BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
[size=36]Julio Cesar: "Je ne peux pas expliquer l'inexplicable"[/size]
voir la photo
Après avoir été chercher le ballon sept fois au fond de ses filets, Julio Cesar était forcément sonné, à l'heure de commenter la défaite du Brésil face à l'Allemagne, mardi, en demi-finales de la Coupe du monde (7-1). "Je ne peux pas expliquer l'inexplicable, a démarré le portier brésilien, dans des propos rapportés par BeIN Sports. Il faut reconnaître le grand football allemand. Ils sont ensemble depuis six ans. Jusqu'à présent tout était bon pour nous. Je dois féliciter le peuple brésilien pour son soutien. Ce qui est sûr c'est que les joueurs vont parler en zone mixte après le match. Ils vont remercier les Brésiliens, ils vont demander pardon." Auteur d'une petite erreur sur le but de l'ouverture du score de Müller, l'ancien joueur de QPR fait amende honorable. "Je dois demander pardon pour ce match. J'aurai préféré terminer à 1-0 avec mon erreur qu'en prendre 7. Mais on est une équipe forte, et les joueurs vont relever la tête. J'embrasse tous les Brésiliens", a-t-il conclu.
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Après avoir été chercher le ballon sept fois au fond de ses filets, Julio Cesar était forcément sonné, à l'heure de commenter la défaite du Brésil face à l'Allemagne, mardi, en demi-finales de la Coupe du monde (7-1). "Je ne peux pas expliquer l'inexplicable, a démarré le portier brésilien, dans des propos rapportés par BeIN Sports. Il faut reconnaître le grand football allemand. Ils sont ensemble depuis six ans. Jusqu'à présent tout était bon pour nous. Je dois féliciter le peuple brésilien pour son soutien. Ce qui est sûr c'est que les joueurs vont parler en zone mixte après le match. Ils vont remercier les Brésiliens, ils vont demander pardon." Auteur d'une petite erreur sur le but de l'ouverture du score de Müller, l'ancien joueur de QPR fait amende honorable. "Je dois demander pardon pour ce match. J'aurai préféré terminer à 1-0 avec mon erreur qu'en prendre 7. Mais on est une équipe forte, et les joueurs vont relever la tête. J'embrasse tous les Brésiliens", a-t-il conclu.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Tremblement de terre au Brésil : la Seleçao humiliée par l'Allemagne
Publié le 09/07/2014 à 07:36
Demi-finales. Hier. Après l'onde de choc provoquée par la blessure de Neymar, la Seleçao atomisée par l'Allemagne : quel séisme !
David Luiz et Ramires qui se regardent, Julio César à genoux, Schürrle qui vient de porter la marque à 0-6 sous les yeux de Müller : même expression de désolation chez des Brésiliens a-né-an-tis. / Photos AFP
L e môme est un ado. Il ne doit pas avoir plus de 14 ans. Derrière des lunettes carré, ses sanglots redoublent d'intensité alors que le score n'est «que» de 0-3. L'image aura fait le tour du monde, la leçon reçue par le pays organisateur celui de la planète à la vitesse d'une traînée de poudre. Dont on sait le départ de feu, mais dont on ne peut deviner les dommages collatéraux à l'arrivée…
Les mâchoires allemandes.
-La Seleçao s'attendait à entrer dans les annales. Elle l'a fait. Mais aucunement de la façon dont c'est arrivé. Inimaginable, impensable ; incroyable oui, mais vrai. à une marche de la finale, de son Graal sur ses terres, le Brésil a été balayé, broyé, cassé, concassé, ridiculisé, humilié – les qualificatifs manquent – par l'ouragan germanique. Alors que le peuple auriverde rêvait tout haut depuis le 12 juin, au moins, d'une 6e étoile sur sa tunique jaune et vert, il aura pris de plein fouet un cinglant revers qui fera date : 7 à 0. Pour ceux qui étaient partis sur la planète Mars, non, ne vous pincez pas, vous ne rêvez pas. Vous êtes au contraire en plein cauchemar !
Une raclée, deux records.
- L'histoire, pardon l'Histoire, retiendra deux records : un jouissif pour le vieux lion Miroslav Klose (36 ans), qui en inscrivant la deuxième réalisation de la Nationalmannschaft, a dépassé les 15 buts (16) en phases finales de Ronaldo – un Brésilien, ses clins d'œil du destin…
Un «maléfique», on dira, pour la troupe vite sans âme de Scolari qui est devenue à 0-6 puis 1-7 l'équipe s'inclinant par le plus gros écart en demi-finales. Les statisticiens peuvent se friser les moustaches (allemandes, il coule de source) comme nous nous sommes triturés les méninges et claqués l'index sur les souris d'ordinateur : les précédents scores-fleuves à «+5» remontaient à 1930 (toute première édition et par deux fois : Argentine – États-Unis et Uruguay-Yougoslavie 6-1) et 1954 (Allemagne déjà – Autriche 6-1).
Quatre buts en six minutes.
-Revenons au match, enfin à ce qui y aura ressemblé pendant le premier quart d'heure et une entrée en matière pourtant décidée des coéquipiers de David Luiz promu capitaine. Chassez le naturel… Un premier corner, un oubli de marquage indigne à ce niveau du futur Parisien sur Thomas Müller et l'Allemagne mène déjà 1 à 0 (0-1, 11e). Un coup de pied arrêté, ça ne vous rappelle rien ? Le temps d'engager, ou quasiment, allez on exagère un chouïa, et le triangle Müller-Kroos-Klose fait exploser pour la seconde fois la défense centrale auriverde (0-2, 23e). C'est fini. Avec 5-0 à la mi-temps (au bout d'une demi-heure, au vrai) et – surtout – 4 buts en 6 minutes, la cause fut entendue tôt. Très tôt. Trop tôt. On n'aurait même pas dû jouer la deuxième mi-temps ; on rigole, quoique…
Deuil national.
- Les Brésiliens, chambrés par leur public qui, dans l'ensemble, se montra digne (chapeau), réduisirent bien la marque. Mais, à la rigueur, avec cette petite unité au compteur, qui frise le risible, c'est plus humiliant encore.
Les Jaune et Vert ne méritaient pas ça. Pour le suspense, primo. Pour la beauté du sport en général et la glorieuse incertitude du foot en particulier, ensuite. Pour ce XI brésilien, aussi, enfin, qui aura du mal à s'en remettre. On ne voit pas, d'ailleurs, comment Luiz Felipe Scolari pourra continuer de séjourner au pays…
BRÉSIL 1 ALLEMAGNE 7
MT : 0-5.
à BELO HORIZONTE (Estádio Mineirão) ; 58.141 spectateurs.
Arbitrage de Marco Rodríguez (MEX) / temps additionnel : 3‘(1+2).
Pour l'Allemagne : Müller (11),
Klose (23), Kroos (24, 26), Khedira (29), Schürrle (69, 79).
Pour le Brésil : Oscar (90).
Brésil : Julio César – Maïcon, David Luiz (cap.), Dante, Marcelo – Fernandinho (Paulinho, mt), Luiz Gustavo – Bernard, Oscar, Hulk (Ramires, mt) – Fred (Willian, 69)./
Sélectionneur : Luiz Felipe SCOLARI.
Avertissement : Dante (68, antijeu
caractérisé sur Müller).
Allemagne : Neuer – Lahm (cap.),
J. Boateng, Hummels (Mertesacker, mt), Höwedes – Schweinsteiger, Khedira (Draxler, 76) – Th. Müller, Kroos, özil – Klose (Schürrle, 58)./
Sélectionneur : Joachim LöW.
Publié le 09/07/2014 à 07:36
Demi-finales. Hier. Après l'onde de choc provoquée par la blessure de Neymar, la Seleçao atomisée par l'Allemagne : quel séisme !
David Luiz et Ramires qui se regardent, Julio César à genoux, Schürrle qui vient de porter la marque à 0-6 sous les yeux de Müller : même expression de désolation chez des Brésiliens a-né-an-tis. / Photos AFP
L e môme est un ado. Il ne doit pas avoir plus de 14 ans. Derrière des lunettes carré, ses sanglots redoublent d'intensité alors que le score n'est «que» de 0-3. L'image aura fait le tour du monde, la leçon reçue par le pays organisateur celui de la planète à la vitesse d'une traînée de poudre. Dont on sait le départ de feu, mais dont on ne peut deviner les dommages collatéraux à l'arrivée…
Les mâchoires allemandes.
-La Seleçao s'attendait à entrer dans les annales. Elle l'a fait. Mais aucunement de la façon dont c'est arrivé. Inimaginable, impensable ; incroyable oui, mais vrai. à une marche de la finale, de son Graal sur ses terres, le Brésil a été balayé, broyé, cassé, concassé, ridiculisé, humilié – les qualificatifs manquent – par l'ouragan germanique. Alors que le peuple auriverde rêvait tout haut depuis le 12 juin, au moins, d'une 6e étoile sur sa tunique jaune et vert, il aura pris de plein fouet un cinglant revers qui fera date : 7 à 0. Pour ceux qui étaient partis sur la planète Mars, non, ne vous pincez pas, vous ne rêvez pas. Vous êtes au contraire en plein cauchemar !
Une raclée, deux records.
- L'histoire, pardon l'Histoire, retiendra deux records : un jouissif pour le vieux lion Miroslav Klose (36 ans), qui en inscrivant la deuxième réalisation de la Nationalmannschaft, a dépassé les 15 buts (16) en phases finales de Ronaldo – un Brésilien, ses clins d'œil du destin…
Un «maléfique», on dira, pour la troupe vite sans âme de Scolari qui est devenue à 0-6 puis 1-7 l'équipe s'inclinant par le plus gros écart en demi-finales. Les statisticiens peuvent se friser les moustaches (allemandes, il coule de source) comme nous nous sommes triturés les méninges et claqués l'index sur les souris d'ordinateur : les précédents scores-fleuves à «+5» remontaient à 1930 (toute première édition et par deux fois : Argentine – États-Unis et Uruguay-Yougoslavie 6-1) et 1954 (Allemagne déjà – Autriche 6-1).
Quatre buts en six minutes.
-Revenons au match, enfin à ce qui y aura ressemblé pendant le premier quart d'heure et une entrée en matière pourtant décidée des coéquipiers de David Luiz promu capitaine. Chassez le naturel… Un premier corner, un oubli de marquage indigne à ce niveau du futur Parisien sur Thomas Müller et l'Allemagne mène déjà 1 à 0 (0-1, 11e). Un coup de pied arrêté, ça ne vous rappelle rien ? Le temps d'engager, ou quasiment, allez on exagère un chouïa, et le triangle Müller-Kroos-Klose fait exploser pour la seconde fois la défense centrale auriverde (0-2, 23e). C'est fini. Avec 5-0 à la mi-temps (au bout d'une demi-heure, au vrai) et – surtout – 4 buts en 6 minutes, la cause fut entendue tôt. Très tôt. Trop tôt. On n'aurait même pas dû jouer la deuxième mi-temps ; on rigole, quoique…
Deuil national.
- Les Brésiliens, chambrés par leur public qui, dans l'ensemble, se montra digne (chapeau), réduisirent bien la marque. Mais, à la rigueur, avec cette petite unité au compteur, qui frise le risible, c'est plus humiliant encore.
Les Jaune et Vert ne méritaient pas ça. Pour le suspense, primo. Pour la beauté du sport en général et la glorieuse incertitude du foot en particulier, ensuite. Pour ce XI brésilien, aussi, enfin, qui aura du mal à s'en remettre. On ne voit pas, d'ailleurs, comment Luiz Felipe Scolari pourra continuer de séjourner au pays…
BRÉSIL 1 ALLEMAGNE 7
MT : 0-5.
à BELO HORIZONTE (Estádio Mineirão) ; 58.141 spectateurs.
Arbitrage de Marco Rodríguez (MEX) / temps additionnel : 3‘(1+2).
Pour l'Allemagne : Müller (11),
Klose (23), Kroos (24, 26), Khedira (29), Schürrle (69, 79).
Pour le Brésil : Oscar (90).
Brésil : Julio César – Maïcon, David Luiz (cap.), Dante, Marcelo – Fernandinho (Paulinho, mt), Luiz Gustavo – Bernard, Oscar, Hulk (Ramires, mt) – Fred (Willian, 69)./
Sélectionneur : Luiz Felipe SCOLARI.
Avertissement : Dante (68, antijeu
caractérisé sur Müller).
Allemagne : Neuer – Lahm (cap.),
J. Boateng, Hummels (Mertesacker, mt), Höwedes – Schweinsteiger, Khedira (Draxler, 76) – Th. Müller, Kroos, özil – Klose (Schürrle, 58)./
Sélectionneur : Joachim LöW.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Coupe du monde : pourquoi le Brésil a-t-il perdu (et aussi violemment) face à l'Allemagne
Le pays est sous le choc après la lourde défaite de la Seleçao (7-1) en demi-finale du Mondial. Francetv info revient sur les raisons de cette déroute.
David Luiz et Luiz Gustavo sont abattus après la lourde défaite (7-1) du Brésil face à l'Allemagne, le 8 juillet 2014 au stade du Belo Horizonte. (DAVID GRAY / REUTERS)
Par Carole Bélingard, Boris Jullien
Mis à jour le 09/07/2014 | 11:06 , publié le 09/07/2014 | 09:11
Balayée. La Seleçao a été éliminée de "sa" Coupe du monde, et de quelle manière, contre l'Allemagne, mardi 8 juillet, à Belo Horizonte. Le score ? Sept but à un. Une "honte nationale", pour la presse brésilienne. "Honnêtement, c'est difficile à expliquer. On ne peut pas expliquer l'inexplicable", a résumé le gardien brésilien, Julio César, après la rencontre. Francetv info avance quelques pistes.
Parce que l'attaque n'est pas la meilleure défense
Sur le premier but, à la 11e minute, Marcelo, l'arrière gauche brésilien, perd le ballon en attaque. Le joueur du Real Madrid adore dribbler, se projeter. Manifestement, il aime moins défendre. L'Allemagne récupère la balle, donc, et contre-attaque. Marcelo revient bien, mais il est forcé de concéder un corner. C'est sur ce coup de pied arrêté que Thomas Müller, lâché de son marquage par David Luiz, inscrit le premier but d'une longue série.
David Luiz est un autre défenseur de la Seleçao qui aime jouer vers l'avant. Cette saison, avec Chelsea, José Mourinho le faisait jouer milieu défensif. Un rôle dans lequel il excellait. Avec le Brésil, la nouvelle recrue du PSG a été replacée en défense centrale au côté de... Thiago Silva, un autre Parisien. Si Silva était suspendu hier soir, remplacé par le catastrophique Dante (pas très bon déjà lors de la défaite 4-0 du Bayern Munchi contre le Real Madrid), reste que cette future charnière 100% brésilienne du club de la capitale n'a pas donné totale satisfaction, c'est loin de le dire...
Parce qu'il a complètement craqué sous la pression
"Après le premier but, nous avons eu un trou noir, personne ne s'y attendait", commente le portier des Auriverdes, cité par l'Equipe. Douze minutes plus tard, l'Allemgne en profite et enfonce le clou. Klose frappe, Julio César repousse la balle dans ses pieds, et l'attaquant crucifie le gardien brésilien sur sa seconde chance. Avec 16 réalisations, il dépasse Ronaldo au classement et devient le meilleur buteur de l'histoire du Mondial. Le Brésil est déjà définitivement K.O.
Les joueurs ne bougent plus, font tête basse. La Seleçao encaisse alors 3 nouveaux buts en 6 minutes. Explication de Joachim Löw, le sélectionneur allemand : "A 2-0, ils étaient sens dessus dessous, ils ont perdu leur organisation, et on s'en est froidement servi. On s'est servi de l'immense pression qui pesait sur l'équipe hôte."
"Ce que je voulais le plus dans cette compétition était de donner une joie à mon peuple [i]en remportant le titre. Tous les cœurs souffrent aujourd’hui"[/i], s'est excusé David Luiz, capitaine d'un soir, après cette élimination. Preuve que cette victoire au Mondial, à domicile, attendue par 200 millions de Brésiliens, a peut-être trop pesé sur les épaules des joueurs.
Cause ou conséquence de cette pression, l'équipe a affiché une surprenante fragilité émotionnelle. Plusieurs joueurs ont en effet fondu en larmes après la victoire aux tirs aux buts face au Chili. Un psy a même été appelé à la rescousse. 20 Minutes pointe également la responsabilité des dirigeants : "Le staff n’a pas aidé les joueurs en leur montrant avant la rencontre des vidéos d’enfants ayant survécu à d'énormes coulées de boue dans Rio en 2011."
Parce que sans Neymar, la Seleçao n'avait pas le niveau
L'espace de 5 minutes, le Brésil a bien cru pouvoir l'emporter. La Seleçao, privée de Neymar, son meilleur joueur, est bien entrée dans le match, proposant quelques enchaînements et obtenant la première un corner. Une domination de courte durée. L'Allemagne a réajusté son bloc, a commencé à presser les Brésiliens, avant de dérouler son football.
Depuis le début de la Coupe du monde, le prodige du Barça portait son équipe. Avec quatre buts inscrits et une passe décisive délivrée en cinq matchs disputés, Neymar était le joueur le plus dangereux de l'équipe. Totalement libre dans le système de Felipe Scolari, il était celui qui tirait le plus au but et se créait le plus grand nombre d'occasions. Et ce alors qu'il n'évoluait même pas en pointe, le poste censé être le plus prolifique en terme de buts.
A la place, Scolari a choisi d'aligner Fred, l'ancien joueur de l'Olympique lyonnais, en avant-centre. Courrier International rappelle aussi que "Fred récolte la cuillère de bois du plus mauvais joueur de l'équipe brésilienne". L'attaquant, copieusement sifflé par le public mardi soir, affiche effectivement des lacunes techniques terribles et une efficacité proche du néant (un but inscrit durant le tournoi). De quoi faire rougir de honte ses illustres prédécesseurs tels que Ronaldo, Romario ou Bebeto.
Outre l'attaquant moustachu, "cette équipe manquait de qualité pure", analyse 20 Minutes, avec "un gardien qui joue aux Etats-Unis (Julio Cesar), un latéral droit quasiment retraité (Maïcon) et un milieu de terrain assez peu coté (Luiz Gustavo)." Pour le Brésilien Jaïrzinho, champion du monde en 1970, "cette équipe est fragile et sans doute la plus faible de toute notre histoire", juge-t-il dans les colonnes du Parisien.
Parce que la Mannschaft a réussi le match parfait
Si les Brésiliens n'ont pas été à la hauteur, c'est aussi que les Allemands ont réalisé une incroyable performance, comme le souligne l'ancien international tricolore Bixente Lizarazu.
Le pays est sous le choc après la lourde défaite de la Seleçao (7-1) en demi-finale du Mondial. Francetv info revient sur les raisons de cette déroute.
David Luiz et Luiz Gustavo sont abattus après la lourde défaite (7-1) du Brésil face à l'Allemagne, le 8 juillet 2014 au stade du Belo Horizonte. (DAVID GRAY / REUTERS)
Par Carole Bélingard, Boris Jullien
Mis à jour le 09/07/2014 | 11:06 , publié le 09/07/2014 | 09:11
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Balayée. La Seleçao a été éliminée de "sa" Coupe du monde, et de quelle manière, contre l'Allemagne, mardi 8 juillet, à Belo Horizonte. Le score ? Sept but à un. Une "honte nationale", pour la presse brésilienne. "Honnêtement, c'est difficile à expliquer. On ne peut pas expliquer l'inexplicable", a résumé le gardien brésilien, Julio César, après la rencontre. Francetv info avance quelques pistes.
Parce que l'attaque n'est pas la meilleure défense
Sur le premier but, à la 11e minute, Marcelo, l'arrière gauche brésilien, perd le ballon en attaque. Le joueur du Real Madrid adore dribbler, se projeter. Manifestement, il aime moins défendre. L'Allemagne récupère la balle, donc, et contre-attaque. Marcelo revient bien, mais il est forcé de concéder un corner. C'est sur ce coup de pied arrêté que Thomas Müller, lâché de son marquage par David Luiz, inscrit le premier but d'une longue série.
David Luiz est un autre défenseur de la Seleçao qui aime jouer vers l'avant. Cette saison, avec Chelsea, José Mourinho le faisait jouer milieu défensif. Un rôle dans lequel il excellait. Avec le Brésil, la nouvelle recrue du PSG a été replacée en défense centrale au côté de... Thiago Silva, un autre Parisien. Si Silva était suspendu hier soir, remplacé par le catastrophique Dante (pas très bon déjà lors de la défaite 4-0 du Bayern Munchi contre le Real Madrid), reste que cette future charnière 100% brésilienne du club de la capitale n'a pas donné totale satisfaction, c'est loin de le dire...
Parce qu'il a complètement craqué sous la pression
"Après le premier but, nous avons eu un trou noir, personne ne s'y attendait", commente le portier des Auriverdes, cité par l'Equipe. Douze minutes plus tard, l'Allemgne en profite et enfonce le clou. Klose frappe, Julio César repousse la balle dans ses pieds, et l'attaquant crucifie le gardien brésilien sur sa seconde chance. Avec 16 réalisations, il dépasse Ronaldo au classement et devient le meilleur buteur de l'histoire du Mondial. Le Brésil est déjà définitivement K.O.
Les joueurs ne bougent plus, font tête basse. La Seleçao encaisse alors 3 nouveaux buts en 6 minutes. Explication de Joachim Löw, le sélectionneur allemand : "A 2-0, ils étaient sens dessus dessous, ils ont perdu leur organisation, et on s'en est froidement servi. On s'est servi de l'immense pression qui pesait sur l'équipe hôte."
"Ce que je voulais le plus dans cette compétition était de donner une joie à mon peuple [i]en remportant le titre. Tous les cœurs souffrent aujourd’hui"[/i], s'est excusé David Luiz, capitaine d'un soir, après cette élimination. Preuve que cette victoire au Mondial, à domicile, attendue par 200 millions de Brésiliens, a peut-être trop pesé sur les épaules des joueurs.
Cause ou conséquence de cette pression, l'équipe a affiché une surprenante fragilité émotionnelle. Plusieurs joueurs ont en effet fondu en larmes après la victoire aux tirs aux buts face au Chili. Un psy a même été appelé à la rescousse. 20 Minutes pointe également la responsabilité des dirigeants : "Le staff n’a pas aidé les joueurs en leur montrant avant la rencontre des vidéos d’enfants ayant survécu à d'énormes coulées de boue dans Rio en 2011."
Parce que sans Neymar, la Seleçao n'avait pas le niveau
L'espace de 5 minutes, le Brésil a bien cru pouvoir l'emporter. La Seleçao, privée de Neymar, son meilleur joueur, est bien entrée dans le match, proposant quelques enchaînements et obtenant la première un corner. Une domination de courte durée. L'Allemagne a réajusté son bloc, a commencé à presser les Brésiliens, avant de dérouler son football.
Depuis le début de la Coupe du monde, le prodige du Barça portait son équipe. Avec quatre buts inscrits et une passe décisive délivrée en cinq matchs disputés, Neymar était le joueur le plus dangereux de l'équipe. Totalement libre dans le système de Felipe Scolari, il était celui qui tirait le plus au but et se créait le plus grand nombre d'occasions. Et ce alors qu'il n'évoluait même pas en pointe, le poste censé être le plus prolifique en terme de buts.
A la place, Scolari a choisi d'aligner Fred, l'ancien joueur de l'Olympique lyonnais, en avant-centre. Courrier International rappelle aussi que "Fred récolte la cuillère de bois du plus mauvais joueur de l'équipe brésilienne". L'attaquant, copieusement sifflé par le public mardi soir, affiche effectivement des lacunes techniques terribles et une efficacité proche du néant (un but inscrit durant le tournoi). De quoi faire rougir de honte ses illustres prédécesseurs tels que Ronaldo, Romario ou Bebeto.
Outre l'attaquant moustachu, "cette équipe manquait de qualité pure", analyse 20 Minutes, avec "un gardien qui joue aux Etats-Unis (Julio Cesar), un latéral droit quasiment retraité (Maïcon) et un milieu de terrain assez peu coté (Luiz Gustavo)." Pour le Brésilien Jaïrzinho, champion du monde en 1970, "cette équipe est fragile et sans doute la plus faible de toute notre histoire", juge-t-il dans les colonnes du Parisien.
Parce que la Mannschaft a réussi le match parfait
Si les Brésiliens n'ont pas été à la hauteur, c'est aussi que les Allemands ont réalisé une incroyable performance, comme le souligne l'ancien international tricolore Bixente Lizarazu.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
La phrase
« Le Brésil remportera le sixième titre en Russie. »
Le Brésil n'a pas pu remporter sa sixième étoile à domicile mais il pourra le faire dans quatre ans au Mondial de Russie 2018, a affirmé mardi soir le « roi » Pelé
« Le Brésil remportera le sixième titre en Russie. »
Le Brésil n'a pas pu remporter sa sixième étoile à domicile mais il pourra le faire dans quatre ans au Mondial de Russie 2018, a affirmé mardi soir le « roi » Pelé
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
68
Le Brésil humilié par l'Allemagne : Scolari endosse la responsabilité
Le sélectionneur brésilien a assumé la déroute historique de mardi soir contre l'Allemagne (7-1) : "Je suis le seul responsable de cette catastrophe"
Le Brésil humilié par l'Allemagne : Scolari endosse la responsabilité
Le sélectionneur brésilien a assumé la déroute historique de mardi soir contre l'Allemagne (7-1) : "Je suis le seul responsable de cette catastrophe"
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
"Le Brésil doit revenir au beau jeu"
CHRIS WADDLEL’ancien Olympien, consultant de la BBCabeaucoup aimé la France et il est catastrophé par la SeleçaoCroiser Chris Waddle
au petit-déjeuner,
qui n’en aurait
pas rêvé il y a vingt-cinq
ansàMarseille? À l’époque de la Waddlemania,
certains supporters allaient
même piquer la tasse de café dans laquelle
il venait de boire dans un centre
commercial. Alors, aujourd’hui,
s’il est moins glamour, un peu plus
voûté et mal rasé, nous avons toujours
la même sympathie et la même admiration
pour Chris. Et l’interviewer au
terme d’un grand tournoi est à la fois
un plaisir, un honneur et même une
habitude. Devenu le consultant vedette
de la BBC, il est très sollicité par
d’autres médias et y répond toujours
avec plaisir.
❚ Chris, combien de coupes du monde
au compteur?
J’ai vécu toutes les coupes du monde
depuis 1986, deux comme joueur et six
pour les médias, d’abord télé, ensuite
radio. En fait, je n’ai raté que l’Euro
2000.
❚ Comment trouvez-vous les Allemands?
Ils ne sont pas dans l’excès. Ni excités,
ni déprimés. Ça aide. Ils ont de
bons joueurs, mais ils sont aussi très
forts mentalement. En Angleterre on
qualifie cela d’arrogance, mais ce n’est
que la confiance. Ils croient en ce qu’ils
font. Ils disent toujours lamême chose,
et agissent en équipe. Ils n’ont pas de
super star, pas de Messi ou de Ronaldo
qui t’ébahissent, mais ils peuvent se
permettre de laisser Schweinsteiger,
Götze ou Khedira sur la touche, se passer
de Reus, lemeilleur joueur de la saison,
blessé. Celui qui entre fait toujours
le job. C’est une des leçons de cette
coupe du monde: tu as besoin d’une
vingtaine de joueurs compétitifs, à cause
des conditions, de la fatigue, des
blessures.
❚ Et l’Argentine ?
Ils ont été réguliers. On dit "Messi,
Messi, Messi", mais il n’a pas été excellent.
Il a effectué des gestes décisifs,
des coups francs, des buts, mais il est
très fatigué, il a besoin de repos. Eux
aussi, ont su remplacer Higuain,
Agüero ou Di Maria quand ils ont manqué.
Perez a fait le boulot par exemple.
Messi est une super star mais il n’a
pas tiré son équipe derrière lui comme
Maradona en 1986, qui, outre son but
de la main, en avait mis un fantastique
contre nous ou deux contre la Belgique.
Alors, maintenant, on se dit
qu’après la prolongation en demie,
l’Argentine va se contenter de défendre,
jouer en contre, compter sur les
coups de pied arrêtés. L’Allemagne va
dicter le rythme, si l’Allemagne marque
la première, ce sera fini. Mais
l’Argentine peut gagner.
❚ Vous avez vus souvent les Allemands
?
Je couvrais le match contre l’Algérie.
Ils auraient pu être menés 3-0 à la pause.
Mais après, ils ont fait courir les Algériens
qui étaient plus fatigués. Et
contre la France, j’ai été déçu.
❚ Pourquoi ?
Parce que j’ai regretté que les Bleus
ne les pressent pas au contraire des
matches précédents. S’ils étaient fatigués,
il fallait changer un ou deux
joueurs et jouer de la même manière.
Les trois devant ont joué sur la même
ligne; à jouer le contre, il fallait mettre
Rémy, pour compter sur sa vitesse
dans l’axe. Les Allemands étaient plus
fatigués qu’eux, mais il y a eu un petit
complexe, parce que c ’ é t a i t
l’Allemagne. Il fallait essayer d’ouvrir le
score, les bousculer comme le Ghana.
La France pouvait atteindre la finale, elle
aurait battu le Brésil.
❚ Et sur le plan individuel ?
Griezmann apprend encore, de la
Real Sociedad à l’équipe de France, ce
n’est pas pareil, mais il est bon. Valbuenaaété
le meilleur joueur français, toujoursàunbon
niveau, à chaque match.
J’ai bien aimé Digne, mais maintenant,
il va falloir qu’il joue en club ou qu’il
quitte Paris, sinon, il ne progressera
pas. Pogba est un futur grand.
Matuidi perd trop de ballons. C’est
un combattant fabuleux, avec un énorme
coeur, mais je suis surpris que Didier
ne lui ait pas dit de jouer comme
lui à l’OM, plus simple, de donner le
ballon à Valbuena. Parfois, Benzema
ne paraît pas assez affamé, mais il a fait
un bon tournoi. La clef de la réussite a
été l’unité. Didier a fait de l’excellent
travail, laisser Nasri a été une grande
décision, il l’a prise en connaissance de
cause. Nasri peut penser qu’il aurait
été meilleur que l’un ou l’autre, mais
l’équipe a été meilleure.
La France a deux ans pour encore
s’améliorer et avoir 17 ou 18 joueurs de
même niveau pour faire plus tourner.
Avec les bonnes performances des
U19, U20, ils ont le réservoir, des
joueurs comme Thauvin. Ils peuvent
gagner l’Euro ou la prochaine coupe
du monde. Si l’équipe est heureuse elle
peut battre n’importe qui.
❚ Et l’Angleterre ?
On en est loin, très loin. On a Sturridge,
Sterling et puis qui? Henderson ne
joue pas assez simple. On va se qualifier
pour l’Euro parce que le groupe est
facile, mais on ne fera rien. La Premier
League est belle à voir mais elle est négative
pour l’équipe nationale. Nos jeunes
joueurs ont besoin de jouer à
l’étranger pour mieux comprendre le
jeu.
❚ C’est moins dramatique que le Brésil,
tout de même.... ?
Eux, c’est un désastre. Je l’ai dit à la
radio, dès le début: si le Brésil gagne la
coupe du monde, ce sera le plus mauvais
vainqueur de toute l’histoire.
Quand j’étais jeune, nous voulions
tous être brésiliens. Ce football enflammait
l’imagination: dribbles, petits
ponts, créativité... Scolari a changé la
philosophie: du costaud. Neymar a été
bon deux matches, puis il a souffert, Oscar
ne sait pas avec qui jouer, David
Luiz est capable d’être très bon, puis catastrophique.
Perdre 7-1 à domicile,
une demi-finale de coupe du monde,
c’est inconcevable. Rien à voir avec
1950. Là, c’est pire. Il leur faut un entraîneur
qui dise: je veux jouer à la brésilienne,
plus jamais comme ça. Comment
gagner une coupe du monde
avec Fred, Hulk, Jô, Luis Gustavo, Fernandinho
? Dans le pays, ils doivent
trouver mieux. J’ai vu Flamengo, Corinthians
à la télé, ça joue, il faut revenir à
ça.
CHRIS WADDLEL’ancien Olympien, consultant de la BBCabeaucoup aimé la France et il est catastrophé par la SeleçaoCroiser Chris Waddle
au petit-déjeuner,
qui n’en aurait
pas rêvé il y a vingt-cinq
ansàMarseille? À l’époque de la Waddlemania,
certains supporters allaient
même piquer la tasse de café dans laquelle
il venait de boire dans un centre
commercial. Alors, aujourd’hui,
s’il est moins glamour, un peu plus
voûté et mal rasé, nous avons toujours
la même sympathie et la même admiration
pour Chris. Et l’interviewer au
terme d’un grand tournoi est à la fois
un plaisir, un honneur et même une
habitude. Devenu le consultant vedette
de la BBC, il est très sollicité par
d’autres médias et y répond toujours
avec plaisir.
❚ Chris, combien de coupes du monde
au compteur?
J’ai vécu toutes les coupes du monde
depuis 1986, deux comme joueur et six
pour les médias, d’abord télé, ensuite
radio. En fait, je n’ai raté que l’Euro
2000.
❚ Comment trouvez-vous les Allemands?
Ils ne sont pas dans l’excès. Ni excités,
ni déprimés. Ça aide. Ils ont de
bons joueurs, mais ils sont aussi très
forts mentalement. En Angleterre on
qualifie cela d’arrogance, mais ce n’est
que la confiance. Ils croient en ce qu’ils
font. Ils disent toujours lamême chose,
et agissent en équipe. Ils n’ont pas de
super star, pas de Messi ou de Ronaldo
qui t’ébahissent, mais ils peuvent se
permettre de laisser Schweinsteiger,
Götze ou Khedira sur la touche, se passer
de Reus, lemeilleur joueur de la saison,
blessé. Celui qui entre fait toujours
le job. C’est une des leçons de cette
coupe du monde: tu as besoin d’une
vingtaine de joueurs compétitifs, à cause
des conditions, de la fatigue, des
blessures.
❚ Et l’Argentine ?
Ils ont été réguliers. On dit "Messi,
Messi, Messi", mais il n’a pas été excellent.
Il a effectué des gestes décisifs,
des coups francs, des buts, mais il est
très fatigué, il a besoin de repos. Eux
aussi, ont su remplacer Higuain,
Agüero ou Di Maria quand ils ont manqué.
Perez a fait le boulot par exemple.
Messi est une super star mais il n’a
pas tiré son équipe derrière lui comme
Maradona en 1986, qui, outre son but
de la main, en avait mis un fantastique
contre nous ou deux contre la Belgique.
Alors, maintenant, on se dit
qu’après la prolongation en demie,
l’Argentine va se contenter de défendre,
jouer en contre, compter sur les
coups de pied arrêtés. L’Allemagne va
dicter le rythme, si l’Allemagne marque
la première, ce sera fini. Mais
l’Argentine peut gagner.
❚ Vous avez vus souvent les Allemands
?
Je couvrais le match contre l’Algérie.
Ils auraient pu être menés 3-0 à la pause.
Mais après, ils ont fait courir les Algériens
qui étaient plus fatigués. Et
contre la France, j’ai été déçu.
❚ Pourquoi ?
Parce que j’ai regretté que les Bleus
ne les pressent pas au contraire des
matches précédents. S’ils étaient fatigués,
il fallait changer un ou deux
joueurs et jouer de la même manière.
Les trois devant ont joué sur la même
ligne; à jouer le contre, il fallait mettre
Rémy, pour compter sur sa vitesse
dans l’axe. Les Allemands étaient plus
fatigués qu’eux, mais il y a eu un petit
complexe, parce que c ’ é t a i t
l’Allemagne. Il fallait essayer d’ouvrir le
score, les bousculer comme le Ghana.
La France pouvait atteindre la finale, elle
aurait battu le Brésil.
❚ Et sur le plan individuel ?
Griezmann apprend encore, de la
Real Sociedad à l’équipe de France, ce
n’est pas pareil, mais il est bon. Valbuenaaété
le meilleur joueur français, toujoursàunbon
niveau, à chaque match.
J’ai bien aimé Digne, mais maintenant,
il va falloir qu’il joue en club ou qu’il
quitte Paris, sinon, il ne progressera
pas. Pogba est un futur grand.
Matuidi perd trop de ballons. C’est
un combattant fabuleux, avec un énorme
coeur, mais je suis surpris que Didier
ne lui ait pas dit de jouer comme
lui à l’OM, plus simple, de donner le
ballon à Valbuena. Parfois, Benzema
ne paraît pas assez affamé, mais il a fait
un bon tournoi. La clef de la réussite a
été l’unité. Didier a fait de l’excellent
travail, laisser Nasri a été une grande
décision, il l’a prise en connaissance de
cause. Nasri peut penser qu’il aurait
été meilleur que l’un ou l’autre, mais
l’équipe a été meilleure.
La France a deux ans pour encore
s’améliorer et avoir 17 ou 18 joueurs de
même niveau pour faire plus tourner.
Avec les bonnes performances des
U19, U20, ils ont le réservoir, des
joueurs comme Thauvin. Ils peuvent
gagner l’Euro ou la prochaine coupe
du monde. Si l’équipe est heureuse elle
peut battre n’importe qui.
❚ Et l’Angleterre ?
On en est loin, très loin. On a Sturridge,
Sterling et puis qui? Henderson ne
joue pas assez simple. On va se qualifier
pour l’Euro parce que le groupe est
facile, mais on ne fera rien. La Premier
League est belle à voir mais elle est négative
pour l’équipe nationale. Nos jeunes
joueurs ont besoin de jouer à
l’étranger pour mieux comprendre le
jeu.
❚ C’est moins dramatique que le Brésil,
tout de même.... ?
Eux, c’est un désastre. Je l’ai dit à la
radio, dès le début: si le Brésil gagne la
coupe du monde, ce sera le plus mauvais
vainqueur de toute l’histoire.
Quand j’étais jeune, nous voulions
tous être brésiliens. Ce football enflammait
l’imagination: dribbles, petits
ponts, créativité... Scolari a changé la
philosophie: du costaud. Neymar a été
bon deux matches, puis il a souffert, Oscar
ne sait pas avec qui jouer, David
Luiz est capable d’être très bon, puis catastrophique.
Perdre 7-1 à domicile,
une demi-finale de coupe du monde,
c’est inconcevable. Rien à voir avec
1950. Là, c’est pire. Il leur faut un entraîneur
qui dise: je veux jouer à la brésilienne,
plus jamais comme ça. Comment
gagner une coupe du monde
avec Fred, Hulk, Jô, Luis Gustavo, Fernandinho
? Dans le pays, ils doivent
trouver mieux. J’ai vu Flamengo, Corinthians
à la télé, ça joue, il faut revenir à
ça.
aladin- Messages : 115038
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Mondial-2014 - Le Brésil en plein cauchemar (diaporama)
Le 09 juillet à 11h09 | Mis à jour le 09 juillet
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"Humiliation historique": le Brésil était encore en plein cauchemar mercredi et les carcasses de quelques bus incendiés par des supporteurs en colère ne sont rien à côté de l'épave de la seleçao, balayée par une impressionnante Allemagne (7-1).
Le choc de cette première demi-finale du Mondial est tel qu'on en oublierait presque qu'un autre finaliste sera désigné mercredi soir, entre l'Argentine de "Leo" Messi et les Pays-Bas de Van Persie et Robben.
Les quelque 200 millions de supporters brésiliens ont dû avoir du mal à dormir. Et parmi eux, leur présidente, Dilma Rousseff, "très, très triste", même si dès le coup de sifflet final elle a demandé à ses compatriotes de ne pas "se laisser abattre". Avant cette défaite humiliante, la pire de l'histoire de la Seleçao, la présidente surfait sur la vague du succès du Mondial, une compétition finalement sans accroc majeur malgré les craintes initiales. Candidate à un second mandat à l'élection présidentielle du 5 octobre, Dilma Rousseff, qui promettait depuis des mois que le Brésil organiserait la "Coupe des coupes", a même gagné quatre points pendant le Mondial, avec 38% d'intention de vote et une solide avance sur ses adversaires politiques.
Reste cependant à voir, après le choc de mardi, si Mme Rousseff pourra continuer à dissocier son destin politique de celui de la seleçao. Avec cette défaite, les critiques pourraient en effet ressurgir contre le gouvernement brésilien sur la facture publique très élevée du Mondial (11 milliards de dollars) et la préparation chaotique de l'événement, marquée par des manifestations et des retards dans la construction des stades et des infrastructures de transport.
Soixante-quatre ans après le "Maracanazo", le drame national qu'avait été cette défaite 2-1 face à l'Uruguay en 1950, au Maracana, synonyme de perte d'un titre mondial promis, le Brésil a vécu son "Mineiraozo" mardi soir à Belo Horizonte.
La "famille" de Luiz Felipe Scolari, qui voulait décrocher sa sixième étoile de champion du monde dans son "Mondial", dimanche, a été réduite en poudre. Le pays du "futebol" roi a vécu ce que O Globo, géant des médias brésiliens, a qualifié de "massacre allemand pour la pire honte de l'équipe nationale".
Et voilà tout un peuple qui pleure la destruction de son joyau, la seleçao et ses cinq titres de champion de monde, écrasée par la machine à gagner de l'Allemagne. Klose, le vétéran allemand, s'est même offert le luxe de devenir le nouveau recordman des buts inscrits en Coupe du monde, avec 16 réalisations, devant Ronaldo "O Fenomeno", présent dans les tribunes de ce match entré dans l'histoire comme la plus lourde défaite dans une demi-finale de Coupe du monde.
Mais le record de Ronaldo n'a pas été le seul à tomber. Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, cette demi-finale Allemagne-Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl (football américain) le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages émis pendant la correction infligée à la seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.
Le Brésil n'était plus que larmes mardi soir. Ces larmes qui ont commencé à couler sur les joues des fans dans les tribunes au match, puis sur celles des autres devant leur TV. Puis c'est David Luiz, capitaine de cette équipe meurtrie, qui a éclaté en sanglots à l'issue du match avant de demander pardon au peuple brésilien. Et le deuil national n'est pas loin désormais, alors que l'équipe de Scolari est la risée des réseaux sociaux. "Quelqu'un peut m'expliquer comment un coup de genoux à Neymar fait 11 paraplégiques ?", se moquait ainsi @MonteiroLovato sur Twitter, en évoquant la blessure qui a privé de demi-finale l'attaquant vedette de la Seleçao.
En Allemagne par contre, c'est une douce euphorie qui régnait mercredi. "7:1 pas de mots !", titrait ainsi en "une" le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand. Le Brésil et Neymar partis, il reste encore des matchs et des joueurs. Et l'Argentin Lionel Messi, quadruple ballon d'or, qui dispute sa troisième Coupe du monde. En cas de victoire face aux Pays-Bas mercredi soir à Sao Paulo, il retrouvera l'Allemagne, sa bête noire, en finale du Mondial dimanche au Maracana.
La Mannschaft, bien avant la correction infligée au Brésil, était déjà le cauchemar du quadruple Ballon d'Or...
Flashback. En 2006 à Berlin, "Leo", qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1 a.p.; 4 t.a.b à 2).
Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe, à 23 ans, couvé par le coach de l'époque, Maradona, qui retrouve l'Allemagne, à nouveau en quart de finale.
L'humiliation est plus grande encore au Cap. La Mannschaft dévore la formation argentine (4-0). Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse. Cette fois "La Pulga" a enfin franchi le seuil des quarts et n'est plus qu'à une marche de la finale de ses rêves dimanche au Maracana, enceinte de légende. Dans quatre ans, par contre, ce sera à nouveau le Brésil, assurait dès mardi soir le "roi" Pelé, qui voit déjà la seleçao décrocher sa sixième étoile en Russie au Mondial-2018.
Le 09 juillet à 11h09 | Mis à jour le 09 juillet
(Photo par AFP VANDERLEI ALMEIDA)
(Photo par AFP Miguel Schincariol)
(Photo par AFP VANDERLEI ALMEIDA)
(Photo par AFP VANDERLEI ALMEIDA)
(Photo par AFP ADRIAN DENNIS)
(Photo par AFP ODD ANDERSEN)
(Photo par AFP GABRIEL BOUYS)
Côté Allemagne , c'est un tout autre esprit qui prévaut.(Photo par AFP JOHN MACDOUGALL)
(Photo par AFP JOHN MACDOUGALL)
(Photo par AFP JOHN MACDOUGALL)
(Photo par AFP PATRIK STOLLARZ)
(Photo par AFP FABRICE COFFRINI)
(Photo par AFP FABRICE COFFRINI)
(Photo par AFP VANDERLEI ALMEIDA)
(Photo par AFP CHRISTOPHE SIMON)
(Photo par AFP Miguel Schincariol)
(Photo par AFP PEDRO UGARTE)
Luiz Gustavo inconsolable dans les bras de Maicon.(Photo par AFP CHRISTOPHE SIMON)
(Photo par AFP CHRISTOPHE SIMON)
(Photo par AFP PEDRO UGARTE)
(Photo par AFP Lucas Uebel)
(Photo par AFP Lucas Uebel)
(Photo par AFP Miguel Schincariol)
(Photo par AFP GABRIEL BOUYS)
Julio Cesar, le gardien de but de la selecao et le défenseur Dante abattus après l'inscription du 6e but allemand.(Photo par AFP GABRIEL BOUYS)
(Photo par AFP ADRIAN DENNIS)
(Photo par AFP ADRIAN DENNIS)
A Brazilian fan reacts at the end of the semi-final football match between Brazil and Germany at The Mineirao Stadium in Belo Horizonte during the 2014 FIFA World Cup on July 8, 2014. AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON(Photo par AFP CHRISTOPHE SIMON)
TOPSHOTS A fan of Brazil cries at the Fan Fest public viewing event in Sao Paulo, Brazil, as she watches the FIFA World Cup semi-final football match between Brazil and Germany on July 8, 2014. AFP PHOTO/Miguel SCHINCARIOL(Photo par AFP Miguel Schincariol)- <:figure>
<:figcaption>(Photo par AFP VANDERLEI ALMEIDA)
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1 / 29 (AFP VANDERLEI ALMEIDA)
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8 / 29 Côté Allemagne , c'est un tout autre esprit qui prévaut. (AFP JOHN MACDOUGALL)
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11 / 29 (AFP PATRIK STOLLARZ)
12 / 29 (AFP FABRICE COFFRINI)
13 / 29 (AFP FABRICE COFFRINI)
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16 / 29 (AFP Miguel Schincariol)
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18 / 29 Luiz Gustavo inconsolable dans les bras de Maicon. (AFP CHRISTOPHE SIMON)
19 / 29 (AFP CHRISTOPHE SIMON)
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21 / 29 (AFP Lucas Uebel)
22 / 29 (AFP Lucas Uebel)
23 / 29 (AFP Miguel Schincariol)
24 / 29 (AFP GABRIEL BOUYS)
25 / 29 Julio Cesar, le gardien de but de la selecao et le défenseur Dante abattus après l'inscription du 6e but allemand. (AFP GABRIEL BOUYS)
26 / 29 (AFP ADRIAN DENNIS)
27 / 29 (AFP ADRIAN DENNIS)
28 / 29 A Brazilian fan reacts at the end of the semi-final football match between Brazil and Germany at The Mineirao Stadium in Belo Horizonte during the 2014 FIFA World Cup on July 8, 2014. AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON (AFP CHRISTOPHE SIMON)
29 / 29 TOPSHOTS A fan of Brazil cries at the Fan Fest public viewing event in Sao Paulo, Brazil, as she watches the FIFA World Cup semi-final football match between Brazil and Germany on July 8, 2014. AFP PHOTO/Miguel SCHINCARIOL (AFP Miguel Schincariol)
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"Humiliation historique": le Brésil était encore en plein cauchemar mercredi et les carcasses de quelques bus incendiés par des supporteurs en colère ne sont rien à côté de l'épave de la seleçao, balayée par une impressionnante Allemagne (7-1).
Le choc de cette première demi-finale du Mondial est tel qu'on en oublierait presque qu'un autre finaliste sera désigné mercredi soir, entre l'Argentine de "Leo" Messi et les Pays-Bas de Van Persie et Robben.
Les quelque 200 millions de supporters brésiliens ont dû avoir du mal à dormir. Et parmi eux, leur présidente, Dilma Rousseff, "très, très triste", même si dès le coup de sifflet final elle a demandé à ses compatriotes de ne pas "se laisser abattre". Avant cette défaite humiliante, la pire de l'histoire de la Seleçao, la présidente surfait sur la vague du succès du Mondial, une compétition finalement sans accroc majeur malgré les craintes initiales. Candidate à un second mandat à l'élection présidentielle du 5 octobre, Dilma Rousseff, qui promettait depuis des mois que le Brésil organiserait la "Coupe des coupes", a même gagné quatre points pendant le Mondial, avec 38% d'intention de vote et une solide avance sur ses adversaires politiques.
Reste cependant à voir, après le choc de mardi, si Mme Rousseff pourra continuer à dissocier son destin politique de celui de la seleçao. Avec cette défaite, les critiques pourraient en effet ressurgir contre le gouvernement brésilien sur la facture publique très élevée du Mondial (11 milliards de dollars) et la préparation chaotique de l'événement, marquée par des manifestations et des retards dans la construction des stades et des infrastructures de transport.
Soixante-quatre ans après le "Maracanazo", le drame national qu'avait été cette défaite 2-1 face à l'Uruguay en 1950, au Maracana, synonyme de perte d'un titre mondial promis, le Brésil a vécu son "Mineiraozo" mardi soir à Belo Horizonte.
La "famille" de Luiz Felipe Scolari, qui voulait décrocher sa sixième étoile de champion du monde dans son "Mondial", dimanche, a été réduite en poudre. Le pays du "futebol" roi a vécu ce que O Globo, géant des médias brésiliens, a qualifié de "massacre allemand pour la pire honte de l'équipe nationale".
Et voilà tout un peuple qui pleure la destruction de son joyau, la seleçao et ses cinq titres de champion de monde, écrasée par la machine à gagner de l'Allemagne. Klose, le vétéran allemand, s'est même offert le luxe de devenir le nouveau recordman des buts inscrits en Coupe du monde, avec 16 réalisations, devant Ronaldo "O Fenomeno", présent dans les tribunes de ce match entré dans l'histoire comme la plus lourde défaite dans une demi-finale de Coupe du monde.
- Le Brésil n'est plus que larmes
Mais le record de Ronaldo n'a pas été le seul à tomber. Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, cette demi-finale Allemagne-Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl (football américain) le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages émis pendant la correction infligée à la seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.
Le Brésil n'était plus que larmes mardi soir. Ces larmes qui ont commencé à couler sur les joues des fans dans les tribunes au match, puis sur celles des autres devant leur TV. Puis c'est David Luiz, capitaine de cette équipe meurtrie, qui a éclaté en sanglots à l'issue du match avant de demander pardon au peuple brésilien. Et le deuil national n'est pas loin désormais, alors que l'équipe de Scolari est la risée des réseaux sociaux. "Quelqu'un peut m'expliquer comment un coup de genoux à Neymar fait 11 paraplégiques ?", se moquait ainsi @MonteiroLovato sur Twitter, en évoquant la blessure qui a privé de demi-finale l'attaquant vedette de la Seleçao.
- Douce euphorie allemande
En Allemagne par contre, c'est une douce euphorie qui régnait mercredi. "7:1 pas de mots !", titrait ainsi en "une" le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand. Le Brésil et Neymar partis, il reste encore des matchs et des joueurs. Et l'Argentin Lionel Messi, quadruple ballon d'or, qui dispute sa troisième Coupe du monde. En cas de victoire face aux Pays-Bas mercredi soir à Sao Paulo, il retrouvera l'Allemagne, sa bête noire, en finale du Mondial dimanche au Maracana.
La Mannschaft, bien avant la correction infligée au Brésil, était déjà le cauchemar du quadruple Ballon d'Or...
Flashback. En 2006 à Berlin, "Leo", qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1 a.p.; 4 t.a.b à 2).
Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe, à 23 ans, couvé par le coach de l'époque, Maradona, qui retrouve l'Allemagne, à nouveau en quart de finale.
L'humiliation est plus grande encore au Cap. La Mannschaft dévore la formation argentine (4-0). Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse. Cette fois "La Pulga" a enfin franchi le seuil des quarts et n'est plus qu'à une marche de la finale de ses rêves dimanche au Maracana, enceinte de légende. Dans quatre ans, par contre, ce sera à nouveau le Brésil, assurait dès mardi soir le "roi" Pelé, qui voit déjà la seleçao décrocher sa sixième étoile en Russie au Mondial-2018.
aladin- Messages : 115038
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Mondial 2014 : les stars brésiliennes du PSG ont coulé
1 COMMENTAIRE
Publié le 13/07/2014 à 17h13 , modifié le 13/07/2014 à 19h44 par
P.-Y.C.
Les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont raté leur Coupe du monde
Thiago Silva tente de réconforter David Luiz après la déroute du Brésil face à l'Allemagne : les deux joueurs seront associés en défense centrale du PSG la saison prochaine© PHOTO
AFP ADRIAN DENNIS
I
l est un Brésilien qui doit se frotter les mains. Non sélectionné pour le Mondial 2014 par Luiz Felipe Scolari, Lucas Moura, le jeune milieu offensif brésilien du Paris SG ne portera pas la marque de l'infamie. Il n'était pas du naufrage de la Seleçao mais sera certainement l'un de hommes de base de sa reconstruction.
Ses partenaires parisiens ne peuvent pas en dire autant. Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont sombré. Pas sûr qu'ils se remettent rapidement d'un tel traumatisme. Pas sûr que la défense du PSG présente toutes les garanties la saison prochaine.
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Le capitaine Thiago Silva, symbole des errements de la Seleçao© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
La fin de saison poussive de Thiago Silva avec le Paris SG avait fait naître quelques doutes. Le match d'ouverture du Brésil contre la Croatie a confirmé les craintes. Le capitaine de la Seleçao était loin d'assumer son titre officieux de meilleur défenseur du monde.
Face au Chili, en 8es de finale, celui qu'on surnommait "Le Monstre" s'est enfoncé un peu plus. Sur l'égalisation d'Alexis Sanchez, il était aux fraises. Et lors de la séance des tirs au but, on l'a vu pleurer dans son coin, comme tétanisé par l'enjeu, refusant même de frapper.
En quart de finale, pourtant, Thiago Silva a retrouvé sa hargne. Il a ainsi ouvert le score face à la Colombie, en reprenant un corner tiré par Neymar. Mais après l'heure de jeu, il a pris un carton jaune stupide pour avoir gêné la relance du gardien adverse. Bilan, il était suspendu pour la demi-finale perdue 7-1 contre l'Allemagne. Aurait-il pu empêcher la déroute brésilienne ? Rien n'est moins sûr.
Dans la petite finale, après même pas deux minutes de jeu, il était pris de vitesse par Arjen Robben et le retenait en position de dernier défenseur. Logiquement, l'arbitre aurait dû l'expulser. Il s'est contenté de sortir le carton jaune et de siffler le penalty qui allait permettre à Robin Van Persie d'ouvrir la marque.
Un échec XXL.
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David Luiz inconsolable après les sept buts allemands© PHOTO AFP GABRIEL BOUYS
Juste avant le début du Mondial, l'homme à la coiffure digne de LMFAO est devenu le défenseur le plus cher de l'histoire du football, passant de Chelsea au Paris SG pour la modique somme de 50 millions d'euros.
Mais le champion de France ne s'est-il pas trompé sur la marchandise ? Avec deux buts marqués lors de la Coupe du monde, David Luiz est le deuxième buteur de la Seleçao. Un but face au Chili sur un corner, un coup franc splendide face à la Colombie : ses réalisations ont pesé sur le parcours du Brésil jusqu'en demi-finale.
Question motivation, on ne fait pas mieux. Il fallait le voir hurler l'hymne brésilien ou célébrer ses buts avec ses yeux fous. N'oubliant jamais de remercier le ciel, les index tournés vers le ciel, David Luiz est comme habité.
Sauf qu'aucune intervention divine ne vient jamais couvrir ses arrières. Quand il monte à l'abordage, c'est toute la défense brésilienne qui se retrouve à découvert. Et comme il monte souvent,...
Face à l'Allemagne, le jeu de David Luiz a confiné au ridicule. La Seleçao a explosé et c'est en larmes qu'il a répondu aux interviews. Dans la rencontre pour la troisième place, le défenseur avait pour consigne de faire preuve de prudence et de discernement. Or, son dégagement de la tête dans l'axe a permis à Blind de marquer le deuxième but des Pays-Bas. Une erreur de débutant.
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[size]
Maxwell n'était pas de taille à arrêter Arjen Robben lors de la petite finale© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Absent des écrans radars pendant toute la durée du Mondial, le latéral gauche était titulaire face aux Pays-Bas. Vous souvenez-vous l'avoir vu ? Maxwell s'est montré tellement discret qu'il en a même oublié son marquage sur De Guzman, ce qui a amené le deuxième but néerlandais. Rien d'autre à signaler.
Au PSG, Laurent Blanc risque d'avoir du travail pour remettre ses défenseurs brésiliens dans le sens de la marche
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Publié le 13/07/2014 à 17h13 , modifié le 13/07/2014 à 19h44 par
P.-Y.C.
Les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont raté leur Coupe du monde
Thiago Silva tente de réconforter David Luiz après la déroute du Brésil face à l'Allemagne : les deux joueurs seront associés en défense centrale du PSG la saison prochaine© PHOTO
AFP ADRIAN DENNIS
I
l est un Brésilien qui doit se frotter les mains. Non sélectionné pour le Mondial 2014 par Luiz Felipe Scolari, Lucas Moura, le jeune milieu offensif brésilien du Paris SG ne portera pas la marque de l'infamie. Il n'était pas du naufrage de la Seleçao mais sera certainement l'un de hommes de base de sa reconstruction.
Ses partenaires parisiens ne peuvent pas en dire autant. Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont sombré. Pas sûr qu'ils se remettent rapidement d'un tel traumatisme. Pas sûr que la défense du PSG présente toutes les garanties la saison prochaine.
- Thiago Silva, les faiblesses du "Monstre"
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Le capitaine Thiago Silva, symbole des errements de la Seleçao© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
La fin de saison poussive de Thiago Silva avec le Paris SG avait fait naître quelques doutes. Le match d'ouverture du Brésil contre la Croatie a confirmé les craintes. Le capitaine de la Seleçao était loin d'assumer son titre officieux de meilleur défenseur du monde.
Face au Chili, en 8es de finale, celui qu'on surnommait "Le Monstre" s'est enfoncé un peu plus. Sur l'égalisation d'Alexis Sanchez, il était aux fraises. Et lors de la séance des tirs au but, on l'a vu pleurer dans son coin, comme tétanisé par l'enjeu, refusant même de frapper.
En quart de finale, pourtant, Thiago Silva a retrouvé sa hargne. Il a ainsi ouvert le score face à la Colombie, en reprenant un corner tiré par Neymar. Mais après l'heure de jeu, il a pris un carton jaune stupide pour avoir gêné la relance du gardien adverse. Bilan, il était suspendu pour la demi-finale perdue 7-1 contre l'Allemagne. Aurait-il pu empêcher la déroute brésilienne ? Rien n'est moins sûr.
Dans la petite finale, après même pas deux minutes de jeu, il était pris de vitesse par Arjen Robben et le retenait en position de dernier défenseur. Logiquement, l'arbitre aurait dû l'expulser. Il s'est contenté de sortir le carton jaune et de siffler le penalty qui allait permettre à Robin Van Persie d'ouvrir la marque.
Un échec XXL.
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- David Luiz est-il vraiment un défenseur ?
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David Luiz inconsolable après les sept buts allemands© PHOTO AFP GABRIEL BOUYS
Juste avant le début du Mondial, l'homme à la coiffure digne de LMFAO est devenu le défenseur le plus cher de l'histoire du football, passant de Chelsea au Paris SG pour la modique somme de 50 millions d'euros.
Mais le champion de France ne s'est-il pas trompé sur la marchandise ? Avec deux buts marqués lors de la Coupe du monde, David Luiz est le deuxième buteur de la Seleçao. Un but face au Chili sur un corner, un coup franc splendide face à la Colombie : ses réalisations ont pesé sur le parcours du Brésil jusqu'en demi-finale.
Question motivation, on ne fait pas mieux. Il fallait le voir hurler l'hymne brésilien ou célébrer ses buts avec ses yeux fous. N'oubliant jamais de remercier le ciel, les index tournés vers le ciel, David Luiz est comme habité.
Sauf qu'aucune intervention divine ne vient jamais couvrir ses arrières. Quand il monte à l'abordage, c'est toute la défense brésilienne qui se retrouve à découvert. Et comme il monte souvent,...
Face à l'Allemagne, le jeu de David Luiz a confiné au ridicule. La Seleçao a explosé et c'est en larmes qu'il a répondu aux interviews. Dans la rencontre pour la troisième place, le défenseur avait pour consigne de faire preuve de prudence et de discernement. Or, son dégagement de la tête dans l'axe a permis à Blind de marquer le deuxième but des Pays-Bas. Une erreur de débutant.
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- Maxwell, un match, une erreur de marquage
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Maxwell n'était pas de taille à arrêter Arjen Robben lors de la petite finale© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Absent des écrans radars pendant toute la durée du Mondial, le latéral gauche était titulaire face aux Pays-Bas. Vous souvenez-vous l'avoir vu ? Maxwell s'est montré tellement discret qu'il en a même oublié son marquage sur De Guzman, ce qui a amené le deuxième but néerlandais. Rien d'autre à signaler.
Au PSG, Laurent Blanc risque d'avoir du travail pour remettre ses défenseurs brésiliens dans le sens de la marche
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
0
Mondial 2014 : malgré l'échec du Brésil, Scolari ne démissionnera pas
Le sélectionneur de la Seleçao s'en remet au président de la fédération brésilienne
Mondial 2014 : malgré l'échec du Brésil, Scolari ne démissionnera pas
Le sélectionneur de la Seleçao s'en remet au président de la fédération brésilienne
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Mondial 2014 : les Pays-Bas troisièmes, le Brésil de nouveau humilié
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Publié le 13/07/2014 à 07h30 , modifié le 13/07/2014 à 08h39 par
SudOuest.fr, avec AFP
Les Pays-Bas ont battu le Brésil 3 à 0 lors de la finale pour la troisième place samedi à Brasilia
Brésil
Pays-Bas
[size=58]0-3[/size]
Mi-temps0 - 2
Stade : Mané Garrincha (Brasilia, Brésil)
[/size]
ACTIONS
Buts
[/size][/size]
[size][size]
Cartons
[/size][/size]
[size][size]
Remplacements
[/size][/size]
[size][size]
COMPOSITIONS D'ÉQUIPES
4-2-3-13-5-2
[/size][/size]
[size][size]
[/size][/size]
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DA SILVA
Thiago
N°3 - Défenseur
Brésil
Coupe du Monde
6 matches
1 buts
1 passes décisives
95 min. / match
3 avertissements
[/size]
T
rois jours après le terrible 7 à 1 face à l'Allemagne, le Brésil ne s'est pas rattrapé. Les Pays-Bas ont pris la troisième place du Mondial 2014 en humiliant une nouvelle fois la Seleçao 3 à 0 dans la petite finale, samedi au stade Mané-Garrincha de Brasilia,
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari et l'avant-centre Fred, sur le banc, ont été hués à leur entrée dans le stade tandis que Neymar, blessé mais en tenue sur le banc, a été acclamé.
Le coeur n'y était plus pour les quintuples champions du monde qui visaient le sacre suprême sur leurs terres.
Finalistes en 2010, les Oranje de Louis van Gaal en voulaient sans doute un peu plus dans ce rendez-vous où la motivation est toujours très difficile à trouver. Triples finalistes (1974, 1978 et 2010), les Bataves quittent le tournoi sans avoir connu la défaite.
Etrillée en demi-finales, la Seleçao ne s'est jamais vraiment montrée dangereuse face aux Pays-Bas, qui restaient sur une cruelle désillusion devant l'Argentine, qualifiée pour la finale aux tirs aux buts (0-0, 4 t.a.b. 2).
Malgré six changements, dont le retour de suspension de son capitaine Thiago Silva et la titularisation de Jô en attaque à la place de Fred, la Seleçao n'a guère trouvé plus de solutions qu'avant.
© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Après un peu plus d'un quart d'heure, le Brésil, sans défense ou presque et sans grande conviction devant, était menée 2 à 0.
Dès la 2e minute, Robben était accroché par Thiago Silva à la limite de la surface. L'arbitre algérien Djamale Haimoudi n'hésitait pas: il désignait le point de penalty et donnait un carton jaune au capitaine brésilien. Van Persie se présentait et trompait Julio Cesar (3).
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
Puis, un centre de De Guzman, remplaçant de dernière minute de Sneijder blessé à l'échauffement, était renvoyé en catastrophe par David Luiz vers Blind, étrangement seul, qui trompait d'un tir dans la lucarne le portier auriverde (17).
Les Auriverde tentaient bien de se porter à l'attaque mais de façon désordonnée et peu percutante pour tromper de solides Néerlandais. Leur gardien Cillessen n'était guère mis à contribution hormis sur de rares tirs cadrés peu appuyés.
Cette finale de consolation, dont l'intérêt est régulièrement remis en cause, sombrait dans l'ennui et l'à-peu près, les deux équipes semblant avoir hâte d'en finir. Et puis Wijnaldum enfonçait le clou dans le temps additionnel (90+1) d'une reprise à bout portant.
© PHOTO AFP DAMIEN MEYER
L'histoire -surtout les statisticiens- retiendra que pour la première fois les Pays-Bas terminent 3e d'un Mondial et que le Brésil hérite de la 4e place pour la deuxième fois après 1974.
© PHOTO AFP EVARISTO SA
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Publié le 13/07/2014 à 07h30 , modifié le 13/07/2014 à 08h39 par
SudOuest.fr, avec AFP
Les Pays-Bas ont battu le Brésil 3 à 0 lors de la finale pour la troisième place samedi à Brasilia
Samedi 12 juillet 2014 à 22:00
Brésil
Pays-Bas
[size=58]0-3[/size]
Mi-temps0 - 2
Arbitre : Djamel Haimoudi
[size]Stade : Mané Garrincha (Brasilia, Brésil)
[/size]
68034 spectateurs [ltr](98%)[/ltr]
[size][size]ACTIONS
Buts
[/size][/size]
- 3'
Van Persiesur pénalty - 16'
Blind - 90'+1
WijnaldumPasseur Janmaat
[size][size]
Cartons
[/size][/size]
- 2'Thiago Silva
9'
Robben - 54'Fernandinho
36'
De Guzmán - 68'Oscar
[size][size]
Remplacements
[/size][/size]
- 46'Luiz Gustavo
par Fernandinho
70'
Blindpar Janmaat - 57'Paulinho
par Hernanes
90'
Clasiepar Veltman - 73'Ramires
par Hulk
90'+3
Cillessenpar Vorm
[size][size]
COMPOSITIONS D'ÉQUIPES
4-2-3-13-5-2
[/size][/size]
- TITULAIRES
- REMPLAÇANTS
[size][size]
[/size][/size]
- 3Thiago Silva
- 4David Luiz
- 8Paulinho
- 11Oscar
- 12Júlio César
- 14Maxwell
- 16Ramires
- 17Luiz Gustavo
- 19Willian
- 21Jô
- 23Maicon
- 1Cillessen
- 2Vlaar
- 3De Vrij
- 4Martins Indi
- 5Blind
- 8De Guzmán
- 9Van Persie
- 11Robben
- 15Kuyt
- 16Clasie
- 20Wijnaldum
- 1Jefferson
- 2Dani Alves
- 6Marcelo
- 9Fred
- 13Dante
- 15Henrique
- 20Bernard
- 22Victor
- 5Fernandinho
- 7Hulk
- 18Hernanes
- 12Verhaegh
- 14Kongolo
- 17Lens
- 19Huntelaar
- 21Depay
- 23Krul
- 7Janmaat
- 13Veltman
- 22Vorm
[size][size]
DA SILVA
Thiago
N°3 - Défenseur
Brésil
Coupe du Monde
6 matches
1 buts
1 passes décisives
95 min. / match
3 avertissements
[/size]
T
rois jours après le terrible 7 à 1 face à l'Allemagne, le Brésil ne s'est pas rattrapé. Les Pays-Bas ont pris la troisième place du Mondial 2014 en humiliant une nouvelle fois la Seleçao 3 à 0 dans la petite finale, samedi au stade Mané-Garrincha de Brasilia,
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari et l'avant-centre Fred, sur le banc, ont été hués à leur entrée dans le stade tandis que Neymar, blessé mais en tenue sur le banc, a été acclamé.
Le coeur n'y était plus pour les quintuples champions du monde qui visaient le sacre suprême sur leurs terres.
Finalistes en 2010, les Oranje de Louis van Gaal en voulaient sans doute un peu plus dans ce rendez-vous où la motivation est toujours très difficile à trouver. Triples finalistes (1974, 1978 et 2010), les Bataves quittent le tournoi sans avoir connu la défaite.
Etrillée en demi-finales, la Seleçao ne s'est jamais vraiment montrée dangereuse face aux Pays-Bas, qui restaient sur une cruelle désillusion devant l'Argentine, qualifiée pour la finale aux tirs aux buts (0-0, 4 t.a.b. 2).
Malgré six changements, dont le retour de suspension de son capitaine Thiago Silva et la titularisation de Jô en attaque à la place de Fred, la Seleçao n'a guère trouvé plus de solutions qu'avant.
© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Après un peu plus d'un quart d'heure, le Brésil, sans défense ou presque et sans grande conviction devant, était menée 2 à 0.
Dès la 2e minute, Robben était accroché par Thiago Silva à la limite de la surface. L'arbitre algérien Djamale Haimoudi n'hésitait pas: il désignait le point de penalty et donnait un carton jaune au capitaine brésilien. Van Persie se présentait et trompait Julio Cesar (3).
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
Puis, un centre de De Guzman, remplaçant de dernière minute de Sneijder blessé à l'échauffement, était renvoyé en catastrophe par David Luiz vers Blind, étrangement seul, qui trompait d'un tir dans la lucarne le portier auriverde (17).
Les Auriverde tentaient bien de se porter à l'attaque mais de façon désordonnée et peu percutante pour tromper de solides Néerlandais. Leur gardien Cillessen n'était guère mis à contribution hormis sur de rares tirs cadrés peu appuyés.
Cette finale de consolation, dont l'intérêt est régulièrement remis en cause, sombrait dans l'ennui et l'à-peu près, les deux équipes semblant avoir hâte d'en finir. Et puis Wijnaldum enfonçait le clou dans le temps additionnel (90+1) d'une reprise à bout portant.
© PHOTO AFP DAMIEN MEYER
L'histoire -surtout les statisticiens- retiendra que pour la première fois les Pays-Bas terminent 3e d'un Mondial et que le Brésil hérite de la 4e place pour la deuxième fois après 1974.
© PHOTO AFP EVARISTO SA
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
[size=33]ondial 2014. Le sélectionneur du Brésil Luiz Felipe Scolari limogé[/size]
Brésil - 07h22 - 0
écouter
Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur d'une Seleçao humiliée par l'Allemagne avant d'être étrillée par les Pays-Bas dans le match pour la 3e place, quitte son fauteuil.
Luiz Felipe Scolari a été limogé par sa fédération, quelques heures après la fin du Mondial et la quatrième place décevante du Brésil, a annoncé lundi matin la presse brésilienne
Après la défaite de samedi contre les Pays-Bas pour la petite finale, "Felipão", qui avait mené la Seleçao à la victoire lors du Mondial-2002 au Japon et en Corée du Sud, avait déclaré qu'il revenait au président de la CBF (Confédération brésilienne de football), Jose Maria Marinto, de statuer sur son sort.
Brésil - 07h22 - 0
écouter
- Le Brésil de Scolari n'a pas séduit pendant ce mondial. C'est logiquement que le sélectionneur de la Seleçao a été limogé. | AFP.
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Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur d'une Seleçao humiliée par l'Allemagne avant d'être étrillée par les Pays-Bas dans le match pour la 3e place, quitte son fauteuil.
Luiz Felipe Scolari a été limogé par sa fédération, quelques heures après la fin du Mondial et la quatrième place décevante du Brésil, a annoncé lundi matin la presse brésilienne
Après la défaite de samedi contre les Pays-Bas pour la petite finale, "Felipão", qui avait mené la Seleçao à la victoire lors du Mondial-2002 au Japon et en Corée du Sud, avait déclaré qu'il revenait au président de la CBF (Confédération brésilienne de football), Jose Maria Marinto, de statuer sur son sort.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Mondial 2014 : les stars brésiliennes du PSG ont coulé
6 COMMENTAIRES
Publié le 13/07/2014 à 17h13 , modifié le 13/07/2014 à 19h44 par
P.-Y.C.
Les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont raté leur Coupe du monde
Thiago Silva tente de réconforter David Luiz après la déroute du Brésil face à l'Allemagne : les deux joueurs seront associés en défense centrale du PSG la saison prochaine© PHOTO
AFP ADRIAN DENNIS
I
l est un Brésilien qui doit se frotter les mains. Non sélectionné pour le Mondial 2014 par Luiz Felipe Scolari, Lucas Moura, le jeune milieu offensif brésilien du Paris SG ne portera pas la marque de l'infamie. Il n'était pas du naufrage de la Seleçao mais sera certainement l'un de hommes de base de sa reconstruction.
Ses partenaires parisiens ne peuvent pas en dire autant. Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont sombré. Pas sûr qu'ils se remettent rapidement d'un tel traumatisme. Pas sûr que la défense du PSG présente toutes les garanties la saison prochaine.
[size]
Le capitaine Thiago Silva, symbole des errements de la Seleçao© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
La fin de saison poussive de Thiago Silva avec le Paris SG avait fait naître quelques doutes. Le match d'ouverture du Brésil contre la Croatie a confirmé les craintes. Le capitaine de la Seleçao était loin d'assumer son titre officieux de meilleur défenseur du monde.
Face au Chili, en 8es de finale, celui qu'on surnommait "Le Monstre" s'est enfoncé un peu plus. Sur l'égalisation d'Alexis Sanchez, il était aux fraises. Et lors de la séance des tirs au but, on l'a vu pleurer dans son coin, comme tétanisé par l'enjeu, refusant même de frapper.
En quart de finale, pourtant, Thiago Silva a retrouvé sa hargne. Il a ainsi ouvert le score face à la Colombie, en reprenant un corner tiré par Neymar. Mais après l'heure de jeu, il a pris un carton jaune stupide pour avoir gêné la relance du gardien adverse. Bilan, il était suspendu pour la demi-finale perdue 7-1 contre l'Allemagne. Aurait-il pu empêcher la déroute brésilienne ? Rien n'est moins sûr.
Dans la petite finale, après même pas deux minutes de jeu, il était pris de vitesse par Arjen Robben et le retenait en position de dernier défenseur. Logiquement, l'arbitre aurait dû l'expulser. Il s'est contenté de sortir le carton jaune et de siffler le penalty qui allait permettre à Robin Van Persie d'ouvrir la marque.
Un échec XXL.
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David Luiz inconsolable après les sept buts allemands© PHOTO AFP GABRIEL BOUYS
Juste avant le début du Mondial, l'homme à la coiffure digne de LMFAO est devenu le défenseur le plus cher de l'histoire du football, passant de Chelsea au Paris SG pour la modique somme de 50 millions d'euros.
Mais le champion de France ne s'est-il pas trompé sur la marchandise ? Avec deux buts marqués lors de la Coupe du monde, David Luiz est le deuxième buteur de la Seleçao. Un but face au Chili sur un corner, un coup franc splendide face à la Colombie : ses réalisations ont pesé sur le parcours du Brésil jusqu'en demi-finale.
Question motivation, on ne fait pas mieux. Il fallait le voir hurler l'hymne brésilien ou célébrer ses buts avec ses yeux fous. N'oubliant jamais de remercier le ciel, les index tournés vers le ciel, David Luiz est comme habité.
Sauf qu'aucune intervention divine ne vient jamais couvrir ses arrières. Quand il monte à l'abordage, c'est toute la défense brésilienne qui se retrouve à découvert. Et comme il monte souvent,...
Face à l'Allemagne, le jeu de David Luiz a confiné au ridicule. La Seleçao a explosé et c'est en larmes qu'il a répondu aux interviews. Dans la rencontre pour la troisième place, le défenseur avait pour consigne de faire preuve de prudence et de discernement. Or, son dégagement de la tête dans l'axe a permis à Blind de marquer le deuxième but des Pays-Bas. Une erreur de débutant.
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Maxwell n'était pas de taille à arrêter Arjen Robben lors de la petite finale© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Absent des écrans radars pendant toute la durée du Mondial, le latéral gauche était titulaire face aux Pays-Bas. Vous souvenez-vous l'avoir vu ? Maxwell s'est montré tellement discret qu'il en a même oublié son marquage sur De Guzman, ce qui a amené le deuxième but néerlandais. Rien d'autre à signaler.
Au PSG, Laurent Blanc risque d'avoir du travail pour remettre ses défenseurs brésiliens dans le sens de la marche.
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6 COMMENTAIRES
Publié le 13/07/2014 à 17h13 , modifié le 13/07/2014 à 19h44 par
P.-Y.C.
Les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont raté leur Coupe du monde
Thiago Silva tente de réconforter David Luiz après la déroute du Brésil face à l'Allemagne : les deux joueurs seront associés en défense centrale du PSG la saison prochaine© PHOTO
AFP ADRIAN DENNIS
I
l est un Brésilien qui doit se frotter les mains. Non sélectionné pour le Mondial 2014 par Luiz Felipe Scolari, Lucas Moura, le jeune milieu offensif brésilien du Paris SG ne portera pas la marque de l'infamie. Il n'était pas du naufrage de la Seleçao mais sera certainement l'un de hommes de base de sa reconstruction.
Ses partenaires parisiens ne peuvent pas en dire autant. Thiago Silva, David Luiz et Maxwell ont sombré. Pas sûr qu'ils se remettent rapidement d'un tel traumatisme. Pas sûr que la défense du PSG présente toutes les garanties la saison prochaine.
- Thiago Silva, les faiblesses du "Monstre"
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Le capitaine Thiago Silva, symbole des errements de la Seleçao© PHOTO AFP FABRICE COFFRINI
La fin de saison poussive de Thiago Silva avec le Paris SG avait fait naître quelques doutes. Le match d'ouverture du Brésil contre la Croatie a confirmé les craintes. Le capitaine de la Seleçao était loin d'assumer son titre officieux de meilleur défenseur du monde.
Face au Chili, en 8es de finale, celui qu'on surnommait "Le Monstre" s'est enfoncé un peu plus. Sur l'égalisation d'Alexis Sanchez, il était aux fraises. Et lors de la séance des tirs au but, on l'a vu pleurer dans son coin, comme tétanisé par l'enjeu, refusant même de frapper.
En quart de finale, pourtant, Thiago Silva a retrouvé sa hargne. Il a ainsi ouvert le score face à la Colombie, en reprenant un corner tiré par Neymar. Mais après l'heure de jeu, il a pris un carton jaune stupide pour avoir gêné la relance du gardien adverse. Bilan, il était suspendu pour la demi-finale perdue 7-1 contre l'Allemagne. Aurait-il pu empêcher la déroute brésilienne ? Rien n'est moins sûr.
Dans la petite finale, après même pas deux minutes de jeu, il était pris de vitesse par Arjen Robben et le retenait en position de dernier défenseur. Logiquement, l'arbitre aurait dû l'expulser. Il s'est contenté de sortir le carton jaune et de siffler le penalty qui allait permettre à Robin Van Persie d'ouvrir la marque.
Un échec XXL.
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- David Luiz est-il vraiment un défenseur ?
[size]
David Luiz inconsolable après les sept buts allemands© PHOTO AFP GABRIEL BOUYS
Juste avant le début du Mondial, l'homme à la coiffure digne de LMFAO est devenu le défenseur le plus cher de l'histoire du football, passant de Chelsea au Paris SG pour la modique somme de 50 millions d'euros.
Mais le champion de France ne s'est-il pas trompé sur la marchandise ? Avec deux buts marqués lors de la Coupe du monde, David Luiz est le deuxième buteur de la Seleçao. Un but face au Chili sur un corner, un coup franc splendide face à la Colombie : ses réalisations ont pesé sur le parcours du Brésil jusqu'en demi-finale.
Question motivation, on ne fait pas mieux. Il fallait le voir hurler l'hymne brésilien ou célébrer ses buts avec ses yeux fous. N'oubliant jamais de remercier le ciel, les index tournés vers le ciel, David Luiz est comme habité.
Sauf qu'aucune intervention divine ne vient jamais couvrir ses arrières. Quand il monte à l'abordage, c'est toute la défense brésilienne qui se retrouve à découvert. Et comme il monte souvent,...
Face à l'Allemagne, le jeu de David Luiz a confiné au ridicule. La Seleçao a explosé et c'est en larmes qu'il a répondu aux interviews. Dans la rencontre pour la troisième place, le défenseur avait pour consigne de faire preuve de prudence et de discernement. Or, son dégagement de la tête dans l'axe a permis à Blind de marquer le deuxième but des Pays-Bas. Une erreur de débutant.
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- Maxwell, un match, une erreur de marquage
[size]
Maxwell n'était pas de taille à arrêter Arjen Robben lors de la petite finale© PHOTO AFP VANDERLEI ALMEIDA
Absent des écrans radars pendant toute la durée du Mondial, le latéral gauche était titulaire face aux Pays-Bas. Vous souvenez-vous l'avoir vu ? Maxwell s'est montré tellement discret qu'il en a même oublié son marquage sur De Guzman, ce qui a amené le deuxième but néerlandais. Rien d'autre à signaler.
Au PSG, Laurent Blanc risque d'avoir du travail pour remettre ses défenseurs brésiliens dans le sens de la marche.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
[size=36]Le Brésil divorce avec la Seleçao[/size]
Publié le 14/07/2014 à 09:32
Carte postale. C'est un pays entier qui ne se reconnaît plus dans sa sélection nationale.
Dans le métro petits et grands y croyaient encore… Partie de foot sur la plage de Flamengo, un dimanche, là où l'on renaît au football./ DDM, L.B.
Le Brésil, c'est d'abord une émotion, joyeuse ou teintée de «saudade», la nostalgie version carioca. Puis, ce sont des couleurs. Deux couleurs précisément : le jaune et le vert. Les «Auriverde» sont des milliers dans la rue. Pauvres ou issus de la nouvelle classe moyenne, ils aiment le foot, c'est leur vie… Moins leur Seleçao, pathétique copie d'une glorieuse lignée. Le «jogo bonito» (le beau jeu) des Pelé, Rivelino, Garrincha s'est évaporé dans les vapeurs de caïpirinhas, le fameux cocktail local. Les Socrates, Falcao ou Zico restent dans l'imaginaire collectif mais leurs «enfants» les ont trahis. Et Ronaldo, «el Fenomeno», arrive à aligner péniblement deux phrases dans son costume, trop serré, de consultant télé pour O Globo : «Bien sûr qu'on vibre encore pour le football» soupire Joao, professeur d'université «Mais plus pour les clubs. Moi je suis supporter de Vasco de Gama, le club de Rio de la communauté portugaise. Je vais voir les matchs même si ça coûte cher. Mais l'équipe nationale ne nous fait plus vibrer. Ils jouent sans génie».
Sur les plages mythiques de Leblon ou de Copacabana, on a parfois l'impression que les magiciens des parties acharnées du «futyvoley» sont plus adroits que Fred et ses potes…
[size=20]Drame national
Au Brésil, on aime voir gagner sa sélection mais on ne déteste pas les glorieux perdants, comme ceux de 1982, en Espagne, terrassés par l'Italien Paolo Rossi. On n'a pas oublié l'insolente élégance de Socrates, joueur citoyen des Corinthians de São Paulo, la virtuosité de Zico, la classe de Junior ou de Falcao.
Et on ne badine pas avec le beau jeu. On le vénère même. Sur les plages de Flamengo ou de Botafogo le dimanche, on préférera toujours le petit pont au grand dégagement à l'aveugle. L'art du dribble ou de l'esquive du «malandro» à la rudesse d'un tacle. Et sur les épaules des petits Brésiliens, la tunique de Neymar, l'artiste, l'héritier des Pelé, Ronaldinho ou Garricha fait un tabac : «Neymar, c'est une musique» assure Alessandra, une jeune guide, qui a passé 14 ans en France «On l'adore». Sa blessure a été vécue comme un drame national, les médias en faisant des tonnes.
Fracturé en plusieurs classes sociales, le Brésil 2014 a vécu la Copa da Mondo dans une relative quiétude. Cernées par les policiers ou les blindés, les favelas pas encore pacifiées se sont tenus à l'écart de l'agitation : «Les places sont trop chères pour les pauvres ou les classes moyennes, qui gagnent autour de 2000 euros par mois. Le SMIC est à 300 euros par mois. Il faut manger et payer son loyer». Choisir aussi des écoles privées pour ses enfants, le public étant réputé défaillant. Bref, des priorités avant d'aller boire une bière Brahma dans un stade aseptisé, version Fifa.
On a préféré l'ambiance du quartier de Tijuca, à une encablure d'un Maracana trop relooké, qui a perdu son âme. À Tijuca, les télés sont dans la rue, les pétards éclatent et les gamins rient de bon cœur. Ici, on a prié pour la Seleçao en ingurgitant des litres de bière. Puis on a noyé son chagrin en rêvant à des jours meilleurs. Car le Brésil est éternel…
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Publié le 14/07/2014 à 09:32
Carte postale. C'est un pays entier qui ne se reconnaît plus dans sa sélection nationale.
Dans le métro petits et grands y croyaient encore… Partie de foot sur la plage de Flamengo, un dimanche, là où l'on renaît au football./ DDM, L.B.
Le Brésil, c'est d'abord une émotion, joyeuse ou teintée de «saudade», la nostalgie version carioca. Puis, ce sont des couleurs. Deux couleurs précisément : le jaune et le vert. Les «Auriverde» sont des milliers dans la rue. Pauvres ou issus de la nouvelle classe moyenne, ils aiment le foot, c'est leur vie… Moins leur Seleçao, pathétique copie d'une glorieuse lignée. Le «jogo bonito» (le beau jeu) des Pelé, Rivelino, Garrincha s'est évaporé dans les vapeurs de caïpirinhas, le fameux cocktail local. Les Socrates, Falcao ou Zico restent dans l'imaginaire collectif mais leurs «enfants» les ont trahis. Et Ronaldo, «el Fenomeno», arrive à aligner péniblement deux phrases dans son costume, trop serré, de consultant télé pour O Globo : «Bien sûr qu'on vibre encore pour le football» soupire Joao, professeur d'université «Mais plus pour les clubs. Moi je suis supporter de Vasco de Gama, le club de Rio de la communauté portugaise. Je vais voir les matchs même si ça coûte cher. Mais l'équipe nationale ne nous fait plus vibrer. Ils jouent sans génie».
Sur les plages mythiques de Leblon ou de Copacabana, on a parfois l'impression que les magiciens des parties acharnées du «futyvoley» sont plus adroits que Fred et ses potes…
[size=20]Drame national
Au Brésil, on aime voir gagner sa sélection mais on ne déteste pas les glorieux perdants, comme ceux de 1982, en Espagne, terrassés par l'Italien Paolo Rossi. On n'a pas oublié l'insolente élégance de Socrates, joueur citoyen des Corinthians de São Paulo, la virtuosité de Zico, la classe de Junior ou de Falcao.
Et on ne badine pas avec le beau jeu. On le vénère même. Sur les plages de Flamengo ou de Botafogo le dimanche, on préférera toujours le petit pont au grand dégagement à l'aveugle. L'art du dribble ou de l'esquive du «malandro» à la rudesse d'un tacle. Et sur les épaules des petits Brésiliens, la tunique de Neymar, l'artiste, l'héritier des Pelé, Ronaldinho ou Garricha fait un tabac : «Neymar, c'est une musique» assure Alessandra, une jeune guide, qui a passé 14 ans en France «On l'adore». Sa blessure a été vécue comme un drame national, les médias en faisant des tonnes.
Fracturé en plusieurs classes sociales, le Brésil 2014 a vécu la Copa da Mondo dans une relative quiétude. Cernées par les policiers ou les blindés, les favelas pas encore pacifiées se sont tenus à l'écart de l'agitation : «Les places sont trop chères pour les pauvres ou les classes moyennes, qui gagnent autour de 2000 euros par mois. Le SMIC est à 300 euros par mois. Il faut manger et payer son loyer». Choisir aussi des écoles privées pour ses enfants, le public étant réputé défaillant. Bref, des priorités avant d'aller boire une bière Brahma dans un stade aseptisé, version Fifa.
On a préféré l'ambiance du quartier de Tijuca, à une encablure d'un Maracana trop relooké, qui a perdu son âme. À Tijuca, les télés sont dans la rue, les pétards éclatent et les gamins rient de bon cœur. Ici, on a prié pour la Seleçao en ingurgitant des litres de bière. Puis on a noyé son chagrin en rêvant à des jours meilleurs. Car le Brésil est éternel…
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
[size=36]Brésil : le traumatisme est profond[/size]
Publié le 14/07/2014 à 09:33
Petite finale. La Seleçao, qui a encaissé dix buts en deux matches, a dévissé depuis la demi-finale
Toute la détresse de David Luiz et Oscar./ AFP
Il fallait être naïf pour imaginer un seul instant qu'en l'espace de quelques jours, le Brésil allait ressusciter. Le traumatisme de la demi-finale face à l'Allemagne a laissé des traces profondes et il faudra du temps pour gommer dans les têtes sinon dans les annales de la compétition cet affront fait à la face du pays organisateur.
Sans faire le match de leur vie, les Néerlandais n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser une troisième place (3-0)qui ne change pas grand-chose à leur palmarès, déjà «riche» de deux finales perdues.
Deux énormes bourdes des cadres présumés de la Seleçao, le capitaine Thiago Silva puis David Luiz, ont mis les Bataves sur la voie royale. Devant sa télé, dans un coin perdu d'Autriche où le PSG se prépare, Laurent Blanc a dû se poser des questions en voyant sa future charnière aussi empotée. On se demande dans quel état psychologique ils seront pour la reprise après un mois de vacances…
[size=20]Les espoirs, vainqueurs du Tournoi de Toulon
Le Brésil va devoir rebâtir une équipe, mais devra tourner la page Luiz Felipe Scolari qui, plutôt que démissionner comme le commandait ce cinglant échec, a été dans le déni en ne voulant retenir que le positif et une place parmi les quatre meilleures nations de la compétition. La Seleçao va devoir arrêter les frais avec quelques éléments trentenaires hors d'état de nuire comme Fred, Daniel Alvès, Maxwell et le gardien Julio Cesar, qui a d'ores et déjà annoncé sa «cessation d'activité». Neymar et Oscar, le seul à surnager face aux Pays-Bas, resteront des hommes de base, mais le Brésil a besoin de sang frais. Vainqueurs récemment du Tournoi de Toulon, les espoirs brésiliens offrent des alternatives. à condition qu'ils ne soient pas croqués par les requins de la finance.
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Publié le 14/07/2014 à 09:33
Petite finale. La Seleçao, qui a encaissé dix buts en deux matches, a dévissé depuis la demi-finale
Toute la détresse de David Luiz et Oscar./ AFP
Il fallait être naïf pour imaginer un seul instant qu'en l'espace de quelques jours, le Brésil allait ressusciter. Le traumatisme de la demi-finale face à l'Allemagne a laissé des traces profondes et il faudra du temps pour gommer dans les têtes sinon dans les annales de la compétition cet affront fait à la face du pays organisateur.
Sans faire le match de leur vie, les Néerlandais n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser une troisième place (3-0)qui ne change pas grand-chose à leur palmarès, déjà «riche» de deux finales perdues.
Deux énormes bourdes des cadres présumés de la Seleçao, le capitaine Thiago Silva puis David Luiz, ont mis les Bataves sur la voie royale. Devant sa télé, dans un coin perdu d'Autriche où le PSG se prépare, Laurent Blanc a dû se poser des questions en voyant sa future charnière aussi empotée. On se demande dans quel état psychologique ils seront pour la reprise après un mois de vacances…
[size=20]Les espoirs, vainqueurs du Tournoi de Toulon
Le Brésil va devoir rebâtir une équipe, mais devra tourner la page Luiz Felipe Scolari qui, plutôt que démissionner comme le commandait ce cinglant échec, a été dans le déni en ne voulant retenir que le positif et une place parmi les quatre meilleures nations de la compétition. La Seleçao va devoir arrêter les frais avec quelques éléments trentenaires hors d'état de nuire comme Fred, Daniel Alvès, Maxwell et le gardien Julio Cesar, qui a d'ores et déjà annoncé sa «cessation d'activité». Neymar et Oscar, le seul à surnager face aux Pays-Bas, resteront des hommes de base, mais le Brésil a besoin de sang frais. Vainqueurs récemment du Tournoi de Toulon, les espoirs brésiliens offrent des alternatives. à condition qu'ils ne soient pas croqués par les requins de la finance.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Brésil : le traumatisme est profond
Publié le 14/07/2014 à 09:33
Petite finale. La Seleçao, qui a encaissé dix buts en deux matches, a dévissé depuis la demi-finale
Toute la détresse de David Luiz et Oscar./ AFP
Il fallait être naïf pour imaginer un seul instant qu'en l'espace de quelques jours, le Brésil allait ressusciter. Le traumatisme de la demi-finale face à l'Allemagne a laissé des traces profondes et il faudra du temps pour gommer dans les têtes sinon dans les annales de la compétition cet affront fait à la face du pays organisateur.
Sans faire le match de leur vie, les Néerlandais n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser une troisième place (3-0)qui ne change pas grand-chose à leur palmarès, déjà «riche» de deux finales perdues.
Deux énormes bourdes des cadres présumés de la Seleçao, le capitaine Thiago Silva puis David Luiz, ont mis les Bataves sur la voie royale. Devant sa télé, dans un coin perdu d'Autriche où le PSG se prépare, Laurent Blanc a dû se poser des questions en voyant sa future charnière aussi empotée. On se demande dans quel état psychologique ils seront pour la reprise après un mois de vacances…
Les espoirs, vainqueurs du Tournoi de Toulon
Le Brésil va devoir rebâtir une équipe, mais devra tourner la page Luiz Felipe Scolari qui, plutôt que démissionner comme le commandait ce cinglant échec, a été dans le déni en ne voulant retenir que le positif et une place parmi les quatre meilleures nations de la compétition. La Seleçao va devoir arrêter les frais avec quelques éléments trentenaires hors d'état de nuire comme Fred, Daniel Alvès, Maxwell et le gardien Julio Cesar, qui a d'ores et déjà annoncé sa «cessation d'activité». Neymar et Oscar, le seul à surnager face aux Pays-Bas, resteront des hommes de base, mais le Brésil a besoin de sang frais. Vainqueurs récemment du Tournoi de Toulon, les espoirs brésiliens offrent des alternatives. à condition qu'ils ne soient pas croqués par les requins de la finance.
Publié le 14/07/2014 à 09:33
Petite finale. La Seleçao, qui a encaissé dix buts en deux matches, a dévissé depuis la demi-finale
Toute la détresse de David Luiz et Oscar./ AFP
Il fallait être naïf pour imaginer un seul instant qu'en l'espace de quelques jours, le Brésil allait ressusciter. Le traumatisme de la demi-finale face à l'Allemagne a laissé des traces profondes et il faudra du temps pour gommer dans les têtes sinon dans les annales de la compétition cet affront fait à la face du pays organisateur.
Sans faire le match de leur vie, les Néerlandais n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser une troisième place (3-0)qui ne change pas grand-chose à leur palmarès, déjà «riche» de deux finales perdues.
Deux énormes bourdes des cadres présumés de la Seleçao, le capitaine Thiago Silva puis David Luiz, ont mis les Bataves sur la voie royale. Devant sa télé, dans un coin perdu d'Autriche où le PSG se prépare, Laurent Blanc a dû se poser des questions en voyant sa future charnière aussi empotée. On se demande dans quel état psychologique ils seront pour la reprise après un mois de vacances…
Les espoirs, vainqueurs du Tournoi de Toulon
Le Brésil va devoir rebâtir une équipe, mais devra tourner la page Luiz Felipe Scolari qui, plutôt que démissionner comme le commandait ce cinglant échec, a été dans le déni en ne voulant retenir que le positif et une place parmi les quatre meilleures nations de la compétition. La Seleçao va devoir arrêter les frais avec quelques éléments trentenaires hors d'état de nuire comme Fred, Daniel Alvès, Maxwell et le gardien Julio Cesar, qui a d'ores et déjà annoncé sa «cessation d'activité». Neymar et Oscar, le seul à surnager face aux Pays-Bas, resteront des hommes de base, mais le Brésil a besoin de sang frais. Vainqueurs récemment du Tournoi de Toulon, les espoirs brésiliens offrent des alternatives. à condition qu'ils ne soient pas croqués par les requins de la finance.
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
France/Monde – Coupe du monde | 15/07/2014
David Luiz - Thiago Silva, triste soirée
Charnière centrale du Brésil et du Paris SG à partir de la saison prochaine, le duo Thiago Silva - David Luiz a vécu un véritable cauchemar en étant impliqué sur les trois buts des Pays-Bas
David Luiz - Thiago Silva, triste soirée
Charnière centrale du Brésil et du Paris SG à partir de la saison prochaine, le duo Thiago Silva - David Luiz a vécu un véritable cauchemar en étant impliqué sur les trois buts des Pays-Bas
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Re: BRAZIL FOOTBALL ..LE CARNAVAL OFFENSIF
Football : Dunga nouvel entraîneur du Brésil
1 COMMENTAIRE
Publié le 22/07/2014 à 16h29 , modifié le 22/07/2014 à 18h30 par
SudOuest.fr, avec AFP
L'ex-milieu défensif brésilien prend les rênes de la Seleçao pour la seconde fois après une première expérience entre 2006 et 2010
Dunga était le sélectionneur du Brésil lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud© PHOTO
AFP ANTONIO SCORZA
La Confédération brésilienne de football (CBF) a annoncé ce mardi que Dunga avait été désigné nouvel entraîneur du Brésil, en remplacement de Luiz Felipe Scolari dont le contrat n'a pas été renouvelé après le Mondial 2014 et la 4e place de la Seleçao.
Dunga, 50 ans et vainqueur du Mondial 1994, prend pour la deuxième fois les rênes de l'équipe du Brésil, dont il avait déjà été le sélectionneur pendant quatre ans, de 2006 à 2010.
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Publié le 22/07/2014 à 16h29 , modifié le 22/07/2014 à 18h30 par
SudOuest.fr, avec AFP
L'ex-milieu défensif brésilien prend les rênes de la Seleçao pour la seconde fois après une première expérience entre 2006 et 2010
Dunga était le sélectionneur du Brésil lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud© PHOTO
AFP ANTONIO SCORZA
La Confédération brésilienne de football (CBF) a annoncé ce mardi que Dunga avait été désigné nouvel entraîneur du Brésil, en remplacement de Luiz Felipe Scolari dont le contrat n'a pas été renouvelé après le Mondial 2014 et la 4e place de la Seleçao.
Dunga, 50 ans et vainqueur du Mondial 1994, prend pour la deuxième fois les rênes de l'équipe du Brésil, dont il avait déjà été le sélectionneur pendant quatre ans, de 2006 à 2010.
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