SPORTS ET LOISIRS ... MEDITERRANEENS

SPORTETLOISIRS
Lemarathonde
Marseille se développe
aupasdecourse
Pour sa 3e édition, le 17 avril prochain,
le Marathon de Marseille
s'impose, de plus en plus, comme
une épreuve majeure du calendrier
et se diversifie cette année
avec un semi-marathon et
le MarathonKids (pour les enfants).
Le cap des 6000 participants
(4 800 l'an dernier) est
franchi! Considéré aujourd'hui
(après seulement trois années
d'existence) comme la 5e épreuve
de ce type en France, le marathon
marseillais vise, à terme,
le deuxième rang national. Si
vous voulez participer à cet événement
unique , il faudra attendre
l’année prochaine, toutes
les catégories étant déjà pleines.
CINÉMA
Vin Dieselaucinémales
TroisPalmesle 28avril
Didier Tarrizo, directeur du cinéma
les Trois Palmes à La Valentine,
a annoncé hier, via le site
officiel de la mairie de Marseille
la venue exceptionnelle
du casting américain du film
Fast and Furious 5. Paul Walker,
The Rock, Vin Diesel, ainsi
que toute l’équipe du film seront
donc à Marseille pour l’unique
avant-première nationale .
ÉVÉNEMENT
Lecarnaval sous le signe
del’extravagance
Rendez-vous samedi 9 avril sur
le Vieux-Port pour le Carnaval
2011 sous le signe de l'extravagance
! Le défilé des cortèges se
déroulera de la place aux Huiles
au quai d'Honneur. Des pôles
spectaculaires sont prévus
au quai des Belges et à l'Hôtel
de ville.

Vers Notre-Dame à vélo
Publié le dimanche 24 avril 2011 à 16H14


L'Étoile cycliste Sainte-Marguerite organise, demain, la 33e grimpée vers la Vierge. De nombreux cyclotouristes, licenciés ou non, expérimentés ou débutants, ont donc rendez-vous ce lundi de Pâques à 9h sur la Canebière (au 125) pour un défilé dans les grandes artères de la ville.

Participation gratuite, inscriptions sur place à partir de 8h. Infos, 04 91 75 45 52.

La voile débute aujourd'hui en rade d'Hyères.Publié le dimanche 24 avril 2011 à 07H17
Premiers départs dès 11 h pour cette 43e édition.

FRANK MULLER
La Semaine olympique française de voile, organisée par la Fédération française de voile avec le soutien de la communauté de communes Toulon-Provence-Méditerranée, a commencé hier soir au port Saint-Pierre par la cérémonie d'ouverture. Elle débute aujourd'hui en rade des îles d'or.

Une 43e édition qui revêt une importance particulière. En effet, en 2010, la France a succédé à l'Angleterre au palmarès de la coupe du monde ISAF dont la Sof hyéroise est le quatrième rendez-vous. Qu'en sera-t-il cette année ? Inutile de préciser que du côté de l'équipe de France, on se montre tout aussi ambitieux. Julien Bontemps (planche RS : X), Ingrid Petitjean et Nadège Douroux en 470, Claire Leroy, Elodie Bertrand et Marie Riou en Match racing avaient terminé en tête en 2010. On se verrait donc bien confirmer.

Le déroulement

Reste comme le souligne Bernard Bonneau : « La Sof réunit cette année un plateau incroyable tant en quantité qu'en qualité. Nous avons tout simplement le top de la ranking list ISAF. Il va falloir gérer les conséquences que cela engendre aussi bien à terre que dans la gestion de la régate sur l'eau. Toute l'organisation est donc mobilisée ». Comme tous les grands rassemblements, il a fallu diviser les flottes au-delà de 50 unités en plusieurs groupes. Ces groupes, dit jaune, rouge, vert sont définis chaque soir afin d'obtenir un niveau homogène. À l'issue de la troisième journée, les premiers sont sélectionnés dans le groupe gold, les autres se répartissant dans les groupes argent et bronze. Cela concerne les 470 hommes, laser, radial, 49er, Finn, RS : X hommes et femmes. Dans les flottes plus réduites, une douzaine de courses est programmée et tout le monde court en même temps.

Faire régater plus de 800 bateaux au même moment est un tour de force. Pour ce faire, le plan d'eau est divisé en sept ronds qui accueillent chacun plusieurs séries. Chaque rond fonctionne de manière autonome. La rade d'Hyères est si vaste que les conditions météos varient parfois d'un bout à l'autre du plan d'eau.

Notamment pour la medal race, mise en place depuis la dernière olympiade, et qui se dispute le dernier jour entre les dix premiers de chaque série.

Les enjeux français

Comme l'explique Philippe Gouard, directeur technique national : « La SOF va être la première des épreuves d'observation en vue des sélections pour les Jeux olympiques. Nous n'avons pas voulu démarrer trop tôt pour éviter d'être sous pression sur une longue durée. Nous ne nous sommes pas fixés d'objectifs chiffrés, mais après sa victoire en coupe du monde 2010, l'équipe de France se doit de voir où elle en est par rapport aux équipes étrangères. Tout en allant au-delà d'un débat franco-français. J'attends de la combativité, de l'envie, de la gagne. » La lutte promet d'être aussi serrée que spectaculaire pour peu que les conditions météos soient bonnes.

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Aujourd'hui : premiers départs à 11 h pour les phase classement, course en flotte ou séries qualificatives pour les épreuves disputées en groupe.

L'équipe de France : En RS : X hommes : Julien Bontemps (ASPTT Nantes).

En RS : X femmes : Charline Picon (CN La Tremblade), Marine Rambaud (CNF Cornouaille) et Eugénie Ricard (YC Mauguio Carnon). En laser : Jean-Baptiste Bernaz (CN Sainte-Maxime). En laser radial : Sophie de Turckheim (YC Antibes) et Sarah Stayert (CV Chatelaillon). En Finn : Thomas Lebreton (SR Brest) et Jonathan Lobert (SNO Nantes). En 470 hommes : Nicolas Charbonnier (YC Antibes) et Jérémie Mion (Cergy voile 95), Pierre Leboucher (ASPTT Nantes) et Vincent Garos (SNO Nantes). En 470 femmes : Camille Lecointre (SR Brest), et Mathilde Géron (CN Plérin), Ingrid Petitjean et Nadège Douroux (SN Marseille), Emmanuelle Rol et Hélène Defrance (ASPTT Marseille). En 49er : Emmanuel Dyen (CNV Aix-les-Bains) et Stéphane Christidis (EV Cagnes-sur-Mer). En star : Guillaume Florent (Gravelines) et Pascal Rambeau (ASPTT La Rochelle), Xavier Rohart (YC La Pelle) et Pierre Alexis Ponsot (SNO Nantes). En match race : Claire Leroy (SN Saint-Quay Portieux), Elodie Bertrand (CV Arcachon) et Marie Riou (USAM Voile). En 2.4mr : Damien Seguin (SNO Nantes). En Skud : Jean-Claude Mirc (voile handi valide). En sonar : Bruno Jourdren (CN Carantec), Nicolas Voimont Vicary (PEC Voile Poitiers) et Eric Flageul (YC Carnac).

Les plus belles motos sont
exposées au parc Chanot
Le 2e salon de la moto et du scooter est ouvert jusqu’à demain soir


2e salon de la moto et du scooter.
Aujourd’hui et demain de 10h à 19h. Hall
6 du parc Chanot. Entrée : 8¤ (gratuite
pour les moins de 12 ans). Parking
gratuit (voitures et motos).
www.salomotoprovence.fr

Spiderman peut aller raccrocher
son slip rouge. Au
gymnase de La Capelette
chaque mercredi soir, il y a des
garçons (et quelques filles aussi)
qui traversent l’espace en volant
d’un mur à l’autre. Zim,
zam, wizz. Et sans bras mutants
qui vous projettent des toiles
d’araignée dans tous les sens :
juste des athlètes au corps profilé.
Pour pratiquer le parkour, disons-
le tout net, les tablettes de
chocolat ne sont pas une option.
"Ça reste une discipline
très, très physique, reconnaît
Jean-Seb, mais il n’y a pas de raison,
avec du travail, que tu ne
puisses pas en faire jusqu’à
70ans!"
Mouais. Ce soir-là, en tout
cas, pas le moindre papy sur les
tapis où s’échauffent les membres
de Parkour 13, association
créée à Allauch en 2006 ; on est
entre étudiants et jeunes actifs.
Dans la vie, Jean-Seb, 27 ans,
est ainsi manager chez Go
Sport et coach sportif ; comme
Antoine, le co-fondateur, il a
aussi un solide bagage sportif.
Gymnastique, kung-fu, le jeune
homme est un athlète complet.
Le parkour, cette discipline
popularisée jusque dans les
cours de récré par le cinéma, il
y est venu "tout seul, en regardant
des vidéos sur internet".
Pas mal de gymnastes, dans le
monde, auraient suivi le même
chemin : "Peut-être par
ras-le-bol de passer pour des tafioles
en collant ?", sourit
Jean-Seb. C’est aussi sur la Toile
qu’il a rencontré Antoine, l’Allaudien.
Antoine, c’est un "traceur
puriste" (celui qui pratique
le parkour): avec lui, pas de fioriture,
pas de poudre aux yeux,
pas le moindre chouette salto
bling-bling (les figures sont l’affaire
des freerunners). "Aller le
plus efficacement d’un point à
un autre", voilà ce qui le meut.
Dans un monde où il faut "marcher
où on vous dit", Antoine
est aussi, à sa manière -musclée
- un genre de punk: "Si j’ai
envie d’attendre le bus SUR le
toit de l’arrêt de bus, j’y vais.
J’aime avancer sans entraves",
expose-t-il
sereinement.
Mais
gentil, le punk: "Un jour, à Allauch,
j’ai vu une vieille dame se
faire arracher son sac. J’aurais
pu poursuivre les voleurs dans
un escalier : j’ai préféré escalader
un mur de 5 m et leur couper
la route." Évidemment, Antoine
a récupéré le sac (Spiderman,
un commentaire ?).
Jean-Seb a une théorie : "Bien
sûr, le parkour peut aider à commettre
des méfaits -c’est l’image
véhiculée par le film "Yamakasi",
d’ailleurs, regrette-t-il un
peu. Mais avec les arts martiaux
aussi, tu peux faire du
mal... Chacun est libre de choisir
sa voie." Chez Parkour 13, on
en a vu "des petits cons avec une
idée derrière la tête, ricanent les
garçons. Ils voudraient voler
d’un toit à l’autre juste en claquant
des doigts ! Je peux te dire
qu’ils ne résistent pas longtemps
à l’entraînement". Ramper, sauter,
courir : pour le profane,
l’échauffement du traceur ressemble
un brin à celui des Marines.
Mais la discipline garde
une image "racailleuse" auprès
du grand public : dans la rue, le
vrai terrain de jeux du traceur,
"on nous emmerde, un peu comme
on a harcelé les skateurs. On
nous dit qu’on salit les murs, ou
qu’on va se tuer". Le risque, ils
ne le nient pas, fait certes partie
du jeu. Au traceur de savoir le
maîtriser, "de connaître ses limites".
Sa force et les pièges du terrain.
Le parkour rend humble:
personne, pas même les
meilleurs, n’est à l’abri d’une
méchante blessure
: Jean-Seb se
souvient d’une
triple rupture
ligamentaire
et
d’un arrachement
osseux,
d’une
chute dans le vide
qui aurait pu être
fatale ("De nuit, la rambarde
a lâché, mais j’ai pu
me réceptionner sur les talons").
"Dans le monde, il y a
eu des morts et des gens qui
sont restés tétraplégiques", reconnaît
Antony, dont le poignet
a aussi morflé. D’où l’intérêt
d’un entraînement en groupe,
avec une équipe diplômée
et qualifiée. Ce
qu’on y gagne? Fin sourire
des garçons. "On ne
voit plus la ville de la même façon",
dit Jean-Seb. "Toi, tu marches
peut-être en regardant juste
devant toi ? demande Antoine.
Nous, on a des yeux partout :
en haut, en bas. On est tout le
temps en train de chercher des
chemins, des passages." L’emblème
de Parkour 13 est un chat.
Noir, le dos arqué, prêt à bondir.
Dans le béton des villes, ces
garçons-là cultivent leur côté
sauvage. Grooar.

Parkour 13, 1 place de la République,
13190 Allauch.06 07 72 51 95
ou contact@parkour13.fr


L’hébertisme
C’est la discipline imaginée par
un militaire français à moustaches
très "Brigades du Tigre". Né
en 1875, Georges Hébert connu
la gloire internationale après la
Première Guerre mondiale avec
cette méthode "naturelle", dont
le principe était de développer le
corps comme l’esprit, de maîtriser
un adversaire, un obstacle,
sur mer ou sur terre... Le
parkour lui doit beaucoup.
David Belle
Ce pompier de Paris né en
1973 est, avec Sébastien Foucan,
le fondateur du parkour, ou "art
du déplacement", dont il est toujours
considéré comme le gourou
(Foucan a développé le freerunning,
plus axé sur les figures ;
c’est lui qu’on voit dans cette géniale
scène de poursuite avec Daniel
Craig, James Bond, dans Casino
Royale). David Belle a aussi
joué dans Banlieue 13 et coordonné
les cascades de Prince of Persia,
sorti à l’été 2010.
Yamakasi
Le "yamakasisme" est un néologisme.
"Dire que tu fais Yamakasi,
ce serait comme dire, tiens je
vais créer un club de foot qui
s’appellera le Real Madrid", pouffent
les garçons à Parkour 13.
Yamakasi est juste le nom que
s’était donné la bande de copains
de David Belle, à Sarcelles.
Certains joueront dans Yamakasi,
le film d’Ariel Zeitoun, gros
carton ciné en 2001.

CANOË-KAYAK
Les Provençaux dans
les starting-blocks
Après une saison en retrait pour des raisons professionnelles,
Pierre Labarelle espère revenir fort



Denis Gargaud-Chanut et
Pierre Labarelle s’apprêtent à
vivre quatre jours intenses à
Pau à l’occasion des courses de
sélection internationale de slalom.
L’enjeu est de taille car cette
compétition déterminera la
suite de leur saison : les trois
premiers représenteront la
France sur le circuit international,
les 4e et 5e pourront s’aligner
sur les manches de Coupe
du monde.
Fort d’une grosse préparation
hivernale en Australie, Denis
Gargaud-Chanut a signé un
bon début de saison marqué
par le gain de deux manches de
la coupe de France et des championnats
d’Océanie. Il est donc
attendu de pied ferme, en sachant
que Tony Estanguet est
d’ores et déjà sélectionné en
raison de son titre mondial. "Je
sais que je suis capable de faire
de bonnes choses. Je reste donc
très concentré sur ce que j’ai à
faire, en restant dans ma bulle
et ne me mettant pas de pression
supplémentaire", explique-
t-il.
Alors que la fougue de sa jeunesse
a longtemps été sa marque
de fabrique, le jeune homme
de 24 ans a incontestablement
gagné en maturité.
"J’aimerais aujourd’hui quema
force se situe sur ma régularité,
mon sang-froid et mon objectivité.
L’idée étant de ne pas se
laisser envahir par l’événement,
tout en l’assumant." Pierre Labarelle,
qui s’est également préparé
en Australie cet hiver, partira
un peu dans l’inconnu
après une saison en retrait du
fait de son année de titularisation
en tant que professeur de
sports. "Je compte prendre mes
marques, avec une place dans
les cinq premiers comme objectif.
L’expérience de ces courses
pourra jouer en ma faveur, en
sachant que si les conditions
sont réunies je peux aller très vite",
souligne Pierre Labarelle
qui compte mettre les bouchées
doubles en vue des Jeux
olympiques de Londres. "Cette
année, je dispose d’un emploi
du temps aménagé, ce qui me
permet de bien progresser."
Une chance en biplace
Enfin, les deux céistes marseillais
défendront également
leur chance en biplace. Vice-
champions du monde en titre,
Denis Gargaud-Chanut et
Fabien Lefèvre partiront avec
bel avantage puisque cette médaille
leur offre d’ores et déjà
une course gagnée.
Quant à Pierre Labarelle, associé
à Nicolas Peschier depuis
huit mois, il découvrira un
autre univers. "Notre fraîcheur
dans cette discipline mais aussi
notre envie de travailler ensemble
seront nos atouts."

CASSIS● 23e Printemps du
livre. Rencontres avec des écrivains
et concerts jazz du "Trio
Tzwing" se poursuivent se
week-end à la Fondation Camargo.
Demain, Francine de
Martinoir (L’aimé de juillet),
Luc Ferry (La révolution de
l’amour) présenteront leur livre,
suivis de Maylis de Kerangal
(Naissance d’un pont), Christiane
Collange (La deuxième vie
des femmes) et Michel Winock
(Madame de Stael, Parlez-moi
de la France).
➔ demain et dimanche à partir de 15h,
wwww.printempsdulivre-cassis.org
FUVEAU● Foire au chèvre et
au miel du Pays d’Aix. Cette foire
familiale réunit une quinzaine
de producteurs locaux. Deux
temps forts animeront la journée:
le chef Roger Merlin animera
un travail autour de la ruche
avec l’Apimobile, il extraira du
miel et effectuera des démonstrations
culinaires. Le visiteur
pourra aussi découvrir un étonnant
musée de la chèvre, dans
une "remorque accordéon".
➔ Dimanche, de 9h30 à 19h30, place Victor
Leydet, 04 42 5049 77
LESPENNES
MIRABEAU● Marché aux
plantes. C’est sur le parking de
Tino Rossi que le grand marché
aux plantes se tiend demain. Organisée
par le Syndicat d’initiative,
cette manifestation présente
un immense assortiments de
plantes en tout genre, mais également
de poteries, accessoires
d’entretien, etc. Un atelier enfants
est prévu de 14h à 17h,
pour découvrir un herbier notamment.
➔ demain, de 9h à 18h30. Accès libre.
Renseignements, 04 42 02 55 14