TOULOUSE FOOTBALL CLUB

Ligue 1. TFC : plus belle la vie
6e journée. Succès net et sans bavure des Violets, qui repartent du Vélodrome avec leurs ambitions européennes gonflées à bloc.


Steve Mandanda un genou à terre, Aymen Abdennour haut dans le ciel. On joue la 66e minute, hier, et les Téfécistes, fort logiquement, déflorent le tableau d'affichage. L'OM ne reviendra pas…/ Photos AFP 27
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Question de point de vue. Depuis hier soir, la presse tire à boulets rouges sur l'ambulance OM : pas de pétrole ni d'idées, ces Marseillais ! C'est vrai. Or ce matin, nous, on a plutôt envie de célébrer le TFC. Oui, mille fois oui, ce n'est pas les Olympiens qui ont perdu mais bien les Téfécistes qui ont gagné. Nuance. Le résultat est à l'identique, peut-être ; les conséquences, nullement…

Une équipe est née
Si l'OM est mort, le TFC est né. Alain Casanova, pourtant peu enclin à la chose, glissera en conférence de presse : « Cette performance doit être un déclic dans la tête de mes joueurs. » Avant d'appuyer là où ça fait mal : « Je ne veux pas paraître prétentieux, s'excusera presque l'entraîneur garonnais, cependant on a été vraiment supérieurs à l'adversaire. » Deschamps à qui on ne la fait plus depuis belle lurette, ne pourra qu'opiner du chef dans la foulée : « Les garçons n'ont même pas à être déçus… »

Tactiquement d'abord, techniquement ensuite, physiquement tout le temps, le Toulouse FC a dominé. Pour ne pas dire régné. De bout en bout. Tant est qu'on était à se demander, après le prequart d'heure de jeu et une entame de feu des Toulousains, qui évoluait dans son jardin ?…

Témoin, ce rush de Capoue, relayé par Didot et ponctué par un plat du pied qui se dérobe du grand étienne (12). « Elles étaient sympatoches, hein, les 15 premières minutes, sourira sur le chemin menant au bus le petit étienne cette fois. On n'aurait jamais pu tenir comme ça, poursuit Didot, on a été obligés de lever le pied. »

Les protégés de Casa sont passés maîtres dans l'art de réduire les espaces. Le must en défense. Pas de mouvement, donc pas de vie. CQFD. La marque des grandes équipes, assurément. Casa- nova avait le droit de jubiler : « En plus, quand derrière vous êtes capables d'afficher une telle maîtrise technique pour contrôler les débats, c'est sûr que le match-référence n'est pas loin. »

Et devant ?
Ici aussi, le tacticien du TFC que d'aucuns disent frileux savoure : « Ceux qui pensent que nous ne savons que briser les attaques, ont la preuve que leurs jugements sont faux voire farfelus (sic). » De la parole aux actes, il y eut en effet dans le repaire du Vélodrome quelques enchaînements de derrière les fagots. « à commencer par celui qui amène le corner victorieux », souligne encore l'entraîneur toulousain. L'OM dans tout ça ?

RAS sur toute la ligne. La faute au créateur Valbuena blessé, au percuteur Rémy itou, à un André Ayew trop diminué également (le Ghanéen, au duel avec le saignant Aurier, se déboîtera son épaule gauche malade, 35e). Deschamps parlera « d'absences préjudiciables ». Casanova « d'indivualités au service du collectif ». Question de point de vue.

Fiche
Om-TFC: 0-1

MT : 0-0.

Stade-Vélodrome / terrain inégal (plusieurs plaques, principalement au niveau de la ligne médiane), temps variable (14°C au coup d'envoi, pas de vent) ; 40.189 spectateurs.

Arbitrage de M. Lionel JAFFREDO, assisté de MM. Chevreux et Tug. Philippe/

temps additionnel : 5'(1+4).

Pour le TFC : Abdennour (66).

OLYMPIQUE DE MARSEILLE : S. Mandanda (cap.) - Azpilicueta, Fanni, Sou. Diawara, Morel - Al. Diarra, Be. Cheyrou - Amalfitano, J. Ayew (Gignac, 61), A. Ayew (Kaboré, 69) - Brandão./Entraîneur : Didier DESCHAMPS.

Avertissement : Mandanda (56, altercation avec Regattin).

TOULOUSE FOOTBALL-CLUB : Ali Ahamada - Aurier, Congré (cap.), Abdennour, M'Bengue - é. Capoue - Regattin (Braaten, 68), é. Didot, Mou. Sissoko, Tabanou (Ninkov, 86) - E. Rivière (Sirieix, 78)./ Entraîneur : Alain CASANOVA.

Avertissements : Capoue (15, pied en avant glissé sur la cheville droite de Diarra), Tabanou (25, «main» de contestation après un contact avec Azpilicueta), Regattin (56, altercation avec Mandanda).


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Le but
66e : corner de Didot qui vient de se heurter à Mandanda au terme d'une contre-attaque rondement menée ; le gardien olympien manque sa sortie et Aymen Abdennour, du point de penalty et qui a faussé compagnie à Diawara, saute plus haut que tout le monde pour catapulter dans la lucarne droite le ballon - que ne peut qu'accompagner, également de la tête, Azpilicueta sous sa barre (0-1).


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M'Bengue recousu à la bouche
Casanova avait prévenu : « Il va y avoir de l'engagement. » Cheikh M'Bengue peut en témoigner. Victi-me d'une «manchette» du gaucher Brandão peu après l'ouverture du score (70e), le Sénégalais revenu sur le pré avec un mouchoir, a dû se faire poser 3 points de suture, lèvre supérieure côté droit intérieur. Une fois la partie achevée. Pa.D.


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Ils ont dit
Alain CASANOVA : « C'est simple : on ne leur a pas permis de jouer ! Et après, on a été très bons dans les phases de transition offensive. Ça confirme nos ambitions dans l'emprise, sur le terrain, depuis maintenant 3 matches. Je retiens, aussi, qu'il s'agit de notre première victoire chez un gros du championnat - qui plus est à l'extérieur… Si j'ai été surpris par l'apathie des Marseillais ? À dire vrai, j'étais plus préoccupé, intéressé de voir comment on allait pouvoir s'accaparer le monopole du jeu. Quant à nos objectifs, je me répète : c'est chaque chose en son temps. Atteignons la barre des 50 points puis on avisera. Mais il est sûr que si on peut accrocher la 6e, 5e… 4e place, on ne va pas s'en priver. »

Didier DESCHAMPS « On n'a pas répondu présent. Ce soir, il y a vraiment trop de manques pour espérer quelque chose de positif au bout. Je n'ai pas l'effectif non plus, je ne pleure pas sur mon sort pour autant. Il y a du temps, néanmoins plus ça passe et moins cela va ! »

Daniel CONGRé : « On voulait gagner ici. Voilà. Le scénario a été idéal. Sinon, grand coup de chapeau à l'équipe qui a su rester parfaitement disciplinée. Maintenant, à nous Lorient… »

Morgan AMALFITANO :« Les Bleus, c'était hier. Aujourd'hui, ce qui compte c'est qu'on n'a pas fait ce qu'il aurait fallu. Toulouse avait plus d'envie… Seul devant, oui c'est compliqué ; faut s'adapter. »

Benoît CHEYROU : « Je ne pense pas Ligue des champions. Non. Je me borne à jouer match après match. Les comptes attendront. »


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Costauds, les Violets !
S'il est une excuse que les Marseillais ne peuvent pas avancer, c'est bien celle du dispositif adverse : le TFC a joué hier soir comme il sait le faire depuis très longtemps, en défendant remarquablement, bloc compact, duels gagnés, et il y a ajouté des envies de jouer qui ont alterné avec un savoir-faire avéré du contre.

Initialement bâti en 4-4-2, l'OM n'y est pas resté longtemps. Deschamps a vite demandé à ses joueurs de muscler le milieu de terrain, de fermer la largeur, de laisser le seul Brandao en pointe. Au bout d'un gros quart d'heure, voilà qui en dit long sur les problèmes qu'a posé le TFC à son hôte, entre les montées des latéraux, les surnombres déclenchés par Capoue et l'extrême vitesse de ceux qui attaquaient.

Sans Fanni, les Marseillais, qui n'ont jamais pu jouer, auraient bu la tasse bien avant. Le match a basculé sur un coup de pied arrêté, et une tête rageuse d'Abdennour, deuxième but en une semaine, aussi énorme depuis son retour de la CAN qu'il l'était en 2011.

Ahamada (13/20) : le gardien toulousain n'a beau avoir que 21 ans, il dégage une impressionnante sécurité, que n'altèrent pas ses deux ou trois dégagements manqués.

Aurier (14) : Si on n'a pas vu André Ayew, il y est forcément pour quelque chose. Et quand il prend son couloir, ça fait mal. Curiosité : il a fini le match ailier gauche après l'avoir débuté arrière droit.

Congré (14) : le capitaine toulousain a été hier soir d'une discrétion exemplaire puisqu'on n'a jamais vu Brandao ni Jordan Ayew. ça, c'est du beau boulot.

Abdennour (15) : impossible de dissocier le Tunisien de son acolyte. Les deux centraux ont été énormes, et Abdennour a juste ajouté le but qui tue. Waouh !

M'Bengue (14) : Pas vu Amalfitano, ni personne. Et c'est comme Aurier de l'autre côté, quand il prend le couloir, ça fait mal…

Capoue (16) : le roi, encore. Quand il joue à un tel niveau, il n'y a personne qui lui arrive à la cheville. Déstabilisé quelques minutes par son carton jaune, il a perdu deux ou trois ballons. Mais quand il s'est remis en route…

Regattin (12) : Il a tenu son poste, et respecté les consignes. Remplacé par Braaten, qui a très bien fini le match.

Didot (14) : sa première passe décisive de la saison ! Mais quel joueur dans le jeu, à la baguette.

Sissoko (13) : un match plein, dans le combat, les duels. Très précieux.

Tabanou (12) : une rentrée satisfaisante. Sans le plus qu'il sait habituellement amener. Remplacé par Sirieix.

Rivière (13) : il n'a pas marqué le jour de ses 22 ans, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé en flanquant le tournis aux défenseurs de l'OM. Remplacé par Ninkov

08/03/2012 09:24 | B.C.
Le bain de jouvence des joueurs du TFC


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Plus de 200 enfants, âgés de 9 à 14 ans, de l'agglomération toulousaine ont passé l'après-midi d'hier avec les joueurs du Toulouse Football Club, au Stadium.

« Quand vous perdez, êtes-vous toujours fair-play ? » Daniel Congré vient de s'installer dans la Bodega du Stadium quand les premières questions se bousculent dans les bouches des enfants. Ils s'expriment avec allégresse, sans embarras. Ils parlent bien. Ils parlent haut. « Comment l'équipe gère-t-elle le départ d'un bon joueur ? », interrogent-ils. « Est-ce que vous aimez l'entraînement ? » demandent-ils encore. Daniel Congré sourit.

Avec ses coéquipiers, le capitaine du Toulouse football club (TFC) a rencontré hier après-midi plus de deux cents jeunes de l'agglomération toulousaine dans le cadre du programme « Jeunes citoyens supporters » impulsé par la Fondation du TFC (1). Pendant un peu plus de trois heures, les joueurs ont répondu aux questions des enfants, échangé avec eux.

Le football reste un jeu
La notion de jeu formait le cœur de la rencontre. Chaque activité était articulée autour. La Fondation du TFC voulait profiter de ce moment pour introduire des espaces de réflexion chez les enfants. « Notre objectif est de les sensibiliser au civisme et à la citoyenneté. Il s'agit d'utiliser le football comme une activité pédagogique, expliquait Rémi Denjean, responsable de la fondation. Cette rencontre permet de valoriser le travail effectuer toute l'année avec les écoles et les structures socioculturelles et sportives partenaires. »

Attentifs aux résonances de leur image, les joueurs connaissent l'importance du football pour ces jeunes. Ils savent les rêves et les espoirs qu'ils peuvent susciter. « Tous les jours, on prend du plaisir, a rappelé Daniel Congré. Le football, c'est notre métier mais c'est avant tout notre passion. Le football est un jeu. La notion de plaisir reste importante. » Bastien, 10 ans, n'a rien manqué. Il a tout consigné dans son cahier. « Je prends des notes car je veux devenir professionnel. Les conseils sont importants », confiait-il. Maxime, 11 ans, n'a pas les mêmes aspirations. Il a bien foulé les stades pendant un an ou deux. Mais son truc à lui, c'est le karaté. Il n'empêche. « On rencontre les pros quand même, faisait-il remarquer. Je suis trop fan. »

Jacques Breda, le speakeur du TFC, ne doutait pas de l'impact de cette rencontre. « Pour les enfants, c'est un moment magique », estimaient-ils. Et, en effet, selon Karim, 10 ans, « c'est génial ». Étienne Capoue, milieu de terrain du TFC, ne disait pas autre chose : « J'aurais adoré un tel moment quand j'avais leur âge. » Même Romain, 9 ans, était sous le charme. Le jeune homme, pourtant, supporte Barcelone. « Le TFC, c'est bien aussi quand même. » Confidence annexe : « On peut les tutoyer, ils sont super-abordables. Ca valait le coup de venir. » Plus de 200 enfants et une vingtaine de joueurs ne diront pas le contraire.

(1) La Fondation du TFC a été créée en 2001 en partenariat avec Monné-Decroix, La Caisse d'Épargne et La Dépêche du Midi.


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Tous au Stade
Les jeunes du programme « Jeunes citoyens supporters » sont invités au Stadium le dimanche 25 mars pour la réception d'Auxerre. De 800 à 1000 enfants seront dans les tribunes. Ils assistent à six matchs cette saison.

[ 08/03/2012 08:27 | P. B.
TFC : défense de passer
ligue 1. Avant la venue de Lorient. Sur les sept principaux championnats européens, seul le Bayern Munich a fait aussi bien que les Toulousains !



14 matches sans prendre de but, plus d'un sur deux. La performance défensive du TFCest égale à celle du Bayern, et meilleure que celles des plus grands d'Europe !

La performance défensive du TFC commence à impressionner du monde, y compris à l'échelle européenne.

Car les Violets partagent avec le Bayern Munich, rien que ça, le plus grand nombre de matches de championnat terminés sans encaisser le moindre but !

À 14 reprises en 26 matches, Ali Ahamada et ses défenseurs ont en effet rendu ce que les Anglais appellent une « clean sheet » (maillot propre), jolie expression pour dire qu'on n'en prend pas.

C'est un peu moins bien que le Bayern puisque les Allemands n'ont joué que 24 journées, mais la performance toulousaine demeure de tout premier plan, compte tenu des moyens et des hommes, disproportionnés.

Tous championnats confondus, soient les sept plus importants d'Europe (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, France, Pays-Bas, Portugal), c'est le Borussia Moenchengladbach de l'ami Lucien Favre qui a encaissé le moins de buts, à égalité avec le FC Porto, 15. Mais les Allemands l'ont réussi en 24 journées, et les Portugais en 21.

Dans ces sept championnats, 17 équipes sur les 28 meilleures défenses sont à moins d'un but encaissé par match, les meilleurs ratios étant pour Moenchengladbach (0,625), la Juventus (0,653), le Borussia Dortmund et le Bayern Munich (0,666), Manchester City (0,703), le FC Porto (0,714) et le FC Barcelone (0,760), sept clubs qui sont les seuls d'Europe à moins de 0,8 but encaissé par match.

Que du beau linge
Au palmarès des équipes imperméables le plus fréquemment, le TFC mène donc le bal européen en compagnie du Bayern Munich (14), devant ce qui se fait de mieux sur le Vieux continent :

13 matches sans prendre de but pour Manchester City, l'AC Milan et Udine, 12 pour Manchester United, le FC Barcelone, la Juventus, la Fiorentina et le FC Porto, 11 pour le Real Madrid, Naples, Montpellier, le Sporting Portugal et l'AZ Alkmaar, 10 pour Liverpool, Moenchengladbach et le Borussia Dortmund, et 9 pour, entre autres, la meilleure défense de Ligue 1, celle de Brest, qui devance toujours le TFC d'une petite unité (22 contre 23).

M'Bengue absent

Suspendu pour cette 27e journée de Ligue 1, Cheikh M'Bengué est absent pour la réception du FC Lorient ce samedi (19h00). Par ailleurs, Mohamed Fofana, Mickaël Firmin, Marc Vidal et Jean-Daniel Akpa Akpro n'ont pas été retenus par Alain Casanova. Enfin, Yohann Pelé poursuit sa convalescence.

Le groupe toulousain : Riou, Ahamada - Congré, Aurier, Abdennour, Ninkov - Devaux, Ben Yedder, Didot, Tabanou, Sirieix, Machado, Capoue, Regattin, Sissoko, Braaten - Bulut, Rivière

équipes probables 09/03/2012
Toulouse - Lorient (19h00) :
Toulouse: Ahamada - Ninkov, Congré (cap.), Abdennour, Aurier - Capoue - Machado, Didot, Mou. Sissoko, Tabanou - Rivière

Lorient: Audard - Gassama, L. Koné, Ecuele Manga, Mareque - Autret, Mulumba, Mvuemba, Monnet-Paquet - Aliadière, Emeghara

Face à Lorient, le TFC doit garder le cap
ligue 1. 27e journée. Les Toulousains qui surfent sur le haut de la vague (4es ex aequo), accueillent des Lorientais mal en points.


Paulo Machado devrait retrouver une place de titulaire sur le flanc droit. La saison passée, le Portugais avait scoré à deux reprises contre les Morbihanais./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl Partager
Face à des Merlus qui restent sur 11 matches sans victoire, les Violets doivent poursuivre leur belle série de 3 succès d'affilée. Pour bonifier leur démonstration à l'OM, et rester en zone Euro.

A lain Casanova : « Je sens un groupe qui a vraiment envie de se prendre au jeu. » Daniel Congré : « On a un coup à jouer, c'est certain… » Ali Ahamada : « Nous sommes capables de rivaliser avec les plus gros ! » Entraîneur, capitaine et gardien du temple TFC se découvrent. S'appuyant sur leur meilleure série, en cours, de la saison. Et même si c'est les Merlus qui se présentent, il n'y a pas de raison que ça… s'arrête cet après-midi. Explication thématique.

> La FORCE est en eux.- On dit souvent d'une équipe qu'elle arrive «à point» sa quatrième année d'existence. « La patience, le travail, énumère Casanova, un jour ou l'autre ça porte ses fruits. Depuis l'été 2008, les joueurs savent comment on fonctionne ; ils ont intégré le projet de jeu et ses principes, notre méthodologie. Sans oublier l'expérience emmagasinée : ils ne sont plus les mêmes aujourd'hui que lorsqu'on a débuté tous ensemble… » « Ces belles victoires consécutives, continue Congré, ça forge. Nous avons de plus en plus de maturité. Au Vélodrome, c'était le match limite parfait. » « Oui, renchérit Ahamada, on a prouvé qu'on pouvait gagner n'importe où. »

> Petit DéFI entre amis.- Zéro but contre, 6 pour : les chiffres parlent d'eux-mêmes, les Violets sont en pleine bourre. « Ils ne veulent pas du ventre mou, relève le coach téféciste, qui aurait trop peu de saveur par rapport à leurs potentialités. » Alors, ils se fixent des objectifs entre eux. Sorte de pacte, mise en bière des adversaires. « En prendre un c'est rageant, peste le défenseur central. Résultat : tout le bloc se fait un devoir d'aller au charbon. » « Repousser au maximum l'é-chéance du prochain but concédé, explicite le goal franco-comorien, c'est notre challenge. Comme de terminer en haut du classement des meilleures défenses (2e, 23B). »

> Tirer les premiers.- Avec leurs gabarits, d'aucuns Toulousains n'auraient pas à rougir en Premier League. ça tombe bien : depuis leur renouveau, ils attaquent tambour-battant. « Les Lorientais ont besoin de points (ils ne devancent le premier relégable que d'une unité), mais ne vont pas changer pour autant leur mentalité. Casa en est persuadé : ils vont jouer. » Aux Garonnais d'en profiter. Foi de son axial droit : « Poser d'emblée notre main sur la rencontre, psychologiquement cela atteint. ça fait partie du jeu et ça rend le match plus facile. Car il faut éviter de les laisser manœuvrer. » « On prépare toujours bien notre affaire », acquiesce le portier des Espoirs.

> Chacun sa ROUTE.- Jus-qu'où ira-t-il, ce TFC ? Question à cent euros ! « Fin mars, date le tacticien, on y verra plus clair. On aura une photographie de nos objectifs. » Qui pourraient être revus à la hausse. « Au fur et à mesure qu'on avance, relaye le dernier rempart, on gagne en sérénité. » « C'est un bon mois pour regarder en haut », conclut le N°3.

Patrick Desprez


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"Les Toulousains ont ajouté du talent"
À bientôt 34 ans (à la fin de ce mois de mars), Fabien Audard n'a aucune envie de faire autre chose. Le capitaine de Lorient, installé dans le Morbihan depuis 2002 (avec un intermède d'une saison à Monaco), a conservé son « envie intacte », et son seul objectif aujourd'hui est d'aider les Merlus à « rester en L1 ».

Fabien, qu'est-ce qui se passe à Lorient ?

Disons que ce n'est pas la meilleure partie de notre saison… On savait que cette année serait compliquée, qu'on jouait le maintien, mais il y a eu des blessures et, aussi, avouons-le, un certain relâchement de notre part. ça peut surprendre que nous en soyons là par rapport à notre début de saison, ou parce que nous sommes dans un trou et que ça dure, cependant ce n'est jamais facile quand on est dans une série négative. Par exemple, contre Rennes dimanche dernier, le résultat aurait été tout autre en début de championnat.

Mais cette défaite vous fait plonger…

C'est pourtant une des meilleures mi-temps qu'on a faite depuis pas mal de temps. On a remis de la vitesse, on a été plus présent devant le but. Après, nous sommes dans le doute, et au premier but, on a mal à la tête, on a du mal à s'en sortir. Mais je préfère ce genre de match à ce qu'on faisait avant.

Les anciens comme toi ont un rôle d'autant plus important que votre équipe est jeune.

Nous devons amener notre expérience sur le terrain, en faire encore plus, remettre notre fonctionnement en place, retrouver nos repères et, surtout, garder notre sérénité.

Ce ne sera pas facile à Toulouse…

Le TFC est à l'identique depuis un certain temps. Les mêmes bases, une rigueur défensive de bonne qualité, un côté athlétique impressionnant. Mais cette année, ils ont rajouté un peu de talent, notamment devant. C'est une équipe dangereuse car elle a ses repères sur le terrain, et ça se voit. Oui, nous ne serons pas surpris par notre voyage à Toulouse, il y aura comme d'habitude de l'engagement, un bon bloc et de la vitesse…

Tu n'as connu que ces deux clubs dans ta carrière. C'est trop tard pour en changer, non ?

Je suis très attaché au FC Lorient comme je le suis au TFC. Il me reste deux ans de contrat, et c'est le bel âge pour un gardien. Avec le temps, j'en ai toujours demandé plus, et on m'en a toujours donné plus… ça ferait partie de la suite logique des choses de finir ma carrière à Lorient, mais j'ai encore envie, et la seule chose qui compte aujourd'hui, c'est d'aider le club à rester en Ligue 1

Déçu par le match nul à domicile face à Lorient (1-1), l'entraîneur du TFC Alain Casanova a admis avoir «beaucoup de regrets».

Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : «J'ai beaucoup de regrets et je l'ai fait savoir à mes joueurs. On n'a pas le droit de faire un match comme ça, même si tout ne fut pas parfait, et de tout gâcher parce que nous avons lâché mentalement dix minutes après avoir ouvert le score. Nous avons arrêté de jouer après ce but et c'est vraiment rageant. J'ai l'impression qu'il y a eu un peu de suffisance. Nous avons également un peu oublié notre jeu collectif. Je regrette surtout notre première mi-temps car nous avons exercé une domination qui aurait dû nous permettre de mener au score. Si on veut franchir un palier, on ne doit pas passer à côté de la victoire sur un match comme celui-là. C'est un petit coup de frein.»

Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient) : «Nous avons joué quand Toulouse nous l'a permis. Quand ils ont mis de l'intensité, nous n'avons fait que de la résistance, sans exister. Ils se sont un peu relâchés en deuxième mi-temps et nous en avons profité. Dans ce contexte c'est un bon point car nous avons beaucoup subi. J'aurais préféré davantage de maîtrise de notre part. Dans notre situation, le plus important c'est de prendre des points et si on veut en prendre plus, il faudra fournir des prestations plus abouties que ça».

L1. TFC : rester dans la roue
29e journée. L'appétit venant en gagnant, les Toulousains ne doivent faire qu'une bouchée du bonnet d'âne ajaïste.


En forçant le Lorientais Mareque et le Rennais Danzé à marquer contre leur camp, Emmanuel Rivière a rapporté 4 points en 2 matches. Horizon dégagé, voie à suivre./ Photo DDM, Michel Viala 9
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Fondue bourguignonne au Stadium ?… à l'heure du goûter, sur l'île du Ramier où on attend une température de 22°C, l'AJ Auxerre, lanterne rouge, pourrait bien cuire à petit-feu. Une possibilité, une probabilité, voire une vérité, étayée par une ribambelle de chiffres. Nous en brandirons un seul : zéro victoire pointée à l'extérieur pour la troupe de l'AJA ! Alors, si les Dieux du ballon rond ne tombent pas sur la tête des Téfécistes, un 5e succès en 6 matches leur tend les bras.

Derrière, au milieu et devant : zoom sur les trois belles phases de la fable «violette».

> Le maître et ses élèves.- à la question Est-ce que les autres formations ne vous craignent pas athlétiquement ?, Alain Casanova esquisse un petit sourire puis esquive gentiment. « On ne peut l'affirmer, répond l'entraîneur toulousain… on trouve toujours son maître. » N'empêche, la puissance made in TFC n'est plus à démontrer. Mieux : de bloc en béton armé, l'équipe est en train de devenir rouleau compresseur. En clair : aujourd'hui, le Téfécé défend en avançant. Nuance d'importance. C'était criant au Vélodrome, flagrant au Stade de La-Route-de-Lorient. Au départ, un adversaire gêné aux entournures ; à l'arrivée, deux succès qui ne se discutent aucunement. Le secret de Casa ? Il n'en a pas ! Labeur et sueur, dit-il en substance. « Le groupe, jeune, travaille beaucoup, multiplie les efforts et les courses. Notre méthodologie est basée là-dessus : l'intensité. Et comme je l'ai déjà souligné, les garçons ont du répondant ; ils aiment le duel, l'engagement. » CQFD.

> Un pour TOUS….- « Je ne vais par parler de football total, parce qu'on va me taxer de présomptueux, mais je ne cesse de répéter : le jeu est dépendant de 11 - non pas de 10 ou 9 joueurs. Mon système part de la possession - donc de la récupération -, nous avons des principes très spécifiques à la perte de balle où les milieux intérieurs, notamment, ont un rôle prépondérant. Notre projet est en place depuis quatre ans maintenant, chacun l'a intégré à sa façon et y puise la réaction qu'il faut selon la situation. » Intarissable Casanova qui n'en oublie pas pour autant la notion de solidarité, inhérente aux Sudistes. « Une valeur qui nous est chère. » Et os pour les autres !

> Complexes au vestiaire.-Une claque pour le déclic. Le technicien téféciste aura assez mis en exergue les «bienfaits» de la défaite stéphanoise (0-1, 23eJ) pour qu'on s'y attarde de nouveau. C'est simple : depuis, c'est arrivé le 12 février, ses protégés surfent sur le haut de la vague. Meilleure série en cours… sous l'ère Casa (13 points sur 15). « On s'est décomplexés » explique simplement leur mentor. Via un recentrage sur soi. « Au lieu de regarder les autres, nous nous occupons de nous-mêmes. » ça marche, ou plutôt ça court. Au(x) point(s) de se retrouver aux portes de la Ligue des champions. Alain Casanova, zen : « C'est de la fiction. » Parfois, la réalité n'est pas loin…


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Le chiffre : 1-0
....Pour Toulouse. Signé Jean-Joël Perrier-Doumbé, ex-AJA (2000-04) et TFC (9-11). « Même si l'arrivée de Wallemme peut donner un coup de fouet à Auxerre, cela sera insuffisant - ne serait-ce que pour tirer un nul. Les Violets vont l'emporter. Je dirais 1-0 ; et je vois bien Machado marquer, non pas sur coup de pied arrêté mais dans le jeu, genre enchaînement/frappe. En 1re. C'est un petit score, normal : mon cœur parle puis il y a aussi le précédent Lorient (1-1). »


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La phrase
« Il nous fallait un électrochoc. Comme pour Sochaux ! La situation est très compliquée, mais j'y crois encore… Ici, à Auxerre, on a toujours bien aimé jouer contre les ''gros''. Rien n'est figé, sûrement pas. » Anthony LE TALLEC,attaquant icaunais.


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AJA : une équipe sur le flanc, un psy sur le banc
Léon - Monconduit, Ad. Coulibaly, Mandjeck, Berthod - Haddad, é. Cissé, Ndinga, Ol. Kapo - Yaya Sanogo, Oliech.

Du gardien n°2 à l'attaquant titulaire, voilà le XI qu'aurait pu aligner l'entraîneur auxerrois contre le TFC. Aurait pu : le conditionnel est de rigueur, puisque tous ces 11 joueurs sont «out» pour le début du stage commando dans la Ville rose ! Passage en revue…

Côté suspension : Oliech, Cissé et Mandjeck (en élite) plus Haddad (en réserve).

Côté infirmerie : Coulibaly (pied), Sanogo (pubis), Ndinga (quadri), Léon (ischios), Berthod (mollet) et Kapo (adducteurs).

Côté choix : Monconduit.

Faites les -mauvais- comptes vous-même, Jean-Guy Wallemme y est. Que faire ? brûler un cierge dans la belle cathédrale Saint-étienne (d'Auxerre) ?… L'ancien Sang et Or préfère s'attaquer au mal à la racine. « Il faut remettre les esprits à l'endroit », a déclaré «JGW» lundi au lendemain de son intronisation. Jeudi, veille du départ pour Toulouse, il a remis ça. Sacrée couche, au demeurant. « On sait que chez l'humain, c'est le cerveau qui commande tout. On peut avoir les tripes, le cœur ; si on n'a pas la tête… »

Ou assistante sociale, suggère Wallemme
Avant, cerise sur le gâteau, d'accoucher du bon mot de notre semaine de foot : « Psychologue ou assistante sociale, appelez-moi comme vous voulez… » Chez les observateurs, même les moins avisés, le maintien de l'AJ Auxerre ne vaut pas tripette. La tête de l'AJA ne tient plus qu'à un fil. Cependant, il peut être coriace. La maison blanche, la saison passée, l'a prouvé. Au Stadium, mi-avril, la bande à Fernandez était également relégable (18e, 34pts) lorsqu'elle est venue crucifier le TFC dans le temps additionnel par l'intermédiaire d'un coup franc de Dudka (1-0, 90+2). Fatal à… Matthieu Valverde. Alain Casanova s'en souvient forcément. Ne veut pas trop s'apesantir dessus. Préfère considérer la bouteille à moitié pleine : « Moi, je vois le positif. » Qu'importe le flacon, dit-on, pourvu qu'on ait l'ivresse.

Toulouse tient la cadence

Vainqueur d'Auxerre (1-0), Toulouse, au pied du podium, a décroché une cinquième victoire sur ses six derniers matches de Ligue 1. De son côté, Dijon s'est donné de l'air sur la zone rouge en prenant le meilleur sur Caen (2-0). (Photo Presse-Sports)
Une défense agressive -la plus hermétique de l'élite-, de l'impact physique, un gros pressing et une dose de réalisme. Ces ingrédients, vecteurs de la réussite de Toulouse cette saison, ont une nouvelle fois été au rendez-vous ce dimanche pour permettre aux Violets de poursuivre leur belle série devant Auxerre (1-0). Sérieux et appliqué, le Téfécé a profité d'un missile de Franck Tabanou (38e) de l'extérieur de la surface pour porter son invincibilité à six rencontres (cinq victoires et un nul) en Championnat. Et revenir par la même occasion à trois longueurs de Lille (3e), son prochain adversaire en Ligue 1 !

Demain le TFC vient s'entraîner à Auch
football


Aurier et les autres «Violets», actuellement 4èmes du championnat de France, demain à au stade à Auch


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Le Toulouse Football Club qui se comporte très bien en championnat de France de division 1 en s'y classant dans la cour des grands (après sa victoire contre Auxerre dimanche, il pointe à la quatrième place derrière Montpellier, le PSG et Lille) vient s'entraîner demain au complexe sportif Patrice-Brocas. Cela dans le cadre de sa tournée So TFC en partenariat avec la Banque Populaire Occitane. Rendez-vous est donné pour cette manifestation sportive grand public, le mercredi 28 mars à partir de 16 heures. Pendant une heure, sous la conduite de l'entraîneur Alain Casanova, les joueurs de l'effectif professionnel effectueront un entraînement ouvert à tous. Ensuite vers 17 h 30, une grande photo ainsi qu'une séance de dédicaces aura lieu avec l'ensemble des joueurs. À noter que des places pour le match TFC-Lyon seront à gagner en participant à un grand tirage au sort qui aura lieu sur place.

Le club Auch Football qui se réjouit de la venue du TFC attend que tous les clubs du département, les écoles et CLAE soient représentés « pour faire de cet événement un instant magique pour tous les jeunes ».

Téfécé : si loin, si près…
Ligue 1. 30e journée. Défait chez le champion de France en titre, Toulouse n'en reste pas moins candidat aux places d'honneur.


Du pain béni pour Eden Hazard, en pleine lumière, qui convertit son 6e penalty



U ne maille à l'envers, l'autre à l'endroit. Dimanche après-midi à Lille, les Toulousains ont perdu le Nord (0-2 à la mi-temps), avant de relever la tête (1-2 au final). Cinquième ex æquo avec l'OL, prochain visiteur au Stadium, le TFC n'est pas éliminé de la course au podium - mathématiquement ; mais le retard, sur le Losc, a doublé de volume - passant de 3 à 6 points.

Analyse binaire, forcément, avec l'entraîneur Alain Casanova qui nous livre son jugement point par point.

> NOTRE AVIS : CE QUI A Coincé

Le mental.-à la frontière belge, la pression fait partie du paysage. Acculés d'entrée, avant-hier, les Téfécistes n'ont revu le jour qu'une fois l'étreinte lilloise desserrée. Et Eden Hazard baissant de pied (ça rassure, il est humain !). Après-coup, une question se pose : la troupe à Casanova n'avait-elle pas joué l'affiche avant ? Pourtant, dans la semaine, Sissoko avait prévenu qu'il ne faudrait pas regarder l'adversaire. Raté. On refait le match ?

Le physique.- Il y avait deux penalties, un seul fut sifflé. Congré a dû cauchemarder : Payet lui file sous le nez (3e) - qu'il fauche avec sa jambe ; Hazard le nargue (12e) - qu'il heurte avec le pied. Si le premier accrochage est indiscutable, le feu-follet belge en rajoutera sur le second. En attendant, le Toulouse FC a commis deux fois plus de fautes que son hôte (25 contre 14) comme été puni doublement (4 cartons pour 2). Résultat : si le bilan chiffré n'a rien de méchant (9e au nombre des avertissements avec 1,9 par journée), en revanche le TFC se classe premier… non-relégable au tableau du fair-play. Les nerfs, ça se maîtrise !

La tactique.- Un seul être vous manque… C'était un rendez-vous pour étienne Capoue ; les Garonnais, pour contrer les déferlantes nordistes, auraient bien eu besoin de leur Araignée. Las, les absents ont toujours tort. Le poste pour poste (Devaux en lieu et place) fut un échec, alors qu'il avait été efficace à Lorient. Le changement de système (Didot et Sirieix en «6») radical, tandis qu'il avait sombré au PSG (attelage Firmin-Devaux). Allez savoir…

> SES RéPONSES : CE QUI A MARCHé

Le mental.- « Non-non, je ne pense pas que les joueurs aient péché dans l'approche psychologique. Je ne les ai pas trouvés fébriles. Ils n'ont pas été spectateurs, aucunement : c'est juste le pressing imposé par Lille qui est responsable de notre entame. Peu de formations sont capables de l'exercer à un tel niveau.

» Vu la réaction de l'équipe, on aurait mérité d'égaliser. Elle a fait preuve d'une grande force de caractère. Des joueurs l'incarnent, la personnifient même - je pense notamment aux recrues. »

Le physique.- « Mes garçons sont très sains, et je ne dis pas trop. Très joueurs, très pros dans tout ce qu'ils font. Beaucoup d'adversaires ont plus de vice que nous. Savent casser le rythme, gagner du temps. Influencer le corps arbitral non pas par la parole, mais la gestuelle. Provoquer des fautes : le Losc a des joueurs de ce profil, Hazard et Payet qui percutent et partent en dribbles.

» En seconde,on leur a fait mal à l'impact. Athlétiquement, on est costauds. C'est notre point fort ; dommage, nous n'avons pas su tirer profit de cette domination sur les autres plans. »

La tactique.- « Avec Capoue, bien sûr que le match aurait été différent… Lille sans Hazard, ce n'est pas pareil non plus. Cependant je n'ai pas voulu modifier notre système d'entrée car primo, on a nos repères ; secundo, les Dogues étaient organisés en 4-2-3-1 au départ.

» On a eu 54% de possession de balle. Face au Losc qui doit tourner autour de 60 (58,3 exactement), ce n'est pas rien ! Il n'y a sûrement aucune autre formation qui leur ait autant confisqué le ballon (vrai : Rennes et l'OM, aux 9e et 20eJ, ne sont parvenus ''qu'à'' 53%). »

équipes probables de samedi.

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Valenciennes - Toulouse (19h00) :
Valenciennes : Penneteau - Mater, Isimat-Mirin, Gil, Ducourtioux - R. Gomis, Cohade - Dossevi, Kadir, Danic - Aboubakar.

Toulouse : Ahamada - Aurier, Congré Abdennour, M'Bengué - E. Capoue - Regattin, Didot, M. Sissoko, Tabanou - Rivière.

commission de discipline de la LFP.
Franck Tabanou (Toulouse FC) sanctionné de deux matches ferme. reçu un carton rouge contre Valenciennes (2-0).

Deux matchs ferme : Franck Tabanou (Toulouse FC)


Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du lundi 16 avril 2012 à 0h00 :
Aymen Abdennour (Toulouse FC)

Toulouse F.Sirieix (9e) E.Rivière (22e) U.Bulut (90e+2) Lyon 3 A 0

Pas de sursaut pour Lyon
Le 18/04/2012 | Mis à jour le 18/04/2012 21:53:15


Hugo Lloris peut lever les yeux au ciel après cette nouvelle déconvenue lyonnaise.
Sonné par sa défaite en finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille (0-1, a.p.), Lyon n'a pas réagi en s'inclinant logiquement à Toulouse (0-3). L'OL pointe à six points du podium, à six journées de la fin. La C1 s'éloigne inexorablement.

Une Ligue des champions sans Marseille ni Lyon, ça n'est plus arrivé depuis la saison 1998-1999 (l'OL avait été sorti en barrages par Maribor en 1999-2000). En 2012-2013, pour la première fois depuis quatorze ans, la C1 ne passera sûrement pas par le Vélodrome ni par Gerland. Défait à Toulouse où il n'a plus gagné depuis novembre 2005 (0-3), l'OL est à six points du podium à six journées de la fin. Un écart qui semble insurmontable, même si le calendrier lyonnais semble facile (réceptions de Lorient, Valenciennes, Brest, Nice et déplacements à Evian et Ajaccio). L'OM, lui, est encore plus loin de Lille (3e) puisqu'il pointe à 18 points...

«Il faut rebondir tout de suite. A cette période, six points de retard, ça fait beaucoup. On est tous inquiets», expliquait dans Le Parisien de mercredi un Cris qui a effectué un bon retour. Mais Lyon est passé à côté de ce match d'une «importance énorme», comme le qualifiait Bernard Lacombe, et a déjà concédé sa onzième défaite de la saison. C'est une première depuis la saison 97-98 ! Pas mauvais, mais pas bons non plus, les Lyonnais ont eu des occasions par Källström (coup franc claqué en corner par Ahamada à la 10e), Koné (tête piquée à la 71e), Gonalons (tête sortie par le portier des Violets à la 81e) et un Lacazette remuant (frappes aux 23e, 66e et 93e). Mais la meilleure défense de L1 (28 buts encaissés) a tenu le coup même après les entrées de Lisandro, Bastos (46e) et Gourcuff (64e).


Privée de Reveillère, la défense de l'OL a souffert.
On ne peut pas en dire autant de l'arrière-garde lyonnaise, privée au dernier moment de Reveillère. Dépannant à droite, Mouhamadou Dabo a vécu un terrible match. Incapable de négocier un centre tendu de Regattin, il a permis à Sirieix d'ouvrir le score en extension du droit (9e). L'ancien Stéphanois a ensuite perdu un ballon dans l'entrejeu à la 22e minute. Ce dernier a été immédiatement exploité par Sirieix, encore lui, qui a offert une passe décisive à Rivière. Bulut, en position de hors-jeu, a creusé l'écart dans les arrêts de jeu suite à un contre. Défait seulement deux fois en seize réceptions au Stadium, Toulouse (5e) compte désormais le même nombre de points que son adversaire du soir. «On a plus d'envie, plus de volonté qu'eux», avançait déjà Daniel Congré à la pause. Le TFC est plus que jamais en course pour accrocher un billet de Ligue Europa dont Lyon se contenterait sûrement, via la Coupe de France ou la quatrième place de la L1.

18/04/2012 - 22:05
Toulouse-Casanova: "On a été très forts"
Heureux, Alain Casanova ne cachait pas sa satisfaction ce mercredi, à l'issue de la large victoire sans appel (3-0) de son TFC face à l'OL dans le cadre de la 32e journée de L1. "Sur le match, il n’y a absolument rien à dire, jugeait-il au micro de Foot+. On a eu le contrôle du match. Deux buts à la pause, c’était déjà mérité. En deuxième mi-temps, on a eu pas mal de possibilités de marquer un troisième but et je suis content qu’on l’ait fait. Ce soir (mercredi), il manquait des joueurs importants, mais ceux qui ont été appelés à les remplacer l’ont bien fait. C’est un groupe qui a envie de faire de belles choses, qui n’est pas là par accident et s’ils sont à la même hauteur qu’un club comme Lyon, c’est qu’ils le méritent. (...) Sur le plan tactique et physique, on a été très fort. L’équipe développe un jeu intéressant, il y a des progrès dans ce qu’elle fait. Elle ne doit pas faire de complexe".