ANNONCES ..PERDU ...TROUVE ...A VENDRE ...A ACHETER

Trottoirs mouillés
tiroirs-caisses secs..."






"Le temps a une véritable influence
sur l’activité commerciale,
précise Jean-Marc Avram, vice-
président de la CCI Marseille
Provence, en charge du commerce.
Quand il pleut, les Marseillais
sont moins assidus dans le centre.
Ce sont les commerces indépendants
qui sont le plus touchés.
Et ceux qui en profitent le
plus, ce sont les centres commerciaux
qui proposent parkings gratuits
et espaces couverts."
Et d’ajouter : "Le temps maussade
de ces derniers jours n’incite
pas à acheter des vêtements légers.
Les consommateurs diffèrent
leurs achats. La pluie a une
vraie incidence sur les comportements
d’achats. Souvenez-vous
du premier jour des soldes de l’hiver
2009 où la neige était venue
jouer les perturbatrices."
"Cela ne nous gêne pas vraiment,
nuance Caroline Baron,
de la boutique Pom. Notre clientèle
travaille en centre-ville ou
vient rechercher des tenues liées à
une cérémonie, fiançailles, baptême...
Notre activité est plus perturbée
par une rupture sociale,
comme une grève par exemple,
que par le mauvais temps."
"Les consommatrices reportent
leurs achats, déplore pourtant
Lucie Malaterre, du magasin
Jet-Set, à Marseille. Un proverbe
dit : Trottoirs mouillés, tiroirs-
caisses secs..." "Le mauvais
temps a réduit l’activité, souligne
Francis Robin, président de
l’Upacaps (Union pour l’artisanat
et le commerce de agglopole
du pays salonais), c’est flagrant,
tous domaines confondus. Je n’ai
jamais vu de mois de mai aussi
calme." "C’est plus calme la semaine
en ce moment, reconnaît
Tony Sessine, président de l’association
des commerçants de la
zone de Plan-de-Campagne.
Mais quand il pleut le week-end,
notre fréquentation augmente."
Le malheur des uns fait le bonheur
des autres...

bienvenou a écrit:OUF
Le mouvement sportif
respire un peu

.

du vent les ptis clubs vont souffrir des baisses des aides et des sponsor avé la crise

cà a déjà commencé la dncg va en retrograder quelques uns à mon avis d'ici juillet

QUI PAIE SES DETTES ...S "ENRICHIT

ABANDON DE FAMILLE
Ginola a payé ses dettes





Joëlle, ex-compagne du
footballeur, et leur fille
Joy, 17 ans.


’ex-footballeur David Ginola
était une nouvelle fois cité en correctionnelle
hier pour "abandon
de famille" devant la quatrième
chambre de Marseille, mais finalement
ni son avocat ni la partie
adverse ne se sont présentés à la
barre. Son nom était pourtant
inscrit sur la feuille d’audience.
En fait, le joueur, âgé de 42 ans et
qui vit en Angleterre, a fini par régler
la pension alimentaire qu’il
devait à Joëlle Pinquier, son
ex-compagne et mère de sa fille
Joy, 17 ans, soit 450 euros mensuels.
Ducôté de Ginola, on affirme
ne pas avoir reçu de citation.
Il était jusque-là poursuivi par
la partie civile pour non-paiement
des pensions alimentaires
de février 2007 et depuis février
2008. Or il aurait à ce jour réglé
jusqu’à septembre 2010.
Interrogé, l’avocat de la mère
de Joy, Me Gilbert Collard, indique
en effet que "nul n’était besoin
de se présenter à l’audience
pour exiger des sommes dont
M.Ginola s’est acquitté". Cette absence
vaut en quelque sorte désistement.
En revanche, Joëlle
Pinquier ne cachait pas hier que
sa fille attend sa majorité, soit le
11 septembre, pour assigner David
Ginola en "reconnaissance de
paternité". "Ma fille veut porter le
nom de son père", nous a précisé
Joëlle Pinquier. Le 19 juillet
2005, l’ex-footballeur du PSG
avait été sommé par la justice
marseillaise de se soumettre à
un test génétique, qu’il a refusé à
trois reprises d’effectuer en août,
septembre et décembre 2005.

LE LION DE REKKEM EST PARTI S "ACHETER UNE CALCULATRICE .............
car la negociation sera longue

220 000 € c'est le smic pendant 200 mois
soit 16 ans et 8 mois
la moitié d'une vie active d'ouvrier
c'est ECOEURANT

Laurent Blanc, le coach de Bordeaux pressenti pour prendre les rênes de l'équipe de France après la Coupe du monde, va quitter le club girondin à la fin de la saison, c'est-à-dire ce week-end après la 38e et dernière journée du Championnat. Jean-Louis Triaud, le président girondin, devrait officialiser la nouvelle sur M6 dès samedi soir ou peut-être dimanche matin, alors que le décrassage des joueurs se fera à huis clos. Le problème est que le dirigeant bordelais aimerait annoncer dans la foulée le nom de son successeur, et c'est là que le bât blesse.

Erik Gerets, priorité du club et approché à deux reprises,
la dernière il y a trois semaines environ, est tenté par le challenge.
Mais les négociations bloquent sur le volet financier, les dirigeants girondins souhaitant trouver
un coach moins coûteux que Blanc (son salaire mensuel est estimé à 150 000 euros)
et Gerets gagnerait entre 200 000 et 250 000.
Un accord ne serait envisageable qu'entre 150 000 et 200 000 euros
, somme qu'ils ne seraient pas disposés à aligner.
Jean Fernandez, le technicien auxerrois, arrive donc en deuxième position dans leur liste, et ce dernier, contacté il y a trois semaines également, serait assez chaud pour relever le challenge même s'il est toujours sous contrat avec l'AJA. En cas d'échec, le nom de Paul Le Guen revient également avec insistance. Mais l'ancien coach du Paris-SG sera occupé par la Coupe du monde où il sera à la tête du Cameroun.

Une fin de saison en chute libre
Quoiqu'il en soit, Laurent Blanc ne sera plus sur le banc girondin la saison prochaine. Champion de France l'an dernier avec Bordeaux pour sa deuxième saison en tant qu'entraîneur, il a connu un exercice 2009-10 beaucoup plus difficile, surtout sur la fin. Après une première partie de saison irréprochable (premiers du Championnat avec huit points d'avance sur leur dauphin, Marseille, et de leur groupe de Ligue des champions, qualifiés en Coupe de France et en Coupe de la Ligue), ses hommes ont totalement lâché prise depuis le début de l'année. En chute libre en Ligue 1 (21 points pris en 18 matches et une décevante sixième place à la clé), ils ont également disparu des calendriers des trois autres compétitions (dont une sévère défaite en finale de la Coupe de la Ligue contre l'OM, 1-3). Visiblement, son message ne passait plus. A lui de trouver les mots justes pour rebondir ailleurs. Certainement du côté de Clairefontaine.

BRAVO
GARD. Par la parole l’ecclésiastique a ramené à la raison la brebis égarée
Il vient pour braquer
le curé et finit à confesse

Un dossier hors du commun
a touché mardi
après-midi la barre du tribunal
correctionnel de Nîmes.
Dans le box des accusés, un
homme d’une trentaine d’années,
sans profession, domicilié
à Avignon. Ce dernier était jugé
pour des faits somme toute
graves de tentative braquage
sur la personne d’un prêtre.
Les faits remontent à dimanche
après-midi. L’homme en
quête d’argent décide de passer
à l’acte dans le presbytère de
Vergèze. "Parce les curés ont de
l’argent" déclarera-t-il un peu
plus tard aux gendarmes qui venaient
de l’arrêter.
Le braqueur le visage dissimulé
par une cagoule jaune et verte
exhibe une arme de poing
qui s’avérera être un pistolet à
billes, un jouet en d’autres termes.
Dans son sac à dos, il a également
une hache, deux couteaux
et un brise-vitres.
Surpris l’ecclésiastique n’a
néanmoins pas perdu ses
moyens. L’homme d’église a
alors entamé une longue discussion
avec celui qui devait être
son agresseur. Ce dernier va même
passer à confesse en livrant
une partie de sa vie tumultueuse
et raconter ses difficultés remontant
à sa jeunesse.
Au bout du compte, le curé
va alors demander au braqueur
d’ôter sa cagoule, ce qui va être
fait.
L’homme d’église va cependant
faire part de son aventure
aux gendarmes en livrant quelques
détails permettant d’interpeller
très rapidement le braqueur
reparti sans avoir demander
d’argent. Il ne va cependant
pas déposer plainte.
Présenté dans le cadre d’une
comparution immédiate, le braqueur
n’a cependant pas été jugé
sur le fond en l’absence de
son tuteur. Le tribunal a cependant
suivi le réquisitoire du ministère
public qui avait sollicité
la mise sous écrou de cet homme,
qui a déjà près de 20
condamnations inscrites sur
son casier judiciaire, notamment
pour des faits de vol.
En défense, Me Ludovic Para,
du barreau de Nîmes, a plaidé
l’irresponsabilité. "Si la prison
était une solution, il y a longtemps
que mon client n’aurait
plus de problème. Ce qu’il lui
faut, ce sont des soins appropriés.
Je vais d’ailleurs solliciter
une expertise psychiatrique," a
confié l’avocat, à La Provence.
En attendant, le braqueur repenti
a été placé en détention
provisoire. Il sera jugé le 8 juin à
14heures.

Il vient pour braquer
le curé et finit à confesse

Après 12 saisons en Ligue 1, Bertrand Layec va mettre un terme à sa carrière d'arbitre, ce samedi à l'issue de Toulouse - Monaco (38e j. de L1).

Bertrand Layec, l'un des meilleurs arbitres français, raccroche son sifflet. A bientôt 45 ans (le 3 juillet), après douze saisons en Ligue 1, il dirige samedi (21h00) son dernier match, un Toulouse-Monaco sans enjeu. Même s'il n'a pas eu le bonheur d'être sélectionné pour une des deux compétitions majeures (Coupe du monde et Euro), le Breton sera resté durant tout son parcours dans les hautes sphères du foot européen, dirigeant de nombreux matches internationaux jusqu'à l'automne dernier, en Ligue des champions et en éliminatoires pour la Coupe du monde (Espagne-Belgique). M. Layec avait alors pris sa retraite internationale, en rendant son écusson d'arbitre FIFA fin 2009.

Seulement deux matches de L1 cette saison...
Mais s'il quitte les terrains, M. Layec ne s'en éloigne pas : depuis près d'un an, il est manager des arbitres de Ligue 1 et à ce titre salarié de la Fédération Française de Football (FFF), un poste faisant de lui le numéro deux de la DNA (Direction Nationale de l'Arbitrage), juste derrière le patron de celle-ci, Marc Batta. Une promotion qui a eu une conséquence sportive : il n'aura dirigé que deux rencontres de L1 cette saison, Montpellier-PSG lors de la première journée et Toulouse-Monaco ce samedi. Et entre les deux, dix-huit matches de... Ligue 2 ! Explication : il n'est pas facile de manager des collègues qui sont également des concurrents. Comment les critiquer si on n'est pas soi-même à l'abri de commettre une erreur ? En arbitrant régulièrement en L1, Layec serait devenu une sorte d'entraîneur-joueur, un rôle possible dans les divisions inférieures, plus difficile à tenir au haut niveau.

... et dix-huit matches de L2 avec un « salaire » d'arbitre de L1
Mais en agissant ainsi, il a émargé parmi les 23 arbitres de L1... et s'est donc octroyé le « salaire » fixe qui va avec, lequel s'élève à près du double de celui attribué aux arbitres de L2 ! L'indemnité de préparation mensuelle est de 2717 euros bruts en L1, 1434 euros en L2. Soit environ 1300 euros de plus par mois et 15000 euros sur l'année ! « A moins qu'il n'en ait fait le sacrifice », sourit un connaisseur du dossier. Accessoirement, M. Layec a empêché un de ses collègues de L2 d'accéder à la L1 et de percevoir cette mensualité à sa place...

ARLES D2 ;;AVIGNON D2 ;NIMES D1; IL CONNAIT BIEN LA REGION ET CES NIVEAUX

QUOI.......... DE PLUS NORMAL QU" IL FASSE MONTER ARLES/AVIGNON EN LIGUE 1


Michel Estevan

Nationalité France Algérie Double Nationalité
Naissance 28 septembre 1961 (1961-09-28) (48 ans) à Alger

Taille 1m 70
Poste Défenseur/milieu puis Entraîneur
Parcours
Saison Club
1972-1978 FC Tarascon
Parcours professionnel *
Saison Club Matchs
(Buts)
1978-1980 AC Arles
1980-1982 Nîmes Olympique
1982-1984 AC Arles
1984-1987 FC Sète
1987-1991 Olympique Avignonais
1991-1994 Stade Beaucairois
Équipes entraînées
Année(s) Équipe Stat
1991-2002 Stade Beaucairois
2002-2004 FC Martigues
2005- AC Arles
* Compétitions officielles nationales et internationales.

Michel Estevan est un ancien footballeur professionnel français, reconverti en entraîneur, né le 28 septembre 1961.


Il débute sa carrière professionnelle à l'AC Arles en 1978 alors que l'équipe est en 2e division.

En 1980, il signe au Nîmes Olympique. L'équipe évolue en Division 1 mais est reléguée à l'issue de sa première saison. Après deux années passées à Nîmes, il retourne à l'AC Arles qui joue dans des divisions inférieures.

En 1984, il retrouve la 2e division avec le FC Sète pendant deux saisons, avant de partir pour l'Olympique Avignonais.

Avec ce dernier, il accède à la Ligue 2 dès la saison 1989-1990, mais de gros problèmes financiers obligent le club à descendre de plusieurs niveaux en 1991. Il quitte alors l'équipe et termine sa carrière au Stade Beaucairois en tant qu'entraîneur-joueur.

Entraîneur au Stade Beaucairois, il parvient, à l'issue de la saison 2001-2002 à faire monter l'équipe en National (3e division).
Dès 2002, il prend en main le FC Martigues qui évolue en National, mais est remplacé durant la saison par Roland Gransart. L'équipe, malgré une belle 5e place, et un quart de finale contre le PSG en Coupe de France est reléguée administrativement en CFA. Il retrouve l'équipe de février à novembre 2004, sans parvenir à obtenir la remontée.

En 2005, il prend en main la destinée de l'AC Arles, alors en CFA 2, et obtient des résultats significatifs. A l'issue de sa première saison, il gagne la promotion en CFA. L'année suivante, le club obtient son ticket pour le National. En National, il obtient, la première saison, une encourageante 8e place et finit, à la fin de la deuxième saison, 3e synonyme d'accession en Ligue 2.

Après avoir défrayé la chronique aux étages inférieurs, Michel Estevan et l'AC Arles récidivent en Ligue 2 pour leur première saison. Après une entame de championnat tonitruante, ils finissent l'année 2009 par une inattendue 3e place au classement. Si bien qu'en décembre 2009, il est élu entraîneur de l'année en Ligue 2.

Et le 14 mai 2010, avec une victoire d'Arles-Avignon sur Clermont 1 à 0 , l'équipe entraînée par Michel Estevan décroche la 3e place de Ligue 2, synonyme de promotion en Ligue 1, soit la quatrième promotion en cinq saisons pour Estevan.

AFFLUENCE
Plus de 7500 supporters déchaînés ont pris
d’assaut le Parc des sports d’Avignon hier soir pour
le match décisif de l’ACA dans sa quête de montée
en Ligue 1. La secrétaire d’État aux Sports Rama Yade avait fait le déplacement.
HÉROS
Face à Clermont, Arles-Avignon s’est imposé 1-0
sur un but de Benjamin Psaume, qui aura finalement dit la messe à la 14e minute de la
première mi-temps. Il a été fêté en héros à l’issue de la rencontre.




HISTORIQUE
Arles-Avignon conserve sa 3e place de Ligue 2 et
rejoint ainsi l’OM dans la cour des grands au bout
d’une fin de saison à suspense. Il y a cinq ans, le club évoluait en CFA2.
L’aventure ne fait que commencer


Une marée jaune emmène l’ACA
L’EXPLOIT En battant Clermont hier soir, Arles-Avignon a accompli ce qui était impensable voici quelques mois




A 20h30, pour l’entrée des joueurs, les tribunes du parc des sports se sont habillées aux couleurs de l’ACA

Les Britanniques mordus par Saucisse!




C’est sur les traces du
chien Saucisse que s’est faite la visite guidée de Marseille pour l’équipe
de reporters envoyée par le magazine de la Ryanair, que pourront
lire tous les passagers de la compagnie d’aviation britannique. Quatre
pages y seront consacrées à cette originale promenade dans le numéro
de juillet, afin que nul touriste atterrissant chez nous n’ignore les
bons coins et les bonnes adresses recommandées par Saucisse, notre
fidèle chroniqueur canin, qui connaît mieux que personne tous les
trottoirs de la ville

PAYS-BAS● Des préservatifs
"pontificaux".Un sex-shop néerlandais
a annoncé qu’il distribuerait
2000 préservatifs "pontificaux"
ce week-end pour embarrasser
l'Église. Objectif : attirer
l'attention sur la transmission
de maladies sexuelles et
sur les grossesses non désirées
résultant de l'opposition du Vatican
à l'usage du préservatif.
L'emballage représente la silhouette
d'un pape ayant un air
de parenté avec BenoîtXVI.
L'image est encadrée du slogan:
"I said no !We say yes !"

Notre dossier: bien
gérer ses économies
Par temps de crise, alors que les bourses inquiètent,
comment éviter que votre épargne ne parte en fumée

Que faire de son épargne
Hier, la bourse de Paris a encore perdu 3%. Pour ceux à qui la finance n’inspire plus confiance, il y a d’autres
possibilités. Achat d’un bien immobilier, d’or, de bijoux, d’oeuvres d’art, assurance-vie... Voici quelques conseils

ue faire de ses économies en temps de crise ?
"Éviter de les perdre", répondront beaucoup, effrayés
par les conséquences d’une crise financière
qui n’en finit pas et les mouvements de
yo-yo d’une bourse plus que jamais irrationnelle.
D’autres se diront peut-être que ceux qui peuvent encore
faire des économies sans trop réduire leur consommation
ont bien de la chance! Mais qu’à cela ne tienne :
la tendance est bel et bien au renforcement du bas de
laine. C’est ce que confirment d’ailleurs les données de
l’Observatoire de l’épargne européenne. Elles montrent
qu’il s’agit d’un phénomène général constaté tant en Espagne,
qu’en Allemagne ou en France. Même les Britanniques
semblent prêts à réduire leur consommation et à
moins user du crédit. Autre trait commun : l’explosion
des dépôts à vue qui aboutissent à la constitution d’une
épargne immédiatement disponible ou de sûreté.
La perte de confiance dans la bourse et la chute des rendements,
notamment ceux des livrets, expliquent ce
phénomène. En 2009, les dépôts à vue ont ainsi enflé
de 28% en Allemagne, de 15% en Espagne et de presque
8%dans l’Hexagone. Autres constats qui ne trompent
pas : en France, les achats d’or ont progressé et le
nombre des actionnaires individuels a fondu de près de
1 million. Bref, pour les petits épargnants, les espèces
sonnantes et trébuchantes l’emportent sur le virtuel



En ces temps de bourrasque financière, que faire de ses euros patiemment épargnés ? Plutôt qu’un
coup de poker en bourse, les professionnels prescrivent une attitude prudente... et économe


Qui paie ses dettes
s’enrichit…
Ce proverbe est-il de bon
conseil ? Pas si simple en vérité.
Mais pour ceux que nous avons
interrogés, la réponse serait plutôt
positive. À commencer par
Philippe Gassin, de la Banque populaire
provençale et corse.
"Je pense que le proverbe a raison.
Au moins en ce moment. Certes
les taux de crédit sont bas et
donc les emprunteurs ont accès
à des biens qu’ils hésiteraient à
acquérir sans l’appoint du crédit.
Mais en période de crise ou d’instabilité,
comme c’est précisément
le cas en ce moment, mettre
l’accent sur le désendettement
n’est pas illogique. Plutôt
que de placer de l’argent sur des
valeurs qui fluctuent trop ou offrent
un faible rendement, opérer
un désendettement permettra,
le moment venu, de se retrouver
avec une situation saine
et des moyens effectivement disponibles.
Il y a des entreprises
qui partent du principe que c’est
aujourd’hui que se prépare le
cash de demain. Ce qui est bon
pour elles peut l’être pour les particuliers."
J

Transformer l’impôt sur
la fortune en capital social


(1) : Michel Ohayon, un des leaders de
l'immobilier commercial en Aquitaine ;
Serge Dray, directeur des comptes
internationaux de l'équipementier
automobile américain Federal Mogul ;
Jean-Pierre Bensimon, professeur en
sciences sociales et consultant en
organisation; Raymond Hammel, P.-d.g.
des robinetteries Hammel, de
Somatherm et de Beaulieu Finances et
président du Medef Aquitaine et
Périgord.

Ils sont jeunes, bardés de diplômes
et convaincus qu'il y a
plus à gagner à investir dans les
PME/PMI prometteuses qu'à
jouer les actionnaires ultra-minoritaires
d'un grand groupe du
Cac 40. Sur ces bases, quatre
Marseillais, Yohann Derai,
Jonhatan Melloul, Michaël Zerbib
et Nathaniel Benattar se
sont alliés à des partenaires plus
expérimentés (1) pour fonder Alliance
Equity, une petite société
de conseil en investissements
installée à Paris et àMarseille.
Leur cible : les 530 000 Français
assujettis à l'impôt de solidarité
sur la fortune (ISF). Depuis
août 2007, ces gros contribuables
peuvent bénéficier d'une réduction
d'ISF de 75%s'ils investissent
au capital d'une PME.
Plafonné à 50000¤, cet avantage
implique seulement que le souscripteur
conserve ses titres pendant
5 ans. Mais investir dans
une PME/PMI avec quelques
chances de succès n'est pas chose
aisée. "C'est mêmela principale
difficulté, admet Yohann Derai,
expliquant que parmi les assujettis
à l’ISF, très peu ont les
connaissances et la volonté suffisantes
pour choisir eux-mêmes
sur quelle entreprise miser."
C'est justement ce que propose
Alliance Equity : sélectionner
des PME/PMI qui ont à la fois
des besoins de financement et
de bonnes perspectives de développement.
Une fois le contrat
signé, Alliance Equity s'occupe
de tout. "L'idée, explique Serge
Dray, c'est non seulement de faire
un bon investissement et
d'aider les PME sélectionnées à se
développer, mais aussi d'avoir
des investisseurs qui savent où
leur argent a été placé."
Dans le système, "tout le monde
est gagnant" , assure Michael
Zerbib; "l'assujetti, qui transforme
son ISF en patrimoine et ne
paye pas d'impôt sur les actions
acquises avec sa réduction d'ISF.
L'entreprise, qui garde pour elle
la création de valeur et paye
moins cher l'argent investi en
passant par nous. Et Alliance
Equity, qui prend un petit pourcentage
sur chaque opération."
En 2009, un peu plus de
100000assujettis à l'ISF ont bénéficié
d'une réduction pour
avoir investi dans une PME.
400000 restent à convaincre.

L’immobilier pour un placement à "moyen ou long terme"

Avec quelques dizaines de milliers
d’euros d’économie, on peut songer à investir
dans l’immobilier. Certainement.
Mais de quelle façon?
Acheter un bien pour le louer, de façon
à ce que ce placement vienne compléter
une retraite ou des revenus
moyens? Permettre à son ou ses enfants
de disposer d’un apport pour devenir, à
son tour, propriétaire ou remettre à
neuf et moderniser son logement afin
d’en tirer le meilleur prix en cas de revente?
M
e Yves Valois, de la chambre des notaires
des Bouches-du-Rhône, livre ici
quelques conseils qui peuvent éviter de
mauvaises opérations.
◗ J’ACHÈTE POUR LOUER
Il convient d’acheter dans une ville où
il y a un réel marché locatif. Compte tenu
du prix élevé de l’immobilier, plusieurs
possibilités s’offrent à vous. Si
vous avez 50 000 ou 60000 euros à investir
et si vous ne voulez pas avoir recours
au crédit, vous pouvez prendre des parts
dans une SCPI (Société civile de placement
immobilier), le taux de rendement
varie de 5 à 7%.
Si votre capital est plus élevé vous pouvez
investir dans du neuf et bénéficier
des dispositions fiscales de la loi Scellier
: réduction de 25% de l’investissement
étalée sur 9 ans, le temps où vous
êtres contraint de louer le bien que vous
avez acquis. Attention, à compter de
l’année prochaine, les avantages fiscaux
seront moins importants. Si vous voulez
acquérir un appartement dans l’ancien,
vous pouvez avoir recours au crédit
pour limiter la fiscalité.
◗ J’ACHÈTE POUR
MON OU MES ENFANTS
Cela signifie que vous n’avez pas l’utilité
de cet argent. Selon la somme dont
vous disposez et compte tenu des prix
actuels de l’immobilier, un apport personnel
est nécessaire. Vous pouvez, à défaut
d’offrir un logement à votre ou vos
enfants, leur donner la possibilité
d’avoir un apport personnel pour devenir
propriétaire de leur premier logement.
En France, la durée moyenne de
détention d’un bien immobilier est de
8ans, ils pourront donc le revendre pour
acheter plus grand.
◗ JE RÉNOVE MON BIEN
SelonMe Valois, il s’agit là d’une mauvaise
opération. "Il faut laisser à chacun
la possibilité d’améliorer à son goût, les
acheteurs ne vont pas forcément aimer ce
que vous avez fait", dit-il. Et d’ajouter :
"Investir dans des travaux fera sans doute
augmenter la valeur du bien mais fera
diminuer le nombre d’acquéreurs potentiels".

Eto’o, la face cachée du Lion
PORTRAIT Passé par le Vaucluse à l’adolescence, le Camerounais dispute ce soir sa 3e finale de Ligue des champions en quatre ans



Transféré du Barça à l’Inter l’été dernier, le buteur milanais peut devenir le premier joueur de l’histoire
à réaliser le triplé championnat - coupe nationale - coupe d’Europe deux années d’affilée avec deux
clubs différents. Ça vaut bien une fresque sur les murs de Douala, la ville de son enfance...



La fresque colorée réalisée à
son effigie sur les murs de
Douala résume tout. Dans sa
contrée natale - le Wouri, au
Sud-Ouest du pays - Samuel Eto’o
est un Dieu vivant. Adulé par ses fidèles,
jalousé par ses détracteurs,
l’enfant de Song Mbengué, petit village
d’une centaine d’habitants, ne
laisse personne de marbre. Ce soir,
le port de la capitale économique
du Cameroun, devrait donc encore
grouiller de monde à l’occasion de
la finale Inter -Bayern.
Toute la population locale sera
massée autour d’écrans de télé déplacés
pour l’occasion sur les trottoirs.
"On a toutes les grandes chaînes
maintenant, on peut suivre
beaucoup de matches", sourit Gilbert
Kadji, président de l’académie
éponyme, au sein de laquelle le buteur
a fait ses classes avant de débarquer
en Espagne en 1997.
La Péninsule ibérique, là où "le
fils" - c’est ainsi que l’ont baptisé
ses compatriotes - s’est forgé une
réputation de personnage déroutant
avant de rejoindre l’Italie à
l’été 2009, et d’être accusé de menaces
sur un ancien mannequin
sénégalais qui prétend être l’une
de ses anciennes maîtresses*.
"Vous savez, quand vous êtes une
star internationale, on raconte souvent
des choses erronées sur vous. Il
y a parfois du vrai, mais il y a également
beaucoup de faux...", rétorque
d’emblée Me Gabriel Parfait
Kaldjob, avocat et conseiller du
joueur, joint cette semaine par
La Provence des Sports.
Depuis son cabinet situé dans le
quartier d’Akwa, le représentant
de la famille Eto’o - par ailleurs empêtrée
dans un colossal imbroglio
immobilier ces derniers mois - a tenu
à insister sur "le rôle social joué
par Samuel". "C’est quelqu’un qui
pense aux autres. Il s’implique
beaucoup pour son pays. Il a déjà
payé les amendes pour des gens qui
n’arrivaient pas à honorer leurs
condamnations financières."
Kadji : "Samuel n’oublie
pas l’académie"
Cette générosité, Gilbert Kadji,
président de la KSA a également
pu la relever. "Il n’a jamais oublié
l’académie, il continue de venir
nous rendre visite chaque fois qu’il
revient au Cameroun, raconte le
responsable de l’école qui a également
vu passer Stéphane Mbia
dans ses rangs. Nous avions repéré
Samuel alors qu’il jouait à l’Avenir
de Douala.On l’a fait venir chez
nous, il a vite progressé et on l’a ensuite
proposé au Havre. Ils ne l’ont
pas retenu parce qu’ils trouvaient
qu’il n’avait pas un jeu assez physique."
Lorsqu’on lui remémore ce raté,
Jean-Pierre Hureau, président du
Hac à l’époque, botte très vite en
touche. C’est en tout cas ce qu’il a
fait hier lorsque nous l’avons
contacté à ce sujet...
"Je crois qu’ils estimaient qu’il
était un peu trop freluquet, poursuit
Kadji. En tout cas, moi ce que
j’avais tout de suite noté, c’était son
énorme force mentale. À quinze
ans, il voulait déjà être un champion,
ça l’obsédait, il le répétait
sans arrêt. L’argent ne l’intéressait
pas, ça passait au second plan. Lui,
ce qu’il voulait, c’était grimper au
sommet et y rester. Cette énorme volonté
de réussir a fait la différence
au final par rapport à d’autres qui
avaient également beaucoup de talent."
Quatorze ans plus tard, Samuel
Eto’o peut devenir ce soir le premier
joueur de l’histoire du football
à réaliser le triplé championnat,
coupe nationale, coupe d’Europe
deux années d’affilée sous les
couleurs de deux clubs différents
(Barcelone et l’Inter). Vous avez
dit champion?

Chirurgie esthétique: plutôt
les seins que les fesses moi j'aime bien les deux
Réunisà Marseille, les professionnels étudient les techniques les plusenpointe


AVANT................... APRES ............

Se faire refaire les seins reste l’obsession des Françaises.



Ils étaient 3000 à 4 000 : ils
ne sont plus qu’un millier
en France à pratiquer la
chirurgie esthétique. Non pas
que la profession souffre d’une
crise des vocations. Ou que les
cabinets se désertifient. Selon
le chirurgien parisien Claude
Le Louarn, "la demande se
maintient malgré la crise". Mais
le ménage a été fait pour toiletter
l’image de la corporation.
Adieu aux médecins qui sortaient
leurs scalpels à rendre
beau entre deux consultations.
"Nous sommes tous à bac +15,
comme n’importe quel neurochirurgien",
affirme le Marseillais
Alain Fogli, secrétaire national
d’une société mondiale (1) regroupant
60 pays et qui a tenu
cette semaine à Marseille, au
Pharo, un symposium. Au programme,
pas de catalogue, où
l’on cocherait les nouveautés
commepour de la vente par correspondance,
mais un éventail
de tendances lourdes. Point
commun: "Les techniques et les
actes chirurgicaux sont de plus
en plus complémentaires".
◗ CHEVEUX : c’est de plus en
plus par le sommet du crâne
que les hommes entrent dans
l’univers de la chirurgie plastique.
Souvent pratiqué par les
dermatologues.
◗ VISAGE : trois types de liftings,
tous très en vogue, pour
corriger la chute des tissus. Le
bien connu cervico-facial (face
et cou), pour rétablir l’ovale du
visage, corriger les bajoues et recréer
une belle ligne entre menton
et cou. Deuxième version :
le centro-facial. La "vallée des
larmes" qui sépare la joue en
deux et donne ce côté fatigué
est supprimée. Les poches des
pommettes sont dégonflées.
Troisième possibilité : remonter
la queue du sourcil vers le
haut.
Les femmes retrouvent ainsi
plus d’espace entre le cil et le
sourcil. Le maquillage est plus
net. Sur cette partie du corps,
les docteurs ont deux amis antirides
"qui ont révolutionné la
chirurgie" : l’acide hyaluronique
et la toxine botulique. Pratique
mais pas magique: "parmi
les petites dérives constatées", la
tentation pour certains de "trop
remplir" les sillons creusés, au
risque de produire "un aspect
non naturel".
◗ COU DU DINDON : avec les
paupières et le bide, l’une des
trois hantises qui poussent les
hommes dans les cabinets médicaux.
◗ PAUPIÈRES : revendication
masculine en hausse : remonter
les paupières qui tombent.
◗ NEZ : une tendance lourde.
"On ne diminue plus systématiquement
le nez" pour aboutir
au célèbre nez à la parisienne.
Le jargon médical a gagné un
nouveau mot : profiloplastie.
"On harmonise le nez avec la lèvre
supérieure, on avance ou on
recule le menton", bref, on change
de profil.
◗ LÈVRES : la tendance n’est
pas médicale mais sociale. Ce
sont les patientes qui réclament
parfois des lèvres surgonflées
: cela n’a rien à voir avec le
savoir-faire du chirurgien.
◗ SEINS : l’obsession des Françaises.
Une "demande sans cesse
grandissante". Surtout chez
celles qui veulent gagner du volume
et accéder aux bonnets B
et C. "Souvent, cette opération
est associée à une remontée des
seins". Dans les consultations,
beaucoup de jeunes mamans
également, qui veulent récupérer
leur corps de femme et couplent
les opérations ventre et
poitrine.
◗ VENTRE ET HANCHES : le
principe de la liposuccion n’a
pas changé. Mais grâce à des canules
plus fines, utilisées pour
aspirer les graisses, la peau regagne
en élasticité. De plus en
plus d’hommes éliminent les
poignées d’amour.
◗ DOS: pratique grandissante :
ponctionner la surcharge de
graisse emmagasinée par certaines
femmes dans le haut du
dos.
◗ FESSES : les Françaises ont
l’obsession de leurs seins. Les
Brésiliennes ont le culte de…
leurs fesses, objets sacrés de séduction.
Reliftées ou regalbées,
avec ou sans prothèses. Pas de
ruée pour l’instant en Europe.
◗ CONCLUSION : "en un siècle,
le temps de vie s’est allongé de
25 ans" analyse le Dr Fogli. "Les
gens ont envie de rester le plus
longtemps possible dans le
deuxième âge", de conserver
leur potentiel de séduction,
avant de se sentir vieux. Rester
jeune, c’est d’ailleurs la nouvelle
quête des centaines de milliers
de Français qui se font opérer
chaque année. "Avant, ils
voulaient ressembler à quelqu’un
d’autre, en feuilletant les
pages des magazines peoples.
Maintenant, ce sont leurs propres
photos, prises quand ils
avaient 20 ou 30 ans, qu’on leur
demande de nous montrer". Le
scalpel utilisé comme une
aiguille à remonter le temps.
P.Mg.
(1) ISAPS : soci
Les 10 opérations
les plus pratiquées

Greffes de cheveux
Lifting centro-facial
Rhinoplastie
Lifting cervico-facial
Lèvres
Cou de dindon
Surcharge dans le dos
Seins
Liposuccion
Fesses



De 4000 à 8000 euros pour un lifting
De 4000 à 8000 euros pour un lifting :
des tarifs "stables" selon Alain Fogli, qui
collent "au prix de la sécurité". Les cliniques
encore ouvertes, ont investi pour décrocher
"l’autorisation pour la pratique
des actes de chirurgie esthétique", label de
référence. Les autres ont fermé.
Phénomène de société : même si ces
opérations ne sont pas remboursées, elles
attirent toutes les classes sociales.
À la recherche d’un peu de confiance,
d’un supplément de séduction ou d’une
seconde jeunesse. Les hommes sont plus
nombreux qu’avant. Les adolescentes
sont toujours gentiment éconduites. "En
France, pas question d’accepter que des
filles de 15 ans se refassent les seins comme
c’est le cas au Brésil". Autre motif de reconduite
à la porte d’entrée : "Se faire opérer
pour reconquérir le mari qui vient juste de
vous quitter". Mieux vaut attendre d’avoir
tourné la page pour affronter l’opération
en mode positif.
Profession moralisée, hantise de la solitude:
un troisième facteur joue en faveur
de la chirurgie esthétique. Les temps
d’hospitalisation ont fondu. De 10 à
3jours pour un abdomen remodelé. Une
journée pour un lifting ou des seins refaits.

La pensée du jour


"En mêlée, il vaut
mieux être le boucher
que le taureau
CAR LE BOUCHER NE VOIT PAS SES CORNES

Les dix commandements
contre la chaleur

◗ LA DÉSHYDRATATION
TU COMBATTRAS
Enfants et personnes âgées
sont sensibles à la déshydratation.
Il est conseillé de boire
de l’eau régulièrement. Au besoin,
de refroidir le corps avec
des linges humides sur la nuque
et la tête si on reste à l’intérieur
d’une habitation.
◗ L’ALCOOL
TU ÉVITERAS
Tous les liquides ne sont pas
bons à avaler en période de
chaleur. L’alcool favorise la
déshydratation. Éviter également
les boissons gazeuses (riches
en sel) et sucrées (sodas).
◗ DES ESPACES CLOS
TU T’ACCOMMODERAS
Penser à maintenir fermés
les fenêtres, volets et stores exposés
au soleil. Provoquer, si
c’est possible, des courants
d’air quand la température extérieure
est plus basse que celle
de l’intérieur. Renoncer à
sortir, si c’est possible, aux
heures les plus chaudes, entre
11h et 17h.
◗ L’AIR AMBIANT
TU RAFRAÎCHIRAS
Outre la possibilité de recourir
aux ventilateurs d’appoint,
l’Ademe (Agence de l'environnement
et de la maîtrise de
l'énergie) recommande d’installer
des plantes vertes pour
humidifier l’air et conseille
aussi de limiter la présence
d’appareils électriques comme
les luminaires ou les ordinateurs.
◗ DES PICS D’OZONE
TU T’ABSTIENDRAS
Le cocktail chaleur, absence
de vent, activité industrielle
est synonyme de pics d’ozone.
On évitera les activités physiques
en plein air pendant cette
période. Pour les asthmatiques
et les personnes à la santé
fragile, il faudra carrément
renoncer à sortir.
Hier, pour la première fois,
le niveau de pollution à l’ozone
a dépassé le seuil d’alerte,
fixé à 180 microgrammes, avec
un pic de 188 à La Ciotat et des
valeurs dépassant 170 microgrammes
à Marseille et Salon-
de-Provence.
◗ TA TÊTE
TU PROTÉGERAS
Outre un côté esthétique
qui peut être du meilleur effet
et qui ne passera pas inaperçu,
un chapeau à larges bords
se révélera très utile en cas de
sortie prolongée.
◗ CONTRE LES INSECTES
TU LUTTERAS
La transpiration incite les insectes
à venir se coller contre
la peau et à jouer les trouble-fête.
Leur présence s’avère souvent
indésirable et peut faire
très mal dans certains cas.
◗ AVEC DE LA CRÈME,
TA PEAU TU ENDUIRAS
Les premières morsures du
soleil peuvent s’avérer dangereuses
pour la peau. Mieux
vaut enduire l’épiderme d’une
bonne couche de crème solaire
vendue pour cet usage.
◗ LA LUMIÈRE
TU FILTRERAS
Les yeux sont fragiles et le soleil
est l’un de leurs plus redoutables
ennemis. Des lunettes
seront très utiles pour lutter
contre les effets nocifs des
rayons. Et là encore, on peut y
ajouter une note de style personnelle.
◗ DES VÊTEMENTS AMPLES
TU PORTERAS
On optera pour les tenues
amples, en coton ou en lin,
pendant les fortes chaleurs. Il
faut renoncer en revanche aux
fibres synthétiques qui favorisent
souvent la transpiration.
Mieux vaut ne pas être en nage.
Et opter à la place pour une
bonne nage en piscine.

MOI CA FAIT LONGTEMPS QUE JE ME SERRE LA CEINTURE

D AILLEURS IL FAUT QUE JEN ACHETE UNE AUTRE JE SUIS AU DERNIER DE CRAN

Des chants pour mettre
la maladie en veilleuse

Les membres de l’association du "Cercle de l’immobilier"
organisent un concert au profit de "La vie devant soi


La musique a des vertus
multiples. Parmi elles, donner
le sourire à des enfants
touchés par la maladie. C’est
pour cela que l’association du
"Cercle de l’immobilier", qui regroupe
les professionnels du
secteur, organise un concert demain
soir à 20h à l’Abbaye de
Saint-Victor. "Notre volonté est
de mettre tout notre poids et l’ensemble
de nos réseaux au profit
d’une oeuvre caritative", explique
Bernard Helme, président
du Cercle de l’immobilier. Les
bénéfices de l’opération seront
entièrement reversés à l’association
"La vie devant soi". Créée
en 1990, elle vient en aide aux
parents dont les enfants sont
touchés par la leucémie . "Nous
accompagnons les familles qui
vivent des moments difficiles.
Nous sommes à leur écoute", relate
Marcelle Boff, la présidente
de l’association qui organise
également des sorties pour les
enfants malades.
Le concert, nommé "À coeur
immo", reprendra notamment
les classiques de Jean-Sébastien
Bach. La maîtrise des Bouches-
du-Rhône, dirigée par Samuel
Coquard, assurera les
choeurs. "Un spectacle de qualité",
promet Bernard Helme. Et
en plus pour la bonne cause.
AdrienWAGNON
Concert "À coeur immo".
Jeudi 27 mai à 20heures à l’Abbaye
de Saint-Victor (7e). Entrée : 20 ¤

NASRI 1 USA 0

Kader Nasri a conquis les USA
Créateur d’une boisson énergétique, cet Avignonnais a participé à un sommet de l’Entreprise à Washington


"J’ai rencontré Clinton
et Obama... Ma mère
est super fière".




Kader Nasri, 33 ans, ne s’est pas laissé impressionner par la solennité du moment. C’est en toute
simplicité qu’il a demandé une photo à Hillary Clinton. "Elle est jolie", dit-il.




Il a encore des étoiles dans les
yeux. Kader Nasri, enfant
d’Avignon, ancien football
e u r p r o à Mo n a c o e t
aujourd’hui créateur, avec deux
amis, d’une boisson énergétique,
Scarface Energy Drink, n’a
pas vraiment atterri. De son premier
voyage aux États-Unis
("Pour la première fois, je suis
quand même passé par la grande
porte...", s’amuse-t-il), il revient
émerveillé... On le serait à
moins.
Le dynamique chef d’entreprise
(il a créé sa première affaire à
18 ans), sélectionné par le consulat
général des États-Unis à Marseille,
a participé, à la fin du mois
dernier, au premier Sommet présidentiel
de l’entrepreneuriat
voulu par Barack Obama en personne.
Deux cents candidats,
tous chefs d’entreprise et tous
musulmans, venus de cinquante
pays différents, réunis pendant
trois jours dans la capitale fédérale
américaine pour "cette mise en
pratique de la multiculturalité",
que personne,il faut bien le dire,
n’aurait imaginé il y a quelques
années encore.
Et l’efficace Kader Nasri, à peine
33 ans, n’a pas perdu son
temps à Washington DC. Côté rêve,
ce fils de famille nombreuse,
élevé par samère, a assisté au discours
du président Obama dans
l’enceinte du Ronald Reagan
Building and International centre,
conquis d’avance. "C’est fou
ce qu’il est charismatique, s’épanche-
t-il. Mais ce qui m’a le plus
frappé, c’est que son allocution
n’était absolument pas dirigiste.
Cette rencontre c’était lui qui
l’avait voulue, mais au final, il
nous laissait les cartes en main.
En clair, il nous a dit qu’il nous
donnait les clefs, mais que c’était
à nous d’ouvrir la porte". S’il ne
réussit pas à jouer des coudes
pour se faire photographier avec
le Président, Kader Nasri n’est
pas homme à se faire avoir deux
fois. Le lendemain, pour le discours
de clôture que prononce
Hillary Clinton, il court jusqu’à
l’estrade et en anglais, demande
à la secrétaire d’État une petite
image... Côté business, il multiplie
les contacts avec "des gens
que (je) ne connaissais pas" et repart
plein de projets pour développer
les liens avec le Maghreb.
Il envisage ainsi de créer une association
qui fédérerait des chefs
d’entreprise d’Algérie, de Provence
et des États-Unis.
Son propos: changer, à la fois,
le regard que l’on peut porter sur
les entrepreneurs et sur les personnes
issues des minorités. "Il
me semble que là-bas, on se pose
beaucoup moins de questions.
On savait qu’on était musulmans
et tout le monde s’est adapté aux
différences des autres", souligne-
t-il, cassant les idées reçues
qu’il avait lui-même sur la société
américaine. Une société, il est
vrai, qui semble vouloir tourner
la page. "La résolution des problèmes
entre l’Occident et le monde
musulman ne peut pas être que
politique. Ce sommet illustre les
changements qu’Obama souhaite
imprimer dans ces relations depuis
son élection. C’est la décision
intellectuelle d’un homme qui
souhaite changer les mentalités
des deux côtés. Dans ce monde
globalisé, il faut trouver les
moyens de vivre et de travailler
ensemble", analyse, quant à elle,
Kathleen Riley, la consule générale
des États-Unis à Marseille.
Pour Kader Nasri, cette place
donnée aux entrepreneurs est essentielle.
"En créant des liens économiques,
en développant le business,
tout suit derrière. Pour faire
du social, il faut de l’argent",
poursuit-il. Même si ses motivations
ne sont pas toutes pécuniaires
: "J’ai toujours eu un problème
avec l’autorité. Je ne voulais
pas de patron. Ce que je voulais,
c’était ma liberté et assumer mes
responsabilités".
Et en bon Américain qu’il est
devenu (c’est le surnom que lui
ont donné ses amis), il sait que si
l’on tombe,on peut toujours se
relever. Pour l’heure, il est tout
entier à son rêve : "Il y a des gens
qui sont contents de rencontrer le
maire. Moi, j’ai rencontré Clinton
et Obama. Ma mère est super
fière !"

AUJOURD'HUI●

LA VAINQUEUR A DROIT A UN BISOU D UN DOM JUAN



LaMarseillaise des femmes. Réservée
à ces dames, la course "La
Marseillaise des femmes", qui
aura lieu le 13 juin, s’est entourée
de marraines médiatiques
à l’image de Dounia Coesens,
Aurélie Vaneck, Lætitia Milot et
Élodie Varlet, actrices de la série
Plus belle la vie. Les participantes
et les actrices seront dès
10h ce matin au stade Vélodrome
où elles partageront un entraînement.
➔ Inscriptions et renseignements
www.lamarseillaisedesfemmes.com