STADES DE L"EURO 2016 EN FRANCE

Bordeaux a choisi son stade
Après le ''nid d'oiseau'' de Pékin et l'Allianz Arena de Munich, Bordeaux a choisi des stars de l'architecture sportive actuelle pour son futur stade.

Une vue d'artiste du projet de stade de Bordeaux.
Ils ont déjà construit le ''nid d'oiseau'' de Pékin et l'Allianz Arena de Munich : Bordeaux a choisi des stars de l'architecture sportive pour son futur stade.

Le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé a annoncé lundi après-midi que les groupes Vinci Concession et Fayat étaient pressentis pour construire le nouveau stade de la ville sur le site de Bordeaux-Lac. Ce projet est porté par les architectes suisses Herzog et De Meuron qui ont signé le très remarqué Nid d'Oiseau, le stade olympique de Pékin à l'occasion des Jeux de 2008. Les mêmes ont également dessiné l'Allianz Arena du Bayern Munich. Le groupement lauréat était en concurrence avec deux autres géants du BTP, les groupes Eiffage et Bouygues.

Selon la description qu'en a faite M. Juppé, le nouveau bâtiment est «moderne, très performant en matière de développement durable, d'une très grande qualité architecturale, sécurisé, confortable et accessible pour les personnes à mobilité réduite». Cette enceinte d'un peu moins de 43 000 places, dont la facture annoncée est de 168 millions d'euros, devrait être utilisée pour l'Euro 2016 et les Girondins en seront l'équipe résidente.

Le futur stade «est aérien, léger. Dans la circulation, il y a cette coursive périphérique qui fait que la pelouse est visible de partout», s'est enthousiasmé Jean-Louis Triaud, le président bordelais. «J'aime bien le principe des bâtiments de l'époque classique, grecque, des escaliers périphériques qui entourent le stade. C'est un stade qui n'est pas oppressant, qui ne pèse pas. J'ai vu des beaux stades en France ou ailleurs, où on a l'impression d'être dans un sarcophage de bêton.» Les esquisses du stade proposées sur le site du club permettent de se faire une idée

). Viendra ensuite le grand stade Lille Métropole. La pose du toit prend du retard mais la livraison des 50 186 places est toujours programmées pour le début de la saison 2012-2013. Si les calendriers sont respectés,
suivront Nice Stadium (35 624 places, début des travaux en août, livraison en juin 2013),

le Stade des Lumières de Lyon (61 556 places, fin des enquêtes publiques en octobre, livraison sans doute différée à l'été 2014) et
enfin Bordeaux, qui a choisi son stade en début de semaine (43 500 places, 185 millions en valeur 2015, année prévue de sa livraison).

Hormis Lyon, les grands stades sont financés via des partenariats public privé (PPP), le constructeur (Eiffage ou Vinci selon les cas) se remboursant sur 30 ans d'exploitation. Ce qui rend incertain leur coût réel final. -

27 juillet 2011
Vinci bâtira les Lumières
Lyon annonce son choix de Vinci pour construire son stade des Lumières. Permis de construire espéré l'an prochain.



Le site du futur stade de Lyon.
L'Olympique lyonnais a annoncé mardi le choix du constructeur du Grand Stade de Lyon. Il s'agit du géant du BTP Vinci, déjà concessionnaire du Stade de France et des stades de Bordeaux, Le Mans et Nice, dont il est aussi concepteur-constructeur. A Lyon, il ne sera pas concessionnaire mais pourrait devenir coproriétaire du futur Stade des Lumières, jusqu'à hauteur de 49%.

Cette annonce intervient alors que le projet porté par Jean-Michel Aulas est encore tributaire des oppositions locales. Le dossier a toutefois accéléré depuis la déclaration d'intérêt général prise en mai. Les enquêtes publiques visant à valider le nouveau plan local d'urbanisme viennent ainsi de s'achever et, sauf nouvel accident de parcours, le permis de contruire sera déposé «fin 2011-début 2012» pour une livraison prévisible au deuxième trimestre 2014.


L'accord OL-Vinci est dit "privé-privé", en opposition aux partenariats public-privé (PPP) à l'oeuvre pour Bordeaux, Nice ou encore Lille (Eiffage), dans lesquels le constructeur est également concessionnaire du stade, en général pour une durée de trente ans. L'OL et Vinci se donnent environ six mois pour négocier le contrat de construction du stade de 60.000 places, retenu parmi les onze enceintes qui accueilleront l'Euro 2016. La prise de participation de Vinci dans la société foncière propriétaire du stade sera précisée ultérieurement. Le montant du projet devrait s'élever à 381 millions d'euros hors taxes, un chiffre qui ne tient pas compte des hôtels, du centre de loisirs et des immeubles de bureaux prévus dans le projet et qui feront l'objet d'autres investissements privés selon le club. Le total devrait représenter un montant global de 450 millions d'euros hors taxes, la collectivité prenant en charge les accès au stade pour 180 millions d'euros.

Les bonnes affaires de l'été
08/09/2011 à 18:40

L'Euro 2016 eldorado du BTP,

Vue aérienne du Parc des Princes, dont les travaux en vue de l'Euro 2016 vont provoquer un regain d'activité dans le BTP




C'est du béton ! La construction/rénovation des 9 stades retenus par la FFF va apporter « un point d'activité par an » au secteur du BTP, s'est frotté les mains cette semaine la Fédération nationale des travaux publics (FTNP). Ces chantiers, qui emploieront jusqu'à 9 000 personnes, seront les plus importants en province jusqu'à l'Euro. Un gateau dont Vinci, l'un des trois géants avec Bouygues et Eiffage, prendra la plus grande part avec les constructions de Nice, Bordeaux et Lyon et la rénovation du Parc des Princes. Bémol, des oppositions locales s'inquiètent du coût final des installations financées via des partenariats public privé (PPP). Ceux-ci permettent aux collectivités locales désargentées d'étaler leurs paiements sur 30 ans avant de devenir propriétaires des enceintes, qui sont entre-temps exploitées par un opérateur privé, en l'occurrence le bâtisseur lui-même. Autre épine : le récent durcissement des normes parasismiques va renchérir la facture de plusieurs sites et peut-être même en retarder certains, comme le grand stade de Lille, livrable en théorie l'été prochain. Du béton mais aussi quelques tuiles...

Lens sur la touche ?
Le 12/10/2011 à 10:45 | Mis à jour le 12/10/2011 à 10:54

Le stade Bollaert verra-t-il ou non des matches de l'Euro français en 2016 ? La question se pose depuis que le propriétaire du RC Lens, le Crédit agricole Nord de France, refuse de participer au financement de la rénovation de l'enceinte (nouvelle capacité de 40 000 places). La mise de la banque devait s'élever à 14 millions sur une facture totale de 78 millions d'euros, réglée par les collectivités locales, l'Etat et l'agence Sportfive. Le président de la région, Daniel Percheron, ne se montre pas très optimiste. Evoquant « une situation complexe, mouvante », l'élu estime que « si une décision n'est pas prise avant la fin novembre, nous ne ferons pas ce stade ». Une façon de mettre la pression sur le Crédit Agricole ?
M. Percheron, qui reconnaît que la crise financière « pèse lourd sur la décision » de la banque, n'en insiste pas moins sur le fait que « Bollaert est plus qu'un stade, (...) un peu de la cohésion sociale du bassin minier. » « Lens manquera-t-il l'Euro 2016 ? »,

Le Grand stade à l'été 2012 29/11/2011 à 14:38

Le Grand stade de Lille ouvrira bien ses portes au public à l'été 2012 comme prévu initialement, a assuré mardi Pierre Berger, le directeur général du groupe de BTP Eiffage, en charge de la construction et de l'exploitation de cette enceinte sportive et de spectacles. « Nous avons rattrapé le retard de deux mois que nous avions en mai et nous avons posé la charpente métallique de 7.000 tonnes, le poids de la Tour Eiffel », a indiqué M. Berger lors d'une conférence de presse à l'occasion d'une visite du chantier du stade. La construction de ce stade ultra-moderne de 50.283 places disposant d'un toit rétractable devrait donc être terminée pour le début de la saison 2012-2013.

Des investissements évalués à 340 millions d'euros
Les négociations se poursuivent par ailleurs entre Eiffage et la communauté urbaine de Lille Métropole (LMCU), présidée par Martine Aubry, pour savoir si des travaux d'adaptation aux nouvelles normes sismiques doivent être effectués, même si le permis de construire a été accordé avant la fixation de celles-ci. La métropole nordiste a en effet vu son classement passer de « risque zéro » à catégorie 2, « risque faible ». M. Berger a refusé de confirmer ou d'infirmer le chiffre de 100 millions d'euros, évoqué par Le Canard Enchaîné , pour ces éventuels travaux supplémentaires qui gonfleraient la facture des investissements, évalués à 340 millions d'euros, sans compter les 200 millions d'euros pris en charge par les pouvoirs publics (le Grand stade de Lille sera le premier en France à bénéficier du partenariat public-privé) pour les voies d'accès et les aménagements autour du stade. « Elisa n'aura pas à supporter ces surcoûts », a assuré M.Berger.

Metz de nouveau candidat
Le 03/12/2011 à 11:44 | Mis à jour le 03/12/2011 à 11:54

Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres, a-t-on coutume de dire. Eliminée dès le 11 novembre 2009 de la liste des sites retenus pour accueillir l'Euro 2016, Metz espère profiter du retrait de Nancy pour relancer sa candidature. « Metz est candidat depuis le premier jour , explique le président du FC Metz Bernard Serin

. Nous avions renouvelé notre candidature lorsque Strasbourg a déclaré forfait (le 29 juillet 2010) et notre projet est toujours disponible. On est en train de franchir les étapes administratives avec les collectivités locales ». Selon nos informations, deux arguments pourraient plaider en faveur de Metz : la grande incertitude qui pèse autour de Lens et le désert qui se dessine dans le grand Est, déjà oublié de la Coupe du monde 1998. « Nancy abandonne, Metz candidat

Rousselot a failli tout plaquer
Le 11/12/2011 à 10:49

« Je voulais arrêter » dit Jacques Rousselot, le président de Nancy, dimanche
. Pas en raison des résultats décevants du club lorrain (après son nul à domicile 2-2 face à Ajaccio, samedi soir, il reste relégable à la 18e place), mais à cause de l'arrêt du projet de rénovation du stade Marcel Picot . Annoncée le vendredi 2 décembre, la décision de la communauté urbaine du Grand Nancy de ne pas participer au financement de ce projet d'environ 60 millions d'euros a mis le dirigeant « K.-O. ». « C'est comme si j'avais reçu un coup dans la gueule. J'étais K.-O., complètement anéanti par cette déicision. Oui, j'ai vraiment pensé et voulu arrêter : le club mais aussi le foot. » Rousselot denonce « une trahison » de la collectivité locale, même s'il dit « comprendre que l'on est en période de crise ». Le président nancéien glisse encore que le président de l'UEFA et ancienne gloire du club « Michel Platini, qui nous soutenait, lui aussi est absourdi. » Picot faisait partie de la liste des stades sélectionnés pour l'Euro 2016.

Lens doit trouver 30 millions
Pour assurer les travaux de rénovation du stade Felix-Bollaert, retenu pour l'Euro 2016, le RC Lens doit trouver 30 millions d'euros d'ici mars. «Le coût du stade tel qu'il est prévu aujourd'hui est de 78 millions d'euros hors taxe, il faut ajouter 20% de TVA. [...] Il est nécessaire pour que l'opération puisse être conduite qu'il y ait un recours bancaire aux alentours de 30 millions», a déclaré mercredi Alain Diéval, chargé du dossier au sein du Crédit Agricole Nord de France, actionnaire principal du club. Il existe deux solutions : le recours aux collectivités locales ou l'appel à un nouvel actionnaire. Les subventions publiques s'élèvent déjà à 49 millions d'euros. Gervais Martel, actionnaire minoritaire, privilégie la piste d'un nouvel actionnaire

Recours contre le futur stade
Le 23/12/2011 à 23:34

Nuages sur le Grand Stade de Bordeaux. Le coût du projet municipal est contesté devant le tribunal administratif. Par l'opposition et une association.


Le dessin du stade a été confié aux architectes de l'Allianz Arena et du ''nid'' olympique de Pékin. (AFP)
L'association bordelaise Trans'Cub, très critique pour la facture du futur stade des Girondins, devait déposer ce vendredi un recours devant le tribunal administratif, rapportent Les Echos . Ce recours vise à faire annuler la délibération autorisant le maire, Alain Juppé, à engager la ville dans la réalisation de cette enceinte de 43 000 places . Jeudi, le groupe socialiste municipal avait lancé la même procédure. Depuis quelques jours, le débat fait rage sur le coût final de l'équipement, livrable en décembre 2014 sur le site de Bordeaux-Lac.

«Pure fantaisie»
Le Grand Stade, qui doit être construit par Vinci associé à Fayat, à partir de fin 2012, coûtera-t-il 184 millions d'euros sur 30 ans comme le soutient la mairie, ou 551 millions (dont la moitié d'argent public) comme l'affirme Trans'Cub, qui pointe notamment le trop faible engagement financier du club, propriété de M6, et le choix d'un partenariat-public-privé (PPP), une formule moins efficace selon elle qu'une maîtrise d'ouvrage public. Alain Juppé a qualifié la démonstration de l'association de « pure fantaisie ». Trans'Cub combat aussi actuellement l'extension du tramway dans le nord-ouest de la ville et avait fait échouer jadis le projet de métro de l'ancien maire, Jacques Chaban-Delmas. L'échauffement des esprits à Bordeaux survient dans un contexte peu riant pour d'autres villes appelées à accueillir l'Euro 2016. Après Nancy qui a déclaré forfait , Lens pourrait se retirer pour des raisons financières.

Martel y croit toujours
Le 10/01/2012 à 17:37
Menacé de rester sur la touche de l'Euro 2016, faute d'un financement suffisant pour rénover Bollaert, Lens se reprend à y croire, à l'image de Gervais Martel, le président du Racing qui s'est dit mardi « extrêmement confiant » sur ce dossier lors de ses voeux à la presse. Peu avant Noël, l'actionnaire majoritaire du club, le Crédit Agricole Nord de France, avait refroidi l'atmosphère en révélant qu'un « recours bancaire aux alentours de 30 millions d'euros » était nécessaire pour que les travaux de rénovation du stade puissent débuter. La date-limite se rapproche, l'UEFA demandant confirmation de la liste des stades à la fin mars. « Je pense que le dossier, contrairement à ce qu'on peut croire ou lire à droite et à gauche, est un dossier qui verra le jour. J'espère qu'on aura dans les semaines qui viennent de bonnes nouvelles à vous annoncer », a déclaré Gervais Martel, ajoutant qu'il existait des « pistes », y compris du côté de la banque actionnaire. « Il y aura une solution externe ou interne (Ndlr : un nouvel actionnaire) , tout est possible. Avec les éléments que j'ai en mains je suis extrêmement confiant pour l'avenir. Je suis persuadé qu'on va trouver les solutions.

Delanoë doute du projet Parc 2
Le 10/01/2012 à 21:00 | Mis à jour le 10/01/2012 à 22:11

Démolir le Parc des Princes pour le reconstruire format XXL ? L'idée caressée au PSG paraît difficile à jouer pour le maire de la capitale.



Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, a réagi mardi à l'article évoquant le scénario, à l'étude au Paris-SG, d'une démolition-reconstruction du Parc des Princes , afin d'agrandir l'enceinte de l'équipe parisienne jusqu'à 60/70 000 places contre 47 500 aujourd'hui. Invité de la chaîne Public Sénat , l'élu a mis en avant des difficultés d'ordre patrimoniales et de calendrier, tout en reconnaissant qu'« il est normal que le PSG veuille avoir un beau stade moderne ». Lui-même, a-t-il précisé, souhaite pour le club de la capitale un « stade magnifique », qui soit « sa maison », avec « une identité forte ». Mais... Le maire a d'abord relevé que « la question de la démolition est extrêmement difficile en termes de possible ». Il a fait valoir que cet édifice signé par l'architecte Roger Taillibert « fait partie du patrimoine architectural parisien ». « Ce sont des questions lourdes, je n'ai pas le droit d'être irresponsable », a poursuivi M. Delanoë.

Problème de calendrier ensuite : dans le cas d'une destruction-reconstruction, il n'y aura pas de match de l'Euro 2016 dans Paris, a-t-il relevé. « Ça risque quand même d'être embêtant », a-t-il noté, y compris pour le propriétaire, alors que le Qatar organise le Mondial 2022.

Rénovation du stade d'ici 2016
Le 16/01/2012 | Mis à jour le 16/01/2012 19:11:00

La Mosson va subir un lifting. C'est le président socialiste de l'agglomération montpelliéraine, Jean-Pierre Moure, qui l'a annoncé ce lundi. D'ici 2016, le stade montpelliérain sera rénové pour un montant de 50 millions d'euros. Premier chantier, la couverture des tribunes et l'aménagement de 1000 m2 de salles de réception dans la grande tribune en face de la présidentielle. La capacité actuelle du stade (33 500) ne devrait pas bouger. Deuxième chantier, la création d'un nouveau parking de 4000 à 5000 places, desservi par la ligne 3 du tramway, inaugurée en avril prochain.

03/02/2012 - 14:32
OL: Le permis de construire du stade des Lumières signé
Six ans de procédure ont pris fin vendredi matin... En effet, à 11h09 selon un communiqué de l'Olympique lyonnais, le permis de construire de la nouvelle enceinte du club, le stade des Lumières, a été signé par Pierre Crédoz. "Je suis très satisfait et heureux de pouvoir mettre ma signature au bas de ce permis de construire qui est l’acte fondateur du stade des Lumières. Je dirais que c’est le premier but que j’ai marqué pour l’Euro 2016", a commenté le maire de Décines-Charpieu, où sera construit l'édifice. La livraison du tout nouvel écrin est prévue pour l'été 2014.

Metz se retire définitivement
Le 29/02/2012 | Mis à jour le 29/02/2012 12:59:00

La ville de Metz a annoncé mercredi qu'elle renonçait définitivement à se porter candidate à accueillir des matches de l'Euro 2016, en cas de défection des villes hôtes déjà désignées. «Notre candidature initiale avait été retoquée en 2009 mais suite aux renoncements de Strasbourg et de Nancy, on nous avait suggéré d'être de nouveau candidats, mais j'ai finalement décidé de renoncer» , a déclaré le maire, Dominique Gros (PS). Pour justifier son choix, ce dernier a fait mention d'un coût trop élevé de renovation du stade Saint-Symphorien. «On fera des travaux mais à notre rythme, a conclu l'élu. On n'abandonne pas le FC Metz

Le dossier rennais écarté
Le 01/03/2012 | Mis à jour le 01/03/2012 18:51:00

Après le retrait de Metz en début de semaine , Sébastien Sémeril, adjoint au sports de la ville de Rennes, avait affirmé ce jeudi à Ouest-France que la ville bretonne pourrait accueillir l'Euro 2016. « Le coup est jouable : on a le stade et le savoir-faire avec le Stade Rennais. Nous allons le faire savoir. La ville de Rennes est d'accord pour accueillir la compétition dans le stade actuel et en l'état avec ses 29 000 places » avait-il confié. Mais le président du comité d'organisation de l'Euro 2016, Jacques Lambert, a tenu à réagir immédiatement à cette information : « Il est hors de question d'ouvrir aujourd'hui une quelconque session de rattrapage pour des villes qui n'ont pas, à l'époque, présenté de dossier de candidature dans les formes et les délais prévus par le cahier des charges de la candidature. C'est tout simplement inconcevable. Le processus de candidature des villes à l'accueil de l'Euro 2016 est clos depuis près de deux ans et demi. Précisément depuis le 11 novembre 2009. Rennes avait décidé quelques jours auparavant, le 9 novembre, de ne pas être candidate et de ne pas remettre de dossier. C'était sa libre décision

EURO2016● Platini est serein. Si le dossier lensois est encore au
point mort, Michel Platini ne semble pas s’en inquiéter. Le président
de l’UEFA a affirmé hier qu’il était convaincu que l’Euro2016
pourrait se disputer avec moins de stades que prévus. "On sait
qu’on peut le faire avec 9 ou 8 stades. Alors on ne va pas se battre
pour mettre plus de stades, pour que Metz remplace Nancy, ou que
Lens existe, ou remplacer Nancy par Dijon ou par Reims. On était
passés à onze stades, s’il y en a moins, on fera moins

Démolition du Parc : la Ville contre
Le 20/03/2012 | Mis à jour le 20/03/2012 16:44:06

Réunis lundi lors du Conseil de Paris, les élus de la capitale ont évoqué l'avenir du Parc des Princes, sélectionné parmi les stades qui accueilleront l'Euro 2016 mais dont l'état actuel nécessite pour l'heure de sérieux travaux. Un temps envisagée, la démolition de l'enceinte ne devrait finalement pas aboutir, tel est l'élément principal qui est ressorti de cette réunion. «Il n'y aura pas de démolition, a confirmé Jean Vuillermoz, adjoint aux sports de la Ville de Paris. Il s'agit bien d'une rénovation du stade», a-t-il ajouté, dans des propos repris mardi par Le Parisien.

Propriétaire des lieux, la mairie estime que l'enceinte pourra répondre aux besoins des nouveaux investisseurs qatariens, qui détiennent désormais l'intégralité des parts du PSG. Une fois modernisé, le stade pourrait accueillir jusqu'à 50 000 spectateurs.

Bollaert a un nouveau délai
Le 27/03/2012 | Mis à jour le 27/03/2012 08:13:00

Lens n'a pas encore dit totalement adieu à l'Euro 2016. La ville et sa Région Nord-Pas-de-Calais continuent de se battre pour tenter de transférer la maîtrise d'ouvrage de la rénovation du Stade Bollaert, condition indispensable à l'évolution favorable du dossier. Dans ce sens, le ministère des Sports vient d'accorder un nouveau délai au club et à la Région, qui ont désormais jusqu'au 17 avril pour faire le nécessaire. Le but de la manoeuvre est de faire baisser le coût des travaux (de 72 millions d'euros à 70) pour que le budget soit validé.

Douillet déplore l'inertie
Le 09/05/2012 | Mis à jour le 09/05/2012 23:55:24


David Douillet déplore l'inertie de la rénovation du Stade Bollaert retenu pour l'organisation de l'Euro 2016

Dans un courrier daté du 30 avril 2012 et adressé à l'ensemble des élus locaux de la Région Nord-Pas-de-Calais concernés, le Ministre des Sports David Douillet, dont le mandat se termine ce 15 mai, a déploré l'inertie de la rénovation du Stade Bollaert retenu pour l'organisation de l'Euro 2016. «Quatre mois ont passé depuis la réunion du 5 janvier (qui rassemblait au Ministère à Paris l'ensemble des acteurs du dossier), explique l'ancien champion Olympique de judo dans cette missive que nous nous sommes procurés. Je constate qu'aucune avancée concrète n'a été réalisée durant cette période. Aucune décision n'a été prise quant à l'identité du maître d'ouvrage de la rénovation du stade Félix-Bollaert. Aucun montage juridique expertisé n'a été confirmé. Aucun plan de financement n'a été finalisé.» Douillet rappelle en outre qu'il est «urgent de mettre en oeuvre les solutions qui existent.»


La Région Nord-Pas-de-Calais a déjà alloué 25 millions d'euros de subventions pour la rénovation du Stade. Elle est prête à en emprunter 40 de plus sur quarante ans à un taux réduit (2%) pour que le projet voit le jour, le financement global s'élevant à 70 millions d'euros pour 40 000 places assises couvertes. Mais le Crédit Agricole Nord de France (CANF), actuel actionnaire majoritaire, refuse de prêter cet argent tant qu'il sera le patron du club. En vertu d'un protocole d'accord qui lui a notamment garanti sa fonction de président, Gervais Martel, qui détient 30% du RC Lens, est prioritaire jusqu'au trente juin pour trouver un repreneur ou l'argent nécessaire afin de racheter les parts de la banque et de redevenir majoritaire. Mais il ne bougera pas si le club n'est pas mathématiquement assuré de rester en L2. Ce qui pourrait être le cas ce vendredi soir avec la réception d'Istres.

Toutefois, selon le Ministère des Sports (1), aucune preuve n'a été apportée de l'existence d'un ou plusieurs repreneurs potentiels. Le directeur de cabinet du Ministre, M. Gérald Darmanin, conseiller régional UMP de Tourcoing (Nord) et prochainement candidat aux élections législatives, évoque «un scandale démocratique». Il s'inquiète du transfert de la maîtrise d'ouvrage temporaire à la Région, selon lui impossible. Enfin, il est très alarmiste sur l'avenir des finances publiques en l'absence de garanties pour une «Région déjà très endettée.» Joint ce mercredi après-midi au téléphone, Gervais Martel est cependant resté confiant quant à la finalisation du projet dans les prochaines semaines à venir. «La pérennité du club passe par là», nous a-t-il répété. - Joël DOMENIGHETTI, à Lens

(1) L'Etat s'est également engagé à verser 12 millions d'euros pour cette rénovation.

Le PSG «a voulu se donner du temps»
Le 07/06/2012 | Mis à jour le 07/06/2012 22:32:18


Le PSG restera au Parc des Princes pendant les travaux.Le PSG n'ira finalement pas au Stade de France. Ni pendant les travaux du Parc des Princes, ni sans doute plus tard. Tel est l'enseignement à retenir de la décision prise jeudi par la Ville de Paris et le club, de choisir la rénovation pour l'Euro 2016, plutôt que le grand changement.

En choisissant de ne pas déménager au Stade de France comme prévu initialement entre 2013 et 2015 pendant la durée nécessaire des travaux au Parc des Princes en vue de l'Euro 2016, le PSG a clairement opté pour la patience, remettant son projet de grand stade à plus tard.

«On avait la pression de ce chronomètre de l'Euro 2016 qui avançait. On a voulu se donner du temps en disant : "On fait une première phase pour l'Euro et en parallèle de ça, on réfléchit d'ores et déjà à quelque chose de plus ambitieux encore et qui permettra de satisfaire les besoins d'un grand club européen"», a expliqué le Directeur général délégué du club, Jean-Claude Blanc, jeudi dans le Club Liza sur RTL. «La position qui est adoptée est une phase de travaux moins importante dans un premier temps, qui permet d'être au rendez-vous de l'Euro 2016, mais qui n'est pas la rénovation majeure».

Des barrières abaissées et des grilles enlevées
Ce qui ne va pas empêcher les dirigeants parisiens de réfléchir à une «évolution majeure, visionnaire et très importante du Parc des Princes pour accueillir un grand club à Paris, pour les 30 à 40 ans qui viennent». En attendant cette deuxième phase, l'enceinte conservera à peu près la même capacité qu'actuellement (entre 45 000 et 47 000 spectateurs). Principale nouveauté : «On va abaisser les barrières de métal à 1m50, a ajouté Blanc, et après on enlèvera les grilles entre le public et les joueurs. On souhaite construire un lieu convivial pour les supporters».

FRANCE● Le stade Bollaert ne serapas rénové pour 2016. Le Stade
Bollaert ne sera pas rénové dans le cadre de l'organisation de
l'Euro 2016. Le Conseil Régional, par la voix de son président a entériné
cette décision.

Le Grand Stade reste «d'intérêt public»
Le 17/07/2012 | Mis à jour le 17/07/2012 17:35:38

Le tribunal administratif de Lyon a décidé, ce mardi, de rejeter la requête de trois riverains qui désiraient faire invalider la décision prise par le gouvernement en mai 2011, donnant au Grand Stade de Lyon la déclaration d'intérêt général. Le tribunal n'a donc pas suivi l'avis du rapporteur public, qui estimait que «compte tenu du silence quasi total gardé sur l'aspect financier, le projet ne (pouvait) être, légalement, regardé comme ayant été suffisamment défini, pour que le ministre ait pu le déclarer d'intérêt général». Le projet devrait être financé à hauteur de 450 millions d'euros par l'Olympique Lyonnais et pour 180 millions par la collectivité. Les travaux devaient démarrer en mai-juin et le stade est attendu pour la saison 2014-2015

Un Stadium au rabais pour l'Euro 2016
football

Cette esquisse de l'architecte Francis Cardete restera à l'état virtuel. L'agrandissement de 4000 places via un anneau courant sous le toit ne se fera pas./

La rénovation du Stadium prévu en 2013 ne sera pas celle que l'on croyait. Avec un budget revu à la baisse, l'enceinte ne sera pas agrandie et perdra même 3 000 places…

Ce devait être une transformation majuscule, avec création de 4 000 places supplémentaires, ce ne sera finalement qu'un toilettage… Selon nos informations, la mairie de Toulouse a revu sérieusement à la baisse ses ambitions dans la rénovation du Stadium programmée l'an prochain pour accueillir l'Euro de football 2016. Faute d'argent, le budget a été ramené de 67 à 37 millions d'euros TTC avec les conséquences que l'on imagine. Fini l'agrandissement qui devait être réalisé sous le toit dans un anneau courant tout autour de l'enceinte et qui devait porter la capacité du Stadium de 36 000 à 40 200 places précisément. Pire, avec la mise en conformité des sièges situés au ras de la pelouse qui ont actuellement un angle de vue catastrophique, la jauge finale serait réduite à 33 000 spectateurs. Au-dessous des 35 000 places exigées par l'UEFA (voir ci contre). Finie aussi la configuration spectacle, avec plancher sur la pelouse et immense scène de 60 mètres pour accueillir les extravagances d'une Madonna ou d'un Johnny Hallyday. La rénovation devrait se borner à la réfection de la pelouse, à la mise aux normes des tribunes et au rhabillage du parvis et de la billetterie, qui deviendra un espace couvert de 900 m2 avec une quinzaine de guichets et 50 contrôles d'accès. Comment expliquer cette subite réduction de voilure ? Selon nos informations, la municipalité n´a pas de marges de manœuvre financières. Le poids des investissements réalisés par ailleurs, entre tram et projets urbains, interdirait de nouvelles dépenses. La mairie de Toulouse reste sur ce dossier d'une discrétion de sioux. Mais François Briançon, l'adjoint aux sports de Toulouse, nous a confirmé, hier, les restrictions budgétaires et l'abandon du projet de nouvelles tribunes : «Il a fallu faire des ajustements, les marges financières sont serrées. L'important, c'est que nous allons avoir un équipement moderne et de qualité remis aux normes de l'UEFA», explique-t-il. Il dément, en revanche, que le Stadium réduise sa capacité d accueil. Pourtant le calcul est simple. La nouvelle extension de la tribune supérieure devait créer 9 000 sièges supplémentaires pour un gain net de 4 000 places seulement. Le solde étant perdu dans la mise aux normes et l´aménagement de places plus spacieuses. La tribune ne se faisant pas, on voit mal comment le Stadium pourrait conserver sa capacité d´accueil. L'architecte toulousain, Jacques Cardete, qui a dessiné le projet, nous a expliqué que «des décisions seraient prises au mois de septembre». Espérons que les mauvaises nouvelles s'arrêteront là.


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Toulouse gardera l'Euro… faute de combattants !
La Ville rose européenne ? Coté foot, elle le sera de justesse. Initialement, sa candidature pour accueillir des matchs de l'Euro 2016 avait été retoquée en mai 2011. Elle ne figurait pas parmi les neuf sites retenus : Saint-Denis (Stade de France), Paris (Parc des Princes), Lille, Bordeaux, Nice, Lyon, Marseille, Lens et Nancy. Mais un mois plus tard, Michel Platini annonçait que Toulouse et Saint-Etienne, qui avaient fait appel, étaient repêchées par le comité exécutif de l'UEFA comme villes hôtes. Le nombre de stades retenus passant donc de 9 à 11. Premier miracle. Aujourd'hui, c'est la capacité du nouveau Stadium qui pose problème. La jauge minimale fixée par l'UEFA étant de 35 000 places. Or la rénovation va paradoxalement faire passer la capacité du Stadium de 36 000 à 33 000 places. C'est là qu'intervient le deuxième miracle. Comme la ville Nancy s'est désistée et que le projet lensois a du plomb dans l'aile, le Stadium sera de nouveau repêché !

Il faut croire que de bonnes fées veillaient au grain… G.-R. S.


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Le chiffre : 37
millions d'euros > Nouveau budget. On est loin des 67 millions d'euros TTC prévus initialement. Faute d'argent, le budget de rénovation du Stadium a été finalement fixé à 37 (33 millions hors taxe). Inutile de préciser qu'à ce prix-là, la restauration n'a plus rien du premier projet. L'agrandissement par la création d'un niveau supérieur courant sous le toit pour 4 000 places supplémentaires est abandonné, comme la configuration concert qui promettait l'accueil de gros spectacles internationaux sur la pelouse. Du premier projet subsisteront la mise en conformité des places inférieures, la rénovation du terrain, du parvis et de l'accueil de la billetterie. Les spectateurs devront s'en contenter pour l'instant.