STADE DE FRANCE

Verra-t-on moins de matches de l'équipe de France délocalisés dans les stades de province ? La Fédération a trouvé un nouvel accord avec le consortium du Stade de France pour un bail de 15 ans qui courra jusqu'en avril 2025. La FFF s'engage à y organiser chaque année au moins trois matches des Bleus et la finale de la Coupe de France.

Surtout, elle va bénéficier en contrepartie de conditions plus avantageuses pour faire entrer ses sponsors dans l'enceinte et d'une meilleure rémunération sur la billetterie. Les deux parties semblent d'ailleurs viser «un objectif que la FFF organise chaque saison un nombre de matches supérieur au minimum contractuel requis

j'ai prévu d'en faire la bas un reportage avec l'EDF
mais quand j dont know

Il signe "Aïda" au Stade de France
Après "Nabucco" en 2008, le Marseillais Charles Roubaud met en scène un opéra de Verdi pour 60000spectateurs

Célébrant la victoire du
prince égyptien Radamès
sur les troupes éthiopiennes,
le 2 octobre prochain, les
trompettes d’Aïda retentiront
dans la nuit de la plaine de
Saint-Denis, au coeur du Stade
de France.



Ces trompettes
comptent, avec le Va Pensiero,
choeur des esclaves de Nabucco,
au rang des tubes universels signés
de la main du compositeur
italien Giuseppe Verdi. Et ce
soir-là, 60 000 spectateurs devraient
fredonner l’air célèbre.
Pour mettre en scène cette production
unique et monumentale
d’Aïda, les organisateurs ont
fait appel à Charles Roubaud
qui a déjà magnifié Verdi, en
2008, ici même. C’était avec Nabucco.
Pour le Marseillais, ce travail
marquera le début d’une saison
très... égyptienne. Après Paris,
Aïda l’accompagnera en mai
2011 devant la forteresse de
Massada, en Israël, en plein désert
et à quelques centaines de
mètres de la mer Morte, puis au
pied du mur d’Orange une poignée
de jours plus tard. "Après,
basta, je ne veux plus entendre
parler d’Aïda", dit en riant Charles
Roubaud. Il faut dire qu’il ne
compte plus le nombre de fois
où il a mis en scène cet ouvrage.
Aussi, investir le Stade de France
pour y faire vivre l’opéra de
Verdi est un savoureux challenge
pour cet homme de l’art. "Ce
qui est passionnant dans ce style
de travail, dit-il, c’est qu’il faut
oublier le schéma classique de
l’opéra ’ scène-fosse-salle’ et intégrer
le fait que la mise en scène
doit être lisible sur 360 degrés. À
un moment ou à un autre, tous
les spectateurs doivent voir les artistes
de face. Les déplacements
sont totalement différents que
ceux pratiqués dans une salle
classique. Puis il faut que le spectateur
sache quel est l’artiste qui
chante. Car dans les tribunes, on
ne voit pas les lèvres bouger. Aussi
doit-on attirer à chaque instant,
par des effets de mise en scène,
l’attention sur les protagonistes
actifs de l’oeuvre.
"Et puis, il y a les éclairages,
les effets pyrotechniques et
autres. Ils sont nécessaires pour
tenir l’attention des spectateurs.
Surtout en seconde partie où il
n’y a pas d’effets de foule. Alors,
par exemple, le procès de Radamès
se tient sur le plateau. Dans
un opéra conventionnel, seule
Amnéris est là à ce moment de
l’opéra. Ce faisant, je ne trahis
aucunement le livret. "
Vive l’opéra populaire
Mais pourquoi donc Charles
Roubaud, metteur en scène reconnu,
qui travaille un peu partout
dans le monde, accepte-t-il
de s’affronter à cette démesure?
"Tout simplement parce que je
suis persuadé que ces productions
rendent à l’opéra sa dimension
populaire. I l y avait
57000personnes pour Nabucco
en 2008. Il devrait y en avoir
autant samedi. Si, sur ce nombre,
quelques dizaines n’hésitent
plus après à pousser la porte
d’un opéra dit classique, nous
aurons réussi notre coup."
Et surtout ne dites pas à Charles
Roubaud que ce n’est pas de
l’opéra parce que les chanteurs
sont sonorisés. "Foutaises. Et le
timbre, et la justesse de la voix,
ce ne sont pas les micros qui les
obtiennent mais bel et bien les artistes,
non ?"
D’ailleurs, au premier rang
d’une distribution internationale
chevronnée, c’est Adina Aaron
qui sera Aïda; superbe Américaine,
appréciée dans ce rôle il
y a deux saisons à Marseille.
Alexander Vakoulsky sera le directeur
musical de cette unique
soirée à laquelle les musiciens
de l’Orchestre national de Montpellier
Languedoc-Roussillon
apporteront leur concours ainsi
que le choeur Nicolas-de-Grigny,
dirigé par Jean-Marie Puissant.
Une semaine après Saga
Africa de Yannick Noah, place à
Verdi et aux trompettes d’Aïda!
MichelÉGÉA
stadefrance.com -0892 700 900

IL FAUT QUE L "ON CHANGE SON NOM POUR DEVENIR
SEDF
STADE DE L "EQUIPE DE FRANCE

S'approprier le SDF»
Les Bleus reconnaîtront le stade de France dès vendredi, veille de France-Roumanie. «Pour en faire le stade de l'équipe.

Les Bleus prendront leurs repères au stade de France dès vendredi, à la veille de la Roumanie. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de «faire de ce stade celui de l'équipe de France».

C'est assez rare pour être signalé. L'équipe de France rompra avec ses habitudes en prenant ses marques au Stade de France dès vendredi soir, veille de France-Roumanie. «Pour des raisons pratiques et fonctionnelles, la circulation notamment», les Bleus ne l'avaient pas fait avant de recevoir la Biélorussie en septembre dernier. Si Laurent Blanc ne veut «pas se cacher derrière ce facteur» pour expliquer la défaite concédée face à la formation de Bernd Stange (0-1), il associe cette démarche à un objectif : «Que ce stade devienne celui de l'équipe de France et de ses joueurs». Face à cet impératif, la délégation tricolore quittera Clairefontaine dès vendredi matin pour prendre ses quartiers à Enghien-les-Bains. Elle y restera jusqu'à lundi, jour du départ pour Metz où se tiendra France-Luxembourg le lendemain.

Cette décision, Blanc la justifie encore par «l'importance de maîtriser un environnement» parfois hostile à l'égard des Bleus. Si ça n'a pas été le cas face aux Biélorusses, Nasri sait que les réactions du public peuvent nourrir «un peu d'appréhension» chez certains de ses équipiers. «Au bout de 60 minutes, si le score est vierge, le public peut commencer à tourner, souligne-t-il. Ce n'est pas toujours facile à gérer.» Laurent Blanc appuie : «Les joueurs peuvent être timorés par l'enjeu, mais aussi par l'environnement. Quand on découvre un stade chargé d'Histoire comme celui-là, vous pouvez être touché par l'émotion et ça peut diminuer vos moyens». Le sélectionneur caricature à peine lorsqu'il assure que certains de ses joueurs «n'étaient pas loin de prendre leur téléphone portable pour prendre des photos» lors de leur dernière visite de l'enceinte dyonisienne. «Il faut arrêter ça. Jouer là-bas ne doit surtout pas devenir quelque chose de difficile.»

Contre la Biélorussie, l'appréhension de certains Bleus, à l'image d'Abou Diaby, concernait surtout l'accueil qui serait réservé aux Mondialistes. Le bal des drapeaux et le soutien sans faille du public jusqu'au coup de sifflet final les avaient vite rassurés. Joint au téléphone, Bakary Sagna estime qu'il ne manque qu'un résultat positif au Stade de France pour que lui et ses équipiers parviennent «à se libérer comme en Bosnie». «Effectivement, ça aiderait», confirme Blanc. A l'instar du sélectionneur, le latéral droit d'Arsenal insiste sur la nécessité de «ne pas psychoter là-dessus». «Moi, ce que je retiens, c'est que même après ce qui s'est passé (la grève en Afrique du Sud, NDLR), le public ne nous a pas tourné le dos. A nous désormais de leur rendre la pareille. Il y a des habitudes à prendre.» Ça commence vendredi
.

Le Stade de France, lors de la présentation des joueurs avant France-Biélorussie, le 3 septembre (0-1).

J' EN REVE D 'Y ALLER

VOIR L 'EQUIPE DE FRANCE...ET CHANTER LA MARSEILLAISE AVEC EUX

A NOS ENFANTS...

2011 DEVRAIT REALISER CE REVE