CES ENTRAINEURS QUI SURFENT SUR LA VAGUE ......

Comme les vases communicants
il y a autant de coachs en difficulté
que d'entraineurs en pleine forme

ben c'est simple
quand tu gagnes le samedi
tu surfes devant les micros
pendant que l'entraineur battu pourrait valser

voilà le décor est planté on commence à surfer

MHSC : Girard veut s’installer dans la durée
Posté le 23 février

Alors que certaines tensions étaient apparues au grand jour entre le président Louis Nicollin et lui, l’entraîneur de Montpellier René Girard a tenu à calmer le jeu. Interrogé par RMC, le technicien a évacué ces soucis, indiquant même qu’il aimerait bien rester quelques saisons encore dans l’Hérault.

« Il n?y jamais eu de problème. Je me suis entretenu avec le président. Il n?y a pas de souci à ce niveau-là. Les choses sont claires. C?est quelqu?un je respecte. Pour le contrat, on va voir. On va se pencher dessus. On n?est pas rentré dans le vif du sujet. Le club est favorable pour me garder. Je ne vois pas de contre indication pour ne pas rester. Je suis bien ici. Je travaille dans de superbes conditions. Continuer ici, ça me plairait beaucoup », a-t-il expliqué. Au vu des résultats depuis son arrivée au club,

Loulou peut se frotter les mains !

IL A FAILLI VALSER DEUX SAISONS DE SUITE
ET LA NON SEULEMENT IL SURFE MAIS IL CHAMBRE
CINQUIEME C EST BIEN ..

MIEUX QUE 6 EME
J'LAIME BIEN TONY LE KANAK



Kombouaré : «5e, ce sera déjà bien»

Battu à Marseille, le PSG a sans doute dit adieu au titre de champion de France. A cinq points du podium, le club de la capitale va devoir s'arracher pour accrocher une place en C1. Pour Antoine Kombouaré, si son équipe «finit 5e, ce sera déjà bien». La réaction de l'entraîneur parisien.


Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG) : «Ce résultat est une déception, oui et non. Oui car nous avons raté le coche en première mi-temps, où il y avait largement la place non seulement pour revenir au score, mais aussi peut-être pour prendre l'avantage. Non, car en deuxième mi-temps, nous n'avons pas existé, baissant le pied à la fois physiquement et dans le jeu. Nous avons eu du mal à peser sur la défense et l'OM nous a été supérieur. En première mi-temps, nous avons notamment cette occasion fantastique sur l'interception de Nenê, qui fait le meilleur geste si cela se transforme en but... Nous faisons une très mauvaise opération sur le plan comptable, mais nous sortons de 11 matches en 5 semaines, c'est une des raisons qui font que nous avons eu du mal en 2e mi-temps à mettre de la vitesse et du rythme. La coupure arrive au bon moment, elle va nous permettre de souffler et de travailler fort pour garder la 5e place et aller chercher la Coupe de France. Il reste 10 journées. Et si on finit 5e, ce sera déjà bien, mais j'ai espoir de voir mon équipe gagner quelques places.

L1 - Nice - Stellardo confirme Roy

Alors que Nice lutte actuellement pour le maintien, Gilbert Stellardo, le président du club, a certifié que Eric Roy sera maintenu à son poste. «Il sera l'entraîneur niçois la saison prochaine. Il n'y a pas de doute, a-t-il expliqué

Pour moi, on se situe sportivement entre la huitième et la quinzième place. L'équipe a progressé, l'ambiance est bonne et quand on voit Civelli qui passe avant-centre contre Lyon dimanche (2-2), on sent une volonté. Je suis très content du groupe et de la façon dont il est mené». Le contrat d'Eric Roy, 43 ans, court jusqu'à juin 2012

ENTRE SURFER SUR LA VAGUE ET ETRE ENGLOUTI
IL SUFFIT QUUN GRAIN DE SABLE ENRAYE LA MACHINE ..

11 avril 2011
Pantaloni le fidèle
Avant de défier Tours (20h30), Ajaccio vise toujours la montée. Olivier Pantaloni, 14 ans au club, n'y est pas étranger.




Olivier Pantaloni a tout connu avec l'Ac Ajaccio, en tant que joueur ou membre du staff.
A l'heure d'affronter Tours lundi (20h30), Ajaccio est toujours en course pour la montée. Olivier Pantaloni, 14 ans de présence au club, n'est pas étranger à cette réussite.

C'est ce qui s'appelle de la fidélité. Olivier Pantaloni représente l'identité de l'AC Ajaccio, qui se déplace à Tours lundi (20h30). Entraîneur en chef depuis février 2009, il a passé quatorze ans au club : six comme joueur et huit dans le staff. «Olivier représente les valeurs du club et du football corse», souligne AlainOrsoni, président de l'ACA. Pantaloni, 45 ans, est un des rares insulaires à avoir porté le maillot des trois clubs de l'île : le Sporting Bastia (1988-1990), le Gazelec, aujourd'hui GFCOA (1992-1993), et l'AC Ajaccio, de 1994 à 2000, passant de la Nationale 3 (équivalent de la CFA2) à la L2.

«Il a vécu ici les bons comme les mauvais moments. Il connaît parfaitement la maison, c'est un atout non négligeable», rappelle d'ailleurs son président. Lorsqu'il a rejoint l'ACA, cet ancien milieu de terrain de Saint-Étienne sort d'une grave blessure. Et n'imagine pas un tel parcours. En particulier l'accession à la Ligue 1 en mai 2002, qu'il vit comme membre du staff. «C'est peut-être un regret de ne pas l'avoir vécue en tant que joueur», dit-il aujourd'hui. L'histoire pourrait se répéter ce printemps. Elle aurait un goût de revanche pour celui qui fut écarté de son poste d'adjoint chargé de la préparation physique en juin 2008, avant d'être rappelé, sept mois plus tard, par Alain Orsoni, lors de son accession à la présidence. Adjoint de José Pasqualetti, il fut promu entraîneur après le retrait de ce dernier, assurant deux saisons de rang le maintien de l'ACA.

Les ambitions nouvelles du club n'ont pas modifié sa façon d'être. L'homme est discret. Ceux qui le connaissent saluent son honnêteté et sa sincérité. «Il sait trouver les mots justes pour remonter le groupe dans les moments difficiles, affirme Thierry Debès, gardien de but et capitaine de l'ACA. Son discours passe très bien auprès des joueurs. C'est un excellent pédagogue, il sait tirer le maximum de chacun de nous et gère parfaitement la pression inhérente à cette fin de saison». Un discours qui permet à Ajaccio de continuer à rêver. En cas de victoire au stade de la Vallée du Cher, les Corses reviendraient à hauteur de points d'Evian-TG, le leader.

CE N EST PAS LE CAS NUL..

L"AIR DE LA BRETAGNE LUI VA BIEN
IL EST RESPLENDISSANT


L1 - Rennes - Antonetti : «Un réel plaisir»




Frédéric Antonetti est content de s'être mis d'accord avec ses dirigeants pour prolonger l'aventure à Rennes. (EQ)
Arrivé en 2009, Frédéric Antonetti a prolongé, mardi, son contrat à Rennes de deux années. Lui qui avait envie de poursuivre l'aventure est donc «content.»

«Frédéric Antonetti, vous avez quot;enfinquot; prolongé votre contrat avec le Stade Rennais...Je n'ai jamais caché mon envie de prolonger cette aventure. J'avais dit que je prendrais ma décision fin mars et même si nous sommes le 12 avril, ce n'est pas le plus important. Je suis content d'avoir la confiance de François Pinault, son fils François-Henri Pinault, de mon président (Patrick Le Lay, ndlr) et de Pierre Dréossi avec qui je m'entends très bien. J'entraîne de jeunes joueurs avec qui cela se passe très bien et c'est un réel plaisir de poursuivre cette aventure. Je n'ai jamais voulu gagner du temps. Si j'avais voulu le faire, j'aurais dit que je préférais attendre la fin de la saison. Vous venez de prolonger de deux ans, alors qu'en février dernier vous aviez évoqué un contrat de trois années...Deux ans, je pense que c'est bien. Ça fera quatre saisons au total et ce sera l'occasion de faire un point. J'ai toujours eu l'habitude de rester longtemps dans les clubs. Mais le plus important pour moi, c'est la confiance que m'ont témoignée mes dirigeants.L'un de vos souhaits pour la prochaine saison est de conserver votre effectif tel qu'il est...C'est mon souhait et je souhaitais le partager avec mes dirigeants (ce qu'il a fait lundi, ndlr). On est tous d'accord là-dessus. Nous voulons garder tout le monde et renforcer ce groupe avec deux ou trois joueurs. Il n'y aura pas de grande révolution, car nous avons débuté un nouveau cycle cette saison. Désormais, j'espère qu'on va vivre une belle fin de saison, c'est le premier objectif. Le second, ce sera de confirmer la saison prochaine.»

L’entraîneur de Montpellier, René Girard, n’a pas apprécié le penalty manqué d’Utaka contre Nice (1-1).


« Il faut apprendre à grandir. Aucune équipe n’a fait un grand match, peut-être est-ce dû à la chaleur. On avait fait ce qu’il fallait en ouvrant le score et sur leur seule incursion en deuxième mi-temps, ils nous mettent « marron », a affirmé l’entraîneur de Montpellier René Girard en conférence de presse à l’issue du match contre Nice. On a trop reculé et couru après le ballon. Nice a été plus présent sur les deuxièmes ballons. Le penalty est le tournant du match car en le mettant, je pense que c’était fini. Mais lorsqu’on ne saisit pas l’occasion qui se présente, souvent on le paye. Ce n’est pas dramatique, mais c’est un peu con de se faire rejoindre dans un match comme celui là ! On est toujours ric-rac, il nous manque de la maturité pour gérer ces courts avantages.

Frédéric Antonetti prolonge jusqu'en juin 2013
mercredi 13 avril 2011
Frédéric Antonetti vient de prolonger son contrat de deux ans avec Rennes. Il est désormais lié avec le club breton jusqu'en juin 2013.

Stade Rennais. Hier, Pierre Dréossi a officialisé la prolongation de deux ans du contrat de son entraîneur, Frédéric Antonetti.
« C'est un non-événement pour moi ! J'ai donné ma parole fin mars, et je ne suis pas du genre à fait volte-face. » Hier matin encore, à l'issue de l'entraînement, lorsque l'on cherchait à connaître la date de sa signature officielle, Frédéric Antonetti répétait inlassablement ce qu'il a pu dire depuis fin mars. En clair, il avait trouvé un accord avec le président Le Lay et Pierre Dréossi, le manager général. Et comme l'avait souligné le président, « il ne manquait plus que la signature ».

Celle-ci est intervenue, hier après-midi. Pour la plus grande satisfaction de Pierre Dréossi. « J'étais certain de l'issue car il y avait un pacte entre nous. Frédéric est un entraîneur qui met le club au coeur de son travail. C'est à noter car les intérêts à court terme sont plus nombreux. Mais il a l'intelligence de comprendre le fonctionnement du club. »

Continuer avec cette équipe

Hier soir, Frédéric Antonetti a lui aussi souligné son entente avec le manager général rennais. « Pierre Dréossi a pesé pour beaucoup dans ma décision. Je suis également très content de la marque de confiance que m'accordent le président, les actionnaires, François Pinault et François-Henri Pinault. Des actionnaires costauds sans qui le Stade Rennais ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui. »

Tous étaient réunis lundi, à Paris, pour finaliser l'accord. « En aucun cas, comme j'ai pu le lire ou l'entendre, je négociais de quelconques garanties, précise l'entraîneur rennais. Il n'y avait pas de désaccords fondamentaux. Si j'avais eu des envies de départ, j'aurais très bien pu faire durer jusqu'à la mi-mai. Je souhaitais simplement faire part de mon projet à l'actionnaire. En clair, on souhaite continuer avec ce groupe avec qui je prends vraiment du plaisir à entraîner chaque jour. L'objectif est de garder cet effectif en le renforçant de trois ou quatre joueurs. Car on veut se rapprocher des grosses cylindrées du championnat. Des efforts seront donc faits dans ce sens la saison prochaine. Mais sans révolutionner la politique sportive et salariale que nous nous sommes fixée. Tout le monde veut progresser mais il faut y aller par étapes. »

L'occasion pour le coach rennais de rebondir sur celles qui se profilent d'ici à la fin de saison. « J'ai dit aux joueurs de ne pas faire le classement définitif du championnat à l'issue de chaque journée. Pour l'instant, on doit assurer notre cinquième place en gagnant trois matches. Après, si on peut taquiner un peu plus les gros, on ne va pas s'en priver. Mais tout cela n'est pas pour faire un coup ! On construit aussi pour le futur. Et il faudra confirmer la saison prochaine. »

Franchir un nouveau cap

La prolongation de contrat de Frédéric Antonetti officialisée, les choses sont donc très claires. Le Stade Rennais veut franchir un nouveau cap et va s'en donner les moyens dans le temps. Le coach installé dans la durée est un premier signe fort. Pour la première fois depuis le départ de Laszlo Bölöni (2003-2006), un entraîneur va enfin pouvoir développer son projet dans la durée. Reste maintenant à finir la saison le plus haut possible afin d'avoir le plus de chances possibles de conserver au maximum l'effectif actuellement sous contrat.

APRES AVOIR REUSSI AU MANS
IL REUSSIT A LILLE
TOUT SAUF UN HASARD CE N EST PAS EDEN QUI NOUS CONTREDIRA

Coupe - Garcia : «C'est historique»

Rudi Garcia compte bien ne rien lâcher sur les deux tableaux. (
Très satisfait de la prestation de son équipe contre Nice (2-0), Rudi Garcia n'a pas caché son bonheur d'emmener le LOSC au Stade de France. Mais rappelle aussi que son équipe ne lâchera rien en Championnat.

«Rudi Garcia, avez-vous conscience de vivre un moment historique cette saison avec le LOSC ?
Oui, on a conscience de vivre quelque chose d'historique. La dernière finale du LOSC remonte à 1955. Ce soir, on est tous fiers, du staff aux joueurs en passant par le président d'emmener le peuple lillois au Stade de France.

Avez-vous le sentiment d'avoir retrouvé votre équipe ce soir ?
Ce soir, notre victoire est assez éloquente. Ca nous ressemble plus, il y avait de l'allant, de l'envie dans le jeu. On s'est appuyés sur ce que l'on avait fait ici en Championnat (victoire 2-0), face à une équipe de Nice qui restait sur sept ou huit matches sans défaite. Ce soir, on a affiché de la confiance, on a su maîtriser notre match. C'est une manière de répondre à ceux qui pensaient que l'on était en perte de vitesse. Nous, nous n'avons aucun doute.

Comment voyez-vous la fin du Championnat ?
Malgré la bonne humeur qui règnait dans le vestiaire, pour accompagner cette qualification pour la finale, on va se replonger dans le Championnat dès demain matin. On voit qu'en 2011, c'est Marseille qui court le plus vite et avance le plus, mais on est toujours en tête et on ne lâchera pas. On est encore en course pour les deux compétitions. On verra demain (mercredi, NDLR) contre qui on jouera. A priori, on devrait jouer Paris en finale, même si rien n'est joué d'avance. De notre côté, on va tout faire pour ramener un résultat de Lorient dimanche. »

Rudi Garcia est agacé
ligue 1. 32e journée. Lorient-Lille en clôture des matches, ce soir.



La fin de saison est sous très haute pression pour Lille. /

Avant le délicat déplacement à Lorient ce dimanche (21 heures sur Canal+) pour le compte de la 32e journée de L1, l'entraîneur du Losc Rudi Garcai a poussé un coup de gueule. Dans sa ligne de mire, la LFP et les pelouses synthétiques.

Leader du championnat et finaliste de la Coupe de France, tout semble sourire au Losc cette saison. Ou presque. Rarement au cœur des polémiques, Rudi Garcia a lancé une banderille à la Ligue de football professionnelle.

En cause, le calendrier. Initialement prévue 15 mai, la rencontre de championnat à Sochaux a été reportée au 18 mai en raison de la finale de la Coupe de France, programmée le 14 mai.

Une décision qui ne convient pas du tout à l'entraîneur lillois, qui espérait affronter les Doubistes ce mercredi (jour où sera étudié l'appel fait par les Lillois !) ou le 25 mai.

«Le calendrier est concocté de façon bizarre, soupire le technicien. Quand on a joué plus de 50 matches dans la saison, je ne trouve pas très respectueux pour l'intégrité physique des joueurs de nous obliger à jouer cinq matches au mois de mai. Mon premier souhait est qu'on laisse au moins la possibilité aux joueurs de récupérer et de ne pas se blesser. Si on ne peut pas disputer le sprint final avec tout l'effectif, ça devient un vrai handicap».

Irrité, Rudi Garcia l'est aussi par la pelouse synthétique de Lorient, où son équipe tentera de consolider son fauteuil de leader ce soir. « Sur cette surface, les rebonds et les appuis sont différents, regrette le coach lillois. On se bloque beaucoup plus sur un synthétique. On fera l'analyse après le match mais pour moi ce n'est pas le même football. »

Déjà privé de Balmont, victime d'une déchirure à la cuisse à Nice, Rudi Garcia a deux souhaits : que le terrain des Merlus où les Dogues avaient laissé filer la Ligue des champions l'an passé lors de la dernière journée, et le calendrier chargé ne décîment pas plus une équipe qui reste plus que jamais sous la menace marseillaise…

ANTOINE veut etre 3 eme et jouer la ligue des champions alors il lance le bouchon

Taiwo, Kombouaré toujours remonté


Les excuses formulées par Taye Taiwo n'ont visiblement pas suffi à apaiser le clan parisien. «C'est inadmissible, a affirmé Antoine Kombouaré sur RMC en référence aux insultes proférées par le latéral gauche marseillais. Le club doit prendre des décisions, Marseille dans ce cas là, Jean-Claude Dassier et surtout Didier Deschamps qui est l'entraîneur. Si demain un de mes joueurs se permettait d'insulter les supporters de Marseille, je monterais au créneau.» L'entraîneur kanak estime que le Nigérian doit être impérativement sanctionné. Et pas seulement par le Conseil National de l'Ethique, devant lequel il devra s'expliquer la semaine prochaine. Samedi soir, dans la foulée de la Coupe de la Ligue remportée par l'OM, Taiwo avait scandé au micro : «Les Marseillais montent à Paris pour enc... le PSG

"Et si, au final, cette
deuxième place était
un mal pour un bien ?"
RUDI GARCIA MALIN CE RUDY

ET DIRE QUE LE DIRECTEUR GENERAL L"AVAIT VIRE..

DROLE DE MONDE UBUESQUE CE FOOT

IL VA LEUR DONNER UN TITRE DE CHAMPION MERITE AU VU DE LEUR JEU

L1 - Lille - Garcia :«On a fait le travail»





Rudi Garcia avait le sourire après le succès à Nancy. (EQ)
Un but d'Hazard sur coup-franc à Nancy (1-0) a un peu plus conforté la première place de Lille. Et Rudi Garcia a apprécié le comportement de son équipe.

«Rudi Garcia, vous avez fait ce qu'il fallait en vous imposant à Nancy...Exactement. On a bien fait notre travail. L'objectif était d'être performants et de remporter ce match. Nous savions que si on se montrait à la hauteur sur les coups-de pied arrêtés défensifs, le problème serait en partie résolu. On a pu rivaliser sur le plan athlétique, et le but d'Hazard inscrit à un moment important a permis à mon équipe de bénéficier de plus d'espaces en seconde mi-temps.Vous devez penser de plus en plus fort au titre de champion...Nous sommes premiers, et on s'y sent bien. Le groupe fait preuve d'une mentalité fantastique. A Nancy, j'avais trois suspendus (Béria, Obraniak, Cabaye) et deux blessés (Frau et Sow, qui n'est pas entré en jeu). C'est tout le groupe professionnel lillois qui a gagné ce match. Nous sommes sur une très bonne dynamique, et peut-être qu'à la fin, ces trois points seront importants.

N'est-ce pas difficile de gérer physiquement ce groupe avant un déplacement à Saint-Etienne mardi en championnat et la finale de la Coupe de France samedi prochain face au Paris-SG ?Non. En fait, il faut surtout faire attention à ceux qui ne jouent pas beaucoup. Le calendrier va nous obliger à disputer cinq matches en à peine trois semaines, grâce à notre chère Ligue Professionnelle de Football (LFP). Il faut faire avec...En gagnant à Nancy, estimez-vous avoir mis une pression supplémentaire sur Marseille, qui jouera dimanche à Lyon (21 heures) ?L'enjeu pour Lyon et Marseille sera important. Nous disposons d'une petite marge de manoeuvre. Si Marseille gagne, ils reviennent à un point. On va suivre ce match tranquillement, en pensant à notre déplacement à Saint-Etienne. On ne va pas changer notre manière de gérer les choses

Les joueurs de Frédéric Antonetti
(photo) n’avaient plus gagné depuis
10 journées.
VAINQUEUR À SAINT-ÉTIENNE
Fin de série noire pour Rennes


Ils ont interrompu
leur série noire hier en allant
gagner à Saint-Étienne (1-2). "Je
suis soulagé, a admis Antonetti,
c'est une bouffée d'oxygène pour
mes joueurs, pour le club, mais
aussi pour moi, car la situation
commençait à vraiment devenir
difficile. Cela doit nous servir de leçon,
les joueurs doivent retenir
qu'il ne faut jamais rien lâcher même
quand tout va mal... Et quand
tout va bien aussi d'ailleurs." Cinquièmes,
les Bretons ont quatre
points d'avance sur Sochaux, qui
jouera mercredi à Lille.

ON L A DONNE POUR MORT
DIX FOIS VINGT FOIS

IL EST RESSUSSITE

Dumas : «C'est usant...»
Avant le déplacement à Gerland (21h00), Franck Dumas estime que le maintien n'est pas encore assuré. L'entraîneur préfère même ironiser.


Franck Dumas est perfectionniste : s
Avant le déplacement à Gerland samedi (21h00), Franck Dumas estime que le maintien n'est pas encore assuré. L'entraîneur préfère ironiser : «On aime bien quand c'est compliqué».

«Franck Dumas, avec votre succès dimanche contre Montpellier, vous avez fait un grand pas vers le maintien ?Il n'y a rien de décisif. Il reste encore des points à prendre. Maintenant, il faut continuer à bien dormir vu la situation comptable et le calendrier à venir. Il y a du stress, mais à Caen, on aime bien quand c'est compliqué ! C'est usant, mais cela fait partie du métier. Le groupe est sous pression en permanence. Il faut faire avec. On va samedi à Lyon sans crainte et sans peur. C'est un match à gros enjeu pour les deux équipes. On aurait préféré que l'Olympique lyonnais soit plus tranquille avant ce match.Vous restez sur une série de cinq matches sans défaite avant d'aller défier Lyon...Chaque année on termine fort le championnat. Ce qui est ahurissant, c'est qu'en début de saison, on aurait rêvé d'avoir 44 points à deux journées de la fin. Là, avec ce total record on n'est pas assuré de se maintenir.

On vit une saison palpitante et elle est vraiment passionnante à suivre. On s'attend à rencontrer une équipe de Lyon très déterminée par la volonté de décrocher une qualification pour la Ligue des champions. Lyon aurait dû gagner à Brest, face à nous ils vont avoir une grosse réaction sur 90 minutes. L'OL nous est supérieur dans beaucoup de domaines, mais on ne va pas aller à Gerland en sparring-partner. Il faudra trouver un équilibre dans le jeu, trouver la bonne stratégie, car si on ne fait que jouer, on va leur offrir des espaces.Avant d'aller à Lyon puis de recevoir Marseille, que retenez-vous de l'évolution de votre groupe cette saison ?On a été parfois performants, parfois spectateurs. Dernièrement, on a retrouvé plus d'allant dans le jeu. J'ai un groupe avec énormément de jeunes. Ils ont grandi. 44 points, c'est bien vu l'effectif. Cette saison, on a été performant à 70 % et laissé passer des choses. On a fait des erreurs mais c'est pas mal. Il reste à assurer le maintien. Il manque un point.»

Rennes s'en contentera
Assurés de jouer la Ligue Europa, les Rennais, hôtes de Nancy, samedi, ne se font guère d'illusions pour la Ligue des Champions Antonetti avoue avoir pris des risques cette saison.
Englué dans une spirale négative, Rennes a relevé la tête dimanche dernier à Saint-Étienne (2-1). Assurés d'être en Ligue Europa la saison prochaine, les Bretons ne se font guère d'illusions pour la Ligue des Champions.

À Rennes, la victoire à Saint-Étienne le week-end dernier a été perçue comme un " ouf de soulagement ". Déjà parce qu'elle a permis aux Bretons, revenus à quatre points de Lyon, de renouer avec la victoire, après neuf matches sans succès, mais aussi, car elle leur a assuré une place en Ligue Europa et donc, d'atteindre les objectifs fixés en début de saison. Mais les ambitions de Ligue des Champions ne seraient-elles pas revenues du côté de la Piverdière ? « Il faut qu'on assure cette cinquième place contre Nancy samedi, déclare Frédéric Antonetti. Vu les moyens qu'on a, elle serait excellente et ce serait une très bonne saison. On verra ensuite si on peut jouer plus haut, mais ça ne dépend pas de nous », explique le coach corse, relayé par Fabien Lemoine : « Si on nous avait dit en janvier qu'on allait finir cinquièmes, on aurait signé tout de suite. Honnêtement, quand on voit les trois premiers aujourd'hui, on n'a pas à rougir. On a failli tout gâcher », rappelle le milieu de terrain.

Sur le podium vingt-cinq fois cette saison, Rennes semble donc s'être fait une raison et la prochaine C3 est plus qu'un lot de consolation. « Pour un club comme Rennes, jouer la Ligue Europa est une très bonne chose. Je peux vous dire qu'on la jouera à fond cette compétition », promet Antonetti, pressé « d'assurer la cinquième place », avant de partir se ressourcer en Corse. « J'ai pris cinq ans cette saison, confie le natif de Venzolasca. Si on me redit " il faut lancer des jeunes cette année, et l'ambition est d'être européens " je rendrais les clés. Je ne reprendrai plus ces risques. » En s'assurant un avenir en Coupe d'Europe, après de longues semaines de doutes, Rennes a certainement sauvé les meubles dimanche dernier et Antonetti peut-être même plus : « C'est surtout moi qui ai pris des risques cette saison. Et si on avait fini 10e ? », s'interroge l'entraîneur. -

Rudi Garcia au maquillage dimanche soir



Garcia : «Du mal à réaliser»Elu meilleur entraîneur de L1 par ses pairs, Rudi Garcia savoure à sa juste valeur le doublé Coupe/Championnat réalisé par le LOSC.

La distinction de meilleur entraîneur de L1 ne l'a évidemment pas laissé de marbre. Mais Rudi Garcia lui-même le concède : «C'est surtout le doublé» réalisé par le LOSC qui l'emplit de fierté. «En pleine forme» malgré une nuit courte ponctuée d'un retour sur Paris pour la remise de son trophée -«peut-être l'adrénaline qui est toujours là»-, l'entraîneur des Dogues ne semble pas toujours pas en revenir. Soixante-cinq ans après, Lille a retrouvé une place «dans le cercle fermé des équipes qui ont fait le doublé». «Quelque chose de rare, souligne-t-il. Quand je regarde le nom des joueurs ou des entraîneurs de ces équipes-là, j'ai du mal à réaliser que j'y suis aussi, avec mon équipe.»


Dans la matinée de dimanche, les Lillois ont partagé ces moments «inoubliables» avec des milliers de supporters à bord d'un bus à impériale. «Les joueurs voulaient ça et ils ont eu raison, souligne Garcia. Ça nous a permis d'être au coeur de notre public.» La semaine passée, les Dogues avaient fêté leur succès en Coupe de France «à la Mairie, sur un podium où on était très bas...». «Même s'il y avait beaucoup de monde, ce n'était pas la même chose.» Pour l'occasion, le technicien s'est mué en maître de cérémonie. «Il fallait présenter les joueurs un à un. J'ai tenu à ce que ça soit moi qui le fasse pour rendre hommage à chacun d'entre eux. Aujourd'hui, c'était génial.»

Sur son nuage, Garcia sait qu'il devra un jour ou l'autre en redescendre, «mais ne vous inquiétez pas pour moi, ça va, ça va aller». En technicien averti, il a déjà identifié la principale difficulté à laquelle son équipe sera confrontée la saison prochaine : confirmer. «Ce sera d'autant plus compliqué qu'on jouera la Ligue des champions, anticipe-t-il. On a hâte d'y être, mais on sait aussi qu'il faudra être très performant en Championnat pour pouvoir se qualifier de nouveau et la vivre dans notre grand stade.» Les Lillois auront bien le temps d'y penser. Pour l'instant, Garcia ne pense plus qu'à «savourer». «Ce qu'on a fait, personne ne nous l'enlèvera.»

Ce sera quelqu'un de bien»
Le nouvel entraîneur bordelais (Le Guen ?) devrait être annoncé dans les heures à venir. Les noms cités semblent, pour l'heure, réjouir les joueurs.


Marc Planus est impatient de connaître l'identité du prochain entraîneur des Girondins. Les noms qui circulent actuellement lui plaisent.
Le nouvel entraîneur bordelais (Le Guen ?) devrait être annoncé dans les heures à venir. Les noms cités semblent, pour l'heure, réjouir les joueurs girondins.

Bordeaux prépare un match sans enjeu avec la réception de Montpellier, dimanche, et c'est donc logiquement la recherche du prochain entraîneur qui occupe l'actualité girondine. Comme nous l'avions révélé dès le 18 mai, Paul Le Guen reste la priorité des dirigeants même si les noms de Jean Fernandez, Ricardo ou encore Philippe Montanier, sont toujours cités. Dans ce dossier, une surprise de dernière minute n'est également pas à exclure.

«Quoi qu'il arrive, quand je vois les noms qui sont annoncés, je me dis que ce sera forcément quelqu'un de bien», annonce Eric Bedouet. L'entraîneur intérimaire semble avoir pris goût à sa mission qu'il a trouvée «enrichissante», mais il ne s'est jamais positionné pour occuper le poste de numéro un à long terme : «A Bordeaux, il faut quelqu'un de prestigieux, je ne le suis pas, je suis plutôt un ouvrier spécialisé.»



Du côté des joueurs, on attend également avec impatience le nom du prochain entraîneur pour «repartir sur un nouveau cycle.» «Il faut quelqu'un qui vienne avec un projet ambitieux dans le jeu, prévient Marc Planus. Je pense que c'est une fierté d'entraîner Bordeaux et le club a dû recevoir beaucoup de candidatures.» Sans vouloir prendre officiellement parti, le défenseur bordelais estime que «les noms qui circulent sont bons» parce qu'ils véhiculent «une bonne image du football.» «Le passage de Ricardo à Bordeaux a été positif et fut une période enrichissante, juge Planus. Le Guen, lui, a eu des résultats à Lyon et il a l'expérience.» Les dirigeants bordelais ne devraient pas laisser durer le suspense et l'identité du prochain entraîneur devrait être officialisée dans les heures à venir. -

Sous contrat jusqu'en 2012, Philippe Montanier est sur le point de quitter Valenciennes pour la Real Sociedad. De sources nordistes et espagnoles concordantes, plus rien ne semble s'opposer à son arrivée.

Lundi matin, le technicien a longuement rencontré son président Francis Decourrière. Montanier lui a confié son intention de tenter l'aventure ibérique. VA est prêt à le libérer de sa dernière année de contrat moyennant un dédommagement du montant des salaires restant dus. Ce fût déjà le cas pour Antoine Kombouaré parti au PSG durant l'été 2009, Paris ayant versé un peu moins d'un million d'euros à VA. Au Pays Basque, Montanier toucherait un salaire annuel net d'impôts et de charges d'environ 750 000 euros. Il doit désormais négocier et trouver un terrain d'entente avec la Real Sociedad pour le paiement de son "indemnité" de départ.

Dans sa recherche d'un entraîneur français, le club espagnol lorgnait également sur Paul Le Guen, dont le profil et l'expérience plaisaient beaucoup. Le Breton s'est même rendu au Pays Basque vendredi. Mais il aurait finalement décliné l'offre. Le nom de Philippe Montanier est revenu en force dimanche. La Real Sociedad apprécie son âge et son style de jeu.


Sauf imprévu de dernière minute, lié aux négociations contractuelles et à la rupture de contrat, Montanier devrait donc rejoindre la Liga et emmener dans ses bagages Michel Troin, son adjoint dans le Hainaut, également sous contrat jusqu'en 2012. Valenciennes s'active déjà pour trouver des successeurs à ce duo performant. Le club nordiste aura le choix : pas moins de quinze postulants ont pris contact avec lui lundi. Les noms de Francis Gillot (Sochaux) et de... Paul Le Guen, en contacts avancés avec Bordeaux, et qui avait été contacté par VA au moment du départ de Kombouaré, sont cités.