PRESIDENTIELLES 2012
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aladin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
aladin a écrit:37%
Seuls 37% des Français estiment que Nicolas
Sarkozy "fait une bonne entrée en campagne"
pour l'élection présidentielle, 56% étant d'un avis
contraire, à en croire un sondage de LH2
pour "Le Nouvel Observateur
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Sarkozy se positionne "trop à droite" pour une majorité de Français, selon un sondage BVA
Une majorité (55%) de Français âgés de 15 ans et plus trouvent que Nicolas Sarkozy "se positionne trop à droite", 33% estimant à l'inverse qu'il "se positionne comme il faut", selon un sondage BVA pour Orange et la presse régionale.
8% pensent que le président-candidat "ne se positionne pas assez à droite". 4% sont sans opinion.
BVA a comparé l'image de François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Celui "protégeant le plus les élites et le système" est, pour 81%, Nicolas Sarkozy (Hollande pour 12%). M. Sarkozy est "celui ayant le plus d'autorité" (72% contre 20%), "le plus dynamique (61-30), "le plus courageux" (46-44).
M. Hollande est "le plus proche du peuple" (77% contre 16%), "le plus sympathique" (71-21), "le plus rassembleur" (64-28), "le plus sincère" (62-27), "le plus rassurant" (59-32), "le plus convaincant" (53-38).
Le pourcentage des "sans opinion" évolue entre 7% et 11%, selon les traits d'image.
Interrogés sur la première grande réunion publique du candidat UMP à Marseille, 4% répondent l'avoir "vue en entier", 11% l'avoir vue "en partie". 68% ont "vu, lu, entendu des commentaires sur ce meeting". 17% n'en ont "pas du tout entendu parler".
Sondage réalisé les 20 et 21 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.045 Français de 15 ans et plus (méthode des quotas) recrutés par téléphone et interrogés par internet.
Une majorité (55%) de Français âgés de 15 ans et plus trouvent que Nicolas Sarkozy "se positionne trop à droite", 33% estimant à l'inverse qu'il "se positionne comme il faut", selon un sondage BVA pour Orange et la presse régionale.
8% pensent que le président-candidat "ne se positionne pas assez à droite". 4% sont sans opinion.
BVA a comparé l'image de François Hollande et Nicolas Sarkozy.
Celui "protégeant le plus les élites et le système" est, pour 81%, Nicolas Sarkozy (Hollande pour 12%). M. Sarkozy est "celui ayant le plus d'autorité" (72% contre 20%), "le plus dynamique (61-30), "le plus courageux" (46-44).
M. Hollande est "le plus proche du peuple" (77% contre 16%), "le plus sympathique" (71-21), "le plus rassembleur" (64-28), "le plus sincère" (62-27), "le plus rassurant" (59-32), "le plus convaincant" (53-38).
Le pourcentage des "sans opinion" évolue entre 7% et 11%, selon les traits d'image.
Interrogés sur la première grande réunion publique du candidat UMP à Marseille, 4% répondent l'avoir "vue en entier", 11% l'avoir vue "en partie". 68% ont "vu, lu, entendu des commentaires sur ce meeting". 17% n'en ont "pas du tout entendu parler".
Sondage réalisé les 20 et 21 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.045 Français de 15 ans et plus (méthode des quotas) recrutés par téléphone et interrogés par internet.
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Le Pen attaque Sarkozy et se pose en vraie candidate du "peuple"
La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a attaqué jeudi soir sur France 2 le président-candidat Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir "trahi" ses électeurs de 2007, et s'est posée en vraie candidate du "peuple", qui a "levé des tabous".
Invitée de l'émission "Des paroles et des actes", elle a d'emblée assuré que si elle n'avait "pas encore" atteint la barre des 500 parrainages d'élus pour pouvoir concourir à la présidentielle, "ça viendra", son compteur actuel étant "à peu près" à 440 ou 450.
"Le peuple est oublié, il est gênant, il est gêneur presque" et il faut donc qu'il se serve de la présidentielle pour s'exprimer. "J'allais dire +aux armes citoyens+" car "la seule arme qui lui reste, c'est le vote", a martelé Marine Le Pen.
Alors qu'en ouverture, le journaliste David Pujadas lui rappelait qu'elle allait débattre avec le conseiller du président, Henri Guaino, puis avec le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, elle n'a pas cillé.
Mercredi, Mme Le Pen avait déclaré qu'elle irait à France 2, mais réaffirmé son refus de débattre avec M. Mélenchon, l'"insulteur public", et accusé la chaîne de "déshonorer le service public" en voulant lui "imposer de force cet adversaire".
Ciblant tout particulièrement M. Sarkoz parce qu'il "est le président sortant", elle a ironisé sur le fait qu'il voulait "faire oublier son bilan" en deux mois "en lançant des balles
dans tous les sens".
"Ses promesses, 3, 4, 5 par jour montrent quelque chose sur le fond du personnage et son caractère opportuniste qui déroutent ou parfois dégoûtent les Français", a affirmé Mme Le Pen."
Mon rôle, c'est de prévenir les Français: vous avez été trompés, vous avez été trahis" et d'avertir que "les promesses d'aujourd'hui n'engagent pas plus que les promesses d'hier", comme sur la fin des parachutes dorés.
Quant aux regrets de M. Sarkoz sur la soirée du Fouquet's en 2007, elle a estimé que ce n'était "pas tant l'endroit" mais "l'ensemble des gens qui y étaient", à savoir "cette oligarchie, cette élite, cette caste mondialisée" avec des "grands journalistes et des grands patrons d'entreprise".
En cas de victoire, elle irait la fêter "chez Tonton, petit restaurant ouvrier portugais à côté du siège du FN à Nanterre".
Pour autant, "les différences entre Nicolas Sarkozy et François Hollande sont totalement superficielles" car "ils ont en réalité exactement la même vision" comme "le sauvetage de l'euro à tout prix, les plans de renflouement" ou "la régularisation des clandestins".
A l'inverse, elle-même, a fait valoir la candidate frontiste, a "levé tellement de tabous" sur la "laïcité", les "prières de rue", "la situation dramatique de la zone euro", "de l'euro" ou "le tabou de ce gouffre qui existe entre les élites et le peuple".
"La réalité, s'il y a de plus en plus de classes populaires qui se tournent vers ma candidature", c'est que "le peuple, lui, ne se trompe pas".
Elle a refusé de commenter l'allusion de son père Jean-Marie à l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, déplorant des "polémiques complètement stériles et parisiennes". "J'ai moi-même cité Robespierre et je ne suis pas une révolutionnaire sanguinaire", a-t-elle dit en rappelant que l'auteur préféré de M. Sarkozy était Céline.
Longuement interrogée sur son programme économique, et notamment la sortie de l'euro, elle est apparue sur la défensive, assurant qu'elle avait "effectué un chiffrage précis" et proposé "un projet de désendettement de la France".
Dans cet échange tendu, Marine Le Pen, agacée par les questions, a fait le parallèle entre l'émission et "un tribunal
La candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, a attaqué jeudi soir sur France 2 le président-candidat Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir "trahi" ses électeurs de 2007, et s'est posée en vraie candidate du "peuple", qui a "levé des tabous".
Invitée de l'émission "Des paroles et des actes", elle a d'emblée assuré que si elle n'avait "pas encore" atteint la barre des 500 parrainages d'élus pour pouvoir concourir à la présidentielle, "ça viendra", son compteur actuel étant "à peu près" à 440 ou 450.
"Le peuple est oublié, il est gênant, il est gêneur presque" et il faut donc qu'il se serve de la présidentielle pour s'exprimer. "J'allais dire +aux armes citoyens+" car "la seule arme qui lui reste, c'est le vote", a martelé Marine Le Pen.
Alors qu'en ouverture, le journaliste David Pujadas lui rappelait qu'elle allait débattre avec le conseiller du président, Henri Guaino, puis avec le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, elle n'a pas cillé.
Mercredi, Mme Le Pen avait déclaré qu'elle irait à France 2, mais réaffirmé son refus de débattre avec M. Mélenchon, l'"insulteur public", et accusé la chaîne de "déshonorer le service public" en voulant lui "imposer de force cet adversaire".
Ciblant tout particulièrement M. Sarkoz parce qu'il "est le président sortant", elle a ironisé sur le fait qu'il voulait "faire oublier son bilan" en deux mois "en lançant des balles
dans tous les sens".
"Ses promesses, 3, 4, 5 par jour montrent quelque chose sur le fond du personnage et son caractère opportuniste qui déroutent ou parfois dégoûtent les Français", a affirmé Mme Le Pen."
Mon rôle, c'est de prévenir les Français: vous avez été trompés, vous avez été trahis" et d'avertir que "les promesses d'aujourd'hui n'engagent pas plus que les promesses d'hier", comme sur la fin des parachutes dorés.
Quant aux regrets de M. Sarkoz sur la soirée du Fouquet's en 2007, elle a estimé que ce n'était "pas tant l'endroit" mais "l'ensemble des gens qui y étaient", à savoir "cette oligarchie, cette élite, cette caste mondialisée" avec des "grands journalistes et des grands patrons d'entreprise".
En cas de victoire, elle irait la fêter "chez Tonton, petit restaurant ouvrier portugais à côté du siège du FN à Nanterre".
Pour autant, "les différences entre Nicolas Sarkozy et François Hollande sont totalement superficielles" car "ils ont en réalité exactement la même vision" comme "le sauvetage de l'euro à tout prix, les plans de renflouement" ou "la régularisation des clandestins".
A l'inverse, elle-même, a fait valoir la candidate frontiste, a "levé tellement de tabous" sur la "laïcité", les "prières de rue", "la situation dramatique de la zone euro", "de l'euro" ou "le tabou de ce gouffre qui existe entre les élites et le peuple".
"La réalité, s'il y a de plus en plus de classes populaires qui se tournent vers ma candidature", c'est que "le peuple, lui, ne se trompe pas".
Elle a refusé de commenter l'allusion de son père Jean-Marie à l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, déplorant des "polémiques complètement stériles et parisiennes". "J'ai moi-même cité Robespierre et je ne suis pas une révolutionnaire sanguinaire", a-t-elle dit en rappelant que l'auteur préféré de M. Sarkozy était Céline.
Longuement interrogée sur son programme économique, et notamment la sortie de l'euro, elle est apparue sur la défensive, assurant qu'elle avait "effectué un chiffrage précis" et proposé "un projet de désendettement de la France".
Dans cet échange tendu, Marine Le Pen, agacée par les questions, a fait le parallèle entre l'émission et "un tribunal
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
SI SARKOV EST ELU
IL DONNERA LES AUTORISATIONS AU LOBBYING DES PETROLIERS
REVOLTEZ VOUS
"Du pétrole, on n’en
a pas besoin."
WANPADA
Pour 20 euros, Greenpeace
s’est offert hier sur les plages
du Prado un terrifiant
scénario-catastrophe. Le prix
d’un grand pot de mélasse, mêlée
à du cacao et de l’huile de
colza bio, dont une trentainede
militants se sont tartinés le
corps avant de poser en lisière
du sable et de la mer, sous l’oeil
des nombreux photographes.
Le titre de la saynète aurait pu
être: "Le permis accordé par la
France à des sociétés privées
pour rechercher des hydrocarbures
en profondeur à 30 kilomètres
de nos côtés est confirmé en
avril par le gouvernement. Un
puits est foré, du pétrole ou du
gaz jaillit. Et une catastrophe se
produit." Le titre est un peu
longmais à voir les visages graves
et barbouillés des écologistes
marseillais, on comprend
instantanément qu’il s’agit
d’une tragédie.
L’opposition de Greenpeace
n’est pas nouvelle. Le feuilleton
dure depuis dix ans (voir par
ailleurs). Les risques pour la faune
ont déjà étémaintes fois évoqués,
notamment les espèces
hébergées dans les aires marin
es p r o t é g é es c omme
Port-Cros, Scandola, le sanctuaire
Pelagos pour mammifères
marins ou bien encore les
Bouches de Bonifacio. Le milieumarin
dans l’emprise du futur
Parc des calanques est lui
aussi très exposé.
D’autres organisations se
sont d’ailleurs jointes hier à cette
action, sur le sable du Prado:
Ecoforum, Attac, Surfrider ou
Vélo en ville. Wan Pada - sûrement
un pseudonyme - qui tractait
hier une sonopuissante crachant
du Manu Chao dans le
sillage de la caravane à deux
roues de "Velorution", justifie
ce ralliement : "Pourquoi aller
chercher des hydrocarbures là
où il n’y en a pas pour des voitures
que l’on n’utilise pas. Déjà
un demi-million de véhicules à
Marseille, bientôt plus que
d’habitants. Du pétrole, on n’en
a pas besoin, juste un peu pour
fabriquer les pneus de nos
roues."
La vraie nouveauté est le projecteur
braqué sur Jean-Claude
Gaudin, "sous sa double casquette".
Selon Cyrille Cormier
(Greenpeace-France), "le maire
de Marseille se doit de prendre
position compte tenu des risques
que l’exploitation du gisement
ferait peser sur la population.
Or , il est totalement silencieux
sur le sujet. Comme responsable
du groupeUMPau Sénat,
il est garant des engagements
pris par la France en matière
de réduction des émissions
de gaz à effets de serre. Son silence
e s t perturbant : nous
l’interprétons comme un recul
du gouvernement."
Une pression mise sur l’élu
marseillais (lui et son adjoint
concerné par ce dossier étaient
hier injoignables) alors que le
permis d’exploration doit être
prolongé - ou annulé - à
l’échelon ministériel avant
l’élection présidentielle.
La séance photo terminée,
les militants débarbouillés à
l’eau froide et au savon, la caravane
"Libérons l’énergie"
aurait pu directement partir
pour Lyon ou une autre manifestation
ciblera cette semaine
le nucléaire. Plutôt que de jeter
le fond du pot de mélasse, un
petit commando s’est passé
une deuxième couche avant de
se pointer à l’Hôtel de ville pour
interpeller une nouvelle fois le
premiermagistrat. Ilsyont trouvé
porte close.
❚ Quel est le risque de rechercher du pétrole et du gaz au large
de nos côtes ?
C’est risqué pour toute la région, pour la ville et pour l’économie
locale. Ces recherches se déroulent en grande profondeur - 2600mètres
- là où l’intervention humaine est impossible. Comme dans le
golfe du Mexique, où en avril 2010, l’équivalent de 16 millions de
pleins d’essence s’est écoulé avant de pouvoir colmater. Ce projet
est absurde: la France doit diviser par quatre ses émissions de gaz à
effet de serre d’ici 2050. Et on s’apprête à extraire de nouvelles ressources
d’hydrocarbures, générateurs de gaz. Mieux vaudrait investir
dans lamaîtrise des dépenses d’énergie.
❚ Ces réserves favorisent pourtant l’indépendance énergétique
de la France.
Les énergies renouvelables et les économies d’énergie participent
aussi de cette indépendance. En plus, le gisement serait exploité par
une société étrangère. On en importerait un peu moins mais pour
l’essentiel, on continuerait à s’approvisionner hors de nos frontières.
❚ Aujourd’hui vous n’avez plus d’interlocuteur au gouvernement
puisque Nathalie Kosciusko-Morizet a démissionné.
Ce n’est plus le ministre de l’Écologie qui est en charge de ce dossier.
Il dépend plutôt du ministère de l’Industrie d’Eric Besson.
❚ À part Jean-Claude Gaudin, comptez-vous interpeller les candidats
à la présidentielle ?
Le problème est que la décision doit être prise en avril, avant
l’élection. Si la plupart se sont positionnés sur les gaz de schistes, ils
ont des positions assez molles sur les plates-formes offshore, un sujet
qui ne les intéresse pas. Exceptés Eva Joly, Corinne Lepage et
Jean-Luc Mélenchon, nous n’avons pas reçu de réponse.
IL DONNERA LES AUTORISATIONS AU LOBBYING DES PETROLIERS
REVOLTEZ VOUS
"Du pétrole, on n’en
a pas besoin."
WANPADA
Pour 20 euros, Greenpeace
s’est offert hier sur les plages
du Prado un terrifiant
scénario-catastrophe. Le prix
d’un grand pot de mélasse, mêlée
à du cacao et de l’huile de
colza bio, dont une trentainede
militants se sont tartinés le
corps avant de poser en lisière
du sable et de la mer, sous l’oeil
des nombreux photographes.
Le titre de la saynète aurait pu
être: "Le permis accordé par la
France à des sociétés privées
pour rechercher des hydrocarbures
en profondeur à 30 kilomètres
de nos côtés est confirmé en
avril par le gouvernement. Un
puits est foré, du pétrole ou du
gaz jaillit. Et une catastrophe se
produit." Le titre est un peu
longmais à voir les visages graves
et barbouillés des écologistes
marseillais, on comprend
instantanément qu’il s’agit
d’une tragédie.
L’opposition de Greenpeace
n’est pas nouvelle. Le feuilleton
dure depuis dix ans (voir par
ailleurs). Les risques pour la faune
ont déjà étémaintes fois évoqués,
notamment les espèces
hébergées dans les aires marin
es p r o t é g é es c omme
Port-Cros, Scandola, le sanctuaire
Pelagos pour mammifères
marins ou bien encore les
Bouches de Bonifacio. Le milieumarin
dans l’emprise du futur
Parc des calanques est lui
aussi très exposé.
D’autres organisations se
sont d’ailleurs jointes hier à cette
action, sur le sable du Prado:
Ecoforum, Attac, Surfrider ou
Vélo en ville. Wan Pada - sûrement
un pseudonyme - qui tractait
hier une sonopuissante crachant
du Manu Chao dans le
sillage de la caravane à deux
roues de "Velorution", justifie
ce ralliement : "Pourquoi aller
chercher des hydrocarbures là
où il n’y en a pas pour des voitures
que l’on n’utilise pas. Déjà
un demi-million de véhicules à
Marseille, bientôt plus que
d’habitants. Du pétrole, on n’en
a pas besoin, juste un peu pour
fabriquer les pneus de nos
roues."
La vraie nouveauté est le projecteur
braqué sur Jean-Claude
Gaudin, "sous sa double casquette".
Selon Cyrille Cormier
(Greenpeace-France), "le maire
de Marseille se doit de prendre
position compte tenu des risques
que l’exploitation du gisement
ferait peser sur la population.
Or , il est totalement silencieux
sur le sujet. Comme responsable
du groupeUMPau Sénat,
il est garant des engagements
pris par la France en matière
de réduction des émissions
de gaz à effets de serre. Son silence
e s t perturbant : nous
l’interprétons comme un recul
du gouvernement."
Une pression mise sur l’élu
marseillais (lui et son adjoint
concerné par ce dossier étaient
hier injoignables) alors que le
permis d’exploration doit être
prolongé - ou annulé - à
l’échelon ministériel avant
l’élection présidentielle.
La séance photo terminée,
les militants débarbouillés à
l’eau froide et au savon, la caravane
"Libérons l’énergie"
aurait pu directement partir
pour Lyon ou une autre manifestation
ciblera cette semaine
le nucléaire. Plutôt que de jeter
le fond du pot de mélasse, un
petit commando s’est passé
une deuxième couche avant de
se pointer à l’Hôtel de ville pour
interpeller une nouvelle fois le
premiermagistrat. Ilsyont trouvé
porte close.
❚ Quel est le risque de rechercher du pétrole et du gaz au large
de nos côtes ?
C’est risqué pour toute la région, pour la ville et pour l’économie
locale. Ces recherches se déroulent en grande profondeur - 2600mètres
- là où l’intervention humaine est impossible. Comme dans le
golfe du Mexique, où en avril 2010, l’équivalent de 16 millions de
pleins d’essence s’est écoulé avant de pouvoir colmater. Ce projet
est absurde: la France doit diviser par quatre ses émissions de gaz à
effet de serre d’ici 2050. Et on s’apprête à extraire de nouvelles ressources
d’hydrocarbures, générateurs de gaz. Mieux vaudrait investir
dans lamaîtrise des dépenses d’énergie.
❚ Ces réserves favorisent pourtant l’indépendance énergétique
de la France.
Les énergies renouvelables et les économies d’énergie participent
aussi de cette indépendance. En plus, le gisement serait exploité par
une société étrangère. On en importerait un peu moins mais pour
l’essentiel, on continuerait à s’approvisionner hors de nos frontières.
❚ Aujourd’hui vous n’avez plus d’interlocuteur au gouvernement
puisque Nathalie Kosciusko-Morizet a démissionné.
Ce n’est plus le ministre de l’Écologie qui est en charge de ce dossier.
Il dépend plutôt du ministère de l’Industrie d’Eric Besson.
❚ À part Jean-Claude Gaudin, comptez-vous interpeller les candidats
à la présidentielle ?
Le problème est que la décision doit être prise en avril, avant
l’élection. Si la plupart se sont positionnés sur les gaz de schistes, ils
ont des positions assez molles sur les plates-formes offshore, un sujet
qui ne les intéresse pas. Exceptés Eva Joly, Corinne Lepage et
Jean-Luc Mélenchon, nous n’avons pas reçu de réponse.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Le blog de la sémiologue Mariette Darrigrand.
« Capitaine », le mot malheureux de Nicos Sarkoz
« La France forte », affiche de campagne de Nicos Sarkoz
Le candidat est donc un capitaine dans la tempête actuelle. La métaphore est bien connue. La crise est une grosse tourmente sur la France, un tsunami sur l'Europe, un dérèglement global du climat économique.
Cette image est probablement la plus ancienne de notre tradition. On la trouve sur les toutes premières tablettes dites pré-homériques. Ulysse et son long voyage entre Charybde et Scylla – et tant d'autres récits ensuite – en seront une émanation. Ils incarneront le fait qu'il y a un lien étymologique entre gouverner et gourvernail.
Aujourd'hui encore, cette image est comprise par tous et a son efficacité : Barack Obama a mobilisé en parlant en 2008 du long « painful journey » que devait accomplir l'Amérique sous sa houlette. il adosse donc sa déclaration de candidature 2012 à une représentation forte et parlante – une de ces rares valeurs communes.
Très séries B
Ce qui est plus surprenant est la façon qu'il a choisie d'endosser les habits de ce personnage particulier qu'est le capitaine… Le mot en effet contient quelques connotations bien peu positives.
Tout d'abord, dans notre histoire républicaine, le capitaine est dépourvu de la stature du général – si valorisée sous nos cieux éternellement gaulliens. Certes, il est dans l'armée... et dans cette branche parallèle qui fait moins la guerre que la police du quotidien : capitaine de gendarmerie.
Ensuite, le capitaine est un héros romanesque, mais d'un type mineur : il appartient aux romans de cape et d'épée, très séries B, en lisière de la grande littérature. On se souvient du Capitaine Fracasse : beaucoup de charme et peu d'épaisseur. Ce capitaine plus théâtral que narratif reprend d'ailleurs – petite ironie contre laquelle sa vie privée aurait dû le prémunir – une figure de la Commedia dell'arte : Capitan. Notons que ce personnage héroïco-comique qui ne parvient jamais à être épique finira par se nommer Matamore, un grand causeur qui agit peu.
L'Aimé Jacquet de 1998
Aujourd'hui, l'emploi le plus usuel du mot se situe dans le domaine du sport : capitaine d'équipe. il s'est récemment comparé à l'Aimé Jacquet de 1998 : dédaigné par les médias puis reconnu a posteriori sur le terrain de la victoire.
Est-ce dans cette perspective que le Président se place délibérément – ou inconsciemment – aujourd'hui ? En visant déjà la réhabilitation : capitaine Dreyfus ?
Avec moins d'emphase, moins de promesses, plus de proximité qu'en 2007, ce positionnement par temps de tempête populiste, a bien sûr sa pertinence. Il faut tout de même bien noter qu'il contient aussi une façon d'interpeller les électeurs qui connote la fin malheureuse : le capitaine est un premier devenu dernier.
Sur le bateau qui coule, il reste héroïquement, jusqu'à ce que son bâtiment s'abîme – en théorie. Si cet épisode tumultueux avait lieu dans quelques semaines, l'emploi hier du mot capitaine devrait être regardé comme une façon pour le Président sortant, qui a bien du mal avec l'Histoire, d'y entrer in extremis… en capitaine du Titanic.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
SARKOV LE GRAND SAUVEUR DE L EUROPE EST ENCORE EN VACANCES ............
IL PEUT PAS TOUT FAIRE LE POVRE
Marc Touati redoute l'explosion de la zone eurovendredi 02 mars 2012 à 18H43
"Quand la zone euro explosera...", c'est le titre, provocateur, du dernier ouvrage de l'économiste Marc Touati. L'auteur, qui se déplace souvent à Marseille et dans notre région pour échanger avec des chefs d'entreprises, pense l'éclatement possible pour le début de 2013. Sauf à ce que la France et la zone Euro se reprennent en main rapidement et assument leurs responsabilités au plus vite. Un ouvrage agrémenté d'anecdotes, qui éclaire aussi sur le parcours de cet économiste atypique, puisqu'enfant d'une banlieue de Paris, devenu un financier pédagogue
IL PEUT PAS TOUT FAIRE LE POVRE
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
ENTRE LE GUET APENS PRESUME ET LA TAXE HOLLANDE
ON FRAPPE UN ( 2) GRAND COUPS PAR SURPRISE
L"UMP SUBIT 2 KNOCK OUT DEBOUT
L'ARBITRRE S APPRETE A LES COMPTER A 10
pas sympa domenico t'aurais pu les p'revenir
ON FRAPPE UN ( 2) GRAND COUPS PAR SURPRISE
L"UMP SUBIT 2 KNOCK OUT DEBOUT
L'ARBITRRE S APPRETE A LES COMPTER A 10
pas sympa domenico t'aurais pu les p'revenir
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
MOI JE ME SITUE DANS LES TOUT A FAIT FAVORABLES THIERRY
aladin a écrit: ENTRE LE GUET APENS PRESUME ET LA TAXE HOLLANDE
ON FRAPPE UN ( 2) GRAND COUPS PAR SURPRISE
L"UMP SUBIT 2 KNOCK OUT DEBOUT
L'ARBITRRE S APPRETE A LES COMPTER A 10
pas sympa domenico t'aurais pu les p'revenir
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JE SUIS VENU ICI, DEVANT VOUS, POUR VOUS LIVRER MA CONCEPTION DE LA PRÉSIDENCE" (DIJON, LE 3 MARS 2012)
A Dijon, devant plusieurs milliers d’élus, François Hollande s’est exprimé pendant plus d’une heure trente sur sa conception de la République, une « République qui rassemble », loin du pugilat auquel a donné lieu ces derniers jours le déroulement de la campagne présidentielle. Le candidat, dans son discours, a précisé ses idées sur la façon qu’il aurait de « présider la République » comme il avait commencé à l’énoncer lors du rassemblement du Bourget le 22 janvier dernier : fin du cumul des mandats, scrutin proportionnel pour les législatives, nouvelle étape de la décentralisation, liberté de la presse, règles des nominations revues, impartialité du chef de l’Etat…
François Hollande en dressant son projet pour la France, en creux, a fait apparaître les manquements et les excès d’un quinquennat qui se termine dans la stratégie de la tension entre les Français selon leurs origines ou leur statut social.
Revenant sur les polémiques de ces derniers jours, il a exprimé sa doctrine concernant les fonctionnaires : « la seule loyauté qui leur sera réclamée, sera celle à l’égard de l’Etat et non à l’égard du chef de l’Etat. ». Nous sommes loin de « l’épuration » dans la haute fonction publique prédite par Nicolas Sarkozy lors de son déplacement à Bayonne en cas de victoire du candidat socialiste.
Bien loi de ces invectives, c’est une nouvelle façon de présider la République qui a été détaillée à Dijon: un Parlement qui retrouve des droits, une évaluation tous les six mois de l’action gouvernementale, un nouveau contrat entre les collectivités locales et l’Etat pour faire converger leur force, un président qui n’est pas chef de parti, mais chef de l’Etat, une République laïque, démocratique sociale et impartiale. Bref, un nouvel esprit démocratique qui soufflerait en France à partir du 7 mai si François Hollande était élu président de la République.
Nous vous proposons de retrouver les principaux extraits de cette intervention qui remet au centre de l’élection présidentielle des propositions, des valeurs, une vision de la République.
Les principaux extraits et engagements du discours de François Hollande
Le conseil de François Mitterrand: Je n’oublierai jamais le conseil qu’avait donné François Mitterrand à la fin de son second septennat, c’était au Congrès des maires de France en novembre 1994. Il leur avait dit cette chose simple que j’ai gardée en mémoire : « pour être président de la République, il faut aimer la France ». Et il ajoutait : « pour être aimé, mieux vaut être aimable ». La leçon vaut bien au-delà d’ici, et elle doit être entendue partout. C’est parce que j’aime la France que je me suis porté candidat à la présidence de la République. Parce que je refuse de la voire affaiblie, abaissée, amoindrie, abîmée.
Une campagne présidentielle n’est pas un pugilat. C’est un moment de vérité. Deux conceptions de la société, deux philosophies politiques, deux visions de l’avenir, deux manières de présider la France se font face. C’est une confrontation. Elle peut être belle, si elle n’est pas dégradée. C’est un combat qui n’est pas un pugilat, qui ne doit pas être une façon de dénigrer l’autre, mais une façon de nous rehausser nous-mêmes. (…) Je n’ai pas été insensible à tous les « compliments » qui m’ont été faits par le camp d’en face ou à certaines promotions verbales qui parfois peuvent être des provocations. Mais je veille chaque jour à ne pas me laisser entraîner par la polémique, par la surenchère, par l’inflation du verbe. Les mots, qui ont toujours un sens, doivent être maîtrisés ! Les expressions qui parfois peuvent échapper à la pensée de leur auteur – c’est possible ! – doivent être retenues. Et les propositions doivent être faites pour convaincre et pas simplement pour vaincre l’adversaire du moment. Quant aux personnes, n’oublions pas, quels que soient nos sentiments, que l’un des candidats sera le prochain président. Bref, soyons à la hauteur de ce qu’attendent les Français, de ce qu’ils vivent, des enjeux du pays, de l’Europe qui nous attend, du monde qui nous regarde.
Ma conception de la présidence : Aimer la France, c’est la servir. Aussi, je suis venu ici, devant vous, élus de la République, pour vous livrer ma conception de la présidence. Vous dire comment diriger un grand pays comme la France, avec ses cultures politiques contradictoires, ses conflits d’intérêts, ses urgences brûlantes, ses attentes multiples. Un grand pays partagé entre la reconnaissance des diversités et le besoin d’unité nationale. Un pays dont le peuple aspire à être autant dirigé qu’écouté. Un pays qui attend beaucoup de l’Etat, parfois trop, mais s’en méfie tout autant. Un pays qui s’interroge sur son destin, sur son avenir, sur sa place en Europe dans le monde.
L’omniprésidence. Depuis 5 ans, nous vivons sous le règne de l’omniprésidence. (…) Le régime d’un seul – parce qu’élu par toute la Nation –, qui prétend pouvoir décider de tout, sur tout, partout – en fait, certains l’ont reconnu ! Je m’interrogeais, je m’inquiétais – mais en fait, au-delà de cette tentation que d’autres avant lui ont pu connaître, l’omnipotence conduit à l’impuissance. A vouloir concentrer tous les pouvoirs, on finit par n’en exercer aucun ! Et cette impuissance elle-même engendre l’irresponsabilité. L’irresponsabilité, où ce qui est dit n’est pas fait et où ce qui est fait n’est pas dit. Bref, un système où le bilan n’est pas revendiqué, où l’erreur n’est pas reconnue et où l’échec est toujours mis sur le compte d’autrui plutôt que sur soi-même.
Evaluer tous les 6 mois les résultats des actions entreprises, vote de confiance chaque année. Le premier devoir du prochain président sera de rendre des comptes, de dire régulièrement au pays le sens de l’action publique, de présenter tous les six mois l’évaluation des résultats par rapport aux objectifs, de donner au Parlement les moyens efficaces pour contrôler les politiques publiques, et de vérifier chaque année la confiance de l’Assemblée nationale à l’égard du gouvernement.
Le prochain président devra montrer l’exemple : « Aujourd’hui, le premier engagement que je prends devant vous, c’est d’en terminer avec les outrances, d’en finir avec le « toujours trop », avec la confusion des genres, et d’ouvrir un temps nouveau : celui de la constance, de la cohérence, de la clarté. »
Le prochain président sera indépendant. « Indépendant, d’abord, de son propre parti. Socialiste je suis, socialiste je resterai. Mais je ne serai jamais le chef de mon parti ! Non pas parce que je l’ai déjà été, mais parce que la fonction présidentielle fait que celui qui l’exerce n’est plus le chef d’un parti : il est le chef de l’Etat. Indépendant de son parti veut dire que je n’aurai pas à nommer les responsables de ma formation politique. Je n’aurai même pas à contribuer par mes amitiés à son financement. Et je ne recevrai pas à l’Elysée les parlementaires qui me soutiennent. Le rôle des parlementaires et d’être au Parlement ! Indépendant, oui ! Indépendant des puissances de l’argent. Le nouveau président se doit de les mettre à distance, de n’entretenir ni complaisance, ni connivence – pas davantage d’indifférence. Recevoir les patrons du Cac 40 ? Autant que nécessaire. Etre invité par eux ? Le moins possible ! Etre indépendant, c’est être le garant de la laïcité. Respecter scrupuleusement la neutralité de l’Etat, la liberté de conscience et faire à tout moment la distinction entre sa propre croyance personnelle, respectable au demeurant, et la représentation de tous les Français dans leur diversité.
« Si je suis élu président de la République, il y aura donc un gouvernement ».
Le nouveau président décidera – mais pas de tout. Il décidera de l’essentiel, du cap à tenir, de la route à suivre. L’omniprésence est néfaste, ou plutôt elle est illusoire. « C’est être nulle part que d’être partout », disait Montaigne. (…) Le gouvernement jouera tout son rôle – et j’entends retrouver la lettre de notre constitution : le Premier ministre ne doit pas être un collaborateur, mais l’animateur d’une équipe. Le gouvernement déterminera et conduira la politique de la Nation. Les ministres ne seront pas des souffre-douleur, des faire-valoir, des prête-noms. Ils seront les chefs de leur administration. Bref, je suis venu vous annoncer une grande nouvelle ici à Dijon : si je suis élu président de la République, il y aura donc un gouvernement !
« Des fonctionnaires moqués comme des petits pois ». Nous avons la chance, ici en France, et depuis des décennies, d’avoir une fonction publique de grande qualité, recrutée dans l’excellence, et enviée par beaucoup de nos voisins. La représentation de l’Etat, ce sont les préfets dans les départements et les régions, des ambassadeurs partout dans le monde, des directeurs d’administration centrale chargés de prendre en charge les grands dossiers du pays, et enfin des magistrats qui rendent la justice au nom du peuple Français. Je ne suis pas sûr que ces hauts fonctionnaires, que ces magistrats, aient été bien traités, ces cinq dernières années. Déplacés comme des pions, moqués comme des petits pois, regardés comme des gêneurs, contournés comme des obstacles, considérés comme des subalternes… Je déplore également que durant le quinquennat qui s’achève, il ait été procédé à des nominations partisanes, parfois issues des cercles les plus proches et les plus intimes, voire des obligés, particulièrement au ministère de l’Intérieur, et même au service des renseignements. Mais pour se renseigner sur qui ? Et sur quoi ? Cette politique de nomination a été jusqu’aux établissements financiers, jusqu’à l’audiovisuel public, et même dans les services hospitaliers. Ce n’est pas ma conception. A l’avenir, les hauts fonctionnaires seront nommés sur leurs compétences et leur expérience ; et la seule loyauté, la seule qui leur sera réclamée, sera celle à l’égard de l’Etat et non à l’égard du chef de l’Etat.
De nouveaux droits seront reconnus au Parlement pour contrôler le gouvernement, enquêter sur les dysfonctionnements de l’administration, engager de grands débats. Et il y en a ! Sur l’énergie, sur le nucléaire, sur les lois de bioéthique : voilà de belles délibérations pour un Parlement doté de pouvoirs. Lever la contradiction et arbitrer entre les intérêts. L’opposition sera pleinement associée à ces initiatives.
Cumul des mandats : Je ferai voter dès les débuts du prochain quinquennat, la fin du cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction d’exécutif local.
Proportionnelle. Le Parlement en lui même doit mieux représenter le pays. Nous introduirons donc une part de proportionnelle dans le mode de scrutin législatif.
Le conseil supérieur de la magistrature sera réformé. Les magistrats du Parquet seront nommés dans les mêmes conditions que ceux du Siège. Et la justice appartiendra pleinement au peuple Français, au nom duquel d’ailleurs, elle rend ses décisions.
Des nouvelles aides pour la presse. Je respecterai la liberté d’information. Sans le droit de tout dire, et de le dire en dehors de toute contrainte, il n’est pas de République. La presse écrite doit, dans notre pays, jouer un rôle majeur, y compris avec la révolution numérique. (…) Alors si nous voulons qu’il y ait toujours cette liberté de la presse, nous avons besoin d’une presse indépendante et d’une presse écrite vivante. Nous aurons à revoir les aides à la presse.
Une nouvelle instance de régulation de l’audiovisuel. Ses membres seront nommés par les commissions des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale et du Sénat, à la majorité qualifiée des trois cinquièmes. C’en sera fini de ce pouvoir, qu’un seul s’était arrogé pour nommer les présidents des sociétés d’audiovisuel publiques. Ce sera cette instance, le conseil supérieur de l’audiovisuel, qui élira les prochains responsables des chaînes publiques, contrôlera leur cahier des charges et renforcera la spécificité de ces chaînes, c’est-à-dire le service public.
On cherche les corps, on s’inquiète des têtes Le nouveau Président reconnaîtra les forces vives de la Nation. On les appelle les corps intermédiaires : drôle d’expression d’ailleurs. On cherche les corps, on s’inquiète des têtes. Mais pourquoi « intermédiaires » ? Mais parce que c’est précisément ceux-là qui nous permettent d’être représentés dans la société. Les collectivités locales, les partenaires sociaux, les associations, les mutuelles, les groupements professionnels : bref ! Tout cela fait que nous sommes ensemble, dans la même société. Le candidat sortant s’en méfie. Il les contourne, voire même les dénonce. Eh bien ce n’est pas ma démarche ! Je travaillerai avec cette somme d’énergie que sont les représentations citoyennes, économiques, sociales. C’est un atout extraordinaire pour notre peuple. Je sais aujourd’hui que ces forces-là se découragent, qu’elles étouffent, qu’elles voudraient davantage de place. Je leur demande un peu de patience, un tout petit peu de patience : nous arrivons au mois de mai.
Référendum : « On ne convoque pas le peuple Français sur une cause secondaire ». Le référendum doit être un instrument de consultation du peuple lorsqu’il y a nécessité à le faire. Je note d’ailleurs que depuis 5 ans, il n’en a pas été fait usage, alors que plusieurs fois la demande en avait été faite (…) En même temps le recours au référendum peut se justifier dans deux cas de figure : un changement institutionnel d’ampleur, nécessitant une révision profonde de la constitution. Ce fut le cas en 1962, quand le Général de Gaulle a proposé au peuple français d’élire le Président de la République au suffrage universel direct. Ce fut le cas aussi quand le quinquennat a été institué. Le second cas de figure, c’est le transfert de souveraineté, comme en 1992 quand François Mitterrand a demandé aux Français de ratifier le traité de Maastricht, pour engager la marche vers l’euro ; comme en 2005, quand Jacques Chirac a demandé au peuple français d’approuver – en fait de désapprouver – le traité constitutionnel européen. On ne convoque pas le peuple Français sur une cause secondaire. C’est sur un enjeu majeur qu’il doit être appelé à se prononcer. C’est cela, respecter le peuple français.
« On accuse les élus locaux d’incurie budgétaire »: Depuis cinq ans, l’autonomie fiscale des collectivités locales a été réduite. Les transferts de charges n’ont plus été compensés. Les préfets ont été incités à fixer les limites de nos communautés de communes. Et la maîtrise par nos territoires de nos propres destins a été, à chaque étape, mise en cause. Et voilà que le candidat sortant se permet de nous faire la morale, accusant les élus d’incurie budgétaire, d’irresponsabilité financière, d’incapacité dans la gestion des personnels ! Alors, je vais faire les rappels à l’ordre qui conviennent. Je rappelle que 80 % de la dette publique en France, c’est la dette de l’Etat. Je rappelle que le déficit de l’Etat est 67 fois supérieur à celui des collectivités locales. Je rappelle que les collectivités locales assurent plus des trois quarts de l’investissement public national. Et je rappelle enfin que les collectivités locales n’ont pas la possibilité de présenter leur budget de fonctionnement en déficit, et qu’il leur est interdit d’emprunter un euro pour leurs charges courantes. Si l’Etat était soumis aux mêmes contraintes que les collectivités locales, sa défaillance aurait été constatée depuis longtemps ! Et c’est la Cour des comptes qui ferait l’exécution du budget national ! Car aujourd’hui, près d’un tiers — un tiers ! — des dépenses de fonctionnement de l’Etat est couvert par l’emprunt. Il y a une seule conclusion à tirer de ces rappels, c’est que la Gauche fait confiance aux élus et que la Droite s’en méfie ; que la Gauche leur propose des contrats et que la Droite leur impose des décrets.
Mes trois convictions pour une nouvelle étape de la décentralisation. Au moment où il faut redresser la France, où il faut chercher des gisements pour l’investissement, pour la formation, pour l’innovation, c’est sur les territoires que nous les trouverons. J’ai une deuxième conviction, c’est que la décentralisation permettra la réforme de l’Etat. Elle sera un facteur de clarté, de responsabilité. Elle écartera les superpositions, les enchevêtrements, les confusions. Elle sera même une source d’efficacité de la dépense publique, car il y aura forcément, partout, des économies à faire pour mieux servir les Français sans qu’il soit besoin de rehausser les prélèvements. Ma dernière condition, c’est que c’est la mobilisation commune de l’Etat et des collectivités locales qui nous permettra — qui me permettra — de traduire les priorités que j’ai présentées devant le pays : le soutien des PME, la formation des jeunes, la petite enfance, le logement mais aussi la rénovation de nos universités, la recherche, la culture, l’environnement, l’écologie. C’est ensemble, Etat et collectivités locales, que nous arriverons à être à la hauteur des attentes qui sont portées sur nous.
Je ferai voter une loi sur les territoires de la République, qui sera présentée au Parlement avant la fin de cette année. Ce sera une des grandes réformes structurelles qui marqueront le début du quinquennat. Nous définirons là les bases du pacte de confiance et de solidarité entre l’Etat et les territoires de métropole comme d’Outre-mer pour la durée du quinquennat : objectifs en matière aménagement, règles stables sur les financements de l’Etat pour les cinq ans, engagement réciproque sur la période par rapport aux grandes priorités que j’aurai présentées.
Création d’un Haut conseil des territoires. Les représentants des élus s’y réuniront régulièrement avec l’Etat, instance de concertation, de proposition, qui s’appuiera sur le Sénat qui doit rester le grand conseil des collectivités locales, puisque c’est son rôle dans la République.
J’engagerai une réforme de la fiscalité locale avec un seul objectif : la justice ; la justice entre les contribuables, la justice entre les territoires. L’impôt local est un élément de l’autonomie des communes, des départements qui en sont maintenant privés ou presque, et des régions à qui l’on a ôté toute fiscalité. Les citoyens doivent pouvoir juger l’action de leurs élus. Et la responsabilité n’existe que si les élus sont capables de fixer les contributions locales et de rendre compte de l’usage qui est fait des deniers publics. C’est cela, la démocratie locale. Mais je renforcerai parallèlement la solidarité financière de l’Etat et des collectivités locales vers les territoires. Je ferai de la péréquation entre collectivités un levier de la solidarité territoriale. Il est normal — et je ne veux stigmatiser personne ! — que Neuilly-sur-Seine paie pour Bobigny. Ça s’appelle la justice ! Ça s’appelle la justice entre les territoires !
Aux régions, la préparation de l’avenir. Mais je veux donner aussi, et c’est tout l’enjeu de cet acte de décentralisation, une plus grande lisibilité à notre organisation territoriale. Aux régions le développement économique, l’aménagement du territoire, les transports publics, la formation, bref la préparation de l’avenir. Elles doivent être parties prenantes des politiques de l’emploi, pleinement associées à la gestion de la Banque publique d’investissement que nous allons créer et aux outils de financement pour les PME, pour l’innovation, pour l’économie sociale et solidaire. Des compétences leur seront reconnues en matière d’investissement dans l’enseignement supérieur et dans la recherche. Elles doivent aussi pouvoir disposer d’un pouvoir réglementaire leur permettant d’adapter la loi nationale aux réalités du territoire. Il reviendra au Parlement d’en décider à l’occasion de chaque loi. Et enfin, la gestion des fonds structurels européens devra être décidée par les régions, et non pas par l’Etat. Ce sont les régions qui doivent savoir ce qui est fait et ce qui doit être réparti sur le territoire.
Aux départements, le rôle d’assurer et de renforcer les solidarités sociales et territoriales. Ils n’y parviendront que si les conseils généraux disposent de nouvelles ressources pour assumer les enjeux du handicap et du grand vieillissement. J’ai annoncé la reforme de la dépendance, qui a été tellement promise et jamais engagée. J’ai dit que cette fois-ci, ce sera fait, parce que c’est un devoir, un devoir à l’égard des plus anciens, un devoir à l’égard de leurs familles, un devoir de dignité. Cette réforme exigera de recourir à des recettes nouvelles, puisque les seules allocations dites APA n’y suffisent pas. Il y a deux façons de faire, soit aller chercher les techniques de l’assurance privée qui forcément, c’est son rôle, sélectionnera les âges, les risques, et peut-être même les fortunes. Et donc, nous avons comme option — oui, c’est vrai — la solidarité nationale, c’est-à-dire le fait que chacun, chacune, devra contribuer le plus tôt possible pour préparer sa fin de vie. C’est le sens de la réforme que nous conduirons.
La fin au conseiller territorial — vous savez, cet être hybride qui ne verra jamais le jour. Ce qui supposera de revenir au mode de scrutin qui existait pour les conseils régionaux ; et pour les conseils généraux d’inventer un nouveau mode de scrutin qui devra assurer une proximité mais aussi une meilleure représentation de toutes les sensibilités, et respecter le principe de parité posé dans la Constitution.
L’intercommunalité et les grandes métropoles françaises. Mais c’est vrai aussi qu’il n’y aura d’avenir de la commune que s’il y a une intercommunalité de projets qui se donne une nouvelle structure avec un fonctionnement démocratique — ce qui suppose d’élire les conseils communautaires au suffrage universel en même temps que les conseils municipaux. (…) Nous avons besoin de grandes métropoles européennes. Et là encore, il faudra franchir un pas décisif. Il faudra doter ces grandes agglomérations, celles qui pèseront à l’échelle de l’Europe et du monde, d’un statut métropolitain simple et attractif, adapté à chacune des agglomérations, leur permettant d’atteindre en termes de compétences, de ressources, de moyens, le niveau requis à l’échelle de l’Europe.
Paris. La France est d’autant plus grande que Paris est plus grand. C’est notre fierté, Paris, et nous n’irons jamais opposer les régions de France et notre capitale. (…) je fais confiance aux élus de cette agglomération, grande agglomération, capitale de la France, pour définir ensemble les outils de la solidarité métropolitaine et pour inventer la structure et l’administration qui permettront de mobiliser les élus locaux. Et je fais confiance à leur créativité et à leur sens des responsabilités.
Lutter contre la désertification de pans entiers de notre territoire. L’une des grandes menaces qui pèsent sur notre pays, c’est la désertification de pans entiers de notre territoire. Il faudra mener une politique volontariste — je prends le mot à dessein — pour conduire en zone rurale les réformes nécessaires, préserver les services publics, et les écoles en particulier, permettre les transports ferroviaires, assurer les réseaux de communication. C’est pourquoi j’ai pris l’engagement de couvrir d’ici à dix ans l’ensemble du territoire de très haut débit, parce que nous avons besoin de l’accès à toutes les informations.
Les banlieues. Les services publics y ont été affaiblis, l’école y a été sacrifiée. La police a été, en définitive, souvent enlevée de ces quartiers, et le terrain laissé à une autre loi : la loi de la force, la loi des caïds qui prétendent, comme à Marseille, faire la loi à la place de la République ! Eh bien, dans ces territoires enclavés et parfois ségrégés, si loin de nos métropoles et parfois si proches aussi, la République ne passe plus. Et avec elle, ce sont l’instruction, la protection, la solidarité, la santé qui ne passent plus. Eh bien, moi, je propose un pacte démocratique à toute la France : c’est qu’aucun enfant de la République ne puisse se considérer hors de la République ! Il ne doit pas y avoir un quartier, une cité, une zone urbaine qui n’appartienne pleinement, totalement, entièrement à la République !
Les secteurs prioritaires de la fonction publique : éducation, recherche, sécurité et justice. Les fonctionnaires, je veux saluer leur dévouement, leurs compétences et leur sens des responsabilités. Je veux leur dire ma confiance. Je ne leur dis pas que tout sera possible au lendemain de notre victoire. Partout il faudra rechercher la meilleure façon d’offrir des services à la population. Et j’ai déjà dit que si nous stabiliserons les effectifs de la fonction publique, je donnerai priorité à l’éducation, à la recherche, à la sécurité et à la justice.
La République nous rassemble. Chers amis, l’Etat c’est la République. La République, ce sont des valeurs. C’est une histoire. La vôtre, la nôtre. (…) C’est notre histoire ! C’est l’histoire de la France, qui nous unit, qui nous rassemble, qui nous réconcilie au-delà de nos différences ! Voilà pourquoi je m’assigne cette belle tâche, si les Français m’accordent leur confiance, de rassembler et de réconcilier autour de la plus belle cause qui soit : la promesse de la République.
La 61ème proposition. J’ai fait 60 propositions. C’était lors de notre rassemblement du Bourget. J’en formule devant vous une 61ème ! (…) Elle se résume tout simplement à l’application du premier article de notre constitution : « la France est une république indivisible, démocratique, laïque et sociale ». Voilà l’engagement que je prends ! »
Ratifier la charte des langues régionales. La République indivisible, c’est celle qui est fière de sa langue : la langue française. Belle langue ! Langue de la diversité, langue de l’exception, langue de la culture. Langue qui s’offre aux autres. Et parce que nous ne craignons rien pour la langue française, nous ratifierons aussi la charte des langues régionales – parce que c’est aussi une demande qui nous est faite et qui est légitime.
La République démocratique, oui – parce qu’elle ne l’est pas assez. Parce que nos modes de scrutin devront être modernisés. Parce que la parité devra être installée partout. Parce que la diversité, celle que je vois ici, devra se retrouver au Parlement, au gouvernement de la France, partout où il y a des lieux de décisions. La démocratie, parce que quand des personnes vivent sur notre territoire depuis des années – c’est déjà fait pour les résidents communautaires, ce sera fait pour les résidents non communautaires –, ces personnes-là ont bien le droit de voter aux seules élections municipales sans que nous n’ayons rien à craindre sur notre citoyenneté, ou notre cohésion nationale, ou notre liberté !
Le droit de pétition sera élargi, reconnu – et les assemblées locales devront se prononcer sur les sujets que les citoyens eux-mêmes voudront mettre en débat. Voilà ce que seront les nouvelles étapes de la démocratie.
La République, elle est laïque. Je dis mon attachement à cette belle valeur, à ce grand principe qui n’est pas la religion de ceux qui n’ont pas de religion. C’est le fondement du vivre ensemble. La laïcité protège la liberté individuelle la plus intime, la plus précieuse : la liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle protège l’égalité des femmes et des hommes entre eux. Elle protège contre les influences, contre les violences. Et c’est pourquoi j’ai proposé d’inscrire dans notre constitution les principes de la loi de 1905 : pour que le respect de ces principes puisse se traduire autant qu’il sera possible dans notre droit.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
RAZORBAK
07/03/2012 à 20h10
Il n'aime surtout pas qu'on lui mette le nez dans ses contradictions!!!!! 5,6M de téléspectateurs, il y en a qui s'ennuie vraiment le soir!!!!!! et on est loin des 11M du premier tour de 2007, même ceux qui ont voté pour lui en 2007 ne le regardent plus !!!!!!
Dalmi
07/03/2012 à 20h05
C'est un dictateur en plus, les ministres etc... ce sont des PIONS, c'est la strict vérité !
luc51
07/03/2012 à 19h58
Qu'il se casse le nabot, il ne mérite pas d'être appelé le président, mais le petit coq candidat
ric_ou
08/03/2012 à 06h38
C trop facile !! Mr SARKOZY pour l'éliminer on fait le rappel de ses réformes qu'il a lui même remis en cause !!
exemple le plus marquant le bouclier fiscal.
ainsi il se dédit en plus maintenant il fait son MEA CULPA.
Non MR c trop grave pour un président ! VS n"avez pas menti c vrai ,mais à vos amis de la spéculation et du CAC 40 .. vs avez menti aux FRANCAIS, MR !
beris
07/03/2012 à 23h42
Quel pipeau ce Sarko, voilà qu'il nous ressort toutes ses promesses de 2007... mais le plus grave c'est qu'il risque de repasser (encore) grâce à celles-ci. Il est vrai qu'en face (comme en 2007) pas grand chose de bon non plus
07/03/2012 à 20h10
Il n'aime surtout pas qu'on lui mette le nez dans ses contradictions!!!!! 5,6M de téléspectateurs, il y en a qui s'ennuie vraiment le soir!!!!!! et on est loin des 11M du premier tour de 2007, même ceux qui ont voté pour lui en 2007 ne le regardent plus !!!!!!
Dalmi
07/03/2012 à 20h05
C'est un dictateur en plus, les ministres etc... ce sont des PIONS, c'est la strict vérité !
luc51
07/03/2012 à 19h58
Qu'il se casse le nabot, il ne mérite pas d'être appelé le président, mais le petit coq candidat
ric_ou
08/03/2012 à 06h38
C trop facile !! Mr SARKOZY pour l'éliminer on fait le rappel de ses réformes qu'il a lui même remis en cause !!
exemple le plus marquant le bouclier fiscal.
ainsi il se dédit en plus maintenant il fait son MEA CULPA.
Non MR c trop grave pour un président ! VS n"avez pas menti c vrai ,mais à vos amis de la spéculation et du CAC 40 .. vs avez menti aux FRANCAIS, MR !
beris
07/03/2012 à 23h42
Quel pipeau ce Sarko, voilà qu'il nous ressort toutes ses promesses de 2007... mais le plus grave c'est qu'il risque de repasser (encore) grâce à celles-ci. Il est vrai qu'en face (comme en 2007) pas grand chose de bon non plus
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
FION LIMITE LA CASSE DU FIASCO ECOLO
L’absence de Nicos Sarkoz
hier matin, au Forum mondial
de l’eau àMarseille, a été immédiatement
interprétée chez les
écologistes comme "un renoncement
sur l’enjeu environnemental".
Sans trop en faire, mais avec
fair-play dans un contexte de tensions
avec le chef de l’État sur les
futures municipalesàParis, François
Fillon a cherché à corriger le
tir au parc Chanot.
Nous avons
mis l’accent sur la gestion durable
de l’eau et de militer
pour "la création d’une organ
i s a t i o n m o n d i a l e d e
l’environnement".
Une proposition comme un
caillou blanc supplémentaire
dans le chapelet égrené par le
candidat depuis un mois.
Il est
d’ailleurs regrettable que l’on parle
si peu d’écologie dans cette campagne."
Hormis les
clivages sur le nucléaire, la sourdine
est de mise chez les principaux
candidats. Qui, mis à part
Eva Joly et Corinne Lepage, dont
c’est le fonds de commerce, restent
prudents face à un électorat
cherchant plus à être rassuré
qu’à entendre parler de croissance
verte. Sans compter qu’à droite,
le fiasco de la taxe carbone a
fait son oeuvre.
" Bruno LeMaire,
ministre de l’Agriculture, viendra
aujourd’hui assurer une sorte
de service après-Fillon sur la
question. Un service a priori minimum
dans un contexte où les
enjeux liés à l’emploi, au pouvoir
d’achat ou à l’éducation n’ont
pas, non plus, été réellement
abordés
L’absence de Nicos Sarkoz
hier matin, au Forum mondial
de l’eau àMarseille, a été immédiatement
interprétée chez les
écologistes comme "un renoncement
sur l’enjeu environnemental".
Sans trop en faire, mais avec
fair-play dans un contexte de tensions
avec le chef de l’État sur les
futures municipalesàParis, François
Fillon a cherché à corriger le
tir au parc Chanot.
Nous avons
mis l’accent sur la gestion durable
de l’eau et de militer
pour "la création d’une organ
i s a t i o n m o n d i a l e d e
l’environnement".
Une proposition comme un
caillou blanc supplémentaire
dans le chapelet égrené par le
candidat depuis un mois.
Il est
d’ailleurs regrettable que l’on parle
si peu d’écologie dans cette campagne."
Hormis les
clivages sur le nucléaire, la sourdine
est de mise chez les principaux
candidats. Qui, mis à part
Eva Joly et Corinne Lepage, dont
c’est le fonds de commerce, restent
prudents face à un électorat
cherchant plus à être rassuré
qu’à entendre parler de croissance
verte. Sans compter qu’à droite,
le fiasco de la taxe carbone a
fait son oeuvre.
" Bruno LeMaire,
ministre de l’Agriculture, viendra
aujourd’hui assurer une sorte
de service après-Fillon sur la
question. Un service a priori minimum
dans un contexte où les
enjeux liés à l’emploi, au pouvoir
d’achat ou à l’éducation n’ont
pas, non plus, été réellement
abordés
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
MELENCHON PRESIDENT ..C EST POSSIBLE
Présidentielle 2012 - Politique
Mélenchon devient le troisième homme avec 14%, selon BVA jeudi 22 mars 2012 à 19H56
Jean-Luc Mélenchon devient le "troisième homme" de la campagne présidentielle en France avec 14% d'intentions de vote au premier tour, devant Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (12%), selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL diffusé jeudi. Pour l'institut de sondage, au premier tour, François Hollande demeure le favori et reste symboliquement en tête avec 29,5% contre 28% pour Nicolas Sarkozy.
Jean-Luc Mélenchon devient le "troisième homme" de la campagne présidentielle en France avec 14% d'intentions de vote au premier tour, devant Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (12%), selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL diffusé ce jeudi.
Pour l'institut de sondage, la poussée de 5 points du candidat du Front de gauche, corrélée à la baisse de 2 points de la présidente du FN et de 1 point du candidat du MoDem, montre que la tragédie de Toulouse qui n'avait guère de raison de lui "profiter", n'a en rien altéré la dynamique de sa campagne. Cette enquête a été réalisée après la grande marche parisienne à l'appel de Jean-Luc Mélenchon, dimanche à Paris.
Au premier tour, François Hollande demeure le favori et reste symboliquement en tête avec 29,5% contre 28% pour Nicolas Sarkozy. Mais le candidat socialiste accuse une baisse de deux points. Au second tour, François Hollande, en baisse de deux points, l'emporterait avec 54% contre 46% au chef de l'Etat.
Ce sondage a été effectué les 21 et 22 mars auprès d'un échantillon de 978 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Présidentielle 2012 - Politique
Mélenchon devient le troisième homme avec 14%, selon BVA jeudi 22 mars 2012 à 19H56
Jean-Luc Mélenchon devient le "troisième homme" de la campagne présidentielle en France avec 14% d'intentions de vote au premier tour, devant Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (12%), selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL diffusé jeudi. Pour l'institut de sondage, au premier tour, François Hollande demeure le favori et reste symboliquement en tête avec 29,5% contre 28% pour Nicolas Sarkozy.
Jean-Luc Mélenchon devient le "troisième homme" de la campagne présidentielle en France avec 14% d'intentions de vote au premier tour, devant Marine Le Pen (13%) et François Bayrou (12%), selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL diffusé ce jeudi.
Pour l'institut de sondage, la poussée de 5 points du candidat du Front de gauche, corrélée à la baisse de 2 points de la présidente du FN et de 1 point du candidat du MoDem, montre que la tragédie de Toulouse qui n'avait guère de raison de lui "profiter", n'a en rien altéré la dynamique de sa campagne. Cette enquête a été réalisée après la grande marche parisienne à l'appel de Jean-Luc Mélenchon, dimanche à Paris.
Au premier tour, François Hollande demeure le favori et reste symboliquement en tête avec 29,5% contre 28% pour Nicolas Sarkozy. Mais le candidat socialiste accuse une baisse de deux points. Au second tour, François Hollande, en baisse de deux points, l'emporterait avec 54% contre 46% au chef de l'Etat.
Ce sondage a été effectué les 21 et 22 mars auprès d'un échantillon de 978 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
27/03/2012 Sarkoz : la petite phrase qui fâche
Je rappelle que deux de nos soldats étaient musulmans, en tout cas d'apparence,
Sarkozy : la petite phrase qui fâche
Hier au micro de FranceInfo./AFP Partager
En parlant de « musulmans d'apparence » à propos de militaires tués à Toulouse et Montauban par Mohamed Merah, Nicolas Sarkozy a fait bondir la gauche et a suscité de nombreuses réactions sur Twitter. Le Parti communiste l'a accusé d'avoir utilisé une « expression clairement raciste ». Sur France Info, le chef de l'État avait rejeté tout amalgame entre Merah et la communauté musulmane de France, ajoutant : « Je rappelle que deux de nos soldats étaient musulmans, en tout cas d'apparence, puisque l'un était catholique »
Phrase qui a suscité un tollé, à commencer par la famille de l'un ces deux parachutistes, qui a exprimé hier son « indignation devant ces propos où le chef des armées a « confondu apparence et religion ». Pour le PCF, l'utilisation de l'expression « musulmans d'apparence » est une « inadmissible provocation.
Comment le Président de la République arrive-t-il à confondre, si ce n'est en le faisant volontairement, affaire de foi et couleur de peau ? En France et dans le monde, il y a des gens athées et il y en a de toutes les couleurs ! Les préjugés racistes du candidat de l'UMP n'y changeront rien ».
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, a donné rendez-vous aux électeurs pour le premier tour en lançant sur son compte Twitter : « Tous musulmans d'apparence le 22 avril ! »
Le Parti socialiste a pour sa part appelé Nicolas Sarkozy à « maîtriser ses paroles ». « Alors que Nicolas Sarkozy avait refusé de lier l'immigration et le drame de Toulouse, il parvient en une phrase à résumer l'ensemble des préjugés dont souffrent nombre de Français aujourd'hui, rappelés constamment à leur origine réelle ou supposée et à leur religion présumée », dénonce Mireille Le Corre, responsable de l'immigration et de l'intégration au sein de l'équipe de campagne de François Hollande. Sur Twitter, les réflexions peu amènes ont fusé : « Benzema qui marque un but, il est de quelle apparence ? ! », ironise un internaute.
Je rappelle que deux de nos soldats étaient musulmans, en tout cas d'apparence,
Sarkozy : la petite phrase qui fâche
Hier au micro de FranceInfo./AFP Partager
En parlant de « musulmans d'apparence » à propos de militaires tués à Toulouse et Montauban par Mohamed Merah, Nicolas Sarkozy a fait bondir la gauche et a suscité de nombreuses réactions sur Twitter. Le Parti communiste l'a accusé d'avoir utilisé une « expression clairement raciste ». Sur France Info, le chef de l'État avait rejeté tout amalgame entre Merah et la communauté musulmane de France, ajoutant : « Je rappelle que deux de nos soldats étaient musulmans, en tout cas d'apparence, puisque l'un était catholique »
Phrase qui a suscité un tollé, à commencer par la famille de l'un ces deux parachutistes, qui a exprimé hier son « indignation devant ces propos où le chef des armées a « confondu apparence et religion ». Pour le PCF, l'utilisation de l'expression « musulmans d'apparence » est une « inadmissible provocation.
Comment le Président de la République arrive-t-il à confondre, si ce n'est en le faisant volontairement, affaire de foi et couleur de peau ? En France et dans le monde, il y a des gens athées et il y en a de toutes les couleurs ! Les préjugés racistes du candidat de l'UMP n'y changeront rien ».
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, a donné rendez-vous aux électeurs pour le premier tour en lançant sur son compte Twitter : « Tous musulmans d'apparence le 22 avril ! »
Le Parti socialiste a pour sa part appelé Nicolas Sarkozy à « maîtriser ses paroles ». « Alors que Nicolas Sarkozy avait refusé de lier l'immigration et le drame de Toulouse, il parvient en une phrase à résumer l'ensemble des préjugés dont souffrent nombre de Français aujourd'hui, rappelés constamment à leur origine réelle ou supposée et à leur religion présumée », dénonce Mireille Le Corre, responsable de l'immigration et de l'intégration au sein de l'équipe de campagne de François Hollande. Sur Twitter, les réflexions peu amènes ont fusé : « Benzema qui marque un but, il est de quelle apparence ? ! », ironise un internaute.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
FRAUDE FISCALE
Notre Johnny
national pris au
piègeàMarseille
Impôts:mauvaiseaffaire
marseillaisepour Johnny
Neufmillions d’euros réclamés au chanteur pour évasionfiscale
En 2010, le cabinet
d’un avocat marseillais
a été perquisitionné.
En 2007, après avoir tenté de payer ses impôts en Belgique, Johnny Hallyday s’est installé en Suisse.
Il a transféré ses actifs au Luxembourg, dans une société administrée par son avocat marseillais.
Contrairement à 2007, année
où il s’était activé pour
l’élection de Nicolas Sarkozy,
Johnny Hallyday a décidé de
ne plus se mêler de politique et
de revenir à son métier: le rock
et la scène. Baptisée "Jamais
seul", sa prochaine tournée débutera
dans trois semaines à
Montpellier, pour se terminer à
Marseille le 22 décembre.
Un périple au long cours qui
pourrait s’avérer bien moins lucratif
que prévu: l’ex-idole des
jeunes risque fort de devoir
consacrer les bénéfices que lui
rapporteront ses concerts au
paiement de ses impôts. Comme
l’a révélé hier Le Canard enchaîné,
les services fiscaux viennent
en effet de lui notifier un redressement
de... neuf millions
d’euros. Ils lui reprochent
d’avoir transféré voici quatre
ans ses actifs à l’étranger, dans
une société alors administrée
par son avocat, un fiscaliste marseillais.
L’affaire démarre en février
2007, lorsqu’est créée au Luxembourg
la "Nerthus Invest SA",
avec un capital de 100000 euros.
Objectif : "la prise de participation
dans toute entreprise." Parmi
ses cinq administrateurs, on
trouve jusqu’en juillet 2009 Renaud
Belnet (1). Responsable
d’un important cabinet marseillais,
cet avocat est connu
pour avoir aidé Johnny Hallyday
à s’installer à Gstaad en Suisse,
afin de réduire sa facture fiscale
sur ses revenus personnels.
Auparavant, il s’était retrouvé
en 2002 au coeur d’un de ces imbroglios
dont l’OM a le secret,
Robert Louis-Dreyfus l’ayant
adoubé lors d’une révolution de
palais. Par la suite,àAix, Renaud
Belnet s’est occupé un temps de
la Fondation Vasarély, une gestion
alors vivement contestée.
En mai 2008, cherchant à réduire
les impôts que lui réclame
toujours la France au titre de ses
activités artistiques, Johnny Hallyday
transfère "Pimiento
Music", la structure qui gère les
droits de ses chansons, dans
"Nerthus Invest SA". Bizarrement,
après avoir affiché un
temps 10 millions d’euros
d’actif, la société luxembourgeoise
supportera par la suite un
"solde en perte" de3millions.
Autre bizarrerie relevée par la
brigade nationale des enquêtes
fiscales, "Nerthus" était en fait
contrôlée par "Gedar SA": domiciliée
dans la capitale du Libéria,
Monrovia, cette société était selon
nos informations très active
au Panama, un haut-lieu de
l’évasion fiscale. Les registres du
Luxembourg montrent que ce
n’était pas la première fois que
Renaud Belnet officiait pour "Gedar
SA": en 2005, l’avocat était
déjà apparu comme administrateur
d’une structure financière
dans laquelle la société du Libéria
était actionnairemajoritaire.
En décembre 2010, intrigués
par cette galaxie de sociétés, les
enquêteurs passent à l’attaque.
Des perquisitions sont réalisées,
à Paris au domicile et dans les
bureaux du fondé de pouvoir de
Johnny Hallyday, et à Marseille
au cabinet de Renaud Belnet. Lequel
tentera de s’opposer à la sais
i e de documents, car i l
s’agissait "de correspondances
entre un avocat et son client".
Une position battue en brèche
par la justice, qui a finalement
autorisé le versement de ces pièces
dans le dossier qui aboutit
aujourd’hui au redressement fiscal
de Johnny Hallyday.
Fred GUILLEDOUX
(1) Contacté hier, son cabinet a répondu
qu’il n’était pas possible de le joindre.
Notre Johnny
national pris au
piègeàMarseille
Impôts:mauvaiseaffaire
marseillaisepour Johnny
Neufmillions d’euros réclamés au chanteur pour évasionfiscale
En 2010, le cabinet
d’un avocat marseillais
a été perquisitionné.
En 2007, après avoir tenté de payer ses impôts en Belgique, Johnny Hallyday s’est installé en Suisse.
Il a transféré ses actifs au Luxembourg, dans une société administrée par son avocat marseillais.
Contrairement à 2007, année
où il s’était activé pour
l’élection de Nicolas Sarkozy,
Johnny Hallyday a décidé de
ne plus se mêler de politique et
de revenir à son métier: le rock
et la scène. Baptisée "Jamais
seul", sa prochaine tournée débutera
dans trois semaines à
Montpellier, pour se terminer à
Marseille le 22 décembre.
Un périple au long cours qui
pourrait s’avérer bien moins lucratif
que prévu: l’ex-idole des
jeunes risque fort de devoir
consacrer les bénéfices que lui
rapporteront ses concerts au
paiement de ses impôts. Comme
l’a révélé hier Le Canard enchaîné,
les services fiscaux viennent
en effet de lui notifier un redressement
de... neuf millions
d’euros. Ils lui reprochent
d’avoir transféré voici quatre
ans ses actifs à l’étranger, dans
une société alors administrée
par son avocat, un fiscaliste marseillais.
L’affaire démarre en février
2007, lorsqu’est créée au Luxembourg
la "Nerthus Invest SA",
avec un capital de 100000 euros.
Objectif : "la prise de participation
dans toute entreprise." Parmi
ses cinq administrateurs, on
trouve jusqu’en juillet 2009 Renaud
Belnet (1). Responsable
d’un important cabinet marseillais,
cet avocat est connu
pour avoir aidé Johnny Hallyday
à s’installer à Gstaad en Suisse,
afin de réduire sa facture fiscale
sur ses revenus personnels.
Auparavant, il s’était retrouvé
en 2002 au coeur d’un de ces imbroglios
dont l’OM a le secret,
Robert Louis-Dreyfus l’ayant
adoubé lors d’une révolution de
palais. Par la suite,àAix, Renaud
Belnet s’est occupé un temps de
la Fondation Vasarély, une gestion
alors vivement contestée.
En mai 2008, cherchant à réduire
les impôts que lui réclame
toujours la France au titre de ses
activités artistiques, Johnny Hallyday
transfère "Pimiento
Music", la structure qui gère les
droits de ses chansons, dans
"Nerthus Invest SA". Bizarrement,
après avoir affiché un
temps 10 millions d’euros
d’actif, la société luxembourgeoise
supportera par la suite un
"solde en perte" de3millions.
Autre bizarrerie relevée par la
brigade nationale des enquêtes
fiscales, "Nerthus" était en fait
contrôlée par "Gedar SA": domiciliée
dans la capitale du Libéria,
Monrovia, cette société était selon
nos informations très active
au Panama, un haut-lieu de
l’évasion fiscale. Les registres du
Luxembourg montrent que ce
n’était pas la première fois que
Renaud Belnet officiait pour "Gedar
SA": en 2005, l’avocat était
déjà apparu comme administrateur
d’une structure financière
dans laquelle la société du Libéria
était actionnairemajoritaire.
En décembre 2010, intrigués
par cette galaxie de sociétés, les
enquêteurs passent à l’attaque.
Des perquisitions sont réalisées,
à Paris au domicile et dans les
bureaux du fondé de pouvoir de
Johnny Hallyday, et à Marseille
au cabinet de Renaud Belnet. Lequel
tentera de s’opposer à la sais
i e de documents, car i l
s’agissait "de correspondances
entre un avocat et son client".
Une position battue en brèche
par la justice, qui a finalement
autorisé le versement de ces pièces
dans le dossier qui aboutit
aujourd’hui au redressement fiscal
de Johnny Hallyday.
Fred GUILLEDOUX
(1) Contacté hier, son cabinet a répondu
qu’il n’était pas possible de le joindre.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
le 30/04/2012 09:51 - Modifié le 30/04/2012 à 12:26 | © 2012 AFP
Hollande: la "frontière" n'est pas "le sujet principal" de l'élection
François Hollande a estimé lundi que le thème de la frontière mis en avant dimanche par Nicolas Sarkozy n'était "pas "le sujet principal" de l'élection, et a accusé le président candidat d'être responsable des problèmes qui peuvent se poser autour de la question.
"Je ne pense pas que la frontière soit le sujet principal de l'élection présidentielle", a lancé le candidat socialiste sur Europe 1. Il était interrogé sur le discours de Nicolas Sarkozy, dimanche à Toulouse, où il a souligné l'"enjeu majeur" de "remettre les frontières au centre du débat et de la question politique".
"La France n'a jamais été sans frontières. La France n'est pas ouverte à tous. La preuve, c'est que nous avons des règles et des principes pour entrer sur le territoire. Elle n'est pas ouverte à tous les produits.... Ne laissons pas penser qu'il y a eu dans ces dernières années une espèce d'acceptation", a déclaré François Hollande.
Certes, a-t-il relevé, il faut empêcher l'entrée de produits "qui ne respectent pas précisément des considérations écologiques ou sociales" ou encore "maîtriser l'immigration", et c'est au niveau européen, a-t-il ajouté, que la réponse se fait.
Toutefois, s'il y a une "Europe offerte"
et s'il y a eu "la levée d'un certain nombre de règles",
"qui en a décidé? Qui est le président de la République depuis cinq ans?
Qui a présidé le G20? Qui a présidé l'Union européenne?,
a lancé François Hollande à l'adresse de Nicolas Sarkozy.
BEN LUI LE SUPER FLIC
"On viendrait vous dire: au bout de dix ans, nous constatons finalement que nous ne maîtrisons pas la mondialisation, c'est vrai, la mondialisation n'est pas maîtrisée", s'est-il étonné. "C'est le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a été aussi ministre de l'Intérieur pendant cinq ans, qui a été le responsable de la politique migratoire", a-t-il ajouté.
François Hollande a également déclaré lundi qu'il ne voulait pas "peser" sur une décision éventuelle de François Bayrou concernant sa candidature, répétant qu'il n'était pas question pour lui de "négociations" entre les deux tours. "Je ne veux pas peser sur sa décision", a souligné le candidat socialiste sur Europe 1.
"Il est libre, il n'appartient pas à la gauche, il l'a dit, il n'appartient pas à la droite. C'est tout son problème et c'est une partie de la solution", a-t-il ajouté. "Je ne fais pas de négociations entre les deux tours. Je l'ai toujours dit. Je rassemble la gauche d'abord. Elle s'est elle-même mise en mouvement derrière ma candidature", a poursuivi le candidat socialiste.
Hollande: la "frontière" n'est pas "le sujet principal" de l'élection
François Hollande a estimé lundi que le thème de la frontière mis en avant dimanche par Nicolas Sarkozy n'était "pas "le sujet principal" de l'élection, et a accusé le président candidat d'être responsable des problèmes qui peuvent se poser autour de la question.
"Je ne pense pas que la frontière soit le sujet principal de l'élection présidentielle", a lancé le candidat socialiste sur Europe 1. Il était interrogé sur le discours de Nicolas Sarkozy, dimanche à Toulouse, où il a souligné l'"enjeu majeur" de "remettre les frontières au centre du débat et de la question politique".
"La France n'a jamais été sans frontières. La France n'est pas ouverte à tous. La preuve, c'est que nous avons des règles et des principes pour entrer sur le territoire. Elle n'est pas ouverte à tous les produits.... Ne laissons pas penser qu'il y a eu dans ces dernières années une espèce d'acceptation", a déclaré François Hollande.
Certes, a-t-il relevé, il faut empêcher l'entrée de produits "qui ne respectent pas précisément des considérations écologiques ou sociales" ou encore "maîtriser l'immigration", et c'est au niveau européen, a-t-il ajouté, que la réponse se fait.
Toutefois, s'il y a une "Europe offerte"
et s'il y a eu "la levée d'un certain nombre de règles",
"qui en a décidé? Qui est le président de la République depuis cinq ans?
Qui a présidé le G20? Qui a présidé l'Union européenne?,
a lancé François Hollande à l'adresse de Nicolas Sarkozy.
BEN LUI LE SUPER FLIC
"On viendrait vous dire: au bout de dix ans, nous constatons finalement que nous ne maîtrisons pas la mondialisation, c'est vrai, la mondialisation n'est pas maîtrisée", s'est-il étonné. "C'est le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a été aussi ministre de l'Intérieur pendant cinq ans, qui a été le responsable de la politique migratoire", a-t-il ajouté.
François Hollande a également déclaré lundi qu'il ne voulait pas "peser" sur une décision éventuelle de François Bayrou concernant sa candidature, répétant qu'il n'était pas question pour lui de "négociations" entre les deux tours. "Je ne veux pas peser sur sa décision", a souligné le candidat socialiste sur Europe 1.
"Il est libre, il n'appartient pas à la gauche, il l'a dit, il n'appartient pas à la droite. C'est tout son problème et c'est une partie de la solution", a-t-il ajouté. "Je ne fais pas de négociations entre les deux tours. Je l'ai toujours dit. Je rassemble la gauche d'abord. Elle s'est elle-même mise en mouvement derrière ma candidature", a poursuivi le candidat socialiste.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Financement de Sarkozy en 2007 : le fils Kadhafi pourra-t-il dire ce qu'il sait ?
Saif-Al-Islam-Kadhafi peu après son arrestation. Il avait menacé de révéler les mouvements d'argent vers Nicolas Sarkozy C'est l'homme qui pourrait confirmer les révélations de Médiapart sur les relations entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi. Deux jours avant l'intervention de l''OTAN, Saïf al-Islam Kadhafi, le propre fils du dictateur avait en effet accusé, le premier, le président de la République française d'avoir reçu de l'argent libyen.
Dans un entretien accordé à la chaîne Euronews, le 18 mars 2011, il avait déclaré :
"Tout d'abord, il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l'on demande à ce clown, c'est de rendre l'argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu'il oeuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçu. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement."
Déclarations de matamore ou bien réelle menace ? Le mieux serait de lui poser la question. Mais encore faudrait-il savoir où se trouve le fils du défunt guide de la révolution.
Capturé et détenu par une milice
Saïf al-Islam Kadgafia été capturé par les insurgés le 18 novembre 2011 dans le sud de la Libye, à quelques kilomètres de la frontière algérienne. Transféré dans la ville de Zentane, à 150 km au sud-ouest de Tripoli, il est toujours détenu dans un lieu secret.
La faction qui contrôle la région (les milices Zenten) a jusqu'ici refusé de remettre son prisonnier au pouvoir central.
Dès l'annonce de sa capture, la Cour pénale internationale (CPI) s'est manifestée. Le fils du dictateur est sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes contre l'humanité. L'institution le considère - avec son père et l'ancien chef des services de renseignements - comme un des principaux artisans de la répression contre l'insurrection.
Tripoli veut le juger
La CPI a donc demandé au nouveau pouvoir de lui remettre son prisonnier. Mais Tripoli entend juger Saïf al-Islam Kadhafi sur place.
Le 10 avril, la Libye a fait appel de la décision de la CPI exigeant qu'on lui livre le fils du dictateur. Une démarche à laquelle la Cour devait répondre aujourd'hui 30 avril.
Le procès sera-t-il équitable ?
À la fin du mois d'octobre 2011, alors qu'il était en fuite et qu'il craignait pour sa vie en cas de capture, Saïf al-Islam Kadhafi avait pris contact avec la Cour pénale internationale afin de négocier son arrestation. Quelle que soit la gravité du crime, la juridiction ne prononce que des peines de prison...
Le procureur, Luis Moreno-Ocampo, avait confirmé ces négociations et indiqué que "s'il se rendait à la CPI [Saïf al-Islam Kadhafi] aurait le droit d'être entendu devant la cour, il sera innocent jusqu'à preuve du contraire".
L'incapacité du pouvoir central libyen à simplement s'assurer de la personne de Kadhafi laisse planer quelques doutes sur le caractère équitable d'un procès qui se tiendrait à Tripoli.
S'il avait des révélations à faire, le fils du dictateur aurait-il le loisir de s'exprimer ? Ce n'est pas certain. En revanche, la CPI, souvent critiquée pour la longueur de ses audiences, lui offrirait une tribune de choix. Surtout si le fils du despote trouvait là une occasion de plonger dans l'embarras ceux qui ont contribué à renverser le régime.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Royal lance un avertissement : "attention à la suite du débat"
Ségolène Royal (PS) a mis en garde mercredi sur "la suite du débat" entre finalistes de la présidentielle affirmant, qu'en 2007, quand elle avait débattu contre Nicolas Sarkozy, les enquêtes la donnaient gagnante, mais qu'il y avait eu un retournement "dans la nuit".
A l'issue de ce débat", a-t-elle assuré sur RTL, "les premières enquêtes d'opinion me donnaient gagnante, quand Nicolas Sarkozy est sorti, il a eu le sentiment, il l'a d'ailleurs dit, d'avoir perdu, ses troupes et ses soutiens aussi".
"C'est dans la nuit", selon la présidente de Poitou-Charentes, "que cela se retourne avec le fameux sondage de l'officine Opinionway évaluation du débat". "Il faut faire attention à la suite du débat et au système médiatique tel qu'il l'interprète", a averti l'ex-candidate PS.
Ségolène Royal (PS) a mis en garde mercredi sur "la suite du débat" entre finalistes de la présidentielle affirmant, qu'en 2007, quand elle avait débattu contre Nicolas Sarkozy, les enquêtes la donnaient gagnante, mais qu'il y avait eu un retournement "dans la nuit".
A l'issue de ce débat", a-t-elle assuré sur RTL, "les premières enquêtes d'opinion me donnaient gagnante, quand Nicolas Sarkozy est sorti, il a eu le sentiment, il l'a d'ailleurs dit, d'avoir perdu, ses troupes et ses soutiens aussi".
"C'est dans la nuit", selon la présidente de Poitou-Charentes, "que cela se retourne avec le fameux sondage de l'officine Opinionway évaluation du débat". "Il faut faire attention à la suite du débat et au système médiatique tel qu'il l'interprète", a averti l'ex-candidate PS.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
RÉACTIONS -
Le débat d'entre-deux-tours entre François Hollande et Nicolas Sarkozy continue de faire réagir la classe politique ce jeudi matin.
Pour Jack Lang, «Francois Hollande a littéralement dominé Nicolas Sarkozy de bout en bout». «Avec un talent rare, il a révélé une fois de plus sa maîtrise des dossiers, sa rigueur intellectuelle, son sens élevé de l'Etat, la puissance de ses convictions et la solidité de ses engagements. Ce soir Francois Hollande marque un nouveau point dans cette bataille présidentielle», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Même sentiment pour Ségolène Royal qui a estimé sur Europe 1 que le débat Hollande-Sarkozy avait été «dominé» par son ancien compagnon. Comme on demandait à la candidate malheureuse de 2007 ce que ce duel d'entre-deux-tours pouvait changer, elle a répondu: «Beaucoup de choses». «François Hollande a été déterminé, volontaire, combatif et il a réussi à incarner le changement que nous attendons», a assuré Ségolène Royal.
«Chiffres à l'appui, ce débat aura permis de faire le bilan des injustices économiques, sociales et fiscales du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Face à ce constat implacable, il n'a eu comme seule réponse que l'agressivité, l'invective, la caricature et finalement l'esquive», a estimé Michel Destot, député-maire PS de Grenoble.
«François Hollande a présidé le débat»
Même son de cloche pour Michel Sapin qui a repris le titre de Libération: «François Hollande a présidé le débat». «Sur toute la partie économique et sociale, on a eu un François Hollande imposant son rythme, ses thèmes, avec un Nicolas Sarkozy en défense, ayant toujours le mot de mensonge ou de calomnie à la bouche», a indiqué le responsable du projet de François Hollande à l'AFP.
Bruno Le Roux reprend la même posture: «C'était un candidat qui se présentait comme un président. Et c'était un président qui se présentait comme à un meeting de l'UMP. Les mêmes mensonges les mêmes approximations, c'est à dire quelqu'un qui n'est pas aujourd'hui en situation de sérénité, et c'est un débat qui clairement à l'avantage de celui qui est le candidat».
«Il était fort face à un Nicolas Sarkozy dans les cordes, acculé, sur la défensive»
«François Hollande a vraiment dominé le débat. Grave, déterminé, précis dans ses propos, et rassurant. Nicolas Sarkozy a été très vite énervé s'emmêlant dans ses explications et anxiogène», a estimé pour sa part Elisabeth Guigou, tandis qu'Harlem Désir a jugé que «Hollande a remporté la bataille de la crédibilité et de l'espoir». «Il était fort face à un Nicolas Sarkozy dans les cordes, acculé, sur la défensive. Il était dans le débat, Sarkozy était comme d'habitude dans le pugilat, pas au niveau d'un président», a ajouté le numéro deux du PS à l'AFP.
Jean-Marc Ayrault, conseiller spécial du candidat socialiste, a également estimé sur LCP que, Nicolas Sarkozy était «en permanence dans l'agressivité» alors que François Hollande a montré une «vraie personnalité». «Ce qu'on retiendra, c'est que François Hollande a montré qu'il y avait un autre chemin que celui qu'on vient de connaître et donc qu'il y avait un changement possible», a-t-il poursuivi.
«
Du côté du Front national, Florian Philippot, ancien directeur de campagne de Marine Le Pen, a «eu le sentiment que ce débat était assez ennuyeux parce que c'est le résultat naturel quand on oppose deux jumeaux idéologiques». «Autant Sarkozy avait été assez bon en 2007 autant j'ai trouvé que là sur la forme il était assez fébrile et souvent sur la défensive et donc parfois agressif cette fois-ci, parce qu'il était gêné par son bilan», a-t-il ajouté sur BFM TV,
Dans l'autre extrême, au Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a jugé que François Hollande avait «bien scotché» Nicolas Sarkozy, ironisant sur le président-candidat qui a, selon lui, «passé son temps à gigoter». Parlant de Nicolas Sarkozy, l'ex-candidat à la présidentielle (11,1%) a affirmé l'avoir «trouvé très mauvais et rabâchant». «On a entendu des bouts de discours qu'il a faits tout au long de la campagne, il ne terminait pas les phrases, il ne terminait pas les arguments, il donnait des références à des organismes internationaux par des abréviations sans se rendre compte que tout le monde ne sait pas forcément de quoi il parle», «il y avait un côté bâclé», a souligné l'ex-socialiste qui a appelé à voter pour le candidat socialiste au deuxième tour.
Le débat d'entre-deux-tours entre François Hollande et Nicolas Sarkozy continue de faire réagir la classe politique ce jeudi matin.
Pour Jack Lang, «Francois Hollande a littéralement dominé Nicolas Sarkozy de bout en bout». «Avec un talent rare, il a révélé une fois de plus sa maîtrise des dossiers, sa rigueur intellectuelle, son sens élevé de l'Etat, la puissance de ses convictions et la solidité de ses engagements. Ce soir Francois Hollande marque un nouveau point dans cette bataille présidentielle», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Même sentiment pour Ségolène Royal qui a estimé sur Europe 1 que le débat Hollande-Sarkozy avait été «dominé» par son ancien compagnon. Comme on demandait à la candidate malheureuse de 2007 ce que ce duel d'entre-deux-tours pouvait changer, elle a répondu: «Beaucoup de choses». «François Hollande a été déterminé, volontaire, combatif et il a réussi à incarner le changement que nous attendons», a assuré Ségolène Royal.
«Chiffres à l'appui, ce débat aura permis de faire le bilan des injustices économiques, sociales et fiscales du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Face à ce constat implacable, il n'a eu comme seule réponse que l'agressivité, l'invective, la caricature et finalement l'esquive», a estimé Michel Destot, député-maire PS de Grenoble.
«François Hollande a présidé le débat»
Même son de cloche pour Michel Sapin qui a repris le titre de Libération: «François Hollande a présidé le débat». «Sur toute la partie économique et sociale, on a eu un François Hollande imposant son rythme, ses thèmes, avec un Nicolas Sarkozy en défense, ayant toujours le mot de mensonge ou de calomnie à la bouche», a indiqué le responsable du projet de François Hollande à l'AFP.
Bruno Le Roux reprend la même posture: «C'était un candidat qui se présentait comme un président. Et c'était un président qui se présentait comme à un meeting de l'UMP. Les mêmes mensonges les mêmes approximations, c'est à dire quelqu'un qui n'est pas aujourd'hui en situation de sérénité, et c'est un débat qui clairement à l'avantage de celui qui est le candidat».
«Il était fort face à un Nicolas Sarkozy dans les cordes, acculé, sur la défensive»
«François Hollande a vraiment dominé le débat. Grave, déterminé, précis dans ses propos, et rassurant. Nicolas Sarkozy a été très vite énervé s'emmêlant dans ses explications et anxiogène», a estimé pour sa part Elisabeth Guigou, tandis qu'Harlem Désir a jugé que «Hollande a remporté la bataille de la crédibilité et de l'espoir». «Il était fort face à un Nicolas Sarkozy dans les cordes, acculé, sur la défensive. Il était dans le débat, Sarkozy était comme d'habitude dans le pugilat, pas au niveau d'un président», a ajouté le numéro deux du PS à l'AFP.
Jean-Marc Ayrault, conseiller spécial du candidat socialiste, a également estimé sur LCP que, Nicolas Sarkozy était «en permanence dans l'agressivité» alors que François Hollande a montré une «vraie personnalité». «Ce qu'on retiendra, c'est que François Hollande a montré qu'il y avait un autre chemin que celui qu'on vient de connaître et donc qu'il y avait un changement possible», a-t-il poursuivi.
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Du côté du Front national, Florian Philippot, ancien directeur de campagne de Marine Le Pen, a «eu le sentiment que ce débat était assez ennuyeux parce que c'est le résultat naturel quand on oppose deux jumeaux idéologiques». «Autant Sarkozy avait été assez bon en 2007 autant j'ai trouvé que là sur la forme il était assez fébrile et souvent sur la défensive et donc parfois agressif cette fois-ci, parce qu'il était gêné par son bilan», a-t-il ajouté sur BFM TV,
Dans l'autre extrême, au Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a jugé que François Hollande avait «bien scotché» Nicolas Sarkozy, ironisant sur le président-candidat qui a, selon lui, «passé son temps à gigoter». Parlant de Nicolas Sarkozy, l'ex-candidat à la présidentielle (11,1%) a affirmé l'avoir «trouvé très mauvais et rabâchant». «On a entendu des bouts de discours qu'il a faits tout au long de la campagne, il ne terminait pas les phrases, il ne terminait pas les arguments, il donnait des références à des organismes internationaux par des abréviations sans se rendre compte que tout le monde ne sait pas forcément de quoi il parle», «il y avait un côté bâclé», a souligné l'ex-socialiste qui a appelé à voter pour le candidat socialiste au deuxième tour.
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