DIMITRI PAYET L"AUTRE REUNIONNAIS

Payet : «Je peux être beaucoup plus décisif»
Actuel meilleur buteur de Lille en Ligue 1 (11 réalisations) et meilleur passeur du Championnat (10 caviars), Dimitri Payet a déclaré ce vendredi qu'il pouvait être «beaucoup plus décisif», à deux jours du déplacement du Losc à Bastia. «Je pense que c'est ma meilleure saison, a assuré l'attaquant de 26 ans. Je voulais faire les deux : passer et marquer. Après, je pense que je peux encore être beaucoup plus décisif en étant beaucoup plus concentré et beaucoup plus tueur devant le but.»

Après une première saison mitigée avec le Losc, Payet estime être devenu plus régulier grâce au «travail» et au «fait d'avoir de bons rapports avec le coach et les dirigeants». «Ils m'ont mis en confiance et ils m'ont aidé quand ça n'allait pas, a-t-il expliqué. Aujourd'hui, le travail paie. On échange beaucoup et ça, pour moi, c'est important. J'ai besoin de sentir qu'on a confiance en moi. Et ils l'ont compris. Cela me permet d'être beaucoup plus tranquille sur le terrain et dans ma tête. C'est peut-être ça qui fait que j'ai envie de leur rendre cette confiance.»

Créé le 29/06/2013 - 11:18
OM-Payet: "Tout était réuni"
Alors que Dimitri Payet n'a plus qu'à satisfaire à la traditionnelle visite avant de s'engager avec l'Olympique de Marseille, l'ancien Lillois s'est exprimé dans les colonnes de L'Equipe ce samedi pour expliquer sa décision, "un choix avant tout sportif" selon ses termes. "Tout était réuni. J’ai vingt-six ans, j’aspire à jouer la Ligue des champions et le haut du tableau en L1 dans une équipe compétitive", a reconnu l'ancien Stéphanois. "Si j’avais voulu gagner plus d’argent, j’aurais pu rejoindre un club étranger il y a quelques semaines. À Marseille, on est sans doute plus exposé qu’à Lille. Je viens de réaliser ma meilleure saison (12 buts et 12 passes décisives). Je veux faire aussi bien, sinon mieux à l’OM. Si on m’a pris, c’est pour être décisif." Le Réunionnais, actuellement en vacances sur son île natale, a aussi confirmé qu'il souhaitait s'installer un peu plus dans le groupe France avec cette signature à un an de la Coupe du monde 2014 au Brésil : "Cela a pesé dans ma réflexion. Je voulais vraiment être dans un projet sportif qui cadre avec mes ambitions. Je sais que je dois être performant avec l’OM si je veux retourner avec les Bleus l’été prochain au Brésil."

, premier objectif atteint








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Dimitri Payet a atteint un premier objectif : «intégrer complètement l’équipe, ce que je ne pouvais pas faire avant». Depuis la tournée des Bleus en Amérique du Sud, l’attaquant de Marseille a été de tous les rassemblements. Mieux, il a été titularisé par Didier Deschamps lors des trois derniers matches disputés face à l’Uruguay (0-1), au Brésil (0-3) et contre la Belgique (0-0) le mois dernier au Bruxelles.

Est-ce le bon moment pour lui pour s’imposer à droite, la seul endroit où il semble rester une place à prendre au sein de cette équipe de France ? «Je ne sais pas, a-t-il répondu. En tout cas, ça fait quelques matches que je suis aligné à ce poste-là. Je fais en sorte d’être le plus performant possible. Après, c’est le sélectionneur qui décide». Interrogé une nouvelle fois sur sa décision de rejoindre Marseille cet été, l’ancien Lillois a répété qu’il avait fait ce choix en fonction des Bleus et du Mondial 2014. «Oui, il y a eu une réflexion là-dessus. Si je n’avais pas pensé à l’équipe de France, je serais allé ailleurs dans un championnat moins élevé avec d’autres avantages…»

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6:27 PM - 19 Nov 2013
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OM : Deschamps défend Payet et tacle Larqué
On le sait, Jean-Michel Larqué a la critique facile. Après l'exclusion de Dimitri Payet en Ligue des champions face à Dortmund, le consultant de RMC s'était attaqué avec virulence au joueur de l'OM, disant même qu'il avait "le QI d'une huitre".
Énervé par les propos de l'ancien joueur de l'équipe de France, Didier Deschamps a tenu à donner son avis au micro, lui aussi, de RMC. "La critique ne pose pas de problème. Mais on ne peut pas tout accepter ! Tu peux ne pas être d'accord sur une prestation, mais il y a une barrière à ne pas franchir."

L'Olympien semble avoir trouvé un soutien de poids dans cette affaire.

LESBLEUS
C’est encore
loin, Rio 10 septembre 2013, Gomel. Dans le
petit stade central aux allures de Ligue
2, Dimitri Payet étrenne sa 7e sélection
avec l’équipe de France contre la
Biélorussie. Il quitte le terrain à la
61e minute de jeu, remplacé par Samir
Nasri. Les Bleus sont menés 2-1 ; ils
s’imposeront 4-2. Et Dimitri Payet n’a,
depuis, plus été aligné par Didier Deschamps.
L’ancien entraîneur de l’OM garde
pourtant toute sa confiance au Réunionnais,
qui n’a ainsi pas manqué un seul
rassemblement des Bleus. Mais il a suivi
toutes les rencontres depuis le banc
de touche, y compris les galops d’essai
face à l’Australie et plus récemment les
Pays-Bas, où Antoine Griezmann fêtait
sa première cape. Le voyage au Brésil
est donc loin d’être acquis pour
l’ancien lillois. "Sa présence dans la liste?
Il peut se poser des questions, mais
il n’est pas le seul dans ce cas, relève
José Anigo. Ce qui est sûr, c’est que je
ne fais pas ma composition d’équipe en
fonction de la coupe du monde."
Cantonné au rôle de doublure de Mathieu
Valbuena, Florian Thauvin ou Saber
Khalifa ( !) ces dernières semaines,
Dimitri Payet doit se contenter de bribes
de matches pour marquer l’esprit
du sélectionneur, avide de statistiques.
Auteur de huit buts et (seulement)
trois passes décisives - souvent
à côté de la plaque lors des grands rendez-
vous - il se sait encore loin du
compte. "La coupe du monde? Bien sûr
qu’on y pense tous les jours. On y pense
quand on est à la maison, en voiture,
avouait-il il y a deux semaines. Mais
il faut le mettre au second plan car
quand on porte le maillot de son club,
on n’a pas le droit de penser à la sélection."
L’un n’ira toutefois pas sans
l’autre...

[size=36]Deschamps: "Payet ? C'est de la logique"[/size]


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Didier Deschamps a été amené à commenter le retour de Dimitri Payet en équipe de France, en vue des matches amicaux contre le Portugal (samedi) et l'Arménie (mardi prochain). "C'est de la logique sportive avant tout. Ce qu'il réalise est très intéressant", a admis le sélectionneur tricolore en conférence de presse, ce lundi, depuis Clairefontaine. Et l'ancien entraîneur marseillais d'ajouter: "A chaque match, il amène beaucoup de qualité technique. Dans son rôle de meneur de jeu, de milieu offensif derrière l'attaquant axial, il a une belle qualité de déplacement et des prises de balle très intéressantes, notamment sur ses contrôles orientés. Et il y a sa qualité de passe en profondeur. Il a très peu de déchet technique et il fait beaucoup de passes décisives".

[size=30]Cinq Bleus au banc d'essai[/size]
09/10/2014 05:35
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André-Pierre Gignac, en pleine forme avec Marseille, a gagné le droit de se montrer de nouveau sous la tunique bleue. - (AFP)
Cinq des six nouveaux joueurs appelés par Didier Deschamps depuis le Mondial sont à pied d’œuvre avant les matchs amicaux face au Portugal et l’Arménie.

Alors que l'attaquant lyonnais Alexandre Lacazette, convoqué par Didier Deschamps pour les matchs amicaux de septembre, n'a pas été appelé pour ces nouvelles rencontres internationales, cinq Bleus tenteront de profiter des blessures pour faire leur trou dans le groupe France en vue de l'Euro 2016.
> André-Pierre Gignac (28 ans, 17 sélections, 4 buts). Meilleur buteur de Ligue 1 (neuf réalisations), l'attaquant marseillais a vu sa belle forme actuelle récompensée par un retour en bleu, plus d'un an après sa dernière apparition en équipe de France (6 septembre 2013).« La vérité d'aujourd'hui ne sera pas celle du mois de mai 2016 », a toutefois mis en garde le sélectionneur lors de l'annonce de sa liste. Le message est clair : Gignac part pour le moment de trop loin pour constituer une menace sérieuse pour Olivier Giroud et il devra garder un rendement identique la saison prochaine pour espérer bousculer la hiérarchie d'ici l'Euro. Même si, en dehors du « Gunner », la concurrence n'est pas si féroce au poste d'avant-centre, ses performances en Ligue 1 ne suffiront pas et Deschamps attend de voir ce qu'il a réellement dans le ventre sur le plan international.
> Dimitri Payet (27 ans, 7 sélections). Si l'OM caracole en tête de la L1, Payet n'y est pas étranger. Reconverti meneur de jeu par Marcelo Bielsa, le Réunionnais rayonne par sa justesse technique et a une belle carte à jouer chez les milieux offensifs où personne n'est vraiment indiscutable hormis Mathieu Valbuena. Principale inconnue le concernant : sa capacité à maintenir le même niveau de jeu sur la durée.
> Jérémy Mathieu (30 ans, 3 sélections). Son transfert surprise au FC Barcelone a soudainement braqué les projecteurs sur ce défenseur capable d'évoluer aussi bien à gauche que dans l'axe. Titulaire en Serbie le 7 septembre (1-1), il a plutôt bien réussi son examen de passage alors qu'il avait été appelé pour pallier le forfait de Laurent Koscielny. Le quatuor de la Coupe du monde (Varane, Sakho, Koscielny, Mangala) possède encore une bonne longueur d'avance mais la polyvalence de Mathieu et l'exposition qu'offre le Barça peuvent lui permettre de rêver.
> Christophe Jallet (30 ans, 5 sélections, 1 but). Appelé en raison de la blessure de Mathieu Debuchy (cheville gauche), l'arrière droit lyonnais apparaît clairement comme un choix par défaut, la France manquant cruellement de joueurs de haut niveau dans son secteur. Le réservoir étant bien pauvre à son poste, l'ancien Parisien, sans génie mais constant dans ses performances, est un candidat légitime pour l'Euro. « Le choix est peut-être plus restreint mais ça permet d'ouvrir une petite porte dans laquelle j'essaie de m'engouffrer », a-t-il d'ailleurs admis mardi. 
> Benoît Costil (27 ans, aucune sélection). Invité de dernière minute après la défection de Stéphane Ruffier (gros orteil), le gardien rennais découvre pour la première fois l'univers des Bleus. Costil est là avant tout pour observer et prendre la température de l'équipe de France, sans réelles garanties pour le futur.

Payet attend son heure
10/10/2014 05:35
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De retour en forme, Dimitri Payet devra être plus constant pour espérer s'installer en équipe de France et disputer l'Euro 2016. - (AFP)
Le milieu offensif Dimitri Payet, fort d’un probant début de saison avec Marseille, devrait avoir l’occasion de se montrer contre le Portugal demain.


Régulièrement appelé par Didier Deschamps en 2012 et 2013 au cours de la campagne qualificative au Mondial 2014, Payet avait manqué le wagon menant les Bleus au Brésil, payant notamment une fin de saison passée moribonde avec l'OM lors du premier semestre.
« Ce n'était pas une erreur de ne pas m'avoir pris, concède-t-il d'ailleurs. Il (Deschamps) a pris la décision de ne pas me sélectionner. Je ne peux pas lui en vouloir, j'en ai tiré les leçons pour avancer. » Et il n'a pas tardé à être récompensé. Après un premier rassemblement post-Coupe du monde, où l'essentiel des vingt-trois a été rappelé contre l'Espagne (1-0) et la Serbie (1-1), « DD » n'a cette fois pas hésité à le convoquer pour les matchs contre le Portugal et l'Arménie.
" Je m'éclate vraiment "
« Le rappeler était logique, sportivement, et même une évidence pour certains. Ce qu'il réalise aujourd'hui avec l'Olympique de Marseille est très intéressant parce qu'il le fait à chaque match », a justifié le sélectionneur. Plus que les statistiques (trois buts et deux passes décisives en neuf matchs de L1), c'est effectivement son influence grandissante et positive dans le jeu marseillais qui témoigne de sa spectaculaire transfiguration. Une transfiguration à laquelle il serait difficile de ne pas associer Marcelo Bielsa, son nouvel entraîneur à Marseille qui n'a pas tardé à faire de Payet un de ses leaders d'équipe en lui confiant le rôle de meneur de jeu axial. « Il m'a mis à ce nouveau poste, il me donne plus de liberté… Je m'éclate vraiment et ça se voit sur le terrain », confirme le Réunionnais de 27 ans.
Affectif, l'ancien Lillois et Stéphanois formé à Nantes, est aussi un joueur qui ne se laisse pas abattre à la moindre déception, même celles nées d'une non-sélection à la Coupe du monde. « J'ai compris qu'il faudrait en faire plus et que pour faire partie de cette équipe-là il faudrait être bon, tout le temps », confie-t-il. Voilà en effet le défi qui attend Payet, dont la dernière de ses sept sélections remonte au 10 septembre 2013 (victoire 4-2 au Belarus).
S'il confirme sur la durée son excellent début de saison avec l'OM, nul doute qu'il sera convoqué en équipe de France. Mais pour régulièrement jouer en bleu, les occasions de prendre date seront rares. Le match face au Portugal de Cristiano Ronaldo en est une.

VIDEO http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3077758/video-equipe-de-france-dimitri-payet-a-une-carte-a-jouer.html

http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3077758/video-equipe-de-france-dimitri-payet-a-une-carte-a-jouer.html

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[size=30]France: enfin l'heure de Payet ?[/size]
10/10/2014 18:52
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Dimitri Payet (c) à l'entraînement des Bleus au centre technique national de Clairefontaine, le 9 octobre 2014 - AFP
Le milieu offensif Dimitri Payet, fort d'un probant début de saison avec Marseille, devrait avoir l'occasion de démontrer contre le Portugal samedi que sa renaissance peut aussi profiter à l'équipe de France où il ambitionne désormais de vraiment s'installer.

Bien qu'ayant régulièrement été appelé par Didier Deschamps en 2012 et 2013 au cours de la campagne qualificative du Mondial-2014, Payet avait manqué le wagon menant les Bleus au Brésil, payant notamment une fin de saison passée moribonde avec l'OM lors du premier semestre.
"Ce n'était pas une erreur de ne pas m'avoir pris, concède-t-il d'ailleurs. (Deschamps) aurait pu me prendre. Ou pas. Il a pris la décision de ne pas me sélectionner. Je ne peux pas lui en vouloir, j'en ai tiré les leçons pour avancer."
Et il n'a pas tardé à être récompensé. Après un premier rassemblement post-Coupe du monde, où l'essentiel des 23 a été rappelé contre l'Espagne (1-0) et la Serbie (1-1) afin de prolonger dans un esprit de fête le bon parcours des mondialistes, "DD" n'a cette fois pas hésité à le convoquer pour matches contre le Portugal et l'Arménie.
"Le rappeler était logique, sportivement, et même une évidence pour certains. Ce qu'il réalise aujourd'hui avec l'Olympique de Marseille est très intéressant parce qu'il le fait à chaque match, il amène beaucoup de qualités techniques", a justifié le sélectionneur.
'Je m'éclate'
Plus que les statistiques (3 buts, 2 passes décisives en 9 matches de L1), c'est effectivement son influence grandissante et positive dans le jeu marseillais qui témoigne de sa spectaculaire transfiguration.
Une transfiguration à laquelle il serait difficile de ne pas associer Marcelo Bielsa, son nouvel entraîneur à Marseille d'où il était annoncé partant durant le mercato, avant de choisir d'y rester, rapidement séduit par le nouveau projet du club et le discours du technicien argentin, chantre d'un jeu porté vers l'avant.
De fait, Bielsa n'a pas tardé à faire de Payet un de ses leaders d'équipe en lui confiant le rôle de meneur de jeu axial qui a sa préférence. "Il m'a mis à ce nouveau poste, il me donne plus de liberté, c'est à moi de lancer les attaques... Je m'éclate vraiment et ça se voit sur le terrain", confirme le Réunionnais de 27 ans.
"Aujourd'hui j'ai retrouvé confiance. Bielsa m'a mis dans un rôle important, avec des responsabilités. Je fonctionne à l'affect et quand le coach me met en confiance, me fait progresser, ça va beaucoup mieux", poursuit-il.
'Prise de conscience'
Affectif, l'ancien Lillois et Stéphanois formé à Nantes, est aussi un joueur qui ne se laisse pas abattre à la moindre déception, même celles nées d'une non-sélection à la Coupe du monde.
"Je suis passé à côté d'un évènement exceptionnel et j'ai eu une prise de conscience. J'ai compris qu'il faudrait en faire plus et que pour faire (de nouveau) partie de cette équipe-là il faudrait être bon, tout le temps", confie-t-il.
Voilà en effet le défi qui attend Payet, ce joueur capable de tant de belles choses mais qui a souvent péché par manque de constance et dont la dernière de ses sept sélections remonte au 10 septembre 2013 (victoire au Belarus 4-2).
Pour Payet, qui reconnaît volontiers être "meilleur" dans ses deuxièmes saisons, car "je m'épanouis un peu plus, je m'installe un peu plus dans l'équipe", cette seconde ère qui débute en équipe de France, à moins de deux ans de l'Euro-2016, doit confirmer cette tendance.
S'il confirme sur la durée son excellent début de saison avec l'OM, actuellement séduisant leader de la Ligue 1, nul doute qu'il sera convoqué en équipe de France. Mais pour régulièrement jouer en Bleu, les occasions de prendre date seront rares. Le match face au Portugal de Cristiano Ronaldo en est une.
Par Nicolas PRATVIEL© 2014 AFP

Le 11/10/2014 à 08:00:00 | Mis à jour le 11/10/2014 à 09:09:04
FOOT
[size=40]BLEUSPayet - Valbuena, comme on se retrouve...
Partenaires à l'OM, la saison dernière, les deux milieux offensifs Dimitri Payet et Mathieu Valbuena, aux relations parfois électriques, se retrouvent en équipe de France, pour les deux matches amicaux face au Portugal et en Arménie.

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Payet et Valbuena ont joué ensemble à l'OM la saison dernière. (L'Equipe)

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Les retrouvailles se sont déroulées à Clairefontaine, lundi matin. Il n’y a pas eu d’images souriantes, d’accolades chaleureuses captées par les caméras, et évidemment pas de mots. Il ne vaut, d’ailleurs, mieux pas évoquer publiquement le sujet de leur relation avec les intéressés. Plus de deux mois après son départ au Dinamo Moscou, Mathieu Valbuena a donc retrouvé en sélection son ancien coéquipier à l’OM, Dimitri Payet. Les deux joueurs, qui n’avaient plus aucune relation sur les derniers mois de leur cohabitation à Marseille, pourraient pourtant débuter côte à côte la rencontre amicale face au Portugal, ce samedi (20h45), au Stade de France. Valbuena dans son rôle habituel de meneur de jeu et Payet dans le couloir droit.

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Foot - Bleus Pourquoi ils seront quand même motivés

 

Foot - Bleus Deschamps : «Leur point fort ? Ronaldo»

S’il a déjà évolué sur un côté, le Réunionnais a de nouveau gagné sa place en Bleu à la faveur de son repositionnement axial à l’OM, cet été. Depuis l’exil russe de Valbuena, il est transfiguré, et pas seulement physiquement. Il a récupéré le poste de meneur de jeu et son influence, en même temps. Ses performances s’en ressentent nettement : trois buts et trois passes décisives en Ligue 1. A Lille aussi, il s’était émancipé une fois un concurrent parti (Eden Hazard, à Chelsea). Elie Baup a dirigé Payet et Valbuena, à Marseille, la saison passée. Il pense que «ce sont deux meneurs de jeu aux profils différents». Le technicien précise : «Leur association est quand même possible. Je l’avais fait avec Micoud et Benarbia à Bordeaux (en 1999-2000). Valbuena est plus dans la passe, il peut aller dans plusieurs zones. Payet est quant à lui plus proche du but, plus efficace.» Peuvent-ils cohabiter en Bleu ? «L’équipe de France, c’est autre chose, avance encore Baup. Il faut qu’il y ait la volonté de faire les choses ensemble, dans un esprit d’équipe. Il faut être hyper solidaire, sinon...»

Deschamps sait que l'Euro 2016 peut atténuer les rancoeurs

Ils l’avaient été un temps, à l’OM, la saison passée. La relation technique entre les deux joueurs était évidente, et ils se cherchaient constamment sur le terrain. Mais leurs rapports s’étaient refroidis, au même moment que l’OM perdait pied en L1 comme en Ligue des champions (automne 2013), sur fond de reproches et de calculs stériles. Les griefs étaient multiples : les passes oubliées, les efforts défensifs comparés ou encore l’identité du tireur des coups de pieds arrêtés sans cesse discutée. Le point de rupture a été atteint à Sochaux (1-1), le 29 mars, à ce sujet, Payet rentrant au vestiaire à la mi-temps tout en insultant son coéquipier, trop éloigné pour vraiment entendre. Sur le terrain, ils ne s’échangeaient déjà plus souvent les ballons. En dehors, ils ne s’échangeaient plus que des amabilités.

Peuvent-ils oublier leur fâcherie ? Pour certains, à l’OM, les tensions ont laissé trop de traces, la saison passée. Mais Didier Deschamps est vigilant au climat social de son équipe, et il connaît les antécédents entre les deux hommes. Il sait aussi que l’Euro 2016 peut atténuer les rancoeurs. L’attitude de Valbuena a toujours été irréprochable en sélection, et Payet entend bien y revenir durablement, marqué par sa non convocation au Mondial brésilien. Deux raisons de croire que leur cohabitation est possible.
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PAYET ET GIGNAC ONT TROP PEU JOUÉ
SteveMandanda: unretour réussi

C’est sous un mélange suspect de sifflets
et d’applaudissements de quelques
amateurs de foot (d’autres l’ont acclamé
après le match, alors que les remplaçants
se décrassaient) et de quelques gros
beaufs chantant "un big Mac pour Gignac",
que l’avant-centre de l’OM a fait son entrée
en remplacement de Benzema, à la
88e minute. Cinq minutes de jeu, en comptant
donc le temps additionnel, juste de
quoi dévier en corner un coup franc portugais
: troppeu pour porter le moindre jugement
sur André-Pierre, qui devrait être titulaire
mardi en Arménie si Didier Deschamps
veut vraiment voir ce qu’il peut apporter
aux Bleus.
Dimitri Payet a un peu plus joué. Une
bonne vingtaine de minutes à la place de
Mathieu Valbuena, d’abord dans l’axe,
puis sur la gauche. Seules les dix premières
ont eu valeur de test, car la fin de
match fut plus confuse. Mais dès son entrée,
il s’est montré disponible, présent,
serein dans ses prises de balle, jouant simple
comme à l’OM, cherchant toujours la
bonne passe, tel ce décalage vers Pogba,
auteur d’une frappe contrée de 25mètres.
Le Réunionnais a aussi adressé lui-même
un tir enroulé, qui n’a pas trouvé le cadre.
Mais il a semblé très à l’aise, c’est ce
que l’on retiendra en attendant de le revoir
plus longuement mardi, espérons-le.
Des trois Olympiens, c’est donc Steve
Mandanda qui a pu tirer son épingle du
jeu, fût-il réduit à la portion congrue. Mais
CristianoRonaldo aura aumoins servi à cela
: lui permettre de briller. D’abord, en
première période, après une nouvelle erreur
de relance de Mangala, le Madridiste
a trouvé le gardien français sur son chemin.
Même si le capitaine du Portugal a finalement
été signalé hors-jeu, Mandanda
avait gagné son duel. Ce n’était que partie
remise : en seconde période, il a pu le faire
sans coup de sifflet de l’arbitre.
En effet, sur un centre aérien, Ronaldo a
pris lemeilleur sur Evra et adressé une reprise
de la tête croisée qui prenait le chemin
du petit filet quand Mandanda est allée
dévier le ballon d’une superbe manchette.
Il a certes encaissé ensuite un penalty,
mais ressort rasséréné par ce retour
en équipe de France.


Çaprendvraiment tournure
MATCH AMICAL Les Bleus, dont le collectif continue de grandir, ont battu le Portugal grâceàdes buts de Benzema et Pogba
À Saint-Denis (Stade de France).
Mi-temps: 1 - 0.
Spectateurs: 75 000.
Arbitre : S. Marciniak (Pol).
Buts - France : Benzema (3), Pogba (69).
Portugal: Quaresma (77 s.p.)
Avertissements - France : Cabaye (28),
Mangala (34).
France : Mandanda - Sagna, Varane, Mangala,
Evra - Pogba, Cabaye (Sissoko, 71), Matuidi (cap)
Valbuena (Payet, 58) - Benzema (Gignac, 90), Griezmann
(Schneiderlin, 84).
Entraîneur : Didier Deschamps.
Portugal : Rui Patricio - Soares, Pepe, Bruno Alves
(Ricardo Carvalho, 46), Eliseu - Tiago (Eder, 68),
André Gomes (William Carvalho, 46), Moutinho -
Nani (Quaresma, 68), Cristiano Ronaldo
(cap, João Mario, 76), Danny (Vieirinha, 85).
Entraîneur : Fernando Santos.


%Steve Mandanda :
"C’est bien de pouvoir faire unmatch solide,
sérieux dans la lignée des dernières sorties de
l’équipe des France et de gagner. Il y a un collectif
qui se dégage, une envie d’aller de l’avant, de
battre n’importe quel adversaire. Au niveau
international, il n’y a pas de match amical. Face à
de grands joueurs, dans un stade plein, on se met
tout de suite en condition. Pour moi, l’essentiel a
été d’être solide et d’aider mon équipe à gagner."
M.A.
%Didier Deschamps (au micro de TF1) :
"On suit un très bon fil conducteur. Il y avait une
envie commune de faire les choses. C’est bien de
maintenir cette dynamique. Les joueurs qui ont
déjà un vécu se connaissent mieux, d’autres
arrivent. On a affronté une belle équipe du
Portugal. C’est un très bon résultat pour nous."

Dimitri Payet : "J'étais resté sur ma faim contre
l'Albanie et là je suis satisfait, on est bien arrivé
à combiner avec Valbu et Grizou (Valbuena et
Griezmann, ndlr). Je jouais dans une position où
j'ai mes habitudes, dans un stade où j'ai mes repères,
donc forcément ça aide. L'ambiance était
bien mais ce n'est pas le Vélodrome que je
connais quand l'OM joue, là il manquait les deux
virages (rires). Avant le match, je n'ai pas voulu
être mis au courant de ce qui s'était passé à
l'OM. Ma femme m'a averti ce matin mais je n'ai
pas voulu en savoir plus pour pouvoir rester
concentré sur le match. Je verrai ça en rentrant
chez moi