DIVERS OM ...........

La RTM appelle l’OM à jouer collectif


Les soirs de match, la RTM passe "de 10 rames à 26 rames qui circulent toutes les trois minutes au lieu de huit" insiste Karim Zéribi.

Ancien footballeur de haut
niveau, Karim Zéribi sait
se mettre dans la position
du joueur qui donne des
bons ballons, et attend quelques
services en retour. Hier, le
patron de la Régie des Transports
Marseillais a ainsi profité
d’une visite destinée à la presse
de l’imposant dispositif déployé
par la RTM à chaque rencontre
de l’OM pour faire passer,
avec diplomatique mais
conviction, quelques messages
explicites. Le premier pour rappeler
"l’énorme investissement
de la Régie en faveur du club
marseillais et de ses supporters".
Et d’énumérer : "Les soirs de
match, nous mobilisons 100 personnes
en plus pour assurer le
flux et la sécurité. Nous passons
de 10 rames à 26 rames qui circulent
toutes les trois minutes au
lieu de huit". Des efforts qui bénéficient
"aux 10000 personnes
qui empruntent ainsi les transports
en commun pour aller au
Vélodrome dans d’excellentes
conditions".
Montant annuel de cet investissement
? "Près de 100 millions
d’euros", comptabilise Karim
Zéribi. Un chiffre qui ne
tient toutefois pas compte des
recettes engendrées par cet afflux
de clientèle. Reste que si
l’élu estime qu’il est une "obligation
pour la RTM de participer à
tous les grands événements qui
font briller Marseille", c’est
pour aussitôt réclamer une certaine
"réciprocité". En résumé,
" l e compte n’ y e s t p a s . . .
D’autant plus que nous louons
le parking du stade à l’OM pour
20 000 euros par an, alors que
d’autres sociétés privées demanderaient
dix fois plus". Un
contrat qui est désormais arrivé
à terme. En novembre dernier,
le sujet a été mis sur la table lors
d’une rencontre entre Karim Zéribi
et Jean-Claude Dassier, le
président olympien. À cette occasion,
le président de la RTM a
lancé l’idée "d’un vaste partenariat"
entre les deux entreprises.
Avec plusieurs propositions
concrètes : "Le parking
pourrait être agrandi avec l’aide
de l’OM. On pourrait également
envisager des tarifs couplant places
de foot, parking et transport
en métro. Ou encore, qu’on accole
le nom du Vélodrome à la station
Rond-Point du Prado et
qu’elle soit entièrement redécorée
aux couleurs du club. Avec
des fresques, des photos, des vidéos.
Ce serait une première en
Europe".
Des suggestions qui ont reçu
"une écoute attentive" de l’OM.
Mais sans contractualisation
jusque-là. Une nouvelle rencontre
est annoncée dans les prochains
jours.


Le président Karim Zéribi demande au club olympien une meilleure prise en compte des efforts de la Régie...
INNOVATION
Plus la peine de
composter le ticket
C’est la fin d’une époque à
la RTM. Il va d’abord y avoir
l’installation de portiques (à
la place des tourniquets) dans
le métro, qui permettront de
lutter contre la fraude. Car il
faudra avoir les aptitudes physiques
d’un champion olympique
de saut en hauteur pour
passer par-dessus. Les portiques,
qui existent déjà dans
les quatre nouvelles stations
(entre La Timone et La Fourragère) devraient être installés progressivement.
Plus rapidement, c’est-à-dire à la mi-avril, c’est la
nouvelle billétique qui va être mise en place à la RTM. Comme on
l’explique à MPM, autorité organisatrice des transports, il s’agira
"d’une carte à puce, plus facile d’utilisation, dite "sans contact" qui
offrira l’avantage d’être validée au passage, sans compostage. Ce
qui favorisera la fluidité des déplacements et fera gagner du temps
aux abonnés." Mais le but du jeu est également de "fidéliser les
voyageurs afin de diminuer l’utilisation du ticket unique (NDLR:
le ticket solo ne sera pas modifié) et de développer l’offre de titres
de transports combinés, par exemple RTM-Cartreize ou RTM-Ciotabus".
Car, dans un deuxième temps, la carte à puce, baptisée
"pass", doit permettre d’harmoniser la billétique sur l’ensemble
du réseau des transports en commun du département et de la région.
Après la prolongation du tramway jusqu’à Arenc (le 27 mars
dernier) et avant la mise en service des quatre nouvelles stations
du métro sur la ligne1 (début mai), la nouvelle billétique marque
un tournant dans la politique des transports de la Communauté
urbaine. Laquelle a pu bénéficier du soutien du Conseil général
qui, dans le cadre du plan quinquennal, a débloqué 150 millions
d’euros pour les transports en commun.
Prochaine étape: la prolongation du tramway entre La Canebière
et Castellane, puis la mise en service d’un Bus à haut niveau de
service (BHNS), véhicule ultramoderne qui doit permettre de tracer
un axe entre Saint-Jérôme et Château-Gombert (13e) et, surtout,
entre Luminy (9e) et Saint-Antoine (15e), deux quartiers mal
desservis. Rendez-vous en 2014.

L'ANALYSE
La LFP s’en sort bien

Enfin ! Longtemps, on a bien cru que l’OM et
Sochaux ne se rencontreraient pas cette saison...
ou alors après la dernière journée de
championnat. On exagère ? Vraiment à peine.
Rappel des faits.
Initialement prévu le 21 novembre, le match
aller, comptant pour la 14e journée, avait été décalé une première fois car OM-PSG, reporté
pour cause de grippeA (H1N1) le 25 octobre, venait
d’être reprogrammé à cette date. OM-Sochaux
allait être ainsi fixé au 2 décembre. Les dirigeants et le staff olympiens avaient donné
leur accord à condition que la 6e et dernière journée
de Ligue des champions le 8 décembre, face
au Real Madrid, ne soit pas décisive. Elle le fut
et ce match de championnat allait être à nouveau
différé, mais sans être programmé à une date précise, cette fois-ci.


Cette situation devait perdurer durant quatre mois. En fait, tant que l’OM était qualifié en Ligue
Europe. Tant que le club marseillais et Sochaux,
aussi, étaient qualifiés en coupe de France.
Il s’agissait effectivement de tabler sur une date de libre.
Celle-ci se dégagea au fur et à mesure
des semaines et des éliminations successives.
Mais elle aurait très bien pu être toujours en suspens
à cette heure. Pensez, les Sochaliens étaient
encore qualifiés en coupe de France à quelques secondes du terme de leur quart de finale à Monaco,
le 24 mars. En égalisant dans le temps additionnel
(90+3e), puis en prenant définitivement l’avantage
en prolongation (4-3), les Monégasques ont non
seulement arraché leur billet pour le dernier carré,
mais aussi enlevé une sacrée épine du pied de
Frédéric Thiriez, le président de la LFP.


Sochaux et l’OM sortis des coupes, le match aller
a pu enfin trouver sa place dans le calendrier de la
Ligue 1. Il en aura été de même pour le retour, au
stade Bonal, prévu le week-end des 26 et 27 mars
mais reporté lui aussi en raison de la finale de la
coupe de la Ligue, échéance pour laquelle les Olympiens
s’étaient qualifiés. Le second acte entre les
deux équipes aura finalement lieu dans une semaine.
Ouf ! La Ligue de football professionnel peut souffler.

ANALYSE DES CHIFFRES DE LA PRISE DE POUVOIR
LA 1ERE DE LA SAISON

LA MARCHE EN AVANT FAITES GAFFE LES MECS
DE VOUS VOIR TROP BEAUX

L’OM lance un centre de foot outdoor
L'OM poursuit sa politique de diversification. Après la première brasserie
aux couleurs du club (OM Café), la première boutique officielle sur
le territoire africain (à Alger), le club ouvre aujourd’hui le premier centre
de foot outdoor sous licence officielle. Baptisé "OM Foot Village",
ce complexe sportif sera composé de six terrains de football, d'une piscine,
d'une salle de sports réservée aux femmes et d'un club house. Il
sera situé à Marseille, dans le quartier de Saint-Tronc, à seulement
7 minutes du Vélodrome...
➔ 139, rue François-Mauriac / 13010 Marseille
Location - réservation :04 91 25 12 51


Un livre de jeux pour les enfants
Comment concilier OM et jeux d’esprit
quand on a des enfants de 8 ans ou plus ?
Ce petit livre permettra de passer quelques
après-midi, pluvieuses ou non, à la maison,
avec des enfants sages, occupés à des jeux
des sept erreurs, de labyrinthes ou de mots
cachés.
➔ Livre de jeux par Catherine Fell. Éditions Hugo. 7,95¤

Un match pour ELA

Le coup d’envoi de la rencontre entre l’OM et Nice sera donné par
Maelle, une enfant de 14 ans, atteinte de leucodystrophie, la journée
étant placée sous le signe de la solidarité avec ELA, l’association qui
lutte contre cette maladie.
Une planche de 10 timbres ELA, à l’effigie de Zinedine Zidane, est
actuellement en vente à La Poste, au prix de 9,9¤, dont 1¤ reversé à
ELA (www.laposte.fr/timbres).
Pour savoir comment aider cette association : www.ela-asso.com

MARSEILLE
Au tour des stadiers de l’OM!
La coupe de la Ligue a été présentée hier à ces hommes de l’ombre


Quatre heures avant le match OM-Nice, hier
soir au Vélodrome, le club avait invité tous les
stadiers au salon Jean-Bouin afin de leur présenter
la coupe de la Ligue. Une initiative de
Guy Cazadamont, directeur de la sécurité, saluée
par tout l’état-major olympien et son président,
Jean-Claude Dassier. S’ils étaient 220,
il y a quinze jours, au Stade de France, cette
mini-cérémonie visait à récompenser autant
le travail des hommes de l’ombre (préfiltrage,
placiers, brigade volante...) que tous ceux présents
lors des déplacements. Pendant une
heure - ils étaient 793 sur le pont, le derby de
la Méditerranée étant jugé "match protégé" -,
les stewards ont posé aux côtés du trophée.
Guy Cazadamont, qui s’est réjoui d’avoir reçu
les félicitations du président de la Ligue Frédéric
Thiriez pour l’efficacité du dispositif de
l’OM en finale, a tenu à associer à cette réussite
plusieurs de ses collaborateurs dont Hervé
Chalchitis, Martine Aissani, Florence Haezebrouck,
les quatre coordinateurs, 31 chefs d’équipe et... tous les services du club.

L'OM à Sochaux pour faire le break
mercredi 14 avril 2010 à 07H05

Leader, l'OM a l'occasion d'affermir sa position et d'accroître
un peu plus son avance ce soir en match en retard de la 30e journée







Brandao, ici à la lutte avec le défenseur sochalien Jérémie Bréchet, et l'OM vont chercher à empocher leur huitième succès à l'extérieur de la saison.

Photo Cyril Sollier


L'occasion est belle. Magnifique, même. Dans l'avion qui les a conduits aux confins de l'Est de la France, hier en fin de journée, les Olympiens ont certainement dû échafauder des plans pour un avenir radieux, laisser leur esprit divaguer vers des perspectives réjouissantes. Ils ont sans doute dû s'imaginer sortir victorieux de ce nouveau duel face à Sochaux, une semaine après la première levée au stade Vélodrome (3-0). Un succès, ce soir, dans ce match en retard permettrait à Mamadou Niang et ses partenaires de s'échapper un peu plus en tête de la Ligue 1 et de se rapprocher encore davantage d'un titre de champion tant espéré par toute une ville, toute une région.

Ce matin, l'OM compte deuxpoints d'avance sur Auxerre, premier rival d'une meute de poursuivants qui semble à bout de souffle à l'orée de ce sprint final. Également en lice ce soir pour ajuster son calendrier, Bordeaux, qui pointe à six longueurs de l'intrépide leader olympien, se trouve dans l'obligation de l'emporter au Mans, histoire de limiter les dégâts et de ne pas faire dès à présent ses adieux à Hexagoal, l'ersatz de trophée qui récompense le champion.

Un mois avant que le championnat ne livre son verdict, celui-ci tend désormais lesbras à l'OM pour qui cette rencontre à Sochaux représente un vrai cadeau bonus à ne surtout pas gaspiller. L'enjeu ne doit cependant pas inhiber les ouailles de Didier Deschamps, maîtres de leur destin. Elles semblent si sûres d'elles et de leur force, dégagent une telle maîtrise et une telle assurance qu'une sortie de route face au 15e du championnat, seulement deux succès en L1 en 2010, apparaît aujourd'hui improbable. Elle ferait tâche, en tout cas. Les Olympiens sont-ils pour autant à l'abri d'un couac dans une contrée plutôt inhospitalière ces dernières années ?

La cascade d'absences (Valbuena, Koné, Ben Arfa) restreint la marge de manoeuvre de Deschamps. L'OM garde, malgré tout, toutes les cartes en mains pour ramener un résultat positif de Franche-Comté et, du coup, accroître son avance. Car son adversaire est littéralement décimé par les blessures. Faute de combattants valides, son entraîneur, Francis Gillot, n'a même pas pu rassembler dix-huit éléments. Il alignera, une fois de plus, une formation juvénile. Deschamps, de son côté, veille à ce que ses troupes ne versent pas dans la facilité, afin d'étirer leur invincibilité en championnat. Leur dernier revers dans cette compétition au long cours remonte à la gifle reçue à Montpellier (2-0), le 30 janvier. Depuis cette claque qui a servi de déclic, ils enchaînent les résultats positifs.

Ils carburent à un rythme endiablé de 2,6 points glanés par match. Ils n'ont lâché que quatre longueurs, à Toulouse (1-1) et face à Lorient (1-1). Cette cadence infernale impressionne aussi bien les adversaires et les observateurs. Si elle se prolonge, personne ne sera en mesure de soutenir la comparaison. L'occasion est offerte aux Olympiens, ce soir, de réussir un nouveau break sur la concurrence. Adepte du padel, sport hybride entre le tennis et le squash, Deschamps connaît parfaitement l'importance de ces balles-là. Le genre d'occasion qui ne se présente pas tous les jours...

MEFIONS NOUS CE CES PROFILS BAS ...A LA GUY ROUX
FERNANDEZ ET CIE

bien sur ce diable de fernandez il a une revanche a prendre ;;;SUR L"OM

Quel est le principal concurrent de l'OM pour le titre de champion ?
49% l'AJ Auxerre
40% l'Olympique lyonnais
3% le Montpellier HSC
6% les Girondins de Bordeaux
2% le Lille olympique sporting club

LE PÉRIPLE
Près de 12 heures
de voyage

Partie samedi soir de Boulogne-
sur-Mer sur les coups de
21h50, la délégation de l’OM a
rejoint Marignane hier matin à
9 heures où les véhicules personnels
des joueurs et du staff
étaient stationnés depuis leur
départ, vendredi en fin de journée.
Le bus transportant les Olympiens
a roulé toute la nuit de samedi
à dimanche, s’arrêtant
seulement pour respecter l’alternance
des chauffeurs. Un sacré
périple…

Partis à 22 heures du stade de la Libération, les Olympiens ont rallié Marseille en car dans la nuit. Ils ont atteint leur destination marseillaise aux environs de 9 heures dimanche matin et

bénéficient de 48 heures de repos. Ils reprendront l'entraînement mardi.

30 AVRIL ...DEVANT LA TV

J MOINS 9

Faut-il avoir peur d’Auxerre?
LIGUE 1 La formation bourguignonne, qui recevra l’OM le 30 avril, est désormais l’adversaire principal pour le titre

Fidèle à son image, Auxerre a laissé l’initiative du jeu à Lorient, samedi. Mais, au final, ce sont bien Benoît Pedretti et ses
partenaires qui se sont largement imposés (4-1).

Sans faire de bruit, Auxerre reste sur les talons de l’OM.



Le danger ne se trouve pas forcément
là où on l’attendait. Bordeaux?
Le champion de France
en titre est dans les cordes, encore
groggy par les désillusions endurées
en coupe de la Ligue et en Ligue des
champions. Une place sur le podium
serait même déjà bien pour une équipe
en pleine déliquescence.
Lyon? Le club de Jean-Michel Aulas
a actuellement d’autres ambitions en
tête. Gagner un titre de champion de
France, l’OL l’a déjà fait, même
sept fois d’affilée. Désormais, l’unique
objectif prend les contours d’une coupe
aux grandes oreilles, douce chimère
qui, au fil des tours, prend de la
consistance.
Non, le danger, c’est bel et bien
Auxerre. Cet AJA pourtant moribond
en août dernier, quand, après trois revers
face à Sochaux (0-1), Lens (2-0) et
Lyon (0-3), l’équipe de Jean Fernandez
chutait au vingtième rang de la Ligue1.
Beaucoup lui promettaient alors
une saison galère, voyant en l’escouade
bourguignonne le profil parfait
d’un futur relégable. "Le championnat
est un marathon, soulignait alors Jean
Fernandez. Nous avons montré des lacunes,
mais les solutions existent à l'intérieur
du groupe." Et il les a trouvées.
Aujourd’hui, l’équipe icaunaise est
le dernier concurrent crédible pour
l’OM, le seul adversaire qui pourrait
priver le club olympien d’un titre qui
le fuit depuis 18 ans. Une éternité.
Du côté de l’AJA, on la joue profil
bas. Longtemps dans l’ombre, Pedretti
et ses coéquipiers ne peuvent pourtant
plus se dérober face à la réalité
comptable. Malin, Jean Fernandez dévoile
un semblant d’ambition, histoire
d’évacuer le sujet : "Terminer sixième
serait une déception, même si nous
aurions signé pour cette place en début
de saison. Maintenant, on joue au
moins la qualification pour la Ligue Europe".
Le titre ? "Pour moi, c’est fait, insistait-
il après la victoire de son équipe
sur Lorient (4-1), samedi. L’OM, c'est
une autre dimension. Ils sont devant,
on va les laisser partir..."
Un scénario qu’on peine à imaginer
si facile. D’autant qu’avec un Auxerre-
OM au programme de la 35e journée,
l’AJA, invaincue depuis le 6 février
et une surprenante déroute à Grenoble
(5-0), a encore une superbe carte à
jouer pour espérer inscrire un deuxièmetitre
à son palmarès, après celui glané
en 1996.



LES RAISONS DE SE MÉFIER
Bérenguer: "Ils sont très efficaces
Auxerre, ce n’est pas le Barça",
avait laconiquement lâché
Christian Gourcuff, après la correction
reçue par Lorient à l’abbé-
Deschamps (4-1). Jusque-
là, on est d’accord avec lui.
Mais l’AJA n’est pas non plus
l’actuel dauphin de l’OM par hasard.
Si Jean Fernandez ne possède
pas Messi, Xavi ou Ibrahimovic
dans son équipe, il sait tirer
la quintessence de son effectif.
"Cette équipe joue avec ses
qualités", abonde Pascal Bérenguer.
Le milieu de terrain de
Nancy parle en connaissance
de cause; l’AJA est allée s’imposer
à Marcel-Picot, le 11 avril
dernier.
"Auxerre, c’est d’abord un très
gros bloc défensif, avec deux lignes
de quatre joueurs et un gardien
qui fait les arrêts au bon
moment. Ils savent de plus parfaitement
exploiter les failles de
leurs adversaires, avec les appels
incessants de Jelen dans la
profondeur. Ce n’est pas extraordinaire,
mais ça marche!"
Auxerre n’est pas la meilleure
défense de la Ligue 1 (26 buts
encaissés) par hasard. Jean Fernandez
a su construire un socle
défensif solide qui, malgré la
blessure de Jean-Pascal Mignot,
n’affiche aucun signe de
faiblesse.
Ensuite? Dès la récupération
du ballon, l’objectif est de chercher
Jelen ; une tâche qui incombe
souvent à Pedretti, pourvoyeur
N.1 du Polonais. "La plupart
des relances sont faites à
l’aveugle, tempère Bérenguer,
Corse né àMarseille. Mais ça gagne.
C’est une équipe vraiment
difficile à bouger et qui a le don
d’endormir ses adversaires. Face
à eux, j’ai eu l’impression qu’on
aurait pu jouer toute la nuit
sans marquer. Du coup, quand
on en encaisse un, ça devient vite
compliqué. Ils se montrent terriblement
efficaces, aussi bien
derrière que devant..."
"Le groupe travaille ensemble
depuis 2/3 ans, explique pour sa
part Jean Fernandez. Cette stabilité
a créé des automatismes, ce
qui explique notre parfaite organisation
défensive."
Une formule pas franchement
enthousiasmante, comme
aime le rappeler Christian
Gourcuff, adepte d’un football
léché, mais qui fait ses preuves.
Si bien qu’Auxerre postule désormais
à un titre de champion.
"L’AJA, c’est une très belle équipe,
confie d’ailleurs Djamel Bakar,
le Marseillais de Nancy. Ça
promet une belle course jusqu’au
bout..."


"Auxerre n’est pas extraordinaire,
mais ça marche", avoue le Corse
de Nancy.



LES MOTIFS D’ÊTRE OPTIMISTE
Fernandez: "On ne peut pas lutter!"

Auxerre champion, ça impliquerait
avant tout un sacré coup
de moins bien de la part de
l’OM. Les calculs sont simples;
même en s’inclinant deux fois à
l’extérieur (à... Auxerre et Lille),
les Olympiens pourraient être
champions s’ils remportent
leurs trois rencontres à domicile
(Saint-Étienne, Rennes et Grenoble).
Dans ce cas, seul un parcours
sans faute de l’AJA contrecarrerait
les desseins marseillais.
Avec trois déplacements au prog
r a m m e ( T o u l o u s e c e
week-end, Lyon et Sochaux), on
peut légitimement présager
qu’Auxerre connaîtra un accroc
d’ici le 15 mai. "Si on peut rivaliser
avec l’OM ? Alors franchement,
sans langue de bois, c’est
non!, clame Jean Fernandez. On
a une bonne équipe mais
peut-être qu’avec les mêmes
joueurs, la saison prochaine, on
terminera 8e, 9e ou 10e... On ne
peut pas lutter avec Lyon, Bordeaux
et l’OM. Alors oui, les Girondins
ont lâché depuis janvier
et aujourd’hui, Lyon apparaît davantage
en difficulté ; mais il reste
l’OM et, étant donné l’extraordinaire
dynamique dans laquelle
se trouve l’équipe, on ne pourra
pas les revoir !"
Glaciale lucidité ou grand
bluff ? L’ancien entraîneur olympien
n’affiche en tout cas pas la
confiance inhérente à un potentiel
futur champion.
"Cette équipe ne m’a pas impressionné,
souligne Pascal Bérenguer.
Si elle reste difficile à
bouger, elle affiche des lacunes
dans l’axe de sa défense, qui est
un peu lourd. D’ailleurs, Pablo
Correa, notre entraîneur, nous a
reproché de ne pas avoir assez
joué dans la profondeur, où il y a
des failles. L’OM, avec Ben Arfa,
Valbuena et Niang qui vont à
2000 à l’heure, a les atouts pour
leur faire très mal..."
L’effectif de l’AJA est également
assez limité. D’autant plus
que Jean-Pascal Mignot, pierre
angulaire de la défense, et le
Congolais Delvin Ndinga, parfait
pendant de Benoît Pedretti à
la récupération, sont out jusqu’au
terme de la saison. Si,
pour l’instant, leur absence n’a
pas eu de répercussion sur les résultats,
elle se fera forcément ressentir
à un moment donné. Et
les résultats de l’équipe sont également
souvent liés à la forme
du buteur Ireneusz Jelen.
Longtemps à l’abri des gros,
Auxerre va aussi désormais devoir
agir démasqué. Une pression
déjà fatale àMontpellier

Réunion de sécurité pour OM-Saint-Etienne
16 contributions Publié le mercredi 21 avril 2010 à 12H01


Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité de l'OM, et son homologue de l'AS Saint-Étienne participent aujourd'hui, à Marseille, à une réunion à la préfecture de police destinée à étudier les modalités de sécurité en vue du match de dimanche. On sait déjà que 1 000 supporters stéphanois seront attendus au stade Vélodrome.

PRONO LA PROVENCE...LES INTERNAUTES

jeudi 22 avril 2010


Quel résultat pour l'OM contre Saint-Etienne ?
91% Victoire
5% Match nul
4% Défaite

Comme chaque année, le magazine économique
américain Forbes a publié son classement des
clubs de football les plus fortunés au monde.
D’après cette liste, l'OM se situe en 17e position
avec une valeur financière estimée à 186 M€.Pour
cette étude, Forbes s’appuie sur le merchandising,
les recettes des droits TV, le sponsoring et la
billetterie sur la saison 2008-2009.
Si l'OM a connu une progression encourageante,
passant de 181 à 186 M€(+ 9%), il reste encore à
des années-lumière du mastodonte Manchester
United qui, avec 1,308 milliard d'euros, reste le
club le plus "bankable" pour la 6e année d’affilée
et devance (toujours) le Real Madrid (943 M€)et
Arsenal (842 M€),Barcelone (713 M€)échouant au
pied du podium. Seul autre club français recensé
au côté de l’OM, Lyon est positionné en 13e place
avec 237 M€mais... une perte de 21% par rapport
au précédent exercice

PEUCHERE ..LA BONNE MERE ELLE EST AVE NOUS

Simple bourde ou acte manqué ? La Fédération française de football vient de désigner Hervé Piccirillo natif des Bouches-du-Rhône, pour arbitrer, vendredi (21h00), le choc Auxerre-OM, dont le résultat pourrait virtuellement donner le titre de Ligue 1 au club marseillais !

Certes, sur le plan de l'arbitrage, il n'y a pas grand chose à redire: M. Piccirillo étant pressenti pour tenir le sifflet lors de la finale de la Coupe de France, et ayant été privé de cet honneur par la présence du Paris Saint-Germain au Stade de France, car lui-même dépend administrativement de la Ligue de Paris-Ile-de-France, région où il réside et où il travaille, il a droit à une jolie compensation avec la « finale » de la Ligue 1.





Né à 30 km de Marseille
Mais, même si le Provençal de naissance est classé dans le « top 10 » des arbitres français par la DNA (Direction Nationale de l'Arbitrage), même si personne ne doute de son honnêteté, comment oublier qu'il est natif de... Martigues, à moins de trente kilomètres de Marseille ? Ayant grandi dans les Bouches-du-Rhône, où il a conservé des attaches familiales, M. Piccirillo présente donc un profil qui n'est pas parfaitement « neutre » aux yeux de certains, et notamment des Bourguignons, qui seraient tentés d'estimer que ce choix est un (petit?) coup de pouce à l'OM dans la course au titre.


Une simple maladresse ?

En cas de succès, le club olympien aurait en effet huit points d'avance sur l'AJA à trois journées de la fin. Il serait donc quasiment assuré de remporter enfin un titre qui le fuit depuis 1992, puisque son succès de 1993, entaché par l'affaire VA-OM, lui avait été retiré par la FFF.

C'est là qu'on peut se demander s'il ne s'agit pas d'un acte manqué: la Fédé a toujours opposé une fin de non recevoir aux demandes exprimées par l'OM ou ses joueurs de l'époque de se voir restituer ce fameux titre de 1993. De manière un peu freudienne, elle aurait ainsi pu chercher à se faire un peu pardonner sa sanction d'il y a dix-sept ans...

Mais pourquoi chercher si loin? Peut-être ne s'agit-il après tout que d'une simple maladresse commise par l'homme chargé de désigner les arbitres pour les matches de Ligue 1: Marc Batta, Directeur National de l'Arbitrage, et par ailleurs natif de... Marseille!

Après de nombreux reports, le ministère de l'Intérieur britannique a annoncé qu'il autorisait l'extradition vers l'Algérie de l'ancien homme d'affaires Abdelmounène Khalifa. Il avait été condamné à perpétuité par contumace en mars 2007 par le tribunal de Blida, pour corruption, détournement d'argent et vol, en relation avec la gestion de la banque Khalifa et des entreprises du bâtiment et de transport aérien.

En France, Khalifa s'était notamment fait remarquer en sponsorisant les maillots de l'OM. La chute de son empire a mis en difficulté de nombreuses sociétés en Provence, qui n'ont pas pu se faire payer d'importantes prestations. De plus, le trafic aérien vers l'Algérie a longtemps été perturbé par la disparition de sa compagnie, Khalifa Airways.

UN ZERO A ZERO QUI FAIT COULER BEAUCOUP D "ENCRE

Y A QU"A MARSEILLE QU" ON VOIT CA
la presse écrite est intarrisable sur ce match ou il n'y eu ni but ni occasions de buts


L'OM a fait un nouveau pas vers le titre en tenant son dauphin en échec, sur son terrain (0-0).

AUXERRE 0-0 OM
Les Olympiens auraient pu faire un pas de géant en s’imposant. Ils auraient frappé un grand coup. Mais sans assommer définitivement la concurrence ni l’écœurer, ils ont avancé un peu plus vers leur fabuleux destin, en gardant leurs distances avec leurs dauphins. Cinq points qui pourraient les sacrer mercredi en cas de victoire face à Rennes, si Auxerre ne s’impose pas à Gerland.
Ceux qui avaient imaginé que les Bourguignons allaient prendre des risques et se livrer pour arracher les trois points en furent rapidement pour leurs frais. Auxerre n’a pas surpris en partant à l’abordage, avec le couteau entre les dents. Il a fait ce qu’il sait le mieux faire. Se regrouper, laisser le minimum d’espaces à l’adversaire, et jouer le plus directement possible pour lancer des contre-attaques. Redoutable à défaut d’être plaisant à regarder.
De fait, les joueurs de Didier Deschamps ont le plus souvent eu le ballon. Qu’en ont-ils fait ? Déjà, ils se sont évertués à écarter les mailles icaunaises. Pas simple. Ils ont aussi cherché à contourner le bloc. L’action de la première période est ainsi venue d’un côté, le droit, avec un centre tendu de Valbuena sur lequel Lucho, masqué jusqu’au dernier moment, n’eut pas le geste juste (21e,
Pour le reste, ce fut surtout une belle empoignade au milieu de terrain. La lutte, électrique, gagna parfois quelques volts de plus, et même de trop. Notamment sur des interventions de Pedretti. L’ancien marseillais frôlant d’assez près l’expulsion en plusieurs occasions.

La seule équipe contre laquelle l’OM n’aura pas marqué cette saison



C’est avec la même maîtrise que les Olympiens ont conduit leur deuxième période. Deux coups de pieds arrêtés de Lucho pour deux têtes à côté de Niang et Brandao auraient pu permettre de commander l’addition avant même la fin du repas. Le Brésilien eut également au bout du pied une balle en or, après une déviation du Sénégalais. Mais le tacle de Hengbart le gêna juste ce qu’il faut au moment de la frappe (67e).
Malgré de plus louables intentions, l’OM n’allait pas trouver la faille contre la meilleure défense du championnat. Comme à l’aller.
Mais à la différence de la première manche, les Phocéens se sont bien gardés de trop se découvrir. En conservant leur organisation bien en place jusqu’au bout, ils ont pu voir venir d’assez loin les Auxerrois. Et n’entendre sonner qu’une fois l’alarme, tout au plus : un centre sur lequel Mandanda jaillit dans les pieds de Pedretti.
Ainsi, on ne pouvait couper au 0-0. Le 3e de la saison. Assurément le plus important. Cette fois, il n’y a pas à s’interroger si c’est un bon point de pris. Même si mathématiquement tout est encore possible, il semble bien que ce vendredi la porte vers l’Olympe s’est encore un peu plus entrouverte