TOULOUSE FOOTBALL CLUB

TOULOUSE - REIMS
Stadium. Arbitre : Benoit Millot.
Toulouse: Ahamada - Ninkov, Zebina (cap), Abdennour, M’Bengué- Capoue - M. Sissoko
(ou Regattin), Didot, Sirieix (ou M. Sissoko), Tabanou - Ben Yedder.
Entraîneur : Alain Casanova.
Reims: Agassa - Glombard, Tacalfred (cap), Fofana, Signorino - Krychowiak, Ca - Fortes,
Devaux, Souaré (ou Diego) - Fauvergue. Entraîneur : Hubert Fournier.

TOULOUSE 1 -REIMS 1

ÀToulouse, au Stadium. Mi-temps: 0-0.
Spectateurs: 20000 environ.
Arbitre : B. Millot.
Buts - Toulouse: Ben Yedder (90).
Reims : Abdennour (56 c.s.c.)
Avertissement - Reims : Fauvergue (70)
Toulouse: Ahamada - Aurier, Yago, Abdennour, Mbengue - Sissoko
(Sirieix, 74), E. Capoue, Didot (cap.) (Riviere, 62) - Regattin
(Braaten, 56), Ben Yedder, Tabanou.
Entraîneur: Alain Casanova.
Reims : Agassa (cap) - Mandi, Fofana, Weber, Souaré - Fortes,
Krychowiak, Ghilas (Ca, 64), A. Devaux, Diego - Fauvergue (Courtet,
78).
Entraîneur: Hubert Fournier

Créé le 12/09/2012 - 11:12
Toulouse-Casanova: "A moins de lui mettre des chaînes au pied..."
A deux jours d'affronter le PSG au Parc des Princes, Alain Casanova, l'entraîneur du Toulouse Football Club, s'est confié dans Le Parisien. L'ancien gardien de but estime qu'il sera très difficile de contrer le Suédois Ibrahimovic, qu'il considère comme l'un des meilleurs joueurs du monde. "A moins de lui mettre des chaînes au pied et un bandeau sur les yeux, c’est dur de le freiner. Mais quand vous avez en face un des trois meilleurs joueurs du monde, malgré tout ce que vous avez mis en place, s’il est capable ce jour-là de créativité ou d’un coup de génie, vous ne pouvez rien faire", analyse ainsi le coach des Pitchouns

Yannick Djalo première

Prêté fin août par le Benfica, Yannick Djalo fait sa première apparition dans le groupe toulousain, qui se rend à Paris ce vendredi (20h45). Marc Vidal, Mickaël Firmin et Yannick Aguemon n'ont pas été retenus par Alain Casanova. (Photo )

Le groupe toulousain : Ahamada, Blondel - Zebina, Abdennour, Yago, M'Bengue, Ninkov, Akpa Akpro, Aurier - Capoue, Sissoko, Didot, Tabanou, Sirieix, Regattin, Yannick Djalo - Braaten, Ben Yedder, Rivière.

1- TFC :
Casanova :«Paris, on en est loin»L'entraîneur du Toulouse FC Alain Casanova a reconnu avant le déplacement de vendredi à Paris (20h45) que son équipe ne jouait pas dans la même catégorie que le PSG. Mais le coach toulousain ne manque pas d'ambition pour autant.

«Alain Casanova, Paris, c'est déjà le niveau de la Ligue des champions ?
C'est une équipe de Ligue des champions, nous, on en est loin (sourires). Depuis le début de saison, je vous dis que c'est une chance extraordinaire que Paris ait fait les efforts financiers au niveau de leur recrutement depuis pratiquement plus d'une année. Aller jouer au Parc (des Princes) face à ces types-là, c'est extraordinaire, mais il y a un match à jouer qui va être très compliqué. Surtout qu'ils ont eu un début de saison délicat, et puis le match à Lille a montré leur potentiel, leur valeur. Si à un certain moment, on pensait que Paris n'allait pas être compétitif ou ne pas être présent pour jouer le titre, ce match-là a ramené tout le monde à la raison. Sur les forces en présence, il n'y a pas photo mais on va y aller avec nos qualités en étant très fort sur les plans mental, physique et tactique...

«A côté de moi, il va y avoir l'un des meilleurs entraîneurs du monde (Carlo Ancelotti) et j'ai envie de faire mon match. Mon équipe devra faire la même chose.»Tactiquement, justement, comment comptez-vous vous y prendre ?
La première idée sera de très bien défendre. Bordeaux ou Lorient l'ont montré, mais y aller uniquement pour défendre c'est subir et à un moment ou un autre, leur talent fera la différence. Si je ne veux pas que mes joueurs regardent les individualités adverses, je ne vais pas le faire non plus. A côté de moi, il va y avoir l'un des meilleurs entraîneurs du monde (Carlo Ancelotti) et j'ai envie de faire mon match. Mon équipe devra faire la même chose.

«On aura face à nous un des trois meilleurs joueurs actuels»Y aura-t-il un plan anti-Ibrahimovic ?
Ce sera une réponse collective. On ne sait pas faire -et je n'aime pas faire- (comme Bordeaux, ndlr) avec une défense à trois sur le joueur. On est obligé de tenir compte du fait qu'on aura face à nous un des trois meilleurs joueurs actuels avec Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar. Mais en même temps, il n'est pas question de résoudre le problème individuellement.» (AFP)

Casanova salue le but de Capoue contre le Belarus : «Déjà, il y a une belle victoire française (3-1). Après, il y a une petite fierté personnelle et pour le club qu'Etienne Capoue ait fait un bon match. Je suis très heureux parce qu'un joueur venant de la formation, qui s'impose pratiquement comme un titulaire en équipe de France, c'est une chose importante pour tout le club. Cela rejaillit sur tous les éducateurs qui font un travail extraordinaire.»

Parc des Princes. Arbitre : Alexandre Castro.
Paris SG: Sirigu - Jallet (cap), Sakho, Alex (ou Camara), Maxwell - Matuidi (ou Verratti),
Motta, Pastore - Ménez, Ibrahimovic, Nene. Remplaçants : Areola (g), Armand, Camara
ou Alex, Verratti ou Matuidi, Chantôme, Rabiot, Gameiro, Hoarau.
Toulouse: Ahamada - Aurier, Zebina ou Capoue, Abdennour, M’Bengue - Capoue ou
Sirieix - Regattin, Didot, Sissoko, Tabanou - Ben Yedder.
Remplaçants: Blondel (g), Ninkov, Yago, Sirieix ou Akpa Akpro, Djalo, Braaten, Rivière.

LIGUE 1
Paris prend son rythme
PSG 2 - TOULOUSE 0
Parc des Princes. Mi-temps: 1-0.
Arbitre : Alexandre Castro.
Buts: Pastore (38), Ibrahimovic (68).
Avertissements - PSG : Verratti (35),
Alex (57), Chantôme (82).
Toulouse: Sissoko (90+1).
Paris SG : Sirigu - Jallet (cap), Alex,
Sakho, Maxwell - Motta, Verratti (Armand,
83), Matuidi - Pastore (Chantôme,
69) - Ménez (Nene, 75), Ibrahimovic.
Entraîneur: Carlo Ancelotti.
Toulouse: Ahamada - Aurier, Yago, Abdennour,
M’Bengué - Capoue - Braaten
(Rivière, 62), Sissoko, Didot (cap) (Regattin,
88), Tabanou (Djalo, 79) - Ben Yedder.
Entraîneur: Alain Casanova.

Un but de Pastore, un autre
de l’inévitable Ibrahimovic. Les
stars du PSG ont brillé face à
Toulouse pour offrir une première
victoire cette saison au
Parc des Princes. Sans véritablement
forcer, les Parisiens ont
tranquillement préparé leur entrée
en lice en Ligue des champions,
mardi contre le Dynamo
Kiev.

Créé le 21/09/2012 - 19:26
Toulouse: Zebina toujours forfait
Victime d’une lombalgie qui l’a privée des trois dernières rencontres, Jonathan Zebina souffre désormais du dos et manquera également le match de Rennes ce week-end. Vidal, Firmin et Aguemon sont également absents du groupe de 18 joueurs concocté par Alain Casanova. Legroupe toulousain : Ahamada, Blondel - Abdennour, Yago, M’Bengue, Ninkov, Akpa Akpro, Aurier - Capoue, Sissoko, Didot, Tabanou, Siriex - Regattin, Yannick Djalo, Braaten, Ben Yedder, Rivière.

.............TOULOUSE - RENNES .............
Stadium.
Arbitre : Wilfried Bien.
Toulouse : Ahamada - Ninkov, Yago,
Abdennour, Mbengué - Capoue - Djalo,
Didot (cap), Mou. Sissoko, Tabanou -
Ben Yedder.
Entraîneur: Alain Casanova.
Rennes: Costil - Danzé (cap), Boye,
Kana-Biyik, Théophile-Catherine -
Mvila - Féret, Pajot, Makoun, Pitroipa -
Erding.
Entraîneur: Frédéric Antonetti.

Coupe de la Ligue. Djalo qualifie Toulouse
Football. Coupe de la Ligue - 16e de finale. Le TFC évite les prolongations grâce au premier but de sa recrue portugaise.

Adrien Regattin, ici aux prises avec Aurélien Montaroup, s'est beaucoup dépensé jusqu'à sa sortie, à la 62e/Photo AFP.
Dans un match qui n'aura jamais emballé le maigre public, les Toulousains ont préservé l'essentiel : leur qualification pour le tour suivant, un petit événement.

TOULOUSE FOOTBALL CLUB 1 - 0 STADE MALHERBE DE CAEN

MT 0-0. Stade Michel-D'Ornano. 4333 spectateurs. Arbitrage de M. Bastien assisté de MM. Dansault et Haquette. Temps additionnel : 2' (0+2).

Pour le TFC : Djalo (84).

SMC : Bosmel - Calvé, Wague, Sorbon (cap), Montaroup - Pierre, Moulin - Poyet puis K. Traoté (84), Kebano, Cuvillier puis Nabab (59) - Duhamel puis Fajr au repos. Entr. : Patrice Garande.

Avertissement : Montaroup (76, charge irrégulière sur Djalo).

TFC : Blondel - Ninkov, Yago, Abdennour, Aurier - Capoue - Regattin puis Djalo (62), Didot, Sissoko, Tabanou - Rivière puis Ben Yedder (82). Entr. : Alain Casanova.

Dans l'histoire des Toulouse-Caen en coupe, le dernier date d'il y a cinq ans aux Sept-Deniers et s'était déjà terminé aux tirs au but, après un scénario digne des mauvaises soirées de coupe de la Ligue : 3-3 après prolongations alors que le TFC avait largement de quoi s'épargner une soirée à rallonge et les inévitables tirs au but, en faveur de Caen bien évidemment… Pourquoi faire simple quand on peut compliquer, hein ?

Il faut croire que la leçon (si c'en était une, tant l'équipe toulousaine d'alors, dont il ne reste que M'Bengue, Sissoko et Sirieix, était remaniée) n'a servi en rien. Hier soir, dans un stade vide aux trois quarts, Toulousains et Normands ont roupillé la première demi-heure, réveillés en sursaut par une frappe de Tabanou déviée par le gardien sur son poteau gauche (28), mais c'était après un nombre incalculable de ballons perdus dans un pacte de non-agression insupportable.

C'est un peu plus animé avant le retour aux vestiaires sans temps additionnel, et pour cause, et il faut un autre petit miracle pour que Bosmel dévie un ballon de Tabanou qui se présente seul (42), tandis que Blondel, titulaire au poste d'Ahamada, se réchauffe les gants sur un centre de Poyet (11), une sortie au-devant de Duhamel (32) et, surtout, une déviation d'un bon tir de Kebano (36). Pas de quoi fouetter un chat, cependant.

Dans un TFC plus athlétique que samedi mais où Braaten est resté à Toulouse soigner sa cuisse, seul Capoue joue à son niveau, et facile encore. Le côté gauche a été le plus en vue avant le repos, avec les nouvelles montées d'Aurier, et les bons ballons de Tabanou.

Mais, à droite, ni Ninkov ni Regattin n'ont marqué des points, tandis qu'on a attendu un rendement significatif de Didot et Sissoko dans l'axe : pas étonnant que Rivière se soit sérieusement ennuyé. Lui aussi.

Coaching gagnant
Le passage des deux équipes aux vestiaires leur fait du bien. Elles sont plus concernées. Et c'est Caen, sans véritable avant-centre depuis la reprise, qui se crée deux occasions, une reprise de Cuvillier au dessus (47), un coup franc de Fajr sur l'équerre droite de Blondel (62).

Les Toulousains, plus mobiles, plus impliqués, jouent plus haut, plus vite, sans que cela ne paie. Ils restent donc à la merci des tentatives locales.

Il faut attendre les entrées en jeu de deux petits gabarits, Djalo puis Ben Yedder, pour que le match bascule enfin, du bon côté, celui des Violets.

Le Portugais Djalo ouvre son compteur buts sous son nouveau maillot en reprenant une passe en retrait de Ben Yedder - quel coaching ! -, après une première tentative, repoussée, de Tabanou qui aura été dans tous les bons coups hier soir (84).

Ouf ! Le plus dur est fait. La mission téféciste est remplie, mais elle n'aura pas été évidente à mener à bien. Et pourtant, c'est quasiment historique : le TFC s'est qualifé pour les huitièmes de finale d'une épreuve qui ne lui sourit guère.

Mais là, fin octobre, l'opposition sera autrement solide avec Lille, d'autant qu'il faudra se déplacer au Grand Stade Métropole

Furlan : «Le TFC ? Solide et efficace»
ligue 1. 7e journée. Après Caen en Coupe de la Ligue et sa qualification pour les 8es, Toulouse se déplace demain chez le dernier, Troyes.

Perplexe, le tacticien aubois peut l'être : sa formation n'a toujours pas remporté le moindre match en championnat./
Joueur à Bordeaux puis Montpellier (D2), l'entraîneur de l'Estac connaît le Sud. Et ses vertus de combat. N'empêche : la lanterne rouge requinquée par un premier succès en coupe à Reims, voudra faire la loi chez elle.

L'homme de la double montée en élite. Dès son arrivée 2005 et en mai dernier. à Troyes, Jean-Marc Furlan sait sabrer le… champagne, y'a pas à dire ! En attendant, ses protégés sont scotchés à la 20e place depuis 2 journées. Interview sans langue de bois d'un sage de 54 ans.

Jean-Marc, avec cette victoire en Coupe de la Ligue avant-hier (2-1), vous signez enfin un premier succès après 7 matches…

Oui… c'est un grand soulagement. Peut-être que la roue est en train de tourner. Parce qu'il faut bien reconnaître que nous ne sommes pas vernis depuis le début de la saison : on perd, pour l'ouverture à la maison, sur un csc de Rincon (0-1 vs Valenciennes) ; bis repetita à Brest, au bout du bout des arrêts de jeu, 90+4, via un tir venu d'ailleurs - car du droit - de Dernis (1-2, 4eJ).

Eh pourtant, on a l'impression que l'Estac reste zen.

Exact. C'est le terme. La ligne directrice d'un club est donnée par son président et Daniel Masoni sait raison garder. Ici, on manie l'humilité, on a de la mémoire aussi. On se souvient qu'il y a deux ans Troyes a sauvé sa tête en L2 à la 37e journée. Que la saison dernière les observateurs nous prédisaient le maintien alors qu'on est montés. Puis…

Oui…

L'on savait qu'on serait dans le dur dès l'entame. On a recruté très tard because zéro euro dans les caisses. Et on a eu des blessés importants à des postes clés à l'image de notre arrière central Drouin - par exemple. Donc, on ne s'affole pas.

Va bientôt falloir, non ?

Le championnat n'est pas perdu ! Il est inutile de verser dans le pessimisme : c'est contagieux. Si nous jouons la 14e-15e place, pour nous, cela équivaut à disputer le titre. Je rappelle notre budget, 19M€ (le plus petit) ; la population de la ville, 60.000 habitants.

Vous n'avez donc pas la pression du résultat face à Toulouse…

Bien sûr que si. Mais vous savez, dans notre position, tous les matches sont essentiels…

Après oui, j'ai un peu d'expérience et je sais qu'un promu doit faire la loi chez lui. Les stats sont là. Quand vous regardez le classement de Ligue 1 11-12 les 3 der-niers sont également les 3 der-niers au classement domicile.

Et Troyes veut s'en inspirer ?

Un chiffre, un seul : en 2010-2011 chez nous on s'est classés 19es ; l'an passé 3es. Il n'y a pas de secret.

Venons-en au match : quel regard portez-vous sur le TFC ?

Celui d'une équipe qui a très peu bougé depuis plusieurs saisons et qui, en plus, est constitué d'une ossature de joueurs formés ensemble. Une grande force, assurément. Ils sont extrêmement solides : en moyenne, ils encaissent moins d'un but par match. Sont devenus très efficaces, en progressant notamment dans la tenue du ballon. Reste à allier le spectacle ; bingo avec ce qu'ils ont réalisé samedi devant Rennes…

Ils n'ont pourtant pas rendu une copie très aboutie…

Peut-être, cependant ils ont donné de l'émotion. Et aujourd'hui, c'est ça le sport en général, et le foot en particulier : pour faire venir les gens au stade, il faut leur donner de l'émotion.

Vous craignez des individualités toulousaines ?

Abdennour, M'Bengue, Capoue, Sissoko, Tabanou, etc. Ces garçons sont capables de battre n'importe quelle équipe.

Quelle est la clé du match ?

Notre aptitude à être créatif, très certainement. Je me répète : leur défense est assez colossale ; j'espère qu'on aura la fraîcheur nécessaire pour la mettre à mal.

Un mot, pour finir, sur Alain Casanova.

Que je connais. On a passé le diplôme ensemble (promo 2006). Très méticuleux, rigoureux. Son équipe est à son image : combative et généreuse. Les valeurs du Sud-Ouest, quoi

Toulouse-Valenciennes : ils connaissent la musique
ligue 1. 8e journée. Revenu titiller les premières places après sa victoire à Troyes, le TFC accueille demain soir une équipe nordiste qui vient d'atomiser l'OM.


Les deux font la paire. De vrais- faux frères jumeaux, pour ainsi dire. Dans le détail : 1 an et 1 centimètre d'écart, poids plume identique. Même poste de milieu : intérieur pour le premier, excentré pour le second. Pied différent, certes ; technique largement au-dessus de la moyenne en revanche pour les deux esthètes du ballon rond. à notre gauche, Étienne Didot le Toulousain ; de l'autre côté, Gaël Danic le Valenciennois. Le duo, breton pure souche il coule de source (étienne est né à Paimpol dans les Côtes-d'Armor, Gaël à Vannes, Morbihan), ont la particularité, forcément, d'être sortis tout deux du moule rouge et noir. Le centre de formation du Stade Rennais. Et d'avoir, par-là aussi, débuté en équipe première au Stade de La-Route-de-Lorient. S'ils ne joueront qu'une saison ensemble (Danic s'en ira en 2002 à… Guingamp, on ne renie jamais ses origines), les souvenirs sont légion. Didot se fait un malin plaisir de dégainer : «Un bon copain mais que j'ai dû beaucoup aidé en classe (rires). On a passé le bac ES ensemble, d'ailleurs c'est pas compliqué : on était que 2 !» Du tac au tac, réponse du berger : «Il a toujours été taquin. Déconneur. Bavard, également. Quand on se rencontre, pendant les arrêts de jeu, il arrive à me parler. C'est dire…»

Didot-Danic, les copains d'abord.


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Etienne Didot
29 ans, 1m75-65kg 6 matches

30 ans, 1m76-65kg 7 matches ; 1 but, 3 passes

> La bonne vague du TFC.- «On produit beaucoup plus depuis 2 années, et aujourd'hui on arrive à y allier l'efficacité. La raison ? Nous travaillons énormément, c'est vrai. Et maintenant en ce début de saison, ça porte ses fruits. On progresse tous ensemble, mais ne vous inquiétez pas : on ne veut pas s'en contenter pour autant… Je vous avouerais aussi, que c'est très agréable pour un joueur d'a-voir le monopole du ballon.

Après, l'on reste - à la maison - sur 2 matches nuls. Et on a vraiment une grosse-grosse envie de retrouver la victoire au Stadium pour bonifier notre bonne semaine. Bref, il faut confirmer. Tout lâcher, quoi, pour faire le résultat qui nous positionnera idéalement à la trêve.»

> Ce qu'il pense de VALENCIENNES.-«C'est une formation qui compte de superséries et est capable de sortir des gros matches. Je ne vous rafraîchirais pas la mémoire avec son festival du week-end dernier face à l'OM (4-1)… Il y a de très fortes individualités : Le Tallec, Sanchez, etc.»

> La clé du match.- «On ne peut pas - plus, se permettre d'encaisser des buts comme devant Reims ou Rennes, sans oublier Paris : une passe où l'on a trop cédé, justement. La rigueur, il n'y a que cela qui paie. Redoublons de vigilance.»

> Sa dédicace à DANIC.- «Il a fait une rencontre de haute-volée contre Marseille (1 but, 1 passe décisive), alors si il peut se reposer un peu à Toulouse ce serait pas mal…»


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Gaël Danic
> La bonne vague de VA.- «Franchement, je pense qu'on est déjà redescendus de notre petit nuage… Le championnat ne s'arrête pas à cette perf' face à l'Olympique de Marseille. L'on a seulement prouvé à nos futurs adversaires mais surtout à nous-mêmes, de quoi on est capables. Perso ? Je me suis bien senti - comme l'ensemble du groupe qui vit bien, j'insiste. Peut-être suis-je mis en avant car des gauchers ça ne court pas les rues non plus. Mais regardez : vous avez bien Tabanou chez vous ! On peut aussi citer Bastos, qui lui en revanche fait relativement souvent dans le ''faux-pied'' : il joue côté droit. C'est à la mode. Pas pour moi. Sauf en permutant, donc temporairement. Comme votre Franck, je crois.»

> Ce qu'il pense de TOULOUSE.- «En un mot, costaud. On lui reproche, ou reprochait, un manque de spectacle. En attendant, ça fait un moment que cette équipe se montre incisive dans les zones de vérité. C'est l'essentiel : chacun sait que les résultats priment.»

> La clé du match.- «Oh ! je ne sais pas trop. On dit souvent que le premier qui marque, prend une sérieuse option… Cependant c'est surtout à nous d'enfin concrétiser les bonnes choses réalisées à l'extérieur où on n'est pas vernis.»

> Sa dédicace à DIDOT.- «Il est réputé pour être un meneur d'hommes. Un aboyeur, un vrai. Samedi, qu'il soit au contraire un pot de fleurs dans l'entrejeu !»



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