A DIJON ATTENTION LA MOUTARDE MONTE AU NEZ

Patrice Carteron (entraîneur de Dijon) : «Je ne peux avoir aucun motif de satisfaction après une défaite face à un prétendant au titre et je ne souhaite pas revenir sur les buts refusés ou le penalty manqué par Thil. Mais je veux quand même féliciter mes joueurs. Nous avons dû faire face à des impondérables de dernière minute (non qualification de Cédric Varrault et suspension de Chaher Zarour que le DFCO a apprise samedi soir, NDLR). Or, cela faisait plusieurs semaines que nous nous préparions avec une certaine organisation défensive. Ce match est un faux-départ, mais il ne faut pas désespérer et préparer le match de samedi à Toulouse.»

Dijon n'aura pas cette chance. Les promus bourguignons ont été courageux, ont même inscrits deux buts refusés pour hors-jeu et ont raté un penalty par Thil. Mais ils ont été très nettement battus (5-1) par des Rennais tout de même très supérieurs et premiers leaders de la saison

Dimanche après-midi à Dijon, qui gardera un souvenir amer de son dépucelage en Ligue 1, les Bretons se sont calqués sur cette première partie de la saison dernière.

Patrice Carteron, son ancien capitaine à Saint-Etienne,( pour antonnetti coach) n'aura pas trop de cinq jours pour panser les plaies de cette douloureuse défaite inaugurale avant le voyage à Toulouse, l'autre croqueur de promu de cette première journée. «Il n'y a aucun motif de satisfaction à retenir. Ce que je regrette, c'est que nous avons été obligés de faire face à des impondérables (Ndlr : non qualification de Varrault et suspension de Zarour). Ce match, c'est un faux départ...»

Le début de la rencontre a été délicat, Dijon s'est montré euphorique et a su nous contrarier», a admis Antonetti. Le but valable refusé à Jovial (7e) aurait pu, comme l'a souligné son homologue Patrice Carteron, «changer les choses.»

Dijon - Varrault enfin qualifié

Le défenseur latéral de Dijon Cédric Varrault est qualifié pour évoluer en Ligue 1, a annoncé lundi Patrice Carteron, l'entraîneur du club bourguignon. Varrault, 31 ans, recruté en juin en provenance du Panionios Athènes, n'avait pu participer au premier match du promu face à Rennes, dimanche (1-5), son club n'ayant pas reçu la lettre de sortie de la Fédération grecque dans les délais.

A Dijon, les Rennais ont retrouvé leur efficacité.

Dijon, qui a pris une sacrée rouste à domicile pour son premier match dans l'élite (1-5), a étrangement démarré sa partie. Alors que le score était toujours nul et vierge, les Dijonnais ont inscrits deux buts, qui à chaque fois ont été refusés par l'arbitre. Le premier, signé Jovial, a été injustement sifflé pour un hors jeu imaginaire. Le second, l'oeuvre de Thil, a cette fois été logiquement refusé pour hors jeu là encore. Et pour couronner le tout, le Rennais Féret a manqué un penalty dans la foulée, avant que le tableau d'affichage ne se débloque enfin. Et de quelle manière.

Le dur apprentissage des Dijonnais



La volonté de Jovial n'a pas compensé les errements défensifs de Dijon./

6 buts, 2 pénaltys râtés, 2 buts refusés, les spectateurs du Stade Gaston-Gerard ne se sont pas ennuyés, pour la première de Dijon en Ligue 1 ! Mais les supporters dijonnais ont également pu apprécier la difference qu'il existe encore entre leur promu et une équipe bretonne largement rompue aux joutes de l'élite. D'un froid réalisme et après une première période dijonnaise, Rennes a peu a peu pris les devant dans cette rencontre, jusqu'à s'emparer de la tête du championnat grâce à un score final très lourd pour Dijon, futurs adversaires du TFC samedi au Stadium.

Deux buts refusés d'entrée
Les partenaires de l'ancien auscitain et luzenacien Thomas Guerbert, très remuant en première période et très précis sur coups de pied arrêtés (l'un des points faibles toulousains, tiens tiens !), ont payé leurs nombreuses absences sur le plan défensif. Ils regretteront également leur manque de réalisme dans une première demi-heure de folie, inefficacité parfois injuste puisque deux buts furent refusés pour hors-jeu, l'un totalement imaginaire, de Brice Jovial, l'autre extrêmement limite , de Grégory Thil. Autre regret majeur, le pénalty manqué par Thil, alors que les Dijonnais avaient l'occasion de revenir à 2-3, à la 53e... En fin de match, les coéquipiers de l'ancien marseillais Abdoulaye Meïté vont litteralement couler, défensivement et surtout moralement, pour un score final qui ne reflette pas vraiment la physionomie d'une rencontre plus ouverte.

À la fin de la rencontre, Patrice Carteron félicitait d'ailleurs ses joueurs et pestait après « des impondérables de dernière minute, la non-qualification de Varrault, la suspension de Zarour».

«Or, cela faisait plusieurs semaines que nous nous préparions avec une certaine organisation défensive», expliquera l'entraîneur de Dijon.

« Ce match est un faux-départ, mais il ne faut pas désespérer et préparer le match de Toulouse

13 août 2011 .
une piste dijonnaise pour Janot...
Janot à la relance à Dijon ? L'entraîneur du DFCO Patrice Carteron se serait renseigné sur la possibilité de faire venir Jérémie Janot, son ancien coéquipier chez les Verts entre 2000 et 2005, actuellement barré par la concurrence de Stéphane Ruffier, numéro un à Saint-Etienne. Après la défaite inaugurale du promu face à Rennes (1-5), le gardien bourguignon Jean-Daniel Padovani a été écarté.

Carteron : «C'est rageant»
Patrice Carteron était agacé après la défaite contre Toulouse samedi (0-2), mais il ne tire pas la sonnette d'alarme. Les Toulousains, eux, saluent le...


Patrice Carteron ne s?est pas formalisé outre-mesure de ce revers contre Toulouse.
Patrice Carteron était agacé après la défaite contre Toulouse samedi (0-2), mais il ne tire pas la sonnette d'alarme. Les Toulousains, eux, saluent leur nouvel état d'esprit.

L'apprentissage de la Ligue 1 est décidément compliqué pour Dijon. Une semaine après leur déroute contre Rennes (1-5), les Bourguignons se sont inclinés ce samedi à Toulouse, sur un score moins lourd (0-2). Ils ont d'ailleurs tenu le score nul et vierge pendant 71 minutes, jusqu'à l'ouverture du score de Bulut. «C'est rageant et décevant, car nous ne méritions pas forcément de perdre 2-0. C'est un peu lourd mais nous nous sommes procurés trop peu d'occasions», a déclaré Patrice Carteron. «On s'était un peu rassuré en première mi-temps en contenant bien Toulouse. Mais on est tombé sur une belle équipe avec un Sissoko au-dessus», a poursuivi l'entraîneur de Dijon. Qui ne s'est pas formalisé outre-mesure de ce revers : «Ce n'est pas inquiétant car nous ne disputons pas le même Championnat que Rennes et Toulouse, nos deux derniers adversaires. Il faut continuer à travailler.»

Meïté suspendu huit matches

La commission de discipline de la Ligue a décidé d'infliger ce jeudi une suspension de huit matches ferme à Abdoulaye Meïté pour «faute grossière ayant causé la blessure de son adversaire et son indisponibilité pour trois mois».

Le capitaine de Dijon s'était rendu coupable d'un tacle dangereux ayant provoqué la blessure de Julien Quercia, à l'occasion de la victoire du DFCO (1-0) face à Lorient samedi dernier. L'attaquant breton a été par la suite opéré d'une fracture bi-malléolaire de la cheville gauche.

Guerbert : «En Ligue 1, tout monte d'un cran»

Du haut de ses 22 ans, Thomas Guerbert, arrivé cet été en provenance de Luzenac (National), découvre la Ligue 1 avec Dijon. «L'environnement n'est pas le même», nous a-t-il avoué avant de donner plus de détails. Découverte.



«Thomas Guerbert, vous êtes arrivé cet été de Luzenac. Comment passe-t-on directement de National à la Ligue 1 ?
D'abord, avec beaucoup d'émotions. J'ai été titularisé directement et ç'a été une grosse surprise. Il y a eu cet été une grosse préparation physique et j'ai reçu énormément de conseils. Après, dans la prépa pure, il n'y a pas beaucoup de différences. C'est juste beaucoup plus structuré. Le suivi est plus individuel. Le staff s'adapte à chaque joueur.

Qu'est-ce qui change en Ligue 1 ?
La vitesse d'exécution, la prise d'informations, le réalisme devant le but. Tout monte d'un cran. L'environnement n'est pas le même. Il y a les caméras, le public. On sent qu'il y a plus d'attention quand on est sur le terrain. Mais je n'ai pas eu tellement peur. J'ai été un peu impressionné dans le couloir avant le match face à Rennes (1-5), mais après le premier ballon touché, ça allait. J'ai eu un petit frisson mais finalement, on fait abstraction.

Dans le club de Dijon, qu'est ce qui est différent de Luzenac ?
Toutes les infrastructures. On a deux kinés, un docteur. Tout change, notamment pour les soins. On est un peu chouchouté. Aux entraînements, on a plein d'accessoires que je ne connaissais pas, comme des filets renforcés, des élastiques. Les méthodes changent. Et puis pour la récupération, on peut aller au sauna, au jacuzzi. Il y a même un intendant qui nous nettoie nos tenues d'entraînement et qui nous remet tout un bac le matin.

Et dans le vestiaire, qu'est-ce qui change ?
Je n'avais pas de casier à Luzenac. Là, j'en ai un. Mais franchement, ce n'est pas le plus important. Ce qu'il y a à l'intérieur de mon casier ? Mes crampons, des baskets, des claquettes, du gel-douche. Tout pour être bien (rires).

D'ailleurs, pour vos chaussures, en match, comment ça se passe, c'est un sponsor ?
Grâce à mon agent, Adidas m'a fourni deux paires de crampons. C'est une première prise de contacts afin que je teste leurs chaussures. Pour le moment, ça me va. Mais je n'ai pas encore de contrat avec des sponsors. Tout le monde se débrouille pour ces choses-là. Certains ont des contrats avec tant de paires de chaussures par semaine, par mois...

Il y a également le rituel des conférences de presse avec les journalistes...
Je m'y suis fait. Lors de mes premières interviewes, j'étais un peu stressé. Je suis d'ailleurs d'un naturel timide, mais ça va mieux, j'ai pris le train en marche (sic). Je joue le jeu, j'en profite, même si je ne recherche pas ça.

Est-ce que vous avez l'impression d'être entré dans un nouveau monde ?
Je suis resté le même, je crois. On est dans un autre monde, c'est obligé, mais j'essaye juste de faire les mêmes choses qu'avant. Je vis avec mon frère à Dijon. Il joue d'ailleurs en réserve. Pour lui, tout se passe bien. Les dirigeants sont contents de lui. Il s'appelle Mathieu et a 19 ans. Il joue au même poste que moi. Un concurrent pour moi ? Pourquoi pas, j'espère.»

Marcq prêté à Dijon : Damien Marcq, 22 ans, a été prêté par Caen à Dijon jusqu'à la fin de la saison. Le prêt est assorti d'une option d'achat. Damien Marcq évoluait à Caen depuis juin 2010, après avoir joué à Boulogne-sur-Mer. Dijon a par ailleurs prêté l'attaquant Raphaël Caceres, 23 ans, à Troyes

CDL 16 EME
A dijon 20h00

Le groupe de Dijon : Padovani, Tchagouni - Bamba, Zarour, Paulle, Malouda, Corgnet, Altama, Sankharé, Courgnaud, Jovial, Bauthéac, Diallo, Joufreau, Guerbert, Matsui, Thil.

Le groupe de Valenciennes : Penneteau, Leca - Ducourtioux, Gil, M'Fuyi, Mo.Traoré, Cohade, Saez, Da Silva, Dossevi, Pujol, Danic, Aubin, Ma.Traoré, Masuaku, Sacko, Dia.

mercredi, en 16e de finale de la Coupe de la Ligue,
Dijon, l'a emporté à domicile contre Valenciennes (3-2)
. Dijon s'est également qualifié, aux dépens de Valenciennes (3-2). Mené à deux reprises (Dossevi 34e, Pujol 53e), les hommes de Patrice Carteron, emmenés par Bauthéac (28e sp), ont su faire preuve de caractère pour porter leur invincibilité à trois rencontres.

Carteron, la qualif', le mercato...
Dijon a obtenu sa qualification pour les 8es de la Coupe de la Ligue face à VA (3-2). Et Carteron a livré son sentiment sur la fin du mercato...

Patrice Carteron, l'entraîneur de Dijon, goûte à l'ivresse de la montée en L1 dans le vestiaire dijonnais, vendredi soir. à Angers.

Une victoire - la troisième consécutive après celles face à Lorient (2-0) et Evian-Thonon-Gaillard (1-0) en Championnat - et une qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de La Ligue. Patrice Carteron, sans en faire trop, a savouré l'instant, affichant au passage son affection pour une compétition - «si certains n'en veulent pas, moi, je veux bien la prendre», a-t-il susurré - dont la cote d'amour n'a jamais été aussi basse. «Les instances, en choisissant cette date, ne respectent pas l'épreuve», avait grincé un peu plus tôt Daniel Sanchez, agacé par «le manque d'envie de son équipe.»

Mais Patrice Carteron, une fois évacués les principaux faits d'une rencontre plutôt spectaculaire, s'est attardé sur le mercato. L'entraîneur dijonnais, qui recherchait en priorité deux milieux défensifs, a trouvé son bonheur dans les délais. Après Sékou Baradji, Carteron a obtenu le prêt (avec option d'achat) du Caennais Damien Marcq, «un joueur au potentiel évident.» Il aurait aussi pu perdre un de ses éléments majeurs, puisque la rumeur de l'intérêt de Lyon pour le milieu Benjamin Corgnet s'est transportée jusqu'en Côte d'Or. «On avait pensé à une telle éventualité. Quelle aurait été notre réaction si l'OL avait mis 6 millions d'euros sur la table pour Benjamin ? Nous avons le dix-neuvième budget...», a glissé, sibyllin, l'entraîneur du DFCO.

Avec une pointe d'ironie, Carteron a évoqué les derniers jours d'un mercato qu'il aurait pu conclure avec la venue d'un attaquant. Le promu avait pensé au Tourangeau Jérémy Blayac, au Lorientais Lynel Kitambala et même au Roumain Banel Nicolita, passé du Steaua Bucarest à Saint-Etienne mardi. «C'est drôle, mais j'ai remarqué que quand on s'est intéressé à un joueur, un plus gros club s'est positionné. Et pour Kitambala, un jour c'était un prêt, un autre un transfert...» Dijon pourra toujours utiliser son droit au joker s'il souhaite étoffer son secteur offensif...

21 H COMPOS PROBABLES

DIJON : Reynet - Bamba, Zarour, Paulle, Souprayen - Altama, Corgnet, Sankharé - Guerbert, Jovial, Bauthéac LYON : Lloris - Réveillère, B. Koné, Lovren, Cissokho - Pied, Gonalons, Källström, Bastos - Briand, B. Gomis

Dijon (11e) – Lyon (2e)
Lyon se déplace à Dijon à l'occasion de la 5e journée de Ligue 1, ce samedi. L'occasion de voir à l'œuvre la jeune-garde rhodanienne, de retour du Mondial des moins de 20 ans. Comme annoncé en début de saison par Jean-Michel Aulas, l'OL va s'appuyer sur ses jeunes, et les Clément Grenier, Alexandre Lacazette et autre Gueïda Fofana, le dernier arrivé, sont appelés à prendre de plus en plus de responsabilités au sein de l'effectif.

Carteron : «Un non-match total» Parfois, les soirs de défaite, Patrice Carteron n'hésite pas à charger les arbitres. Samedi soir, c'est à ses joueurs que l'entraîneur dijonnais a réservé ses flèches. «Ma désillusion est énorme. C'est un non-match total de notre part. On doit débuter chaque match avec 100 % d'envie, de solidarité, de motivation. Nous avons été trop attentistes sur les deux buts lyonnais. Depuis le début de la saison, c'est le match qui me fait le plus mal. Nous n'étions pas présents dans les duels, alors que je sentais qu'il y avait la place pour un exploit.» Le prochain débriefing promet... A.

équipes probables
Valenciennes - Dijon (19h00)
VALENCIENNES : Penneteau - Ducourtioux, Isimat-Mirin (ou Gil), Angoua, Bong - C. Sanchez, R. Gomis, Cohade - Kadir, Samassa (ou Pujol), Danic
DIJON : Reynet - Bamba, Zarour, Paulle, Soupreyen - Corgnet, Altama, Sankharé, Guerbert, Thil, Bauthéac