais, malheureusement pour eux, j'ai pris l'avion à la dernière minute hier, et j'ai signé mon contrat avec Monaco depuis l'aéroport ! Il devait être quelque chose comme 23h50... C'était tout juste !

Cela fait presque trois ans que vous avez quitté le Championnat de France. Comment appréhendez-vous ce retour ?
Déjà, ça me fait plaisir de revenir. En général, quand tu quittes la Ligue 1 pour le Golfe, tout le monde finit par t'oublier. Pas là. Je suis vraiment content que Monaco ait pensé à moi. Ça va permettre de me montrer.

La position délicate de l'AS Monaco en Championnat ne vous a pas refroidi ?
Non, non. Même si ça ne va pas fort en ce moment, Monaco reste un grand club. On va voir avec le temps ce que ça va donner, mais quand j'ai vu le recrutement hivernal, je me suis dit : «Pourquoi pas ? Il y a vraiment moyen de faire quelque chose». Moi, en tout cas, je suis prêt à relever le challenge. J'ai envie d'apporter mon expérience.

Dans quel état de forme vous trouvez-vous ?
Que ce soit lors de mes essais à Glasgow ou à Wigan, j'ai pu m'entretenir physiquement. De ce point de vue-là, je suis O.K. Techniquement, en revanche, je ne sais pas trop si j'ai perdu ou pas. Je serai vite fixé

AS Monaco: Maazou garde le moral.Publié le vendredi 04 février 2011 à 08H41
Moussa Maazou dans les mains du professeur Schlatterer, le chirurgien qui l’a opéré à l’IM2S, après une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors du match face à l’OM.

(Photo Franz Chavaroche)

Il se faisait une joie de rejouer à Monaco, elle aura été de courte durée. Quelques minutes seulement après son entrée en jeu en fin de rencontre contre Marseille (0-0), un duel avec Mbia, un contact malheureux ou un mauvais appui et puis... « C’est une rupture du ligament croisé antérieur (LCA, comme Djimi Traoré, ndlr), précise le professeur Schlatterer, qui a opéré Moussa Maazou avec succès mercredi matin à l’IM2S, l’Institut Monégasque de Médecine et Chirurgie Sportive. Nous avons dû faire une reconstruction du LCA, donc une autogreffe. C’est une intervention couramment pratiquée, qui dure entre 55 et 60 minutes et qui lui permettra de retrouver ses activités physiques et sportives dans 5 à 6 mois. »

Bilan, saison terminée pour le Nigérien, arrivé il y a tout juste une semaine sur le Rocher sous forme de prêt, jusqu’en fin de saison. Rejouera-t-il pour l’ASM ? Des closes particulières figurent dans son contrat pour un transfert ou renouvellement du prêt, mais celles-ci ne prévoyaient sûrement pas ce scénario qui a conduit les dirigeants du club à recruter dans l’urgence Pascal Feindouno.

Maazou : « Je n’ai rien senti »

Nous avons rendu une petite visite à Maazou hier, dans la chambre qu’il occupe à l’IM2S. Le temps pour lui d’expliquer qu’il n’a « rien senti sur le moment ». « Je n’ai pas eu mal, je pensais que c’était un truc banal », précise-t-il. Sur le coup, il s’est même relevé puis a effectué quelques accélérations. « Le croisé est un ligament qui gère le pivot, explique Philippe Kuentz, médecin de l’AS Monaco. Tant qu’on reste dans l’axe, il ne sert à rien globalement. ça explique que certaines personnes qui ont les croisés abîmés continuent de courir, faire du vélo et des activités axiales. Ce n’est que sur une rotation, à la réception d’un saut ou sur certaines frappes qu’il est sollicité. »

Et maintenant ? L’homme qui avait notamment propulsé l’ASM en finale de la Coupe de France l’an dernier va rester environ une semaine à l’IM2S. Puis il partira 2 à 3 semaines dans un centre de rééducation avant de rejoindre le centre d’entraînement de la Turbie, où le staff est équipé pour prendre en charge ce type de blessés. « Là, il aura un programme très carré, reprend Philippe Kuentz. Reprise vélo, course à pied, musculation... Le principe étant de retrouver une mobilité, une endurance, une capacité musculaire progressive sans solliciter la réparation au niveau du ligament. »

Pr Schlatterer : « Il a un bon mental »

Evidemment, c’est un coup dur pour Maazou, qui souhaitait tellement bien faire à Monaco après avoir échoué lors de la première partie de saison à Bordeaux. Entouré par sa femme et leur enfant, le jeune homme de 21 ans garde pourtant le moral. « C’est un jeune très motivé et content d’être à l’ASM, ce qui l’a d’autant plus bouleversé, explique le professeur Schlatterer. Il fait plus mûr que son âge. Il a un bon mental pour gérer sa blessure et je le trouve plus serein que d’autres dans cette situation. ça joue en sa faveur. On a un grand espoir qu’il retrouve au moins le niveau qu’il avait avant. On sort toujours renforcé d’un échec, c’est une règle de la vie ».
Maazou, bien déterminé à retrouver au plus vite les terrains, semble bien l’avoir compris

TRES GROSSE PERTE POUR LES CROCOS


jeudi 3 février 2011 Moukandjo : « Nîmes m'a fabriqué »
B enjamin, vous voilà donc en Ligue 1 à Monaco où vous avez signé un contrat de trois ans et demi...

Oui, je suis Monégasque et ça fait du bien. C'est la récompense de tout ce que j'ai fait à Nîmes. Club très performant dans la formation, Monaco, où je vais continuer à apprendre, me garantit une carrière et une progression.

Vous aviez pourtant assuré et répété que vous resteriez à Nîmes jusqu'à la fin de la saison…

On est dans un monde un peu compliqué, le monde du foot… Oui, j'avais dit que je resterais et je n'ai pas honoré ma parole. Mais n'importe qui, dans ma situation, aurait réagi de la même façon. C'est trop grandiose ce qui m'attend. Sportivement et financièrement, l'offre qui s'est offerte à moi, je ne pouvais pas la refuser.

Mon départ permet aussi à Nîmes de gagner de l'argent (1), ce qui n'aurait pas été le cas en fin de saison.

« Je n'ai pas honoré ma parole mais je ne pouvais pas refuser l'offre »

Benjamin Moukandjo Si vous aviez prolongé votre contrat, Nîmes aurait aussi gagné de l'argent, certainement plus, même. N'aviez-vous d'ailleurs pas en main une proposition de prolongation ? Si. Mon agent est là pour défendre mes intérêts et il m'a dit que la proposition n'était pas bonne. Rien ne m'arrangeait, rien ne nous arrangeait. (...) J'ai eu vent de ce qu'on disait par rapport à mon départ. Certaines choses ont été dites qui ne sont pas honnêtes. Je n'ai jamais menacé quelqu'un en entrant dans un bureau et en clamant : 'Je veux partir !' Je suis triste de la façon dont ça s'est passé. J'ai le sentiment d'avoir abandonné un bateau avec des gens à l'intérieur mais je n'avais pas le choix. Enfin, si, mais j'ai fait un choix de carrière.

Que retiendrez-vous de votre passage à Nîmes ? Nîmes Olympique restera gravé dans ma mémoire. Si je suis aujourd'hui à Monaco, c'est grâce à Nîmes. Nîmes m'a fabriqué. Le club m'a pris alors que j'avais zéro match en pro. Coach Cavalli m'a donné ma chance, m'a aidé dans ma progression puis coach Tosi a permis l'éclosion de certaines de mes qualités qui n'étaient pas encore ressorties. (...) Ici, je me suis éclaté ! Je profite de vos colonnes pour transmettre mes remerciements et mes encouragements à mes coéquipiers. Je leur dis merci. Tout seul, je n'aurais pas pu y arriver. Le Trophée de meilleur joueur de L2 que j'ai reçu pour le mois de décembre, il récompense le travail de toute une équipe.

Découvrir la L1, peut-être dès dimanche à Toulouse, ça vous inspire quoi ? Je reste méfiant et j'attends de voir, même si la différence entre Ligue 1 et Ligue 2 n'est pas énorme. C'est surtout tactiquement que se situent les gros changements. Je vais simplement jouer comme je sais le faire, avec mes qualités premières, sans compliquer mon jeu.

Monaco est pour l'instant relégable. Et si vous vous retrouviez l'an prochain en L2 ? Je me suis posé la question mais pas longtemps. Je n'ai pas peur. On ne descendra pas, il y a du potentiel dans ce groupe

À 17 heures. Stadium. Arbitre : Jean-Charles Cailleux.
Toulouse: Valverde - Gunino, Cetto (cap.), Congré, M’Bengué - Capoue - Machado,
Mou. Sissoko, Didot, Tabanou - Santander.
Remplaçants : Vidal (g.), Ben Yedder, Devaux, Mansaré, Sirieix, Braaten, Tafer.
Entraîneur : Alain Casanova.
Monaco: Ruffier (cap.) - Bonnart, Adriano, Puygrenier, Lolo - M. Diarra, Nkoulou -
Moukandjo, Haruna, G. Lacombe ou Feindouno - Park.
Remplaçants: Chabbert (g.), Hansson, Gosso, Mendy, Mangani, Coutadeur, Feindouno
ou G. Lacombe, Welcome.
Entraîneur : Laurent Banide

06/02/2011
« Si je commence à sortir la calculette… »
» Appelé le 10 janvier dernier pour jouer les pompiers en lieu et place de Guy Lacombe, démissionné, Laurent Banide, 43 ans, revient dans un club qu'il avait entraîné une première fois saison 2006-2007. Tac au tac.

Deux points en deux matches (1-1 à Auxerre, 0-0 devant l'OM) : il y a déjà un effet Banide, non ?

C'est prématuré, je pense. Ce qui m'importe est le contenu. Et là, oui je suis plutôt satisfait : j'ai vu des séquences de jeu très intéressantes. Reste à affiner tout cela.

Le maintien est donc en bonne voie…

Il ne dépend que de nous ! De ce qu'on saura capables de montrer sur le terrain. De ce juste équilibre à trouver.

à votre prise en main, comment était le vestiaire ?

Lorsqu'on est 17es, tout le monde est toujours un peu abattu. Je suis arrivé avec mes différences et mes qualités propres. à l'instar de n'importe quel coach qui débarque dans un club.

En coulisses, Monaco a été le plus actif sur le marché. Nécessité ou opportunités ?

Je dirais qu'on a bénéficié du mercato. Nous avions besoin de renforcer le groupe avec deux-trois joueurs à forte personnalité - tout en pariant également sur un ou deux éléments, pour le plus long terme.

Justement, un mot sur Mahamadou Diarra.

Un seul qualificatif : patron.

Pascal Feindouno ?

Il n'est peut-être pas encore prêt à faire un match en entier, mais il peut déjà rendre bien des services.

Votre souci, finalement, ce sont les états de forme divergents.

La mission, je le reconnais, est assez complexe. Cependant on va s'en saisir à bras-le-corps… car il y a aussi une urgence de situation.

« Casanova est un entraîneur méconnu »

à Toulouse, quel est l'objectif comptable ?

Prendre des points au Stadium, devant Saint-étienne, puis… Non, je ne raisonne pas de la sorte. Si je commence

à sortir la calculette… j'ai déjà suffisamment de choses à maîtriser au niveau du terrain.

Ce bloc-équipe du TFC vous ressemble beaucoup…

(sourire) Avec Alain (Casanova), nous sommes très proches. Sa formation est hyper-organisée mais crée aussi. Le TFC est redoutable - individuellement et collectivement. Alain est un garçon méconnu par rapport à son investissement.

tfc 2 monac o 0
Stadium. Mi-temps: 0 - 0.
Arbitre : Jean-Charles Cailleux.
Buts: Sissoko (48, 75).
Avertissements - Toulouse : Capoue
(47). Monaco: Adriano (31)
Toulouse : Valverde - Gunino, Cetto,
Congré, M’Bengué - Capoue - Machado,
Sissoko, Tabanou (Braaten, 76), Didot (Devaux,
85) - Santander. Entraîneur : Alain
Casanova.
Monaco : Ruffier - Bonnart, Nkoulou,
Puygrenier, Adriano - Diarra, Mendy - Lacombe
(Welcome, 46), Haruna, Coutadeur
(Moukandjo, 56) - Park (Feindouno, 72).
Entraîneur : Laurent Banide

Football: Monaco y va tout droit. lundi 07 février 2011 à 08H52 -
Les Monégasques (ici, Grégory Lacombe pris dans la nasse) ont été inexistants, hier à Toulouse.


Dans les moments difficiles, la sérénité est un précieux compagnon. Mais elle peut aussi s’avérer dangereuse lorsqu’elle se confond avec l’excès de confiance. Ce n’est pas son histoire, son mercato d’hiver, son nom ou les noms alignés sur les feuilles de match qui sauveront l’AS Monaco de la relégation, c’est d’abord l’envie de s’en sortir. Or hier, à Toulouse, cette envie était proche du néant, ce qui conduit inévitablement à penser que Monaco fonce à la vitesse d’une voiture de course vers la Ligue 2.

Les joueurs de Laurent Banide avaient l’occasion de sortir du rouge en s’imposant au Stadium. Défaits 2-0 sans presque jamais exister, ils se sont au contraire confortés dans cette zone si inconfortable. 19es de L1, les Monégasques ont disputé rien de moins qu’une partie de football du dimanche et sous ce radieux soleil, il ne manquait que les brochettes à la mi-temps. Valeureuse à Auxerre puis solide contre Marseille, l’ASM est tombée de haut, hier. « Inquiétant », a convenu Laurent Banide. Pour Ruffier, il n’y a tout simplement « rien à retirer du match. On a été nul, zéro. On a regardé le spectacle et à la fin du spectacle, on a perdu 2-0 ».

Welcome touche du bois

Dans une configuration similaire à celle de la semaine passée, dans un 4-1-4-1 avec Lacombe et Coutadeur sur les ailes et Park en pointe, Monaco a tranquillement déroulé le fil d’une rencontre sans saveur ni consistance. Mis au supplice par le tandem Sissoko-Didot dans l’axe, mais aussi par Tabanou et Machado sur les côtés, les Monégasques ont commencé par passer à côté de leur entame.

Sans la vista de Ruffier, imprenable durant les 45 premières minutes, l’ASM serait même arrivée à la pause avec un déficit de 2 ou 3 buts. « On s’est dit les choses dans le vestiaire à la mi-temps, mais cela n’a rien changé », déplorait Laurent Bonnart à l’issue de la rencontre.

A la 48e (1-0), Machado glissait astucieusement pour M’Bengué qui centrait au deuxième poteau. Pris dans son élan, sautant vers son propre but, Diarra ne pouvait faire autrement que de placer sa tête en direction de Ruffier. Malgré un arrêt réflexe du portier monégasque, Sissoko, à l’affût, glissait le ballon au fond.

Trente minutes de domination toulousaine plus tard, Sissoko était l’auteur d’un doublé en reprenant une frappe de Tabanou repoussée par le poteau de Ruffier (76’, 2-0). Entrés en cours de jeu, Welcome, Moukandjo et Feindouno avaient commencé à remuer un peu le jeu monégasque. Une tête de l’attaquant hondurien heurta même le montant de Valverde dans le temps additionnel, mais c’était bien trop mince pour faire passer la pilule. « Perdre, je l’accepte à condition de jouer le match, disait encore Banide, mais on ne l’a pas joué ». Et l’ASM a bêtement grillé une cartouche supplémentaire





AS Monaco-Laurent Bonnart: "Il faut que la volonté soit collective".Publié le mardi 08 février 2011 à 08H38
Le latéral ne mâche pas ses mots après la très inquiétante défaite à Toulouse.

A la sortie des vestiaires toulousains, l’ancien défenseur marseillais a réagi à l’inquiétante défaite de l’ASM (0-2), qui reste scotchée à la 19e place du classement pour la troisième semaine consécutive. Un revers qu’il explique par un manque trop important de solidarité.

Ce non-match a rappelé celui disputé à Lorient (défaite 2-1)...
On a été trop spectateur du jeu toulousain et pas assez actif. On a rompu logiquement par rapport à la physionomie du match. On a eu beaucoup de chance que Stef (Ruffier) fasse une grande première mi-temps. On a eu beau se dire les choses à la pause, cela n’a pas suffi. Il manquait beaucoup trop de choses individuellement pour qu’on s’exprime mieux collectivement.

Que vous êtes-vous dit à la mi-temps ?
Qu’on n’était pas du tout dedans. On était en réaction à chaque fois. On a laissé beaucoup trop de liberté aux Toulousains qui nous mettaient trop facilement en danger. Ensuite, on a concédé moins d’occasions mais on a encaissé ce premier but qui nous a fait très mal. C’est une piqûre douloureuse qui reflète néanmoins la réalité du match. Si on n’en fait pas plus dans le contenu, on n’arrivera pas à aller plus loin.

L’équipe est-elle consciente de la situation ?
Je pense que la volonté de bien faire est là mais il faut qu’elle soit collective. A un moment, on ne peut pas dépendre que du copain. Il faut d’abord agir individuellement. On n’a pas du tout montré le même visage que contre Marseille où on a été solidaire de bout en bout. Là, on a joué sans lien. Ce n’est pas normal pour une équipe qui doit se battre pour rester en L1.

Etes-vous inquiet ?
Ce n’est pas de l’inquiétude, c’est surtout qu’il faut absolument réagir. On restait sur une dynamique globalement positive mais là, on n’y était pas du tout. On en perdra sans doute d’autres, mais dimanche, limite, ce n’était même pas la peine de commencer le match.

8 joueurs en sélection cette semaine. En cette semaine internationale, Nkoulou et Moukandjo (Macédoine - Cameroun), Park (Turquie - Corée du Sud), Diarra (Côte-d’Ivoire - Mali), Appiah, Mendy, Kurzawa et Eysseric (France U19) seront absents quelques jours

AS Monaco: Feindouno, main tendue....Publié le mercredi 09 février 2011 à 07H03
Pascal Feindouno veut apporter son talent et son vécu.

(Photo Eric Dulière)

Pascal Feindouno... À l'AS Monaco, il a récupéré le numéro 14, comme du temps de ses tours de magie sous le maillot vert. « C'est à la fois un hasard, un bon signe », sourit l'ancien Stéphanois. « Quand je suis arrivé, il ne restait que le 14, le 17 ou le 18 de disponibles ; je n'ai pas beaucoup hésité ». Ce chiffre à la Johan Cruyff était aussi le sien du temps des Girondins, et Elie Baup le lui avait réservé lors de son passage dans le Forez. Après sa parenthèse de deux ans au Qatar, verra-t-on le vrai Pascal Feindouno sur le Rocher, où il a signé pour 6 mois ?

« Besoin de liberté »

En vue de l'opération sauvetage du club monégasque, la question semble aujourd'hui fondamentale. Et risquée. « C'est un très gros challenge, j'en ai conscience et ça me plaît », explique le Guinéen. « Il n'y a pas beaucoup d'exemples de joueurs qui sont revenus du Golfe pour s'imposer du championnat ; mais je sais que je n'ai pas perdu mon jeu » ; les quelques curieux massés autour du grillage de La Turbie en ont déjà eu un aperçu. « On le voyait faire des choses avec le ballon que l'on croyait impossibles », disait son ancien coéquipier chez les Verts, le Niçois Julien Sablé. Moins connu : Feindouno est un redoutable joueur de tête. Taille modeste (1,76 m), mais gros timing. Seulement, à Monaco, le temps presse. Et aujourd'hui, à l'ASM, c'est moins d'une liste de talents que d'une vraie équipe dont le club a besoin. « Quand je vois les joueurs ici, et les résultats, c'est que quelque chose ne va pas », note Feindouno. « Dans une équipe, il y a des hommes. Il faut des règles, du respect, de la solidarité ; si les gens ne se sentent pas bien dans un groupe, ça ne peut pas marcher. Crier ne sert à rien. Il faut se parler, se comprendre, s'aider. Si on joue avec le mal à la tête, ça ne peut pas marcher ». Une âme de capitaine ? Ce ne sera jamais son truc. Trop lourd à porter. Feindouno est un électron, qui marche à l'instinct. Sans le renier : « Sur le terrain, j'ai besoin de liberté ». Mais à 30 ans, il n'est plus non plus le gamin qui donna le titre aux Girondins en 99, dans l'insouciance géniale d'un pointu de la dernière seconde. « Je veux apporter mon vécu ; personne ne doit se sentir isolé . Nous, les joueurs, on doit se donner la main ».

« Tout à prouver »

Cette semaine à La Turbie, alors que beaucoup ont rejoint leur sélection, Feindouno a choisi de rester.

« Je l'ai expliqué à mon sélectionneur. Avec la Guinée, je n'ai plus rien à prouver. À Monaco, c'est l'inverse. Je ne voyais pas partir en étant à peine arrivé ». D'autant qu'il doit parfaire son physique, lui qui n'a retrouvé la compétition que vingt minutes à Toulouse. D'ici à samedi, 19 heures au Louis-II, toutes les questions porteront sur la victoire impérative contre Lorient. Et Pascal Feindouno songera comme tout le monde : « Il suffit d'une victoire pour que le déclic se produise » . A lui de faire la différence désormais

Les équipes probables
Monaco - Lorient : 19h
Monaco : Ruffier - Lolo (ou Gosso), Adriano, Puygrenier, Muratori - M. Diarra, Nkoulou - Coutadeur, Haruna, Lacombe - Park
Lorient : Audard - C. Doukouré, Bourillon, Sosa, Morel - Monnet-Paquet, Amalfitano, Mvuemba, S. Diarra - Kitambala, Gameiro

Arbitre : Hervé Piccirillo

Les équipes probables
Monaco - Lorient : 19h
Monaco : Ruffier - Lolo (ou Gosso), Adriano, Puygrenier, Muratori - M. Diarra, Nkoulou - Coutadeur, Haruna, Lacombe - Park
Lorient : Audard - C. Doukouré, Bourillon, Sosa, Morel - Monnet-Paquet, Amalfitano, Mvuemba, S. Diarra - Kitambala, Gameiro

Arbitre : Hervé Piccirillo

◗ MONACO RÉAGIT
Dos au mur depuis la défaite
contre Toulouse, les Monégasques
ont trouvé les ressources
nécessaires pour réagir, hier,
contre Lorient (3-1).
Stade Louis II. Mi-temps : 1-1. Spectacteurs : 4 921.
Arbitre : Hervé Piccirillo.
Buts - Monaco: Lolo (3), Mangani (56), Park (90+4 s.p.).
Lorient : Gameiro (22).
Avertissements - Monaco: Lolo (81), Gosso (89).
Lorient : Bourillon (33), Mvuemba (89).
Expulsion - Lorient : Morel (90+3)
Monaco: Ruffier (cap.) - Lolo, Nkoulou, Adriano, Muratori - M. Diarra,
Mangani - Moukandjo (Coutadeur, 86), Chu-Young, Feindouno
(Gosso, 72) - Welcome. Entraîneur : Laurent Banide.
Lorient : Audard (cap.) - Doukouré, Bourillon, Sosa, Morel - Monnet-
Paquet (Fanchone, 69), Amalfitano, Mvuembe, Si. Diarra
(Autret, 74) - Kitambala (Sunu, 52), Gameiro.
Entraîneur : Christian Gourcuff

Un sourire à Monaco.Publié le dimanche 13 février 2011 à 07H15 - 1
Y’a de la joie pour Mangani, auteur de son premier but en L1, et les Monégasques.

Photo Serge Haouzi

En titularisant pour la première fois ses trois recrues offensives Feindouno, Moukandjo et Welcome dans une composition inédite, sans Puygrenier, Laurent Banide avait réservé plus d'une surprise à la lecture de la feuille de match. S'ils ont tous été d'une aide précieuse, la lumière est néanmoins venue de Lolo et Mangani, deux autres joueurs venus du banc qui n'avaient pas encore débuté une rencontre sous l'ère Banide.

À chaque fois, Moukandjo joua le rôle du dernier passeur. A la réception d'un centre de Feindouno, il commença par servir en retrait Lolo, dont la reprise instantanée ripa sur les gants de Audard, auteur sur le coup d'une sacrée boulette (3e). Puis, peu avant l'heure de jeu, le Camerounais perfora le milieu lorientais avant de servir Mangani, qui dévoila des talents de finisseur insoupçonnés pour signer son premier but en pro avec Monaco.

L'ASM gagne une place

Enfin, dans les arrêts de jeu de la seconde période, Park donna un peu plus de relief au succès monégasque en transformant un penalty après une chevauchée fantastique de Gosso (90e +3).

En remportant sa quatrième victoire de la saison, Monaco s'est donné un peu d'air au classement. Il a dépassé Lens à la faveur d'une meilleure différence de buts mais reste dans la zone rouge, à la 18e place.

Voilà un sourire bien agréable dans cette saison rongée par la déprime. Mais pour qu'il en appelle d'autres, Monaco devra gagner en assurance. Hier, face à des Merlus à la défense complètement chamboulée par les forfaits, les hommes de Laurent Banide ont été récompensés par leur générosité et toute l'énergie dépensée, à contre-courant de la triste défaite à Toulouse (2-0).

A confirmer...

Mais ils auraient aussi bien pu se faire punir pour avoir trop reculé ou fait preuve de naïveté. A 2-1, Lorient poussa pour revenir en fin de match et Ruffier dut sortir le grand jeu face à Gameiro (84e), puis Fanchone (88e) pour préserver l'avantage. En revanche, le gardien monégasque n'avait rien pu sur un contre joué à cent à l'heure et une remarquable inspiration de Gameiro (22e).

Aujourd'hui, le principal est ailleurs. D'abord parce que l'ASM a réagi après une défaite très inquiétante la semaine dernière. Elle a aussi montré qu'elle pouvait encore gagner des matches en inscrivant trois buts, ce qui ne lui était arrivé qu'une fois cette saison (à Nancy, victoire 4-0).

Il va maintenant falloir confirmer ce sursaut. Trois belles occasions vont se présenter successivement à Brest, contre Caen puis à Valenciennes. Trois adversaires directs dans la course au maintien.

Laurent Banide : « L'envie de jouer »
La réaction du coach après la victoire contre Lorient (3-1, J23) :
« L’équipe a montré ce soir son envie de sortir la tête de l’eau. Ce qui m’a plu, c’est que l’on a essayé de jouer, de centrer et de marquer des buts. Cette envie de jouer, c’est intéressant pour la suite. J’avais dit que je souhaitais une orientation offensive mais pour passer de la parole à la pratique, il faut un peu de temps. Il faut avancer avec ce que l’on a montré ce soir, c’est encourageant. On ne va pas sauter au plafond mais je suis satisfait. On a fait confiance à des joueurs, ils ont été performants, la concurrence continue. »

AS Monaco : des premières, des promesses.Publié le lundi 14 février 2011 à 11H16
Fort comme Welcome.

Photo Serge Haouzi

« Personne n’est installé », lançait Laurent Banide en conférence de presse il y a quinze jours. En procédant samedi face à Lorient à six changements au coup d’envoi par rapport au onze de départ à Toulouse (0-2), l’entraîneur monégasque a joint les actes à la parole. Et cela a fonctionné, signe que la concurrence revêtira une grande importance dans l’opération maintien. Deux des trois buts sont venus du banc, en l’occurrence du milieu de terrain Thomas Mangani, rentré en cours de jeu à Auxerre et contre Marseille, et du latéral droit Igor Lolo, qui n’avait plus disputé une minute de jeu depuis l’élimination à Chambéry. Coaching gagnant pour Banide, donc, qui a d’ailleurs apprécié « l’apport dans l’allant offensif de ceux qui viennent de derrière ». L’autre satisfaction, c’est l’apport des trois recrues offensives titularisées samedi pour la première fois. Chacune dans un style différent.
La finesse
De Bordeaux à Saint-Etienne et maintenant Monaco, en passant par Lorient, Pascal Feindouno a traîné sa bonne humeur aux quatre coins de l’Hexagone. À l’ASM où il a signé le 31 janvier à quelques minutes de la clôture du mercato, il n’a pas oublié de ramener du Qatar sa finesse technique. Pour ses débuts au Louis-II, Feindouno a certes confirmé qu’il lui faut encore du temps pour retrouver une bonne forme physique. Mais le Guinéen a aussi proposé une jolie palette de ce qu’il sait faire : frappes, ouvertures du droit, du gauche, diaboliques feintes de corps et crochets, sans oublier ses orientations du jeu à la récupération du ballon. Des ballons, c’est d’ailleurs lui qui en a touché le plus à Monaco samedi (58), alors qu’il est sorti à vingt minutes de la fin, remplacé par Gosso (73e). Leader technique sur la pelouse, Feindouno, 50 buts en 264 matchs de L1, s’est aussi montré décisif en étant à l’origine de l’ouverture du score de Lolo en servant Moukandjo après un crochet suivi d’un centre. Cela méritait bien une petite danse endiablée dans le vestiaire monégasque à la fin du match...
Le punch
Pour sa première titularisation, Benjamin Moukandjo s’est offert deux passes décisives. La première en glissant en retrait pour Lolo, la deuxième en servant Mangani. Il pourrait même en compter une troisième si la tête de Welcome ne s’était pas écrasée sur le poteau de Valverde dans le temps additionnel à Toulouse. En 120 minutes avec Monaco, l’attaquant international camerounais (une sélection) a affiché énormément de générosité. Parfois un poil naïf ou maladroit dans la finition (frappe trop timide à la 62’), il s’est signalé par de nombreuses percussions au départ de son côté droit. Vif et rapide, il aime prendre les espaces. Tonique et accrocheur, l’ancien Nîmois n’a pas non plus lésiné sur les efforts défensifs et sa couverture du couloir droit avec l’Ivoirien Lolo a été bonne.
La puissance
Après l’avoir vu en deuxième période à Toulouse et durant 90 minutes contre Lorient, on en sait maintenant davantage sur Georgie Welcome. Sur les bords de la Garonne, l’attaquant hondurien au puissant gabarit (1,93 m – 85kg) avait failli ouvrir son compteur but en touchant le poteau de Valverde en fin de match. Hier, posté en pointe, il s’est encore montré dangereux à plusieurs reprises. Stoppé dans son élan deux fois en quatre minutes par Morel puis Bourillon (averti sur le coup), il signa une première frappe après avoir éliminé Sosa dans la surface (42e). À la 62e, touché au plexus, il se retrouva à terre après un énorme tampon avec Morel, mais se releva quelques instants plus tard. Il se signala encore à la 73e par une frappe tendue bien captée par Audard. Quatre minutes plus tard, il résista dans la surface à Bourillon mais n’échappa pas au retour de Morel. Dommage car Moukandjo était seul sur sa droite... Globalement, il s’est montré convainquant en pesant sur une charnière lorientaise qu’il a souvent poussée à la faute. Grand et costaud, il a parfois manqué quelques contrôles ou passes faciles, laissant à penser qu’il dispose d’une marge de progression. Une chose est sûre : il n’est pas paresseux et ne ménage pas sa peine. « Il a un potentiel très intéressant, promet Banide. Il risque de faire beaucoup de mal aux équipes adverses. »

on vous souhaite de vous maintenir
MONACO en LIGUE 2 ca ferait desordre un peu comme NANTES actuellement

c'est bien que le coach fasse vraiment des modifs dans la compo v ca remotive les joueurs de
sentir une equipe nouvelle et modelée differemment
les clubs ont souvent en interne des gens techniciens de qualité qui connaissent parfaitement tlm
et souvent ils vont dehors chercher un entraineur connu qui met 2 ans pour faire le chemin de la connaissance et quelquefois ils sont virés au bout d'un an sans y arriver ,dixit lacombe l'aveyronnais