SCHEMA TACTIC !!!!!

Larenaissanceitaliennedel’OM?
TRANSITION La qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions pourrait servir de déclic aux Olympiens

L’idée d’un parcours
à la Schalke 04 semble,
finalement, enthousiasmer
l’état-major olympien

San Siro, Alou Diarra a réalisé une prestation de tout premier plan, l’une de ses meilleures sous le maillot olympien.
Ce plein de confiance fera-t-il son effet
sur la scène française, certes moins glamour ?




Quand on n’est pas capable de battre
Brest, Toulouse, ÉvianTG et
Ajaccio,que peut-on espérer face
à l’Inter Milan? Cette question taraudait
à raison les esprits les plus éclairés
avant le 8e de finale retour de la Ligue
des champions enLombardie.
Mais depuis mardi, l’OM a (encore)
démontré qu’il pouvait répondre présent
à l’appel d’un grand rendez-vous
européen, même en concédant une
nouvelle défaite, fut-elle la cinquième
de rang.
Aujourd’hui, ausortir de la parenthèse
milanaise enchantée, une autre interrogation
turlupine les observateurs
: quand on peut tenir tête à
l’Inter et valider son billet pour les
quarts sur la pelousedumythiqueGiuseppe-
Meazza, que doit-on attendre
d’une rencontre de Ligue1 contre la
modeste formation de Dijon ou d’un
quart de finale piégeux de coupe de
France à Caen, contre les amateurs de
l’USQuevilly? Difficile à dire. "On peut
battre l’Inter, et perdre à Brest trois
jours après, nous confiait, à moitié dépité,
Souleymane Diawara après
l’échec initial en Bretagne. C’est ça le
football, ça ne s’explique pas."
Mentalement, cette qualif’ arrachée
avec les tripes regonfle le moral des
troupes. C’est évident.Physiquement,
en revanche, l’énergie brûlée dans le
chaudron de San Siro pourrait avoir
son importance dans les joutes nationales.
Notamment à cause de
l’enchaînement des rencontres et du
futur casse-tête que constituera le calendrier
marseillais (lire par ailleurs).
À ce détail près que Didier Deschamps
dispose désormais de l’intégralité de
son effectif.
Et ce, même si "Dédé" Ayew va serrer
les dents avec son épaule douloureuse
à chaque contact ; même si le
dos d’Alou Diarra le fera souffrir
jusqu’à la fin de la saison; même si les
adducteurs de "Dédé" Gignac seront
toujours autant récalcitrants.
Quel effet aura donc cette bouffée
d’oxygène salvatrice ? L’OM peut-il
penser renaîtrede ses cendres pour repartir
au combat et continuer à lutter
sur tous les fronts? On le saura rapidement.
Ou faudra-t-il "se contenter"
d’un parcours à la Schalke04 comme
celui de la saison dernière (La Provence
du 11 mars, Ndlr) : à savoir 14ede
Bundesliga, vainqueur de la Coupe
d’Allemagne et demi-finaliste de la Ligue
des champions.
Une idée qui, finalement, semble enthousiasmer
l’état-major olympien,
sans toutefois tomber aussi bas en
championnat.
Car briller sur la scène européenne,
ça fait rêver les foules; s’enfoncer dans
l’anonymat du stade Francis-Le-Blé,
c’est tout de suite moins glamour. Les
tifosi olympiens qui ont fait le déplacement
partagent cet avis. Il suffisait de
lire cette banderole, déployée dans la
Curva Sud : "On préfère pleurer avec
l’Inter que rigoler avec les autres."
Et si l’OMne faisait ni l’un ni l’autre ?
Mais profitait à fond de cette renaissance
italienne...

Redescendresur terre...
LIGUE1 En recevantDijon, l’OMse souviendra qu’il n’aplus gagnéen championnatdepuis le29 janvier,àRennes!
Au match aller, les hommes de Didier Deschamps étaient revenus de Côte d’Or avec la victoire
en poche (2-3). Rémy avait ouvert la marque dès la première minute de jeu.

L’Europe a apporté de belles
émotions, une satisfaction
sportive, entretenu
l’image du club sur la scène
européenne. À cette heure, il
n’est pas pour autant judicieux
de dresser des louanges et de se
détourner de l’essentiel.
Depui s une s emai n e ,
l’actualité olympienne a essentiellement
tourné autour de la
préparation du match à Milan,
d’une qualification méritée. Elle
a encore été accaparée hier
par le tirage au point d’occulter
dans la plupart des esprits la
réalité du quotidien: le championnat.
Les Olympiens ont enrichi la
légende du club, ont nourri son
histoire, bonifié la leur aussi,
mais toutes ces considérations
ne peuvent être une finalité. À
la mi-mars, le chemin est encore
long, d’autres écrits sont à venir
et nul ne sait vraiment si le
verbe sera, d’ici quelques heures,
aussi élogieuxque les adjectifs
usités au coeur de la semaine.
L’actualité est en perpétuel
mouvement, offre de la variété.
En incidence, ellemodifie le regard
d’une journée sur l’autre.
Elle sait s’adapter,mais ne tolèr
e pas , s ur no s t e r r e s ,
l’insuffisance. Elle peut ainsi se
lasser quand une priorité souffre
de manière chronique au
point de tutoyer l’exaspération,
voire l’incompréhension.
Le championnat ne mérite
pas d’être mis entre parenthèses.
Ce long feuilleton est loin
d’être terminé, mais, à un tiers
de son verdict, les chapitres
sont à cette heure las et fatigués
des derniers rebondissements.
Quand on peut à Milan,
on doit contre Dijon
Voir Dijon n’est pas aussi glamour
qu’une visite au stade
Giuseppe-Meazza; c’est encore
moins sexy que la perspective
de la double confrontation sous
peu contre le Bayern, vers lesquels
tous les regards sont déjà
tournés. Le tirage ayant apporté
sa réponse, la sagesse commande
ce matin de tourner
quelques instants la page pour
se concentrer vers l’essentiel.
Le staff olympien oeuvre dans
ce sens. À l’OM, dirigeants et entraîneurs
savent bien que si
l’OM entend encore promener
la saisonprochaine ses supporters
sur les grands stades européens,
leur offrir des frissons
aussi forts que ceux vécus à
Dortmund ou San Siro, il aura
plus de chance d’y parvenir par
le biais du championnat.
Redescendre du nuage, c’est
comprendre l’imposant retard
accumulé depuis la claque reçue
à Brest. Revenir sur terre,
c’est admettre que l’OMa dilapidé
sa crédibilité sur la scène
hexagonale, égaré sa pertinence
pour prétendre à un éventuel
accessit.
Ces considérations sont assez
insupportables. Il n’est pas
encore trop tard pour rattraper
le temps perdu, il devient urgent
de remobiliser les énergies
pour reprendre le chemin du
succès. Jusqu’à la 38e journée,
l’OMest engagé dansune incessante
séance de rattrapage. Elle
consumera des forces physiques,
psychologiques, mais ne
souffrira plus le moindre écart
de langage, la moindre vulgarité
technique. Trouver la fraîcheur
sera une obsession. Il y a
encore deux mois de sacrifices
à consentir pour redorer autant
l’image du clubque celle du collectif.
Être qualifié en quarts de
finale de la Ligue des champions
ne préservera pas
l’équipe des remontrances attendues
à chaque éternuement.
Pour avoir sus’élever à lahauteur
des grands d’Europe,
l’attente sur une fin de parcours
irréprochable en Ligue 1
est la seule issue possible. Les
Olympiens sont ce matin dans
le piège du succès: quand on
peut à Milan, on doit contre Dijon.
Quand le physique est en
panne, autant se servir de la tête
: pour ré f léchir, pour
s’arracher. Pour reprendre
l’expression de Stéphane Mbia,
à Milan : "Il faut être des
chiens." Même contre un promu.
Si tout le monde s’y retrouve,
chacun aboiera dans le même
sens...

Associer trois attaquant
s p l us à
l’aise dans l’axe,
d’entrée,a ôté toute
chance de jouer
sur les côtés. Mais
le roulement était
logique, comme
l’ont été les remplacements.
Peut-être n’a-t-il pas réussi à transmettre
sa soif de gagner. Mais
était-ce vraiment indispensable
pour des pros ?

Digard: "Tout bascule très vite"
L’ADVERSAIRE Le Niçois évoque les situations compliquées duGymet de l’OM, victime favorite des mal classés
"Des équipes comme ça,
il n’y a pas de bons moments
pour les prendre."



Très proche de Mandanda,
Diawara et Diarra,
autres anciens Havrais.


Quand on affronte l’OM, on ne dit jamais qu’on n’a pas d’autre choix que de le
battre, mais là, c’est une obligation"
, lance le capitaine du Gym.


Il y a un peu moins de deux mois,
l’OM se qualifiait pour sa troisième
finale d’affilée en coupe de la Ligue,
après avoir pris le meilleur sur l’OGC Nice
(2-1), au Vélodrome. À ce moment-
là, l’équipe olympienne, classée
5e du championnat à la faveur d’un enchaînement
époustouflant (6 victoires
et 1 nul) depuis la mi-novembre, roulait
au super et plus rien ne semblait
l’arrêter...
"L’OM reste sur sept défaites consécutives;
du jamais vu dans toute son histoire.
Franchement, si on nous avait dit ça,
lorsque cette équipe nous avait éliminés
en coupe de la Ligue, on ne l’aurait pas
cru, s’étonne Didier Digard, blessé et
absent, ce soir-là. Quand on voit la dimension
de ce club, la qualité
d’ensemble de cette équipe, on ne pouvait
pas imaginer cette régression. C’est
bien la preuve que, dans le foot, il n’y a
pas de v é r i t é . I l f a u t s u r t o u t
s’accrocher."
Les hommes de Didier Deschamps
vont devoir s’y employer impérativement
pour ne pas plonger plus bas encore.
"Ce sont tous de grands joueurs ; ils
vont y arriver", prédit, sûr de lui, Digard.
Ces derniers jours, le capitaine du
Gymaeuson homologue olympien, Steve
Mandanda au téléphone. Ces
deux-là se connaissent depuis leur adolescence
commune au centre de formation
du Havre AC.
Digard a, d’ailleurs, pas mal de copains
à l’OM. En plus du gardien international,
il y a Souleymane Diawara
("le grand frère qui prenait soin des
p’tits jeunes du centre") et Alou Diarra
(prêté en 2002-2003 par Liverpool),
autres ex du HAC. Il y a aussi Loïc Rémy,
bien sûr, qu’il a côtoyé en équipe
de France Espoirs, puis à l’OGCN, et André-
Pierre Gignac, "avec qui (il) a sympathisé".
"Ils vivent une situation difficile, mais
ils ont à coeur de se reprendre", envisage
encore Digard qui sait de quoi il parle
quand on évoque un contexte compliqué.
Depuis le début de la saison, Nice
n’a jamais été classé au-dessus du
13e rang en championnat (au soir de la
10e journée), passant ensuite son temps
à flirter avec la zone de relégation ou à y
échouer, comme à l’heure actuelle,
après une treizième défaite à Sochaux
(2-0), autre mal en point pourtant.
"Ce n’est pas évident à gérer pour
nous, reconnaît lemilieu de terrain passé
par le PSG (2007-2008) et Middlesbrough
(2008-janv. 2010). Il va falloir
sortir de gros matches pour nous en tirer."
Àcommencer par ce soir. "En général,
quand on affronte l’OM, on ne dit jamais
qu’on n’a pas d’autre choix que de
le battre, indique Digard, mais là, c’est
une vraie obligation pour nous."
Vu ce qu’on voit de l’OM ces
temps-ci, ce n’est pas non plus mission
impossible. "Oh, vous savez, avec des
équipes comme ça, il n’y a pas de bons
moments pour les prendre, nuance-t-il.
C’est le type même d’adversaire qui peut
se réveiller à tout instant; il y a de tels
joueurs dans ce groupe."
Des joueurs incapables de soutenir le
rythme et la détermination d’un cador
comme Quevilly (2-3 a.p.). "Leur brutale
baisse de régime est difficilement explicable,
tente Digard. En fait, ils fonctionnent
par cycles. Après avoir mal commencé
la saison, ils ont connu une très
grosse série et là, ils rechutent. La suspension
de Valbuena (pour la venue de
Lyon, 2-2) et la blessure de Rémy (entre
le 15février et le 9 mars) ont pu influer
sur le rendement général. Dans un groupe,
le facteur confiance est primordial et
il fait défaut lorsque les résultats ne sont
pas là. Ajoutez-y la malchance et tout
bascule très vite."
Jusqu’où? Comme l’OM, Nice a un
besoin impérieux de couper court à la
dégringolade. Pour ce faire, il peut toujours
s’inspirer des précédents bourreaux
des Olympiens - Brest, Évian TG,
AC Ajaccio ou Dijon notamment -, soit
autant d’équipes à la lutte pour le maintien
et qui ont pu rebondir après avoir
ridiculisé le vice-champion de France
2011. "Oui, mais, réveiller les morts, ça
aussi, c’est notre spécialité, rappelle Digard.
Au téléphone, avec Steve, on s’est
demandé laquelle des deux équipes serait
la plus ’forte’ à ce jeu-là..."

AAAuuummmoooiiinnnsss,,, iiilllsssnnn’’’ooonnnttt
pppaaassspppeeerrrddduuu
Sur ce qu’il a montré
hier soir, l’OM
est à sa place aussi
en milieu de tableau

Étant donné son niveau actuel, l’OM ne pouvait espérer mieux

Un petit pas pour l’OM. Pas pour
l’humanité. Un petit point aussi.
Qui ne permet pas franchement
de faire un bond en avant, mais a lemérite,
au moins, de mettre finàune série de
sept défaites consécutives, dont cinq en
championnat. L’OMadonc pris son premier
point depuis le 18 février (1-1 face
à Valenciennes).
Autant dire que sportivement, techniquement,
l’OM a fait du surplace. Sa position
au classement ne s’améliore pas
et son jeu ne donne aucune garantie
nouvelle. En plus, l’OM a perdu Souleymane
Diawara, blessé au genou en début
de match. Il était déjà suspendu
contre le Bayern et le match faceàMontpellier
est reporté; ça laisse donc dix
jours pour le retour à Munich et quinze
pour PSG-OM. L’OMaperdu aussi Charles
Kaboré, expulsé, qui loupera donc
un voire les deux matches contre les
deux premiers. Ajoutons à cela André
Ayew, sorti mal en point, et la colonne
négative de ce match à unpoint est bien
remplie.
Alors, pour le positif ?
La réaction, l’esprit de corps qui se
sont manifestés à dix contre onze, pour
essayer de conserver le bénéfice du but
parque peu après la reprise par André
Ayew, sur un travail énorme de Cesar Azpilicueta,
parti tout seul sur le côté droit,
qui a poursuivi son action en solo, faute
de soutien et a trouvé la lucidité nécessaire
pour adresser un centre parfait à
son partenaire ghanéen.
L’OM n’est pas parvenu à ses fins et a
dû concéder une égalisation on ne peut
plus logique, eu égard à la possession de
balle et au nombre d’occasions niçoises.
Mais on peut presque considérer
l’expulsion de Kaboré comme un déclic,
car aux Olympiens allant au contact du
bout des pieds, semblant se préserver et
ne se montrant dangereux qu’une seule
fois sur un débordement d’Ayew et une
reprise trop croisée de Valbuena, succédait
un ensemble plus déterminé.
Dans cet ordre d’idée, la résistance, la
réponse musclée apportée à la volonté
azuréenne d’électriser la fin de match,
auront démontré que l’OM est encore
capable de jouer des épaules, sans se dégonfler.
Mais si, à l’arrivée, l’OM s’en revient
avec un point, il le doit surtout à Steve
Mandanda, quiaempêché Renato Civelli
de réussir un triplé, car, par trois fois,
l’Argentin, dominateur de la tête dès
lors que Mbia cessa de le ceinturer, plaça
des reprises qui auraient pu faire
mouche. Mandanda, à lui tout seul,
aurait mérité de gagner ce match-là. Car
en face, malgré la bonne volonté, le
Gym reste faible et bien à sa place en
queue de classement.
Malheureusement, sur ce qu’ilamontré
hier soir, l’OM est à la sienne aussi en
milieu de tableau. Rien de comparable
avec l’équipe qui avait dominé Lille, assujetti
Rennes ou Dortmund sur leur terrain,
écrabouillé le PSG. C’est encore un
OM convalescent, parfois évanescent,
qui ne crée plus et qui, lorsqu’il est privé
de plusieurs éléments majeurs, reste
très moyen.
Nkoulou plus Rémy, plus Diawara,
plus André Ayew, ça fait beaucoup de
moins. Encore heureux que Dédé ait pu
jouer une heure; ça a donné un point.
C’est tout

La grave blessure de Diawara complique la tâche de Didier Deschamps. L’entraîneur olympien devra choisir entre Mbia, Fanni et Nkoulou pour jouer dans l’axe, mercredi.

Son absence était déjà prévue contre le
Bayern. Après avoir pris un troisième carton
jaune en Ligue des champions, Souleymane
Diawara savait qu’il était suspendu pour le quart
de finale aller, comme Mandanda. Mais après, évidemment,
on espérait qu’il serait un élément clef
à l’Allianz Arena, au Parc des Princes, au Vélodrome,
au Stade de France, pour les prochaines
échéances (PSG, Montpellier, Bayern, finale de la
coupe de la Ligue contre Lyon) comme il l’avait
été à San Siro, où l’UEFA l’avait élu homme du
match.
Sa grave blessure au genou, survenue au bout
de cinq minutes de jeu à Nice, à l’occasion d’une
intervention le long de la ligne de touche sur Gonçalves,
met un terme à sa saison. Il pourrait être
opéré dans la semaine par le docteur Franceschi,
qu’il consulte aujourd’hui. Rupture du ligament
croisé antérieur du genou droit, c’est quasiment la
même blessure que Cesar Azpilicueta, le 27 novembre
2010 au Vélodrome devant Montpellier,
mais au genou gauche.
Le jeune Espagnol n’avait rejoué que fin mai et
vraiment retrouvé son niveau qu’en octobre dernier.
Autant dire que le Sénégalais n’est pas prêt
de redevenir pour l’OM le roc qu’il était cette saison
après un exercice 2010-11 plus délicat, qu’il
avait commencé par une grosse blessure musculaire,
survenue à Radès, lors du Trophée des champions,
fin juillet. Il n’avait rejoué qu’en septembre.
Blessé moins sérieusement en janvier 2011 (ligament
latéral interne), Mathieu Valbuena lui aussi
avait mis du temps à redevenir aussi efficace.
Huit duos différents dans l’axe
Maudit, l’OM est vraiment maudit. Au moment
où Loïc Rémy revient, où André-Pierre Gignac recommence
à jouer des bouts de match, alors
qu’André Ayew évolue en pointillés, à cause d’une
épaule blessée, perdre Souleymane Diawara est
un très gros coup dur.
Mais on remarque surtout que la charnière a
particulièrement été touchée cette saison. Ça a
commencé avec le reliquat des suspensions que
Nicolas Nkoulou a dû purger, puis la sanction de
trois matches qui l’a frappé fin août, après une faute
non signalée sur Sinama-Pongolle et les deux
matches qu’il vient de purger pour sa faute bénigne
mais synonyme de carton rouge contre Dijon.
Ça s’est poursuivi plus gravement après la fracture
d’un métatarse de Stéphane Mbia à Auxerre,
lors de la deuxième journée, le 13 août. Il a repris
en octobre et s’est de nouveau blessé, à la cuisse,
le 22 janvier, ne rejouant que le9mars à Ajaccio.
Même si un roulement logique était attendu, on
ne pensait pas en juillet dernier que Didier Deschamps
en viendraità utiliser huit charnières centrales
différentes en cours de saison.
Avec des bonheurs divers à un endroit stratégique
où l’association Diawara-Mbia avait été décisive
au printemps 2010 dans la marche vers le titre ;
duo qui n’a d’ailleurs été aligné que lors de la première
journée contre Sochaux. Mbia a essentiellement
joué au milieu, dès lors que Nicolas Nkoulou
s’est imposé comme le meilleur arrière central du
lot.
Fanni-Nkoulou plutôt que Nkoulou-Mbia
Après la sortie de Diawara, Fanni et Mbia ont
donc formé une charnière inédite samedi à Nice,
mais avec le retour de l’indispensable Nkoulou, ce
sera soit Nkoulou-Mbia, soit, plus probablement
Fanni-Nkoulou, contre le Bayern, pour profiter à
la fois de la forme de Rod et muscler le milieu avec
le Camerounais.
Fanni-Nkoulou, ça a bien fonctionné (3 victoires)
avant de grincer à Brest et à Ajaccio (2 défaites).
Nkoulou-Mbia, ça a mieux marché (2 victoires,
1 nul).
Par comparaison, le duo Diawara-Nkoulou a été
formé à 26 reprises (12 victoires,8nuls,6défaites),
Fanni-Diawara 5 fois (1 victoire, 4 défaites), Fanni-
Mbia 1 fois (1 nul), Diawara-Mbia 1 fois (1 nul),
Nkoulou-Traoré 1 fois (1 victoire), Diawara-Traoré
1 fois (1 défaite).
Éviter les cartons et donc, les suspensions va devenir
encore plus impérieux.

L’INTERROGATION
Quel numéro 2
àMunich

Mercredi, Elinton Andrade a été préféré à Gennaro Bracigliano
pour le quart de finale aller de Ligue des champions, charriant son
lot d’incertitudes. Aujourd’hui, c’est un tout autre problème qui se
pose: qui sera la doublure de Steve Mandanda, mardi prochain, à
l’Allianz Arena de Munich? La question est légitime après que Didier
Deschamps a signifié son manque de confiance à Bracigliano.
La hiérarchie établie en début de saison, alors que l’entraîneur
olympien avait fait des pieds et des mains pour dégoter l’ancien Nancéien
est-elle appelée à évoluer? Le sujet n’a pas été évoqué hier
matin au sein du staff lors du traditionnel décrassage. Les Olympiens
étant au repos aujourd’hui, "DD" et Nicolas Dehon aborderont cette
discussion demain. Selon plusieurs sources, Andrade n’est pas atteint
par sa prestation passée à la moulinette médiatique. Il demeure
tout de même surpris des critiques. Bracigliano, lui, parviendrait à
passer au-dessus de sa frustration, d’après son entourage.
On se souvient encore des yeux pleins d’étoiles du Mosellan après
la qualif’ milanaise; on a donc du mal à y croire. Mais on ne doute pas
qu’il reste concentré sur le terrain. En vrai professionnel qu’il est.

INSOLITE
Un buteur nommé... Mandanda

Et si la solution au problème offensif
de l’OM, c’était lui ?
Hier, Steve Mandanda a participé
en tant que joueur de
champ au petit tournoi organisé
par Didier Deschamps, qui
mettait aux prises trois équipes
de six joueurs. Et son efficacité
n’est pas passée inaperçue!
Le capitaine olympien
s’est révélé un redoutable renard
des surfaces, et un cauchemar
pour Gennaro Bracigliano
et Elinton Andrade, les gardiens fixes des oppositions.


Pour le
plus grand bonheur de ses coéquipiers de circonstance: Djimi Traoré,
Benoît Cheyrou, César Azpilicueta, Alou Diarra et André-Pierre
Gignac. Alors, Mandanda en pointe à l’Allianz-Arena? Pas sûr que DD
en soit convaincu...

Malgré le soutien de plus de 2000 supporters, l’OM n’a pas pu faire demiracle face à l’armada munichoise qui devrait affronter le Real Madrid en demi-finale.


13e minute: Olic ouvre le score après un centre de Ribéry, le début d’une triste soirée où l’OM a dit définitivement adieu à la Ligue des champions.

Les Olympiens
n’avaient pas leur place
dans le dernier carré,
un point c’est tout...


Voilà, c’est fini. Le rideau est
tombé sur la campagne européenne
2011/2012 en Ligue
des champions, sans qu’il n’y ait
rien à redire. Ce Bayern était bien
trop fort dans sa maîtrise collective
et technique pour que l’OM
puisse lui contester quoi que ce
soit. Les Olympiens n’avaient pas
leur place dans le dernier carré de
la compétition, un point c’est tout.
Lundi, le pied à peine posé sur le
sol allemand, le ton était pourtant
donné et les discours, limpides :
"Ne pas avoir de regrets". Cet objectif
a été atteint, tant la différence
entre l’escouade munichoise et le
onze marseillais fut flagrante dans
le cadre titanesque de l’AllianzArena.
Non, l’OM ne peut pas nourrir
de regrets de cette élimination. Steve
Mandanda était bien là cette
fois, comme l’a souligné avec un
humour cinglant la presse allemande
hier matin - "Attention Jupp, ce
soir ils jouent avec un gardien", titrait
le supplément sports du quotidienmunichois
TZ - sans que cela
bouleverse la donne. Les Olympiens
ont essayé d’attaquer sans se
jeter dans la gueule du loup, suivant
parfaitement le plan de combat
préétabli par Didier Deschamps.
Mais ils ont été punis par
le froid réalisme du Bayern; le détail
qui fait la différence entre une
bonne et une grande équipe. Et
quand on ajoute à tout cela que
Jupp Heynckes avait décidé, pour
un quart de finale de Ligue des
champions, de laisser Mario Gomez
et Arjen Robben, bourreaux
de l’OMlors du match aller, sur le
banc, on comprend mieux l’écart
qui existe entre les deux formations!
Difficile, dans ces conditions, de
prétendre à quoi que ce soit, surtout
avec un handicap de deux
buts à remonter au coupd’envoi.
Rémy, Morel et surtout Mbia furent
pourtant tout près de trouver
l’ouverture pendant les vingt premières
minutes de jeu. Mais Manuel
Neuer enrayait avec talent ces
escarmouches ; et entre-temps,
Franck Ribéry avait répondu, sur
ce terrain qu’il affectionne tant, à
l’accueil salé du Vélodrome la semaine
dernière.
Une accélération et une offrande
à Olic, et l’ancien olympien
bombait le torse en toisant les supporters
olympiens, situés tout en
haut de la tribune. Bis repetita
vingt-quatre minutes plus tard,
avec un contre qu’il menait tambour
battant, relayé par Alaba et
conclu par Olic. Ribéry est bel et
bien leKaiseràMunich...
La messe était dite. Le reste de la
rencontre ressemblait à une interminable
agonie pour l’OM, incapable
de quoi que ce soit face à un
Bayern au petit trot, qui savourait
sa qualification avec un public aux
anges. "Vous avez toujours eu raison:
Munich is magic" déployaient
les Ultras bavarois, en français
dans le texte.
Munich, là où l’OM est entré
dans le panthéondu football européen
le 26 mai 1993. Munich, cadre
de la mise en bière de cet OM
2011/2012, dont on peine à imaginer
comment il pourra se relever
de tant d’échecs, de tant dedésillusions.
Spirale infernale de défaites
(9 sur les 10 derniers matches),
fractureavec les supporters,marasme
économique, dissensions dans
le vestiaire: tous les voyants sont
au rouge. Celui-làmêmequi illuminait
l’AllianzArena dans la nuit bavaroise.
Et dire qu’en l’espace de huit
jours, l’OM va devoir aller défier
un PSG revanchard au Parc des
Princes, recevoir des Montpelliérains
euphoriques, et défier un OL
relancé en finale de la coupe de la
Ligue...

lesmigs


05/04/2012 à 01h45

Après avoir vu les matches de ce soir, comparés à ceux d'hier soir je suis persuadé que compte tenu des bonnes relations Bayern-OM ,le match était plus ou moins arrangé en bon match d'entrainement le Bayern n'a pas trop forcé hier soir et peut être que l'OM aussi car la qulaification était perdue depuis le match aller , il ne fallait pas donc tout donner avant PSG-OM. Toutes les déclarations des uns et des autres avnat ou après le match (Deschamps, Manadada N'Koulou Labrune ) c'est de la communication . Le PSG en a fait autant de son coté depuis dimanche soir avec l'histoire Néné qui en fait a été préservé pour dimanche et la fausse déclaration de forfaits de Alex et Thiago-Motta.Ce n'est pas prêt de s'arréter d'ici le match. N'écoutez pas trop RMC les analyse de leurs les pseudo consultants sont incompréhensibles compte tenu leur très faible maitrise de la langue française ...Comment nos enfants peuvent ils apprendre à parler correctement en écoutant des ânes pareils ? Honte à RMC !

D’unClasicoàl’autre...
En crise en novembre, l’OM avait balayé le PSG
et connu trois mois sans défaite.
Peut-on encore croireàuntel scénario?

notre banc c'est jordan traoré bracigliano sabo..

le PQSG presque que des internationaux sur le banc donc
possibilité de bouleverser le sens du match et de booster l'equipe
4 arrieres centraux possibles remplacants mais à l'OM aucun arreire central remplacant

Remplaçants : PQSG
1- DOUCHEZ (g)
ARREIRES CENTRAUX 3- SAKHO15- LUGANOou 22- ARMANDou 6- CAMARA
2- CEARA
14-MATUIDI
ATTAQUANTS 10- NENE19- GAMEIROou 8- LUYINDULA

Ça tourne en rond...
LE FAIT DU MATCH Deschampsaaligné le meilleur onze possible. Malgré les modifications, l’équipe patine

Dans la préparation d’une rencontre, il
convient de tenir compte des contretemps:
les blessures, les suspensions
sont une donnée quasi-constante pour un entraîneur
à la recherche de la meilleure formule
possible.
Didier Deschamps est évidemment confronté
à cet épineux problème, d’autant que
s’ajoutent à ces paramètres deux éléments fact
u e l s d’importance : les méformes
d’individualités et une crise de confiance aiguë
pour un effectif comptant de nombreux internationaux.
La composition d’un onze de départ
est un casse-tête permanent. Didier Deschamps
continue de chercher la meilleure solution
pour sortir son équipe d’une lente agonie.
S’il s’emploie dans la semaine à trouver les
mots pour redonner le goût du succès à ses troupes,
il cherche encore la formule technique
pour mettre fin à la spirale négative actuelle.
Sur les bases d’un 4-2-3-1 plus accessible à
l’équipe, il a aligné hier un onze de départ proche
de celui ayant terminé le quart de finale retour
à l’Allianz Arena. Il a surtout été question
du quatuor. Il est ainsi resté dans son idée de
laisser le quatuor défensif de la seconde période
àMunich, avec Fanniàdroite, Azpilicueta àgauche,
et a fait redescendre Mbia en défense centrale.
Cette option a été nécessaire pour incorporer
Diarra, suspendu mardi, à la récupération.
Il a redonné sa chance à Cheyrou et aligné
offensivement ce qu’il a de mieux, du moins de
plus expérimenté sous la main.
Deschamps cherche encore. C’est inquiétant
à cette période de l’année, mais c’est surtout la
réalité du moment eu égard à un effectif perturbé,
ce qui souligne combien la construction
d’une équipe reste une réflexion permanente.
Le constat est terrible: quels que soient les essais,
l’OM tourne en rond. Inévitablement, certains
repères techniques, certaines complicités
disparaissent, comme l’entente Azpilicueta -
Valbuena-Amalfitano. On dépouille une richesse
pour colmater une brèche à l’opposé. Azpilicueta,
auteur du centre décisif sur l’égalisation
olympienne, n’a pas trouvé auprès d’André
Ayew la complicité naturelle, que le Ghanéen a
perdu depuis longtemps, si tant est qu’il l’ait
trouvée un jour avec Jérémy Morel, victime de
ses dernières prestations et relégué sur le banc
de touche.
La plus grosse inquiétude reste l’animation offensive.
Les Parisiens ont imposéàValbuena un
combat rugueux et ont le plus souvent cherché
à détruire ses intentions. Cela a nui au rendement
offensif, toujours en manque de franche
percussion. L’équipe ne pèse pas dans la surface
adverse et on ne pense pas que cela soit essentiellement
le résultat de l’absence d’un attaquant
de haut niveau. Car avant de peser, il
convient d’y arriver. Là aussi, l’OM continue de
tourner en rond.

Umtiti raconte le but
Le 15/04/2012 | Mis à jour le 15/04/2012 09:35:54

Titulaire malgré le retour de Cris, samedi soir lors de la défaite de Lyon en finale de la Coupe de la Ligue (0-1 a.p.), le jeune (18 ans) défenseur central de l'OL Samuel Umtiti a raconté en zone mixte l'action sur laquelle Brandao, entré en jeu six minutes plus tôt, a inscrit le seul but de la rencontre sur une passe de Benoît Cheyrou (105e). «Sur le duel avec Brandao, il me tire un peu le maillot au départ mais je ne vais pas me plaindre. J'essaie de dégager mais il contre et après, il me passe devant» (avant de frapper du gauche pour battre Lloris entre les jambes).

«J'apprends mais je m'en veux beaucoup. Ça fait mal de perdre alors qu'on a cravaché pour arriver jusque-là.» En pleurs après la rencontre, Umtiti a été consolé au bord dee lapelouse par son entraîneur Rémi Garde. Plus tard, en conférence de presse, celui-ci a déclaré : «Ma composition de départ faisait appel au moins de jeunesse possible. Ce n'est pas la jeunesse qui nous a fait perdre, mais le surcroît d'expérience des Marseillais, sûrement, a pesé

Sans tirer, commentmarquer?
LE JEUET LESJOUEURS L’OMaeu le ballonlesdeuxtiers dumatchmais enoubliant le butdujeu

Quel que soi t le terrain,
l’adversaire, le système de
jeu, le choixdes joueurs, le résultat
demeure lemême: l’OMperd.
Et on ressort de là avec un sentiment
habituel: l’OM pouvait faire
mieux dans le jeu. Car si la possession
de balle a incontestablement
été olympienne, à quoi sert de faire
tourner le ballon habilement, de
multiplier les passes, si au terme de
ce ballet, il n’y a pas de tir au but?
Zéro, zéro encore: pas de tir cadré
avant le dernier quart d’heure.
Pourquoi cette équipe perd-elle
depuis trois mois? À cause des arbitres?
De la malchance?
Mais tout simplement aussi parce
qu’elle flirte beaucoup mais qu’elle
ne met pas au fond

Sérieusement touché à Saint-Étienne (0-0), lundi, Nicolas Nkoulou a disputé
son dernier match de la saison au stade Geoffroy-Guichard. Souffrant
d'une importante contusion du plateau tibial et d'une distention
sans rupture du ligament croisé postérieur, le défenseur international
camerounais va devoir observer une période d’indisponibilité estimée à
trois semaines ou un mois. Il ne sera donc pas opérationnel pour la
réception de l’AJ Auxerre (dimanche) et le déplacement à Sochaux (le
20 mai), en clôture du championnat.
Déjà privé de Souleymane Diawara et de Stéphane Mbia, Didier Deschamps
devra certainement aligner une défense centrale composé de
Rod Fanni et de Djimi Traoré pour affronter Auxerre

26/07/2012 - 09:53
OM: Baup mécontent
Tenu en échec 3-3 mercredi soir face au FC Thoune, l'Olympique de Marseille semble encore en rodage dans cette pré-saison. Elie Baup, l'entraineur de la formation olympienne, n'a d'ailleurs pas caché son mécontentement après la rencontre. "Le résultat, je ne suis pas du tout satisfait, parce qu’il faut gagner. Quand on gagne 3-1, on ne doit pas se faire rejoindre, a affirmé le tacticien avant d'en dire plus sur la tactique qui devrait être abordée la saison prochaine. Moi je considère qu’on est avec 4 défenseurs, 2 milieux défensifs, 3 numéros 10 et un attaquant. Et les trois qui sont dans la création du jeu, ils se doivent de bouger. Après, à la perte de balle, il faut qu’ils fassent des efforts de se replacer dans les zones et de refermer l’intérieur du jeu (...) C’est vrai qu’en étant pragmatique, on se dirige vers ce système de jeu

28/07/2012 - 16:35
OM: Baup veut "améliorer la complémentarité"
Disputant ce samedi (19h) face à Evian son dernier match de préparation avant le tour de barrage de Ligue Europa jeudi prochain, l'Olympique de Marseille court toujours après sa première victoire durant cette présaison. Elie Baup, l'entraineur du club phocéen, compte bien profiter de cette rencontre pour parfaire les automatismes au sein du groupe. "Il faut monter en intensité et améliorer la complémentarité. Il y a une adhésion à cette idée de mouvement. Les joueurs doivent se sentir. C’est difficile, il faut voir avant de recevoir et pour cela les joueurs doivent avoir l’habitude et bien se connaître. Les latéraux doivent vraiment participer. Il faut aller plus loin dans l’utilisation des couloirs", a déclaré l'ancien entraîneur toulousain sur le site officiel du club.

MINOUDA


28/07/2012 à 22h51

Reconnaissons (pour ceux qui ont pratiqué) que jouer devant un milieu défensif composé de Kaboré et de Cheyrou, c'est pas de la tarte ! Aggravation avec 3 milieu offensifs en plus, dont André Ayew qui est toujours aussi personnel et se mèle de tout, Almafitano qui joue dans tous les sens... Seul Valbuena tient la route et essai d'apporter du concret. Cela excuse en grande partie la carence de AP.Gignac ou dce jordan Ayew qui visiblement sont sevrés de bons ballons.

DIX À QUINZE JOURS D’ABSENCE
POUR N’DIAYE
Ajoutée à celles de Souleymane
Diawara, dont la reprise évolue bien
et qui devrait être disponible mi-octobre,
et de Stéphane Mbia, suspendu
pour les deux premières levées de Ligue
1, l’absence de N’Diaye devrait
restreindre les choix d’Élie Baup en
défense centrale. Face aux Rémois, le
technicien olympien pourrait, du
coup, décaler Rod Fanni dans l’axe
aux côtés de Nicolas Nkoulou, et profiter
du retour anticipé de Cesar Azpilicueta
en tant que latéral droit.

il est léger ce groupe, trop léger, je pense meme que c'est mieux qu'on se fasse sortir, il faut s'avoir retenir les leçons du passé, notre 10eme place la saison derniere, on la doit à un effectif trop reduit, on l'a payé physiquement, ce qui a entrainé une serie de defaites, et avec ces defaites, on l'a aussi payer mentalement!
Jouons le championnat à fond!!

Ou alors,si on veut tout jouer, renforçons nous pour compléter cet effectif, des joueurs comme Cavenaghi (libre) ou Squillaci (peut se liberer à arsenal et remplacera Diawara qui retrouvera difficilement un bon niveau apres une blessure de 6 mois pour un joueur de 33 ans). Ce qui nous permettrait de laisser Mbia en 6.

Et le pret d'un jeune joueur comme Kakuta.

3 joueurs, un par ligne: Squillaci, Kakuta, Cavenaghi.

LES JOUEURS
Gignac est bien dans l’axe

Mandanda a bien failli réussir un sans-faute, il ne pouvait pas grand-chose sur
le but.
Derrière, il y a eu un souci de rigueur, incarné par Nkoulou, toujours debout et
attentif. Mbia l’a été un petit peu moins. Fanni est resté prudent, ce qui n’a pas
été le cas de Morel, alternant le meilleur avec des montées tranchantes et des
retours toniques et lemoins bon, quand il a été pris en contre sur son côté.
Au milieu, Kaboré a commis trop de fautes, même s’il est monté en régime au
fil du match, donnant une bonne balle de contre. Cheyrou a lui aussi été averti et
pas toujours précis, mais cela pose surtout le problème du travail du premier
rideau qui a trop souvent laissé sortir les Turcs.
Le trio Amalfitano-Valbuena-A.Ayew a beaucoup, beaucoup dézoné, permuté,
au point de voir parfois les trois joueurs en 10 mètres carré, tandis que Gignac
était exilé le long d’une ligne de touche. Or, le but a démontré que dans l’axe,
face à une défense lourde, il peut faire la différence, Amalfitano ayant eu le
mérite de délivrer une passe décisive, domaine déficitaire pour le trio créateur.

DD GIGNAC "Les postes ne sont pas figés,
même si nous commençons
dans une certaine configuration

❚ Ona vous a vubeaucoup dézoner, faire des appels
sur les côtés, voire même partir depuis la ligne
de touche à Eskisehir. Était-ce prévu?
C’était les consignes, parce que dans les duels
aériens et dans les face-à-face, leurs deuxdéfenseurs
centraux étaient très forts. Mais on savait
qu’en partant lancés, on pouvait les mettre en
difficulté, parce qu’ils sont grands mais lents ; ils
ont plus du mal à se retourner. D’ailleurs, sur
une bonne récupération, on marque ainsi. Si je
suis sur un côté, il y a un autre joueur dans l’axe,
et inversement, les postes ne sont pas figés, même
si nous commençons dans une certaine
configuration, avec un numéro 9, moi-même,
et des joueurs qui bougent énormément
derrière.

En quête d’harmonie offensive
REVUE D’EFFECTIF L’identité du club est l’attaque.
Le potentiel existe. Aux ego de s’effacer pour sublimer l’intérêt collectif
Elle n’est pas la plus
clinquante, mais elle reste
l’une des plus attractives...

ÀMarseille en général, à l’OM en
particulier, l’attention est sensible
à l’évocation des attaquants.
Avec 3 569 buts inscrits en Ligue 1
(ndlr : soit 178 de plus que le deuxième
Saint-Étienne)depuis la création du
professionnalisme en France, l’OM
est, à ce jour, le club le plus prolifique
de l’hexagone.
Être attaquant à l’OM, c’est
s’imprégner de ce repère, s’habiller
d’une culture née d’une devise unique:
"Droit au but". Lourde à porter,
belle et légère quand les paroles rejoignent
les actes.
Au gré des tempéraments, des caractères
plus ou moins formatés pour
réussir dans ce club, les comparaisons
entre les générations représentent parfois
un frein à l’épanouissement d’une
individualité quand on lui serine les
écrits de glorieux prédécesseurs. Il
convient de vivre avec, de les accepter,
de s’en nourrir pour grandir. Apporter
sa touche personnelle, sans verser
dans un égoïsme exacerbé.
À la lecture de l’effectif offensif olympien,
on trouve peu de comparaison
par rapport aux autres clubs nationaux.
L’OMn’a peut-être pas l’attaque
la plus clinquante, elle reste l’une des
plus attractives, du moins sur le papier.
Ily a pourtant du travail, uneharmonie
à créer, une cohérence à trouver,
des complicités à affiner pour améliorer
l’ensemble. Permettre à cette ligne
de progresser aura pour première
conséquence de réveiller un stade en
souffrance de sensations. Osez, Messieurs,
! Osez! Cela passera aussi par
l’amélioration de la relationmilieu-attaque,
si souffrante la saison dernière
qu’elle en est devenue une maladie
chronique.
Existe-t-il des raisons d’espérer ?
Oui et non. Oui en remettant en perspective
les informations essentielles,
les contrariétés factuelles comme la
blessure de Loïc Rémy (22 buts lors du
dernier exercice, toutes compétitions
confondues) obligeant le staff médical
à une course contre-la-montre pour
rattraper le temps perdu, réparer
l’insouciance et la négligence du
joueur sur son protocole de soins pendant
les vacances. Sans Rémy, l’OMne
dispose plus de la même profondeur,
de la mêmevitesse. Il perdenpertinence,
en efficacité.
Dans le même temps, un rayon de
soleil naît au-dessus d’André-PierreGignac.
Pour la première fois depuis
trois ans, il a enfin suivi une préparation
foncière complète, sans anicroche,
sans pépin physique au point
d’être le premier buteur officiel de la
saison. Il reste à APG à s’inscrire dans
la durée, à contrarier tous ceux qui
pensent encore aujourd’hui que son
avenir ne peut être vêtu de blanc. Il
martèle le contraire. Il a le caractère
pour déposer avec ironie un scotch sur
la bouche de tous ses détracteurs,
mais seuls les actes, les faits seront ses
meilleurs alliés. Des buts APG, des
buts ! Encore des buts !
L’attaque ne se limite pas à ses deux
personnalités. Mathieu Valbuena a
présenté sa saison la plus aboutie sur
le plan statistique depuis son arrivée
au club : 16 passes décisives toutes
compétitions confondues, 9buts, un
engagement sans retenue, une combativité
exemplaire, mais le besoin de se
concentrer encore plus afin d’éviter,
lors des rencontres, des petites bouderies
contrariantes.
Reste les frères Ayew. Les 16 buts
d’André n’ont pas masqué une saison
moins performante que la précédente.
Son avenir s’inscrit encore en pointillés,
quand bien même chacun sait
que son professionnalisme restera entier
si son désir d’ailleurs n’aboutit
pas.
Jordan progresse régulièrement,
conforte son temps de jeu et améliore
naturellement ses statistiques. Il en
veut plus. Raspentino apprend la vie
interne du club pour découvrir la Ligue
1, compétition à laquelle Gadi,
Omrani et Jobello ont goûté ces derniers
mois, mais ils ont tellement à
prouver que leurs noms riment encore
avec avenir.

● L’OMaoffert du spectacle. Ce
n’était évidemment qu’un troisième
tour préliminaire de la Ligue Europe.
Ni un match de poule ni un
match de championnat. Donc, pas le
sommet de la hiérarchie, juste une
préparation active et sérieuse. L’OM
aura eu lemérite d’offrir du spectacle
aux rares spectateurs et de donner
envie aux autres de les revoir le
19 août au stade Vélodrome contre
Sochaux et le 23 ou le 30 enmatch
de barrage européen