PROPRIETAIRE ...MARGARITA LOUIS-DREYFUS

OM: Une récente piste saoudienne…

Alors que l’OM ne devrait pas lutter pour une qualification en Ligue des champions en cette fin de saison de Ligue 1 (6e, à 9 points du podium), elle a évoqué le sempiternel sujet du rachat du club. L'arrivée d'un mécène venant des pays du Golfe, comme le Qatar au PSG, n'est pas vraiment à l'ordre du jour... Ainsi, des hommes d’affaires saoudiens intéressés par le club phocéen auraient été évoqués ces dernières semaines. "Faut-il y accorder du crédit ? Rien n'est moins sûr", répond lIl est rappelé que la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus ne cherche pas à vendre le club cher à son défunt mari, mais elle "réfléchirait évidemment" en cas de propositions d’un riche investisseur. D’ailleurs, "aucun projet cohérent n'a été présenté ces dernières années",

L’OM peut-il attirer

un repreneur?

Si des investisseurs se renseignent régulièrement, aucun projet sérieux n’a été présenté.

La maison olympienne reste toutefois parmi les clubs susceptibles d’attirer des capitaux

L’OMpeut-il êtrevendu?
AVENIR Si le club intéresse régulièrement des investisseurs, aucun projet cohérent n’a été présenté ces dernières années Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire, et Vincent Labrune, président, détiennent les clés du futur olympien. Le sujet de la vente
du club est l’objet de nombreux fantasmes depuis plusieurs années

Les taxes existant
en France constituent
un frein

Cet hiver-là, les noms ont fusé
d’une face à l’autre du globe.
En ce début du mois de janvier
2007, l’OM d’Albert Émon
s’était rendu quelques jours dans
les Émirats afin de participer à la
Dubaï Cup. Dans les couloirs du
Rashid Stadium, arpentés par
Sven-Göran Eriksson (cité à
l’époque comme possible successeur
du Berrois), les supputations
allaient bon train.
Les discussions ne tournaient
pas autour du résultat final de ce
tournoi amical, aujourd’hui ancestral.
Le sujet de conversation N.1
concernait en réalité l’identité du
repreneur du club. Un dénommé
Samir Mirdad, cousin de l’émir
al-Maktoum, se montrait intéressé.
Comme l’homme d’affaires
américain George N. Gillett, quelques
semaines plus tôt, avant qu’il
n’opte pour Liverpool (où son passage
fut une catastrophe). Deux
pistes sans suite.
De cette période de flou, le
grand public retient surtout
l’épisode rocambolesque du
vrai-faux rachat par Jack Kachkar.
"Le football, c’est du business", lançait
alors le Canadien d’origine arméno-
syrienne. Le hic, c’est que le
bonhomme, étrange mélange physique
entre George Clooney et Enrico
Macias, avait présenté de fausses
garanties bancaires et allait finir
condamnéàdix mois de prison
avec sursis pour escroquerie.
Voilà, en quelques lignes, à quoi
se résument les dernières tentatives
de reprise du club. Il y a bien
sûr eu d’autres projets.Commecelui
initié par l’ancienne tête de
Turc des supporters, Jean-Michel
Roussier, déjà passé par la case
olympienne entre 1995 et 1999.
Aucun n’a abouti.
Un serpent de mer
Dès que le navire phocéen coule
sportivement, le serpent de mer refait
surface. Pire, depuis que le
PSG a été repris par Qatar Sports
Investments, en2011, il ne se passe
pas trois jours sans que les fidèles
de l’OM se demandent pourquoi
l’émir al-Thani et Nasser al-Khelaïfi
ont préféré les Champs-Élysées
à la Canebière, le Parc des Princes
au stade Vélodrome.
"Que les supporters souhaitent
avoir un actionnaire équivalent à
celui du PSG, c’est normal. Je le
comprends, concédait Vincent Labrune
le 24 janvier dernier dans
nos colonnes. Mais il y a plusieurs
bémols. Margarita Louis-Dreyfus a
fait des efforts importants et en fait
encore, elle ne coule pas le club."
La veuve de RLD ne l’a d’ailleurs
jamais mis en vente (le PSG, lui,
l’était au moment de l’arrivée de
QSI il y a trois ans).
Et si demain un repreneur se
présentait avec un dossier pointu,
accompagné d’un gros chèque ?
MLD réfléchirait évidemment.
Tout en gardant à l’esprit l’affaire
Kachkar qui a fait beaucoup de
mal à l’image du club.
Le sujet, objet de nombreux fantasmes,
s’est même invité ces derniers
temps dans la campagne des
municipales, Patrick Mennucci,
candidat PS-EE-LV, ayant déclaré
au cours de l’émission "Tapie se
met à table avec…", sur LaProvence-
TV.com, qu’il avait "des éléments"
et qu’il connaissait des
"acheteurs potentiels". Ce à quoi
son principal adversaire, l’actuel
sénateur-maire UMP Jean-Claude
Gaudin, a r é p l i q u é q u ’ i l
"n’aimerai(t) pas voir tous ces gens
arriveràMarseille".
Reprendre l’OM est une chose,
savoir quoi en faire en est une
autre. Si le bilan sportif est désastreux
cette saison (lire La Provence
d’hier), on ne pourra toutefois pas
reprocher à Vincent Labrune, président
actuel, de ne pas se creuser
la tête. Sa politique visant à recruter
des jeunes appelés à former
l’ossature de l’équipe dans les années
à venir est, pour l’instant, un
échec. Certes. Mais rien n’est définitif.
Avec un peu de temps, et (surtout)
en étant bien encadrés, Thauvin,
Imbula and Co peuvent exploser.
Cette stratégie est assumée en
haut lieu. Reste à attendre ses
résultats…
Croire que l’herbe du Vel’ serait
automatiquement plus verte si
l’OM changeait de propriétaire serait
une erreur. D’ailleurs, s’il est
toujours entre les mains de MLD,
c’est qu’aucun repreneur ne pouvant
certifier qu’il assurera la pérennité
du club et fera mieux que
la direction actuelle ne s’est présenté.
Les taxes (comme celle à 75%)
existant dans l’Hexagone constituent
également un frein.
Ces dernières semaines, une piste
saoudienne aurait toutefois été
évoquée en périphérie de la maison
olympienne. Faut-il y accorder
du crédit? Rien n’est moins
sûr. Le changement de visage des
investisseurs potentiels est en revanche
programmé. À l’avenir, il
ne sera pas étonnant de voir des
États miser sur des clubs. La France
n’y a déjà pas échappé avec le
Qatar au PSG. Alors, à qui le tour ?

L’ÉCLAIRAGE de Wladimir ANDREFF, spécialiste en économie du sport* "Des capitaux, il y enaàDubaï, en Arabie Saoudite…"
Peut-on s’attendre à voir de nouveaux
investisseurs étrangers arriver en France
dans les mois et les années à venir ?
Oui. C’est ce qui se passe dans la plupart
des grands championnats européens. En
Premier League, treize clubs sur vingt
n’appartiennent pas à des Anglais. C’est
une tendance très lourde. Dans une moindre
mesure, c’est un peu la même chose en
Espagne. En France, on y résiste de moins
en moins. On le voit au PSG, avec le Qatar,
à Monaco (propriété de l’oligarque russe
Dmitri Rybolovlvev, ndlr), à Lens (racheté
l’été dernier par l’homme d’affaires azerbaïdjanais,
Hafiz Mammadov).
Des capitaux, je peux vous dire qu’il y en a
aussi à Dubaï, à Oman, en Arabie Saoudite...
Et il n’y a pas que là. En ce moment, la
valeur de la Ligue 1 augmente. M. Thiriez
(le président de la LFP) a d’ailleurs décidé
d’anticiper la renégociation des droits TV.
La conjoncture est bonne. L i l l e ,
Saint-Étienne, Lyon et l’OM sont intéressants.
L’Olympique de Marseille est dans
les cinq ou six clubs susceptibles d’attirer
des investisseurs.
❚ Combien peut coûter un club tel que
l’OM?
Il faut regarder combien les Qataris ont déboursé
pour le PSG (aux alentours de
250M¤ depuis 2011, investissements compris,
ndlr). Abramovitch a payé 500M¤
pour Chelsea. L’OM ne vaut pas ce prix-là,
mais on est quand même dans les 100M¤,
sans le stade. Après, il faut regarder quelles
sont les perspectives futures.
❚ Qu’est-ce qui pourrait pousser un acheteur
à choisir Marseille ?
L’image de la ville ne veut pas dire grand
chose. Quand les Qataris ont pris le PSG,
ils ont voulu mettre la Tour Eiffel sur les
maillots. Mais tout cela, c’est anecdotique.
C’est l’aspect économique qui intéresse les
investisseurs.
Il y a eu un colloque il y a quelques mois à
Marseille, avec des Qataris, mais aussi des
universitaires de Paris. Le but de cette réunion
était de discuter de l’impact économique
de l’OM sur la ville. Si des gens
s’intéressent à cela, ça veut dire qu’ils accordent
une certaine valeur au club. Actuellement,
Marseille est dynamique. Et donc
achetable.
❚ On entend dire qu’à l’avenir, le profil
des repreneurs potentiels va changer et que
ce sont carrément des pays qui vont investir.
Est-ce exact ?
C’est déjà le cas du Paris SG qui a été acheté
par un fonds souverain. Les capitaux appartiennent
à l’État du Qatar. Tout dépend
d’où vient l’investissement. À Dubaï, en
Arabie Saoudite, ça peut être la même chose.
Au Qatar, c’est une politique d’État.
Dans l’après-gaz, car ils savent qu’ils n’en
auront plus dans cinquante ans, ils veulent
devenir le pays du monde qui compte le
plus dans le sport. C’est leur stratégie.
❚ Un pays comme le Qatar pourrait-il être
propriétaire de deux clubs de football en
France?
Ils peuvent en avoir dans tous les championnats
qu’ils veulent, à condition de ne
pas en posséder deux dans la même division.
Je peux faire un pronostic sûr : les Qataris
ne rachèteront pas l’OM. Pour plusieurs
raisons. D’abord pour ces règles UEFA.
Mais, surtout, parce qu’ils sont suffisamment
contents avec Paris pour ne pas
prendre un autre club qui leur rapportera
moins en image et en succès que le PSG.
Il faut savoir par ailleurs que depuis quinze
jours, le Qatar s’est fâché avec Dubaï et
l’Arabie Saoudite. Ils ont rompu leurs relations.
Il peut donc y avoir une concurrence
plus violente. On peut imaginer, pourquoi
pas, voir ces pays investir dans le championnat
de France. Ça peut être un potentiel
pour l’OM.
A.Jac.
Wladimir Andreff est professeur émérite à l’Université
de Paris I Panthéon-Sorbonne

Margarita Louis-Dreyfus n'envisage pas la cession
Alors que l'éventualité de rachat de l'Olympique de Marseille cristallise l'attention ce mercredi, la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus a assuré que la cession du club n'était pas à l'ordre du jour.

339partages Tweeter Partager Partager

339partages Tweeter Partager Partager

940
a+a-imprimerRSS


La propriétaire Margarita Louis-Dreyfus n'entend pas céder l'Olympique de Marseille. (AFP)



Alors que le dossier du rachat de l’Olympique de Marseille fait la Une de La Provence ce mercredi, Margarita Louis-Dreyfus est sortie de son silence pour éclaircir ce sujet épineux. La propriétaire du club phocéen a assuré sur le site officiel de l’OM qu’aucun projet crédible et viable ne lui avait été présenté dernièrement. «Est-ce que j’envisage la cession du club ? Croyez-moi. Non. Car aujourd’hui, il n’existe aucun candidat crédible capable de s’engager à la hauteur de nos concurrents, a-t-elle martelé. Et je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop l’Olympique de Marseille pour m’en désengager en mettant son avenir en péril. On peut toujours rêver d’un actionnaire plus “généreux”. Mais il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et moi avons consentis dans ce domaine».


«Le Groupe Louis-Dreyfus n'a aucun lien direct avec l'OM»
La veuve de Robert Louis-Dreyfus a tenu, aussi, à rappeler la distinction entre l’OM et le groupe Louis-Dreyfus. «Je tiens aussi à souligner (car à la lecture de la presse j’ai l’impression que certains ne comprennent pas bien la situation) que je n’ai pas hérité du Groupe Louis-Dreyfus à la mort de Robert. Pour lever toute ambiguïté, le Groupe Louis-Dreyfus n’a aucun lien direct avec l'OM. Sa puissance financière, évoquée régulièrement par les journaux qui m’appellent “milliardaire”, ne sert que pour le propre développement du Groupe et ne peut en aucun cas être assimilée à ma situation personnelle. Par conséquent et au regard des investissements "hors normes" consentis par deux de nos concurrents, je n'ai pas les moyens d'entrer dans une telle logique de surenchère».

«Chaque euro que je dépense pour l'OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe.» Avant d’expliquer qu’elle avait déjà consenti à dépenser énormément pour le club marseillais. «Il doit être clair pour tout le monde que mon investissement dans l’OM est déjà très important et que l’on ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation, a-t-elle poursuivi. Chaque euro que je dépense pour l’OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant. Sachant cela, il n’est pas question de faire n’importe quoi. J’ai une responsabilité vis-à-vis de mes fils».

"J’ai une responsabilité
vis-à-vis demes fils

❚ La frustration des supporters : "Les supporters, je les comprends. Ils veulent une grande
équipe qui puisse jouer le titre chaque année. Ce sont des passionnés dans une ville qui respire le
football. (...) Mais, je ne suis pas Robert et je n’ai pas ses possibilités financières pour imiter les
investissements des actionnaires parisiens et monégasques qui sont "hors normes". Il serait insensé
de vouloir rivaliser sur ce terrain avec des investisseurs qui s’appuient sur les fonds colossaux
d’un État ou profitent d’une fiscalité beaucoup moins lourde que celle pratiquée en France
pour tous les clubs du foot."




❚ La vente du club: "Non. Car aujourd’hui, il n’existe aucun candidat crédible capable de
s’engager à la hauteur de nos concurrents. Et je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des
promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop
l’Olympique de Marseille pourm’en désengager enmettant son avenir en péril. On peut toujours
rêver d’un actionnaire plus "généreux". Mais il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et
moi avons consentis."
❚ L’héritage: "Je tiens aussi à souligner que je n’ai pas hérité du Groupe Louis-Dreyfus à la
mort de Robert. Pour lever toute ambiguïté, le Groupe LD n’a aucun lien direct avec l’OM. Sa
puissance financière, évoquée régulièrement par les journaux qui m’appellent “milliardaire”, ne
sert que pour le propre développement du Groupe et ne peut en aucun cas être assimilée à ma
situationpersonnelle."
❚ Les investissements : "Au regard des investissements "hors normes" consentis par deux de
nos concurrents, je n’ai pas les moyens d’entrer dans une telle logique de surenchère. Il doit être
clair pour tout le monde que mon investissement dans l’OM est déjà très important et que l’on
ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation : chaque euro que je dépense pour l’OM
vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le
dirigeant. Il n’est pas question de faire n’importe quoi. J’ai une responsabilité vis-à-vis de mes
fils."
❚ L’effectif et le recrutement : "Il n’est pas envisageable de recruter à l’Olympique de Marseille
des joueurs coûtant des dizaines de millions d’euros et touchant des salaires qui compromettraient
l’équilibre financier que nous sommes parvenus à rétablir dans un délai très bref. (...)
Mais une chose est certaine. Notre effectif est largement à la hauteur de celui des clubs avec
lesquels nous sommes à la lutte. Et j’attends de nos joueurs qu’ils se dépassent lors des 9 dernières
rencontres de Ligue 1 pour démontrer toute la valeur et la confiance qu’on leur accorde."
❚ Les finances : "Au niveau financier, le manque à gagner serait important en cas de non-qualification
pour la prochaine Ligue des champions. Mais la gestion rigoureuse nous permettra de
faire face et de rester ambitieux pour la prochaine saison."

L’OM peut-il attirer un repreneur?
C’est la question que La Provence
posait hier au sujet de l’avenir du
club olympien. Avec une conclusion
simple: si l’OM intéresse régulièrement
des investisseurs, aucun projet cohérent
n’a été présenté ces dernières années.
Au moment où l’équipe première
vit sa pire galère sportive de la décennie
etàune période pré-électorale où les rumeurs
vont bon train, le thème agite en
effet les observateurs et les supporters
de l’entité marseillaise.
Coïncidence fortuite ou réponse du
berger à labergère (ou l’inverse), Margarita
Louis-Dreyfus est sortie de sa réserve
hier matin. Unpeu à la surprise générale,
il faut le souligner. Dans un entretien
publié sur le site officiel du club, la
tsarine de l’OM en a profité pour faire
passer plusieurs messages (voir le verbatim
ci-dessous), feignant de taper du
poing sur la table.
Que dit-elle? D’une part que l’OM
n’a pas les moyens de lutter avec le PSG
et l’AS Monaco, qu’elle n’est pas Robert,
pas plus qu’elle n’est milliardaire.
D’autre part, elle confirme qu’il
n’existe aucun candidat crédible à la reprise
du club pour venir contrarier les
desseins qataris ou russes.
Enfin, elle rappelle -au grand dam
des fidèles- que l’OM ne peut envisager
le recrutement de "joueurs coûtant des
dizaines de millions d’euros". Heureusement
que Florian Thauvin a signé l’été
dernier pour 15M¤... Bref, en termes de
com’, i l s’agit là d’un moment
d’anthologie. Certaines répliques sont
même cultes. Et le plus étonnant est
sans doute le titre : "Chaque euro que je
dépense pour l’OM vient des réserves de
ma famille".
Une phrase coupée puisque, dans
l’interview, la nuance est ténue: MLD
parle de "réserves limitées". Dans une
ville paupérisée à l’extrême comme
Marseille, où quasiment 30% de la population
vit sous le seuil de pauvreté,
les limites financières de la famille
Louis-Dreyfus ne sont pas vécues de la
même façon. Surtout que, comme l’ont
révélé nos confrères du Journal Du Dimanche,
la redoutable businesswoman,
quiamis tous ses détracteurs au pli depuis
le décès de son mari, est en passe
de renforcer son emprise au sein du
groupe familial. MLD devrait ainsi racheter
16% du capital du Groupe LD
(14%aux deux soeurs de RLD,2%d’une
de ses cousines) dans les prochains
mois pour la coquette somme d’un milliard
d’euros.
Faut-il déceler une ombre quelconque
derrière ce laïus sur commande? Si
les bookmakers anglais lançaient un pari,
Vincent Labrune serait assurément
leur grandissime favori. Nul doute en effet
que le président de l’OM a téléguidé
le discours de l’actionnaire, comme il
l’a déjà fait par le passé. C’était ainsi le
cas lors de la dernière sortie médiatique
de MLD.
À cette époque, la veuve de RLD
s’était exprimée en direct en quittant le
Parc des Princes, après une double fessée
(défaite 2-0, le 24 février 2013, puis
défaite 2-0 le 27 février), pour fustiger
les "faux amis" de l’OM. L’inspiration
de VLB était déjà aussi prégnante. Là,
dans son communiqué déguisé, Margarita
Louis-Dreyfus n’évoque pas non
plus le futur entraîneur et ne dresse pas
le bilan de la direction sportive. C’est
pourtant ce qui préoccupe les plus fidèles
amoureux de l’OM

OM : des "anti-direction" remontent au front

Marseille / Publié le Samedi 22/03/2014 à 12H03



Les réseaux sociaux sont une terre fertile pour les mouvements contestataires. Un an après "Rendez-nous l'OM" qui réclamait le départ de la direction et avait pris pour cibles les bus de l'OM avant de s'essouffler, un autre agite le web. Depuis dimanche, le ras-le-bol a rattrapé deux jeunes Marseillais, abonnés en virage Nord et agacés par la saison actuelle.

"La révolution commence" est née de ce constat, sur Facebook et Twitter. "Ce mouvement vient du coeur, explique l'un d'eux qui préfère garder l'anonymat pour éviter les représailles. C'est un appel au secours, à la révolte. Si on continue comme ça, notre club court à la catastrophe. On veut du changement, il n'y a aucun projet. On en a marre que les dirigeants nous mentent. La seule solution, c'est que la direction dans son ensemble change."

Les frondeurs se sont donné rendez-vous à Ganay à 16 heures. Ils vont investir la partie haute de la tribune, pour laquelle les réservations ont temporairement été suspendues cette semaine. Ils veulent manifester leur mécontentement de manière "pacifique, sans violence ni insulte". Hier, ils ont acheté des mouchoirs blancs pour imiter les socios du Real Madrid qui les agitent lorsqu'ils sont dépités.

L'OM et les forces de l'ordre demeurent vigilants, même si cette colère pourrait seulement concerner une poignée de fans.

Pourquoi l’OMa

lâché ses joueursLe vestiaire en première ligne
OML’état d’esprit des joueurs est clairement pointé du doigt par la direction du club. Décryptage
Hier, au moment mêmeoù
il martelait sur les ondes
de RMC sa détermination
à assumer ses responsabilités
jusqu’au terme de la saison,
José Anigo donnait de la voix
sur l e t e r r a i n du centre
d’entraînement Robert
Louis-Dreyfus. "Ne faites pas
n’importe quoi !", lançait-il à ses
joueurs au cours d’un exercice
d’échauffement.
Ce tour de passe-passe rendu
possible par la magie de la techniquen’a
donc pas permis aux
Olympiens d’entendre le disc
o u r s d e l e u r
entraîneur/directeur sportif,
dans la droite lignée de celui distillé
à la sortie du calamiteux
OM-Rennes (0-1). Depuis samedi
soir, celui-ci n’a pas varié
d’un iota: "Les joueurs sont les
acteurs et ils doivent aussi assumer
leur part", a relevé Anigo, refusant
cependant de reconnaître
avoir "lâché" son effectif.
La direction olympienne,
dans son ensemble, a pourtant
bien r é a l i s é un virage à
180° dans sa stratégie de communication.
Quand Élie Baup
- sacrifié pour ne pas avoir su
mettre son groupe au pas -
n’avait de cesse de protéger son
e f f e c t i f , l e t a n d e m
Labrune/Anigo n’hésite plus à
fustiger publiquement le comportement
des joueurs. Le
Haut-Garonnais avait pourtant
tiré la sonnette d’alarme en interne.
Il n’a pas été entendu.
"C’est en mettant les pieds dedans
que José s’est réellement
rendu compte de la situation",
explique un proche du club.
Vincent Labrune pensait que
son directeur sportif aurait la
poigne et l’aura suffisantes pour
recadrer son petit monde. Ce
n’est pas le cas. Depuis son intronisation,
le 7 décembre, Anigo
doit composer avec une multitude
de petits tracas quotidiens
qui polluent le collectif et
ont peu à peu raison de sa motivation.
"Il n’en peut plus, dévoile-
t-on dans son entourage. Surtout,
après ce qui lui est arrivé
(l’assassinat de son fils Adrien,
ndlr), il n’a plus trop la tête à gérer
ce genre de conneries."
Du côté de La Commanderie,
il n’est ainsi pas rare d’entendre
l’entraîneur olympien se plaindre
de la production de ses troupes
au gré des "ils me rendent
fou", ou d’ajouter des séances
d’entraînement. Etmêmede faire
le tour des chambres au coeur
de la nuit, lors des mises au vert,
pour mettre un terme à
d’interminables parties de Perudo,
jeu de dés qui fait fureur
dans le vestiaire. Lequel ressemble
davantage à une joyeuse colonie
qu’à une véritable équipe
de pros...
◗ PAS ENCORE PROS...
Thauvin, Imbula, Mendy, Lemina...
Ces noms ont animé le
marché estival de l’OM 2013,
donnant corps au fameux "projet
Dortmund". Depuis, ils rongent
leur frein sur le banc.
"Dans notre situation difficile,
j’ai voulu les protéger", explique
Anigo. Mais la mise à l’écart de
la classe biberonn’est sans doute
pas due qu’à cette seule explication.
Depuis plusieurs mois,
son comportement fait jaser ;
éclats de voix déplacés, porte
cassée dans les vestiaires, retards
répétés à l’entraînement
- certains ayant même des
amendes s’élevant à près de
20000 euros! - ou escapades en
fin de semaine dans les hauts
lieux des nuits lyonnaises ou parisiennes,
tout cela commence
sérieusement à faire désordre.
"Ce ne sont pas des pros", pestent
même quelques voix.
Le lourd investissement
consenti l’été dernier interdit cependant
à l’OM de faire machine
arrière. Le club va donc devoir
prendre son mal en patience
et composer avec eux pour la
saison prochaine. Et sans doute
essayer de les relancer dans cette
fin de saison sans enjeu réel.
"Je vais peut-être devoir les envoyer
un peu au feu", dévoilait
ainsi Anigo hier, déçu par le
comportement de ses cadres.
◗ DES CADRES À BOUT
Des cadres, justement, qui se
sont avérés incapables de permettre
à l’OM d’accrocher le wagon
qui lutte pour le podium. Le
club avait pourtant décidé de
conserver son ossature vaille
que vaille l’été dernier, en dépit
notamment des offres de Monaco.
Mais pour beaucoup, cette
saison prend des allures de
celle de tropàMarseille. Le ressort
de la revanche, utiliséàmerveille
par Baup l’an dernier, est
définitivement cassé.
Aujourd’hui, la sérénité de
Nkoulou n’est plus qu’un lointain
souvenir, l’assurance de
Cheyrou s’est évaporée, Mandanda
traîne son spleen et il
faut regarder les matches des
Bleus pour retrouver trace du génie
de Valbuena. Quant à Souleymane
Diawara, voix qui
compte dans le vestiaire, il semble
avoir intégré l’idée de ne
plus postuler pour une place de
titulaire. La surprenante déclaration
du directeur sportif le
mois dernier, qui annonçait un
profond renouvellement de
l’effectif, n’est peut-être pas
étrangère à tout cela. "Il y aura
peut-être plus de départs que ce
que l’on croit", a-t-il insisté hier,
regrettant aussi un manque de
"leader". "Il est possible que certains
regardent les autres jouer
car on ne peut pas continuer
comme ça."
◗ DES CAS ÉPINEUX
D’autres épines sont plantées
dans les pieds des Olympiens.
Arrivé en janvier d’Évian Thonon
Gaillard, Brice Dja Djédjé a
disparu des radars depuis sa titularisation
à Saint-Étienne, où
il estimait pourtant "avoir marqué
des points". Depuis, le latéral
droit ne comprend pas son
absence totale de temps de jeu,
guère en adéquation avec les
discours tenus avant son arrivée.
Cadre parmi les cadres, le
discret Alaixys Romao attend,
de son côté, des nouvelles du
club concernant une renégociation
salariale. Une promesse
qui luia été faite l’année dernière,
avant qu’il ne devienne un titulaire
indiscutable du onze
olympien. Mais le Togolais, un
des plus petits salaires de
l’effectif, ne ferait plus partie du
projet olympien pour le futur
proche...
Reste le cas Khalifa. Le
non-départ du Tunisien l’hiver
dernier pour le Qatar n’a toujours
pas été digéré par
l’état-major olympien. D’autant
que de blessures sans réel fondement
médical à des allers-retours
non autorisés en Tunisie,
Saber Khalifa s’est totalement
isolé du reste du club. Une erreur
de casting parmi d’autres
dont le club devra tirer les conséquences.

L'OM doit trouver 7 M€
18/04 09h36 - Football, Transferts
L'Equipe révèle ce vendredi que l'OM a besoin de 7 millions d'euros pour boucler l'exercice en cours à l'équilibre financièrement. Le club du président Vincent Labrune cherche donc à se séparer rapidement d'un voire plusieurs joueurs, la date butoir fixée par la DNCG, le gendarme financier du football français, étant fixée au 30 juin.

%Sous les yeux deMLD
La propriétaire
de l’OM était présente
hier soir
dans la tribune
présidentielle où
elle siégeait aux
côtés de Vincent
Labrune. Cette
saison, Margarita
Louis-Dreyfus était déjà venue
au stade Vélodrome pour les
réceptions deMonaco (1-2), le
1er septembre, et du PSG (1-2),
le 6 octobre

LE STYLEDUPRÉSIDENT
VLBtranche dans le vif Il faut reconnaître une qualité à Vincent Labrune: celle de prendre des décisions.
Essentiel pour... un décideur. Que ce soit "à tort ou à raison", commeil le reconnaissait
lui-même, encore dimanche soir, sans se défiler. Et toujours au nom de Margarita
Louis-Dreyfus, dans l’intérêt de l’OM. Mais depuis qu’il balade sa silhouette
dans les hautes sphères olympiennes, d’abord dans l’ombre du conseil
de surveillance puis dans la lumière de la présidence, force est de constater que
l’Orléanais n’hésite pas à trancher dans le vif.
Son duo costume-chemise blanche (sans cravate) couplé à son allure capillaire,
ont rapidement rappelé ceux du personnage déjanté de Quentin Tarantino
dans Pulp Fiction, Vincent Vega (joué par John Travolta). Une image qui renvoie
aussi à la récurrence de ses prises de positions depuis cinq ans maintenant.
Car, plus sérieusement, l’huile olympienne fait ce pourquoi ila été nommé: présider
aux destinées de l’OM. Que cela plaise ou non. Mises en place -ou pas- par
VLB, de nombreuses personnes ayant rythmé l’histoire récente du club en ont
d’ailleurs fait les frais. Dans l’ordre, Pape Diouf, Julien Fournier,
Jean-Claude Dassier, Antoine Veyrat, Didier Deschamps et son staff,
puis Élie Baup, peuvent en témoigner. Le prochain sur la liste
sera très certainement José Anigo
"Je suis la propriétaire de l’OM et Vincent, c’est moi", avait
ainsi affirmé MLD pour l’adouber, le 9 juin 2011. Obnubilé
dans un premier temps par les finances du club, qu’il a assainies
avant de se lâcher cet été sur les montants des transferts,
l’ex-attaché de presse du service des sports de France
2, dont l’ascension depuis 2003 est fulgurante, s’est peu
à peu recentré sur la partie opérationnelle du club marseillais.
Cet hiver, il a assumé le départ de Baup et
l’intérim d’Anigo. À pied d’oeuvre sur le dossier Bielsa, il
s’est là aussi personnellement investi pour finaliser les négociations.
Sa cote de popularité dans les tribunes n’est
toutefois pas au mieux. Lui s’en fiche, à vrai dire. Il aimerait
surtout que son ambition pour le choix de
l’entraîneur soit reconnue à sa juste valeur. Que ça marche,
ou pas. Peu de monde pourra lui reprocher, tant le
projet est séduisant et le vent de fraîcheur qu’il implique,
vivifiant. Avec la venue d’El Loco, il sait d’ores et
déjà qu’il abat sa dernière carte. Pour le meilleur ou
pour le pire.

OM : Vincent Labrune s'en remet à MLD
Marseille / Publié le Mardi 17/06/2014 à 15H30



A deux semaines de son audition devant la DNCG, l'OM n'est pas forcément dans la santé financière espérée. Sans compétition européenne à disputer, les Olympiens doivent présenter un budget solide. Vincent Labrune a sa petite idée et l'a énoncée à France Football : "Dans ce marasme financier, les actionnaires doivent remettre au pot, je ne vois pas d'autres solutions."

Une déclaration qui met en cause directement Margarita Louis-Dreyfus, l'actionnaire principale de l'OM.

OM : le rendez-vous entre Bielsa et MLD repoussé
Marseille / Publié le Jeudi 26/06/2014 à 13H26



Alors que le nouvel entraîneur de l'OM, Marcelo Bielsa, devait rencontrer la propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus, aujourd'hui à Zurich, en compagnie de Vincent Labrune, le rendez-vous a finalement été repoussé. Le mercato estival 2014 étant très intense pour le président olympien, qui multiplie les rendez-vous, la traditionnelle entrevue aura lieu un peu plus tard, une fois cette période terminée.

Il y a cinq ans, Robert Louis-Dreyfus nous quittait . Nous tenions évidemment à rendre hommage à l’homme et à tout ce qu’il a fait pour l’OM...
http://ow.ly/yMpk3





Je n’aime plusJe n’aime plus · · =6051144797&p[1]=1073743891&share_source_type=unknown&__av=1765493746]Partager · 6 704183416

L’aide
deMLD La question brûlait toutes les
lèvres. Comment l’OM a-t-il pu
recruter Romain Alessandrini
(5M¤) et Michy Batshuayi (7M¤
hors bonus) sans avoir vendu le
moindre élément? Pour contrebalancer
l’impact de la taxe à
75% et la non-cession de
joueurs au 30 juin dernier, comme
le club s’était engagé à le
faire devant la DNCG l’an dernier,
Margarita Louis-Dreyfus a
fait un geste pour soutenir le
club olympien financièrement.
De quel ordre? Selon nos informations,
ce soutien financier
oscille entre 12 et 15M¤. Un
montant non confirmé par
l’OM, où le sujet est clairement
tabou. Et pour cause: même si
cette rallonge financière a été
décidée en janvier, les dirigeants
ne veulent pas qu’un
amalgame soit créé entre la polémique
du loyer du stade Vélodrome
(pour laquelle l’OMamenacé
de jouer hors du Vel’) et
cette aide providentielle. Car
cela pourrait donner des idées
à certains...

OM : l’aide de Margarita Louis-Dreyfus
Marseille / Publié le Dimanche 06/07/2014 à 11H34



La question brûlait toutes les lèvres. Comment l’OM a-t-il pu recruter Romain Alessandrini (5M) et Michy Batshuayi (7M hors bonus) sans avoir vendu le moindre élément ?

Pour contrebalancer l’impact de la taxe à 75% et la non-cession de joueurs au 30 juin dernier, comme le club s’était engagé à le faire devant la DNCG l’an dernier, Margarita Louis-Dreyfus a fait un geste pour soutenir le club olympien financièrement.

De quel ordre ? Selon nos informations, ce soutien financier oscille entre 12 et 15M. Un montant non confirmé par l’OM, où le sujet est clairement tabou.

Et pour cause : même si cette rallonge financière a été décidée en janvier, les dirigeants ne veulent pas qu’un amalgame soit créé entre la polémique du loyer du stade Vélodrome (pour laquelle l’OM a menacé de jouer hors du Vel’) et cette aide providentielle. Car cela pourrait donner des idées à certains...

Margarita est toujours là

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2982427/exclusif-video-margarita-louis-dreyfus-est-arrivee-a-marseille.html 
[size=32]Exclusif - Vidéo : Margarita Louis-Dreyfus est arrivée à MarseilleMargarita Louis-Dreyfus vient d'atterrir à l’aéroport de Marseille-Provence. La propriétaire de l’OM rejoint Marseille afin de signer l’accord, ce soir ou demain, avec la Ville concernant le nouveau loyer du stade Vélodrome.[/size]