ENGLAND FOR EVER

L'Italie tient sa demie
Le 24/06/2012 | Mis à jour le 24/06/2012 23:50:29


Buffon et ses coéquipiers exultent : quatre ans après leur fiasco à l'Euro austro-suisse, les voilà en demi-finales de cet Euro 2012.

Dominatrice de l'Angleterre mais en manque de réussite, l'Italie a arraché aux tirs au but (0-0, 4-2 tab) une qualification méritée pour les demi-finales. La Nazionale affrontera l'Allemagne.

Pour une première, elle fut particulièrement réussie. Contrairement au sombre quart de finale de la veille entre une Espagne peu inspirée et une équipe de France déconnectée (2-0), ce premier duel entre l'Angleterre et l'Italie - dans un match à élimination directe d'un tournoi majeur - s'est avéré tendu et palpitant de bout en bout. Au Stade Olympique de Kiev, il y a eu du jeu, de l'envie, des occasions à foison, du suspense et même une sublime panenka de Pirlo. Enfin bref, du grand spectacle, bien que ce dernier quart fut paradoxalement le premier match du tournoi à s'achever par un (bon) 0-0. Il fallait évidemment un vainqueur à ce choc de titans pour accompagner l'Allemagne en demies. Le destin a mis longtemps pour en désigner un. Au bout d'une soirée au long cours, la Nazionale, grâce à un grand Buffon, a éclipsé une sélection des Three Lions (0-0, 4-2 tab) qui a eu le malheur de rater deux tirs au but.




Cette qualification italienne n'est pas une injustice tant l'équipe de Prandelli a eu la maîtrise du jeu. L'Angleterre, sans jamais démériter, a eu un mal fou à s'approcher des buts du grand Gianluigi Buffon. L'immense portier de la Juve a pendant 120 minutes connu des soirées plus compliquées. Peu sollicité, il a quand même été impeccable après seulement cinq minutes de jeu face à Glen Johnson en stoppant le ballon d'un réflexe étonnant, aidé par une main très ferme. La partie a d'ailleurs débuté tambour battant. Juste avant cette tentative anglaise, c'est De Rossi qui s'est procuré après seulement deux minutes de jeu la plus belle occasion du match. Sa frappe puissante et limpide du gauche s'est écrasée sur le poteau de Joe Hart. Les montants tremblent encore.


Buffon, ce héros


Dominatrice dans le jeu notamment grâce à un Pirlo toujours aussi précieux, la Nazionale a longtemps buté sur l'excellent dernier rempart anglais, l'inespéré Joe Hart. Cassano (38e), Balotelli (41e), De Rossi encore lui (48e), Montolivo (52e), Diamanti (81e) ou bien encore Nocerino (89e) ont souvent échoué de peu, parfois à bout portant, soit par maladresse, soit par interventions magistrales du Citizen. Ce duel aussi âpre qu'indécis n'a pas choisi son camp lors d'une prolongation qui a vu des jambes lourdes ne pas arrêter, des crampes se former, et l'Angleterre encore sauvée par un poteau, sur une frappe de Diamanti (101e), et un hors-jeu de Nocerino, buteur pour de faux donc (115e). Mais au final, lors de la séance des tirs au but, c'est bien Buffon qui a triomphé. Après avoir vu Young envoyer un missile sur la barre, le gardien italien a remporté son duel à distance avec Hart en sortant la frappe d'Ashley Cole, avant que Diamanti n'envoie bien l'Italie en demies

Hodgson :«Le pays est fier de nous»
Le 24/06/2012
Toute la détresse des Anglais après l'élimination aux tirs au but
Quelques minutes après l'élimination face à l'Italie (0-0, 2-4), le capitaine de l'Angleterre Steven Gerrard a rendu hommage à la Nazionale, qualifiée pour les demies. Le sélectionneur Roy Hodgson est, lui, fier de ses joueurs.

L'Angleterre peut "rentrer à la maison, la tête haute", après son élimination aux tirs au but (4-2, 0-0 a.p.) dimanche en quart de finale de l'Euro face à l'Italie, a déclaré le sélectionneur anglais Roy Hodgson. « Nous avons perdu aux tirs au but, nous pouvons rentrer à la maison la tête haute, le pays est fier de nous. On a très bien défendu, surtout lors des périodes de poussée italiennes. Mais on n'a pas pu saisir notre chance », a expliqué Roy Hodgson au micro de la BBC.

Le boss des Three Lions ne voulait surtout pas aller à la séance des tirs au but. Dans cet exercice, les Anglais sont d'ailleurs rarement performants. « Les deux équipes ont eu des occasions. En prolongation, nous étions hors de forme et ils ont eu les meilleures occasions et j'ai alors pensé qu'il serait peut-être mieux qu'ils marquent un but et que nous n'allions pas aux tirs au but », a ajouté le technicien, qui assure que les penalties ont été travaillés à l'entraînement. «Ces joueurs ont tiré des penalties à l'entraînement, car vous le savez, c'est un peu devenu une obsession dans le football anglais. Et ils ont été très bons, mais il est impossible de reproduire la façon dont ça se passe en match.»

« Je suis sûr que nous allons nous faire une place parmi les meilleurs, c'est juste une question de temps, si ces joueurs montrent la même détermination. Je ne peux pas les blâmer pour leurs efforts, je pense que nous avons été magnifiques, mais à la fin, ils n'avaient plus de jus », a conclu Hodgson.

Entre déception et fatalisme, les journaux anglais n'ont eux pas fait trop de vagues


The Times : «Une équipe ordinaire a échoué»
De l'autre côté de la Manche, le son de cloche est beaucoup moins joyeux lundi matin. Dans son ensemble, la presse anglaise ne se montre pas trop dure avec sa sélection, à l'exception peut-être du Times qui préfère retenir les difficultés rencontrées par les Three Lion avant la compétition, mettant en lumière leurs faiblesses, autant que l'issue prévisible du tournoi. «Une équipe ordinaire a échoué», estime le quotidien généraliste. Pas besoin d'en dire plus !

Pour le reste, les médias britanniques regrettent surtout que cet échec soit à nouveau survenu lors de la séance des tirs au but, pour la sixième fois dans une phase finale d'un tournoi majeur (Coupe du monde et Euro compris). «L'Angleterre encore éliminée aux penalties», se contente de constater le Guardian, en illustrant son article par une photo d'Ashley Young, déçu après avoir manqué sa tentative. Comme souvent, The Sun choisit de traiter l'information avec dérision. «Quelqu'un pour le tennis ?», s'interroge-t-il, en référence au tournoi de Wimbledon qui débute lundi. Un Anglais s'y imposera-t-il enfin ? C'est là toute la question...

JEUXOLYMPIQUES
● Beckham non retenu avec la
Grande-Bretagne. L’ancien capitaine
de l’équipe d’Angleterre de
football a annoncé hier qu’il
n’était pas retenu dans l’équipe
de Grande-Bretagne pour les
Jeux olympiques de Londres.
David Beckham, 37 ans, a précisé
dans un communiqué qu’il ne
figurait pas dans la sélectionde
18 joueurs de l’entraîneur de la
sélectionbritannique, Stuart
Pearce, où il aurait pu être l’un
des trois joueurs de plus de 23
ans autorisés par le règlement.
Mais c’est finalement Micah Richards
RyanGiggs et Craig Bellamy
qui ont été choisis.

La Grande-Bretagne s'en sort


Dans le même temps, la Grande-Bretagne a également été secouée. Elle aussi avait été accrochée lors de son premier match, récoltant un match nul face au Sénégal (1-1). Les Emirats arabes unis, deuxièmes adversaires des hommes de Stuart Pearce, ont longtemps fait trembler Wembley. L'éternel Ryan Giggs ouvrait pourtant le score à la 16e. Mais en début de seconde période, ce sont les visiteurs qui prenaient le match en main, Rashed Eisa égalisant d'abord (60e), avant qu'Abdulrahman ne manque la cible (63e). Plus réalistes, Sinclair (73e) et Sturridge (76e) tuaient le match en trois minutes. Avec quatre points au compteur dans le Groupe A, la Grande-Bretagne est presque qualifiée pour les quarts.


Y.S.

L'Uruguay tombe de haut 01/08/2012 22:38:00

Suarez et l'Uruguay sont déjà éliminés des JO. Annoncé comme un trublion du tournoi olympique, l'Uruguay a été éliminé en phase de poules suite à sa défaite contre la Grande-Bretagne (0-1) qui passe en quarts. Le Sénégal a arraché sa qualification avec un nul contre les Emirats arabes unis (1-1).

Avec Suarez, Cavani ou encore Coates, l'Uruguay pensait bien accrocher une médaille olympique en 2012. C'est raté. Trop souvent à la limite de la régularité, la Celeste a été éliminée dès la phase de poules après avoir perdu coup sur coup face au Sénégal (0-2) puis contre la Grande-Bretagne ce mercredi soir (0-1). Devant 70 000 spectateurs, le seul but de la rencontre a été inscrit par Sturridge juste avant la pause (45e). Après avoir fait trembler les filets face aux Emirats arabes unis (3-1), l'attaquant de Chelsea a taclé dans le but adverse une passe puissante et vicieuse du prometteur Joe Allen, courtisé par Liverpool. Gaston Ramirez a trouvé le poteau à la 95e. La Grande-Bretagne, qui a évolué sans Giggs, blessé, affrontera la Corée du sud en quarts

Gr.-Bretagne-Corée Sud : 1-1 (4tab5)
Le 04/08/2012 | Mis à jour le 04/08/2012 23:23:56

Au courage, la Corée du Sud atteint la demi-finale pour la première fois de son histoire ! La Grande-Bretagne s'incline aux tirs aux buts, Daniel Sturridge est inconsolable d'avoir été le seul à rater son tir face à Bum Young Lee.

. CM 2014
l'Angleterre en grande forme

L'Angleterre a même soigné le spectacle en allant s'imposer 5-0 en Moldavie. (
Après un Euro manqué au dernier moment en raison d'une blessure, Frank Lampard a retrouvé son rôle déterminant avec l'équipe d'Angleterre, ce vendredi en Moldavie (5-0). Le milieu de terrain de Chelsea s'est en effet offert un doublé (4e s.p., 29e) pour lancer sa sélection vers un facile succès, avant de revêtir le brassard de capitaine après la sortie de Steven Gerrard à la pause. Jermain Defoe (32e), James Milner (74e) et Leighton Baines (83e) ont également marqué.

CM 2014: La Pologne accroche l’Angleterre
Reporté à mercredi après-midi en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur Varsovie la veille, le match de qualification à la Coupe du monde 2014 entre la Pologne et l’Angleterre, qui s’est disputé sous le toit du Stade National, s’est conclu par un match nul logique (1-1). Les Anglais avaient, contre le cours du jeu, ouvert le score sur une tête de Wayne Rooney (31e), avant que Kamil Glik n’égalise en deuxième période, également de la tête (70e). Les hommes de Roy Hodgson conservent la première place du groupe H avec un point d’avance sur le Monténégro et un match en plus, alors que les Polonais pointent au troisième rang, à trois longueurs.

Mondial 2014. Roy Hodgson emmène 23 joueurs dont Gerrard et Lampard
Angleterre - 12 Mai
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• Roy Hodgson, le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre. | AFP
  

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Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, Roy Hodgson, a dévoilé la liste des 23 qui participeront au Mondial. Steven Gerrard, Franck Lampard et Wayne Rooney y seront.

Roy Hodgson a choisi de mêler expérience et jeunesse dans sa liste pour le Mondial brésilien. Le sélectionneur anglais a ainsi convoqué trois "anciens" qui comptent presque 300 sélections à eux trois : Steven Gerrard, Franck Lampard et Wayne Rooney. 
Le trio, qui disputera son troisième Mondial, encadrera trois jeunes avec moins de trois matches sous le maillot des Three Lions : Ross Barkley (Everon/3 sélections), Luke Shaw (Southampton/1 sélection) et Raheem Sterling (Liverpool/2 sélections). 
Shaw, 18 ans, a été sélectionné aux dépens du vétéran Ashley Cole qui a annoncé la fin de sa carrière internationale. 
La liste des 23 joueurs
Gardiens : Joe Hart (Manchester City), Ben Foster (West Brom), Fraser Forster (Celtic).
Défenseurs : Glen Johnson (Liverpool), Phil Jagielka (Everton), Gary Cahill (Chelsea), Chris Smalling (Manchester United), Phil Jones (Manchester United), Leighton Baines (Everton), Luke Shaw (Southampton).
Milieux : Steven Gerrard (Liverpool), Frank Lampard (Chelsea), Jordan Henderson (Liverpool), James Milner (Manchester City), Jack Wilshere (Arsenal), Ross Barkley (Everton), Adam Lallana (Southampton), Raheem Sterling (Liverpool), Alex Oxlade-Chamberlain (Arsenal).
Attaquants : Wayne Rooney (Manchester United), Daniel Sturridge (Liverpool), Daniel Welbeck (Manchester United), Rickie Lambert (Southampton).
Réservistes : John Ruddy (g/Norwich), Jon Flanagan (d/Liverpool), John Stones (d/Everton), Michael Carrick (m/Manchester United), Tom Cleverley (m/Manchester United), Andy Carroll (a/West Ham), Jermain Defoe (a/Toronto/Canada).

Résister à la pression
Sans réelle certitude, l'Angleterre devra réussir à se sublimer et à résister à la pression pour sortir d'un groupe D très difficile 
Pourtant invaincue en qualification, l'Angleterre n'a aucune certitude sur son éventuel parcours. Elle a hérité d'un des groupes les plus difficiles et devra se mettre dans le bain d'entrée avec un match face à l'Italie. Un Wayne Rooney pour une fois buteur en coupe du Monde serait également une aide précieuse pour la sélection de Roy Hodgson.

Gardiens: Hart (Manchester City), Foster (West Bromwich Albion), Forster (Celtic/ECO)

Défenseurs: Baines (Everton), Cahill (Chelsea), Jagielka (Everton), Johnson (Liverpool), Jones (Manchester United), Shaw (Southampton), Smalling (Manchester United)

Milieux: Barkley (Everton), Gerrard (Liverpool), Henderson (Liverpool), Lallana (Southampton), Lampard (Chelsea), Milner (Manchester City), Oxlade-Chamberlain (Arsenal), Sterling (Liverpool), Wilshere (Arsenal).

Attaquants: Lambert (Southampton), Rooney (Manchester United), Sturridge (Liverpool), Welbeck (Manchester United)

Réservistes: Ruddy (Norwich City), Flanagan (Liverpool), Stones (Everton), Carrick (Manchester United), Cleverley (Manchester United), Carroll (West Ham United), Defoe (Toronto FC/CAN).

Groupe D : Uruguay - Angleterre - Italie - Costa Rica

Mondial 2014. La formule qui fera gagner l'Angleterre
Angleterre - 28 Mai
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• Stephen Hawking. | EPA/MAXPPP
  

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L'astrophysicien britannique Stephen Hawking s'est attaqué à un défi difficile : comment faire gagner l'Angleterre à la Coupe du monde de football.

A la demande de la maison de paris Paddy Power, le célèbre scientifique de 72 ans a analysé les données de toutes les Coupes du monde pour lesquelles l'Angleterre s'est qualifiée depuis la victoire de 1966.
Il a exposé ses conclusions lors d'une conférence de presse à Londres : « statistiquement la tenue rouge de l'Angleterre est davantage couronnée de succès et nous devrions jouer en 4-3-3 plutôt qu'en 4-4-2 ».
« Des psychologues en Allemagne ont trouvé que le rouge rend les équipes plus sûres d'elles et peut leur permettre d'être perçues comme plus agressives et dominatrices », a expliqué Stephen Hawking, qui se déplace en fauteuil roulant en raison d'une maladie paralysante et s'exprime à l'aide d'un appareil.
Connu pour son sens de l'humour, le scientifique s'est livré à ces analyses « par curiosité, non par amour du foot » : « crier devant la télévision n'est pas mon truc. »
La sélection de Roy Hodgson doit « espérer tomber sur un arbitre européen » et risque de souffrir de la chaleur du Brésil, de l'altitude, de l'éloignement, a-t-il aussi averti.
« Une hausse de température de 5°C réduit nos chances de gagner de 59%. Nous avons deux fois plus de chances de gagner quand les matches se jouent à moins de 500 m au-dessus du niveau de la mer. Et nos chances de gagner augmentent d'un tiers quand le coup d'envoi est donné à trois heures locales », a-t-il détaillé.
Mais quant à la question cruciale de savoir qui va gagner la Coupe du monde, le professeur Hawking a répondu: « Ce serait fou de négliger le Brésil. Plus de 30% des Coupes du monde ont été remportées par le pays organisateur ».

Mondial 2014. Angleterre : Gerrard recule, la retraite aussi
Angleterre - 29 Mai
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• Steven Gerrard. | Photo : Reuters
  

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En championnat, il a inscrit 13 buts dont dix penalties, son 2e meilleur total sur une saison, et donné 13 passes décisives.

Beckham, Terry et maintenant Cole partis, Steven Gerrard reste l'un des derniers grognards de l'Angleterre avant le Mondial-2014 et, en continuant de reculer sur le terrain, il peut encore tenir quelques années malgré l'isolement. 
Les autres passent, mais le capitaine de 34 ans reste, même s'il est aussi contraint de s'adapter pour cela. Le barreur emblématique de Liverpool aux 109 sélections disputera donc sa 3^e Coupe du monde après une saison pleine chez les Reds, l'une de ses meilleures en tout cas.
Affuté, comme l'ont montré des photos de lui dans la presse britannique lors de ses vacances à Dubaï, il a en effet disputé 46 matches cette année, dont sept sur les huit de sa sélection.
13 buts cette saison en Premier League
En championnat, il a inscrit 13 buts dont dix penalties, son 2^e meilleur total sur une saison, et donné 13 passes décisives. Avec les Trois Lions, il a marqué également deux fois en éliminatoires depuis septembre.
Auteur de trois buts en neuf matches de Coupe du monde, il part donc au Brésil « en très grande forme », selon son entraîneur Brendan Rodgers.
A condition qu'il ait aussi digéré l'échec collectif de Liverpool dans sa quête de premier titre depuis 1990, et surtout le sien, personnel. Une bête glissade à trois journées de la fin contre Chelsea a en effet peut-être coûté le championnat aux Reds de son coeur.
Gerrard a pourtant brillé cette saison... alors qu'il découvrait un nouveau poste. Milieu offensif axial jusque-là, il a en effet été reconverti en milieu défensif.
Brendan Rodgers : "Il passe la balle comme personne"
« Je lui en ai parlé dès que je suis arrivé en 2012, a déclaré récemment Rodgers. A mi-saison, quand les autres autour de lui sont montés en puissance, on l'a fait redescendre un peu et il a été incroyable. Steven est un joueur très intelligent. Il a joué presque comme attaquant toute sa carrière mais il s'est plié parfaitement dans ce rôle. D'une certaine façon, il mène toujours le jeu et une grande partie de nos attaques viennent toujours de lui. Il passe la balle comme personne ».
Dans ce poste de N.6, il peut en effet se préserver et son jeu long fait merveille. « J'occupe maintenant une position différente de celle dans laquelle j'ai joué pendant 12 ou 15 ans, déclarait-il début janvier. Avant, on me demandait de couvrir la zone entre les deux surfaces. Maintenant, il s'agit plus de contrôler le jeu, l'adversaire et organiser mes coéquipiers devant. Je sais que je peux y arriver parce que je peux évoluer à plusieurs postes ».
Certains le voient se stabiliser en défense centrale
En Angleterre aussi, avec l'émergence des Wilshere, Oxlade-Chamberlain, Lallana ou Barkley, son rôle et son positionnement sont amenés à évoluer.
« Si on avait décidé de le mettre à 16 ans à la récupération, il aurait été le meilleur N.6 du pays, assure en effet l'ex-Red John Barnes. Ce qu'il a fait ne me surprend pas parce que cela devient un positionnement encore plus naturel en vieillissant. C'est un poste dans lequel il peut briller au niveau mondial ».
Et la mutation n'est peut-être même pas complètement achevée puisque, à l'instar de Beckenbauer, Matthäus ou Blanc, certains le voient se stabiliser en défense centrale, une fonction qu'il a déjà occupée ponctuellement en cours de rencontre après avoir joué à droite lors de ses tous premiers matches pro.
« Je suis certain qu'il va y finir sa carrière », assure encore Rodgers. Comme un clin d'oeil, le N.4 habituellement dévolu aux stoppeurs est ainsi son numéro fétiche sur son maillot depuis toujours.
« Dans le football moderne, il n'y a plus besoin de deux stoppeurs classiques et l'Angleterre n'a pas un seul défenseur central qui soit aussi un footballeur, développe ainsi l'ex-Marseillais Tony Cascarino. Quelqu'un qui puisse faire du jeu, commencer l'action et donner du rythme. Gerrard pourrait tenir ce rôle sans problème ». Cela permettrait alors peut-être de le revoir en 2018 en Russie à... 38 ans.

Angleterre: Shaw incertain face au Pérou








Vendredi soir, l'Angleterre doit affronter le Pérou à Wembley en match amical de préparation pour la Coupe du monde. Retenu dans le groupe de Roy Hodgson, Luke Shaw pourrait manquer à l'appel à cette occasion. Le jeune latéral gauche est souffrant et n'a pas participé à l'entraînement de jeudi. Le latéral gauche de Southampton, qui devrait rejoindre une formation plus huppée durant l'intersaison, continue de se soigner, alors que de leur côté, Phil Jagielka (ischio-jambiers), Phil Jones (épaule) et Jack Wilshere (pied) sont rétablis et postulent.

VIDÉO - Tenue rouge, formation 4-3-3, 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le célèbre astrophysicien Stephen Hawking s'est intéressé aux formules qui doivent faire gagner (ou pas) l'équipe d'Angleterre
L'équipe d'Angleterre a plus de chance de remporter ses matchs en portant son maillot rouge que le blanc © Photo
archives AFP PAUL ELLIS









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abituellement, il consacre sa vie à l'exploration des mystères de l'univers. Mais le génial astrophysicien britannique Stephen Hawking s'est amusé à explorer d'autres possibilités. A la demande du bookmaker Paddy Power il s'est demandé comment faire gagner l'Angleterre à la Coupe du monde de football.

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Le célèbre scientifique de 72 ans a analysé les données de toutes les Coupes du monde pour lesquelles l'Angleterre s'est qualifiée depuis la victoire de 1966. Connu pour son sens de l'humour, il s'est livré à ces recherches "par curiosité, non par amour du foot" : "crier devant la télévision n'est pas mon truc". Il a exposé ses conclusions mercredi (vidéo en anglais) :

• Tenue rouge et 4-3-3
  

"statistiquement la tenue rouge de l'Angleterre est davantage couronnée de succès et nous devrions jouer en 4-3-3 plutôt qu'en 4-4-2", a-t-il notamment analysé.
"Des psychologues en Allemagne ont trouvé que le rouge rend les équipes plus sûres d'elles et peut leur permettre d'être perçues comme plus agressives et dominatrices", a expliqué Stephen Hawking.

• 500 mètres au-dessus du niveau de la mer et climat tempéré
  

La sélection de Roy Hodgson doit éviter les arbitres sud-américains, "espérer tomber sur un arbitre européen" donc, et risque de souffrir de la chaleur du Brésil, de l'altitude, de l'éloignement, a-t-il aussi averti.
"Une hausse de température de 5°C réduit nos chances de gagner de 59%. Nous avons deux fois plus de chances de gagner quand les matches se jouent à moins de 500 m au-dessus du niveau de la mer. Et nos chances de gagner augmentent d'un tiers quand le coup d'envoi est donné à trois heures locales", a-t-il détaillé.

• Incapable de gagner aux tirs au but, le Brésil donné gagnant
  

Stephen Hawking s'est également penché sur les 204 pénalties tirés par l'équipe britannique. Conclusion des équations, l'Angleterre est incapable de s'imposer aux tirs au but.
Enfin, à la question cruciale de savoir qui va gagner la Coupe du monde, le professeur Hawking a répondu : "Ce serait fou de négliger le Brésil. Plus de 30% des Coupes du monde ont été remportées par le pays organisateur".  

Angleterre - Pérou : 3-0

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Un bijou de Sturridge (frappe du gauche dans la lucarne, 32e) et deux buts sur corner de la charnière centrale (Cahill à la 65e et Jagielka cinq minutes plus tard), ont lancé l'Angleterre vers un succès confortable contre de faibles Péruviens dans un match peu rythmé, vendredi à Wembley, pour le dernier test de la sélection aux Trois Lions avant son départ pour la Floride, ultime étape de sa préparation au Mondial (3-0). A Miami, l'équipe de Roy Hogdson affrontera deux des adversaires des Bleus du premier tour, l'Equateur mercredi prochain et le Honduras trois jours plus tard.

People : le Prince Harry au Brésil en supporter de l'Angleterre

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Le prince Harry ira soutenir l'équipe d'Angleterre lors de son troisième et dernier match de poule contre le Costa Rica le 24 juin à Belo Horizonte. «Le prince espère comme tout le monde que ce sera un peu plus mémorable que le dernier match d'Angleterre en Coupe du monde auquel il a assisté», a commenté son secrétaire privé Edward Lane Fox, en référence à un match nul 0-0 contre l'Algérie en juin 2010. En espérant aussi pour le prince et les sujets de la reine que la sélection des Trois Lions sera toujours en course après ses deux premiers matches contre l'Italie et l'Uruguay...

> Le Pérou balayé par les Anglais. Très loin d'endosser le costume de favori, la sélection anglaise a néanmoins été convaincante face au Pérou. Les Anglais se sont exercés face à une sélection sud-américaine qui n'est pas qualifiée pour le Mondial. Brillant cette saison avec Liverpool, Sturridge continue d'empiler les buts. C'est lui qui a ouvert le score. Puis Cahill et Jagielka ont aggravé le score.

Angleterre: La retraite pour Lampard ?








Les matches que disputera l'équipe d'Angleterre au Brésil le mois prochain, qui compteront pour la Coupe du monde, pourraient être les derniers de Frank Lampard. A en croire le Daily Star, le milieu offensif de Chelsea songerait à raccrocher les crampons après le Mondial. Toujours dans l'attente d'une prolongation de contrat avec les Blues, Frank Lampard s'impatienterait et pourrait décider de mettre un terme à sa carrière. Meilleur buteur de l'histoire du club londonien, le joueur formé à West Ham a porté le maillot des Three Lions à 103 reprises et a marqué 29 buts depuis sa première sélection en 1999.

Anglais, gare à vous à Rio !

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On ignore la raison exacte de cette sortie, mais le maire de Rio a placé un tacle glissé aux Londoniens et aux Anglais lundi, alors qu'il inaugurait le centre de transmissions de télévision pour la Coupe du monde qui commence dans dix jours. «Ceux qui arrivent au Brésil en pensant qu'ils sont en Angleterre ou qui arrivent à Rio en pensant qu'il sont à Londres vivront une expérience frustrante en terme de développement, a-t-il lancé. Mais je n'ai aucun doute que le Brésil soit mieux que l'Angleterre et que Rio de Janeiro soit mieux que Londres.»



La ville de Rio, et le Brésil dans son ensemble, sont très critiqués à cause des retards dans les travaux. Le stade de Sao Paulo, qui doit accueillir le match d'ouverture le 12 juin, n'est toujours pas terminé. «Rio est une ville qui ne cache pas les personnes les plus pauvres comme cela se passe ailleurs», a-t-il poursuivi.

Hodgson veut que ses joueurs chantent l'hymne national

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Roy Hodgson espère que ses joueurs chanteront l'hymne national anglais au Mondial. (L'Equipe)




Il n’y a pas qu’en France que l’hymne national fait l’objet de toutes les attentions. En Angleterre, aussi, on accorde une grande importance au chant patriotique. En conférence de presse dimanche, Roy Hodgson, le sélectionneur des Three Lions, a confié vouloir que tous ses joueurs entonnent l’hymne national anglais God Save The Queen lors de la Coupe du monde 2014.

«Nous sommes fiers de représenter l'Angleterre. Quand l'hymne national retentit, c’est pour moi évidence de le chanter, a-t-il assuré. Peut-être avons-nous besoin de rappeler aux joueurs que l'équipe a beaucoup changé. S'ils chantent tous, je ne sais pas. Ce n'est pas quelque chose que j’ai vérifié. Mais j'espère qu'ils le feront».

Mondial/Préparation: l'Angleterre souffre face à l'Equateur
04/06/2014 23:55
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Le milieu de terrain anglais Franck Lampard (c) face à l'Equateur, le 4 juin 2014 à Washington - AFP Mladen Antonov
L'Angleterre a souffert dans la chaleur étouffante de Miami et face à la rapidité des attaquants équatoriens pour arracher un nul 2-2 (mi-temps: 1-1 )mercredi en match de préparation au Mondial-2014 (12 juin-13 juillet).

Pour cet avant-dernier match de préparation avant l'envol pour le Brésil, Roy Hodgson avait voulu expérimenter.
Du onze de départ qui avait dominé le Pérou (3-0) à Wembley vendredi, seul restait Wayne Rooney, la star de Manchester United.
Le sélectionneur anglais a procédé à un inventaire, alignant de façon surprenante le milieu de terrain de Manchester City James Milner en défense et donnant du temps de jeu aux jeunes Alex Oxlade-Chamberlain, Ross Barkley et Raheem Sterling.
En manque de repères, la défense inédite anglaise a cédé rapidement face à la vivacité de Walter Ayovi dont le centre parfait était propulsé de la tête par Enner Valencia dans le but de Ben Foster (.
L'Equateur, dominé (3-1) par le Mexique samedi à Arlington (Texas), manquait de peu de doubler la mise à la 16e minute par Carlo Gruezo, dont le tir était bloqué par Foster.
Si les attaquants équatoriens, vifs et techniques, faisaient belle impression, il en allait tout autrement de leur défense et du gardien Maximo Banguera.
- Double exclusion -
 
Sur un centre fuyant d'Oxlade-Chamberlain, le portier équatorien percutait un de ses défenseurs mais parvenait tout de même à repousser le ballon dans les pieds de... Rooney. Au second poteau, le buteur de ManU ramenait les deux équipes à égalité (29).
De retour des vestiaires, l'Angleterre prenait l'avantage grâce à un exploit personnel de Barkley, le milieu offensif d'Everton de 20 ans qui passait en revue la défense de l'Equateur avant de servir Rickie Lambert.
Sans se poser de question, le futur joueur de Liverpool fusillait le gardien équatorien d'un tir limpide.
Mais l'Equateur n'abdiquait pas. Joao Rojas trouvait dans la surface Enner Valencia, mais l'attaquant voyait son tir repoussé par le montant gauche.
Face à une défense anglaise statique, Michael Arroyo, entré seulement trois minutes plus tôt, égalisait d'un superbe tir de 20 m (70).
La rencontre restait animée jusqu'à une altercation entre Raheem Sterling et Antonio Valencia, le milieu offensif de Manchester United, les deux joueurs étant exclus immédiatement.
L'Angleterre, qui affrontera au Brésil dans le groupe D avec l'Italie, l'Uruguay et le Costa Rica, a encore un match, samedi contre le Honduras, pour peaufiner ses réglages.
L'Equateur, en progrès malgré une certaine fébrilité défensive, sera opposé dans le groupe E à la France, à la Suisse et au Honduras.