PATRICE EVRA

31/01/2012 - 12:31
Liverpool: Le club s'excuse pour Evra
Le club de Liverpool s'est excusé dans des propos rapportés par la BBC, pour avoir montré, dans les moments forts du 16e de finale victorieux contre Manchester United, samedi, un supporter en train de huer Patrice Evra. "Ces images n'aurait pas dû être incluses dans le résumé et nous sommes désolé de ce qu'il s'est passé" a indiqué un porte-parole du club. Par ailleurs, par le biais d'un communiqué, Liverpool avait déjà exprimé, après la rencontre, "ses sincères excuses pour ce qu'il s'est passé" et "continuera à prendre les décisions les plus fortes possible contre ces gestes épouvantables dans notre enceinte". Un porte-parole de la police avait, par ailleurs, annoncé qu'en marge de la rencontre, un homme d'origine galloise avait été arrêté, suspecté d'allégations racistes envers le latéral gauche français qui au mois d'octobre avait déjà été victime d'injures racistes par Luis Suarez, l'attaquant de Liverpool, suspendu depuis pour huit matches par la FA.

Evra : «Donner le meilleur d'Evra» 22/05/2012 20:47:21


Patrice Evra est heureux de retrouver les Bleus.C'est un Patrice Evra détendu et rigolard qui s'est présenté devant la presse, mardi après-midi. Après beaucoup de désillusions, le latéral gauche aspire à «enfin connaître le bonheur» en équipe de France.

«Patrice Evra, l'Euro approche. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
A partir de maintenant, tout ce que je fais, tous les entraînements, tous les matches sont importants. J'ai toujours eu cette impression de faire mon métier à 50%. Avec Manchester (United), c'est une logique de gagner. En équipe de France, ça n'a jamais été le cas, je n'ai que des mauvais souvenirs. J'aimerais avoir enfin un moment de joie et voir cette équipe de France gagner quelque chose. Ça me tient vraiment à coeur.


«A la disposition du groupe, comme je l'ai toujours été»
Comme vous sentez-vous dans cette équipe ?
Moi, je suis à la disposition du groupe, comme je l'ai toujours été. Parfois, ça s'est mal passé, il y a des choses qui ont été mal interprétées, mais j'ai envie de donner le meilleur d'Evra. Le principal, c'est que les Bleus fassent un grand Euro et donnent une belle image.


Vous ne serez pas favoris...
C'est logique. Nous, on reste avec beaucoup d'humilité, mais on aimerait bien être la surprise. Pour l'être, il va falloir bosser. Là-dessus, je suis vraiment confiant. Ça fait combien de matches qu'on n'a pas perdu ? Dix-huit ? Ça amène de la confiance. Sous l'ère Laurent Blanc, je n'ai pas encore perdu en Bleu. Pour moi, c'est déjà un pas en avant.


La dernière fois que vous vous étiez présenté devant nous, vous aviez l'air un peu tendu. Là, c'est le jour et la nuit...
Normal, je suis heureux. Content de vous voir ? On ne va pas abuser (Rires). Comme on dit, les plus forts oublient. Ça ne sert à rien de faire la guéguerre. Aujourd'hui, je suis ouvert, j'ai envie de faire un bon Euro et c'est tout. Je ne veux pas qu'on dise : "Evra face à la presse, ça devient un problème".


Avez-vous une revanche à prendre ?
Une revanche, oui, mais pas par rapport à ce qui s'est pas passé en 2010, plutôt par rapport à ma carrière. Comme je l'ai dit, à Manchester, j'ai l'habitude de gagner. En équipe de France, je n'ai pas encore connu ce grand bonheur. Pour le connaître, il va falloir donner encore plus que ce que je donne à Manchester.


Le forfait d'Eric Abidal a redistribué les cartes sur le côté gauche. Vous estimez-vous comme le mieux placé pour le remplacer ?
Beaucoup de gens parlent de ce problème, mais je ne me sens pas comme un titulaire ou comme un remplaçant. Moi, quand j'ai pris ces six matches de suspension, je me souviens qu'un journaliste avait demandé à Laurent Blanc : "Reverra-t-on un jour Evra en équipe de France ?". Il avait répondu que six matches, ça faisait beaucoup, que les prétendants au poste de latéral gauche avaient le temps pour boucher cette place. Finalement, j'avais été rappelé - malheureusement encore - à cause d'un pépin de santé d'Abi contre le Luxembourg. Après, il y a eu ce mini tournoi en Pologne et en Ukraine où là, j'ai fait deux bons matches. C'est à partir de là que j'ai marqué des points dans l'esprit du sélectionneur. Il me connaissait en tant que joueur de Manchester, pas en tant que joueur de l'équipe de France. J'ai senti une confiance et une satisfaction.


Avez-vous le sentiment, malgré tout, de revenir de loin ?
Bien sûr, quand il (Laurent Blanc) m'a vu, il m'a dit : "Si j'avais écouté beaucoup de personnes, je t'aurais déjà coupé la tête". Laurent Blanc est quelqu'un de droit. Il a voulu juger de lui-même. J'espère ne pas le décevoir jusqu'au bout.»

Il m'énerve ce type il a interet à etre bon !

Tommy Allez l'O.M a écrit:Il m'énerve ce type il a interet à etre bon !

je le trouve tres bon meilleur que tous les autres clichy ou abi

BIEN EVIDEMMENT


an afs MOI SI EN JUIN 2010 j'ai eu DOMENECH comme coach
certes je serais descendu du bus mais... pour lui cracher au visage

Evra, un choix logique»09/08/2012 15:33:08

Didier Deschamps le reconnaît lui-même : Patrice Evra fait régulièrement «débat», «surtout après ce qui s'est passé lors de la Coupe du monde 2010». Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France n'a pourtant pas hésité à lui maintenir sa confiance pour son premier match à la tête des Bleus face à l'Uruguay, le 15 août en amical. «Un choix logique», selon lui. «Ce n'est pas l'absence de concurrence qui m'a poussé à le prendre, a-t-il souligné. Un joueur comme Jérémie Mathieu est également performant avec Valence. Patrice, je le connais bien. Je ne vais pas prendre que des joueurs que je connais bien, mais Patrice joue à Manchester United, il est titulaire, il enchaîne 45 matches par saison, et il en est parfois le capitaine. Avec Clichy qui joue à Manchester City, je tiens deux joueurs de haut niveau». Pour Evra comme pour Ribéry, dont Deschamps a loué «les performances et l'attitude exemplaire pendant l'Euro», leur convocation repose sur des «critères sportifs objectifs qu'on ne peut pas remettre en cause».

Patrice Evra

Le latéral gauche de Manchester United est très apprécié par Didier Deschamps, notamment depuis leur rencontre à Monaco. Mais le Français n'a pas encore réussi à démontrer chez les Bleus toutes les qualités dont il fait preuve en Angleterre

Evra, petit souci au dos14Envoyer à un ami
Patrice Evra, touché au dos, n'a pas pris part à la séance d'entraînement de ce jeudi à la veille du match amical contre le Japon au Stade de France. Le joueur de Manchester United est resté à l'hôtel en compagnie de l'ostéopathe de l'équipe de France et son état n'inspirait pas d'inquiétudes particulières du côté du staff des Bleus.

Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps n'envisageait pas de toutes façons de faire débuter Evra face au Japon, le préservant pour le choc du groupe I des qualifications du Mondial 2014 contre l'Espagne, mardi à Madrid

Créé le 15/11/2012 - 07:44
France-Evra: "Une belle soirée"
Acteur de la victoire de l’équipe de France à Parme, mercredi, face à l’Italie (1-2), Patrice Evra estime que les Bleus sont sur la bonne voie. "Nous sommes très contents, c'est une grande fierté. Je pense que les gens ont été fiers de nous en Espagne, et là on récidive en Italie. Quand vous jouez contre cette équipe, vous avez toujours envie de gagner. C’est magnifique, a ainsi lâché le latéral gauche, après la rencontre. Maintenant, l’objectif, c’est la qualification pour la Coupe du monde donc on ne va pas s'enflammer. C'était une belle soirée en Italie, ça fait du bien au moral et c'est encourageant."

France-Evra: "Une belle soirée"
Acteur de la victoire de l’équipe de France à Parme, mercredi, face à l’Italie (1-2), Patrice Evra estime que les Bleus sont sur la bonne voie. "Nous sommes très contents, c'est une grande fierté. Je pense que les gens ont été fiers de nous en Espagne, et là on récidive en Italie. Quand vous jouez contre cette équipe, vous avez toujours envie de gagner. C’est magnifique, a ainsi lâché le latéral gauche, après la rencontre. Maintenant, l’objectif, c’est la qualification pour la Coupe du monde donc on ne va pas s'enflammer. C'était une belle soirée en Italie, ça fait du bien au moral et c'est encourageant."

Evra: "Un match fou"
Vainqueur de Newcastle ce mercredi lors du Boxing Day grâce à un but du Mexicain Hernandez dans le temps additionnel (4-3), Manchester United a pris le large en tête de la Premier League, avec 7 points d'avance sur son rival de City, tombé à Sunderland (1-0). Une victoire qui a visiblement comblé de joie le vestiaire mancunien, à en croire Patrice Evra, une nouvelle fois buteur, interrogé sur Canal+: "C'était un match fou, on a vraiment poussé pour gagner ce match. A la mi-temps, le coach nous a dit que si on gagnait ce match, on aurait de grandes chances de remporter le Championnat, on a fait la différence grâce à notre état d'esprit, c'est une grande grande victoire, une grosse délivrance, je n'ai jamais vu les joueurs aussi heureux dans le vestiaire cette saison. La route est encore longue, on n'a pas envie de revivre l'expérience de la saison dernière (largement en tête, MU s'était fait reprendre lors de la dernière journée par City pour le titre, ndlr), si ça se reproduit, Ferguson risque de tous nous virer !"

France-Deschamps: "Avec moi, Evra ne sera pas capitaine"
Capitaine de l'équipe de France à la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud, Patrice Evra ne portera sûrement pas le brassard sous l’ère Didier Deschamps. C'est en tout cas ce que le sélectionneur des Bleus a fait savoir ce mercredi après-midi dans l'émission Luis Attaque sur RMC: "En Espagne, il (Evra, NDLR) a été performant. Il n'y a aucun souci au sein du groupe. Il a de l'expérience, il est souvent capitaine à Manchester United, mais il ne le sera pas avec moi. Il sait très bien pourquoi. Le joueur, je l'ai eu, mais il était jeune. Il sait que je ne vais pas lui faire plus de cadeaux qu'à un autre. Je ne suis pas là pour faire du copinage".

Monaco: Evra également courtisé
Monaco observe de près les défenses de Premier League. Si le staff de l'ASM est surtout sur la piste de Daniel Agger, ils seraient aussi à la recherche d'un latéral expérimenté.

Le nom de Patrice Evra est notamment revenu. L'entourage de l'ancien joueur de Monaco, parti en 2006 à Manchester United pour 6,5 millions d'euros, ne serait pas contre un retour en Principauté. Selon le Daily Mirror, l'ASM pourrait proposer 12 millions d'euros aux Red Devils pour le transfert du Français âgé de 32 ans.

Evra dispose encore de deux ans de contrat à Manchester mais l'arrivée de David Moyes sur le banc pourrait changer la donne. Le nouveau manager souhaiterait en effet enrôler son ancien poulain à Everton Leighton Baines et pourrait donc ne pas bloquer le départ du latéral gauche.

Le discours d'homme» d'Evra
Au bord du vide à la mi-temps de Biélorussie-France, les Bleus ont su faire preuve de caractère pour redresser la barre et s'imposer (4-2), mardi, en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Le discours tenu par Patrice Evra à la pause n'y est pas étranger, ont-ils souligné.

Ribery remonte ses partenaires. (L'Equipe)











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Ce n’était pas gagné, et pourtant... Proches du néant en première période, les Bleus ont su redresser la barre pour signer mardi en Biélorussie (4-2) leur premier succès depuis le 22 mars dernier (3-1 face à la Géorgie). Et faire du même coup un pas de géant vers les barrages de la Coupe du monde 2014. Après le match, tous les joueurs qui se sont arrêtés en zone d’interview ont été unanimes : ils ont salué «la force de caractère» qui leur a permis de revenir à deux reprises au score, avant de l’emporter. A la mi-temps, Mathieu Valbuena avait pourtant senti de «l’abattement». «Il y avait un grand silence», a souligné le milieu de terrain marseillais.

Un joueur l’a rompu : Patrice Evra. Remplaçant quatre jours après un match décevant en Géorgie (0-0), le défenseur de Manchester United a tenu «un discours d’homme qui a fait du bien à tout le monde», a souligné Franck Ribéry. «Il nous a dit qu’à un moment donné, il fallait se lâcher. Qu’on avait le plus grand respect pour la Biélorussie, mais qu’on était l’équipe de France et que si on voulait consolider notre deuxième place, il fallait montrer un autre visage». «Son message nous a reboostés», a repris Valbuena. «Il a joué son rôle de cadre», a affirmé Blaise Matuidi.

«On était tous pressés de revenir sur le terrain»

Sans préciser qu’il s’agissait bien du Mancunien, Olivier Giroud est allé dans le même sens que ses équipiers : «Certains cadres ont eu quelques mots pour qu’on ait un sursaut d’orgueil. On était tous pressés de revenir sur le terrain». Prudent, Didier Deschamps estime toutefois que cela «demandera confirmation». «Certains sont plus aptes à prendre la parole, à pousser les autres, a-t-il toutefois souligné. On doit se nourrir de ce qu'on a fait aujourd'hui (mardi)». Et tant pis si les leaders actuels étaient déjà ceux présents à Knysna ? «Vous voulez me trouver des problèmes nouveaux, a évacué le technicien. Les leaders, ce n'est pas du jour au lendemain. Ceux qui ont de l'expérience sont les plus légitimes. Ce qui s'est passé, ils ne pourront pas l'effacer. Ce qui est important, c'est ce qu'il y a devant nous.»

 http://videos.tf1.fr/telefoot/exclu-patrice-evra-regle-ses-comptes-dans-telefoot-8294936.html

L’arrière gauche de l’équipe de France et de Manchester United Patrice EVRA a décidé de répondre aux critiques. Il explique ne pas apprécier les remarques faites par quelques consultants français.

Actualités

Evra règle ses comptes avec quatre commentateurs et se retrouve convoqué

Publié le dimanche 20 octobre 2013 à 16H53

L'arrière gauche de l'équipe de France et de Manchester United s'est énervé contre Bixente Lizarazu, Pierre Ménès, Rolland Courbis et Luiz Fernandez





Mis à jour 19h33
Patrice Evra, qui a réglé ses comptes ce dimanche avec quatre consultants et journalistes, a été convoqué par le président de la fédération française de football Noël Le Graët et le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps pour "s'expliquer", a fait savoir la FFF dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Suite aux propos tenus par Patrice Evra dans le cadre d'une interview accordée à Téléfoot dans le prolongement du match France-Finlande, le président Noël Le Graët et le sélectionneur Didier Deschamps, après avoir noté qu'aucune attaque n'avait été énoncée à l'encontre de la FFF, de l'équipe de France, de son sélectionneur ou de ses joueurs, ont décidé de demander à Patrice Evra de venir s'expliquer sur certaines déclarations visant des consultants de l'audiovisuel", explique la FFF dans ce texte.

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Interviewé par les caméras de TF1 sur Téléfoot ce matin, Patrice Evra, joueur de l'équipe de France et de Manchester United a vivement critiqué quatres commentateurs télé (voir la vidéo en tête d'article à partir de 11'15''). A divers moments,Bixente Lizarazzu, Rolland Courbis, Luiz Fernandez et Pierre Ménèsont critiqué le joueur notamment sur son arrogance et son rôle prépondérant dans le scandale des Bleus en Afrique du Sud.Le footballeur a donc décidé de régler ses comptes, face caméra, même s'il déclare ne pas être touché par tout ce qu'il se dit sur lui. 

Bixente Lizarazzu
Les braises de Knysa étaient encore bien chaudes et il n'y avait pas besoin de souffler très fort. Mais Evra y a mis tout son coeur, toute sa colère contre quatre consultants, qualifiés de "clochards" et de "parasites", à qui il reproche de faire de lui le "mal-aimé" des Bleus depuis le désastre du Mondial-2010 en Afrique du Sud. Luis Fernandez ("Michel Fernandel"), Rolland Courbis ("Rolland Tournevis"), Bixente Lizarazu et Pierre Ménès sont accusés en vrac de n'avoir rien fait d'autre que "sucer des Chupa Chups et danser la Macarena", de ne faire "que parler", d'avoir refusé de lui serrer la main lors de sa première sélection ou de ne pas savoir faire "huit jongles".
Sans grande surprise, les quatre mis en cause ont réagi immédiatement.

Lizarazu a jugé sur TF1, pour lequel il est consultant, les propos d'Evra "incompréhensibles et consternants". "Si j'avais des doutes sur la réflexion intellectuelle de Patrice Evra, je ne suis plus surpris. Et je ne suis donc plus surpris sur ce qùil s'est passé à Knysna. J'en ai maintenant la confirmation", déclare de son côté Courbis sur le site de RMC, l'un de ses employeurs. 

Quant à Pierre Ménès, il a réagi sur Twitter. "Quand on est l'homme qui a eu l'idée de la grève à Knysna, on rase les murs et on remercie le ciel d'être encore en sélection", écrit-il entre autres. Fernandez, particulièrement vexé, a lui rappelé, sur RMC également son "passé avec l'équipe de France : 3e en Coupe du monde en 1986, vainqueur de l'Euro en 1984". "J'ai gagné quelques titres dont une Coupe d'Europe avec le PSG. Il a peut-être perdu la mémoire. Il ne se souvient peut-être pas de ce qùil s'est passé à Knysna. Je n'étais pas le capitaine de cette équipe-là", a-t-il ajouté. 
Invité du Canal Football club ce soir, Didier Deschmps devrait petre invité à réagir. Quant à cette nouvelle polémique, il semblerait qu'elle perdure. Mais peut--être que le timing choisi par Evra pour cette sortie médiatique n'est pas le meilleur. L'équipe de France dispute les barrages très prochainement, le trage étant demain.

Foot

DÉRAPAGE
Evra, pyromane en série

Marseille / Publié le lundi 21 octobre 2013 à 06H42

Initiateur de la grève de Knysna, le latéral des Bleus a réglé ses comptes hier. Pour quelles conséquences ?




Patrice Evra a violemment réglé ses comptes avec quatre journalistes et consultants, convoquant les fantômes de Knysna que les bons résultats récents des Bleus ne suffisent donc pas à chasser. Dans une interview diffusée sur Téléfoot hier, le latéral gauche des Bleus et de Manchester United s'en est pris à Luis Fernandez, Bixente Lizarazu, Rolland Courbis et Pierre Ménès, qualifiés de "clochards" et de "parasites". Il leur reproche de faire de lui le "mal-aimé" des Bleus depuis le désastre du Mondial-2010.
En début de soirée, la FFF a annoncé que l'intéressé allait être convoqué pour "s'expliquer" devant Noël Le Graët et Didier Deschamps. Avant d'être sanctionné ? Interrogé sur le plateau du Canal Football Club, DD a dit "regretter" ces propos et a parlé de "dérapage". Dans sa très virulente intervention, Evra, s'en prend donc à "Michel Fernandel" (Luis Fernandez, ndlr), "Rolland Tournevis" (Rolland Courbis), Bixente Lizarazu et Pierre Ménès.
Avec un certain sens de la formule, Evra leur en veut surtout de remettre en cause son niveau ("Tous ceux-là, si tu mets Rama Yade arrière gauche, ils vont dire qu'elle est meilleure qu'Evra") et de véhiculer l'idée qu'il serait le symbole de Knysna et de sa fameuse grève du bus. "C'est du grand n'importe quoi. Ces personnes-là vont trop loin. Personne ne m'a jamais dit : 'Qu'est-ce que vous avez fait à Knysna ?' Personne. Les gens ont une bonne image de moi, c'est pas ces clochards qui vont salir mon image." Les quatre mis en cause ont réagi rapidement. Lizarazu a jugé les propos d'Evra "incompréhensibles et consternants".
Courbis a lui expliqué qu'il n'était "plus surpris sur ce qu'il s'est passé à Knysna". Pierre Ménès a réagi sur Twitter. "Quand on est l'homme qui a eu l'idée de la grève à Knysna, on rase les murs et on remercie le ciel d'être encore en sélection", écrit-il entre autres. Fernandez, particulièrement vexé, a rappelé pour sa part son "passé avec l'équipe de France".
En s'en prenant à des commentateurs très populaires et en brisant la charte de bonne conduite signée par tous les Bleus, il prend le risque de brouiller un peu plus son image alors que ses performances en Bleu - plus irrégulières que réellement mauvaises - n'en font pas un titulaire indiscutable. Mais il revendique du même coup une forme d'indépendance et donc de leadership, comme lors de son intervention à la mi-temps du match remporté par les Bleus au Bélarus (4-2) en septembre. Discours mobilisateur, déjà abondamment commenté. À la lumière, encore et toujours, de l'héritage de Knysna.

Affaire Evra : "Les Bleus en prennent plein la gueule" (Michalak)

Publié le Lundi 21/10/2013 à 18H10





Interrogé, aujourd'hui, en conférence de presse, à propos de la polémique relative aux déclarations de Patrice Evra à l'encontre de certains consultants foot, le demi de mêlée ou ouvreur du RC Toulon, Frédéric Michalak a d'abord reconnu, avec le sourire, "avoir envie, parfois, de rappeler à certains anciens rugbymen, devenus consultants, qu'ils ont été sur un terrain, eux aussi, et qu'ils ne devraient pas l'oublier (dans leurs commentaires)."
Concernant plus particulièrement le cas Evra, Michalak se demande néanmoins si "c'est une bonne chose de s'exprimer comme l'a fait" le défenseur latéral de l'équipe de France. "Est-ce que c'est le bon timing pour lui et pour les Bleus, a-t-il poursuivi. Maintenant, c'est vrai, ils en ont pris plein la gueule (sic) depuis la Coupe du monde en Afrique du Sud. C'est donc aussi leur droit de vouloir se défendre si on leur donne la parole. Mais bon, je le répète, ça ne fait pas non plus avancer les choses et ça ne le (Evra) grandira pas de s'attaquer à eux (les consultants visés). Au contraire, je pense qu'il faut les laisser parler. Nous, sportifs, la seule réponse qu'on peut donner, c'est avant tout sur le terrain."
Comme il l'a personnellement fait, lorsqu'il fut durement critiqué avec le XV de France. Notamment, lors du dernier Tournoi des Six Nations. "Mais je n'ai pas vécu ce que Nasri ou Benzema, par exemple, ont pu vivre, précise-t-il. Eux, ils en prennent (sic) en permanence. Dès qu'ils font un petit truc de travers, on s'attaque à eux. Je trouve qu'on leur laisse très peu de place pour s'exprimer. Dès qu'ils le font, on les casse, car ils ont dit un mot de travers. De suite, on estime qu'ils n'ont pas d'éducation, mais il s'agit avant tout de grands sportifs et c'est très dur de rester au niveau qui est le leur. Lui (Evra) y demeure depuis des années et il faut un minimum de respect pour ce mec-là. De toute façon, à mon avis, ses mots ont dépassé sa pensée."


L.B.

Evra règle ses comptes : Deschamps regrette, il pouvait le penser, mais pas le dire...
AFP
21/10/2013, 08 h 42 | Mis à jour le 21/10/2013, 08 h 58



28 réactions



Didier Deschamps parle de dérapage d'Evra et insiste sur le fait que c'est un problème de personnes entre le footballeur et les quatre consultants. (ARCHIVE 14/10/2013 - AFP - FRANCK FIFE)
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a déclaré dimanche "regretter" les propos de Patrice Evra, qui s'en est pris violemment à quatre journalistes et consultants, et a parlé de "dérapage", estimant qu'il s'agissait surtout d'un "problème de personnes".
"Je regrette les propos tenus par Patrice Evra, bien évidemment, et j'ai découvert le contenu ce matin pendant l'émission. Même si je peux comprendre sur le fond ce qui l'a amené là. On voit quelqu'un qui est à bout sur certaines choses. C'est un problème de personnes, avec Patrice Evra contre Pierre Ménès et trois autres personnes (Fernandez, Lizarazu et Courbis, ndlr)", a déclaré Deschamps, invité de Canal +.
Dans une interview diffusée dimanche sur Téléfoot, Evra s'en est pris nommément à Luis Fernandez, Bixente Lizarazu, Rolland Courbis et Pierre Ménès, qualifiés de "clochards" et de "parasites", et à qui il reproche de faire de lui le "mal-aimé" des Bleus depuis le désastre du Mondial-2010 en Afrique du Sud.



Evra devra s'expliquer devant la Fédération française de football
En début de soirée, la Fédération française de football (FFF) a annoncé dans un communiqué transmis qu'Evra était convoqué par le président de la "3F" Noël Le Graët et par Deschamps pour "s'expliquer" sur ces déclarations. "Avec le président, on recevra Patrice Evra pour lui demander des explications, ce qui me paraît logique. Tout au plus il aurait pu le penser, mais le dire ce n'est pas une bonne chose", a déclaré Deschamps, qui a ensuite évoqué "un dérapage".
"Je ne lui donne pas raison, mais c'est dur"
"Aujourd'hui, la problématique c'est qu'il y a une multitude de médias qui fait que ce n'est pas facile. Je ne lui donne pas raison, mais c'est dur", a encore dit le sélectionneur. "Cela n'excuse pas la teneur de ses propos mais il y a un contexte, des sondages très durs qui sortent. Ce sont aussi des propos que tu as pu tenir sur lui", a-t-il aussi ajouté, s'adressant à Pierre Ménès.
Selon Evra, ce dernier aurait déclaré que le joueur de Manchester United serait "prêt à vendre sa mère pour revenir en équipe de France". "Ce sont des êtres humains avec aussi parfois leurs points faibles", a ajouté Deschamps, répétant pour conclure qu'il s'agissait d'un "problème de personnes entre Evra et ces quatre consultants."

Evra règle ses comptes : Deschamps regrette, il pouvait le penser, mais pas le dire...
AFP
21/10/2013, 08 h 42 | Mis à jour le 21/10/2013, 08 h 58



28 réactions



Didier Deschamps parle de dérapage d'Evra et insiste sur le fait que c'est un problème de personnes entre le footballeur et les quatre consultants. (ARCHIVE 14/10/2013 - AFP - FRANCK FIFE)
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a déclaré dimanche "regretter" les propos de Patrice Evra, qui s'en est pris violemment à quatre journalistes et consultants, et a parlé de "dérapage", estimant qu'il s'agissait surtout d'un "problème de personnes".
"Je regrette les propos tenus par Patrice Evra, bien évidemment, et j'ai découvert le contenu ce matin pendant l'émission. Même si je peux comprendre sur le fond ce qui l'a amené là. On voit quelqu'un qui est à bout sur certaines choses. C'est un problème de personnes, avec Patrice Evra contre Pierre Ménès et trois autres personnes (Fernandez, Lizarazu et Courbis, ndlr)", a déclaré Deschamps, invité de Canal +.
Dans une interview diffusée dimanche sur Téléfoot, Evra s'en est pris nommément à Luis Fernandez, Bixente Lizarazu, Rolland Courbis et Pierre Ménès, qualifiés de "clochards" et de "parasites", et à qui il reproche de faire de lui le "mal-aimé" des Bleus depuis le désastre du Mondial-2010 en Afrique du Sud.



Evra devra s'expliquer devant la Fédération française de football
En début de soirée, la Fédération française de football (FFF) a annoncé dans un communiqué transmis qu'Evra était convoqué par le président de la "3F" Noël Le Graët et par Deschamps pour "s'expliquer" sur ces déclarations. "Avec le président, on recevra Patrice Evra pour lui demander des explications, ce qui me paraît logique. Tout au plus il aurait pu le penser, mais le dire ce n'est pas une bonne chose", a déclaré Deschamps, qui a ensuite évoqué "un dérapage".
"Je ne lui donne pas raison, mais c'est dur"
"Aujourd'hui, la problématique c'est qu'il y a une multitude de médias qui fait que ce n'est pas facile. Je ne lui donne pas raison, mais c'est dur", a encore dit le sélectionneur. "Cela n'excuse pas la teneur de ses propos mais il y a un contexte, des sondages très durs qui sortent. Ce sont aussi des propos que tu as pu tenir sur lui", a-t-il aussi ajouté, s'adressant à Pierre Ménès.
Selon Evra, ce dernier aurait déclaré que le joueur de Manchester United serait "prêt à vendre sa mère pour revenir en équipe de France". "Ce sont des êtres humains avec aussi parfois leurs points faibles", a ajouté Deschamps, répétant pour conclure qu'il s'agissait d'un "problème de personnes entre Evra et ces quatre consultants."

Ferguson et Moyes soutiennent Evra








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Alex Ferguson et David Moyes, ancien et actuel entraîneur de Patrice Evra à Manchester United, ont tous les deux soutenus le défenseur international français, mardi, après les propos tenus par ce dernier dimanche à l'encontre de quatre consultants. «Je n'ai jamais eu aucun problème du tout avec Patrice, a par exemple assuré Sir Alex, en marge de la parution de son autobiographie. C'était un grand capitaine, un grand professionnel», a-t-il ajouté.

«C'est de l'interprétation, a de son côté estimé Moyes, concernant les rumeurs sorties dans la presse anglaise, selon lesquelles Evra ne souhaiterait pas prolonger à MU. J'ai entendu ça aujourd'hui et je n'en ai pas parlé avec Pat. Je ne sais pas ce que l'on pense de Pat en France mais je sais qu'à Manchester on le tient en haute considération. C'est un excellent joueur, il est fantastique dans le vestiaire et je ne peux que dire du bien de lui.»

Evra vers Monaco ?
mercredi 23 octobre 2013
Régis Testelin et Bruno Constant

Patrice Évra pourrait retrouver la Ligue 1 et le maillot de l'ASM, la saison prochaine, huit ans et demi après son départ pour Manchester United. (Photo Richard Martin/L'Équipe)









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L'arrière gauche des Bleus pourrait rebondir à Monaco en fin de saison, à l'issue de son contrat à Manchester United.

AU SURLENDEMAIN de sa sortie remarquée dans Téléfoot , au cours de laquelle il avait vivement attaqué Rolland Courbis, Luis Fernandez, Bixente Lizarazu et Pierre Ménès, Patrice Évra (32 ans) a reçu hier le soutien de l'UNFP, le syndicat des joueurs professionnels français, qui a dénoncé,...

Man Utd: Evra de retour à Monaco ?

Comme Eric Abidal, qui a rejoint le Rocher cet été, Patrice Evra pourrait effectuer son retour à Monaco l’été prochain. Selon L’Equipe, le défenseur international français, qui sera en fin de contrat avec Manchester United en juin 2014, ne devrait pas rester une saison de plus en Angleterre et envisagerait de s’engager en faveur du club de la Principauté, avec lequel il fut notamment finaliste de la Ligue des champions en 2004. Dimanche, à l’issue de son interview polémique dans laquelle il a réglé ses comptes avec plusieurs consultants, le latéral gauche (32 ans) n’avait pas souhaité s’exprimer son avenir mais avait tout de même laissé entendre qu’il ne serait plus à Old Trafford. "Ce n’est pas Manchester qui ne veut pas me faire signer, avait-il expliqué. Eux, leur rêve, c’est que je finisse ma carrière là-bas, mais c’est personnel."

Evra pas sanctionné

Patrice Evra. (Reuters)
Par Anthony Lefort
Publié le 24 octobre 2013 à 18h38
Mis à jour le 24 octobre 2013 à 18h43
réagir 16 réactions La Fédération française de football (FFF) a fait savoir ce jeudi après-midi qu'elle ne sanctionnait pas Patrice Evra, qui a tenu des propos virulents dimanche dernier dans Téléfoot.

Comme on pouvait s'y attendre au vu du discours tenu par Noël Le Graët ("Pas de quoi en faire une montagne") et Didier Deschamps ("Je peux comprendre sur le fond ce qu’il a à dire"), Patrice Evra n’a pas été sanctionné par la Fédération française de football. L’international français (50 sélections) y était convoqué ce jeudi à la suite de ses propos virulents rapportés dimanche matin dans l’émission Téléfoot diffusée sur TF1.

"Au-delà des problèmes de personnes, tenant compte des explications fournies, du regret manifesté par le joueur sur la forme employée et dans la perspective de deux matches décisifs pour l’avenir du football français, le président Noël Le Graët décide que Patrice Evra reste à la disposition du sélectionneur national", nous apprend un communiqué transmis dans l’après-midi par la FFF. Ce qui veut dire que rien n'empêche Deschamps de le prendre pour les matches de barrage mi-novembre contre l’Ukraine.

"Une interview pour le pousser à bout et le faire sortir de ses gonds"
La Fédération a pris cette décision à l’issue d’une rencontre entre son président, le patron des Bleus et le natif de Dakar lors de laquelle ce dernier a reconnu que la forme de ses propos n’était pas adaptée: "Patrice Evra a fait valoir que, si le moment était effectivement mal choisi, et l’emploi de certains mots déplacés, l’acharnement dont il estimait être la victime de la part des personnes visées était une réalité dont avait eu à souffrir sa famille. Ce qui pouvait expliquer, à défaut de le justifier, qu’il ait fini par craquer au terme d’une longue interview habilement menée pour le pousser à bout et le faire sortir de ses gonds."

Aussi, le principal concerné a-t-il "tenu à redire, en préambule, son attachement à l’équipe de France et son amour du maillot bleu, se défendant d’avoir voulu nuire, de quelque manière que ce soit, à l’image de la sélection nationale ou du football français." Quant à Le Graët et Deschamps, ils "ont, de nouveau, signifié devant le joueur leur désaccord formel quant à certains termes employés et à l’opportunité de ce règlement de comptes personnel à l’approche d’une échéance capitale."

Football : pas de sanction pour Patrice Evra
Midilibre.fr
24/10/2013, 17 h 51 | Mis à jour le 24/10/2013, 18 h 04



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Evra pourra être sélectionné en vue des barrages que l'équipe de France doit disputer mi-novembre. (AFP/FRANCK FIFE)
Le joueur, reçu ce jeudi par Noël Le Graët, président de la FFF, et Didier Deschamps, le sélectionneur, avait tenu dimanche des propos polémiques très durs envers les consultants Luis Fernandez, Bixente Lizarazu, Rolland Courbis et Pierre Ménès. Une interview qui avait provoqué un tollé.
Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a reçu Patrice Evra ce jeudi et a décidé de laisser le joueur "à la disposition de la sélection", après "le regret manifesté par le joueur sur la forme" de ses récents propos polémiques, a indiqué la FFF.
"Compte tenu du regret manifesté par le joueur..."



"Tenant compte des explications fournies, du regret manifesté par le joueur sur la forme employée et dans la perspective de deux matches décisifs pour l'avenir du football français, le président Noël Le Graët décide que Patrice Evra reste à la disposition du sélectionneur national", explique la "3F" dans un communiqué.
"Clochards", "parasites"
Dimanche dernier, Evra avait traité quatre consultants de "clochards" et "parasites", entre autres, dans un entretien télévisé sur Téléfoot.
Le joueur de Manchester United a été reçu jeudi par Le Graët et le sélectionneur Didier Deschamps qui "ont, de nouveau, signifié devant le joueur leur désaccord formel quant à certains termes employés et à l'opportunité de ce règlement de comptes personnel à l'approche d'une échéance capitale (barrages qualificatifs pour le Mondial contre l'Ukraine les 15 et 19 novembre)", selon ce texte.
Evra reconnait "un moment mal choisi" et "certains mots déplacés", mais...
Evra s'est défendu "d'avoir voulu nuire, de quelque manière que ce soit, à l'image de la sélection nationale ou du football français", poursuit la FFF. Le latéral gauche "a fait valoir que, si le moment était effectivement mal choisi, et l'emploi de certains mots déplacé, l'acharnement dont il estimait être la victime de la part des personnes visées était une réalité dont avait eu à souffrir sa famille". "Ce qui pouvait expliquer, à défaut de le justifier, qu'il ait fini par craquer au terme d'une longue interview habilement menée pour le pousser à bout et le faire sortir de ses gonds", estime la FFF dans son communiqué.
Les fantômes de Knysna
Dans une interview diffusée dimanche, Evra s'en est pris nommément à Luis Fernandez, Bixente Lizarazu, Rolland Courbis et Pierre Ménès. Evra les accusait, en vrac, de n'avoir rien fait d'autre que "sucer des Chupa Chups et danser la Macarena" (Fernandez), de ne faire "que parler" (Courbis), d'avoir refusé de lui serrer la main lors de sa première sélection (Lizarazu) ou de ne pas savoir faire "huit jongles" (Menès). Cette polémique avait ressuscité les fantômes de Knysna, nom resté pour la fameuse grève des Bleus, dont Evra était alors le capitaine, à un entraînement pendant le Mondial-2010 en Afrique du Sud