LES BLEUES

Le programme TV
Découvrez la programmation des prochaines rencontres télévisées.

France - Corée du Nord, Féminine A
Tournoi Olympique de Football, Londres 2012
France 4 à 20h45

Mardi 31 juillet

France - Colombie, Féminine A
Tournoi Olympique de Football, Londres 2012
France 4 à 18h15

FOOTBALL - DAMES
Faux pas interdit pour les Bleues Battue lors de son premier
match face aux
État s -Uni s (4-2 ) ,
l’équipe de France féminine
de football n’a
pas le droit à l’erreur
ce soir contre la Corée
du Nord, à Glasgow
(20h45). Si elles veulent
continuer de caresser
l’espoir d’une
médaille olympique,
les protégées de
Bruno Bini doivent surmonter ce premier revers concédé mercredi.
Et réagir. "Il reste six points à prendre, a tenté de relativiser Bini. Il y
a plein d’équipes qui voudraient être dans notre position
aujourd’hui." Qu’en sera-t-il ce soir ? /
%France - Corée du Nord (groupe G) 20h45

Des Bleues à mi-temps
Le 28/07/2012 | Mis à jour le 28/07/2012 22:55:23


Wendie Renard et les Bleues ont nettement dominé la Corée du Nord, samedi, lors de leur deuxième match de poules des JO de Londres.
Trois jours après avoir perdu son premier match, contre les Etats-Unis (4-2), l'équipe de France féminine a ouvert son compteur points contre la Corée du Nord (5-0), samedi. La qualification pour les quarts est en vue.

La victoire, c'est à peu près tout ce qu'on retiendra d'une partie longtemps insipide dans un Hampden Park vide et glacial qui n'invite pas, non plus, à se transcender. Plus précisément, il y eut une bonne entame des Bleues, de quelques minutes, une bonne dernière demi-heure avec les entrées en jeu d'Elodie Thomis et Camille Abily, et au milieu rien, ou pas grand chose.


Beaucoup de maladresses
Crispées, maladroites dans les transmissions car trop éloignées les unes des autres, les coéquipières de Sandrine Soubeyrand n'ont certes pas eu le temps de se faire peur, face à des joueuses nord-coréennes organisées mais inoffensives. Mais elles ne se sont pas rassurées non plus et la tête victorieuse de Laura Georges, par ailleurs solide en défense centrale avec Wendie Renard, leur a permis de rentrer aux vestiaires un peu moins lestées de doutes (45e, 1-0). Les joueuses de Bruno Bini connurent encore quelques minutes de vacillement, incapables d'enchaîner trois passes de suite avant, donc, les entrées d'Abily et la supersonique Thomis qui déboula dans la défense asiatique et y mit un beau bazar. Lancée par Necib, elle prit son adversaire de vitesse pour venir tromper la gardienne nord-coréenne (70e, 2-0) et du même coup relancer les Françaises qui, enfin, retrouvèrent jeu et décalages.


Dans le même temps, leurs adversaires, épuisées par leur pressing tout terrain, lâchèrent complètement et Thomis, encore elle, se régala sur chaque accélération. L'une d'elle lui permit de servir Delie pour son 38e but en 43 sélections (72e, 3-0), une dernière de déposer le ballon sur la tête de Camille Catala (87e, 5-0). Entre temps, c'est Wendie Renard de la tête et sur corner qui avait alourdi le score (82e, 4-0). C'est, d'un point de vue comptable, l'enseignement positif de la soirée puisque, sauf catastrophe contre la Colombie mardi, les Bleues ont assuré leur qualification. En revanche, pour aller plus loin dans la compétition et décrocher une médaille, objectif avoué, les Françaises devront élever leur niveau de jeu (leur marque de fabrique), un peu comme elles l'ont fait dans la dernière demi-heure.

FOOTBALL
Les Bleues passent à l’attaque Après sa défaite inaugurale face
aux États-Unis (2-4), l’équipe de
France féminine de football devait
se rattraper hier soir face à la Corée
du Nord, dans le tournoi olympique.
Les filles de Bruno Bini ont
fait le travail (5-0), même si la rencontre
a mis près d’une mi-temps
à se décanter. Avant la pause, Linda
Georges, complètement
oubliée par la défense adverse,
propulsait de la tête le ballon dans
les filets nord-coréens. Après le repos,
les Bleues ajoutaient quatre
buts par Thomis (70), Delie (71),
Renard (81) et Catala (87) .
L’échéance face à la Colombie,
mardi, sera décisive.

Les footballeuses françaises sont victimes d'un sexisme ambiant"
Publié le 31/07/2012 | 12:18 , mis à jour le 31/07/2012 | 12:18

Marie-Laure Delie inscrit le second but des Bleues face aux Etats-Unis, lors du premier match des JO à Hampden Park, à Glasgow (Royaume-Uni), le 25 juillet.


Responsable des relations auprès du Défenseur des droits, Audrey Keysers a co-écrit avec Maguy Nestoret Ontanon un livre intitulé Football féminin, la femme est l'avenir du foot (Ed. Le Bord de l'eau). Elle revient pour FTVi sur la faible médiatisation dont bénéficie le football féminin en France, et sur les conséquences de ce manque d'exposition.

Le football féminin existe depuis de nombreuses années, pourtant on a l’impression que le grand public n’a découvert cette discipline que très récemment. Comment expliquez-vous cette notoriété tardive ?

Audrey Keysers : En France, le football féminin est en manque de reconnaissance et de médiatisation car les footballeuses françaises sont victimes d’un sexisme ambiant. Dans l’imaginaire collectif, le football n’est pas un sport de femme. Il est assimilé à la virilité, à un sport de combat et donc à un sport d’hommes. Pour beaucoup, il est curieux d’imaginer qu’une petite fille puisse avoir envie de jouer au football. Aujourd'hui, ce n'est pas un hasard si la FFF ne compte que 85 000 licenciées, soit dix fois moins qu'en Allemagne. Le football ne fait parfois même pas partie des sports proposés aux petites filles. Spontanément, on les oriente plutôt vers des sports d'intérieur, parce que les filles sont encore assimilées à une forme de fragilité. Si on continue à véhiculer des schémas trop stéréotypés, le football féminin ne verra pas son nombre de licenciées augmenter. Or ce sont les demandes de licences qui créent les clubs.

Vous parlez d'un déficit de médiatisation. Mais les bons résultats des joueuses de l'équipe de France n'ont-ils pas plus attiré l'attention des médias sur le football féminin ?

C'est vrai que les choses tendent à changer depuis la très bonne Coupe du monde de l'équipe de France en 2011 [Les Bleues avaient fini en quatrième position du Mondial en Allemagne]. Le grand public a découvert que le football féminin existait et était pratiqué à très haut niveau. Mais le système fait qu'elle sont condamnées à réaliser des exploits pour être médiatisées, ce qui n'est pas le cas des hommes.

En ce moment, les filles sont partout, elles ont eu droit à deux pages dans L'Equipe, deux pages dans Libération et une pleine page dans Le Parisien. Elles sont enfin prises en considération pour leurs premiers JO : leurs matchs sont retransmis sur France 4, cela leur donne une visibilité qu'elle n'avait pas auparavant. Mais je crains que si ça ne se passe pas bien aux JO, elles retombent encore dans un manque de considération totale.



L'équipe de France de football avant son match des JO 2012 contre les Etats-Unis dans le stade d'Hampden Park à Glasglow (Ecosse), le 25 juillet.
(GRAHAM STUART / AFP)

Qu'apporte cette médiatisation nouvelle ?

Le regard sur les filles changent. Pour les JO, quelques anciennes joueuses comme Marinette Pichon ou Candice Prévost vont commenter des matchs, cela va faire évoluer les mentalités. On commence à avoir des commentaires plus techniques qu'esthétiques sur les joueuses. Sans tomber dans les clichés, les commentateurs hommes ont plus tendance à parler du physique des joueuses que de leur qualités sportives. L'entraîneur de l'équipe de France, Bruno Bini, me racontait que cela l'agaçait quand des journalistes l'interrogeaient sur le physique de ses joueuses. Il ne travaille pas pour une émission de télévision : il recrute les joueuses sur leurs qualités de footballeuses, pas sur leur apparence.

Comment voyez-vous la suite de la compétition pour les femmes ?

La défaite contre les Etats-Unis n'est pas étonnante [4-2 en match d'ouverture, le 25 juillet], mais elle va condamner les joueuses à gagner leurs prochains matchs pour espérer remporter une médaille. Ces Bleues ont les ressources nécessaires pour surmonter la défaite face aux Américains. Quand on regarde les conditions dans lesquelles s’entraînent les Américaines et les moyens qui leurs sont alloués, c’est même une exploit pour nos Bleues d’arriver techniquement au même niveau que les Etats-Unis. Car techniquement, elles n'ont rien à leur envier. Elles ont plus de lacunes au niveau de leur formation, des moyens dont elles disposent, du développement du football et de l’intérêt du public.

En quoi la formation des joueuses de football en France serait-elle lacunaire ?

Il faut savoir qu'il existe deux types de footballeuses en France. Il y a tout d'abord les joueuses lyonnaises, qui vivent du football : elles ont toutes signé un contrat et touchent entre 1 500 et 10 000 euros par mois, en fonction de leur importance dans l'équipe. Quand elles se lèvent le matin, les joueuses de l’Olympique lyonnais ne pensent qu’au football. Ce n'est pas un hasard si Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, fournit aujourd'hui la moitié des filles à l'équipe de France [sur les 18 Bleues sélectionnées pour les JO, 11 jouent à Lyon] : le football, c'est leur vie.

A côté de cela, toutes les autres footballeuses françaises (à quelques rares exceptions près) doivent avoir un travail à côté, tout en s'entraînant quatre fois par semaine. On est dans un fonctionnement amateur. Les plus chanceuses ont pu passer un concours et sont fonctionnaires, d’autres travaillent dans des conseils généraux ou dans des collectivités locales. La Ville de Paris emploie ainsi plusieurs joueuses du PSG à la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS), à temps plein ou à temps partiel. Mais il y aussi des joueuses qui ont eu moins de chance, qui n’ont pas fait beaucoup d’études pour se consacrer uniquement au foot et qui se retrouvent à devoir chercher un travail. Parfois, elles se tournent vers leur club pour demander de l’aide. A Paris, certaines filles travaillent à la boutique du PSG sur les Champs-Elysées et vendent les maillots des hommes. Comme le dit Candice Prévost dans notre livre, on met parfois les joueuses dans des situations où elles sont obligées de quémander de l’aide auprès de leurs dirigeants.

Comment faire pour que les clubs investissent d'avantage d'argent dans leurs sections féminines ?

Une médaille des Bleues aux JO ferait prendre conscience aux dirigeants des clubs français qu'ils doivent mettre plus de moyens dans leur équipe féminine. Symboliquement, une récompense olympique serait très importante

31/07/2012 - 17:12
féminine Thomis et Abily titulaires contre la Colombie
Bruno Bini a dévoilé la composition de son équipe pour le dernier match de l'équipe de France féminine en phase de poules du tournoi olympique. Pour affronter la Colombie, le sélectionneur français a choisi de réintégrer Camille Abily et Elodie Thomis au onze de départ, en lieu et place d'Eugenie Le Sommer et Elise Bussaglia. Le onze français: Bouhaddi - Franco, Renard, Georges, Bompastor - Abily, Soubeyrand, Necib - Thomis, Delie, Thiney.

Les Bleues prennent le quart
Le 31/07/2012 | Mis à jour le 01/08/2012 01:55:17


Félicitée par ses partenaires, Elodie Thomis a inscrit l'unique but de France-Colombie.Comme face à la Corée du nord (5-0), la France a présenté deux visages contre la Colombie (1-0), mais s'est tout de même qualifiée pour les quarts de finale.

Une (belle) mi-temps à l'endroit, une autre (inquiétante) à l'envers, c'est l'exact scénario du match contre la Corée du nord (5-0) que les Françaises ont offert mardi soir, l'efficacité en moins. Pourtant, le suspense n'aurait dû durer que cinq minutes sur la pelouse de Saint-James' Park. Voire même un peu moins si Gaëtane Thiney n'avait pas offert un répit à la sélection colombienne dès la deuxième minute. L'attaquante des Bleues et de Juvisy a tergiversé dans la surface après un superbe service d'Elodie Thomis (2e). On ne le savait pas encore à ce moment du match mais cette action allait donné le ton.

Heureusement, Thomis, encore très en jambes après sa rentrée décisive lors du second match, a ensuite préféré y aller seule, profitant de sa vitesse et des boulevards de la défense sud-américaine pour aller tromper Sepulveda (5e). Sans déchet dans le jeu, très inspirées dans leurs déplacements et transmissions, les joueuses de Bruno Bini ont retrouvé un élan qui rappelait celui de la dernière Coupe du monde ou même de leurs matches de préparation. Il n'aura manqué finalement que la réussite et encore. Avec onze tirs cadrés sur treize en première périodes, difficile d'incriminer les attaquantes, pas vernies sur les barres de Necib (15e) après un travail d'Abily et un service de Thomis qui, elle-même, du gauche et à l'entrée de la surface, a envoyé le ballon sur l'angle du but colombien (27e) avant de remettre ça à la demi-heure de jeu. Delie, elle, ne pourra invoquer la malchance dans son duel contre la gardienne colombienne, juste avant la mi-temps (43e)...

La pause n'a pas fait du bien aux Bleues, encore marquées par leurs occasions ratées, et au retour du vestiaire, leur jeu s'est délité complètement, rappelant la première période contre la Corée. La Colombie, plus accrocheuse, plus compacte, a empêché la sélection française d'avancer, de développer son jeu. Des lignes trop étirées, un bloc trop bas et la France est retombée dans ses travers des derniers matches. Si sa qualification pour les quarts de finale n'a jamais vraiment été mise en danger, elle a souffert jusqu'au bout, se mettant même dans le rouge dans les cinq dernières minutes sur deux cafouillages dans la surface. Contre la Suède, qu'elles retrouveront vendredi midi à Glasgow, les Bleues devront, si elles veulent rêver encore à une médaille, jouer avec plus d'application. Et deux mi-temps cette fois.

01/08/2012 - 16:25
féminine Bini: "Dopé par la victoire d'Estanguet"
Bruno Bini, le sélectionneur de l’équipe de France féminine, a expliqué que la victoire de Tony Estanguet a montré la voie à ses joueuses, mardi. "On a été dopé par la victoire d’Estanguet pendant l’échauffement. Toutes les filles ont applaudi dans le vestiaire. On espère qu’il va être élu à la commission des athlètes du CIO. C’est de la folie ! On a un grand écran dans la salle du restaurant et ça hurle, ça crie. Même si on est loin du village, on a l’impression de faire partie de l’équipe de France olympique", a-t-il indiqué, propos repris par RMC. Les Bleues se sont qualifiées pour les quarts de finale suite à leur victoire sur la sélection colombienne (1-0)

H MOINS 1

un but guadeloupeen un but martiniquais les antilles eliminent la suede


Les Bleues renversent la Suède
Publié le 03/08/2012 | 14:51, mis à jour le 03/08/2012 | 15:13


Linda Sembrant face à la Française Marie-Laure Delie
La France de Bruno Bini a retourné la situation contre la Suède en quart de finale de l'épreuve de football (2-1). En demi-finale, elles retrouveront le Brésil ou le Japon. Revoir les temps forts de France-Suède :

Voir la video

http://www.francetv.fr/sport/les-footballeuses-francaises-dans-le-dernier-carre-14620

La France de Bruno Bini a tenu le choc. Face à la Suède, troisième de la dernière coupe du monde, les Bleues se sont imposées (2-1) après avoir concédé l'ouverture du score. Ce match, c'était une petite finale avant l'heure entre deux nations candidates à la médaille. Sur la pelouse détrempée de l'Hampden Park, les Bleues ont su renverser la situation pour prendre leur revanche face à celles qui les avaient éliminé lors de la petite finale du mondial. En demi-finale, elles retrouveront le Japon ou le Brésil.

Dans un match émaillé par de nombreuses largesses défensives, l'ouverture du score arrivait dès la 18e, sur un corner repris par la capitaine suédoise, Nilla Ficher. Une tête imprécise qui trompait tout de même Sarah Bouhaddi, impuissante sur l'action. Cinq minutes plus tard, Lisa Dahlkvist voyait sa tête à bout portant être arrêtée par la gardienne tricolore. On ne le savait pas encore, mais c'était le tournant de la première mi-temps.

Cette parade à eu l'effet de détonateur pour les Bleues. Après une entame de match timide, elles rentraient enfin dans la rencontre. A la 22e min, un but de Louisa Necib était refusé pour un hors-jeu de Sonia Bompastor, auteure de la passe décisive. Quelques minutes plus tard, Wendie Renard fusillait la gardienne suédoise à bout portant, en reprenant un ballon mal dégagé par la défense nordiste après un coup-franc de Soubeyrand.

Plus dominatrices, les Françaises parvenaient à prendre l'avantage dans un match toujours aussi serré à la 29e min, grâce à Laura Georges. La Guadeloupéenne reprenait de la tête un corner mal dégagé par Hedvig Lindahl et trouvait le petit filet.

Une fin de match accrochée

Au retour des vestiaires, la France parvenait à bien gérer son avance, prenant peu à peu la possession du cuir. Thomis Elodie alertait la défense adverse (60e). La fin de match s'emballait. A la 71e min Louisa Necib passait tout proche de tuer le match mais sa tête manquait le cadre. Un loupé qui aurait pu avoir de lourdes conséquences puisque sur l'action suivante, Nilla Fischer plaçait une superbe frappe bien stoppée par Sarah Bouhaddi.

Même si elles ne parvenaient pas à se mettre à l'abri, les coéquipières de Marie-Laure Delie tenaient bon jusqu'au coup de sifflet final. Elles atteignent le dernier carré de la compétition. Une belle confirmation, un an après avoir rallié les demi-finales en Coupe du monde. Leur demi-finale se disputera lundi

Term.Brésil 0-2 Japon

la france jouera le japon en demi finale lundi JO

Ce sera France - Japon
Le 03/08/2012 | Mis à jour le 03/08/2012 19:52:39

Gaëtane Thiney espérait le Brésil. Ce sera finalement le Japon. Les championnes du monde en titre ont disposé des Auriverde (2-0) en quart de finale des JO, vendredi après-midi, à Cardiff. Elles peuvent remercier Ogimi, impliquée sur les deux buts de son équipe. Après avoir ouvert le score à la 27e minute, l'attaquant du FFC Turbine Potsdam s'est muée en passeuse décisive pour Ohno (73e). La demi-finale entre les Bleues et les Nippones se tiendra le 6 août à Londres.

Bussaglia : «On s'est arrachées»
Le 03/08/2012 | Mis à jour le 03/08/2012 18:18:00

Elise Bussaglia (milieu de terrain de l'équipe de France) : «Les coups de pied arrêtés, c'est une force actuellement, on en profite bien. On est rapidement menées, mais on revient assez vite. Je n'ai pas douté, il restait du temps. Après avec un but d'avance, tu hésites à te projeter, tu as, pardon pour l'expression, un peu le cul entre deux chaises. On s'est arrachées, les unes pour les autres, c'est ce qui a fait la différence. Il fallait rester vigilantes sur leurs longs ballons, avec les appels de Lotta (Schelin) dans les espaces libres. Maintenant, on est à deux matches d'une médaille. Quand on voit le classement de la France au tableau des médailles, on a envie d'apporter notre pierre à l'édifice.»

Revoici la bande à Bini ! L'équipe de France féminine de football peut continuer
de rêver à une médaille olympique : les Bleues
se sont qualifiées pour les demi-finales des Jeux en
battant la Suède (2-1) avec la manière, hier à Glasgow.
Les filles de Bruno Bini, le coach haut-alpin, qui
ont livré leur match le plus abouti de ces JO, mettent
maintenant le cap sur Londres et Wembley pour un
rendez-vous lundi contre le Japon, champion du
monde. "On pense à la médaille, on se rapproche du
but", a souligné l'attaquante Élodie Thomis.

Football. Les Bleues verront bien Londres
Wembley en demie...

La «bande à Bini» s'est vengée ! Éliminée l'an dernier en demi-finale du Mondial allemand par la Suède, l'équipe de France féminine s'est qualifiée pour les demi-finales en remportant la revanche avec la manière (2-1). À Glasgow, les filles de Bruno Bini, menées en début de partie, sont remontées grâce à deux buts des défenseuses de l'OL, George (29) et Renard (39). Les Françaises ont livré hier leur match le plus abouti des Jeux et mettent enfin le cap sur Londres et le temple de Wembley pour un rendez-vous lundi (18h00)contre les championnes du monde japonaises, qu'elles ont battu en amical avant les JO (2-0).

«À la mi-temps, on s'est dit que ce match était à nous et on ne voulait pas le laisser filer, assurait la latéral gauche Sonia Bompastor. Plein de Français nous disaient : «On vous attend au village, c'est génial ici !» On est tellement contentes d'y aller», savourait-elle. Laura Georges préfère nuancer : «Mais nous n'avons encore rien gagné…» Lundi, une victoire leur offrirait une médaille.

Si je ne fais pas cette erreur...»
Le 06/08/2012 | Mis à jour le 06/08/2012 22:17:34


Sarah Bouhaddi a commis une faute de main sur l'ouverture du score japonaise.
Coupable d'une faute de main qui a provoqué l'ouverture du score japonaise, la gardienne Sarah Bouhaddi sait que son erreur pèse lourdement dans la défaite de l'équipe de France en demi-finale du tournoi olympique (2-1), ce lundi à Wembley.

Sarah Bouhaddi (gardienne de l'équipe de France) : «Il n'y a pas grand chose à reprocher à l'équipe. Les Japonaises n'étaient pas impressionnantes, mais j'ai commis une erreur qui a peut-être causé l'élimination. Ce n'est pas une erreur de lecture de trajectoire, mais je ne serre sans doute pas assez les doigts. Si je ne fais pas cette erreur... Après le match contre la Suède, on m'avait dit que j'avais été héroïque, et j'avais répondu qu'il y a des jours où on est héroïque et d'autres où on passe au travers. C'est le poste qui veut ça. Il y a beaucoup de frustration, mais il reste une médaille à aller chercher. Tant qu'à faire, autant rentrer avec quelque chose à la maison.»

Sonia Bompastor (défenseur de l'équipe de France) : «Il y avait la place. On a démarré timidement, les Japonaises avaient la possession. On se disait que sur les coups de pieds arrêtés, nos gabarits pouvaient nous aider, et on a pris deux buts là-dessus. On a réagi au lieu d'agir. On repart à Coventry (pour le match pour la 3e place), mais ce n'est pas la faute de l'organisation. On n'a qu'à s'en prendre qu'à nous-mêmes. Si on avait gagné, on serait resté au Village olympique».


Bruno Bini (sélectionneur de l'équipe de France) : «On a eu vingt premières minutes difficiles, puis on a fait ce cadeau, plus que ça, cette offrande aux Japonaises (l'erreur de main de Bouhaddi). Les Japonaises étaient plus propres techniquement que nous au début, mais dès qu'on a été aussi propres qu'elle, on a eu l'emprise sur le match. Ce sont quand même les championnes du monde, et on les a bougées. On peut être déçu parce que si on égalise à la fin, je peux vous dire qu'il y aurait eu un troisième, un quatrième et un cinquième but.» -

Bussaglia : «Pire qu'une déception»
Le 06/08/2012 | Mis à jour le 06/08/2012 22:42:08


"Moi qui ne me souviens jamais de mes matches, je me souviendrai toute ma vie de celui-là, pas pour de bonnes raisons". Elise Bussaglia
Elise Bussaglia n'a pas caché sa peine après la défaite des Bleues en demi-finale des JO face au Japon (1-2). La milieu de terrain a manqué un penalty en fin de match.

Elise Bussaglia (milieu de terrain de l'équipe de France) : «C'est pire qu'une déception. Moi qui ne me souviens jamais de mes matches, je me souviendrai toute ma vie de celui-là, pas pour de bonnes raisons. Sur mon penalty, j'ouvre trop le pied. Je n'avais pas trop de pression ni d'appréhension. Maintenant on va tout faire pour aller chercher la médaille de bronze mais là c'est la déception qui prime.»

Lerêvebrisédes Bleues
FOOTBALL Les joueusesdeBrunoBini se sont inclinées endemi-finalefaceàde redoutables Japonaises

FOOTBALL JO LONDRES 2012 JO - Foot féminin : Bruno Bini, un sélectionneur "déçu"Créé le 06/08/2012 à 22h07

Bruno Bini, le sélectionneur de l'équipe de France

Ecouter
http://www.rtl.fr/actualites/sport/jeux-olympiques/article/jo-foot-feminin-bruno-bini-un-selectionneur-decu-7751461891

Eliminées il y a un an en demi-finale de la Coupe du monde de football féminin, l'équipe de France a encore chuté lundi à ce stade de la compétition mais cette fois-ci aux Jeux olympiques, face au Japon (2-1). Une élimination identique mais un scénario beaucoup plus douloureux pour le sélectionneur, Bruno Bini, qui a fait part en conférence de presse de sa déception.
Jérôme Millagou | 06/08/2012 - 21h29 "On ne peut rien reprocher aux filles, qui sont mortes sur le terrain", se désole l'entraîneur Bruno Bini Quel est votre analyse de cette défaite ?

"On a vécu vingt première minutes difficiles, c'est spécial une demi-finale de grande compétition, c'est possible qu'on était un peu contractée. Après on leur fait un cadeau, plutôt une offrande (erreur de Sarah Bouhaddi sur une sortie aérienne, ndlr) et on atteint la mi-temps sans que les Japonaises aient obtenu une seule occasion de but. Leur deuxième but nous plombe juste après la mi-temps et c'est là qu'on commence à jouer pour faire une deuxième période de très grande qualité. On a eu des occasions et un penalty mais ça ne voulait pas rentrer, c'est le football. Quand on a commencé à être plus propres techniquement qu'elles, on a eu l'emprise sur le match. On les quand même bougées les championnes du monde. On peut être déçu. C'est comme aux élections, elles gagnent avec 51% de voix contre 49%, avec la prime au sortant."

Cette déception est-elle comparable à celle vécue après la demi-finale du Mondial-2011 contre les Etats-Unis ?

"C'est pire aujourd'hui... En deuxième période, nous n'avons pas concédé une occasion de but et dans les vingt dernières minutes, les Japonaises sont allées deux fois dans notre camp. Si on égalise (à 2-2), je vous dit qu'on en met un troisième puis un quatrième. L'an dernier on avait fait jeu égal avec les Américaines mais elles nous avaient assassinées avec leur puissance. Là non."

Qu'allez-vous dire à Sarah Bouhaddi, qui a coûté le premier but, et à Elise Bussaglia, qui a manqué le penalty de l'égalisation ?

"Cela ne vous regarde pas, c'est une histoire entre elles et nous (l'encadrement). Un peu de pudeur s'il vous plaît, ne faites pas les voyeurs."

JO - Bleues
«Ne pas tout remettre en cause»
Le 08/08/2012 | Mis à jour le 08/08/2012 18:15:57


Wendie Renard regarde impuissante les Japonaises fêter leur qualification pour la finale. "La nuit été difficile". (AFP)
Wendie Renard, l'arrière centrale des Bleues et de l'OL a confirmé sa formidable progression pendant les JO et, malgré la déception de la défaite contre le Japon (2-1), elle ne veut pas rentrer bredouille en France. Cela passera par une victoire contre le Canada, jeudi (14h00), à Coventry.

«Wendie Renard, deux jours après votre défaite contre le Japon, la déception est-elle encore présente ?
Un peu. C'est difficile, c'est normal, mais il faut vite oublier et passer à autre chose, pas par obligation mais parce qu'on a une médaille de bronze à aller chercher.


Comment avez-vous vécu les heures qui ont suivi le match ?
La nuit a été très difficile. En plus, j'ai dû aller au contrôle antidopage, donc oui, c'était une soirée difficile. Je n'ai pas trouvé le sommeil avant trois heures du matin. Le réveil a été compliqué, le reste de la journée aussi. On se dit qu'on a loupé quelque chose, on refait le match, on revoit les occasions, les arrêts de la gardienne. On se pose des questions, on se dit : "pourquoi on a fait ci, pourquoi on n'a pas fait ça". Mais ça ne sert à rien, c'est fini.

L'avez-vous revu ?
Non, pas encore. On a eu des difficultés dans le match car nous étions trop bas, on a laissé la possession de balle aux Japonaises. Et dès qu'on récupérait le ballon, on le perdait vite, on courait après. Après le premier but, on s'est libérés car on a des qualités pour jouer. C'était un petit mieux, on s'est réveillées. On a poussé mais on n'est pas parvenues à égaliser.

Votre équipe semble plus dans la réaction que l'action ?
Ce n'est pas un choix. Quand on joue des équipes comme le Japon, elles n'attendent que ça, qu'on sorte. C'est vrai, on était un peu bas mais c'est aussi lié à l'adversaire. On est capables de faire très mal quand on joue, tout le monde en a conscience.


Quel bilan tirez-vous pour l'instant de ce tournoi olympique ?
On voulait aller le plus loin possible et chercher cette médaille d'or. On a quand même une finale à jouer même si ce n'est pas la grande. Si on remporte cette médaille, tout ne sera pas négatif, au contraire. Cette équipe a beaucoup de qualités, il ne faut pas tout remettre en cause. Avec cette médaille, ce sera une très belle compétition. Ce n'est pas comme lorsque tu termines troisième d'une Coupe du monde. Les JO, c'est une médaille de bronze, c'est une autre saveur. On a envie de contribuer à toutes les médailles des autres Français.

Que savez-vous du Canada ?
Les Canadiennes ont une très bonne équipe, collective, avec deux attaquantes qui font mal Tancredi et Sinclair. Elles jouent bien au ballon mais sur ce match, c'est l'équipe qui aura le plus envie.»

Lebronzepour
atténuer les regrets

EN FAIT SI 90 %DES TIRS SONT NON CADRES ...LA REGLE EST SIMPLE TU PEUX PAS MARQUER

Un scénario catastrophique»
Le 09/08/2012 | Mis à jour le 09/08/2012 19:47:24


La déception des joueuses tricolores après leur défaite contre le Canada. Les joueuses de l'équipe de France n'ont pas caché leur déception après leur défaite face au Canada (0-1) qui les prive d'une médaille de bronze. «C'est du gâchis», ne peut s'empêcher de regretter Sonia Bompastor.

Sonia Bompastor (défenseur de l'équipe de France) : «C'est cruel, c'est le pire scénario. On a essayé de faire courir les Canadiennes, de passer par les côtés, on a rien à regretter. Sauf de ne pas avoir été efficaces alors qu'on était au-dessus du Canada. C'est du gâchis, car cette équipe a du talent, une belle génération. A titre personnel, je ne suis pas du tout satisfaite sur un plan sportif. Les JO, le village olympique, c'est sympa, mais en tant que compétitrice, ce n'est pas ce que je retiens. On va avoir du mal à savourer (la suite des JO) même si c'est unique dans une vie.»

Camille Abily (milieu de terrain de l'équipe de France) : «On voulait au moins finir troisièmes mais comme l'an dernier, on est 4ème. Depuis l'an dernier, on a plus confiance en nous, on fait partie des grosses nations mais je suis cartésienne et comme au Mondial, on fait quatre. On retourne au Village olympique mais sans la médaille. On va essayer de profiter de nos seuls JO. Mais mon objectif, c'était de ramener l'or.»


Gaëtane Thiney (milieu offensif de l'équipe de France) : «On avait retrouvé notre jeu offensif de la Coupe du monde mais une fois de plus on termine 4e. Il y a beaucoup de déception, c'est cruel. Il y avait toujours un poteau, une barre, la gardienne ou un genou. On a énormément donné, c'est un scénario catastrophique et dramatique. Là, on a envie d'exploser. Pendant ces Jeux, on a montré des certitudes, on sait qu'on peut rivaliser avec les meilleures nations. LA prochaine étape maintenant, c'est de mettre le ballon dans les filets.»

Elodie Thomis (milieu offensif de l'équipe de France) : «C'est fini mais ces Jeux, ce n'est pas une fin en soi. Dans un an, il y aura l'Euro (en Suède). On a montré qu'on était une bonne nation, que les autres nous craignaient. C'est rageant de passer à côté de la médaille car on le méritait. On a fait un très beau parcours et je suis très heureuse d'avoir participé à cette aventure avec les filles. C'est triste mais c'est comme ça, il faut l'accepter.»


Corine Franco (défenseur de l'équipe de France) : «Cela fait deux mois qu'on travaille, qu'on se donne à fond et... On doit retenir qu'on fait partie des quatre meilleures équipes mais il y a encore un écart avec les toutes meilleures, on commet encore de petites erreurs. C'est difficile à digérer.Il faut relativiser mais ça va être dur. La déception est tellement grande, tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas ce dont tu as envie. Oui, je réalise car là, les matches c'est fini ; la médaille, on ne l'a pas. Non, en fait, je ne réalise pas. J'ai envie de rentrer chez moi.»

FOOTBALL FÉMININ
Les Bleues victimes
duhold-upcanadien FRANCE 0 - CANADA 1
Match pour la 3e place. Stade de Coventry. Arbitre : J. Palmqvist (SUE). Mi-temps : 0-0.
But : Matheson (90+2). Avertissement - France : Abily (90).
Canada : McLeod - Moscato, Wilkinson, Sesselman, Nault (Chapman 83) - Matheson,
Scott, Sinclair (cap.), Schmidt - Tancredi (Timko 77), Filigno (Kyle 55).
Entraîneur : John Herdman.
France : Bouhaddi - Renard, Georges, Franco, Bompastor - Renard, Soubeyrand (cap.)
(Abily, 54), Bussaglia - Necib - Thiney, Delie (Le Sommer 60), Thomis (Catala 90+2).
Entraîneur : Bruno Bini

Les footballeuses françaises
ont été les cibles hier des "braqueuses"
du Canada, qui ont
réussi le hold-up parfait (1-0,
90+2) pour les priver d’une médaille
de bronze olympique.
Comme à la Coupe du monde
l’an dernier en Allemagne, la
France termine 4e d’une grande
compétition internationale, les
larmes aux yeux et le coeur brisé
par la dure réalité du football de
haut niveau: bien jouer ne suffit
pas. Avec cette médaille, qui
était leur objectif de départ, elles
auraient signé le meilleur résultat
de l’histoire du football féminin
tricolore.
Commecontre le Japon en demi-
finale (2-1), les protégées de
Bruno Bini ont dominé le
match, contrôlé le jeu et montré
leurs qualités. Mais elles n’ont
pas réussi à être réalistes, malgré
un wagon d’occasions dans
les trente dernières minutes. Les
Bleues ont notamment touché
le poteau (Gaëtane Thiney, 62)
et la barre transversale (Élodie
Thomis, 63) en l’espace d’une
minute. "Il n’y a pas pire scénario,
c’est cruel, a réagi l’arrière Sonia
Bompastor. Finir encore une
fois 4e, ça va être difficile de s’en
remettre, a-t-elle ajouté. On a été
largement au-dessus des Canadiennes."
"L’efficacité n’était pas
au rendez-vous, comme contre le
Japon. C’est désolant parce qu’on
était là pour rapporter une médaille
en France", a analysé la capitaine
Sandrine Soubeyrand.
En finale, la revanche du Mondial
2011 a tourné à l’avantage
des Américaines qui ont battu le
Japon 2-1, hier soir à Wembley.
Les États-Unis poursuivent ainsi
une série de quatre victoires
dans le tournoi olympique de
football féminin.