L"ILE DE BEAUTE OU LE TOURISME EN CORSE

SNCM
La SNCM n'est plus une entreprise publique, elle bénéficie
d'une délégation de service public accordée par l'Assemblée
de Corse et a reçu à ce titre une subvention pour la
continuité territoriale.
La SNCM n'a pas perdu de parts
de marché, elle a perdu des clients qui sont allés voir
ailleurs si le service était meilleur. Et qui y sont restés,
sans doute pour y avoir trouvé ce qu'ils cherchaient.

Nicolas,par courriel

CORSEAu mois demai, l’île de
Beauté s’impose plus que jamais
comme un petit paradis. Pour
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CORSE
Casino: lamajorité des
supermarchésbloqués
Depuis hier matin, la majorité
des hypers et supermarchés Casino
de l’île de Beauté se trouvent
bloqués ou du moins gênés
dans leurs activités, indique le site
de Corse-Matin. À l'appel du
STC, rejoint par la CGT, les employés
manifestent devant les
entrées. Ils réclament toujours
4% d'augmentation. Aucune négociation
n'a été annoncée ce
week-end

Haute-Corse
Pour une pratique environnementale des professionnels
dimanche 9 mai 2010
Les professionnels des activités de pleine nature et plus particulièrement du canyoning, sensibilisés à la faune aquatique par le labo hydrobiologie de l'université de Corse.Véritable bassin d'endémisme, la Corse pourrait être soumise à une dégradation de certains de ses sites en raison d'une surfréquentation estivale. La qualité de ses eaux, la beauté et la diversité de ses paysages en font une destination de plus en plus prisée des amoureux d'activités de pleine nature. Et les professionnels, soucieux de la préservation de leur environnement, comme de leur outil de travail, ont souhaité connaître l'impact de ces diverses activités sur le milieu.

Ce sont plus particulièrement les professionnels du canyoning qui sont intéressés par cette étude. Puisque les petits cours d'eau de montagne offrent le plus souvent des parcours exceptionnels avec cascades, bassins et autres toboggans naturels.

Mais, avant de réaliser cette étude, le laboratoire hydrobiologie de l'université de Corse, a souhaité montrer aux professionnels du tourisme de pleine nature tout ce que les ruisseaux possèdent en terme d'invertébrés, pour la plupart endémiques. Tous, se sont donc rendus in situ pour une visite scientifique à travers divers prélèvements. C'est dans la Purcaraccia, dans le massif de Bavella et sur la commune de Quenza, que cette visite s'est déroulée sous la houlette des scientifiques, Antoine Orsini et Christophe Mori. « Là, nous avons constaté que les bestioles étaient moins présentes sur le toboggan que sur les berges. Sans pour autant tirer de conclusions. Ce n'est qu'un constat puisque l'étude n'est pas encore lancée », a soutenu Antoine Orsini.

Visite avant étude

Après une journée de prélèvements, les différents protagonistes se sont retrouvés à l'université de Corse pour une matinée de sensibilisation avant un après-midi d'observation au microscope de ces différents invertébrés recueillis dans la Purcaraccia.

« Nous avons appris beaucoup de choses, a lancé Paul-André Acquaviva, responsable d'une association sportive dans le Niolu, et il est donc important que cette prochaine étude nous éclaire sur l'éventuel impact de nos activités sur le milieu. S'il faut adapter nos méthodes d'approche du cours d'eau, c'est avec plaisir que nous le ferons... »

Pour conduire cette étude, le labo hydrobiologie s'est appuyé sur la méthodologie d'évaluation de l'effet des activités sportives et de loisirs sur les cours d'eau de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mise au point par la maison régionale de l'eau de Barjols en 2008. « Il s'agira pour nous de cartographier les secteurs où le canyoning est pratiqué, mais aussi d'étudier les communautés d'invertébrés aquatiques, les poissons, les amphibiens et les oiseaux », a poursuivi Antoine Orsini en affirmant également que l'objectif de cette étude « n'était surtout pas d'interdire telle ou telle pratique, mais éventuellement d'adapter l'activité comme par exemple changer la sortie d'un canyon pour éviter le piétinement d'une zone sensible. »

Il s'agira en fait de sensibiliser les professionnels du canyoning à une bonne pratique environnementale.

Les partenaires de ce programme : Les professionnels du canyoning, l'agence de l'eau Rhône Méditerranée et Corse, la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, le laboratoire hydrobiologie de l'université de Corse, la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, l'office de l'environnement de la Corse, le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, le Parc naturel régional de la Corse.

FAIT DIVERS● Un gérant de
camping blessé par balles.Un gérant de camping et de station
service, Jean-Pierre Giacomoni,
a été grièvement blessé par balles alors qu'il se trouvait
dans son véhicule sur une route
située sur la commune de Sartène (Corse-du-Sud), indiquait
hier soir le site du Figaro.
Gérant du camping municipal de Roccapina et d'une station
service de Sartène, la victime âgée de 45 ans a été touchée au
visage par des tirs d'au moins un tireur sur un scooter

La Polynésie?
Non, la plage de Palombaggia





Sable blanc, eau d’une rare limpidité, rochers aux formes tendres.
Pour croire au paradis sur les rivages de Porto-Vecchio, en Corse du
Sud.

Le sénateur Charles Revet a
présenté son rapport sur la desserte
de la Corse. Le document
de 23 pages dresse un état des
lieux et laisse l’Assemblée de
Corse libre de ses choix.
L’objectif était d’analyser les
conditions de la desserte, de disséquer
les aides versées dans le
cadre de la continuité territoriale
et d’éclairer sur l’exercice de
la concurrence entre les opérateurs.
Soit, d’un côté, le tandem
SNCM-CNM qui opère au départ
de Marseille dans le cadre
d’une délégation de service public,
et de l’autre, Corsica Ferries
qui dessert l’île depuis Toulon et
Nice. S’y ajoute à présent l’opérateur
Mobylines. Pour rétablir
"une concurrence saine et équitable",
le rapport préconise de réviser
la convention de service public
afin d’en réduire le coût. Il
propose de l’étendre à tous les
ports et à tous les opérateurs, de
revoir le système de l’aide sociale
dans le sens d’une plus grande
équité en la limitant aux résidents
Corses, ou en le supprimant.
Il préconise un renforcement
des contrôles à bord pour
la sécurité et la lutte contre les
pollutions. Il recommande d’appliquer
au transport maritime la
loi sur le dialogue social. Enfin,
dans le cadre d’un renforcement
de l’attractivité, des machines
à sous pourraient être autorisées.

MARITIME● Le "Moby Corse"
est entré en service au départ de
Toulon. Le navire de la compagnie
italienne Mobylines qui
depuis un mois exploite une
ligne sur Ajaccio au départ de
Toulon, a été mis en service jeudi.
Il remplace le Moby Aki.
Réaménagé à Naples et remis
aux couleurs de la flotte Moby,
le Moby Corse n’est autre que
l’ex-Pont Abbé. Une unité
construite en 1978 au Danemark
pour le compte de Brittany
Ferries.
Ce bateau de 153mètres de
long dispose de 300 cabines. Il
peut emporter à son bord
1200passagers et embarquer
450 voitures

je crois que je le prends en juillet

ET DES REFUGIES SUR DES YACHTS CDES MATIERES DANGEREUSES

CORSE
Borloo se mouille
pour le détroit
de Bonifacio

La France et l'Italie ont signé hier
un accord pour la protection du
détroit de Bonifacio, entre la Corse
et la Sardaigne. Cette démarche
pourrait déboucher sur l'interdiction
de toute circulation de
navires transportant des matières
dangereuses. La cérémonie
de signature devait avoir lieu
symboliquement sur un bateau à
mi-chemin entre les deux îles
mais la pluie a contraint le ministre
français de l'Écologie,
Jean-Louis Borloo, et son homologue
italien, Stefania Prestigiacomo,
à se réfugier dans la mairie
d'un port sarde. L'accord ouvre
la voie à une démarche conjointe
des deux pays devant l'Organisation
maritime internationale
(OMI) pour demander l'interdiction
de passage aux super-tankers
et chimiquiers.
Environ 3000 navires transitent
chaque année par le détroit,
dont environ 200 transportent
des matières dangereuses. Les
écologistes corses et sardes redoutent
une marée noire.

Transport aérien: le coup de
gueule du patron de la CCM
La compagnie corse est affectée par les "perturbations" du contrôle aérien


Annulations de vols, retards
en série, pertes de
correspondances… Depuis
un mois, la CCM Airlines
traverse une zone de perturbations.
À la veille du premier
gros week-end de départ en vacances,
la situation provoque
un tollé croissant au sein de sa
clientèle. Confronté à une avalanche
de réclamations, le président
du directoire a fini par
pousser un coup de gueule. "Depuis
bientôt quatre semaines,
nous constatons de graves dysfonctionnements
dans la gestion
de la circulation aérienne
de la zone sud-est. Nos avions
enregistrent des retards variables,
allant d’un quart d’heure à
trois heures, assure Philippe
Dandrieux. Les horaires de décollage
sont parfois brusquement
modifiés. Des phénomènes
météo nous sont aussi régulièrement
signalés, dont on ne
perçoit pas véritablement l’évidence.
Quand ce ne sont pas des
zones militaires qui sont activées,
puis désactivées. D’où un
désordre général qui dérègle l’exploitation
des lignes".
La raison de ces dérèglements
serait à rechercher à terre,
du côté des aiguilleurs du
ciel et plus précisément du personnel
du Centre de contrôle
en route d’Aix-en-Provence.
C’est lui qui régule le trafic aérien
sur une grande partie du
parcours emprunté par les appareils
de la CCM partant ou se
rendant à Marseille, Nice et mêmeParis,
puisqu’il faut bien traverser
la zone en question. Sur
place, pourtant, pas de grève.
Seulement la suspicion d’un
malaise affectant le centre
d’Aix-en-Provence (lire ci-dessous).
Avec toutefois des conséquences
très concrètes pour la
CCM. D’abord en terme d’image.
"Notre clientèle ne comprend
plus ce qui se passe et
aurait tendance à croire que
nous ne sommes pas sérieux.
Surtout lorsque nous sommes
obligés d’annuler des vols, comme
cela nous arrive désormais
trop souvent sur la liaison Corse-
Paris", se plaint le président
du directoire de la CCM. Des retards
qui ont des conséquences
financières. Au-delà de deux
heures, la réglementation européenne
prévoit des pénalités
qui se traduisent par des remboursements
de billets. De 3 à
4 fois le prix du billet initial
dans certains cas. Et la CCM
aurait actuellement à gérer
quelque 200 réclamations. Plus
grave, le budget kérosène de la
compagnie explose. Car, pour
éviter la zone sud-est, certains
vols Paris-Corse transitent par
les Alpes et l’Italie. Surcoût: de
30000à 50 000¤ par mois

À Calvi, ils y seraient
tous allés à la nage !
BEACH TENNIS Roché, Lami, Charrière et Dulon au championnat de France





Lami-Roché (à g.) et Charrière-Dulon ont puisé dans leurs ressources, en finale de l’épreuve.


Lami et Roché ont
ensablé les espoirs des
Sorguais, qui rêvaient
d’une revanche
Hier, pour les compétiteurs
admis dans le tableau
final du championnat
de Provence, l’affaire se corsait
drôlement. Chacune des paires
rescapées de la phase de poule
avait pour unique obsession
d’accrocher les deux seuls
billets offerts à destination de
l’Île de Beauté, qui sera le théâtre
de la deuxième édition du
championnat de France de
beach soccer, du 3 au 5 septembre.
À défaut de corser l’addition,
les deux binômes finalement
sacrés ont eu le mérite de
toujours y croire, malgré des dénouements
hitchcockiens. Sébastien
Lami et Patrice Roché,
ainsi qu’Amandine Dulon et
Émilie Charrière, comme l’an
passé, ont remporté la phase régionale.
Ils ont connu la délivrance
à l’issue du super
tie-break, un jeu décisif disputé
en dix points.
Privé, l’an dernier, de la phase
finale à Calvi, pour cause de participation
au Criterium national
de tennis, Lami tient une nouvelle
chance de défier les meilleures
équipes françaises. Encore
vainqueur du Crit’ cette saison,
il semble pourtant avoir fait son
choix. "À l’heure actuelle, je pense
plutôt privilégier Calvi que Paris.
Après une victoire comme celle-
là, c’est dur de refuser la Corse...",
confiait-il, avant de prendre
la direction de Marseille, où
il disputait une finale de... tennis,
au William TC.
Il est vrai que leur sacre (6/7,
6/4, 10/4) n’a tenu qu’à un fil.
Menés 4/2 au deuxième set, les
joueurs du TC Marignanais ont
pourtant ensablé les derniers espoirs
insulaires de leurs victimes
: Ducros et Delfosse, qui venaient
de remporter un tournoi
(non officiel) de beach tennis
sur gazon, au TC Sorguais, leur
club.
Patrice Roché, ex 8e Français
de beach volley, un peu miraculé
après avoir été piqué au majeur
par une vive à la suite d’une
partie de pêche et s’être donné
une entorse à la cheville lors
d’un déménagement, donnait
son analyse de ce dernier succès
: "Au début, on a voulu piloner
un des deux joueurs, c’est
pour cela qu’on a été si agressifs.
Mais Delfosse a été solide, il n’a
pas flanché. On a alors décidé de
faire des feintes pour les perturber."
Et la physionomie s’est peu
à peu inversée. "On a été menés
4/3, 40/0 au deuxième set. Quand
on a réussi à recoller, on s’est dit :
’On ne peut plus perdre’."
Maintenant, quelles seront
leurs ambitions en septembre?
"L’objectif est de se mesurer à
l’équipe de La Réunion. Dire que
l’on vise le titre est prétentieux
car les Réunionnais ont dix ans
d’avance sur nous", annonce celui
qui a fait apprécier sa détente
vertigineuse.
La finale féminine a été, elle
aussi, de toute beauté. "L’objectif
était le titre", clame Amandine
Dulon, remise en selle par
Émilie Charrière lors de son
coup de mou dans la 2e manche
(6-1, 6-7, 10-5). "On a changé de
tactique au bon moment, en insistant
sur Muriel Teisseyre, qui
avait plus de déchet. On aurait
vraiment eu les boules de perdre
en finale alors que nous avions
battu ces joueuses en poule !"

Corsica Ferries lance son application iPhone
le mardi 06 juillet 2010 à 18H44

La compagnie maritime Corsica Ferries lance sa première application iPhone. Gratuite et téléchargeable sur l'AppStore, elle permet d'avoir accès notamment à des cartes des traversées, des plans des bateaux ou encore des présentations des cabines, mais aussi et surtout de pré-réserver son billet. On peut également recevoir son e-ticket et le faire scanner directement sur son iPhone pour embarquer

CORSE
Records de
touristes en juillet

1,43 million de passagers ont été
transportés en juillet sur les lignes
aériennes et maritimes (régulières
et charter) à l'arrivée et
au départ de la Corse. Par rapport
à l’an dernier, cela représente
une hausse de 5,2%, s'expliquant
principalement par la hausse
du nombre de passagers aériens
(+8%). Selon l'Observatoire
régional des transports de la Corse,
il s'agit "d'un nouveau record
de trafic mensuel". Les compagnies
à bas coût assurent 79% de
la croissance aérienne alors
qu'elles ne comptent que pour
17% de l'offre en Corse. 1,03 million
de passagers aériens ont été
transportés au cours des trois
premiers mois de la saison (mai à
septembre), soit 6,1 % de plus
qu'en 2009 (59 951 passagers
supplémentaires).
Du côté du trafic maritime, la progression
s'affiche à hauteur de
4%, pour un peu plus d'un million
de voyageurs acheminés. Au
cours des trois premiers mois de
la saison, 1,9 million de passagers
maritimes ont été transportés,
soit 81 176 de plus (+4,5%).

UNE CABINE DE 4 POUR MOUA TOUT SEUL
JAVAIS DEJA COMPRIS

UN BATEAU AVEC QUE 300 PASSAGERS

La SNCM perd du
terrain sur la Corse
Entre juin et août, le recul atteint 9%pour les passagers

La destination Corse se porte
bien. C’est ce qui ressort
des premiers chiffres livrés
par les compagnies maritimes,
lesquelles s’accordent à penser
que la progression globale
moyenne pour la saison devrait
être comprises entre 4%et 5%.
"La destination se porte bien
parce qu’elle est proche et à des
prix abordables", juge Marc Reverchon,
le patron de "La Méridionale",
qui, avec la SNCM, assure
la desserte des ports insulaires
au départ de Marseille. "C’est
depuis deux ans une destination
refuge qui bénéficie d’une bonne
desserte", complète Pierre Mattei,
le directeur général de Corsica
Ferries.
Reste que le regain d’intérêt
pour la Corse ne profite pas à
tous de manière égale. Et de toute
évidence, même si septembre
reste un mois important pour la
SNCM, elle sera cette année la
grande perdante d’une saison
caractérisée par une accentuation
de la concurrence.
Au terme d’août, la compagnie
à présent filiale du groupe
Véolia, a en effet transporté
514100 passagers au départ de
Marseille et de Nice, soit un
recul de 9% par rapport à 2009.
Quant au fret exprimé enmètres
linéraires, il a régressé de 4%sur
juillet et août.
"Une offre surabondante"
Son partenaire "La Méridionale",
qui opère exclusivement depuis
Marseille dans le cadre de
la délégation de service public, a
transporté 55536 passagers. Soit
un tassement de 2,1% sur juillet
et août. En revanche, l’activité
fret a bondi de 4,2%. "Le problème
que nous avons dû affronter
est celui d’une offre surabondante.
Avec l’arrivée de MobyLines à
Toulon, Corsica Ferries a répliqué
en saturant le marché et tout
le monde s’est retrouvé dans une
guerre des prix", commente
Marc Reverchon.
Corsica Ferries, justement, a
affiché un début de saison tonitruant
avec, dès le mois de mai,
une progression de 20% au départ
du port de Toulon. En juin,
celle-ci a de nouveau bondi de
20 %, pour tomber à 3,9% en
juillet, avant de régresser de
3,89%en août.
Un essoufflement au départ
de Toulon qui s’explique par le
fait que la destination Corse a
été moins prisée en août qu’en
juillet, que Corsica travaille aussi
au départ de Nice et surtout,
que l’arrivée de MobyLines a eu
un impact. "Pour moi, ça ne
change pas grand chose. Je
constate simplement qu’il y a eu
un regain de l’offre et que cela a
soutenu la demande", commente
néanmoins Pierre Mattéi.
Au bout du compte, Toulon
confirme son rang de port leader
pour la destination Corse.
Une situation qui ne laisse pas
indifférente la SNCM, laquelle
aimerait que le port phocéen se
montre plus compétitif. La compagnie
attend aussi avec impatience
que l’assemblée territoriale
de Corse se penche sur les
conditions du service public de
la desserte maritime et de ce
qu’elle considère être "des distorsions
de concurrence" qui, à son
sens, profitent à Corsica Ferries,
et pourraient bénéficier àMoby-
Lines.
Cet examen pourrait intervenir
au plus tôt fin septembre,
plus raisonnablement courant
octobre

"Si la Corse le veut
la SNCM ira à Toulon"
Gérard Couturier, président de la compagnie, y pense


"Le nombre des
passagers à chuté
de 9%, les recettes
de 10 millions d’euros

Après le conseil de surveillance
qui a entériné la
nomination de Marc Dufour
au poste de directeur général
de la SNCM, Gérard Couturier,
président de la filiale maritime
du groupe Veolia, évoque la
situation de l’entreprise.
❚ Quel est exactement l’état de
santé de la SNCM?
Nous avions entamé notre redressement
dès 2008. Mais 2010
est une année plus dure que prévue.
Nos concurrents au départ
de Toulon ont augmenté l’offre
sur la Corse d’un tiers. 9millions
de places ont ainsi été offertes
pour un trafic de 2,6 millions de
voyageurs et les prix ont été cassés.
Cela s’est produit alors que
la Collectivité territoriale de Corse
a décidé de réduire l’offre du
service public au départ de Marseille.
Du coup, le nombre de
nos passagers a chuté de 9%.
D’où une perte de recettes de
12% qui contribue largement à
un recul global de 10 millions
d’euros sur la Corse et le Maghreb.
Cela fait mal.
❚ Quelles vont être les conséquences?
Il est clair que cette situation ne
nous donne pas les moyens de
travailler dans la durée, de mener
à bien le renouvellement de
la flotte. J’ai donc pris l’engagement
de redresser la barre, de retourner
à un équilibre durable.
❚ Comment ? Avec un plan social,
la vente de navires, du siège
social ?
Non, nous ne voulons pas recourir
au plan social. La flotte, elle sera
modifiée dans sa composition.
Elle doit être adaptée avec
des navires plus polyvalents.
Une unité comme le Jean Nicoli,
c’est l’avenir. Le Napoléon est
trop court pour le fret, trop lent.
Mais cela, on l’a étudié. Le problème,
c’est que le paysage de la
desserte de la Corse a changé. Il
y a deux systèmes qui se concurrencent:
l’aide sociale au départ
de Toulon et la délégation de service
publique que nous exerçons
avec la CMN au départ de Marseille.
Le système de l’aide sociale
au départ de Toulon est antinomique
avec elle. Nous allons en
parler avec la Collectivité territoriale
de Corse. Je milite en tout
cas pour une clarification. Le sénateur
Revet l’a prescrit, un rapport
à paraître de la Cour des
Comptes fait de même. Quand
ce problème sera tranché, on verra
quoi faire.
❚ Vous irez à Toulon si besoin ?
Nous opérons depuis Marseille
parce que le cahier des charges
de la délégation de service public
le demande. C’est la Corse
qui décide, pas moi. Si de sa réflexion
il ressort que le service public
doit s’opérer depuis Toulon,
on le fera.On n’aura pas le choix.
❚ Comment voyez-vous 2011 ?
Tout dépendra de ce que dira
l’autorité corse en novembre. Ce
qui est certain, encore une fois,
c’est que la situation ne peut pas
rester en l’état.

SNCM
J’aimerais évoquer la
SNCM. Ce n’est pas en allant à
Toulon que leurs problèmes
seront résolus et que leur situation
s’améliorera. Que la
SNCM commence d’abord à
penser à ses clients qui ne savent
jamais quand ils partent
et quand ils arrivent. Pour redresser
la barre, comme le dit
M.Couturier, qui dirige cette
entreprise, il serait bon de
commencer par redresser le
personnel et stopper toutes
ces grèves qui sont la cause
unique de la situation dans laquelle
la SNCM se trouve. Le
prix pratiqué par la concurrence
n’a rien à voir.
YvesL., La Ciotat
SNCM (suite)
J’ai voulu reprendre avec la
SNCM pour aller en Corse. Sur
le "Danielle Casanova", le personnel
était toujours aussi antipathique,
au bar comme au
restaurant. C’est la dernière
fois que je prends ce bateau.
J’ai voulu changer de cabine
pour avoir la télévision :
12euros de supplément. Il ne
faut pas être étonné si la
SNCMperd des clients par rapport
à Corsica Ferries qui, en
plus, est moins cher !
AdrienCOULOMB, par courriel

Eh oui!!! la SNCM , la compagnie la plus politisait de France .
Tout pour leurs gueules et rien pour les autres
Enfin heureusement pour ces navigateurs Marseillais "qui naviguent peu ou quasiment plus " que la Corse leur versent leur subvention annuelle au titre de la continuité territoriale ou sinon ces braves rouges seraient encarté POLEMPLOI depuis des lustres .
merci camarades

bientot ils resteront à quai
mais cet été seul dans une cabine de 4 pour la nuit j'etais comme un roi comme à l'hotel 4****

JUDAS a écrit:Eh oui!!! la SNCM , la compagnie la plus politisait de France .
Tout pour leurs gueules et rien pour les autres
Enfin heureusement pour ces navigateurs "qui naviguent peu ou quasiment plus " que la Corse leur verse leur subvention annuelle au titre de la continuité territoriale ou sinon ces braves rouges seraient POLEMPLOITISE depuis des lustres .