PROPRIETAIRE ...MARGARITA LOUIS-DREYFUS

Manif anti-direction : l'OM va porter plainte
Marseille / Publié le jeudi 07 mars 2013 à 07H43


L'OM va porter plainte. le club olympien va déposer plainte pour provocations publiques et entrave à la circulation après la manifestation "anti-direction" qui a eu lieu, dimanche, en marge du match contre Troyes. Quelque 80 supporters s'étaient rassemblés, bloquant les cars des deux équipes

Les requêtes de l'OM rejetées
Nice / Publié le vendredi 29 mars 2013 à 17H06


L'OM indique sur son site internet que le tribunal administratif de Nice a jugé irrecevable le référé déposé par le club olympien au sujet de l'interdiction de déplacement de ses supporters, dimanche à Nice. La décision ministérielle, publiée au Journal officiel ce matin, devient définitive. Il n'y aura donc pas de supporters de l'OM au Ray ce week-end.

Taxe à 75% sur les hauts revenus: les clubs de foot concernés, affirme Matignon
Toutes les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d'euros", dont les clubs de football, seront concernées par la future taxe sur les très hauts revenus, a indiqué mardi Matignon à l'AFP
"Toutes les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d'euros", dont les clubs de football, seront concernées par la future taxe sur les très hauts revenus, a indiqué mardi Matignon à l'AFP.

Dans Le Parisien mardi, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, affirme que cette taxe, mesure emblématique du programme de François Hollande, ne concernerait pas les clubs de football.

"Le Premier ministre, à qui j'ai posé la question, a été clair: seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME, donc ils ne seront pas touchés par la taxe à 75%", ajoutait M. Le Graët.

"Le Premier ministre a rencontré M. Le Graët en décembre, avant que le Conseil constitutionnel n'invalide le premier dispositif", a précisé de son côté Matignon à l'AFP. "Ils n'ont eu aucun contact depuis", assurent les services de M. Ayrault.

Selon Matignon, "le nouveau dispositif concernera toutes les entreprises qui versent des salaires au-dessus d'un million d'euros", dont les clubs de football.

Cette taxe à 75% sur les salaires supérieurs à 1 million d'euros par an devait initialement être payée directement par les salariés concernés.

Fleur Pellerin, la ministre chargée de l'Innovation, des PME et de l'Economie numérique a de son côté souligné que la taxe à 75% concernait tous les salariés, mardi matin sur France Inter.

"L'assurance qui a été donnée c'est que seuls les salariés seront concernés, donc tous ceux qui ne sont pas salariés ne seront pas concernés. Les autres, ceux qui sont salariés, seront concernés", a-t-elle précisé.

Interrogée sur les déclarations de Noël Le Graët, la ministre a estimé que les clubs de foot étaient "un peu au-dessus du chiffre d'affaires qui correspond à la définition des PME".

"Les artistes non salariés ou les sportifs non salariés ne sont pas concernés", a-t-elle précisé.

OM: Passage réussi devant la DNCG
L'OM disposera d’un budget prévisionnel de 125 millions d’euros la saison prochaine. C’est ce qu’a approuvé, entre autres, la Direction nationale de contrôle de gestion mardi après-midi quand les dirigeants marseillais se sont présentés devant le gendarme financier du football français. La Provence, dans son édition du jour, précise que la DNCG n'a posé aucune question à Vincent Labrune, le président olympien, et à son directeur général, Philippe Perez. Preuve, a priori, que les comptes du club de Margarita Louis-Dreyfus ont été remis à l’équilibre, fruit de la politique engagée en fin de saison 2011-2012. Les dirigeants marseillais ont assuré d’ailleurs qu’ils continueraient à œuvrer dans ce sens. En clair, la rigueur reste une vertu appréciée du côté du centre RLD

Finances, attractivité, ambitions...

La situation de l’OM fait des envieux

Sion-OM 09/07/13 20:35
Kyrill Louis-Dreyfus et le Président assistent au match

Le fils de l’actionnaire majoritaire, Kyrill Louis-Dreyfus, a rejoint Crans-Montana mardi aux alentours de 17h. Il assiste à la rencontre amicale opposant l’Olympique de Marseille au FC Sion, en compagnie du Président Vincent Labrune, qui a également fait le déplacement. Kyrill Louis-Dreyfus a notamment discuté avec Elie Baup avant le match.

MERCI MARGARITA

Mercato terminé pour l'OM
Marseille / Publié le mercredi 11 septembre 2013 à 07H55 La venue d'Anthony Réveillère étant tombée à l'eau hier, l'OM participera à la première moitié de saison avec l'effectif actuel.

Selon nos informations, les dirigeants ne souhaitent pas se mettre en quête d'un joueur supplémentaire, quel que soit le poste. Pour rappel, six joueurs ont été enrôlés cet été (Imbula, Khalifa, Lemina, Mendy, Payet et Thauvin) pour un total de dépenses estimé à 40,5 millions d'euros.

SOUS LESYEUX
DE MARGARITA
La propriétaire de l’OM
sera présente dans
les tribunes du stade Vélodrome
ce soir. MLD effectuera
le déplacement depuis
Zurich pour la deuxième
fois de la saison.
L’actionnaire principale du
club marseillais avait en effet
déjà assisté à la défaite
des Olympiens contre Monaco,
le 1er septembre (1-2).
Elle n’était en revanche pas
présente lors de la réception
d’Arsenal en Ligue des
champions.

La propriétaire de l'OM plus riche que l'homme qui possède le PSG

Vous êtes ici :  La propriétaire de l'OM plus riche que l'homme qui possède le PSG

 
Une étude du magazine économique Challenges révèle que la propriétaire de l'Olympique de Marseille est plus riche que Tamim ben Hamad Al Thani, l'homme qui possède le Paris Saint-Germain. Très présent lors du mercato d'été avec près de 40 millions d'euros déboursés dans l'achat de joueurs, l'OM est malgré tout bien loin des dépenses stratosphériques du PSG depuis plusieurs années. Le club de la capitale, grâce à son propriétaire qatari Tamim ben Hamad Al Thani dépense en effet sans compter et semble être incontestablement dans une autre dimension.

Une fortune plus de deux fois supérieure

C'est pourtant tout l'inverse que révèle Challenges. Le magazine économique s'est en effet penché sur les comptes en banque de ceux qui possèdent les clubs de Ligue 1, faisant une découverte plus qu'étonnante. Souvent pointé du doigt, notamment la saison dernière, pour le manque d'argent investi dans le club, la propriétaire de l'OM serait pourtant bien plus riche que le très dépensier patron du Paris Saint-Germain. Désormais 11e plus grande fortune de France (elle a perdu deux place par rapport à 2012), celle que l'on surnomme la "Tsarine des affaires" n'a ainsi pas à rougir face aux millions du propriétaire qatari du PSG. Avec une tirelire estimée à 5,5 milliards d'euros, MLD double largement la fortune de son homologue parisien, estimée elle à 1,8 milliard d'euros "seulement".
Deux autres présidents sont encore plus riches
Étonnant, le chiffre ne devrait pas manquer de faire pester bon nombre de supporteurs de l'Olympique de Marseille, qui réclament depuis plusieurs années un soutien financier plus important de la part de leur actionnaire. Ils pourront néanmoins tenter de se rassurer en regardant de plus près le classement pour constater que d'autres fans sont encore moins bien lotis. Car si les amoureux de l'AS Monaco ne pourront que constater la bonne santé financière de leur président russe Dmitri Rybolovlev, deuxième fortune de ligue 1 avec 7,1 milliards de dollars, les supporters du Stade Rennais auront sans doute moins le sourire.
Les Rouge et Noir peuvent en effet se targuer d'avoir comme propriétaire la plus grande fortune de Ligue 1, et de loin, avec François Pinault. L'homme d'affaire français pèse environ 11 milliards d'euros. Un compte en banque qui ne l'a pourtant jamais poussé à faire parler de lui sur le marché des transferts depuis 2002. Il faut dire que le Stade Rennais avait à l'époque dépensé sans compter, multipliant les erreurs de casting avec les Severino Lucas, Mario Turdo et autres Gabriel Loeschbor. De quoi y réfléchir à deux fois avant de sortir son chéquier.
 
Le classement :
1. François Pinault (Stade Rennais) avec 11 milliards d’euros
2. Dmitry Rybolovlev (AS Monaco) avec 7,1 milliards d’euros
3. Margarita Louis-Dreyfus (OM) avec 5,5 milliards d’euros
4. Tamim ben Hamad Al Thani (PSG) avec 2,4 milliards de dollars
5. Robert Peugeot (Sochaux) avec 1,31 milliards d’euros
6. Loïc Ferry (Lorient) avec 130 millions d’euros
7. Olivier Sadran  (Toulouse) avec 110 millions d’euros
so8. Louis Nicollin (Montpellier) avec 85 millions d’euros

FOCUS

Unenjeu vital pour l’OM
cette

taxe de 75% pour la rejeter en bloc.

Ses dirigeants, Vincent Labrune en tête,

y sont farouchement opposés et montent

fréquemment en première ligne pour s’y

opposer avec force. "Ce serait une catastrophe!

On n’a pas les moyens de la

payer. Cette taxe est un non-sens et une

aberration totale", expliquait le patron

du club olympien dans ces colonnes, début

avril.

Du côté de La Commanderie, le siège

du club, le calcul a été rapidement fait :

même si la grille salariale a été revue à la

baisse ces derniers mois en incluant diverses

variables, quatorze, voire quinze

joueurs seraient concernés par cette dîme.

Elle coûterait 8millions d’euros par

saison au club.

Le PSG vivant sur une galaxie où les dollars

coulent à flots, l’OM serait l’entité

française la plus durement touchée. Et,

dans les dispositions actuelles, devrait

s’en acquitter dès le mois d’avril, la taxe

s’appliquant de manière rétroactive.

Le problème -et il est de taille -, c’est

que les finances actuelles de l’OM, qui,

après avoir accumulé les déficits, a dégagé

un léger bénéfice pour l’exercice précédent

(380000euros), ne lui permettent

pas de régler cette ardoise. À moins

de céder un ou plusieurs éléments -parmi

les meilleurs -, d’encaisser du cash et

de répéter ce processus saison après saison.

Ce qui reviendrait à s’affaiblir considérablement

sur le plan sportif.

Ajouté à la négociation du loyer du Vélodrome

pour lequel la Ville de Marseille

espère au moins 8M¤ par saison, ce dossier

éminemment politique est perçu

comme un enjeu vital par la direction

marseillaise qui ne désarme pas et espère

toujours le retrait de cette taxe, ou du

moins son assouplissement. Dans le cas

contraire, le pire serait à prévoir. Reste à

savoir comment, depuis Zurich, Margarita

Louis-Dreyfus perçoit tout cela

Bayern Munich : «Messi ne sera jamais l'un de nos joueurs»
[*]11:12 Handball : Karabatic réclamerait 60 000€ à Montpellier !
[*]11:00 Mercato : Ce que le PSG a proposé à Sakho pour prolonger
[*]10:51 OM : Barton a dîné avec Labrune
[*]10:45 Incidents à Nice : Un supporter de l’ASSE donne sa version des faits

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Foot - OM
EXCLU - OM : Une piste des Émirats pour le rachat ?

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Posté le 21.11.2013 à 17:00, mise à jour le 26.11.2013 à 10:42

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Pas de saignée en vue pour l'OM

MLD a confié aux dirigeants qu'ils n'étaient pas obligés de vendre malgré la taxe qui va leur coûter 8 M


Margarita Louis-Dreyfus ne veut pas que des départs affaiblissent l'équipe, alors que celle-ci a besoin de toutes ses forces vives pour essayer de redresser la barre en cette seconde partie de saison.
Photo thierry garro



Après la grève qui n'a jamais eu lieu, le K.-O. Le chaos, lui, n'est pas très lointain pour certains clubs aux comptes bancals. Le 29 décembre, à quelques heures du réveillon, les présidents de Ligue 1 n'ont pas été à la fête lorsqu'ils ont appris que le Conseil constitutionnel validait la taxe à 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros annuels.
Une charge supplémentaire dont les clubs seront forcés de s'acquitter (pour une facture totale estimée à 44 millions d'euros), au moment où l'économie du football traverse une récession profonde.
Problème, aucun dirigeant n'a anticipé cet impôt et ne l'a inscrit dans son budget prévisionnel. Soutenus par des conseillers qui leur certifiaient qu'ils pouvaient obtenir gain de cause contre l'État, les présidents de l'élite se retrouvent devant le fait accompli. L'OM n'échappe pas à la règle. Si le mercato hivernal occupe les pensées de la direction nuit et jour, cette taxe l'inquiète au plus haut point.
Derrière Paris, contraint de payer 20 millions d'euros, le club olympien est le plus durement touché. Pour l'année 2013, il doit s'acquitter d'une somme oscillant entre 7 et 8 M€ pour le mois d'avril. Soit le prix d'un Giannelli Imbula. Ce n'est pas tout. Cette taxe courant sur deux années civiles (pour l'instant tout du moins...), l'OM devra débourser à peu près la même somme en avril 2015. Soit une addition totale de 15 M€, ce qui correspond à l'indemnité de transfert d'un Florian Thauvin.
"En l'état, on ne dispose pas de l'argent nécessaire pour payer", confie-t-on avec inquiétude au centre Robert Louis-Dreyfus. En pareilles circonstances, le premier réflexe est basique : mettre à l'encan ses joueurs les plus bankables à l'image de la décision prise par l'Olympique Lyonnais (lire ci-dessous). L'OM, qui a vu Nicolas Nkoulou (Naples) et André-Pierre Gignac (West Ham) repousser des offres financièrement intéressantes, a songé à cette hypothèse.
Jusqu'à ce qu'une décision prise en haut lieu n'y mette un terme. Accaparée par la gestion de l'empire Louis-Dreyfus, Margarita a expliqué aux dirigeants olympiens que vendre leurs meilleurs éléments n'était pas obligatoire. L'actionnaire majoritaire du club estime que l'équipe, après une première partie de saison ratée, a besoin de toutes ses forces vives si elle veut atteindre l'objectif fixé en fin de saison, le podium, et espérer une nouvelle qualification en Ligue des champions. Amoindrir l'effectif ne serait pas une bonne idée d'après la deuxième femme la plus riche de France. De là à la voir régler l'addition, il y a un pas.
D'après certains experts, l'OM pourrait, du coup, demander l'échelonnement de ces 8 M€.

---

Margarita Louis-Dreyfus ne veut pas que des départs affaiblissent l’équipe, alors que celle-ci a besoin de toutes ses forces vives
pour essayer de redresser la barre en cette seconde partie de saison.

L'OM et les théories de la vente du club
Dans une vaste enquête intutilée, "Les boulets de l'OM", le magazine France Football, évoque, dans son édition d'aujourd'hui, toute la complexité et les difficultés qui entourent une éventuelle vente du club. Interrogé sur la question, Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, affirme que le club n'a certainement pas besoin de repreneurs : "Les émirs du Golfe ? Nous avons la famille Louis-Dreyfus, nous n'avons pas besoin de solliciter un partenariat avec le Qatar. J'espère et je souhaite que Margarita fera les efforts nécessaires".

Une position pas réellement partagée par Pape Diouf, tout récent candidat à la mairie de Marseille, ou bien encore l'un de ses adversaires Patrick Mennucci. Les deux hommes auraient ainsi sous le coude des pistes sérieuses.

Kirill Louis-Dreyfus futur homme fort de l'OM
Récemment, Xavier Boucobza, le conseil juridique de Margarita Louis-Dreyfus avait avancé une théorie selon laquelle Kirill, le plus jeune fils de RLD, prendrait la direction du club à sa majorité. "Ce n'est pas du tout farfelu de l'imaginer à la tête de l'OM, cette option est même l'hypothèse la plus probable, de manière à ce que le club reste dans le giron familial pendant des décennies. Je crois plus en cette idée-là qu'en une éventuelle vente".

Depuis sa
prise de fonct
i o n s e n
juillet 2009,
sa présence
lors des matches
de l’OM
se révèle extrêmement
rare. Ce soir,
comme elle
e n a p r i s
l’habitude ces dernières années,
Margarita Louis-Dreyfus
assistera au clasico entre le PSG
et son équipe, dans les tribunes
du Parc des Princes. Cette saison,
l’actionnaire principale du
club s’est déplacée à deux reprises
seulement: la première fois
pour la réception de Monaco
(1-2) le 1er septembre, puis pour
la première manche du clasico
(1-2), le 6 octobre 2013. À chaque
fois, les Olympiens se sont
inclinés sur un score identique.
Un mauvais présage pour ce
soir?

PSG-OM : MLD en famille,

Publié le Lundi 03/03/2014 à 08H53

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Comme prévu, Margarita Louis-Dreyfus s'est spécialement déplacée pour assister au clasico, au Parc des Princes. Elle était accompagnée par l'un de ses fils, Kyrill. Elle a rejoint dans la corbeille de l'enceinte parisienne Vincent Labrune qui a pris place aux côtés de Nasser Al-Khelaïfi

OM: Une récente piste saoudienne…

Alors que l’OM ne devrait pas lutter pour une qualification en Ligue des champions en cette fin de saison de Ligue 1 (6e, à 9 points du podium), elle a évoqué le sempiternel sujet du rachat du club. L'arrivée d'un mécène venant des pays du Golfe, comme le Qatar au PSG, n'est pas vraiment à l'ordre du jour... Ainsi, des hommes d’affaires saoudiens intéressés par le club phocéen auraient été évoqués ces dernières semaines. "Faut-il y accorder du crédit ? Rien n'est moins sûr", répond lIl est rappelé que la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus ne cherche pas à vendre le club cher à son défunt mari, mais elle "réfléchirait évidemment" en cas de propositions d’un riche investisseur. D’ailleurs, "aucun projet cohérent n'a été présenté ces dernières années",

L’OM peut-il attirer

un repreneur?

Si des investisseurs se renseignent régulièrement, aucun projet sérieux n’a été présenté.

La maison olympienne reste toutefois parmi les clubs susceptibles d’attirer des capitaux

L’OMpeut-il êtrevendu?
AVENIR Si le club intéresse régulièrement des investisseurs, aucun projet cohérent n’a été présenté ces dernières années Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire, et Vincent Labrune, président, détiennent les clés du futur olympien. Le sujet de la vente
du club est l’objet de nombreux fantasmes depuis plusieurs années

Les taxes existant
en France constituent
un frein

Cet hiver-là, les noms ont fusé
d’une face à l’autre du globe.
En ce début du mois de janvier
2007, l’OM d’Albert Émon
s’était rendu quelques jours dans
les Émirats afin de participer à la
Dubaï Cup. Dans les couloirs du
Rashid Stadium, arpentés par
Sven-Göran Eriksson (cité à
l’époque comme possible successeur
du Berrois), les supputations
allaient bon train.
Les discussions ne tournaient
pas autour du résultat final de ce
tournoi amical, aujourd’hui ancestral.
Le sujet de conversation N.1
concernait en réalité l’identité du
repreneur du club. Un dénommé
Samir Mirdad, cousin de l’émir
al-Maktoum, se montrait intéressé.
Comme l’homme d’affaires
américain George N. Gillett, quelques
semaines plus tôt, avant qu’il
n’opte pour Liverpool (où son passage
fut une catastrophe). Deux
pistes sans suite.
De cette période de flou, le
grand public retient surtout
l’épisode rocambolesque du
vrai-faux rachat par Jack Kachkar.
"Le football, c’est du business", lançait
alors le Canadien d’origine arméno-
syrienne. Le hic, c’est que le
bonhomme, étrange mélange physique
entre George Clooney et Enrico
Macias, avait présenté de fausses
garanties bancaires et allait finir
condamnéàdix mois de prison
avec sursis pour escroquerie.
Voilà, en quelques lignes, à quoi
se résument les dernières tentatives
de reprise du club. Il y a bien
sûr eu d’autres projets.Commecelui
initié par l’ancienne tête de
Turc des supporters, Jean-Michel
Roussier, déjà passé par la case
olympienne entre 1995 et 1999.
Aucun n’a abouti.
Un serpent de mer
Dès que le navire phocéen coule
sportivement, le serpent de mer refait
surface. Pire, depuis que le
PSG a été repris par Qatar Sports
Investments, en2011, il ne se passe
pas trois jours sans que les fidèles
de l’OM se demandent pourquoi
l’émir al-Thani et Nasser al-Khelaïfi
ont préféré les Champs-Élysées
à la Canebière, le Parc des Princes
au stade Vélodrome.
"Que les supporters souhaitent
avoir un actionnaire équivalent à
celui du PSG, c’est normal. Je le
comprends, concédait Vincent Labrune
le 24 janvier dernier dans
nos colonnes. Mais il y a plusieurs
bémols. Margarita Louis-Dreyfus a
fait des efforts importants et en fait
encore, elle ne coule pas le club."
La veuve de RLD ne l’a d’ailleurs
jamais mis en vente (le PSG, lui,
l’était au moment de l’arrivée de
QSI il y a trois ans).
Et si demain un repreneur se
présentait avec un dossier pointu,
accompagné d’un gros chèque ?
MLD réfléchirait évidemment.
Tout en gardant à l’esprit l’affaire
Kachkar qui a fait beaucoup de
mal à l’image du club.
Le sujet, objet de nombreux fantasmes,
s’est même invité ces derniers
temps dans la campagne des
municipales, Patrick Mennucci,
candidat PS-EE-LV, ayant déclaré
au cours de l’émission "Tapie se
met à table avec…", sur LaProvence-
TV.com, qu’il avait "des éléments"
et qu’il connaissait des
"acheteurs potentiels". Ce à quoi
son principal adversaire, l’actuel
sénateur-maire UMP Jean-Claude
Gaudin, a r é p l i q u é q u ’ i l
"n’aimerai(t) pas voir tous ces gens
arriveràMarseille".
Reprendre l’OM est une chose,
savoir quoi en faire en est une
autre. Si le bilan sportif est désastreux
cette saison (lire La Provence
d’hier), on ne pourra toutefois pas
reprocher à Vincent Labrune, président
actuel, de ne pas se creuser
la tête. Sa politique visant à recruter
des jeunes appelés à former
l’ossature de l’équipe dans les années
à venir est, pour l’instant, un
échec. Certes. Mais rien n’est définitif.
Avec un peu de temps, et (surtout)
en étant bien encadrés, Thauvin,
Imbula and Co peuvent exploser.
Cette stratégie est assumée en
haut lieu. Reste à attendre ses
résultats…
Croire que l’herbe du Vel’ serait
automatiquement plus verte si
l’OM changeait de propriétaire serait
une erreur. D’ailleurs, s’il est
toujours entre les mains de MLD,
c’est qu’aucun repreneur ne pouvant
certifier qu’il assurera la pérennité
du club et fera mieux que
la direction actuelle ne s’est présenté.
Les taxes (comme celle à 75%)
existant dans l’Hexagone constituent
également un frein.
Ces dernières semaines, une piste
saoudienne aurait toutefois été
évoquée en périphérie de la maison
olympienne. Faut-il y accorder
du crédit? Rien n’est moins
sûr. Le changement de visage des
investisseurs potentiels est en revanche
programmé. À l’avenir, il
ne sera pas étonnant de voir des
États miser sur des clubs. La France
n’y a déjà pas échappé avec le
Qatar au PSG. Alors, à qui le tour ?

L’ÉCLAIRAGE de Wladimir ANDREFF, spécialiste en économie du sport* "Des capitaux, il y enaàDubaï, en Arabie Saoudite…"
Peut-on s’attendre à voir de nouveaux
investisseurs étrangers arriver en France
dans les mois et les années à venir ?
Oui. C’est ce qui se passe dans la plupart
des grands championnats européens. En
Premier League, treize clubs sur vingt
n’appartiennent pas à des Anglais. C’est
une tendance très lourde. Dans une moindre
mesure, c’est un peu la même chose en
Espagne. En France, on y résiste de moins
en moins. On le voit au PSG, avec le Qatar,
à Monaco (propriété de l’oligarque russe
Dmitri Rybolovlvev, ndlr), à Lens (racheté
l’été dernier par l’homme d’affaires azerbaïdjanais,
Hafiz Mammadov).
Des capitaux, je peux vous dire qu’il y en a
aussi à Dubaï, à Oman, en Arabie Saoudite...
Et il n’y a pas que là. En ce moment, la
valeur de la Ligue 1 augmente. M. Thiriez
(le président de la LFP) a d’ailleurs décidé
d’anticiper la renégociation des droits TV.
La conjoncture est bonne. L i l l e ,
Saint-Étienne, Lyon et l’OM sont intéressants.
L’Olympique de Marseille est dans
les cinq ou six clubs susceptibles d’attirer
des investisseurs.
❚ Combien peut coûter un club tel que
l’OM?
Il faut regarder combien les Qataris ont déboursé
pour le PSG (aux alentours de
250M¤ depuis 2011, investissements compris,
ndlr). Abramovitch a payé 500M¤
pour Chelsea. L’OM ne vaut pas ce prix-là,
mais on est quand même dans les 100M¤,
sans le stade. Après, il faut regarder quelles
sont les perspectives futures.
❚ Qu’est-ce qui pourrait pousser un acheteur
à choisir Marseille ?
L’image de la ville ne veut pas dire grand
chose. Quand les Qataris ont pris le PSG,
ils ont voulu mettre la Tour Eiffel sur les
maillots. Mais tout cela, c’est anecdotique.
C’est l’aspect économique qui intéresse les
investisseurs.
Il y a eu un colloque il y a quelques mois à
Marseille, avec des Qataris, mais aussi des
universitaires de Paris. Le but de cette réunion
était de discuter de l’impact économique
de l’OM sur la ville. Si des gens
s’intéressent à cela, ça veut dire qu’ils accordent
une certaine valeur au club. Actuellement,
Marseille est dynamique. Et donc
achetable.
❚ On entend dire qu’à l’avenir, le profil
des repreneurs potentiels va changer et que
ce sont carrément des pays qui vont investir.
Est-ce exact ?
C’est déjà le cas du Paris SG qui a été acheté
par un fonds souverain. Les capitaux appartiennent
à l’État du Qatar. Tout dépend
d’où vient l’investissement. À Dubaï, en
Arabie Saoudite, ça peut être la même chose.
Au Qatar, c’est une politique d’État.
Dans l’après-gaz, car ils savent qu’ils n’en
auront plus dans cinquante ans, ils veulent
devenir le pays du monde qui compte le
plus dans le sport. C’est leur stratégie.
❚ Un pays comme le Qatar pourrait-il être
propriétaire de deux clubs de football en
France?
Ils peuvent en avoir dans tous les championnats
qu’ils veulent, à condition de ne
pas en posséder deux dans la même division.
Je peux faire un pronostic sûr : les Qataris
ne rachèteront pas l’OM. Pour plusieurs
raisons. D’abord pour ces règles UEFA.
Mais, surtout, parce qu’ils sont suffisamment
contents avec Paris pour ne pas
prendre un autre club qui leur rapportera
moins en image et en succès que le PSG.
Il faut savoir par ailleurs que depuis quinze
jours, le Qatar s’est fâché avec Dubaï et
l’Arabie Saoudite. Ils ont rompu leurs relations.
Il peut donc y avoir une concurrence
plus violente. On peut imaginer, pourquoi
pas, voir ces pays investir dans le championnat
de France. Ça peut être un potentiel
pour l’OM.
A.Jac.
Wladimir Andreff est professeur émérite à l’Université
de Paris I Panthéon-Sorbonne

Margarita Louis-Dreyfus n'envisage pas la cession
Alors que l'éventualité de rachat de l'Olympique de Marseille cristallise l'attention ce mercredi, la propriétaire Margarita Louis-Dreyfus a assuré que la cession du club n'était pas à l'ordre du jour.

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La propriétaire Margarita Louis-Dreyfus n'entend pas céder l'Olympique de Marseille. (AFP)



Alors que le dossier du rachat de l’Olympique de Marseille fait la Une de La Provence ce mercredi, Margarita Louis-Dreyfus est sortie de son silence pour éclaircir ce sujet épineux. La propriétaire du club phocéen a assuré sur le site officiel de l’OM qu’aucun projet crédible et viable ne lui avait été présenté dernièrement. «Est-ce que j’envisage la cession du club ? Croyez-moi. Non. Car aujourd’hui, il n’existe aucun candidat crédible capable de s’engager à la hauteur de nos concurrents, a-t-elle martelé. Et je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop l’Olympique de Marseille pour m’en désengager en mettant son avenir en péril. On peut toujours rêver d’un actionnaire plus “généreux”. Mais il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et moi avons consentis dans ce domaine».


«Le Groupe Louis-Dreyfus n'a aucun lien direct avec l'OM»
La veuve de Robert Louis-Dreyfus a tenu, aussi, à rappeler la distinction entre l’OM et le groupe Louis-Dreyfus. «Je tiens aussi à souligner (car à la lecture de la presse j’ai l’impression que certains ne comprennent pas bien la situation) que je n’ai pas hérité du Groupe Louis-Dreyfus à la mort de Robert. Pour lever toute ambiguïté, le Groupe Louis-Dreyfus n’a aucun lien direct avec l'OM. Sa puissance financière, évoquée régulièrement par les journaux qui m’appellent “milliardaire”, ne sert que pour le propre développement du Groupe et ne peut en aucun cas être assimilée à ma situation personnelle. Par conséquent et au regard des investissements "hors normes" consentis par deux de nos concurrents, je n'ai pas les moyens d'entrer dans une telle logique de surenchère».

«Chaque euro que je dépense pour l'OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe.» Avant d’expliquer qu’elle avait déjà consenti à dépenser énormément pour le club marseillais. «Il doit être clair pour tout le monde que mon investissement dans l’OM est déjà très important et que l’on ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation, a-t-elle poursuivi. Chaque euro que je dépense pour l’OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant. Sachant cela, il n’est pas question de faire n’importe quoi. J’ai une responsabilité vis-à-vis de mes fils».