LES AUBOIS DE TROYES

FOOT / Estac / Padovani nouvel adjoint, Nivet en approche
Publié le mercredi 06 juin 2012 à 09H18

Benjamin Nivet connaît bien la maison Estac puisqu'il y a évolué de 2002 à 2007


Furlan a obtenu l'accord de l'entraîneur corse pour venir renforcer le staff troyen. Le club est également entré en contact avec son ancien meneur de jeu


L'Estac tient sa première recrue. Elle ne va pas se faire lever les foules puisqu'il s'agit d'un renfort pour le staff technique. Mais elle était importante aux yeux de l'entraîneur. Jean-Marc Furlan n'avait pas caché qu'en cas de remontée en Ligue 1, il voulait voir son staff s'étoffer avec l'arrivée d'un nouvel adjoint. Son choix s'est porté sur Michel Padovani. Les deux hommes se connaissent bien puisqu'ils ont joué ensemble entre 1989 et 1992 à Libourne/Saint-Seurin et ont gardé le contact depuis. « J'ai engagé Michel pour son esprit de compétition et son expérience. »
Padovani a longtemps été adjoint au SC Bastia, son club formateur. Lancé par Antonetti, il a secondé des entraîneurs comme Kasperczak ou Casoni. Par deux fois en 2004 (en L1) et 2009 (en L2), il a également assuré de courts intérims comme coach principal. Depuis 2009, il avait repris un petit club de DH.
Furlan assure que cela ne changera pas le rôle de Jean-Marc Philippon, qui vient de prolonger son contrat : « J'ai expliqué ma démarche au staff. Jean-Marc est un très bon technicien, dans la mise en place des séances. Mais j'avais besoin de quelqu'un pour me seconder dans le management. » L'arrivée de Padovani devrait entraîner tout de même un léger remaniement puisque Momo Bradja est appelé à devenir une sorte de coordinateur sportif, qui pourra toujours être sur le terrain, mais sera surtout chargé de faire le lien entre le secteur pro, le centre de formation et les services administratifs.

Nivet, c'est du sérieux


Côté joueurs, c'est assez calme pour l'instant, dans l'attente d'un éventuel transfert de N'Sakala et/ou Sidibé. La première recrue pourrait toutefois être connue d'ici quelques jours. Les dirigeants sont en effet entrés en contact avec une vieille connaissance, Benjamin Nivet, en fin de contrat avec Caen, qui vient de descendre en Ligue 2. S'il a 35 ans, l'ancien Troyen (2002-2007) répond à de nombreux critères : la connaissance du club, l'expérience de la Ligue 1, une grande polyvalence au milieu de terrain, où Furlan recherche une doublure à Obbadi. Et une bonne forme physique : il a encore disputé 33 matches la saison dernière et inscrit 7 buts (dont 4 sur penalty). Mais rien n'est encore fait, car Nivet a également une autre proposition d'un club de L1 et devra forcément faire des efforts financiers s'il décidait de rejoindre le club troyen auquel il est resté très attaché.

FOOT/ Estac/ Un calendrier assez équilibré pour l'Estac
jeudi 31 mai 2012 à 11H08 - Vu 528 fois


Les supporters troyens vont assister à de belles affiches tout au long de la saison


Entre la joie de la montée et l'attente de la reprise du championnat le 10 août, la sortie du calendrier (voir en page précédente) est toujours un moment guetté par les supporters, surtout quand on est promu.
De prime abord, celui offert à l'Estac hier soir pour son retour dans l'élite cinq ans après sa dernière apparition à ce niveau semble assez équilibré. Pas d'enchaînement de clubs à gros budget, de finish torride ou de mois d'août insurmontable. Valenciennes, Lyon, Lorient, Brest pour démarrer. De quoi goûter à tous les footballs.


Masoni : « On souhaitait débuter à l'extérieur »


« On souhaitait débuter à l'extérieur pour finir au stade de l'Aube, indique le président Daniel Masoni. On se contentera de ce calendrier avec un début de championnat qui n'est pas inabordable, avec la réception de VA et Lorient et un déplacement à Brest. On ira aussi à Lyon et on recevra Lille pour boucler ces cinq premières journées : espérons que ces deux grosses cylindrées mettent du temps à chauffer. »
la Ligue n'a pas pu satisfaire toutes les demandes de clubs désirant démarrer à l'extérieur car pas mal de stades sont actuellement en réfection. « C'est marrant, ça faisait quelques jours que je pensais qu'on allait débuter par Valenciennes, sourit Jean-Marc Furlan. A part cette petite anecdote, le calendrier du début de saison importe peu, c'est surtout à la fin qu'il vaut mieux éviter les équipes qui jouent le titre. »
« Recevoir lors de la première journée, c'est plutôt une bonne chose, réagit côté joueurs Mounir Obbadi. Si ça pouvait lancer notre saison, ça serait bien. Après, on sait que tous les matches seront difficiles, il ne faut pas se le cacher. Mais on aura notre mot à dire. De toute façon, il faudra tous les jouer. »
Momo Bradja est lui aussi content de « débuter à la maison bien que Valenciennes soit une équipe coriace. Ensuite, on va à Lyon, il faudra voir si c'est un avantage ou pas. Mais finir à Valenciennes et recevoir Bordeaux lors de l'avant-dernière journée, ça m'embête un peu. »
Les grandes dates à retenir au stade de l'Aube : Marseille le 20 octobre (9e journée), le champion Montpellier le 3 novembre (11e journée), le derby contre Reims le 9 mars (28e journée), et bien sûr le PSG le 13 avril (32e journée). L'Estac recevra deux fois de suite à domicile (Rennes et Nice, 15e et 16e journées) durant un mois de décembre très chargé avec cinq matches au programme.
Les week-ends aussi seront à rallonge pour les amateurs de L1 puisque le programme télé a été étalé sur six créneaux du vendredi 20 h 30 au dimanche 21 h en passant par le samedi 20 h (5 matches).

TROYES
Reprise : le 25 juin
Stages : du 30 juin au 8 juillet à Morzine ; du 31 juillet au 3 août à Gouvieux
Matches amicaux :
Contre Brest le 7 juillet à Morzine
Contre Red Star le 14 juillet à Migennes
Contre Dijon le 18 juillet à Avallon
Contre Lille le 21 juillet à Saint-Dizier
Contre Créteil le 28 juillet à Romilly-sur-Seine
Contre UNFP le 4 août à Troyes

Furlan attend du monde
Le 27/06/2012 | Mis à jour le 27/06/2012 17:25:09

Tout juste promu en Ligue 1, le club de Troyes a repris en douceur (tests physiques et médicaux au programme) mercredi l'entraînement au stade de l'Aube avec ses nouvelles recrues, les milieux de terrain Benjamin Nivet (Caen) et Stéphane Darbion (Xanthi, Grèce), et l'ancien entraîneur adjoint de Bastia Michel Padovani. « C'est un super challenge pour moi de retrouver la L1, dans un club qui est sur une belle dynamique. Je retrouve le club comme je l'ai quitté il y a cinq ans (...). C'est là que j'ai vécu mes plus belles émotions », souligne Benjamin Nivet (35 ans), qui a fait cinq saisons à l'Estac, de 2002 à 2007.

L'entraîneur de l'ESTAC, Jean-Marc Furlan, a fait un petit point sur le mercato. Le technicien a indiqué « encore (chercher) un milieu défensif, deux attaquants et un gardien », après le départ notamment du portier Olivier Blondel à Toulouse et le retour à Dijon de l'attaquant Raphaël Cacérès. « Nous ne nous précipiterons pas, le stage et la préparation nous donneront des indications sur les besoins réels de ce groupe », a estimé pour sa part le président du club Daniel Masoni.

Le groupe troyen part samedi pour une semaine de stage à Morzine, mais sans le défenseur Djibril Sidibé et le capitaine Eloge Enza-Yamissi, qui ne feront leur retour que le 9 juillet. (avec AFP)


Le programme de Troyes
Stages : du 30 juin au 8 juillet à Morzine ; du 31 juillet au 3 août à Gouvieux

Matches amicaux :
Contre Brest le 7 juillet à Morzine
Contre Red Star le 14 juillet à Migennes
Contre Dijon le 18 juillet à Avallon
Contre Lille le 21 juillet à Saint-Dizier
Contre Créteil le 28 juillet à Romilly-sur-Seine
Contre UNFP le 4 août à Troyes

FOOT / Estac / Granddi Ngoyi, 3e recrue troyenne !
Publié le vendredi 29 juin 2012 à 09H27


Ngoyi à la lutte avec Mounir Obbadi lors du dernier Troyes-Nantes au Labourat, en novembre dernier


Le Paris SG a libéré de sa dernière année de contrat l'international congolais Ngoyi, 3e recrue de l'Estac après Benjamin Nivet et Stéphane Darbion


Les négociations ont duré toute la journée de ce jeudi et Granddi Ngoyi (24 ans ; 1,86 m ; 77 kg) s'est finalement engagé avec l'Estac sur les coups de 17 h 30.
Ce solide milieu défensif, natif de Melun, a rejoint le centre de formation du Paris-Saint-Germain à l'âge de 13 ans. Champion de France des moins de 18 ans en 2006, il a signé son premier contrat professionnel au PSG en août 2007. Il a même disputé 7 matches en Ligue 1 en cette saison 2007-2008, avant d'être prêté à Clermont Foot en L2 pour la deuxième partie de saison 2008-2009 (19 matches, 1 but).
De retour ensuite dans la Capitale, et après 16 nouveaux matches en Ligue 1 au PSG lors de l'exercice 2009-2010, cet international congolais a été à nouveau prêté au Stade Brestois où il s'est imposé comme titulaire en Ligue 1, disputant au passage 25 matches de championnat en 2010-2011.

Suspendu pour avoir blessé… Outrebon


En août 2011, le PSG prêtait une troisième fois Granddi Ngoyi, cette fois au FC Nantes, afin qu'il profite de sa saison chez les Canaris pour gagner en temps de jeu et continuer à progresser.
Ce jeune milieu de terrain avait d'ailleurs réalisé un très bon début de saison mais avait été stoppé net dans son élan par une suspension ferme de 10 matches consécutifs à cause d'un carton rouge reçu à l'occasion du match Estac-Nantes (14e journée de championnat), en novembre 2011, pour une faute ayant blessé sérieusement Julien Outrebon (fracture du péroné). Pour pallier son absence, le FC Nantes s'était fait prêter Grzegorz Krychowiak par les Girondins de Bordeaux.
Au mois de mars, Granddi Ngoyi avait retrouvé une place de titulaire. Il avait d'ailleurs inscrit le but nantais contre l'Estac (1-1) au match retour à la Beaujoire, le seul de sa saison 2011-2012 (20 matches).

Concurrent ou associé à Thiago ?


Hier, l'ancien membre de l'équipe de France des moins de 19 ans (il avait participé à l'Euro U19 en 2007) a quitté, cette fois, définitivement le Paris-Saint-Germain, qui l'a libéré de sa dernière année de contrat, pour s'engager pour une durée de trois ans (jusqu'au 30 juin 2015) avec le club phare aubois. « C'est un grand gabarit, un joueur d'impact qui va chercher les ballons », précise-t-on du côté du Camp du Moulinet, le siège de l'Estac. « Il y avait d'autres clubs dessus mais ça faisait longtemps que l'on suivait ce dossier, d'autant que le joueur a une bonne mentalité. » Ce milieu défensif au potentiel physique indéniable entrera en concurrence avec le Brésilien Thiago quand Jean-Marc Furlan décidera d'aligner une sentinelle devant la défense auboise. Mais il n'est pas du tout exclu que l'entraîneur troyen associe ces deux éléments quand il optera pour un 4-2-3-1. En tout cas, le joueur sera présenté aujourd'hui à la presse.

FOOT/ ESTAC/ Olivier Blondel quitte précipitamment l'Estac
dimanche 24 juin 2012 à 12H56 - Vu 890 fois


Après deux saisons passées à l'Estac, Olivier Blondel retourne au TFC où il sera la doublure d'Ali Ahamada




Alors que peu de monde le pressentait au sein du club phare aubois, Olivier Blondel (33 ans) a demandé à rencontrer les dirigeants de l'Estac vendredi matin afin de leur faire part du souhait de quitter l'Aube, et de leur demander par là même de le libérer de sa dernière année de contrat professionnel à l'Estac, même promu en Ligue 1.
Le gardien de but de l'Estac souhaite effectivement retrouver la région toulousaine pour retrouver sa compagne et revenir ainsi signer au TFC où il a évolué de 2008 à 2010. À Toulouse, il sera le numéro 2 derrière Ali Ahamada. Ne pouvant retenir un joueur contre son souhait, le président de l'Estac a donc fait signer à Olivier Blondel sa lettre de mutation hier matin au siège du club.

L'Estac en quête d'un second gardien


Selon le président troyen, l'ancien gardien du Havre repart dans les mêmes conditions qu'à son arrivée à l'Estac en 2010. « Bien qu'il lui restait une année au TFC lorsqu'il a signé chez nous, il ne nous avait rien coûté. Là, c'est pareil, il lui restait une année de contrat chez nous mais on en fait cadeau. Il repart donc gratuitement, ce qui me paraît logique. » Victime d'une lésion tendineuse à l'adducteur droit, avec une rupture partielle, lors du match face au Stade de Reims en décembre 2011, Olivier Blondel n'avait retrouvé une place sur le banc qu'en toute fin d'exercice, n'apparaissant qu'à 17 reprises en L2 la saison passée (contre 37 matches en L2 lors de l'exercice 2010-2011). À quelques jours de la reprise de l'entraînement de l'Estac (mardi prochain pour le staff, mercredi pour le groupe professionnel), Yohann Thuram-Ulien (23 ans) est le gardien numéro un du club. Bien sûr, Furlan et son staff vont s'atteler rapidement à recruter un second gardien de niveau Ligue 1. Et comme toujours, les premières rumeurs naissent puisque les noms de Jérémie Janot (34 ans, ex-Saint-Etienne et Lorient) et Franck Grandel (34 ans, ex-Estac et Dijon) circulent déjà du côté du stade de l'Aube.

Un Calédonien à Troyes
Le 29/06/2012 | Mis à jour le 29/06/2012 13:06:00

Georges Gope-Fenepej quitte l'AS Magenta et sa Nouvelle-Calédonie pour rejoindre la Ligue 1. Testé par Troyes l'hiver dernier, l'attaquant de 23 ans a paraphé un bail d'une saison avec le club promu parmi l'élite. Surnommé "Waddle" pour ses dribbles, il est international calédonien et a marqué douze buts après dix matches de Championnat cette saison. A noter qu'il est le petit frère de l'ancien Nantais John Gope-Fenepej.

FOOT / L'Estac prend l'accent corse avec Padovani



Michel, comment avez-vous atterri à Troyes ?
« On se connaît très bien avec Jean-Marc Furlan. On a joué ensemble un an à Bastia en Division 1 (N.D.L.R. : 1985-1986) et trois ans à Saint-Seurin en Division 2 (1989-1992). Il jouait en défense, c'était un bourrin (rires), moi au milieu ! Depuis cette époque on est toujours resté très amis. Une fois, il m'a dit ''un jour, tu vas travailler avec moi''. Jean-Marc m'avait déjà contacté quand il était au RC Strasbourg. Je n'étais pas intéressé à l'époque. »


Là, vous avez dit oui ?
« Il y a un mois, il m'a sollicité à nouveau en me présentant le projet de l'Estac. Deux jours après, j'étais dans le bureau du président Masoni. »


Vous avez finalement quitté votre si chère Corse ?
« J'y suis né. J'ai surtout vécu une belle histoire de 35 ans avec le Sporting Club de Bastia que j'ai quitté il y a deux ans. Mais la belle histoire s'est mal finie car je suis aux Prud'hommes avec eux. Je ne suis jamais retourné au stade de Furiani. J'essaie de tout oublier mais ce n'est pas facile quand on a œuvré si longtemps dans un club comme jeune joueur, pro puis membre du staff. »


Quel sera votre rôle exact au sein du staff troyen ?
« Je vais être le deuxième adjoint de Jean-Marc Furlan, au même titre que Jean-Marc Philippon. Les rôles exacts ne sont pas encore clairement définis car je me suis donné un mois pour prendre mes marques. »


Vous vous êtes engagé pour combien de temps ?
« Un an, c'est toujours comme ça que je procède. J'ai dit à Jean-Marc, ««si ça marche, on continue »». Dans le cas contraire, je repars chez moi. »


Que connaissiez-vous de l'Estac ?
« La dernière fois que je suis venu au stade de l'Aube, l'Estac avait battu Lyon, 1-0 durant le temps additionnel. (N.D.L.R. : But de Nivet à la 94e minute le 4 février 2007) Ça date ! Je retrouve avec plaisir Florian Jarjat, passé par Bastia. Tous les autres joueurs, je les connais de nom, bien sûr. Le but va être de se maintenir en L1. Le petit poucet va essayer de ne pas trop souffrir

Troyes - Brest : 0-007/07/2012 22:44:30
Landry Chauvin, l'entraîneur de Brest, a perdu Ousmane Coulibaly sur blessure.
Dans le seul match d'avant-saison entre clubs de L1 programmé samedi, Troyes et Brest se sont neutralisés (0-0). Le Brestois Ousmane Coulibaly s'est blessé au bout de 10 minutes de jeu.

Il n'y a pas eu de vainqueur (0-0) entre Troyes et Brest dans le seul match amical d'avant-saison de la journée entre équipes de Ligue 1, samedi à Morzine-Avoriaz (Haute-Savoie). Les deux entraîneurs avaient choisi d'aligner deux équipes différentes sur chacune des deux périodes. L'ESTAC s'est créé la meilleure occasion en fin de partie sur une reprise de la tête de Grax à la réception d'un centre délivré de la droite par Nsakala, action sur laquelle le gardien Kervestin a réalisé un arrêt en deux temps (88e). Troyes a également été dangereux sur un bon tir d'Otton, détourné par Kervestin (68). Sur l'ensemble de la rencontre, Brest, en raison de sa plus grande expérience de la Ligue 1, a fait valoir une meilleure maîtrise et une plus grande maturité.


Les Bretons, qui déplorent la blessure musculaire du défenseur Ousmane Coulibaly qui n'a joué que dix minutes, auraient pu prendre l'avantage en première période sur un tir de Khaled détourné par le gardien Dreyer (25e) et sur une tentative de Lesoimier passant de peu à côté (28e). Après la mi-temps, Dreyer s'interposait encore à deux reprises sur un tir de Culma (50e) et sur une reprise de la tête de Baysse à la réception d'un corner joué de la droite par Dernis (73e).

Les réactions des coaches
Jean-Marc Furlan (entraîneur de Troyes) : «C'était une première rencontre de fin de stage. Il est difficile de tirer des enseignements sur un premier match au bout de huit jours d'entraînement. Il y a eu deux équipes qui se sont appliquées à jouer dans un rythme de stage de préparation. Les deux entraîneurs ont partagé leurs forces sur les deux périodes du match. En première période, je pense que Troyes a eu l'avantage de la possession du ballon mais Brest, après la mi-temps, a aligné son milieu majeur, a eu la maîtrise de la balle. Nous avons bien vu une rencontre disputée entre un promu et une équipe qui a déjà deux ans d'expérience en Ligue 1 et plus de maturité.»

Landry Chauvin (entraîneur de Brest) : «Ce sont toujours des matches difficiles à analyser car on est en pleine préparation car il y a des joueurs qui sont plus "diesel" que d'autres. Nous sommes en plein milieu de stage mais sur ce premier match, alors que l'encadrement technique est nouveau, il y a un besoin de mieux connaître les joueurs. Je reste toujours prudent sur les analyses de ce genre de matches. Nous n'avons pas pris de but. C'est un élément positif et nous avons vu une meilleure maîtrise du côté brestois car il y a dans notre équipe plus de joueurs qui ont un vécu en Ligue 1. Le seul regret que j'ai, c'est d'avoir perdu Ousmane Coulibaly. A cette période de la préparation, c'est toujours ennuyeux

Transferts
Dreyer d'accord avec Troyes
Le 11/07/2012 | Mis à jour le 11/07/2012 14:50:00

Matthieu Dreyer (23 ans) «s'engagera officiellement dans les prochains jours» avec Troyes, a annoncé mercredi l'ESTAC dans un communiqué. Le jeune gardien formé à Sochaux évoluait la saison passée à Fréjus (National), où il lui restait encore un an de contrat. La durée de son bail et le montant du transfert n'ont pas encore été dévoilés

Troyes - Red Star : 2-0
Le 14/07/2012 | Mis à jour le 14/07/2012 22:05:00

Un doublé de Sébastien Grax (5e, 38e) a permis à Troyes de s'imposer face au Red Star (2-0), samedi soir. Lors de son premier match de préparation, l'ESTAC, promu en L1, avait été tenu en échec par Brest (0-0).

LIGUE 1● Bréchet rejoint Troyes. À l’essai depuis trois jours, Jérémie
Bréchet a convaincu les dirigeants aubois. L’ancien défenseur
de Sochaux, libre depuis son départ du Doubs le 30 juin dernier, a
trouvé un accord pour un contrat d’un an avec l’ESTAC. L’ancien
Lyonnais ne pourra toutefois pas jouer demain face à Valenciennes
(21h), pour la première journée de championnat, puisqu’il ne
sera pas qualifié.

17 h
..................................TROYES - LILLE ..................................
Stade de l’Aube. Arbitre : Jean-Charles Cailleux.
Troyes: Thuram - Faussurier, Rincon, Bréchet, Nsakala -
Thiago, Ngoyi, Obbadi, Nivet - Marcos (ou Camus), Yattara.
Lille : Landreau - Debuchy, Basa, Chedjou, Béria - Balmont,
Mavuba, Pedretti (ou Gueye) - Payet, Roux (ou De Melo),
Martin.

...............SOCHAUX - TROYES...............
Stade Auguste-Bonal.
Arbitre : Philippe Kalt.
Sochaux: Pouplin - Corchia,
Peybernes, Kanté (cap), Roussillon -
Contout, Doubaï, Boudebouz (ou
Roudet), K. Traoré, A. Camara -
Bakambu.
Entraîneur: Éric Hély.
Troyes: Thuram - Faussurier, Rincon,
Bréchet, Nsakala - Ngoyi, Camus, Nivet,
Marcos, Darbion - Yattara.
Entraîneur: Jean-Marc Furlan.

Furlan : «Le TFC ? Solide et efficace»
ligue 1. 7e journée. Après Caen en Coupe de la Ligue et sa qualification pour les 8es, Toulouse se déplace demain chez le dernier, Troyes.

Perplexe, le tacticien aubois peut l'être : sa formation n'a toujours pas remporté le moindre match en championnat./
Joueur à Bordeaux puis Montpellier (D2), l'entraîneur de l'Estac connaît le Sud. Et ses vertus de combat. N'empêche : la lanterne rouge requinquée par un premier succès en coupe à Reims, voudra faire la loi chez elle.

L'homme de la double montée en élite. Dès son arrivée 2005 et en mai dernier. à Troyes, Jean-Marc Furlan sait sabrer le… champagne, y'a pas à dire ! En attendant, ses protégés sont scotchés à la 20e place depuis 2 journées. Interview sans langue de bois d'un sage de 54 ans.

Jean-Marc, avec cette victoire en Coupe de la Ligue avant-hier (2-1), vous signez enfin un premier succès après 7 matches…

Oui… c'est un grand soulagement. Peut-être que la roue est en train de tourner. Parce qu'il faut bien reconnaître que nous ne sommes pas vernis depuis le début de la saison : on perd, pour l'ouverture à la maison, sur un csc de Rincon (0-1 vs Valenciennes) ; bis repetita à Brest, au bout du bout des arrêts de jeu, 90+4, via un tir venu d'ailleurs - car du droit - de Dernis (1-2, 4eJ).

Eh pourtant, on a l'impression que l'Estac reste zen.

Exact. C'est le terme. La ligne directrice d'un club est donnée par son président et Daniel Masoni sait raison garder. Ici, on manie l'humilité, on a de la mémoire aussi. On se souvient qu'il y a deux ans Troyes a sauvé sa tête en L2 à la 37e journée. Que la saison dernière les observateurs nous prédisaient le maintien alors qu'on est montés. Puis…

Oui…

L'on savait qu'on serait dans le dur dès l'entame. On a recruté très tard because zéro euro dans les caisses. Et on a eu des blessés importants à des postes clés à l'image de notre arrière central Drouin - par exemple. Donc, on ne s'affole pas.

Va bientôt falloir, non ?

Le championnat n'est pas perdu ! Il est inutile de verser dans le pessimisme : c'est contagieux. Si nous jouons la 14e-15e place, pour nous, cela équivaut à disputer le titre. Je rappelle notre budget, 19M€ (le plus petit) ; la population de la ville, 60.000 habitants.

Vous n'avez donc pas la pression du résultat face à Toulouse…

Bien sûr que si. Mais vous savez, dans notre position, tous les matches sont essentiels…

Après oui, j'ai un peu d'expérience et je sais qu'un promu doit faire la loi chez lui. Les stats sont là. Quand vous regardez le classement de Ligue 1 11-12 les 3 der-niers sont également les 3 der-niers au classement domicile.

Et Troyes veut s'en inspirer ?

Un chiffre, un seul : en 2010-2011 chez nous on s'est classés 19es ; l'an passé 3es. Il n'y a pas de secret.

Venons-en au match : quel regard portez-vous sur le TFC ?

Celui d'une équipe qui a très peu bougé depuis plusieurs saisons et qui, en plus, est constitué d'une ossature de joueurs formés ensemble. Une grande force, assurément. Ils sont extrêmement solides : en moyenne, ils encaissent moins d'un but par match. Sont devenus très efficaces, en progressant notamment dans la tenue du ballon. Reste à allier le spectacle ; bingo avec ce qu'ils ont réalisé samedi devant Rennes…

Ils n'ont pourtant pas rendu une copie très aboutie…

Peut-être, cependant ils ont donné de l'émotion. Et aujourd'hui, c'est ça le sport en général, et le foot en particulier : pour faire venir les gens au stade, il faut leur donner de l'émotion.

Vous craignez des individualités toulousaines ?

Abdennour, M'Bengue, Capoue, Sissoko, Tabanou, etc. Ces garçons sont capables de battre n'importe quelle équipe.

Quelle est la clé du match ?

Notre aptitude à être créatif, très certainement. Je me répète : leur défense est assez colossale ; j'espère qu'on aura la fraîcheur nécessaire pour la mettre à mal.

Un mot, pour finir, sur Alain Casanova.

Que je connais. On a passé le diplôme ensemble (promo 2006). Très méticuleux, rigoureux. Son équipe est à son image : combative et généreuse. Les valeurs du Sud-Ouest, quoi

Tout ce qu’il faut savoir avant AS Monaco-Troyes Publié le mardi 30 octobre 2012 à 11h15
Eric Dulière


L’AS Monaco reçoit Troyes ce mardi soir en huitième de finale de Coupe de la Ligue. Une rencontre à suivre et à commenter en direct sur notre site dès 19h30.

AS Monaco

Troyes, quatre. L’ESTAC est déjà la quatrième étape du parcours de l’AS Monaco en Coupe de la Ligue. Les Monégasques ont d’abord écarté Nîmes (1-1 a.p., 5 tab à 6) puis Niort (1-2) à l’extérieur. Avant de recevoir Valenciennes avec la manière au tour précédent, il y a un mois. Menés 0-2 à la demi-heure, les Rouge et Blanc avaient retourné la situation (4-2 a.p.) À cette occasion, Claudio Ranieri n’avait que peu usé du turnover.
Ce huitième de finale est avant tout l’occasion de se remettre en selle à Louis-II : en deux mois, les Monégasques y ont pris trois points sur douze.

La phrase

Tor-Kristian Karlsen : "Nous sommes déçus de nos performances au Louis-II. On peine à comprendre pourquoi l’équipe attend souvent d’être dans le dur pour réagir." (Le portrait du directeur sportif de l'AS Monaco est à lire sur notre site).

L’équipe possible

Sourzac - Kagelmacher, Adriano, Wolf, Tzavellas - Ferreira-Carrasco, Mendy, Ndinga, Ocampos - Germain, Touré.

ES Troyes AC

L’ESTAC va mieux. Après huit matches sans victoire, les joueurs de Jean-Marc Furlan ont débloqué leur compteur face à Marseille il y a dix jours (1-0). Et, dans la foulée, bonifié ce premier succès par un nul sur la pelouse rémoise ce week-end, à l’occasion du derby champenois. Reims, c’est justement l’adversaire des Troyens au tour précédent. Toujours au stade Auguste-Delaune, une formation auboise remaniée s’était qualifiée (1-2) grâce à Ngoyi et Yattara.

La phrase

Granddi Ngoyi : "On essaie de progresser au fil des matches, et globalement je crois que c'est toute l'équipe qui monte en régime. On est plus solide, il y a plus de cohésion. Ça prend forme, c'est encourageant" (L’Est-Éclair)

L’équipe possible

Thuram - Jarjat, Rincon, Saunier, N’Sakala - Othon, Thiago - Yattara, Camus, Bahebeck - Camara.

L’anecdote

Troyes n’avais jamais gagné au Louis-II jusqu’en… mai dernier. Une victoire sèche (0-2) qui garantissait aux Champenois de retrouver l’élite. Parmi les quinze confrontations disputées sur le Rocher, on trouve trace d’un 16e de finale de Coupe de la Ligue. C’était en 1996, et Monaco s’était qualifié aux tirs au but (3-3 a.p.) Les buteurs s’appelaient Marco Grassi (2) et Viktor Ikpeba, épaulés de Sonny Anderson, Thierry Henry, Ali Bernarbia, John Collins… Une autre époque.