CES JOUEURS DE L1 QUI SURFENT SUR LA VAGUE

Foot - UNFP - Hazard : «La cerise sur le gâteau»

Faire un commentaireJ'aimeJ'aime pasPartager



Eden Hazard a reçu son trophée des mains de Sonny Anderson.
Elu meilleur espoir ces deux dernières années, Eden Hazard a succédé à Lisandro au palmarès du meilleur joueur du Championnat à l'occasion de la 20e cérémonie des Trophées UNFP.

Petit Hazard est devenu grand. Récompensé du titre de meilleur espoir de la L1 ces deux dernières saisons, le milieu de terrain du LOSC est entré dans une nouvelle dimension, dimanche soir, à l'occasion de la 20e cérémonie des Trophées UNFP. A 20 ans, l'international belge a été désigné meilleur joueur du Championnat de France par ses pairs. Il faut remonter à 2008 et un certain Karim Benzema pour trouver trace d'un lauréat aussi jeune. «C'est beau, a commenté son entraîneur Rudi Garcia. Les joueurs pro -puisque ce sont eux qui votent- ne s'y trompent pas. Eden, c'est un phénomène. Il est vif d'esprit, il a une intelligence des situations qui est extraordinaire. C'est un gamin très mature, mais on va faire en sorte qu'il progresse encore. Et pour ça, on va se montrer encore plus exigeant avec lui, il le sait». Parole à l'intéréssé.

L'équipe-type de cette deuxième journée commence par Slavatore Sirigu, auteur d'un 8 sur 10 (comme Pionnier et Ochoa), meilleure note du week-end.

La charnière centrale impose le Vert Marchal, buteur contre Nancy, et... le Nancéien Loties.
Au milieu, le Caennais Hamouma a prouvé qu'il était encore parti pour faire de grandes choses sur son côté gauche, Machado a marqué son deuxième but face à Dijon alors qu'Alain Traoré a fait des misères à l'OM, présent grâce à Loïc Rémy, lequel forme un duo avec Lisandro, éblouissant bien que malchanceux contre Ajaccio

Cantonné à un rôle de remplaçant depuis le début de la saison, Mevlut Erding ne cachait plus son désir de voir ailleurs. Annoncé à Rennes depuis plusieurs semaines, l'attaquant turc de de 24 ans a finalement décidé de poursuivre l'aventure après le Paris Saint-Germain après son but et sa passe décisive dimanche à Toulouse (victoire parisienne : 3-1). Selon vous, Erding a-t-il eu raison de choisir Paris plutôt que Rennes, où - semble-t-il - une place de titulaire l'attendait ? Réussira-t-il à détrôner Gameiro à la pointe de l'attaque parisienne ?

à mon avis il fait bien
PSG VEUT GAGNER LA LIGUE EUROPA et prendre une place qualificative ne champion's league
ils ont rasionnablement besoin de 4 vrais attaquants

Erding a-t-il raison de rester au PSG ?

Courtisé par le Stade Rennais notamment, Mevlut Erding a finalement décidé de poursuivre l'aventure avec le Paris Saint-Germain. A-t-il eu raison de faire ce choix ?
OUI : 50%
NON : 48%
NSP : 2%
Nombre de votants: 9241

plus gros salaire de CFA
Luyindula restera en CFA

Peguy Luyindula est toujours sous contrat avec le PSG jusqu'à la fin de la saison. Mais on ne devrait plus revoir le meilleur buteur encore en activité de Ligue 1 avec l'équipe de la capitale. En tous cas pas l'équipe fanion, puisque l'attaquant n'entre plus dans les plans de l'entraîneur, Antoine Kombouaré, depuis la fin de la saison dernière. Le directeur sportif, Leonardo, a validé ce choix et laissé Luyindunla au placard.

Mais, , le joueur ne compte pas résilier son contrat, comme l'ont fait avant lui Jérôme Rothen ou Mateja Kezman. Il se plaît à Paris et n'a pas trouvé d'autre club lors du mercato d'été. Le triple champion de France jouera donc avec la réserve, en CFA, dès qu'il sera remis de sa pubalgie. Et il continuera à toucher son salaire de 130 000 euros par mois

Lugano : «Rien de grave»
Le 15/09/2011 à 22:08 | Mis à jour le 15/09/2011 à 22:25

Touché a la pommette gauche, Diego Lugano s'est montré rassurant devant les micros, dans un sourire, malgré les points de suture : « Non, ce n'est rien. C'est dans le jeu », a expliqué l'international uruguayen, mimant un coup de coude. En portugais comme en espagnol, le défenseur central a répété qu'il se « sentait bien à Paris et qu'(il) avait été très bien accueilli par le groupe .»

Bastos, retour en grâce
Le 19/09/2011 à 15:00 | Mis à jour le 19/09/2011 à 20:48

Pris en grippe par le public lyonnais qui lui reprochait ses envies d'ailleurs durant le mercato, Michel Bastos a reconquis Gerland en l'espace de six journées.


Passeur décisif sur l'ouverture du score de Gomis, Bastos a également inscrit son premier but de la saison contre l'OM.

21 juillet 2010. Gerland fête comme il se doit tous les joueurs qui descendent de la tribune Jean-Jaurès pour la traditionnelle présentation d'effectif. Tous sauf un. Quand vient le tour de Michel Bastos, des sifflets accompagnent l'arrivée du Brésilien sur le podium dressé pour l'occasion. En cause : son investissement, mais surtout ses velléités de départ. A l'époque, Bastos souhaite rejoindre la Juventus Turin ou l'Angleterre, mais il ne voit rien venir. « Ce vrai-faux départ », l'ancien Lillois en parle encore aujourd'hui comme une tâche à effacer. « Par rapport à ce qui s'est passé, j'ai des choses à prouver , a-t-il répété dimanche soir dans la foulée du succès contre Marseille (2-0). Parfois, on a des moments de doute. Ma réponse, il fallait qu'elle soit sur le terrain. C'est ce que je suis en train de faire ». Et plutôt bien.

«Il est performant, mais ça demande beaucoup d'efforts pour le rester sur toute une saison. Il le sait».
Depuis le début de la saison, Bastos fait briller le collectif en se montrant de nouveau décisif. Contre l'OM, il a délivré sa quatrième passe et inscrit son premier but en Championnat depuis... le 6 mars et un large succès contre Arles-Avignon (5-0). «Ce soir, j'ai vécu quelque chose qui ne m'était plus arrivé depuis un moment : marquer », a-t-il savouré sous le chapiteau de Gerland. Les raisons de ce renouveau ? « La confiance » que lui accorde Rémi Garde, ce que ne conteste pas le technicien. « Le talent, il l'a, et il l'a toujours eu , a-t-il souligné. Il savait qu'il avait un public à reconquérir, un entraîneur qui avait confiance en lui. J'ai essayé de le lui faire sentir. Aujourd'hui, il a su faire ce qu'il fallait, il est performant, mais ça demande beaucoup d'efforts pour le rester sur toute une saison. Il le sait ». Parfois accusé de choisir ses matches, Bastos semble pour l'instant avoir gagné en régularité. Dans un entretien accordé à L'Equipe la semaine passée, il l'avait justifié ainsi : pouvoir enfin «tenter » sans avoir peur de se « faire tuer » derrière. « Le problème, c'est qu'auparavant à Lyon, on faisait un mauvais match et on se retrouvait sur le banc ». Dimanche soir, il a adressé une nouvelle pique déguisée à Claude Puel. Alors que l'obligation de faire cohabiter Lisandro et Gomis dans le 4-3-3 lyonnais avait contraint son ex-entraîneur à l'exiler sur le côté droit, Bastos a signalé que son (re) positionnement sur l'aile gauche -celle qu'il « préfère »- n'était certainement pas étranger à sa bonne forme actuelle. En déclarant en plein mois de juillet que « dans le foot, il ne faut jamais fermer la porte à un retour en grâce », Rémi Garde ne s'était pas trompé

26/09/2011 à 07:39 Ligue 1. Pastore, 1re classe
8e journée. Le PSG a pris la tête après sa belle victoire à Montpellier.


Cinq fois titulaire en L1, 11 tirs cadrés sur 16, 4 buts et 2 passes./

Par deux fois cette saison, Javier Pastore a fait profiter le Paris SG de son talent à l'extérieur face à des équipes jouant le haut du tableau en L1: le 28 août à Toulouse (giflé 3-1) avec deux passes décisives et samedi soir à Montpellier (corrigé 3-0) avec un doublé.

à chaque fois, le scénario est le même. L'international argentin commence un peu à côté des rails. Et puis viennent les éclairs de génie. Au Stadium, le TFC mènait 1 à 0 au retour des vestiaires. Mais deux bijoux de passes décisives pour Gameiro puis Erding ont fait basculer la rencontre (3-1 au final).

Dans l'Hérault, face à la meilleure défense, Pastore n'a pas fait une bonne entame. Et puis, il y a eu cette somptueuse reprise de volée de l'extérieur du droit pour le 2e but parisien, juste avant la pause. Le joueur de l'Albiceleste profita ensuite d'une erreur du gardien adverse pour lui escamoter le ballon, placer une accélération et conclure la bonne soirée parisienne dans un angle plus que fermé.

Place aux statistiques: en six matches de championnat, dont 5 titularisations, la recrue la plus chère de l'histoire de la L1 en est donc à 4 buts et 2 passes décisives.

Il rappelle Zidane à Platini
Et les commentaires flatteurs pleuvent. « Pastore est vraiment intéressant. Il me rappelle beaucoup Zidane pour cette façon de partir du milieu de terrain, de porter la balle et d'aller droit vers la surface. » L'hommage est de Michel Platini, président de l'UEFA, dans la Gazzetta dello Sport. Rai, ancien joueur emblématique du PSG, déclarait ce dimanche sur TF1 que le meneur de jeu « fait la différence et peut devenir un des grands joueurs au monde ».

équipiers et adversaires sont sur la même longueur d'ondes. Pour le défenseur du PSG Zoumana Camara, « quand tu sais que c'est lui qui a la balle, tu sais que ça peut aller au fond ». Il a raison, Pastore gâche peu selon les statistiques de la Ligue de football professionnel (LFP) avec 11 tirs cadrés sur 16 en L1.

Dans les rangs de Brest, battu récemment 1 à 0 au Parc des Princes sur un but de… Pastore, Jonathan Zebina souligne « sa vision », dit que « c'est un joueur différent ». Qu'en dit ce joueur longiligne (1,87 m et 78 kg) ? « Je ne sais pas si j'ai si bien joué, la forme revient, je fais de bonnes choses, je dois mieux connaître mes partenaires. »

Bixente Lizarazu, champion du monde 1998, a analysé la marge de progression du phénomène : « Techniquement, il est fort ; mentalement il tient bien la pression: il a été acheté pour 42 millions d'euros, il a 22 ans, il ne bronche pas ; mais il n'a pas les qualités de son physique, il a la motricité d'un petit gabarit, il fait des petits pas, il manque de puissance. S'il prend du muscle, il peut devenir énorme. »

Il l'est déjà, dans une L1 restée longtemps sans star de ce rang

MHSC-Belhanda: « Pastore est agaçant »
Posté le 25 septembre 2011

Montpellier a plié samedi contre le Paris Saint-Germain (0-3) à l’occasion de la 8e journée de Ligue 1, notamment à cause d’un doublé de Javier Pastore. « C’est beau de voir un joueur de classe mondiale comme lui, a assuré Younes Belhanda, le milieu de terrain offensif marocain du MHSC, dans les colonnes du Parisien. Mais c’est aussi très agaçant, car tu n’arrives jamais à l’arrêter. Sa conduite de balle est hors pair. » Joueur le plus cher de l’histoire du championnat de France (42 millions d’euros), le meneur de jeu argentin totalise 4 buts et 2 passes décisives en L1 pour le moment.

27/09/2011 à 11:57 | Mis à jour le 27/09/2011 à 12:08

Arrivé à la fin du mercato, Joe Cole se sent déjà comme chez lui à Lille, où «il aime vraiment jouer». Il espère désormais briller avec le LOSC et enrichir son palmarès.


Joe Cole est ravi de son intégration à Lille.
En terme d'intégration réussie, Joe Cole fait office d'exemple. Arrivé à Lille dans les dernières heures du mercato, l'Anglais a rapidement mis dans sa poche les supporters du LOSC. Une entrée tonitruante à Saint-Etienne pour ses débuts en Ligue 1 et un premier but superbe contre Lorient samedi dernier ont suffi à convaincre les rares observateurs sceptiques au moment de son arrivée. «J'ai vraiment eu envie de venir. Il faut faire des choix dans la vie. Ce n'était certainement pas le plus simple pour moi. Mais ça m'a excité , a-t-il déclaré dans L'Equipe. Premièrement, on joue le titre. Ensuite, c'est une jeune équipe avec de super gars qui jouent vraiment au foot.»

«Aider Lille à remporter un titre»
Pour sa première expérience à l'étranger, l'ancien joueur de Chelsea a «trouvé à Lille des joueurs de qualité et une joie de vivre sans pareille qui anime le vestiaire. Je me régale et j'en profite tous les jours.» Désiré par Rudi Garcia, il s'inscrit parfaitement dans le système de jeu des champions de France en titre. « J'aime jouer dans l'axe, en ayant la liberté d'organiser le jeu. Pour le moment, je suis sur une aile, à l'opposé d'Eden Hazard et en concurrence avec Dimitri Payet. L'idée, à terme, c'est d'intégrer le milieu à trois, d'organiser nos mouvements offensifs un peu plus bas. C'est là que j'ai débuté, ce sera naturel pour moi.» Autre idée dans la tête de Joe Cole : revenir en sélection anglaise, qu'il n'a pas retrouvée depuis la Coupe du monde 2010. «J'espère que Fabio Capello regarde la L1. Je veux d'abord jouer régulièrement. Si je suis rappelé en équipe nationale, je serai le plus heureux. Mais je veux déjà essayer d'aider Lille à remporter un titre.» C'est exactement pour cela que les dirigeants du LOSC l'ont attiré. «J'aime vraiment jouer ici»

Pastore, le phénomène
04/10/2011 à 12:56

Dossier
Javier Pastore, la star argentine du PSG, encore décisive ce week-end, est décidément une très bonne pioche pour le club parisien.


Javier Pastore a inscrit le premier des deux buts parisiens contre Lyon, dimanche soir au Parc des Princes.
Buteur inspiré contre Lyon, dimanche soir en Championnat (2-0), l'attaquant argentin du Paris-SG Javier Pastore figure dans notre onze type européen du week-end*. Ses performances dans la capitale lui attirent d'ailleurs également des commentaires flateurs dans la presse européenne. En Italie, la Gazzetta dello Sport n'hésite pas à le comparer à la Joconde, autre trésor perdu italien. Sous le titre « PastoRE di Francia » (Pastore, Roi de France), le quotidien sportif regrette son départ : « Depuis la Joconde, c'est toujours la même histoire. On le tenait, nous, les Italiens, et maintenant ce sont les Français qui en profitent. » Transféré à Paris cet été pour 42 millions d'euros en provenance de Palerme, le joueur de 23 ans est également encensé en Espagne. Marca voit en lui l'égal des plus grands. « Pastore appartient à cette catégorie des artistes du ballon, comme Zidane, Riquelme, Aimar, Valeron ou le Brésilien Ganso (...) Il appartient à cette espèce rare de footballeurs qui élèvent ce sport au rang d'art. »

Dans la lignée des Susic, Rai, Ronaldinho...
le portrait de « l'homme qui change tout » au Paris-SG, son jeu, bien sûr, mais aussi ses ambitions et son image. « Il gagnera le ballon d'or dans quelques années » anticipe son ancien président à Palerme Mauricio Zamparini. Dans l'immédiat, Pastore s'inscrit dans la lignée des cracks parisiens Safet Susic, Rai ou encore Ronaldinho. Une descendance que confirment les appréciations de quelques-uns de ses premiers adversaires en Ligue 1. « Un grand joueur, c'est celui qui sait s'adapter aux situations et accomplir le geste juste » le décrit par exemple Steeve Elana, le portier de Brest qui a concédé le premier but de l'Argentin en L1 (1-0 le 11 septembre). « L'homme qui change tout » .

*Onze européen du week-end
Neuer (Bayern Munich, ALL) - Boulahrouz (VfB Stuttgart, ALL), Campagnaro (Naples, ITA), Ballesteros (Levante, ESP), José Enrique (Liverpool, ANG) - Lampard (Chelsea, ANG), Pastore (Paris-SG), Marchisio (Juventus Turin, ITA) - Agbonlahor (Aston Villa, ANG), Higuain (Real Madrid, ESP) - Lewandowski (Borussia Dortmund, ALL).

Ligue1, 10e journée: Appelez-la «Bundesligue1»
20/10/2011 à 18h36 -- Mis à jour le 21/10/2011 à 13h38

L'attaquant de Montpellier, Olivier Giroud, lors de la victoire de son équipe en L1 contre Dijon, le 15 octobre 2011 —REUTERS

FOOTBALL - Plus de buts, plus de coups de pieds arrêtés, plus de tirs de loin, le spectacle est en hausse cette saison...
Fini les discussions à la machine à café sur le «Big match» qui vire au fiasco. Les samedis soirs où les 0-0 défilent sur les chaînes d’infos. Et les débriefings déprimants sur la frilosité des équipes de L1. Avec une moyenne de 2,66 buts inscrits par matchs après 10 journées, le championnat enregistre son meilleur total depuis dix-neuf saisons. Un ratio assez exceptionnel, qui tient en quatre explications.

Plus de talent offensif. C’est l’effet Gameiro (8 buts), Giroud (7) ou Gomis (7). Après dix journées, les trois meilleurs buteurs du championnat affichent des temps de passage largement supérieurs à ceux de la saison passée. Pour Mecha Bazdarevic, le coach de Sochaux, tous les clubs de L1 possèdent de vrais atouts en attaque. «Avant, il y avait trois, quatre bons buteurs. Maintenant, il y a plus de talent. Regardez Oliech, il avait marqué 5 buts en trois saisons (8 en fait). Là, il en a déjà à 5!» Pour Eric Carrière, ancien joueur de l’OL désormais consultant, l’arrivée des investisseurs qatariens au PSG explique en partie ce nivellement par le haut. «Ils ont fait venir des joueurs qui marquent, mais surtout des joueurs qui font marquer comme Menez ou Pastore.» Autre indicateur de progrès technique, l’augmentation du pourcentage de tirs cadrés (37,9%) et le nombre de buts marqués en dehors de la surface. L’Auxerrois Alain Traoré, spécialiste des missiles lointains, en est le principal responsable (4 buts sur 6).

Plus de coups de pieds arrêtés. Faut-il remercier les arbitres de siffler plus facilement ou féliciter les joueurs de plus provoquer? Quoi qu’il en soit, 38% des buts de L1 sont issus d’une phase arrêtée (contre 32% la saison passée). «Les équipes ont énormément progressé dans ce domaine, note Carrière. Les entraîneurs se sont bien adaptés aux défenses regroupées. Ils ont travaillé les coups de pieds depuis plusieurs saisons et ça commence à payer.» Dans le détail, les coups francs indirects et les corners font toujours recette. Mais ce sont surtout les pénaltys qui ont explosé cette année (31 contre 13 la saison passée).

Des équipes décomplexées. A la barre, Jean-Pascal Mignot, défenseur de Saint-Etienne, n’hésite pas à témoigner. «Oui, j’ai l’impression d’avoir de plus en plus de boulot. Forcément, on demande aux latéraux de participer offensivement. Quand il y a des contres dans l’axe, on ne peut pas tout repousser…», regrette le joueur. D’une manière générale, les équipes seraient de plus en plus décomplexées. Même en bas de tableau, on joue avant tout pour gagner, plutôt que pour garder son but inviolé. «On doit cela à l’arrivée d’une nouvelle génération d’entraîneurs qui font jouer leur équipe, observe Mignot. Avec Christophe Galtier ou Laurent Fournier, j’ai pu voir la différence avec Guy Roux ou Jean Fernandez. Eux, c’était: «Si on ne prend pas de but, on ne perdra pas et on pourra gagner.» Par contre, avec les jeunes coachs, c’est «On doit marquer un but de plus que les autres.»

Des gardiens en retrait. Par déduction, Mecha Bazdarevic pose logiquement la question qui fâche. «Evidemment, s’il y a plus de buts, on peut se demander si les gardiens sont toujours à leur meilleur niveau.» Image rare, Steve Mandanda a laissé filer un ballon sous son jarret, cette année. Jourdren ou Audard ont aussi mis une petite pièce dans le pot commun des boulettes. Preuve que le début de saison de certains est assez mouvementé. «Il y a deux-trois ans, on avait cinq mecs qui étaient prêts pour l’équipe nationale, observe Bazdarevic. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.» Les intéressés mettent plus facilement en cause les nouveaux ballons, toujours plus insaisissables. Eric Carrière ne s’est toujours pas remis du but encaissé par Vercoutre lors de la dernière journée contre Nancy. Il y a dix ans, le remplaçant de Lloris aurait sûrement arrêté le tir flottant de Jo-Gook. Pas en 2011, année où comme les ballons, la Ligue 1 ne tourne plus rond.

Beckham, ça dépasse le sport»
Le 04/11/2011 à 20:03 | Mis à jour le 04/11/2011 à 20:22


Le président du Paris-SG Nasser al-Khelaifi s'est confié à L'Equipe vendredi après-midi.(EQ)
Nasser al-Khelaifi, le président du Paris Saint-Germain, a reçu L'Equipe durant vingt-cinq minutes, vendredi après-midi, dans les salons du Parc des Princes. Au cours de cet entretien à lire samedi, dans les colonnes de notre journal, le représentant du propriétaire qatarien du club parisien balaye tous les sujets, et évoque notamment l'avenir de David Beckham , dont le contrat avec le Los Angeles Galaxy arrive à terme à la fin de l'année et que le PSG souhaite recruter lors du prochain mercato d'hiver : « David Beckham, ça dépasse le sport, dit-il. C'est un ambassadeur, c'est une marque, c'est un exemple pour les autres. Mais c'est aussi et toujours un très bon joueur de foot dont l'âge (36 ans) ne pose pas de problème

PUEL LE METTAIT SOUVENT REMPLACANT

QUELLE HERESIE



Källström, l'homme à tout bien faire
Le 06/11/2011 à 10:00 | Mis à jour le 06/11/2011 à 09:03

Kim Källström, qui vient de prolonger jusqu'en 2014, est devenu cette saison l'un des cadres de l'OL, en déplacement à Sochaux (17h00). Précieux, polyvalent et jamais blessé.


Kim Källström prend, au fil des mois, de l'importance au sein du vestiaire lyonnais.(EQ)
Aly Cissokho encore incertain (même s'il semble remis de sa douleur à la cuisse), Mouhamadou Dabo suspendu, Timothée Kolodziejczak trop tendre, Rémi Garde pourrait s'appuyer sur Kim Källström pour occuper le poste de latéral gauche contre Sochaux. « C'est une solution, mais il y en a d'autres », indique l'entraîneur lyonnais. Le Suédois acueillle l'idée sans rechigner. Cela n'a pas toujours été le cas. «Q uand Puel voulait m'installer durablement à ce poste, je ne voulais pas. Je faisais les entraînements arrière gauche et ça ne me plaisait pas trop , explique-t-il. Là, c'est complètement différent. C'est pour l'équipe. Si je dois dépanner, je le ferais sans souci. » Källström «paie» ainsi une certaine polyvalence qu'il a développée à Lyon. « Mais je n'aime pas trop jouer dans un couloir, je manque un peu de vitesse. Je sais que mon poste est milieu. » Garde mesure combien le Suédois est précieux au milieu de terrain dans son 4-2-3-1. Källström a pris une dimension supplémentaire, distille, alterne entre long et court. Lui qui admirait Ruud Gullit et Tomas Brolin se sent à l'aise dans ce rôle. « Chaque année, je recule un peu plus sur le terrain. J'ai commencé milieu offensif, voire attaquant, maintenant je joue devant la défense. Ça correspond mieux à mes qualités. »

«Je joue à un poste où il faut prendre ses responsabilités, j'en prends un peu plus chaque année.»
Qu'elle semble loin l'étiquette de joueur qui commençait chaque saison sur le banc et finissait à 35 matches de L1... Avec le départ de Toulalan et la nouvelle politique du club, il est devenu l'un des cadres. « Cela s'est fait dans la logique et dans la continuité. Je suis ici depuis pas mal de temps (2006), il y a beaucoup de jeunes joueurs. Je joue à un poste où il faut prendre ses responsabilités, j'en prends un peu plus chaque année. » Et ce n'est pas près de s'arrêter puisqu'il a prolongé cette semaine de deux ans supplémentaires. « J'ai préféré opter pour la stabilité. » Son côté polyvalent est appréciable pour un entraîneur, le fait qu'il ne soit jamais blessé aussi. Son secret ? « La chance , sourit-il. J 'ai fait beaucoup de prévention, j'essaie de prendre soin de mon corps. Une bonne hygiène de vie, ça aide. » - Sylvain LARTAUD, à Lyon

«Un match compliqué» - - Se déplacer à Sochaux, équipe ô combien cyclique, après la réception du Real (0-2) et avant une trêve internationale, cela sent le match piège. «Match piège non, compliqué oui, rectifie Källström. Il faut mettre tous les ingrédients sur les plans tactique mais surtout physique et mental pour se remettre au niveau. On a laissé beaucoup d'énergie contre Madrid mais on a réalisé une deuxième période plus que correcte. A l'arrivée, on peut retenir pas mal de positif sur la manière.» Dans le Doubs, l'objectif est de renouer avec le succès à l'extérieur qui, en Championnat, fuit l'OL depuis le 10 septembre à Dijon. «On ne pense pas à ça, il faut gagner parce qu'il faut trois points, précise le Suédois. C'est la principale préoccupation.»

Les bourreaux associés
Les Parisiens Ménez, Bodmer et Gameiro ont réussi le match le plus marquant de leurs carrières contre les Girondins.

Avec Sochaux, Jérémy Ménez, alors âgé de 17ans, avait inscrit un triplé en sept minutes face à Bordeaux (4-0) le 22 janvier 2005
Devinette. Contre quel club Jérémy Ménez, Mathieu Bodmer et Kevin Gameiro ont-ils marqué le plus de buts depuis le début de leur carrière professionnelle, toutes compétitions confondues ? « Bordeaux »,

répondront-ils en chœur, avec quatre réalisations chacun pour les deux premiers et six pour l'ex-Lorientais, dont l'autre victime préférée est Lille. Cette coïncidence statistique tient au fait que les trois Parisiens ont connu à tour de rôle leur grand soir face aux Girondins, avec des prestations sortant de l'ordinaire. Peut-être même s'agit-il de leurs meilleurs souvenirs de Ligue 1.

Les records de Ménez




Le 22 janvier 2005, Jérémy Ménez, qu'il avait lancé dans le grand bain cinq mois plus tôt, a réalisé face aux Girondins de Michel Pavon le triplé le plus rapide de l'histoire du championnat de France (4-0), avec trois buts en sept minutes, un du gauche (77e), le deuxième du droit (82e) et, pour finir, un lob sur Ulrich Ramé (84e).

Plus jeune footballeur français à être passé pro, à exactement 16 ans et 10 mois, l'ancien élève de Francis Gillot au centre de formation des Lionceaux dépoussiérait un autre record. Jamais personne à son âge, 17 ans et 8 mois, n'avait réussi de coup du chapeau en Ligue 1. « Je ne me considère pas encore comme un vrai buteur, avait déclaré après la rencontre le phénomène. Un vrai buteur inscrit entre vingt et vingt-cinq buts par saison ». Un rêve resté inaccessible pour le milieu excentré, qui n'a jamais dépassé les sept réalisations annuelles. Il semblerait toutefois qu'avec son transfert dans la capitale lui est revenue en mémoire une remarque de Philippe Bergeroo, qui avait conduit la fameuse génération 1987 (Benzema, Nasri, Ben Arfa et donc Ménez) au titre européen des moins de 17 ans : « Jérémy n'a qu'une idée en tête : marquer, marquer, marquer ».

Successeur de Ludovic Giuly à l'AS Rome puis au Paris Saint-Germain, l'international en est à quatre buts et six passes décisives avec son nouveau club, toutes compétitions confondues. Son meilleur temps de passage.

Le message de Bodmer

Comme Claude Puel avec Jérémy Toulalan, Alain Perrin s'était mis en tête, lors de sa saison lyonnaise, de reconvertir Mathieu Bodmer en défenseur central, blessures obligent. Une évolution à la Laurent Blanc dont la victoire face à Bordeaux, le 9 mars 2008, a fait douter de la pertinence (4-2). Repositionné à son poste, le milieu polyvalent acheté au LOSC a apporté sa contribution au débat en marquant deux buts de toute beauté, surtout le second, un amorti de la poitrine suivi d'un ciseau au sortir d'un numéro de jonglage devant Souleymane Diawara.

Onze jours plus tard, l'ancien Caennais était appelé pour la première fois chez les Bleus. Les recruteurs parisiens se sont sûrement souvenus de ces gestes de classe à l'été 2010, lorsque l'avenir du club, et probablement sa vente, étaient suspendus à la réussite du plan anti-violences, via un système de billetterie dissuasif. La fidélisation d'un nouveau public, plus familial, passait par la venue de joueurs esthétiques. Avec Javier Pastore, Leonardo et ses patrons qataris n'ont fait qu'accentuer cette quête de spectacle.

Le traumatisme Gameiro

Bordeaux a eu du mal à s'en remettre. Jean Tigana, lui, ne s'en est jamais remis. En se positionnant trop haut, ses hommes avaient laissé des boulevards au fulgurant Kevin Gameiro, qui n'avait encore jamais réussi de triplé avant ce 19 février 2011 (5-1 pour les Merlus). Il y a trois semaines, l'ex-Lorientais a récidivé à Ajaccio (1-3), montrant une farouche volonté d'exister au milieu de ce collectif d'artistes privilégiant parfois les arabesques au détriment des passes en profondeur, négligeant du même coup les appels de leur attaquant de pointe.

Mais ce n'est pas le moment d'être revanchards pour les Bordelais. À Paris, le co-meilleur buteur du championnat n'est en effet qu'un talent parmi d'autres. Pour une fois, la mise en garde classique des veilles de match, « le danger peut venir de partout », n'est pas usurpée.

Devant, l'équipe type d'Antoine Kombouaré ne compte que de subtils techniciens, à la gestuelle élégante, capables de tous les exploits. Avec Javier Pastore et Nenê, les trois bourreaux des Girondins sont impliqués, en tant que buteur ou passeur décisif, dans les vingt-cinq buts inscrits cette saison par le PSG en Ligue 1. Difficile de savoir où donner de la tête

Un nouveau départ avec Lisandro18/11/2011 à 00:20
Ce soir contre Rennes (20h00), l'attaquant argentin Lisandro retrouve enfin l'OL, à qui il a manqué pendant près de trois mois.


Lisandro avait bien débuté la saison avant de se blesser.
Il n'est pas attendu comme le messie, mais presque. Les sourires qui illuminent le visage de Lisandro et celui de ses partenaires depuis quelques jours en disent long sur la joie teintée de soulagement qui entoure le retour de l'attaquant lyonnais. "Licha", victime d'une grosse entorse de la cheville gauche le 27 août contre Montpellier (2-1), a été tenu éloigné douze semaines des terrains, ratant quatorze matches. Et cela s'est vu. Car son absence a pesé lourd. Cela ne veut pas dire que l'OL aurait battu le Real Madrid avec lui mais qu'il aurait sans doute mieux négocié des rendez-vous à Paris (0-2), Lille (1-3) ou Sochaux (1-2) où la formation lyonnaise a clairement manqué d'un leader. Même s'il n'est pas certain de débuter contre Rennes, sa présence sur le banc va rassurer ses partenaires, les galvaniser. « Ce n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup mais il a les mots justes pour faire avancer les choses, dit Maxime Gonalons. C'est un chef d'orchestre sur le terrain, c'est lui qui organise un peu tout. » Pour Ederson, Lisandro, « c'est un guerrier ». « Il va apporter ses qualités de finisseur, de déplacements. » Garde, lui, préfère se concentrer sur « son état de forme » et « l'équilibre de l'équipe ». « Il faut que Licha reprenne des automatismes de jeu et de match. Je ne sais pas combien de temps ça prendra . »

Garde l'attend avec impatience


Au-delà de ses deux buts en quatre matches de L1, c'est son association avec Bafé Gomis au sein du système en 4-4-2 qui avait marqué le mois d'août. Techniquement, la relation Bastos-Gomis a suppléé cette absence avant que l'un se blesse et l'autre flanche. Le retour de Lisandro tombe à point nommé pour redonner un coup de fouet à une équipe qui reste sur quatre défaites d'affilée à l'extérieur en Championnat et s'apprête à jouer son avenir en Ligue des champions. Compétiteur dans l'âme, Lisandro est l'un des principaux catalyseurs de l'équipe. Garde en avait fait son capitaine en août quand Cris était blessé. L'entraîneur reconnaît que l'OL prend « un nouveau départ » avec lui dans cette saison. L'idée face à Rennes, c'est, sinon de le titulariser, sans doute de lui accorder du temps de jeu dans l'optique de la réception de l'Ajax Amsterdam, mardi. « Par rapport à son talent et sur ce qu'il a montré en début de saison, l'équipe et moi-même l'attendons avec impatience », commente Garde.

Lille
«Pas de contact pour Cole»
Le 24/11/2011 à 13:17

Le manager écossais de Liverpool, Kenny Dalglish, a affirmé jeudi n'avoir pas discuté avec le président de Lille, Michel Seydoux, d'un possible transfert définitif de Joe Cole chez les Dogues à la fin de la saison. Si Cole « a une envie certaine de rester et que nous on a une proposition sportive intéressante, on y réfléchira à plusieurs reprises... », avait avancé le président Seydoux mercredi dernier. Dalglish lui a répondu jeudi lors d'une conférence de presse : « Il (Seydoux) ne m'a pas contacté. Je ne suis au courant de rien à ce sujet. Je sais que Lille a battu le CSKA Moscou (2-0) mardi et que le garçon (Cole, ndlr) a tiré sur le poteau et joue bien en ce moment. Mais il a bien joué la plupart du temps ». Cole, 30 ans, a été prêté à Lille pour une saison, sans option d'achat, par Liverpool qui continue de payer les deux tiers de son salaire.

Garde : «Pastore redeviendra décisif»
25/11/2011 à 16:25

L'entraîneur de l'OL, Rémi Garde, donne un léger avantage à Paris en vue du Clasico de dimanche soir.


Rémi Garde compare Javier Pastore à Dennis Bergkamp.
Même s'il est avant tout préoccupé par le déplacement de Lyon à Auxerre, Rémi Garde n'est pas insensible au clasico de dimanche soir. « C'est toujours un match qui fait beaucoup parler. Certains sont de bonne qualité, d'autres ne sont pas à la hauteur de l'événement », souligne l'entraîneur lyonnais. Pour ce clasico « mettant aux prises deux équipes qui restent sur un revers » (PSG contre Nancy, Marseille devant Olympiakos), Garde estime que « ce sera intéressant de voir comment les équipes vont réagir» . « La défaite de Marseille a peut-être fait un peu de mal, le PSG a peut-être un petit avantage sur ce match. »

«Celui dont il se rapprocherait le plus des joueurs avec qui j'ai joué, c'est Bergkamp, dans sa capacité à faire basculer un match.»
Le technicien lyonnais a accepté de porter son regard sur les performances de l'un des acteurs ce match, Javier Pastore. « Il est victime de son début de saison et de sa non préparation. Je ne suis pas sûr qu'il se soit bien préparé au niveau foncier (compte tenu de son arrivée tardive) pour être performant toute la saison, au-delà du fait qu'il a découvert une équipe, un championnat, une langue », indique Garde qui relativise aussitôt : « Il n'a pas perdu sa vista, sa classe. C'est un joueur qui continuera à faire des différences individuelles dès qu'il aura retrouvé un peu de fraîcheur. » Garde compare l'Argentin à un autre Sud-Américain, l'Uruguayen Enzo Francescoli. «Mais celui dont il se rapprocherait le plus des joueurs avec qui j'ai joué, c'est Bergkamp, dans sa capacité à faire basculer un match. » Il y a pire comme comparaison. « Il est un peu dans le creux mais il redeviendra le joueur décisif qui fera gagner des matches à son équipe. C'est une évidence