ANDRE AYEW

AndréAyew, unvrai joker
RETOUR Espéré dès ce week-end sur le banc contre Bastia, le Ghanéen peut apporter le petit plus qui fait la différen

OM-BASTIA
Cheyrouforfait,AndréAyewderetour

Le groupe marseillais sera toutefois renforcé par le retour
d’André Ayew, une première depuis son opération au genou fin
novembre.

Marseille: Ayew de retour contre Bastia

José Anigo a convoqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Bastia samedi à 17 heures, pour le compte de la 24e journée de Ligue 1. L'entraineur marseillais a choisi de n'effectuer qu'un seul changement par rapport à l'équipe qui avait fait match nul contre Toulouse (2-2) le week-end dernier, et c'est Bail Tuiloma qui est remplacé par André Ayew. Le Ghanéen n'a plus foulé les pelouses de Ligue 1 depuis le match nul contre Bordeaux (2-2) le 22 décembre dernier. Le groupe marseillais: Mandanda, Samba – Dja Djedje, Diawara, Fanni, Mendes, Mendy, Nkoulou – Imbula, Romao, Valbuena, Lemina, Bangoura – Gignac, Thauvin, Khalifa, Payet, Ayew.

Leretour
d’AndréAyew
Le Ghanéen, opéré du genou gauche
après s’être blessé en sélection
mi-novembre, n’était plus
apparu sous le maillot olympien
depuis le déplacement à Naples,
en Ligue des champions. Hier,
André Ayew est entré en jeu à la
place de Florian Thauvin à un
quart de la fin. Le public du stade
Vélodrome lui a réservé une
ovation méritée.

Ayew d'entrée, pas Thauvin
José Anigo a décidé de titulariser André Ayew dimanche soir à Saint-Etienne. Florian Thauvin démarre sur le banc.

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André Ayew débute à Saint-Etienne. (L'Equipe)



André Ayew va démarrer son premier match en Ligue 1 depuis le 26 octobre contre Reims. Pas de Florian Thauvin en revanche côté olympien. Dimitri Payet, André-Pierre Gignac et Mathieu Valbuena débutent eux la rencontre. En défense, José Anigo a décidé d'aligner trois défenseurs centraux avec Lucas Mendes, Nicolas Nkoulou et Souleymane Diawara. Brice Dja Djédjé et Jérémy Morel occupent les côtés.

Du côté stéphanois, Christophe Galtier a décidé de titulariser Kurt Zouma à droite de la défense au détriment de Jonathan Brison. Au mileu, c'est Jérémy Clément qui débute. Brandao est seul en pointe avec Hamouma et Tabanou sur les ailes.

Les compositions

Saint-Etienne : Ruffier - Zouma, Perrin (cap.), Sall, Trémoulinas - Cohade, Clément, Lemoine - Hamouma, Brandao, Tabanou.
Marseille : Mandanda (cap.) - Dja Djédjé, Nkoulou, Diawara, Mendes, Morel - Romao, Valbuena - Payet, Gignac, Ayew.

"On monte en puissance ❚ Cette égalisation tardive gâche beaucoup
de choses...
On est déçus du résultat, car on a fourni
beaucoup d’efforts.Onamontré de la détermination,
ce n’était pas facile. Je tire un
grand coup de chapeau à tout le monde. Ce
qui est important, c’est de se battre l’un
pour l’autre. On a montré qu’on était un
groupe, une famille, on va garder ça pour la
suite.
❚ Le nouveau schémaapermis cette solidarité
?
Ça a plutôt pas mal marché. On a eudes occasions
franches. Il faut regarder le bon côté
des choses: onmonte en puissance. Il reste
encore treize matches. On a pris quatre
points contre Saint-Étienne, un concurrent
direct. On voulait plus, moi le premier.
Mais on a fait un match d’hommes.
❚ Brandao vous joue un mauvais tour...
Il marque ce but qui nous fait mal. On ne l’a
pas vu durant tout le match, et à la dernière
seconde, il est là! On le sous-estime beaucoup,
je pense qu’il est sous-coté.

Trop tard?

André Ayew est vraiment extraordinaire.

Nous dire que l’OM

monte en puissance à 13 journées

de la fin. Il était temps!

Avec Ayew, ça change tout
LIGUE 1 Le retour du Ghanéen, quiadisputé l’intégralité du matchàSaint-Étienne, offre de nouvelles possibilitésàAnigo Durant sa convalescence, le "Black Star" est rentré quelque temps au Ghana, où l’OM a dépêché un kiné
pour l’accompagner. Dimanche soir, à Geoffroy-Guichard, "Dédé" Ayew a joué 90minutes

"Je me suis quandmême
arrêté pendant troismois.
Petit à petit, je vais retrouver
le niveau"


La dernière fois qu’André Ayew avait
été aligné dès le coup d’envoi, Élie
Baup f i g u r a i t encore dans
l’organigramme de l’OM.Unmois, quasiment
jour pour jour avant l’éviction du
technicien haut-garonnais (le 7décembre),
le Ghanéen disputait un match
plein,àNaples, dans un rôle de relayeur,
le poste qu’il affectionne. Malgré la défaite
(3-2), le Black Star était sorti du lot, en
ouvrant notamment la marque à la 9e minute.
Un rayon de soleil au milieu de la
grisaille italienne.
Le fils d’Abedi Pelé allait malheureusement
se blesser au genou gauche quelques
jours plus tard en sélection. Le ménisque
et le cartilage touchés, il passait
donc sur le billard. Le scénario de la fin
de l’automne aurait-il été le même si cette
tuile n’était pas survenue? On ne le
saura jamais. Sans lui, ses partenaires
ont en tout cas vécu une semaine cauchemardesque,
début décembre, en
s’inclinant d’abord à la dernière minute,
à Lille (1-0), alors qu’ils ne le méritaient
pas, puis en oubliant qu’ils étaient des
joueurs de football professionnels, trois
jours après, devant leurs supporters face
à Nantes (0-1). Une tempête à laquelle
n’allait pas résister l’homme à la casquette,
débarqué le lendemain du navire phocéen.
"Se battre l’un pour l’autre"
Si cet épisode fait désormais partie du
passé, José Anigo s’est rapidement heurté
au même problème que son prédécesseur
sur le banc : lorsque "Dédé" Ayew
est sur le flanc, l’équipe manque cruellement
de caractère au milieu de terrain.
En dépit de son jeune âge (24 ans depuis
le 17 décembre), il est l’un des premiers à
rappeler ses coéquipiers à l’ordre et les
ramener dans la bonne direction lorsque
le bateau tangue. Ce qu’il a fait à plusieurs
reprises dimanche soir, à
Saint-Étienne (1-1), où il effectuait son
grand retour en tant que titulaire. Dans
le contexte bouillant du Chaudron, l’OM
a semblé retrouver son âme. Celle d’un
collectif soudé. Une simple coïncidence
avec le retour de l’international ghanéen?
Sans doute pas. "Le plus important,
c’est de se battre l’un pour l’autre",
insistait-il après la rencontre qu’il a disputée
dans son intégralité.
Alors que l’escadron marseillais est relancé
dans la course au podium (il avait
onze points de retard sur Lille, 3e, à la trêve,
et n’en compte plus que cinq
aujourd’hui), il va pouvoir compter sur
l’un de ses plus sérieux combattants. Même
si celui-ci doit encore se remettre
dans le rythme de la compétition.
"On a beaucoup discuté avec le coach
parce que je me suis quand même arrêté
pendant trois mois, expliquait-il après le
match nul face aux Verts. Je n’avais que
vingt minutes dans les jambes (il était entré
en cours de seconde période contre
Bastia le week-end précédent). J’ai essayé
de donner le meilleur de moi-même.
Petità petit, je vais retrouver le niveau."
Un atout de taille pour José Anigo et
son staff, qui disposent désormais de
tout un panel de possibilités tactiques au
milieu. D’autant que la coupure forcée fera
sans doute le plus grand bien à "Dédé",
plus frais physiquement au moment
d’aborder la dernière ligne droite de la
saison. L’OM avec Ayew, ça change tout

LE TÉMOIGNAGE de Stéphane Re, kinésithérapeute envoyé par l’OM au Ghana pour suivre André Ayew début janvier
"Il y a un temps de

cicatrisation sur lequel on

ne peut rien faire. Mais après,

le mental joue énormément"

"Ilaune capacité de récupération phénoménale
Le secteur pro de l’OM dispose de

trois kinés à plein-temps : Alain Soultanian,

alias "Muso", figure historique du

club, qui fêtera ses 60 ans en mars, Jérôme

Palestri et Jean-Georges Cellier.

Mais le staff médical, dirigé par Christophe

Baudot, fait aussi appel régulièrementà

des intervenants extérieurs.

Stéphane Re (31 ans), kinésithérapeute
installé au Roy d’Espagne (9
e arrondissement
de Marseille), fait partie de

ceux-là. S’il officie d’ordinaire les jours

de rencontre au stade Vélodrome et les

lendemains de match, au centre Robert

Louis-Dreyfus, pour le décrassage, il a récemment

rempli une mission ponctuelle

et spécifique aux côtés d’André Ayew.

En tout début d’année, il s’est rendu à

Accra pour accompagner le Ghanéen.
"J’y suis allé du 1
er au 10 janvier, raconte-t-il.
J’étais déjà parti avec lui lorsqu’il[i][i][i]s’était fait opérer de l’épaule
(au printemps[i][i]2012).
[i]Ça s’était très bienpassé, on[i][i][i]avait bien travaillé."
Le mois dernier, les[i][i]
deux hommes se sont donc retrouvés

une seconde fois pour un suivi particulier.

"Comme on saitàquel point il est important

pour lui de rentrer au Ghana, il y
[i]est retourné à la suite de son intervention
",[i]
poursuit Re.

"Un très gros bosseur"

Ensemble dumatin au soir, ils ont enchaîné
les séances.
[i]"Au départ, nous en[i]
faisions deux, puis nous sommes passés à

une seule. Mais elle durait entre quatre et

cinq heures. C’était la phase de reprise de

l’exercice. Nous nous rendions dans une

salle de sport à côté de chez lui, ou nous

allions courir."

Le jeune spécialiste a pu vérifier combien

le milieu de terrain olympien avait
en lui le goût de l’effort.
[i]"C’est un très[i]
gros bosseur. Avant le premier séjour, je

le connaissais comme on peut connaître

tous les joueurs. Mais pas aussi bien. Il a

une capacité de récupération phénoménale.

C’est fantastique. Quand il s’y met,

il s’y met ! Il travaille vraiment bien. Il y a

deux types de joueurs: ceux que l’on doit

pousser un peu et ceux que l’on doit attacher

sur la table, comme lui, car ils veulent

toujours faire plus."

Cette détermination permanente a forcément

compté dans le retour rapide de

"Dédé" au sein du onze titulaire de
l’OM.
[i]"On s’était fixé une reprise partielle[i]
àSaint-Étienne, puisune reprise complète

face à Lorient. Après, il a été décidé

avec le coach de le faire rentrer plus tôt,

contre Bastia, parce qu’il était bien. Christophe
(Baudot)
[i]a donné son aval. Il y a[i]
un temps de cicatrisation sur lequel on

ne peut rien faire,mais ensuite, le mental
[i]joue énormément."
Voir André Ayew si[i]
combatif dans le Chaudron n’a donc
guère étonné son kiné.
[i]"J’avoue que[i]
j’étais devant ma télé à trembler à chaque
[i]tacle !"
, tempère-t-il tout demême.[i]
Le staff olympien n’a, quoi qu’il en
soit, pris aucun risque.
[i]"Tous les entraîneurs[i]
qui se sont succédé au clubont toujours
[i]eu confiance en Christophe,
rajoute[i]
le trentenaire, expert en rééducation
fonctionnelle.
[i]S’il dit que le joueur n’est[i]
pas apte, il est suivi derrière. Sur le papier,

il y a une séparation entre le technique

et le médical, mais après, l’entente

est exceptionnelle entre les deux. Le côté

psychologique est aussi énorme. "Muso",

par exemple, c’est l’emblème du club, le

père des joueurs. Il a un rapport extra

avec eux."

Les relations entre André Ayew et Stéphane

Re, qui en a profité pour faire la

connaissance d’Abedi Pelé à Accra, sont

également excellentes. Si l’OM a récupéré

son poumon de l’entrejeu dans les

meilleurs délais, c’est aussi parce qu’il a

été soutenu et encadré.
[/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i][/i]

OM : Avec Ayew, ça change tout

Le retour du Ghanéen, qui a disputé l'intégralité du match à Saint-Étienne, offre de nouvelles possibilités à Anigo


Durant sa convalescence, le "Black Star" est rentré quelque temps au Ghana, où l’OM a dépêché un kiné pour l’accompagner. Dimanche soir, à Geoffroy-Guichard, "Dédé" Ayew a joué 90 minutes

AndréAyew, taillepatron
LES JOUEURS Le Ghanéenaété de nouveau précieux autant par son implication sur le pré qu’auprès de ses équipiers retour depuis deuxmatches, André Ayew monte en puissance. Sa hargne et son état d’esprit font du bien fou à cet OM qui,
plus que jamais, brigue une place sur le podium.


❚ AYEW
Quel travail défensif ! Quelle énergie !
Un tacle rageur mais somptueux pour
annihiler un contre lorientais (36) suivi,
quelques instants plus tard, d’une frappe
de 20 mètres. Il place ses équipiers,
réorganise l’équipe. En vrai patron

André AYEW: "On aurait pu marquer plus de
buts. Le podium, j’y ai toujours cru. On va tout
donner pour y arriver. Ce succès nous
permet d’aller sereinement à Paris.
Quantà Morel, les sifflets lui ont fait mal,
ainsi qu’à l’équipe. À cemoment du
match, on avait plus besoin d’être
soutenu.

OM-Lorient : "Le podium, j’y ai toujours cru" (Ayew)

Marseille / Publié le Dimanche 23/02/2014 à 13H07

Après la victoire de l'OM face à Lorient (1-0) hier sur la pelouse du Vélodrome, André Ayew a assuré : "On aurait pu marquer plus de buts. Le podium, j’y ai toujours cru. On va tout donner pour y arriver. Ce succès nous permet d’aller sereinement à Paris. Quant à Morel, les sifflets lui ont fait mal, ainsi qu’à l’équipe. À ce moment du match, on avait plus besoin d’être soutenu."

Open 13 : l'Olympien André Ayew assiste à la finale
Share on facebookShare on twitterShare on emailMore Sharing ServicesMarseille / Publié le Dimanche 23/02/2014 à 15H47
L'attaquant olympien est présent dans les loges du Palais des Sports de Marseille pour assister à la finale de l'Open 13 entre Tsonga et Gulbis.

A lire l'interview juste avant le classico de Dédé Ayew : http://www.om.net/fr/Saison/101002/Actualites/75516/Andre_Ayew_Envie_de_me_surpasser !!

Tommy Allez l'O.M a écrit:A lire l'interview juste avant le classico de Dédé Ayew : http://www.om.net/fr/Saison/101002/Actualites/75516/Andre_Ayew_Envie_de_me_surpasser  !!

oui mais il lui manque enormement de dynamisme du à son arret deux mois et demi

28/02/14
le 28 février 2014 à 17:56 | [url=javascript:window.print();][/url]

Entretien

André Ayew : "Envie de me surpasser"

A quarante-huit heures de PSG-OM, André Ayew s'est confié lors d'un entretien. Le milieu de terrain s'exprime sur son retour à la compétition, les interventions chirurgicales qui l'ont écarté du terrain, le renouveau olympien et... le Clasico.
- Tu as repris la compétition depuis trois semaines (ndlr : OM 3-0 Bastia), où en es-tu physiquement ?
Je ne suis pas encore à 100%. Ça ne va pas revenir aussi facilement. Il faut que je sois patient. La base est là. Il faut savoir qu’en plus de mon genou, je me suis également fait opérer de l’épaule droite. Les interventions se sont très bien déroulées. Depuis, j’ai effectué une bonne rééducation, avec un bon travail foncier. Ça n’a pas été simple, mais j’ai la chance d’avoir un très bon staff médical à mes côtés. Je tiens à tous les remercier. Ils ont fait un gros boulot. C’est en grande partie grâce à eux si j’ai pu retrouver les terrains aussi vite et être à ce niveau physiquement. Aujourd’hui il faut que j’enchaîne les matches pour retrouver le rythme, les appuis. Ça prend du temps, mais je fais en sorte de retrouver mes moyens le plus vite possible.
- As-tu souffert pour revenir ?
Oui, je dois avouer que c’était difficile. C’est comme si j’avais fait une nouvelle préparation. J’ai du faire beaucoup de foncier. J’ai énormément travaillé la vivacité. Il a fallu adapter mon programme en fonction de mes deux opérations. J’insiste vraiment sur le travail qu’a fait le staff médical. Ce n’était pas évident pour eux, je sortais de deux interventions. Grâce à eux, j’ai pu reprendre plus tôt que ce qui était prévu. Pour l’instant ça passe bien, il faut souhaiter que ça dure.
- Beaucoup de choses se sont passées durant ton absence, comment as-tu vécu les remous qui ont agité le club ?
Pour en revenir au départ d’Elie, les choses sont simples : nous autres joueurs n’avons pas fait ce qu’il fallait. Nous avons une grande part de responsabilité dans son départ. Ça m’a attristé. Mais ça fait partie du football. Il faut savoir passer au-dessus, se remettre en question et aller de l’avant pour le club. Pour ce qui est des mauvais résultats que l’équipe a connu durant mon absence, c’était très difficile à vivre dans le sens où je ne pouvais pas aider mes partenaires. C’est encore plus dur quand on ne joue pas. On ne peut rien faire pour aider si ce n’est parler avec les joueurs. Heureusement, depuis nous avons redressé la barre.
- A quoi attribues-tu vos bonnes performances actuelles ?
On fait preuve d’un bon état d’esprit. On se bat les uns pour les autres. Mais ce n’est pas tout, il ne faut pas oublier qu’il y a de la qualité dans cet effectif. On a un très bon groupe composé de jeunes joueurs talentueux encadrés par des joueurs plus expérimentés. C’est très prometteur pour l’avenir.
- Depuis plusieurs matches, l’équipe change régulièrement de système, n’est-ce pas trop perturbant ?
Nous sommes des professionnels. Nous devons nous adapter à la situation. José Anigo aime s’adapter à l’adversaire. Force est de constater que ça nous réussit. A nous de faire le boulot et appliquer au mieux aux choix du coach.
- D’un point de vue individuel, comment vis-tu ton repositionnement au milieu ?
Avant ma blessure, j’alternais déjà beaucoup entre le poste de milieu et celui d’attaquant gauche. Aujourd’hui je retrouve un poste de milieu. Mes coéquipiers m’aident, me facilitent la tâche, me parlent beaucoup. Ils m’ont fait sentir que je pouvais apporter quelque chose. Alors forcément quand on a ce type de soutien, on a qu’une envie c’est de se mettre au niveau et répondre à leurs attentes. Ça me donne envie de me surpasser.
- Tes coéquipiers vantent ton apport sur le terrain. T'impliques-tu autant dans le vestiaire ?
Aujourd’hui j’ai plus de responsabilités. Je sens que je peux apporter plus. En mon temps, j’ai appris de joueurs comme "Gaby" Heinze, Lucho Gonzales, Mamadou Niang, ils m’ont beaucoup appris. Maintenant c’est à mon tour de faire profiter les plus jeunes de mon expérience. Certes je n’ai pas encore le bagage des joueurs que j’ai cités, mais je pense être à même de communiquer ma volonté, ma détermination.
- Crois-tu à la 3^e place ?
Oui j’y crois. Pour autant, le risque serait de s’enflammer. Il reste encore beaucoup de matches. Ce championnat est surprenant. C’est un yoyo. A part Paris et Monaco qui sont promis aux deux premières places, pour le reste c’est très indécis. Il faut rester serein, engranger le maximum de points d’ici au 17 mai. Ça va se jouer à rien, à des détails, peut-être que les matches vont être moins plaisants, on entre dans une période où le résultat prime. L’objectif est de qualifier le club pour la prochaine Ligue des champions. C’est important pour nous autres joueurs, mais aussi pour les finances du club.

On sera là à Paris !

- Comment vois-tu ce match face à Paris ?
C’est un match à enjeu, à fierté, mais à l’arrivée il y a trois points en jeu. On va à Paris sans pression. Paris doit faire le jeu, ils sont donnés favoris, tout le monde s’attend à les voir gagner. Leurs supporters pensent que ce sera une simple formalité. On verra bien ce que ça va donner. Une chose est sûre : on sera là!
- Sens-tu la pression monter ?
J’ai quelques Clasicos derrière moi maintenant. Je commence à avoir de la bouteille. Après, on ne va pas se mentir, ça reste un match à part. Jeune je rêvais de jouer ce match. A l’époque où mon père jouait à l’OM je regardais ça avec des yeux émerveillés en espérant pouvoir en faire autant un jour. Quand on a l’opportunité de participer à ce type de rencontre, il faut l’aborder avec beaucoup d’envie, de détermination, mais aussi avec sérénité pour ne pas s’éparpiller. Une chose est sûre, je ne l’appréhende pas de la même manière aujourd’hui que quelques années auparavant. Je réalise avoir grandi, avoir gagné en expérience.
- Quel souvenir gardes-tu du match aller ? (ndlr : défaite 1-2)
J’en garde un goût amer. On était bien entré dans le match. On dominait les débats. On avait ouvert le score. En prime le PSG allait évoluer à dix après l’expulsion de Thiago Motta. Et là, on a déjoué. Pour moi, le tournant c’est ce but qu’on prend juste avant la mi-temps. Si on rentre au vestiaire à 1-0, c’est plus le même match. On a manqué de métier.
- Cette équipe t’impressionne-t-elle ?
Dire que je suis impressionné serait un bien grand mot. Paris fait ce qu’il a à faire en fonction de ses joueurs, des moyens mis dans le recrutement, de l’entraîneur à la tête de l’équipe. Laurent Blanc produisait déjà du beau jeu à Bordeaux. Il n’a pas changé de philosophie. Aujourd’hui il a un effectif supérieur à celui qui était le sien à Bordeaux. Je ne suis pas étonné de voir le PSG être où il est actuellement.
- Y a-t-il un joueur à sortir du lot ?
C’est dur d’en citer un. Chacun à un rôle bien précis. En dehors d’Ibra, je pourrais bien évidemment citer Thiago Silva, Thiago Motta, Blaise Matuidi qui a pris une nouvelle dimension, Ezequiel Lavezzi… Ils font partie des grands d’Europe.
- A quel type de match s’attendre ?
Il ne faut pas se voiler la face, Paris aura plus le ballon que nous. Quand nous le récupèrerons il faudra bien l’utiliser. Dans ces matches de haut niveau, il faut savoir faire preuve d’intelligence de jeu et ne pas tout miser sur l’engagement. Une chose est sûre, on peut rivaliser avec Paris. On a des joueurs pour comme Mathieu, Dimitri, Florian, André-Pierre qui n’ont rien à envier à ceux du PSG. Sur un match, tout est jouable. J’ai confiance en l’équipe, au groupe.
- Tu as souvent marqué face au PSG, est-ce que tu éprouves un sentiment particulier ?
Petit, j’en ai rêvé. Je ne vais pas cacher que c’est toujours particulier de marquer face à Paris. Je suis Marseillais, j’ai grandi ici, j’ai connu beaucoup de choses avec ce club. Il m’a tout donné. Forcément, marquer face à Paris, c’est toujours quelque chose de fort.
- Est-ce que ça reste «LE» match de la saison ?
Pour moi, ça reste «LE» match ! Après, je sais, beaucoup vont dire que ça a perdu de sa valeur, que ce n’est plus pareil… Mais les choses ont changé dans le foot. Des choses tolérées à l’époque ne le sont plus aujourd’hui. Les règles ont évolué. Ça explique que les matches soient moins violents. A mon sens, c’est une bonne chose, à commencer pour la sécurité des joueurs mais aussi pour le spectacle. Je me souviens de matches des années 90 où les joueurs taclaient dans tous les sens, c’était plus de la boucherie qu’autre chose. Que les gens soient rassurés, il y aura de l’engagement dimanche soir.
- As-tu été surpris par la polémique qu’avait suscité la photo où on te voyait poser en compagnie de joueurs parisiens ?
Je n’ai jamais voulu offenser qui que ce soit. Ce n’est pas dans ma nature, ni dans ma mentalité. Il faut savoir faire la part des choses : il y a la rivalité du terrain, mais en dehors on reste des hommes.
- Voir des jeunes Marseillais avec le maillot du PSG, ça te fait quoi ?
Ça me surprend. J’avais pour habitude de voir des Parisiens avec des maillots de l’OM, mais l’inverse me semblait inconcevable. Ça démontre une fois de plus que les générations, les mentalités ont changé. Que veux-tu dire à un enfant qui a le maillot de Paris ? Tu ne vas pas le frapper tout de même ! (rires)

- Comment appréhendes-tu l’hostilité du Parc des Princes ?
Si on veut jouer à l’OM, si on veut jouer des matches comme ça, il faut savoir faire avec. Partout où l’OM se déplace c’est dur. Que ce soit un grand OM, un petit OM, peu importe, ça reste l’OM ! Bien sûr au Parc, ça prend une toute autre dimension. Qui plus est, la caisse de résonnance est importante au Parc des Princes. Mais ça reste extérieur au terrain. Ce n’est pas sur ça que le match se gagne ou se perd. Moi, personnellement ça me booste.
- Hâte d’y être ?
L’important est d’être prêt dimanche à 21h. Que ça vienne lentement ou rapidement, le match va arriver. Restons serein même si l’envie est importante. On a beau dire que ce n’est qu’un match de foot, ça reste tout un même un PSG-OM. On ne peut peut-être pas rivaliser sur tous les tableaux face à eux, mais au niveau de l’état d’esprit on doit être irréprochable. A nous de faire un match d’hommes.

Et oui, et pourtant comme il dit dans l'itw, il a réalisé un gros travail de vivacité avec les kinés du staff, et malgré ça il est encore loin de son optimum !

Tommy Allez l'O.M a écrit:Et oui, et pourtant comme il dit dans l'itw, il a réalisé un gros travail de vivacité avec les kinés du staff, et malgré ça il est encore loin de son optimum !

le dernier match il n'a pas fait un debordement
ni une seule tete offensive

moi je dis il est à 30 % mais il est titulaire ca montre le niveau des autres à coté de lui

ANDRÉ AYEW
"L'OM n'a jamais peur"

Marseille / Publié le Samedi 01/03/2014 à 06H18

Bien revenu après deux opérations, il s'attachera au comportement de son équipe plus qu'au résultat à Paris



Longtemps blessé, absent, vous êtes revenu très fort. Un quart d'heure contre Bastia, puis deux fois 90 minutes pleines à Saint-Étienne et face à Lorient... Comment vous sentez-vous ?Bien. Petit à petit, je retrouve des jambes.

Ayew : «Rien à envier au PSG»
28/02 19h01 - Football, L1
Pour André Ayew, l’Olympique de Marseille peut rivaliser avec le PSG dimanche lors du Classique. «Il ne faut pas se voiler la face, Paris aura plus le ballon que nous. Quand nous le récupèrerons il faudra bien l’utiliser. Dans ces matches de haut niveau, il faut savoir faire preuve d’intelligence de jeu et ne pas tout miser sur l’engagement. Une chose est sûre, on peut rivaliser avec Paris. On a des joueurs comme Mathieu (Valbuena), Dimitri (Payet), Florian (Thauvin), André-Pierre (Gignac) qui n’ont rien à envier à ceux du PSG. Sur un match, tout est jouable. J’ai confiance en l’équipe, au groupe», explique l’attaquant ghanéen sur le site de l’OM.

"L’OMn’ajamais peur"
ANDRÉAYEW Bien revenu après deux opérations, il s’attachera au comportement de son équipe plus qu’au résultatàParis "À l’aller, si nous avions fait le
nécessaire, nous aurions gagné. Nous
avons attendu, alors qu’à 11 contre
10, il fallait accroître notre avantage"

Son retour a été unanimement salué. AvecAndré Ayew, l’OMa, semble-t-il, retrouvé le liant qui
luimanquait aumilieu; dans un rôlemoins offensif qu’auparavant, qui ne l’a pas empêché de
tirer au but face à Lorient, comme il n’avait jamais rechigné, par le passé, à venir tacler dans
sa propre surface.
Joueur complet, il tend aussi à devenir un cadre, qui remonte les mécaniques, qui peut discuter
d’un changement tactique et qui, aujourd’hui, commeMathieu Valbuena, possède moins de rythme,
mais plus de fraîcheur que la plupart de ses partenaires.
À la veille d’un match où il a souvent marqué, alors que ni son père ni son frère n’y étaient parvenus
avec l’OM, André Ayew insiste sur le contenuplus que sur le résultat du Parc.


"J’ai un autre rôle, je dois faire jouer
les autres, mais rien nem’empêche
de me projeter vers l’avant, prendre
la profondeur et demarquer


"L’épaule droite commençait
à se déboîter comme la gauche.
Pas aussi abimée, mais on a placé
une butée pour l’empêcher de partir