SPRINT FINAL DE LA COUPE DE FRANCE

FOOTBALL COUPE DE FRANCE (DEMIES)
Rennes sur ses gardes contre Angers


Marseille / Publié le Mardi 15/04/2014 à 05H22



Le capitaine rennais Danzé espère ne pas tomber dans le piège tendu par Angers.





Le Stade Rennais, dont la relation avec la coupe de France a souvent viré à l'amour déçu ces dernières saisons, aborde sa demi-finale contre Angers (L2) ce soir (21 h) avec une encombrante étiquette de favori. La coupe de France, seul titre majeur au palmarès des Bretons (1965 et 1971), s'est aussi souvent refusée à eux, alors qu'ils étaient sur le point de conclure, en finale en 2009 face à Guingamp (L2) et en demi-finale en 2012 contre Quevilly (Nat.).
De nouveau battus en finale de la coupe de la Ligue 2013 par Saint-Étienne, les Rennais traînent une étiquette de loser, surtout lorsqu'ils rencontrent une équipe hiérarchiquement inférieure. "On ne joue pas une équipe inférieure mais une demi-finale. Il faut l'aborder comme ça. On sait bien qu'en coupe la hiérarchie s'estompe un peu. Angers n'est pas le Petit Poucet", a lancé Philippe Montanier, qui préfère tourner en dérision cette fameuse malédiction : "On a recruté deux ou trois marabouts..." Les Angevins sont, eux, bien conscients de la pression qui pèse sur leur adversaire, et jouent volontiers sur ce ressort pour tenter de disputer leur première finale de coupe de France depuis... 1957 (défaite 6-3 contre Toulouse). "On n'est pas favori, on est dans la meilleure position. Ce serait un exploit d'aller en finale, et un autre de gagner à Rennes", a souligné Stéphane Moulin, l'entraîneur du SCO.

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Les demi-finales Aujourd'huiRennes - Angers (L2)20h30, Eurosport
Demain
Guingamp - Monaco21h, France 2

France/Monde - Football - coupe de france (demi-finales)
Rennes en amoureux éconduit
15/04/2014 05:35
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Sur le banc face à Monaco en championnat le week-end dernier, Romain Alessandrini ne devrait pas être ménagé ce soir. - (AFP)
Le Stade Rennais, dont la relation avec les coupes a souvent viré à l’amour déçu, aborde sa demi-finale contre Angers (L2) avec une l’étiquette de favori.
La Coupe de France, seul titre majeur au palmarès des Bretons (1965 et 1971), s'est aussi souvent refusée à eux alors qu'ils étaient sur le point de conclure, en finale en 2009 face à Guingamp (L2) et en demi-finale en 2012 contre Quevilly (National), après avoir pourtant ouvert le score. De nouveau battus en finale de la Coupe de la Ligue 2013 par Saint-Étienne, les Rennais traînent une étiquette de « loser », surtout lorsqu'ils rencontrent une équipe hiérarchiquement inférieure, comme Angers, ce soir.
 Montanier : " On a recruté des marabouts "
« Loser, je ne sais pas… C'est quand même notre quatrième demi-finale de coupe en cinq ans », nuance Romain Danzé, pour qui la situation est aujourd'hui complètement différente qu'en 2012. « (Depuis Quevilly) Le contexte général, l'ambiance du club, du groupe sont différents. Les hommes ont changé, l'atmosphère a changé et la façon d'aborder ce match est plus positive, presque plus légère », affirme ainsi le capitaine, qui sera, avec Benoît Costil et Jean-Armel Kana-Biyik, l'un des trois titulaires de ce soir à avoir vécu le traumatisme de 2012.
Signe que celui-ci est cependant toujours présent, les Rennais veulent à tout prix se débarrasser de l'encombrant statut de favori pour rallier le Stade de France au bout de leur saison jusqu'ici la plus laborieuse en championnat depuis plus de dix ans. « On ne joue pas une équipe inférieure mais une demi-finale. Angers n'est pas le Petit Poucet », a ainsi déclaré l'entraîneur rennais Philippe Montanier, qui a préféré tourner en dérision cette fameuse malédiction rennaise : « On a recruté deux-trois marabouts, donc la malédiction… »
Les Angevins sont eux bien conscients de la pression qui pèse sur leur adversaire, et jouent volontiers sur ce ressort pour tenter, trois ans après leur défaite en demi-finale face au PSG (1-3), de disputer leur première finale de Coupe de France depuis… 1957 (défaite 6-3 contre Toulouse).
« On n'est pas favori, on est dans la meilleure position. Ce serait un exploit d'aller en finale, et un autre de gagner à Rennes. Les Bretons, eux, sont dans l'obligation de ne pas faire une contre-performance, ce n'est pas la même approche », a ainsi souligné Stéphane Moulin. L'entraîneur du SCO aborde donc ce rendez-vous « l'esprit léger », surtout après avoir renoué, vendredi contre Le Havre (1-0), avec une victoire qui le fuyait en championnat depuis près de deux mois.
programme
CE SOIR A 21 H
 > Rennes (L1) - Angers (L2), Eurosport.
 DEMAIN A 20 H 50
> Guingamp (L1) - Monaco (L1), France 2.

Coupe de France. Rennes - Angers, la cinquième manche
France - 08h54 - 0

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  Mickäel Tacalfred (à droite) et le Sco avaient tenu tête à Kim Källström, qui disputait là son premier match en France, et aux Rennais en trente-deuxième de finale lors de la saison 2003-2004. Mais les Bretons se qualifièrent aux tirs au but. | Archives Ouest-France / Philippe Renault
  

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Emmanuel ESSEUL

Les deux clubs se retrouveront pour la cinquième fois de leur histoire en Coupe de France, mardi soir, cette fois en demi-finale. Retour sur les quatre matches précédent.

Pour l'heure, les Bretons se sont qualifiés à chaque fois. Au Sco de faire taire cette statistique...
1944-1945 (32^e de finale) : le Sco fait trembler les pros
Encore amateur - il obtiendra le statut professionnel en 1946 - le Sco défie un Stade Rennais rompu aux joutes du haut niveau. Rapidement menés 0-2, après notamment un but de l'Espagnol Salvador Artigas (qui sera plus tard entraîneur du club breton mais aussi de Bordeaux, puis d'équipes ibériques), les Angevins se relancent au retour des vestiaires. Grâce à deux réalisations quasiment coup sur coup, le jeune Jean Combot (homonyme du futur joueur du Stade Rennais) et l'entraîneur-joueur Georges Meuris égalisent. Presque aussitôt, l'international Jean Prouff redonne l'avantage aux Bretons. Meuris égalise à nouveau sur penalty mais le dernier mot revient à Prouff à neuf minutes de la fin (3-4).
Ce trente-deuxième de finale avait donc été autrement plus disputé que la première qualification rennaise en terre angevine... c'était lors de la saison 1919-1920, face au CSB Angers (8-0).
1951-1952 (16^e de finale) : le Sco surclassé par le Rennes du jeune... Le Gall
Direction Brest pour ce seizième de finale disputé devant 11 200 spectateurs. Mais le suspense sera de courte durée entre des Angevins pensionnaires de D2 lorgnant alors sur la troisième place, synonyme de barrages (le Sco finira sixième), et des Rennais installés dans la deuxième moitié de tableau en D1.
À la pause, Jean Prouff - de retour à Rennes après un passage par Reims et Rouen - et Alain Lachèze ont concrétisé la domination bretonne (0-2). Dès le retour des vestiaires, l'affaire est entendue avec un troisième but signé... Alphonse Le Gall. Un joueur qui, quatre années plus tard, deviendra l'un des chouchous des supporters angevins, le Finistérien rejoignant le Sco après un passage par Marseille.
Paul Le Dren porte le score à 0-4 avant une réduction du score signée René Samzun (1-4).
Ce seizième e de finale, Alphonse Le Gall (quatre-vingt-trois ans) n'en a pas gardé beaucoup de souvenirs. En revanche, il est intarissable lorsqu'il s'agit d'évoquer ses coéquipiers au sein d'un Stade Rennais mélange de joueurs expérimentés et de jeunes Bretons prometteurs. « Il y avait « la Grume » (Jean Grumellon), un joueur d'exception. C'était la classe, il faisait ce qu'il voulait avec sa patte gauche. Et Ernest Vaast, qui vous délivrait des passes au quart de poil. »
1988-1989 (8^e de finale) : vaincu sur le fil à l'aller, trop tendre au retour
Une semaine après avoir offert une belle résistance à Rennes dans son antre, en championnat de D2 (défaite 2-1), le Sco reprend la direction de la Bretagne pour y disputer un huitième de finale aller, le samedi 8 avril 1989. Face aux frères Delamontagne, les Angevins délivrent une belle production, avant de céder dans les dernières minutes face à l'opportunisme du Néerlandais Van den Boogaard (1-0). « On avait fait un super match dans une superbe ambiance, se remémore Patrice Sauvaget, l'avant-centre du Sco. On avait bien embêté les Rennais et puis il y a eu ce but... Honnêtement, c'était un peu sévère pour nous. »
Avec un but de retard, l'espoir est néanmoins toujours de mise avant le retour à Jean-Bouin. « Le stade était plein, c'était sympa... Le temps était breton donc c'était moins sympa, sourit Patrice Sauvaget. Malheureusement, nous faisons deux erreurs et à la pause, nous sommes menés 2-0 (buts de Cano et L. Delamontagne). C'était plié. »
Van den Boogaard enfonce le clou peu après le retour des vestiaires avant que Sauvaget ne réduise le score en fin de match, sur un service de Mottin (1-3). « L'aller nous avait laissé des regrets... mais pas le retour. Comme tout match de coupe, contre une équipe plus forte, il faut être dans un bon jour et faire preuve de réalisme. »
2003-2004 (32^e de finale) : Petr Cech décisif
Le dimanche 4 janvier 2004, le stade Jean-Bouin est le théâtre d'un trente-deuxième de finale indécis jusqu'au bout. En effet, il faut attendre la séance des tirs au but pour que la décision se fasse. À ce petit jeu, c'est Petr Cech, le portier tchèque du Stade Rennais, aujourd'hui à Chelsea, qui est le héros du jour en sortant les tentatives de Gilles Grimandi et Peter Sampil.
Un Petr Cech dont Arnauld Lucas, alors gardien du Sco et également auteur d'un arrêt sur le premier tir au but breton, garde un très bon souvenir : « Nous avions eu l'occasion de discuter. Il est très simple et très gentil. C'est un grand monsieur. C'est ce que j'ai retenu avant tout de cette soirée-là car pour le reste, je ne me souviens pas d'un grand match, si ce n'est que nous étions passés près de l'exploit. »
Les résultats
1944-1945 (32^e de finale). Angers - Rennes : 3-4 ;
1951-1952 (16^e de finale). Angers - Rennes : 1-4 (à Brest) ;
1988-1989 (8^e de finale). Rennes - Angers : 1-0, puis Angers - Rennes : 1-3 ;
2003-2004 (32^e de finale). Angers - Rennes 0-0 (4-5 aux tirs au but).

Rennes : attention, Angers !

Publié le 15/04/2014 à 08:32



Un vent d'Ouest souffle sur la Coupe… Rennes-Angers : au moins un club «breton» sera en finale dans quinze jours.
Est-ce que l'épreuve, friande de ce genre de parcours, permettra à Angers, rescapé de L2, d'aller jusque-là ? Le SCO est pour l'heure aussi préoccupé par ses difficultés sur le chemin de la montée en élite. Deuxième du classement fin février, les hommes de Stéphane Moulin sont 6es, à la lutte directe avec Caen, Nancy et Niort pour remonter sur le podium. Les Angevins ont passé un mois de mars épouvantable (3 défaites et 2 nuls) seulement égayé par une qualification laborieuse pour les demi-finales de la Coupe de France aux tirs au but contre Moulins (CFA).
N'empêche, l'entraîneur rennais Philippe Montanier reste méfiant : «On ne joue pas une équipe inférieure mais une demi-finale. On sait bien qu'en coupe la hiérarchie s'estompe. Non, Angers n'est pas le Petit Poucet.»
En Avant… Monaco
L'autre demie propose une affiche des extrêmes entre Guingamp, 17e de L1, et les Galactiques de Monaco, 2es en élite.
Les Costarmoricains, vainqueurs de la Coupe de France en 2009 contre… Rennes, ont vécu un sale week-end. Avec leur défaite à Nantes (0-1), ils ne sont pas à l'abri d'un retour du premier relégable Sochaux, à 5 points seulement derrière.
Pour l'ASM de Claudio Ranieri, la Coupe de France est le seul titre envisageable cette saison. Le Roudourou reste un bon souvenir pour les Monégasques qui s'y étaient imposés 2-0 le 14 décembre en championnat. Les deux équipes ne pourront pas se recroiser en L1 le 4 mai comme cela était prévu dans le calendrier initial. L'un des deux étant, la veille, au Stade de France…
PROGRAMME
CE SOIR (21h00,Eurosport)
Rennes - Angers (L2)
DEMAIN (21h00,France 2)
Guingamp-Monaco

FOOTBALL COUPE DE FRANCE (DEMIES)
Rennes sur ses gardes
contre Angers Le capitaine rennais Danzé
espère ne pas tomber dans
le piège tendu par Angers. Le Stade Rennais, dont la relation
avec la coupe de France a
souvent viré à l’amour déçu ces
dernières saisons, aborde sa demi-
finale contre Angers (L2) ce
soir (21 h) avec une encombrante
étiquette de favori. La coupe
de France, seul titre majeur au
palmarès des Bretons (1965 et
1971), s’est aussi souvent refusée
à eux, alors qu’ils étaient sur
le point de conclure, en finale en
2009 face à Guingamp (L2) et en
demi-finale en 2012 contre Quevilly
(Nat.).
De nouveau battus en finale
de la coupe de la Ligue 2013 par
Saint-Étienne, les Rennais traînent
une étiquette de loser, surtout
lorsqu’ils rencontrent une
équipe hiérarchiquement inférieure.
"On ne joue pas une équipe
inférieure mais une demi-finale.
Il faut l’aborder comme ça. On
sait bien qu’en coupe la hiérarchie
s’estompe un peu. Angers
n’est pas le Petit Poucet", a lancé
Philippe Montanier, qui préfère
tourner en dérision cette fameuse
malédiction: "On a recruté
deux ou trois marabouts..." Les
Angevins sont, eux, bien
conscients de la pression qui pèse
sur leur adversaire, et jouent
volontiers sur ce ressort pour
tenter de disputer leur première
finale de coupe de France depuis...
1957 (défaite 6-3 contre
Toulouse). "On n’est pas favori,
on est dans la meilleure position.
Ce serait un exploit d’aller en finale,
et un autre de gagneràRennes",
a souligné Stéphane Moulin,
l’entraîneur du SCO LES DEMI-FINALES Aujourd’hui
Rennes - Angers (L2) .20h30, Eurosport
Demain
Guingamp - Monaco .........21h, France 2

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lundi 14 avril 2014 - 15:09 -  , Avec AFP

Découvrez les derniers échos avant les demi-finales de la Coupe de France.


Un vent d'ouest souffle sur la Coupe de France, avec les demi-finales Rennes (L1) - Angers (L2) et Guingamp (L1) - Monaco (L1), prévues mardi et mercredi. Au moins un club de l'Ouest verra donc le Stade de France le 3 mai pour la finale.

Stade Rennais (L1) - S.C.O. Angers (L2) :

Est-ce que l'épreuve, friande de ce genre de parcours, permettra à Angers, rescapé de L2, d'aller jusque là ? Le SCO est pour l'heure aussi préoccupé par ses difficultés sur le chemin de la montée en élite. Deuxième du classement fin février, les hommes de Stéphane Moulin sont désormais 6èmes, à la lutte directe avec Caen, Nancy et Niort pour tenter de remonter sur le podium.
Les Angevins ont passé un mois de mars difficile (3 défaites, 2 nuls en L2), seulement égayé par une qualification pour les demi-finales de la Coupe de France arrachée au bout du suspense aux tirs au buts contre l'AS Moulins (CFA). Mardi, ils se rendront sur la pelouse de Rennes, 14e de Ligue 1, qui a soulevé le trophée pour la deuxième et dernière fois de son histoire en 1971.
La Coupe de France, seul titre majeur au palmarès des Bretons (1965 et 1971), s'est aussi souvent refusée à eux alors qu'ils étaient sur le point de conclure, en finale en 2009 face à Guingamp (L2) et en demi-finale en 2012 contre Quevilly (Nat.), après avoir pourtant ouvert le score.

L'autre demie propose une affiche des extrêmes entre Guingamp, 17ème de L1, et les "Galactiques" de Monaco, 2ème de l'élite.

E.A. Guingamp (L1) - A.S. Monaco (L1) :

Les Costarmoricains, vainqueurs de la Coupe de France en 2009 contre Rennes, ont vécu un dur week-end. Après leur défaite à Nantes (1-0), ils ne sont pas à l'abri d'un retour du premier relégable Sochaux, à 5 points seulement derrière.
Pour l'ASM de Claudio Ranieri, la Coupe de France est le seul titre envisageable cette saison. Le PSG, leader de L1 avec 10 points d'avance, semble intouchable à cinq journées de la fin de la saison.
Le Roudourou reste un bon souvenir pour les Monégasques, qui s'y étaient imposés 2-0 le 14 décembre en championnat. Les deux équipes ne pourront pas se recroiser en L1 le 4 mai comme cela était prévu dans le calendrier initial. Car l'un des deux sera en finale de la Coupe de France, au Stade de France, la veille

Le Stade Rennais en finale !

Coupe de France
15/04/2014

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Le Stade Rennais s’est qualifié pour la finale de la Coupe de France en prenant le meilleur sur Angers SCO (3-2), au stade de la Route de Lorient.
Stade Rennais FC
-
Angers SCO
: 3 - 2
Le Stade Rennais, finaliste malheureux de l’épreuve en 2009, va retrouver le Stade de France ! Le match avait pourtant bien mal démarré pour des Bretons menés d’entrée par un Angers SCO rapidement tranchant. Eudeline, auteur d’un bon pressing sur Mbengue, récupérait le ballon et centrait en retrait vers M. Yattara. Le joueur prêté par l’OL plaçait une frappe terrible sous la barre de Costil (0-1, 3e). Les Rennais ne tardaient pas à répliquer. Ils égalisaient avant la fin du premier quart d’heure. Un centre d’Alessandrini était mal dégagé par Hénin. Le ballon rebondissait sur Malicki avant de revenir dans les pieds de Toivonen. Le canonnier suédois n’avait plus qu’à pousser la balle au fond des filets (1-1, 15e). Remis en confiance, les Rouge et Noir prenaient l’avantage onze minutes plus tard. D’une subtile passe, A. Doucouré trouvait Grosicki sur la droite de  la surface. Le Polonais repiquait dans l’axe et, plein de sang-froid, prenait son temps avant de faire rugir de plaisir le public breton (2-1, 36e).
Les hommes de Philippe Montanier ne ralentissaient pas au retour des vestiaires. Déjà à l’origine du second but, A. Doucouré s’illustrait une nouvelle fois en récupérant le ballon près du rond central. Il accélérait jusqu’à la surface angevine avant de décaler Makoun, seul face au but. La frappe brossée du Camerounais lobait Malicki, qui ne pouvait que détourner légèrement cette tentative (3-1, 48e). Le penalty transformé par M. Yattara, en fin de partie (3-2, 89e), n’y changeait rien. Le Stade Rennais sera bien de la fête, le 3 mai prochain, pour la finale de la Coupe de France.
Suite et fin des demi-finales :
Les demi-finales de la Coupe de France s’achèveront mercredi avec la rencontre entre l’EA Guingamp et l’AS Monaco, à 21h.

Coupe de France: un an après, Rennes reverra le Stade de France
15/04/2014 23:16
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Le milieu de terrain de Rennes, Jean II Makoun, célèbre un but qu'il vient de marquer en demi-finale de la Coupe de France contre Angers au stade de la Route de Lorient à Rennes le 15 avril 2014 - AFP Jean-Sebastien Evrard
Un an après sa finale de la Coupe de la Ligue perdue face à Saint-Etienne, le Stade Rennais a gagné le droit de revenir au Stade de France grâce à sa victoire à domicile contre Angers (L2), mardi en demi-finale de la Coupe de France (3-2).

Les Bretons entretiennent ainsi leur rêve de décrocher leur premier titre majeur depuis 1971, et leur deuxième Coupe de France (avec celle de 1965), un an donc après la défaite face aux Verts (0-1), et cinq ans après le revers en finale face à Guingamp, alors en L2 (1-2).
Ils rencontreront, le 3 mai au Stade de France, le vainqueur de la deuxième demi-finale disputée mercredi entre... Guingamp et Monaco.
Mardi, ils ont en quelque sorte exorcisé les fantômes de Quevilly, quand, il y a deux ans, ils avaient été vaincus par le Petit Poucet, club de National, en demi-finale de la Coupe de France, après avoir ouvert le score (1-2).
Ils ont cette fois concédé le premier but, après un ballon perdu par Kana-Biyik au milieu de terrain. Eudeline prenait le meilleur sur Mbengue et adressait un centre en retrait pour Yattara qui expédiait un missile sous la barre de Costil (3).
Mais Angers, qui joue la montée en Ligue 1, a ensuite commis beaucoup trop d'erreurs pour espérer jouer sa deuxième finale de Coupe de France après celle de 1957 (3-6 face à Toulouse) et passer l'obstacle du dernier carré, trois ans après sa défaite face au Paris Saint-Germain (1-3) à ce même stade de la compétition.
Le défenseur central Hénin offrait ainsi l'égalisation aux Rennais en ratant complètement son dégagement sur un centre d'Alessandrini. Le ballon rebondissait sur le gardien Malicki, et Toivonen reprenait de près pour marquer son 7e but depuis son arrivée au mercato hivernal (15).
 
- Toivonen et Grosicki, bonnes pioches -
 
Le deuxième but breton est également venu d'une erreur de la défense du SCO, handicapé par les blessures précoces d'Ayari et Ben Othman, remplacés avant la demi-heure.
Bouka Moutou se faisait ainsi éliminer par une passe dans son dos d'Abdoulaye Doucouré à destination de Grosicki, qui crochetait Malicki puis Auriac avant de marquer (36).
Déjà buteur en quart de finale contre Lille (2-0), le Polonais s'affirme comme une bonne pioche du mercato hivernal rennais, à l'instar de Toivonen.
Doucouré, infatigable relayeur du milieu de terrain, ne cesse pour sa part de monter en puissance depuis quelques mois.
C'est encore lui qui, après avoir récupéré la balle dans les pieds de Gamboa, servait Makoun, dont le tir à l'entrée de la surface trompait Malicki, pas exempt de tout reproche (48).
Angers, qui aurait pu égaliser sur une tête de Romain Thomas repoussée à bout portant par Costil (42), et sur un coup franc de Gamboa qui tutoyait la barre (46), a continué à jouer et à presser.
Et après que Toivonen eut manqué une grosse occasion de sceller le match (62), le Sco réduisait la marque sur un penalty de Yattara après une main de Kana-Biyik (89).
Sans conséquences toutefois pour le Stade Rennais, qui peut rêver à un premier trophée majeur 43 ans après le dernier, au bout de sa saison la plus laborieuse en Championnat depuis 10 ans.

Rennes ira au Stade de France
Par Edouard Mathieu, 15-04-2014

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- Panoramic
Match accroché au stade de la Route de Lorient où Rennes aura peiné pour écarter Angers (3-2) et prendre la direction du Stade de France.
Rennes – Angers 3-2
Rennes : Toivonen (15^e), Grosicki (36^e), Makoun (48^e)
Angers : Yattara (3^e, 88^e)
Rebondissements. La magie de la Coupe de France aura encore offert un superbe spectacle mardi soir. Grâce aux deux équipes. Privés d’entrée du ballon, les Angevins marquaient pourtant sur leur première occasion, quand Yattara décochait une mine de l’entrée de la surface sous la barre de Costil (0-1, 3^e). Piqués au vif, les Rennais ne tardaient pas à réagir, et Toivonen profitait d’un cafouillage entre Hénin et Malicki pour égaliser (1-1, 15^e). Déstabilisés par les sorties prématurées sur blessure de Ben Othman et Ayari (26^e), les visiteurs encaissaient un nouveau but, par Grosicki, après un rush incroyable où trois joueurs, dont le gardien, étaient effacés (2-1, 36^e). Il fallait tout de même que Costil reste vigilant devant Thomas (43^e) pour que Rennes rentre aux vestiaires avec l’avantage au score.
Ambitieux dès la reprise, les Angevins jouaient de malchance avec un coup-franc de Gamboa qui terminait sur la transversale (47^e). Sur l’action suivante, Makoun forçait la décision des 20 mètres, bien aidé par une faute de main de Malicki (3-1, 48^e). Les joueurs du SCO, bien qu’épuisés, restaient dans la course grâce à la maladresse rennaise, à l’image de Toivonen qui, seul face au but vide, frappait au-dessus (62^e). C’est en se lançant à corps perdu dans les derniers instants que les hommes de Stéphane Moulin retrouvaient l’espoir. Le tir de Gamboa, détourné de la main par Kana-Biyik, offrait un penalty à Yattara, qui ne se faisait pas prier (3-2, 88^e). Mais Angers n’aura pas réussi à enflammer les ultimes secondes, et ce sont bien les Rennais qui attendent Guingampais ou Monégasques sur le chemin du Stade de France.
Le joueur du match
Arrivé cet hiver en Bretagne aux côtés d’Ola Toivonen, Kamil Grosicki n’a pas fait de vague. Et pourtant. Sur la pelouse de la Route de Lorient, le Polonais a été intenable, trouvant sans cesse les bons intervalles et mettant au supplice une arrière-garde angevine hésitante. Buteur (36^e), il fait offrande d’une seconde possibilité à Toivonen qui gâche (62^e).
On n’a pas aimé
Le plus heureux des Rennais mardi soir doit être John Boye. Titulaire surprise en charnière centrale, le défenseur n’aura jamais montré qu’il méritait d’être là. Toujours dépassé par Yattara, il a miraculeusement fini le match sans être averti, malgré plusieurs avertissements verbaux de Saïd Enjimi.
Résultats des demi-finales :
Mardi 15 avril
Rennes-Angers (L2) 3-2
Mercredi 16 avril (21h)
Guingamp-Monaco

Coupe de France. En vidéo : Rennes en finale, la foule est en liesse !
Rennes - 15 Avril

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À la fin du match, qui a vu la victoire de Rennes face à Angers (3-2), la pelouse du stade a été envahie par les spectateurs, aux cris de « On est en finale! »

Le Stade Rennais FC avait attiré l'attention de ses supporters sur les lourdes conséquences d'un envahissement du terrain à l'issue de la rencontre.
Et pourtant, comme en 2013, lors de la demi-finale de Coupe de la ligue Rennes Montpellier (2-0), la foule a envahi la pelouse au coup de sifflet final.
Rendez-vous au Stade de France
Un scénario prévisible, car la joie était telle dans les gradins que le stadiers n'ont rien pu faire quand les milliers de spectateurs ont déferlé sur le stade. Un cordon d'homme en jaune et bleu protégeait toutefois les deux équipes de l'assaut des fans.
Pas d'incident sur la pelouse, mais une ambiance bon enfant, chacun savourant la joie de voir les Rouge et Noir décrocher leur billet pour le Stade de France

  VIDEO http://www.ouest-france.fr/coupe-de-france-la-pelouse-envahie-par-une-foule-en-liesse-2181433

http://www.ouest-france.fr/coupe-de-france-la-pelouse-envahie-par-une-foule-en-liesse-2181433
Coupe de France. En vidéo : Rennes en finale, la foule est en liesse !




À la fin du match, qui a vu la victoire de Rennes face à Angers (3-2), la pelouse du stade a été envahie par les spectateurs, aux cris de « On est en finale! 


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Coupe de France. Rennes assure le coup

Publié le 16/04/2014 à 03:51, Mis à jour le 16/04/2014 à 08:15



Grosicky a donné l'avantage à son équipe en première mi-temps./Photo AFP




Fin de la malédiction ! Après s'être fait éliminer par des clubs de division inférieure avant la finale les années précédentes, Rennes atteint enfin la finale.
Et c'est Angers qui en fait les frais.
Tout avait si bien commencé pour les Angevins avec cette ouverture du score de Yattara sur un centre d'Eudeline (3). Mais la réaction rennaise ne met pas longtemps à venir.
Les recrues hivernales remettent les rouges et noirs dans le match. Toivonen, à bout portant (15). Grosicki, sur un slalom dans la défense d'Angers (36). Rennes impose un rythme infernal et Angers tient la cadence malgré un creux au retour des vestiaires. 3-1, la fin de match promet d'être tranquille…
C'est sans compter sur Yattara qui inscrit un doublé sur penalty (88). Trop tard. Rennes sera donc au Stade de France le 3 mai.
ce soir >L'autre demie. Guingamp — Monaco (21 heures, sur France 2).

Rennes n'est pas tombé dedans


Les Bretons ont justifié l'écart de niveau. (Icon Sport)

Par Thomas Siniecki
Publié le 15 avril 2014 à 22h54
Mis à jour le 15 avril 2014 à 23h28

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Rennes est en finale de Coupe de France, comme en 2009 où les Rouge et noir avaient perdu devant Guingamp (1-2). Ils ont dominé Angers (3-2) au stade de la Route-de-Lorient et joueront au Stade de France contre Monaco ou... Guingamp.
Il fallait avoir du répondant et une certaine (bonne) conception de la Coupe de France pour retourner cette situation mal engagée. Menés au score dès la troisième minute de jeu chez eux par Angers, les Rennais ont réussi à se qualifier pour la finale de Coupe de France (3-2). Ils ont réussi à saisir l’occasion en or qui leur était offerte de sauver leur saison en se rendant au Stade de France, sans tomber dans le piège trop gros pour être vrai de cette belle équipe de Ligue 2 qui joue son va-tout à l’extérieur.
Ils ont aussi prouvé, avec ce mental conquérant et une capacité à enflammer le match même à 0-1 et après seulement cinq minutes de jeu, qu’ils s’étaient remis à l’endroit depuis quelques semaines. La confiance est revenue, suffisamment en tout cas pour optimiser leur potentiel au pied d’une échéance aussi importante. "On a su réagir, l’essentiel c’est de passer, analyse Sylvain Armand, non titularisé, sur Eurosport. On a réagi mais on aurait plutôt dû agir pour ne pas se mettre en difficulté. On a répondu présent et c’est l’essentiel." Pas complètement satisfait, le joueur d’expérience sait aussi qu’une finale n’est belle que lorsqu’on la gagne.

Montanier: "On s'était promis d'aller au bout"
Rennes s’est en tout cas offert le voyage à Saint-Denis, le deuxième en six ans après la finale perdue face à Guingamp (1-2). C’était pourtant mal parti, donc, avec cette ouverture du score rapide et superbe signée Yattara. Ola Toivonen a vite égalisé, bénéficiant d’un loupé de Henin pour marquer de près (1-1, 15e). Kamil Grosicki, après un service magnifique d’Abdoulaye Doucouré, globalement inspiré, double la mise avant la mi-temps (2-1, 36e) et Jean II Makoun la triple peu après (3-1, 48e). Les Angevins ont eu trois opportunités de revenir à 2-2, en cinq minutes autour de la pause (42e, 45e+1, 47e) mais ils ont loupé le coche dans un match enlevé qui aurait pu tourner autrement.
Une frappe d’Eudeline aurait aussi pu connaître meilleur sort sans l’intervention de Costil (58e), mais Toivonen (62e) et Romain Alessandrini auraient également pu faire trembler les filets (62e, 76e). Rennes se fait une dernière frayeur avec le doublé d’Yattara sur penalty (3-2, 89e) à la suite d’une main de Kana-Biyik, mais les supporters ont pu envahir le terrain dans l’allégresse au coup de sifflet final. "On n’a pas à rougir, assure le gardien Grégory Malicki, qui a fait ce qu’il a pu du haut de ses 40 ans. On va dire bonne chance à Rennes, on les a mis en difficulté et il faudra s’appuyer là-dessus." Angers est complètement à la lutte pour la montée en Ligue 1, à égalité de points avec le troisième.
"Il va falloir la gagner car ça fait longtemps que Rennes attend ça", enchaine Alessandrini, heureux comme tout d’aller au Stade de France et qui n’a pas lésiné sur le champagne. Ça fait exactement 43 ans pour le Stade rennais, victorieux en 1971 contre Lyon (1-0). "Angers nous a donné beaucoup de fil à retordre, conclut Philippe Montanier, qui s’offre un joli bol d’air après une période compliquée. On a mal démarré mais on s’était promis de ne rien lâcher, d’aller au bout." Ce sera soit contre Monaco, soit contre Guingamp pour une revanche 100% bretonne.

A Rennes (stade de la Route de Lorient).
Mi-temps : 2-1.
Temps: bon. Terrain: bon.
Spectateurs: 28.857.
Arbitre : Saïd Ennjimi
Buts - Rennes : Toivonen (15), Grosicki
(36), Makoun (48). Angers: Yattara (3, 89
s.p.)
Avertissements - Rennes: Alessandrini
(81), Ntep (90+2) Angers: Dj. Konaté
(60), Yattara (90+1)
Rennes: Costil - Danzé (cap., S. Moreira,
45+1), Boye, Kana-Biyik, Mbengue - A.
Doucouré, Konradsen, Makoun - Grosicki
(Ntep, 71), Toivonen (Armand, 81), Alessandrini
Entraîneur: Philippe Montanier
Angers: Malicki (cap.)-Manceau, Dj. Konaté,
Hénin, Bouka Moutou - Eudeline (Boufal,
73), Auriac, R. Thomas, Ben Othman
(Gamboa, 26)- Ayari (Socrier, 25), Yattara
Entraîneur: Stéphane Moulin

Guingamp s'offre un remake
FOOT COUPE DE FRANCE
GUINGAMP-MONACO: 3-1 (A.P.)

Comme en 2009, la finale de la Coupe de France mettra aux prises Guingamp et Rennes. Mercredi soir, l'En-Avant est venu à bout de Monaco grâce à deux buts inscrits en fin de prolongation (3-1, a.p.). Le 3 mai, il tentera de refaire le coup à son voisin rennais.

Gourvennec :«Un énorme bonheur»
L'entraîneur de Guingamp, Jocelyn Gourvennec, n'a pas pu cacher sa joie après la qualification de son équipe pour la finale de la Coupe de France face à Monaco (3-1 a.p.).

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Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp) : «C'est un énorme bonheur bien sûr mais une étape supplémentaire. Aujourd'hui (mercredi) on était le petit, même si Monaco-Rennes était la finale annoncée, on avait quand même envie de jouer notre chance et sur un match on a réussi à être un ton au-dessus. A part de la 25e à la 45e on a bien maîtrisé, on a mis une grosse intensité dans tout ce qu'on a fait et on a réussi à être efficaces. J'ai dis aux joueurs qu'ils ont fait quelque chose d'extraordinaire et qu'on s'offrait un match magnifique le 3 mai au Stade de France. Mais on a deux matches d'ici là pour se mettre à l'abri en Championnat.



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Guingamp sort Monaco !




Les joueurs ont répondu dans ce qu'on leur avait demandé de faire, dans l'état d'esprit. Voir le Roudourou comme ça c'est extraordinaire. Chez nous, avec notre public, tout est possible. Le scénario a été magnifique avec beaucoup d'efforts et d'intensité. On sera (le 3 mai) outsider, on est Guingamp, petite ville et petit club qui se bagarre. Rennes a plus de moyens, sur le papier il n'y a pas photo. Ce sera une finale 100% bretonne, c'est magnifique pour la région.»

Un derby breton pour la finale !

Coupe de France
15/04/2014

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Vainqueur (3-1 ap) de l’AS Monaco en demi-finale de Coupe de France, l’En Avant Guingamp retrouvera, comme en 2009, le Stade Rennais FC le 3 mai prochain au Stade de France.
EA Guingamp
-
AS Monaco FC 3 - 1 ap
Désireux de faire oublier sa position de première équipe non relégable en Ligue 1, l’En Avant Guingamp a réussi une performance de choix face à l’AS Monaco, deuxième du championnat. Les hommes de Jocelyn Gourvennec ont fait plier les Azuréens au terme de 120 minutes de jeu dans un stade du Roudourou chauffé à blanc et comblé d’entrée par l’ouverture du score guingampaise. Sur un coup franc botté de la gauche par Langil, Yatabaré surgissait devant Romero et expédiait le ballon dans le but du bout du pied (1-0, 7^{[size=undefined]e[/size]}). Les Azuréens reprenaient progressivement leurs esprits et sur un déboulé de Fabinho dans la surface, Berbatov égalisait d’une frappe du plat du pied sous la barre transversale de Samassa (1-1, 36^{[size=undefined]e[/size]}). Les débats se révélaient équilibrés et les deux formations ne pouvaient éviter la prolongation, malgré une frappe de Douniama déviée sur sa barre par Romero (85^{[size=undefined]e[/size]}). L’En Avant prenait les choses en mains et quelques minutes après son entrée en jeu, Atik, parfaitement servi par Giresse, trouvait le fond des filets de Romero (2-1, 112^{[size=undefined]e[/size]}). L’AS Monaco jouait alors son va-tout mais sur un contre rondement mené, Giresse adressait un centre pour Yatabaré, dont la reprise de volée faisait mouche (3-1, 117^{[size=undefined]e[/size]}). La septième réalisation du meilleur buteur de la compétition mettait fin au suspense et envoyait l’En Avant en finale pour un derby face au Stade Rennais, cinq ans après la victoire guingampaise au Stade de France.

Stade Rennais FC
-
Angers SCO
: 3 - 2
Le Stade Rennais, finaliste malheureux de l’épreuve en 2009, va retrouver le Stade de France ! Le match avait pourtant bien mal démarré pour des Bretons menés d’entrée par un Angers SCO rapidement tranchant. Eudeline, auteur d’un bon pressing sur Mbengue, récupérait le ballon et centrait en retrait vers M. Yattara. Le joueur prêté par l’OL plaçait une frappe terrible sous la barre de Costil (0-1, 3e). Les Rennais ne tardaient pas à répliquer. Ils égalisaient avant la fin du premier quart d’heure. Un centre d’Alessandrini était mal dégagé par Hénin. Le ballon rebondissait sur Malicki avant de revenir dans les pieds de Toivonen. Le canonnier suédois n’avait plus qu’à pousser la balle au fond des filets (1-1, 15e). Remis en confiance, les Rouge et Noir prenaient l’avantage onze minutes plus tard. D’une subtile passe, A. Doucouré trouvait Grosicki sur la droite de  la surface. Le Polonais repiquait dans l’axe et, plein de sang-froid, prenait son temps avant de faire rugir de plaisir le public breton (2-1, 36e).
Les hommes de Philippe Montanier ne ralentissaient pas au retour des vestiaires. Déjà à l’origine du second but, A. Doucouré s’illustrait une nouvelle fois en récupérant le ballon près du rond central. Il accélérait jusqu’à la surface angevine avant de décaler Makoun, seul face au but. La frappe brossée du Camerounais lobait Malicki, qui ne pouvait que détourner légèrement cette tentative (3-1, 48e). Le penalty transformé par M. Yattara, en fin de partie (3-2, 89e), n’y changeait rien. Le Stade Rennais sera bien de la fête, le 3 mai prochain, pour la finale de la Coupe de France.

Ce sera une finale 100 % bretonne !
17/04/2014 05:32
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Yatabaré, auteur d'un doublé, laisse éclater sa joie : Guingamp a créé la sensation en éliminant Monaco hier soir. - (AFP)

 Guingamp : 3 Monaco : 1 (ap)
Guingamp, l'un des plus petits budgets du championnat, a éliminé le puissant Monaco, hier à domicile en demi-finale de la Coupe de France (3-1 a.p.), pour revenir au Stade de France cinq ans après avoir remporté la compétition à la surprise générale.
Comme un clin d'œil, les Guingampais retrouveront le 3 mai le Stade Rennais, qu'ils avaient battu en finale de l'édition 2009 (2-1), alors qu'ils évoluaient en Ligue 2, pour écrire la plus belle page de l'histoire de ce club atypique du football français, vitrine d'une ville de 8.000 habitants.
Un camouflet pour l'ASM
Le camouflet, infligé en prolongation par deux buts d'Atik et Yatabaré, est énorme pour Monaco, qui a massivement investi à l'intersaison pour son retour dans l'élite et ne décrochera pas son premier titre majeur depuis son rachat fin 2011 par le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev.
Celui-ci avait fixé comme objectif à son entraîneur Claudio Ranieri de décrocher cette saison, outre une qualification pour la Ligue des champions, quasiment acquise, une coupe nationale, 11 ans après la dernière (Coupe de la Ligue 2003). Les rumeurs quant à son éventuel remplacement, qui allaient bon train avant même cette élimination, risque de s'amplifier… Le technicien italien avait décidé hier d'insuffler du sang neuf par rapport à l'équipe victorieuse de Rennes, samedi en championnat (1-0), en titularisant Ferreira Carrasco, Abidal et le duo d'attaque Berbatov-Germain, mais Monaco a paru emprunté face à des Guingampais beaucoup plus entreprenants.
le match
Mi-temps : 1-1.
Spectateurs : 15.758.
Arbitre : M. Gautier.
Buts : pour Guingamp, Yatabaré (7^e, 117^e), Atik (112^e) ; pour Monaco, Berbatov (36^e).
Avertissement : à Guingamp, Martins Pereira (78^e).
la phrase
« La Coupe de France a tellement de signification à Rennes et en Bretagne, ça vibre partout... »
Philippe Montanier, l'entraîneur de Rennes, qui a battu Angers (Ligue 2) mardi lors de la première demi-finale de la Coupe de France (3-2), sait que les attentes des supporteurs bretons sont importantes et il ne veut pas les décevoir. « On est heureux d'aller en finale, c'est remarquable pour un club comme ça d'arriver à se hisser régulièrement en finale, ajoute-t-il. Si on obtient un maintien rapide et qu'on remporte la finale de la Coupe de France, ce sera bien pour une saison de transition… »

Guingamp, retour vers le futur
Par Florent Gazeau, 16-04-2014

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Mustapha Yatabaré et ses coéquipiers retrouveront Rennes au Stade de France - AFP
Comme en 2009, la finale de la Coupe de France opposera Rennes à Guingamp, tombeur de Monaco au terme de la prolongation ce mercredi soir (3-1). Les deux clubs bretons ont rendez-vous le 3 mai au Stade France pour la revanche.
Guingamp-Monaco 3-1 a.p.
Guingamp : Yatabaré (6^e, 117e), Atik (112^e)
Monaco : Berbatov (36^e)
Il y aura bien un remake de la finale de 2009 ! Vainqueur surprise de la Coupe de France il y a cinq ans face à Rennes (2-1), Guingamp retrouvera son voisin breton au Stade de France le 3 mai prochain pour la revanche. Soutenu par un Roudourou en ébullition, l’EAG a tenu la distance face à Monaco livrant une belle prestation et compostant son billet pour Saint-Denis au terme de la prolongation (3-1). Il faut dire que les Costarmoricains avaient pris ce rendez-vous par le bon bout en réalisant une très grosse entame de match récompensée par l’ouverture du score de Yatabaré, qui devançait la timide sortie de Romero sur un coup franc de Langil (1-0, 6^e). Bousculant une équipe monégasque à la peine, l’EAG affichait une générosité et proposait une grosse débauche d’énergie sanctionnées par l’égalisation de Berbatov, qui reprenait sous la barre un centre rasant de Fabinho (1-1, 36^e). Un sale quart d’heure que les Guingampais ont vite surmonté.
Giresse : une entrée et deux caviars
Dès la reprise, Guingamp semblait requinqué et continuait à malmener des Azuréens passés à côté de leur demi-finale et plongeant physiquement en seconde période. La rencontre aurait pu basculer lorsque Douniama trouvait la transversale d’un tir du droit des 25 mètres (85^e). Yatabaré manquait ensuite une belle opportunité d’éviter une prolongation en dévissant son tir du gauche (90^e), juste avant qu’il ne tergiverse dans la surface (90^e+2). Au passage, les Bretons auraient pu bénéficier d’un penalty pour une main de Carvalho mais Monsieur Gautier ne bronchait pas. Finalement, la délivrance survenait du banc : entré en jeu trois minutes plus tôt, Giresse délivrait un caviar pour Atik qui concluait du droit aux six mètres et faisait exploser le Roudourou (2-1, 112^e). La messe était définitivement dite lorsque l’intenable Giresse partait en contre et donnait une deuxième offrande à Yatabaré, auteur d’un doublé du plat du pied droit (3-1, 117^e). Les supporters costamoricains pouvaient exulter. L’En Avant donne désormais rendez-vous aux Rennais au même endroit qu’il y a cinq ans. Avec le même scénario ?
Le joueur du match
Il a remplacé Langil à la 109^e. Trois minutes plus tard, Thibault Giresse délivrait sa première passe décisive avant de récidiver et d’adresser une deuxième «assist» à Yatabaré. L’entrée en jeu du milieu gauche a tout changé et permis à Guingamp de s'octroyer une nouvelle visite du Stade France.
On n’a pas aimé
Profitant de l’alternance des gardiens prônée par Claudio Ranieri, Sergio Romero gardait le but monégasque ce mercredi soir. Et c’est peu d’écrire que le portier international argentin n’a pas rassuré. Coupable sur le premier but, il a montré une troublante fébrilité dans ses sorties aériennes. Mais le dernier rempart du club princier n’est pas le seul à brocarder car c’est bel et bien le collectif monégasque dans son ensemble qui ne s’est pas montré à la hauteur de l’événement.
Résultats des demi-finales :
Mardi 15 avril
Rennes-Angers (L2) 3-2
Mercredi 16 avril
Guingamp-Monaco 3-1 ap

Foot. Yatabaré, héros de Guingamp, va chercher ses amis au commissariat
Saint-Brieuc - 07h02

• Yatabaré, héros de Guingamp, va chercher ses amis au commissariat. | Crédiit photo : David Adémas
  

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Quatre copains de Beauvais venaient dîner chez le héros de la soirée guingampaise. Ils ont passé la nuit au poste car circulaient dans une voiture signalée volée.

Quatre hommes sont contrôlés par la police, jeudi vers 1 h du matin, au rond-point de la Croix-Lormel à Plérin. Ils circulent dans une voiture, qui a été signalée volée à Beauvais. Les quatre hommes, demeurant à Beauvais, sont conduits au commissariat de Saint-Brieuc pour s'expliquer en garde à vue.
Vœu non exaucé
Là, ils racontent être venus rendre visite au footballeur professionnel d'En Avant Mustapha Yatabaré, qui les a invités à dîner. Le joueur est lui-même originaire de Beauvais.
La surprise de la soirée, pour les policiers, fut de recevoir la visite, vers 2 h 30, de Mustapha Yatabaré. Celui-ci, fraîchement auréolé de deux des trois buts qui ont mené Guingamp à la victoire contre Monaco quelques heures plus tôt, a exigé la libération de ses amis parce qu'ils devaient manger chez lui.
Son vœu n'a pas été exaucé, il a dû quitter l'hôtel de police sans ses invités, qui sont sortis de garde à vue jeudi après-midi.

Coupe de France. Les billets en vente dès jeudi à Guingamp
Guingamp - 22 Avril

• Les abonnés d'En Avant sont prioritaires sur l'achat des places. | Archives - PHILIPPE CHEREL
  

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De jeudi à samedi, les abonnés et partenaires du club pourront acheter leurs places pour la finale, le 3 mai au Stade de France. La vente au grand public débutera lundi.

Le club costarmoricain met en vente 20 210 billets pour assister au match Guingamp-Rennes, finale de la Coupe de France, le samedi 3 mai, au Stade de France.
Les 9 800 abonnés du Roudourou et les partenaires du club sont prioritaires pour acheter leurs places. De jeudi à samedi, ils pourront retirer leur billet (un par abonné) et réserver en même temps leurs places dans les bus ou trains mis spécialement à disposition.
La vente se déroulera au guichet du Stade du Roudourou, de 8 h à 20 h, sauf le samedi (8 h à 16 h). La vente au grand public se déroulera à partir du lundi 28 avril au stade, s'il reste des places... Sinon, il sera toujours possible d'acheter les précieux sésames via les réseaux habituels (Tickenet, etc.) dès lundi également.
De 80 € à 200 € la place et le transport
Les tarifs varient selon les places en tribunes choisies : 25 € (debout avec le Kop Rouge), 40 €, 80 € ou 95 €. A cela s'ajoute le prix du transport : 55 € aller-retour en bus et 105 € aller-retour en train

Coupe de France. L'affluence à la billetterie du Stade Rennais
Rennes - 23 Avril - 0

• Pour cette première journée de vente des billets, les guichets du Stade Rennais sont pris d'assaut. | Ouest-France
  

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Les billets pour la finale sont en vente depuis 12 h, pour les abonnés. Les premiers sont arrivés dès 8 h du matin pour être sûrs de repartir avec le précieux sésame.

Il fallait s'y attendre. La finale du 3 mai face à En avant de Guingamp, au Stade de France, déplace les foules.
Depuis 12 h, pour la mise en vente des billets aux abonnés, une longue file s'étire le long du stade de la route de Lorient. Les premiers sont arrivés dès 8 h du matin pour être sûrs d'avoir leur place.
Vendredi pour le grand public
Rappelons que, ce mercredi et demain jeudi, la billetterie du Stade Rennais FC est ouverte aux seuls abonnés (1 abonnement = 1 place), de 12 h à 20 h. S'il reste des places, elles seront en vente libre vendredi, également de 12 h à 20 h, aux guichets du stade.
Ceux ayant souscrit leur abonnement par l'intermédiaire d'une association de supporters (Roazhon Celtic Kop, Allez Rennes, les Socios) doivent exclusivement retirer leurs billets auprès de leur club de supporters.
Sur le site de Fédération française
Par ailleurs, la Fédération française de football, organisatrice de la Coupe de France, vient d'annoncer la mise en vente des billets pour le grand public à partir du lundi 28 avril, à 7 h, sur son site internet fff.fr

Coupe de France : La billetterie pour la finale ouvre lundi



Pour le grand public, c'est lundi 28 avril à 7h00 qu'il faudra se rendre sur le site de la FFF afin de prendre ses places pour la finale de la coupe de France qui opposera Guingamp à Rennes. Les supporters bretons ont eux rendez-vous dès cette semaine. A Guingamp, les abonnés pourront prendre les précieux sésames à partir de jeudi, à Rennes ils ont rendez-vous dès ce mercredi midi.

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Coupe de France. Supporter de Rennes ou Guingamp ? Faites le test !
France - 08h30 - 0

• Fan de Thibault Giresse ou Romain Danzé ? Faites le test ! | Crédit photo : Ouest-France
  

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Mickaël LOUÉDEC et Gary DAGORN

La finale de la Coupe de France se déroulera le 3 mai, au Stade de France. Vous ne savez pas encore qui supporter ? Faites le test pour savoir si vous êtes Rennes ou Guingamp.



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