INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
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LA CAVERNE DE BIENVENOU/FOOT MEDITERRANEEN :: LA CAVERNE DE BIENVENOU :: ARCHIVES FORUM FOOT MEDITERRANEEN
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
VOLER (DANS LES AIRS CA VA DE SOI )
OU MARCHER SUR L"EAU CE SONT DES REVES ...REALISES
SAVINES-LE-LAC
Courir sur l’eau
dans sa bulle
Une nouvelle façon de profiter du lac
Marcher sur l’eau, c’est désormais possible, grâce à Patrick, un professeur
visionnaire du camping municipal de Savines-le-lac. De nombreux
touristes affluent chaque jour pour monter dans cette embarcation
du troisième type. Les curieux s’essaient à une randonnée aquatique
particulière, au sec. Ils découvrent une activité sportive et éprouvante
: la seule manière de garder l’équilibre dans la bulle est de courir
sans jamais s’arrêter... jusqu’à la chute
OU MARCHER SUR L"EAU CE SONT DES REVES ...REALISES
SAVINES-LE-LAC
Courir sur l’eau
dans sa bulle
Une nouvelle façon de profiter du lac
Marcher sur l’eau, c’est désormais possible, grâce à Patrick, un professeur
visionnaire du camping municipal de Savines-le-lac. De nombreux
touristes affluent chaque jour pour monter dans cette embarcation
du troisième type. Les curieux s’essaient à une randonnée aquatique
particulière, au sec. Ils découvrent une activité sportive et éprouvante
: la seule manière de garder l’équilibre dans la bulle est de courir
sans jamais s’arrêter... jusqu’à la chute
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
SÉCURITÉ
Cohn-Bendit accuse Sarkozy de "populisme"
Le leader d’Europe écologie, Daniel Cohn-
Bendit, a vivement critiqué les dernières
annonces de Nicolas Sarkozy en matière
de lutte contre l'insécurité dans une interview
publiée par Le Monde. "Si je suis
poli, je dis que Nicolas Sarkozy prend les
Français pour des imbéciles. Le fond de
ma pensée est qu'il les prend pour des
cons, estime Daniel Cohn-Bendit, faisant
notamment allusion à la proposition de
déchoir de leur nationalité les délinquants
qui s’attaqueraient à la police.
Tout le monde sait que quelqu’un qui tue
un policier est déjà condamné à la perpétuité.
Croit-on vraiment que son problème,
avant de passer à l'acte, sera de savoir
s'il sera déchu ou pas de la nationalité
française ?"
"C'est un populisme de l'exclusion pour
rassembler la droite dure, la France profonde,
sur le dos des minorités", explique
Daniel Cohn-Bendit, qui a cependant invité
l'opposition à ne pas se laisser enfermer
dans la protestation et d'accepter "de
dire la vérité et d'ouvrir des débats qui dérangent
sur la sécurité".
"Le risque, c'est qu’il (Nicolas Sarkozy)
nous empêche de nous poser les bonnes
questions pour trouver des solutions et que
chacun reste dans son jeu de rôle."
Cohn-Bendit accuse Sarkozy de "populisme"
Le leader d’Europe écologie, Daniel Cohn-
Bendit, a vivement critiqué les dernières
annonces de Nicolas Sarkozy en matière
de lutte contre l'insécurité dans une interview
publiée par Le Monde. "Si je suis
poli, je dis que Nicolas Sarkozy prend les
Français pour des imbéciles. Le fond de
ma pensée est qu'il les prend pour des
cons, estime Daniel Cohn-Bendit, faisant
notamment allusion à la proposition de
déchoir de leur nationalité les délinquants
qui s’attaqueraient à la police.
Tout le monde sait que quelqu’un qui tue
un policier est déjà condamné à la perpétuité.
Croit-on vraiment que son problème,
avant de passer à l'acte, sera de savoir
s'il sera déchu ou pas de la nationalité
française ?"
"C'est un populisme de l'exclusion pour
rassembler la droite dure, la France profonde,
sur le dos des minorités", explique
Daniel Cohn-Bendit, qui a cependant invité
l'opposition à ne pas se laisser enfermer
dans la protestation et d'accepter "de
dire la vérité et d'ouvrir des débats qui dérangent
sur la sécurité".
"Le risque, c'est qu’il (Nicolas Sarkozy)
nous empêche de nous poser les bonnes
questions pour trouver des solutions et que
chacun reste dans son jeu de rôle."
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
LE FOOT N" EST QU UN JEU SPORTIF
ET LORSQU" UN JEUNE HOMME A SON INTEGRITE PHYSIQUE ENTAMEE OU DIMINUEE
moi perso j'en souffre et je trouve ca vraiment dommage
mais il semblerait que ce soit reellement un accident non volontaire
Toujours en observation au CHU de Nancy suite à une grave blessure au rein droit contractée lors d'un choc face Nancy (victoire de Rennes : 3-0) samedi dernier,
Fabien Lemoine pourrait être contraint de subir une opération dans les prochaines semaines. Ce mardi après-midi, Karl Chaory, médecin du Stade Rennais, a donné des nouvelles du milieu de 23 ans. «La blessure de Fabien Lemoine ressemble plus à celle d'un accidenté de la route qu'à la blessure d'un footballeur, a avancé le docteur du club breton. C'est une blessure très rare (éclatement du rein droit en trois parties). A l'hôpital, les spécialistes nous ont dit qu'ils n'avaient connu que deux cas. C'est encore plus rare chez les sportifs.»
«Deux possibilités thérapeutiques seront envisagées»
Aujourd'hui, les médecins lorrains sont désormais rassurés, mais le chemin vers la guérison totale sera très long. «En fonction de son évolution clinique, deux possibilités thérapeutiques seront envisagées, explique Karl Chaory. La première, un traitement conservateur, on espère que le rein se consolide naturellement. Cela peut prendre du temps, au moins six mois, certainement plus. La seconde pourrait être une intervention, on lui enlèverait alors son rein. Le délai d'indisponibilité sera plus court mais on privilégiera la santé de l'être humain plus que l'aspect sportif.» La décision sur une éventuelle opération devrait avoir lieu dans les dix prochains jours. Pour rappel, Fabien Lemoine devrait être rapatrié à Rennes en fin de semaine
ET LORSQU" UN JEUNE HOMME A SON INTEGRITE PHYSIQUE ENTAMEE OU DIMINUEE
moi perso j'en souffre et je trouve ca vraiment dommage
mais il semblerait que ce soit reellement un accident non volontaire
Toujours en observation au CHU de Nancy suite à une grave blessure au rein droit contractée lors d'un choc face Nancy (victoire de Rennes : 3-0) samedi dernier,
Fabien Lemoine pourrait être contraint de subir une opération dans les prochaines semaines. Ce mardi après-midi, Karl Chaory, médecin du Stade Rennais, a donné des nouvelles du milieu de 23 ans. «La blessure de Fabien Lemoine ressemble plus à celle d'un accidenté de la route qu'à la blessure d'un footballeur, a avancé le docteur du club breton. C'est une blessure très rare (éclatement du rein droit en trois parties). A l'hôpital, les spécialistes nous ont dit qu'ils n'avaient connu que deux cas. C'est encore plus rare chez les sportifs.»
«Deux possibilités thérapeutiques seront envisagées»
Aujourd'hui, les médecins lorrains sont désormais rassurés, mais le chemin vers la guérison totale sera très long. «En fonction de son évolution clinique, deux possibilités thérapeutiques seront envisagées, explique Karl Chaory. La première, un traitement conservateur, on espère que le rein se consolide naturellement. Cela peut prendre du temps, au moins six mois, certainement plus. La seconde pourrait être une intervention, on lui enlèverait alors son rein. Le délai d'indisponibilité sera plus court mais on privilégiera la santé de l'être humain plus que l'aspect sportif.» La décision sur une éventuelle opération devrait avoir lieu dans les dix prochains jours. Pour rappel, Fabien Lemoine devrait être rapatrié à Rennes en fin de semaine
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
ALORS QUE L"OM PREND SON TEMPS
Gouvernement:Sarkozy
prépare son mercato
Retours de Juppé, Raffarin et Longuet, entrées du Vauclusien Mariani
et de Douillet, départs de Kouchner voire d’Estrosi... Ça va bouger
Remaniement ministériel:
ce que prépare Sarkozy
Autour de Fillon, uneéquipe resserrée, quelques ténors et des jeunes
Le Var, résidence d’été du
gouvernement. Mardi, Brice
Hortefeux et Éric Besson,
ministres de l’Intérieur et
de l’Immigration, se croisaient
sur le tarmac de Toulon. Ils venaient
y répéter l’antienne estivale
écrite par Nicolas Sarkozy, à
Grenoble le 30 juillet, sur le thème
de la sécurité. En élèves zélés,
ils en ont profité pour désavouer
les propos tenus deux
jours plus tôt par leur collègue
de l’Industrie, Christian Estrosi.
Une manière de déstabiliser
l’ambitieux maire de Nice à l’approche
d’un remaniement ministériel
prévu pour octobre.
Peut-être même avant. Le chef
de l’État pouvant jouer la surprise
et tenter de calmer l’opinion
après les mouvements sociaux
du 7 septembre.
Les grandes manoeuvres ont
commencé et devraient être évoquées
demain dans le Var. Quittant
le cap Nègre, où il réside
avec sa belle-famille, Nicolas
Sarkozy retrouvera au fort de Brégançon
son Premier ministre
François Fillon ainsi que Christine
Lagarde et François Baroin,
respectivement ministres de
l’Économie et du Budget. Objet
de la rencontre : croissance et niches
fiscales. En avançant la rentrée
de son gouvernement, le
chef de la majorité anticipe les remous
de septembre, où il faudra
convaincre sur la sécurité, l’emploi
et la réforme des retraites.
En s’appuyant sur Éric Woerth,
sur lequel la pression n’est pas retombée,
loin de là. À vingt mois
de la présidentielle, Sarkozy joue
déjà serré avec un électorat traditionnel
toujours tenté par le
Front national. Sa stratégie devrait
consister à s’entourer de fidèles
en soldant l’ouverture à
gauche. Bernard Kouchner et Fadela
Amara en feront vraisemblablement
les frais. Des ténors de
la droite comme Alain Juppé,
Jean-Pierre Raffarin ou Gérard
Longuet devraient faire leur
grand retour.Unsoupçon de jeunesse,
avec Thierry Mariani,
Franck Riester, voire Éric Ciotti,
devrait être proposé pour un gouvernement
"plus resserré", selon
les mots deClaude Guéant, secrétaire
général de l’Élysée.
Exit Kouchner et Estrosi, Juppé et Mariani pressentis
◗ ILS DEVRAIENT S’EN ALLER
Pris dans la tourmente des affaires, les secrétaires
d’État Christian Blanc (Grand Paris)
et Alain Joyandet (coopération) ont été
priés de partir dès la fin juin. Affaiblie après
les révélations sur
son logement de fonction,
Fadela Amara,
secrétaire d’État à la
ville, devrait suivre.
Une manière aussi de
mettre fin à l’ouverture.
À ce titre, Bernard
Kouchner vit ses dernières
semaines au
Quai d’Orsay. Villipendé
par les diplomates,
peu apprécié des parlementaires qui
ne le voient pas assez, le socialiste semble
usé. C’est pour des raisons plus politiques
qu’Hervé Morin est également sur la sellette.
Le ministre de la Défense a affiché ses velléités
de candidature à la présidence de la République.
Nicolas Sarkozy n’a guère apprécié,
mais hésite à laisser le champ libre au leader
du Nouveau centre.
Soucieux de dégraisser un gouvernement
pléthorique, il a pris acte des départs de Patrick
Devedjian, dont la mission sur la relance
est terminée, et de Dominique Bussereau,
le secrétaire d’État aux transports souhaitant
se consacrer à son département. Sarkozy ne
verrait pas d’un mauvais oeil le retrait de secrétaires
d’État dont le poste n’est pas jugé
indispensable. Ainsi Jean-Marie Bockel, un
peu trop dans l’ombre de Michèle Alliot-Marie,
à la justice, Valérie Létard à l’écologie, Nora
Berra aux aînés, Marc-Philippe Daubresse
à la jeunesse et Anne-Marie Idrac au commerce.
Critiqué par une partie de la majorité
pour sa gestion de la réforme des collectivités
territoriales, Alain Marleix est également
dans le viseur. Le cas Rama Yade, appréciée
dans l’opinion, est différent. La secrétaire
d’État aux sports incarne aussi la diversité.
Autre dossier épineux, celui d’Éric Woerth.
Les révélations se succèdent autour du ministre
du Travail qui devra défendre la réforme
des retraites dès septembre. Mais qui aura
du mal à passer l’hiver, malgré le soutien
sans faille du chef de l’État.
Reste les régionaux de l’étape. Annoncé
partant après son refus de conduire la liste
UMP aux régionales en Paca, Hubert Falco
pourrait finalement rester pour services rendus
depuis. Annoncé gagnant, le très droitier
Christian Estrosi agace en revanche bon
nombre de ses collègues. Le maire de Nice a
beau nié avoir été "recadré" par Brice Hortefeux,
ses dérapages verbaux et sa volonté de
plaire à tout prix au président de la République
ont fini par lasser en haut lieu.
◗ ILS SONT PARTIS POUR RESTER
Difficile d’imaginer un départ de François
Fillon. Dans un ouvrage d’entretiens paru en
début d’année, le Premier
ministre révélait
qu’il partirait "juste
avant les échéances de
2012". Moins abîmé
par la crise que Nicolas
Sarkozy, il pourrait
éventuellement
faire les frais de la
constitution d’un gouvernement
"de combat".
Deux noms
émergeraient alors pour le remplacer. Michèle
Alliot-Marie incarne la droite issue du RPR
et fait grincer les dents au sein de la majorité
qui s'accommoderait plus du consensuel
Jean-Louis Borloo. Ces deux-là font en tout
cas partie des incontournables, au même titre
que la ministre de l’Économie Christine
Lagarde, celle de la Santé Roselyne Bachelot,
le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et
celui de l’Éducation Luc Chatel, très en vogue.
Parmi les "protégés" du gouvernement,
on peut citer également François Baroin, qui
a succédé sans heurts à Éric Woerth au Budget,
Bruno Le Maire, qui doit gérer la crise du
lait, Nadine Morano (Famille) ainsi que les
jeunes secrétaires d’État Benoist Apparu (logement)
et Chantal Jouanno (écologie). Éric
Besson, lui, bénéficie de son travail zélé sur
l’immigration et n’apparaît pas inquiété.
◗ ILS SE PRÉPARENT À ENTRER
L’heure du grand retour
semble avoir sonné
pour Alain Juppé.
Revenu en grâce malgré
ses critiques passées,
le maire de Bordeaux
devrait prendre
la place de Bernard
Kouchner. Autre
ancien Premier ministre
prêt à rejoindre les
rangs, Jean-Pierre Raffarin
s’accommoderait duministère de la Défense.
Président du groupe UMP au Sénat,
Gérard Longuet est également proche d’un
ministère. Sa relaxe dans l’affaire du financement
du parti républicain après quinze ans
de traversée du désert l’a "apaisé". Cela semble
plus difficile, en revanche, pour
Jean-François Copé qui n’a pas de successeur
avéré à la tête du groupeUMPà l’Assemblée
nationale. Plusieurs fois pressenti, le député
vauclusien Thierry Mariani, qui vient
de fonder avec quelques autres élus le collectif
Droite populaire,
pourrait enfin obtenir
un portefeuille.
Au côté de Brice Hortefeux
à l’Intérieur,
manifestement. À
moins qu’on ne lui
préfère le Niçois Éric
Ciotti, le monsieur sécurité
de l’UMP. Parmi
les jeunes députés
dont les noms circulent
avec insistance, David Douillet ne cache
pas son attrait pour les Sports. Franck Riester,
35 ans, chargé de la pédagogie des réformes
à l’UMP, est également cité, tout comme
Arnaud Robinet, secrétaire national spécialiste
des retraites.
Gouvernement:Sarkozy
prépare son mercato
Retours de Juppé, Raffarin et Longuet, entrées du Vauclusien Mariani
et de Douillet, départs de Kouchner voire d’Estrosi... Ça va bouger
Remaniement ministériel:
ce que prépare Sarkozy
Autour de Fillon, uneéquipe resserrée, quelques ténors et des jeunes
Le Var, résidence d’été du
gouvernement. Mardi, Brice
Hortefeux et Éric Besson,
ministres de l’Intérieur et
de l’Immigration, se croisaient
sur le tarmac de Toulon. Ils venaient
y répéter l’antienne estivale
écrite par Nicolas Sarkozy, à
Grenoble le 30 juillet, sur le thème
de la sécurité. En élèves zélés,
ils en ont profité pour désavouer
les propos tenus deux
jours plus tôt par leur collègue
de l’Industrie, Christian Estrosi.
Une manière de déstabiliser
l’ambitieux maire de Nice à l’approche
d’un remaniement ministériel
prévu pour octobre.
Peut-être même avant. Le chef
de l’État pouvant jouer la surprise
et tenter de calmer l’opinion
après les mouvements sociaux
du 7 septembre.
Les grandes manoeuvres ont
commencé et devraient être évoquées
demain dans le Var. Quittant
le cap Nègre, où il réside
avec sa belle-famille, Nicolas
Sarkozy retrouvera au fort de Brégançon
son Premier ministre
François Fillon ainsi que Christine
Lagarde et François Baroin,
respectivement ministres de
l’Économie et du Budget. Objet
de la rencontre : croissance et niches
fiscales. En avançant la rentrée
de son gouvernement, le
chef de la majorité anticipe les remous
de septembre, où il faudra
convaincre sur la sécurité, l’emploi
et la réforme des retraites.
En s’appuyant sur Éric Woerth,
sur lequel la pression n’est pas retombée,
loin de là. À vingt mois
de la présidentielle, Sarkozy joue
déjà serré avec un électorat traditionnel
toujours tenté par le
Front national. Sa stratégie devrait
consister à s’entourer de fidèles
en soldant l’ouverture à
gauche. Bernard Kouchner et Fadela
Amara en feront vraisemblablement
les frais. Des ténors de
la droite comme Alain Juppé,
Jean-Pierre Raffarin ou Gérard
Longuet devraient faire leur
grand retour.Unsoupçon de jeunesse,
avec Thierry Mariani,
Franck Riester, voire Éric Ciotti,
devrait être proposé pour un gouvernement
"plus resserré", selon
les mots deClaude Guéant, secrétaire
général de l’Élysée.
Exit Kouchner et Estrosi, Juppé et Mariani pressentis
◗ ILS DEVRAIENT S’EN ALLER
Pris dans la tourmente des affaires, les secrétaires
d’État Christian Blanc (Grand Paris)
et Alain Joyandet (coopération) ont été
priés de partir dès la fin juin. Affaiblie après
les révélations sur
son logement de fonction,
Fadela Amara,
secrétaire d’État à la
ville, devrait suivre.
Une manière aussi de
mettre fin à l’ouverture.
À ce titre, Bernard
Kouchner vit ses dernières
semaines au
Quai d’Orsay. Villipendé
par les diplomates,
peu apprécié des parlementaires qui
ne le voient pas assez, le socialiste semble
usé. C’est pour des raisons plus politiques
qu’Hervé Morin est également sur la sellette.
Le ministre de la Défense a affiché ses velléités
de candidature à la présidence de la République.
Nicolas Sarkozy n’a guère apprécié,
mais hésite à laisser le champ libre au leader
du Nouveau centre.
Soucieux de dégraisser un gouvernement
pléthorique, il a pris acte des départs de Patrick
Devedjian, dont la mission sur la relance
est terminée, et de Dominique Bussereau,
le secrétaire d’État aux transports souhaitant
se consacrer à son département. Sarkozy ne
verrait pas d’un mauvais oeil le retrait de secrétaires
d’État dont le poste n’est pas jugé
indispensable. Ainsi Jean-Marie Bockel, un
peu trop dans l’ombre de Michèle Alliot-Marie,
à la justice, Valérie Létard à l’écologie, Nora
Berra aux aînés, Marc-Philippe Daubresse
à la jeunesse et Anne-Marie Idrac au commerce.
Critiqué par une partie de la majorité
pour sa gestion de la réforme des collectivités
territoriales, Alain Marleix est également
dans le viseur. Le cas Rama Yade, appréciée
dans l’opinion, est différent. La secrétaire
d’État aux sports incarne aussi la diversité.
Autre dossier épineux, celui d’Éric Woerth.
Les révélations se succèdent autour du ministre
du Travail qui devra défendre la réforme
des retraites dès septembre. Mais qui aura
du mal à passer l’hiver, malgré le soutien
sans faille du chef de l’État.
Reste les régionaux de l’étape. Annoncé
partant après son refus de conduire la liste
UMP aux régionales en Paca, Hubert Falco
pourrait finalement rester pour services rendus
depuis. Annoncé gagnant, le très droitier
Christian Estrosi agace en revanche bon
nombre de ses collègues. Le maire de Nice a
beau nié avoir été "recadré" par Brice Hortefeux,
ses dérapages verbaux et sa volonté de
plaire à tout prix au président de la République
ont fini par lasser en haut lieu.
◗ ILS SONT PARTIS POUR RESTER
Difficile d’imaginer un départ de François
Fillon. Dans un ouvrage d’entretiens paru en
début d’année, le Premier
ministre révélait
qu’il partirait "juste
avant les échéances de
2012". Moins abîmé
par la crise que Nicolas
Sarkozy, il pourrait
éventuellement
faire les frais de la
constitution d’un gouvernement
"de combat".
Deux noms
émergeraient alors pour le remplacer. Michèle
Alliot-Marie incarne la droite issue du RPR
et fait grincer les dents au sein de la majorité
qui s'accommoderait plus du consensuel
Jean-Louis Borloo. Ces deux-là font en tout
cas partie des incontournables, au même titre
que la ministre de l’Économie Christine
Lagarde, celle de la Santé Roselyne Bachelot,
le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et
celui de l’Éducation Luc Chatel, très en vogue.
Parmi les "protégés" du gouvernement,
on peut citer également François Baroin, qui
a succédé sans heurts à Éric Woerth au Budget,
Bruno Le Maire, qui doit gérer la crise du
lait, Nadine Morano (Famille) ainsi que les
jeunes secrétaires d’État Benoist Apparu (logement)
et Chantal Jouanno (écologie). Éric
Besson, lui, bénéficie de son travail zélé sur
l’immigration et n’apparaît pas inquiété.
◗ ILS SE PRÉPARENT À ENTRER
L’heure du grand retour
semble avoir sonné
pour Alain Juppé.
Revenu en grâce malgré
ses critiques passées,
le maire de Bordeaux
devrait prendre
la place de Bernard
Kouchner. Autre
ancien Premier ministre
prêt à rejoindre les
rangs, Jean-Pierre Raffarin
s’accommoderait duministère de la Défense.
Président du groupe UMP au Sénat,
Gérard Longuet est également proche d’un
ministère. Sa relaxe dans l’affaire du financement
du parti républicain après quinze ans
de traversée du désert l’a "apaisé". Cela semble
plus difficile, en revanche, pour
Jean-François Copé qui n’a pas de successeur
avéré à la tête du groupeUMPà l’Assemblée
nationale. Plusieurs fois pressenti, le député
vauclusien Thierry Mariani, qui vient
de fonder avec quelques autres élus le collectif
Droite populaire,
pourrait enfin obtenir
un portefeuille.
Au côté de Brice Hortefeux
à l’Intérieur,
manifestement. À
moins qu’on ne lui
préfère le Niçois Éric
Ciotti, le monsieur sécurité
de l’UMP. Parmi
les jeunes députés
dont les noms circulent
avec insistance, David Douillet ne cache
pas son attrait pour les Sports. Franck Riester,
35 ans, chargé de la pédagogie des réformes
à l’UMP, est également cité, tout comme
Arnaud Robinet, secrétaire national spécialiste
des retraites.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
par chance ce n'etait pas un car scolaire
drole de monde ou l'interet geenral dsiparait à son profit particulier
Ivre, il percute une voiture de police avec son
tractopelle.Un homme de 39 ans a été interpellé lundi après-midi
dans une très fâcheuse posture, avenue de la Corse (7e). Alors qu’il
circulait, ivre, au volant du tractopelle de sa société de travaux publics,
il a percuté une voiture de police par l’arrière. Fort heureusement,
dans le choc, le véhicule des fonctionnaires n’a été que légèrementatteint
et les policiers n’ont pas été blessés. En revanche,
le conducteur n’a pas tardé à être questionné, vu son taux d’alcoolémie,
mais aussi sa situation judiciaire. Condamné il y a peu, il
portait un bracelet électronique au moment des faits.
drole de monde ou l'interet geenral dsiparait à son profit particulier
Ivre, il percute une voiture de police avec son
tractopelle.Un homme de 39 ans a été interpellé lundi après-midi
dans une très fâcheuse posture, avenue de la Corse (7e). Alors qu’il
circulait, ivre, au volant du tractopelle de sa société de travaux publics,
il a percuté une voiture de police par l’arrière. Fort heureusement,
dans le choc, le véhicule des fonctionnaires n’a été que légèrementatteint
et les policiers n’ont pas été blessés. En revanche,
le conducteur n’a pas tardé à être questionné, vu son taux d’alcoolémie,
mais aussi sa situation judiciaire. Condamné il y a peu, il
portait un bracelet électronique au moment des faits.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
CLASSIQUE EN AOUT
LES LOCATAIRES SONT A LA MER
TENTAIVE DE CAMBRIOLAGE
INSOLITE● Tentative
d’intrusion à l’Élysée. Dans la
nuit de dimanche à lundi, un individu
a été interpellé alors qu’il
s’introduisait dans le Palais de
l’Élysée. L’homme s’est présenté
dans une voiture avec un gyrophare
allumé et a pu pénétrer
dans la cour avant d’être intercepté
par les gardes républicains.
L’incident s’est produit
alors que Nicolas Sarkozy se
trouve dans le Var
LES LOCATAIRES SONT A LA MER
TENTAIVE DE CAMBRIOLAGE
INSOLITE● Tentative
d’intrusion à l’Élysée. Dans la
nuit de dimanche à lundi, un individu
a été interpellé alors qu’il
s’introduisait dans le Palais de
l’Élysée. L’homme s’est présenté
dans une voiture avec un gyrophare
allumé et a pu pénétrer
dans la cour avant d’être intercepté
par les gardes républicains.
L’incident s’est produit
alors que Nicolas Sarkozy se
trouve dans le Var
bienvenou- Admin
- Messages : 170618
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 110
Localisation : cassis
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Une rentrée à double tranchant
pour le chef de l’État et le gouvernement
Avant le Conseil des
ministres, Sarkozy et Fillon
sont déjà sur la corde raide
La difficulté de l’exécutif va être à la fois de maîtriser une cocotte
française en ébullition et de préparer la présidentielle
"Lesenjeuxdela rentrée
jouerontunrôlesur le
castinggouvernemental"
PASCAL PERRINEAU
Nicolas Sarkozy n’aura pas attendu
le Conseil des ministres,
prévu ce mercredi, pour lancer
la rentrée politique. Dès vendredi,
au fort de Brégançon, dans
le Var, le président de la République
a ciblé la croissance et
les déficits publics comme dossiers
prioritaires de l’automne.
Une manière d’anticiper sur un
mois de septembre social à
l’odeur de souffre.
Une façon aussi de reprendre
la main sur un calendrier qui
lui a échappé depuis l’affaire
Woerth/Bettencourt. Et qui a
mêlé tout l’été soupçons de
scandale et insécurité, reléguant
au second plan chômage
et réforme des retraites.
La campagne de 2012
est déjà lancée
"Le dossier des retraites va toutefois
s’imposer de lui-même,
prévient Pascal Perrineau, directeur
du centre de recherches
politiques de Sciences-Po, à Paris.
L’agenda va très vite le replacer
en tête des préoccupations,
avec l’emploi. Les enquêtes d’opinion
montrent que les Français
figurent parmi les plus inquiets
en Europe."
Et ne mettent pas à l’abri le
gouvernement de mouvements
d’humeur importants, en témoigne
le rendez-vous social
du 7 septembre. Toute la difficulté
de l’exécutif va être à la
fois de maîtriser une cocotte
française en ébullition et de préparer
les échéances électorales
en jardinant les thématiques
traditionnelles de la droite.
À vingt mois de la présidentielle,
Nicolas Sarkozy n’a pas
beaucoup de temps à perdre.
"La campagne de 2012 est lancée,
reprend Pascal Perrineau. À
la Rochelle ce week-end, le PS va
montrer son unité et se mettre
en ordre de bataille. La procédure
des primaires s’est précisée et
il ne reste que le casting des candidats
à faire. Les socialistes éviteront
les affrontements internes.
Face à cela, la droite doit
donner un coup d’accélérateur."
Elle s’y est employée depuis
le 30 juillet et le discours du
chef de l’État sur l’insécurité à
Grenoble.
Relayé, parfois à coups de tisons
ardents, par les députés
UMP Thierry Mariani ou Éric
Ciotti, les ministres Christian
Estrosi et Brice Hortefeux. Qui
ont tous entretenu les braises
dans le Sud-Est, là où le Front
national a fait ses meilleurs scores
aux régionales. "Les questions
de l’insécurité et de l’immigration
auront un effet de halo
sur la rentrée, en fonction de l’actualité,
remarque Pascal Perrineau.
Elles ont permis de sortir
de l’affaire Woerth qui réapparaîtra
désormais au gré du calendrier
judiciaire. Elles ont surtout
servi à envoyer des signaux
forts à l’électorat FN, que Nicolas
Sarkozy avait séduit avant la
présidentielle 2007, alors qu’il
était ministre de l’Intérieur." Et
qui est reparti ou s’est réfugié
dans l’abstention depuis.
Remaniement?
En cas de crise politique, le
président de la République dispose
encore d’un atout sorti de
la manche au début de l’été.
Mais qu’il n’abattra qu’en octobre,
peut-être un peu avant: le
remaniement ministériel.
Le sujet a été évoqué vendredi,
lors d’un tête-à-tête avec
François Fillon à Brégançon.
"Les enjeux de la rentrée joueront
un rôle sur le casting gouvernemental,
assure Pascal Perrineau.
Il s’agira de monter une
équipe resserrée, combative en
vue de 2012 et capable d’occuper
l’espace politique."
Une équation à plusieurs inconnues
qui ne répondra pas
nécessairement aux attentes
des Français, plus soucieux de
leur pouvoir d’achat que du
nom du successeur d’Éric
Woerth
pour le chef de l’État et le gouvernement
Avant le Conseil des
ministres, Sarkozy et Fillon
sont déjà sur la corde raide
La difficulté de l’exécutif va être à la fois de maîtriser une cocotte
française en ébullition et de préparer la présidentielle
"Lesenjeuxdela rentrée
jouerontunrôlesur le
castinggouvernemental"
PASCAL PERRINEAU
Nicolas Sarkozy n’aura pas attendu
le Conseil des ministres,
prévu ce mercredi, pour lancer
la rentrée politique. Dès vendredi,
au fort de Brégançon, dans
le Var, le président de la République
a ciblé la croissance et
les déficits publics comme dossiers
prioritaires de l’automne.
Une manière d’anticiper sur un
mois de septembre social à
l’odeur de souffre.
Une façon aussi de reprendre
la main sur un calendrier qui
lui a échappé depuis l’affaire
Woerth/Bettencourt. Et qui a
mêlé tout l’été soupçons de
scandale et insécurité, reléguant
au second plan chômage
et réforme des retraites.
La campagne de 2012
est déjà lancée
"Le dossier des retraites va toutefois
s’imposer de lui-même,
prévient Pascal Perrineau, directeur
du centre de recherches
politiques de Sciences-Po, à Paris.
L’agenda va très vite le replacer
en tête des préoccupations,
avec l’emploi. Les enquêtes d’opinion
montrent que les Français
figurent parmi les plus inquiets
en Europe."
Et ne mettent pas à l’abri le
gouvernement de mouvements
d’humeur importants, en témoigne
le rendez-vous social
du 7 septembre. Toute la difficulté
de l’exécutif va être à la
fois de maîtriser une cocotte
française en ébullition et de préparer
les échéances électorales
en jardinant les thématiques
traditionnelles de la droite.
À vingt mois de la présidentielle,
Nicolas Sarkozy n’a pas
beaucoup de temps à perdre.
"La campagne de 2012 est lancée,
reprend Pascal Perrineau. À
la Rochelle ce week-end, le PS va
montrer son unité et se mettre
en ordre de bataille. La procédure
des primaires s’est précisée et
il ne reste que le casting des candidats
à faire. Les socialistes éviteront
les affrontements internes.
Face à cela, la droite doit
donner un coup d’accélérateur."
Elle s’y est employée depuis
le 30 juillet et le discours du
chef de l’État sur l’insécurité à
Grenoble.
Relayé, parfois à coups de tisons
ardents, par les députés
UMP Thierry Mariani ou Éric
Ciotti, les ministres Christian
Estrosi et Brice Hortefeux. Qui
ont tous entretenu les braises
dans le Sud-Est, là où le Front
national a fait ses meilleurs scores
aux régionales. "Les questions
de l’insécurité et de l’immigration
auront un effet de halo
sur la rentrée, en fonction de l’actualité,
remarque Pascal Perrineau.
Elles ont permis de sortir
de l’affaire Woerth qui réapparaîtra
désormais au gré du calendrier
judiciaire. Elles ont surtout
servi à envoyer des signaux
forts à l’électorat FN, que Nicolas
Sarkozy avait séduit avant la
présidentielle 2007, alors qu’il
était ministre de l’Intérieur." Et
qui est reparti ou s’est réfugié
dans l’abstention depuis.
Remaniement?
En cas de crise politique, le
président de la République dispose
encore d’un atout sorti de
la manche au début de l’été.
Mais qu’il n’abattra qu’en octobre,
peut-être un peu avant: le
remaniement ministériel.
Le sujet a été évoqué vendredi,
lors d’un tête-à-tête avec
François Fillon à Brégançon.
"Les enjeux de la rentrée joueront
un rôle sur le casting gouvernemental,
assure Pascal Perrineau.
Il s’agira de monter une
équipe resserrée, combative en
vue de 2012 et capable d’occuper
l’espace politique."
Une équation à plusieurs inconnues
qui ne répondra pas
nécessairement aux attentes
des Français, plus soucieux de
leur pouvoir d’achat que du
nom du successeur d’Éric
Woerth
bienvenou- Admin
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
TRES TRES ETONNANT
SUREMENT QD MEME UNE ANOMALIE LEGERE ET BIEN MASQUEE
Silence radio à Lyon, Lens et Nice
L’OM TIENT À BRANDAO
Schalke 04 et Rubin Kazan se seraient intéressés à Brandao dernièrement. Selon
nos informations, l’OM a refusé de céder son attaquant, a-t-on appris auprès de
l’entourage du joueur.
Quand Benoît Cheyrou avait été appelé en équipe de France pour affronter l’Espagne,
le site internet de la Fédération française avait laissé plusieurs jours la photo de
son frère Bruno. À l’inverse, malgré le flou qui entoure la signature du contrat de
Loïc Rémy, la fiche de l’attaquant titulaire en Norvège mentionne déjà son (nouveau)
club : l’OM
. Mais quand il s’agit de communiquer sur l’état de santé et le suivi
médical d’un international, là, du côté du boulevard de Grenelle, on semble nettement
moins réactif.
.. Sollicité hier , le Docteur Pierre Rochcongar
(président de la commission médicale de la FFF) n’a pas souhaité s’exprimer.
La profession n’est d’ailleurs pas très motivée pour évoquer le cas de l’ex-Niçois.
Du côté de l’OGCN, etnotamment du médecin Jean-Philippe Gilardi, on préfère se
murer dans le silence, attendant les résultats finaux des examens de Rémy, débarqué
sur la Côte d’Azur à l’été 2008
. Transféré par Lyon, il sortait d’un prêt de six
mois à Lens, où il était suivi par le Dr Jean-Marc Laborderie, alors médecin du club
artésien. Joint hier soir il a laissé entendre qu’un club pouvait envoyer
une "alerte" à la Ligue concernant le cas d’un joueur, tout en l’estimant apte à
la pratique du football et du sport de haut niveau.
Il s’agirait sans doute d’une façon
de se couvrir juridiquement... Formé à l’OL, avant d’y signer son premier contrat
pro, Loïc Rémy a passé divers tests sous la direction du Dr Jean-Jacques Amprino.
Aujourd’hui en charge de la section féminine et des jeunes à Lyon, il est resté injoignable,
hier. Enfin, concernant son passage en bleu (deux matches amicaux en "A"
et neuf sélections en Espoirs), il est logique que son anomalie cardiaque n’ait pu
être décelée. En effet, seuls les joueurs appelés à disputer un tournoi effectuent une
batterie d’examens
SUREMENT QD MEME UNE ANOMALIE LEGERE ET BIEN MASQUEE
Silence radio à Lyon, Lens et Nice
L’OM TIENT À BRANDAO
Schalke 04 et Rubin Kazan se seraient intéressés à Brandao dernièrement. Selon
nos informations, l’OM a refusé de céder son attaquant, a-t-on appris auprès de
l’entourage du joueur.
Quand Benoît Cheyrou avait été appelé en équipe de France pour affronter l’Espagne,
le site internet de la Fédération française avait laissé plusieurs jours la photo de
son frère Bruno. À l’inverse, malgré le flou qui entoure la signature du contrat de
Loïc Rémy, la fiche de l’attaquant titulaire en Norvège mentionne déjà son (nouveau)
club : l’OM
. Mais quand il s’agit de communiquer sur l’état de santé et le suivi
médical d’un international, là, du côté du boulevard de Grenelle, on semble nettement
moins réactif.
.. Sollicité hier , le Docteur Pierre Rochcongar
(président de la commission médicale de la FFF) n’a pas souhaité s’exprimer.
La profession n’est d’ailleurs pas très motivée pour évoquer le cas de l’ex-Niçois.
Du côté de l’OGCN, etnotamment du médecin Jean-Philippe Gilardi, on préfère se
murer dans le silence, attendant les résultats finaux des examens de Rémy, débarqué
sur la Côte d’Azur à l’été 2008
. Transféré par Lyon, il sortait d’un prêt de six
mois à Lens, où il était suivi par le Dr Jean-Marc Laborderie, alors médecin du club
artésien. Joint hier soir il a laissé entendre qu’un club pouvait envoyer
une "alerte" à la Ligue concernant le cas d’un joueur, tout en l’estimant apte à
la pratique du football et du sport de haut niveau.
Il s’agirait sans doute d’une façon
de se couvrir juridiquement... Formé à l’OL, avant d’y signer son premier contrat
pro, Loïc Rémy a passé divers tests sous la direction du Dr Jean-Jacques Amprino.
Aujourd’hui en charge de la section féminine et des jeunes à Lyon, il est resté injoignable,
hier. Enfin, concernant son passage en bleu (deux matches amicaux en "A"
et neuf sélections en Espoirs), il est logique que son anomalie cardiaque n’ait pu
être décelée. En effet, seuls les joueurs appelés à disputer un tournoi effectuent une
batterie d’examens
bienvenou- Admin
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
La pensée du jour
"Tout groupe humain prend
sa richesse dans la communication,
l’entraide et la solidarité
visant à un but commun : l’épanouissement
de chacun dans le respect des différences."
FrançoiseDOLTO, psychanalyste
Et cela dans une caverne ou ailleurs
bienvenou- Admin
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
RAPPEL POUR LES VACANCIERS
SUITE
Une rentrée pleine
d’incertitudes pour Fillon
Ce matin, le conseil des ministres a lieu sur fond de remaniement
Le Premier ministre vit-il ses dernières semaines à la tête du
gouvernement? Réponse en octobre lors du remaniement
"Fillon est populaire,
Sarkozy n’a aucun
intérêt à le remplacer"
D.- L. SEILER, POLITOLOGUE
Ce matin, François Fillon retrouve
le complet veston.
Le Premier ministre, venu
en veste col mao sans cravate au
Fort de Brégançon vendredi,
pour montrer au Président qu’il
était toujours en vacances malgré
sa convocation, fait sa rentrée
officielle ce matin.
Au-delà de ces différences,
l’exécutif doit surtout afficher
son unité avant le grand rendez-
vous social du 7 septembre
contre la réforme des retraites.
Avant un mois de septembre qui
s’annonce tendu avec, au menu
de la session extraordinaire de
l’Assemblée nationale, la loi sur
la burqa, la réforme des collectivités
territoriales et surtout donc
le projet de réforme des retraites.
Le chef de l’État, au plus bas
dans les sondages et donné perd
a n t f a c e à Dominique
Strauss-Kahn à la présidentielle
en 2012, n’a plus beaucoup de
marge de manoeuvre. L’une des
dernières consiste en un remaniement
ministériel annoncé
pour début octobre. Pour former
un gouvernement resserré, une
équipe de combat pour les
20 derniers mois du quinquennat.
Mais la question principale,
le maintien ou non de François
Fillon à la tête du gouvernement,
n’est pas tranchée.
Au début de l’année, l’élu de la
Sarthe avait préconisé dans un livre
sonmaintien jusqu’au début
de la campagne pour la présidentielle,
soit l’automne 2011. Bien
situé dans les enquêtes d’opinions,
il est soutenu par les parlementaires
de son camp et de
nombreux ministres comme Hubert
Falco, maire UMP de Toulon
et secrétaire d’État à la Défense,
ou Jean-Claude Gaudin, sénateur-
maire de Marseille. François
Fillon a décidé, depuis son
voyage au Japon en juillet, pendant
lequel il avait parlé de rigueur
malgré les recommandations
de l’Élysée, de se taire. Préférant
relancer la rumeur avec sa
tenue vestimentaire dans le Var,
en décalage avec celle du Président,
plutôt qu’en parole. "Sarkozy
a des marges très étroites avec
un mauvais bilan économique et
sécuritaire, analyse Daniel-Louis
Seiler, professeur à Sciences-Po
Aix. François Fillon est populaire,
Sarkozy n’a aucun intérêt à le
remplacer maintenant. Il faut
qu’il fasse un gouvernement resserré
avec des poids lourds de la
droite comme Alain Juppé."
Selon le politologue, "Michèle
Alliot-Marie à Matignon à la place
de Fillon aurait les mêmes effets
que quand Édith Cresson a
remplacé Michel Rocard : catastrophiques".
Quant à l’hypothèse
Borloo, l’universitaire aixois pense
"qu’en période de crise, il ne ferait
pas sérieux, surtout que le bilan
du Grenelle de l’environnement
n’est pas très bon".
Alors que la rentrée sociale
s’annonce agitée, la force de l’opposition
à la réforme des retraites
devrait définitivement conforter
la décision présidentielle. Nicolas
Sarkozy, confronté à un
Parti socialiste qui a repris des
couleurs et qui devrait se mont
r e r uni à la Rochelle ce
week-end lors de son université
d’été, a 20 mois pour conquérir à
nouveau la France. Première étape
significative, le remaniement
du gouvernement en octobre.
Avec ou sans François Fillon.
bienvenou- Admin
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Age : 110
Localisation : cassis
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
A PEINE RENTRE
La fin des vacances a été sifflée,
comme il est de coutume,
avec quelques jours d’avance
pour le gouvernement. Nicolas
Sarkozy a présidé, hier, un
Conseil des ministres de rentrée
au cours duquel il a invité ses
ministres à "ne pas tomber dans
une confrontation stérile" sur
les questions de sécurité. Une
gageure, tant le discours prononcé
par le chef de l’État fin
juillet et ses conséquences sur
les expulsions de Roms ont déclenché
les foudres de l’opposition
et des associations.
Sur celle-ci, il a laissé clairement
entendre que les surenchères
venues de son propre
camp n'auraient pas de suite en
déclarant que la ligne à suivre
par le gouvernement était celle
tracée dans son discours de Grenoble,
"ni plus, ni moins", a rapporté
le porte-parole du gouvernement,
Luc Chatel.
Alors que la réforme des retraites
doit être finalisée avant la fin
de l’année et qu’une journée de
mobilisation est prévue le 7septembre,
Nicolas Sarkozy a demandé
aux membres du gouvernement
de "redoubler de travail
et d'imagination" pour traiter
des sujets "difficiles" demandant
"du courage". Luc Chatel a
ainsi cité, outre la réforme des
retraites, la bataille pour la création
d'emplois et la croissance,
la réduction des déficits publics
et sociaux, "le respect de nos lois
et la laïcité, le combat contre les
filières d'immigration clandestine".
Le Président a également "rappelé
toute la confiance qu’il
avait en Éric Woerth (...) pour
mener cette réforme" des retraites,
toujours empêtré dans l’affaire
Bettencourt. Dans ce
contexte, le remaniement annoncé
pour fin octobre n'a pas
été abordé. "Il n'en a pas été
question. C'est assez rare que ça
soit abordé en conseil des ministres",
a ironisé Éric Besson, le ministre
de l'Immigration.
DEJA PARTI EN VOYAGES
IL PREPARE LE TOUR DE FRANCE 2012 DANS LES ALPES
DEPUIS QU "AMSTRONG EST PARTI SUR LA LUNE
IL Y A UNE PLACE A PRENDRE DS LE COEUR DES FRANCAIS
Sarkozy demain
dans les Alpes
Le président de la République
sera à Noyer-sur-Jabron, demain
matin, sur le thème de
l’élevage de montagne et de la
filière ovine. Accompagné du ministre
de l’Agriculture, Bruno Le
Maire, et du ministre de l’Espace
rural, Michel Mercier il animera
une table ronde avec des représentants
du monde agricole
La fin des vacances a été sifflée,
comme il est de coutume,
avec quelques jours d’avance
pour le gouvernement. Nicolas
Sarkozy a présidé, hier, un
Conseil des ministres de rentrée
au cours duquel il a invité ses
ministres à "ne pas tomber dans
une confrontation stérile" sur
les questions de sécurité. Une
gageure, tant le discours prononcé
par le chef de l’État fin
juillet et ses conséquences sur
les expulsions de Roms ont déclenché
les foudres de l’opposition
et des associations.
Sur celle-ci, il a laissé clairement
entendre que les surenchères
venues de son propre
camp n'auraient pas de suite en
déclarant que la ligne à suivre
par le gouvernement était celle
tracée dans son discours de Grenoble,
"ni plus, ni moins", a rapporté
le porte-parole du gouvernement,
Luc Chatel.
Alors que la réforme des retraites
doit être finalisée avant la fin
de l’année et qu’une journée de
mobilisation est prévue le 7septembre,
Nicolas Sarkozy a demandé
aux membres du gouvernement
de "redoubler de travail
et d'imagination" pour traiter
des sujets "difficiles" demandant
"du courage". Luc Chatel a
ainsi cité, outre la réforme des
retraites, la bataille pour la création
d'emplois et la croissance,
la réduction des déficits publics
et sociaux, "le respect de nos lois
et la laïcité, le combat contre les
filières d'immigration clandestine".
Le Président a également "rappelé
toute la confiance qu’il
avait en Éric Woerth (...) pour
mener cette réforme" des retraites,
toujours empêtré dans l’affaire
Bettencourt. Dans ce
contexte, le remaniement annoncé
pour fin octobre n'a pas
été abordé. "Il n'en a pas été
question. C'est assez rare que ça
soit abordé en conseil des ministres",
a ironisé Éric Besson, le ministre
de l'Immigration.
DEJA PARTI EN VOYAGES
IL PREPARE LE TOUR DE FRANCE 2012 DANS LES ALPES
DEPUIS QU "AMSTRONG EST PARTI SUR LA LUNE
IL Y A UNE PLACE A PRENDRE DS LE COEUR DES FRANCAIS
Sarkozy demain
dans les Alpes
Le président de la République
sera à Noyer-sur-Jabron, demain
matin, sur le thème de
l’élevage de montagne et de la
filière ovine. Accompagné du ministre
de l’Agriculture, Bruno Le
Maire, et du ministre de l’Espace
rural, Michel Mercier il animera
une table ronde avec des représentants
du monde agricole
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Les nageurs reçus à l’Élysée. Nicolas Sarkozy adore les sportifs, notamment
quand les athlètes font briller les couleurs de la nation
. Voilà pourquoi, le chef de l’État
a tenu à déjeuner hier avec les héros de l’Euro de Budapest. Là, où la France et ses 23
médailles a dompté le Vieux Continent.
Cette rencontre a été également l'occasion de
plaider pour l'organisation en France d'une grande compétition internationale. "C'est
quelque chose qu'on lui a suggéré, il a écouté", a confié, après le café, le pensionnaire
du Cercle des nageurs de Marseille Camille Lacourt. "Un grand équipement en France,
un grand complexe serait aussi le bienvenu", a-t-il rajouté. Une infrastructure que certains
imaginent déjà à Marseille, place forte de la natation hexagonale. À l’image de
Patrick Menucci, maire PS du 1er secteur de la ville, pour qui "l’idée est séduisante". "Le
lieu existe juste à proximité du CNM. On pourrait le transformer en espace réservé au
haut niveau mais aussi au public". À suivre...
quand les athlètes font briller les couleurs de la nation
. Voilà pourquoi, le chef de l’État
a tenu à déjeuner hier avec les héros de l’Euro de Budapest. Là, où la France et ses 23
médailles a dompté le Vieux Continent.
Cette rencontre a été également l'occasion de
plaider pour l'organisation en France d'une grande compétition internationale. "C'est
quelque chose qu'on lui a suggéré, il a écouté", a confié, après le café, le pensionnaire
du Cercle des nageurs de Marseille Camille Lacourt. "Un grand équipement en France,
un grand complexe serait aussi le bienvenu", a-t-il rajouté. Une infrastructure que certains
imaginent déjà à Marseille, place forte de la natation hexagonale. À l’image de
Patrick Menucci, maire PS du 1er secteur de la ville, pour qui "l’idée est séduisante". "Le
lieu existe juste à proximité du CNM. On pourrait le transformer en espace réservé au
haut niveau mais aussi au public". À suivre...
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
La rentrée sociale promet "d’être mouvementée
Cette journée a de fortes
chances d’être une réussite."
Si l’on en croit les syndicats,
une grève des profs, le jour de la
reprise des cours, cela ne s’était
plus produit depuis les années
1960. Il n’est pas sûr qu’elle sera
bien perçue par l’opinion publique,
mais du côté de la FSU et
de Sud-enseignement, on estime
que face à "une situation
particulièrement problématique",
on doit opposer les grands
moyens. Ce mouvement de protestation
ne concernera que le
second degré et ce 6 septembre
sera mis à profit pour "réfléchir
à des réponses plus conformes à
l’attente des élèves et des familles",
souligne-t-on au Snes
(Syndicat national des enseignants
du second degré). Quelles
sont les raisons principalesdu
mécontentement?
◗ LES SUPPRESSIONS
DE POSTES
1 800 postes en moins dans
l’académie d’Aix-Marseille depuis
2003. Au plan national,
13500 postes seront supprimés
cette année; 16000 en 2011. Ce
qui portera le total à 40000 sur
les trois dernières années. "Si la
baisse démographique a pu justifier
une diminution du nombre
de postes d’enseignants, ce n’est
plus vrai. Il y a une hausse sensible
des effectifs d’élèves, surtout
en seconde", explique Laurent
Tramoni, secrétaire du Snes. Sa
plus grande crainte ? "Les difficultés
de remplacement et de suivi
individuel."
◗ LA REFORME DES LYCÉES
Mise en place dès cette année
en classe de seconde, elle va modifier
les enseignements. Les
3heures d’options de déterminations
ou enseignements de
découvertes vont être remplacés
par deux matières d’exploration
uniquement basées sur la
théorie, sans aucune pratique.
"Nous allons faire de l’enseignement
simulé au détriment d’une
véritable acquisition des savoirs",
dénonce Caroline Chevé,
qui estime "que les nouveaux
programmes ont été établis trop
vite dans un simulacre de concertation".
Si vite que les éditeurs
n’ont pas pu imprimer les manuels
que les profs n’ont donc
pas pu choisir. Au mieux, les élèves
de seconde auront leurs livres
début octobre, au pire aux
vacances de la Toussaint.
"De plus, les deux heures d’accompagnement
individualisé en
maths et français seront remplacées
par des conférences qui réuniront
plusieurs classes. Tout cela
est destiné à réduire le coût du
lycée", précise encore l’enseignante.
◗ LA FORMATION
DES ENSEIGNANTS
Les syndicats s’opposent fermement
à "une formation professionnelle
au rabais" pour les
enseignants et à la suppression
du nombre de postes aux
concours. "La formation des professeurs
stagiaires avec un tuteur
est supprimée. Désormais,
après la réussite aux concours,
ils iront directement devant les
élèves. Seuls quelques stages de
professionnalisation seront effectués,
l’aspect pédagogique est totalement
occulté", dit encore
Laurent Tramoni.
La réforme de la formation
professionnelle et l’ajustement
de la carte scolaire - qui risque
de laisser hors de l’école de
nombreux enfants n’ayant pas
trois ans révolus - préoccupent
aussi les enseignant du premier
degré qui rejoindront la journée
d’action du 7 septembre. Dans
la suite des mouvements de l’an
dernier, la communauté éducative
se dit prête à se mobiliser à
plusieurs reprises.
B.S.
D’autres réformes
en cours en Europe
Dans plusieurs pays européens,
les régimes de retraite
connaissent aussi leur lot de réformes.
Elles sont en cours en Allemagne,
en Espagne, au
Pays-Bas ou encore au Royaume-
Uni ou au Danemark.
Quelles en sont les principales
dispositions? Petit tour chez nos
proches voisins.
◗ ALLEMAGNE
L’âge du taux plein passera de
65 à 67 ans d’ici 2029. L’âge minimum
de départ, 63 ans, restera
inchangé et il y aura possibilité
de partir à 65ans sans décote à
condition d’avoir cotisé 45 ans.
◗ DANEMARK
L’âge de départ va être repoussé
à 67ans au lieu de 65 actuellement,
ou de 60 à 62ans grâce au
plan d’épargne retraite anticipée,
d’ici à 2025.
◗ ESPAGNE
L’âge minimum de départ,
pour une retraite à taux plein, va
passer de 65 à 67ans d’ici 2025
avec 35ans de cotisation minimum.
◗ ROYAUME-UNI
L’âge minimum pour prétendre
à la retraite va être porté à
68 ans d’ici 2046 mais la durée
de cotisation va être réduite à 30
ans. Contre 44 ans aujourd’hui
pour les hommes et 39 ans pour
les femmes qui peuvent, actuellement,
partir à la retraite à 65 et
60 ans.
◗ PAYS-BAS
L’âge minimum va passer de
63 ou 65 ans (à condition d’avoir
40ans de cotisation à un fonds
de pension) à 67 ans, d’ici 2025.
◗ FRANCE
Les principales mesures, présentées
par Éric Woerth, le
16 juin, prévoient de reculer
l’âge minimum de départ à
62ans au lieu de 60ans en 2018.
De même, l’âge du taux plein est
porté à 67ans au lieu de 65 ans
aujourd’hui et la durée de cotisation
passera de 40,5 ans actuellement
à 41,5 ans en 2020.
Si l’on se livre à un comparatif
entre ces différents pays, on se
rend compte que la réforme des
retraites, si elle est maintenue
en l’état, fera du système français
l’un des plus durs. La confédération
européenne des syndicats
organise un "Euromanifestation"
le 29septembre à Bruxelles
pour protester contre la politique
d’austérité mais aussi
pour "l’accès à des emplois de
qualité et stables, la garantie
d’un salaire décent, la protection
du pouvoir d’achat et la garantie
de meilleures retraites". Les syndicats
français iront porter leur
refus de la réforme des retraites
dans la capitale européenne. B.S
d’être mouvementée
Contre la réforme des retraites, les syndicats, mobilisés tout l’été, préparent pour le 7septembre un mouvement de
grande ampleur. Objectif: forcer le gouvernement à faire machine arrière sur un texte qui semble pourtant arrêté
TRAVAILLER JUSQUA 70 ANS ..SOIT MAIS QUI VA VOUS EMBAUCHER
Chaude, bouillante. En tout cas mouvementée.
C’est ce que les syndicats nous promettent
pour cette rentrée sociale. Si la réforme des retraites
reste le thème principal de la journée
d’action du mardi 7 septembre - date à laquelle l’Assemblée
nationale commencera à débattre du texte - le mécontentement
des professeurs servira, en quelque sorte,
de mise en bouche. À l’appel de la FSU et de Sud-enseignement,
il y aura grève dans le second degré, la
veille (lire ci-contre) et l’ensemble des enseignants et
agents de l’Éducation nationale sera aussi présent le lendemain.
Au-delà de la réforme des retraites, restent encore
et toujours posées les questions de l’emploi, des salaires
et du pouvoir d’achat. Même si quelques frémissements
se font sentir, le taux de chômage en France reste
élevé. Et la prédiction de Laurent Wauquiez, secrétaire
d’État à l’emploi, d’une embellie dès le mois de décembre,
ne rassure pas. Les salaires ne bougent guère
ou sont promis, comme dans la Fonction publique, au
gel, ce qui n’est pas pour améliorer un pouvoir d’achat
plutôt en berne. Le climat est encore alourdi par l’endettement
abyssal de l’État, la suppression annoncée des
niches fiscales, l’affaire Bettencourt-Woerth avec son
lot de révélations et une politique sécuritaire qui, à l’évidence,
est loin de tranquilliser le pays. La rentrée sociale
c’est la crise... d’angoisses !
En mai et juin, ils étaient plus d’un million à manifester en France
. Les syndicats tablent sur un mobilisation encore plus forte
Pour mobiliser, les syndicats ont fait le tour de France
Tracts, rencontres, débats, pétitions...les
confédérations, soutenues par leurs syndicats
locaux, ont sensibilisé les salariés et les élus
Pour que le 7 septembre soit "une journée
de grève et de manifestations massives",
les confédérations, les unions locales
et les syndicats d’entreprises, bravant
la canicule, sont allés durant l’été à la rencontre
des Français dans des endroits et
par des moyens souvent inhabituels, voire
surprenants .
Ainsi on a pu voir des voitures estampillées
CGT dans la caravane du Tour de
France pour des distributions de tracts et
des débats improvisés avec le public. Les
aires d’autoroutes ou les péages, comme
celui de Lançon-de-Provence, ont aussi
fait l’objet de distribution de tracts ainsi
que les marchés, les entrées de métro.
Une "opération banderoles" portées par
des avions amême eu lieu au-dessus des
plages landaises.
LaCGT a distribué par milliers des "cartes
pétition". Elles réunissent les cinq propositions
du syndicat : le maintien du
droit à la retraite à 60ans, la reconnaissance
globale de la pénibilité, des pensions
à hauteur de 75% des salaires, l’arrêt
de l’allongement de durée des cotisations
et la prise en compte des périodes
d’étude et d’inactivité forcée. À ce jour, le
syndicat a enregistré 625000retours.
"Les vacances c’est super, la retraite à
60ans aussi" ou "Prenez des forces pour le
7septembre" sont les slogans choisis par
FO pour la carte postale distribuée, en
juillet et août, sur les lieux de vacances
tandis que les militants de la FSU arpentaient
les plages du Sud.
La CFDT et ses unions locales sont allées
à la rencontre des saisonniers dans
diverses régions de France, dont Marseille,
vendredi et samedi derniers, pour
informer les salariés sur leurs droits mais
aussi expliquer la position du syndicat
sur les retraites. 800 000 tracts ont été distribués
et des dossiers vont être remis à
l’ensemble des sénateurs et députés
avant le débat parlementaire. Une série
de rendez-vous avec les élus a débuté le
23 août. Les syndicats espèrent une mobilisation
exceptionnelle, le 7 septembre
malgré quelques divergences sur la forme.
Si FO n’a pas signé le texte unitaire,
elle confirme sa participation aux manifestations
au côté de l’intersyndicale
CFDT,CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires
et Unsa.
"Beaucoup de gens pensent que le dossier
des retraites n’est pas clos et le gouvernement
ne pourra pas faire la sourde
oreille", soulignait Jean-Louis Malys, de
la CFDT. Pour Elvida Arnaud, de la CGT,
il s’agit "de forcer le gouvernement à
ouvrir le vrai débat sur les retraites, qui a
été, jusqu’à présent, confisqué
Les centrales syndicales qui se
sont réunies, lundi dernier,
voient dans cette journée du
7 septembre "un point de départ".
Pour FO et Solidaires,
"une seule journée de mobilisation
ne suffira pas", les deux syndicats
étant partisans d’une grève
générale, alors que la CGT et
la CFDT restent très prudentes
sur le sujet même si, disent-elles,
le 7 ne sera pas un "baroud
d’honneur". Tous se retrouveront
dès le lendemain pour parler
de la suite. Dans l’unité?
La barre des deux millions
sera-t-elle franchie ?
900000manifestants le 27mai (390 000pour le ministère de l’Intérieur)
; 1,9 million le 24 juin (800000 pour le même ministère). Quelque
200manifestations se dérouleront le 7septembre dans toute la
France. Combien seront-ils à battre le pavé ? Plus ou moins de
deuxmillions ? L’appel à participer à la journée, en provenance de
l’intersyndicale au grand complet, peut laisser escompter une forte
participation mais nul ne s’est risqué, à part Jean-Claude Mailly, le
secrétaire général de FO, à avancer un chiffre. Il l’a fait dans une interview
accordée au Parisien. Il n’hésite pas à affirmer qu’"il y aura plus
de deuxmillions de manifestants", gage de réussite. Certains observateurs
comme Jean-Marie Pernot, chercheur à l’Ires (Institut de recherche
économique et sociale) estime, pour sa part, (Les Échos du
24 août) "qu’une mobilisation, le 7 septembre, ne peut pas faire le
plein". Quoi qu’il en soit, l’épreuve de force va débuter, ce jour-là,
entre la rue et les parlementaires qui auront 10 jours pour débattre
de la réforme des retraites. Laquelle va déterminer de l’avenir des
Français et bien au-delà des deuxmillions qui seront dans la rue.
Sociologue, directeur de recherche
au CNRS et au Cevipof
(Centre de recherche politique
de Sciences po Paris), Guy
Groux est spécialiste des mouvements
sociaux. Ses travaux
portent sur les régulations sociales
et politiques liées aux mobilisations
collectives et syndicales.
Il nous apporte son éclairage
sur la journée d’action de
mardi prochain et sur ses suites
éventuelles.
❚ Pensez-vous que le 7 septembre
réussira à mobiliser les
salariés ?
Les syndicats se sont donné rendez-vous avant les vacances, cette
journée va bénéficier d’une large unité syndicale. Même si des dissensions
subsistent, FO est revenue dans le jeu. Contrairement à la première
partie de l’année, l’unité des grandes confédérations laisse
penser que cette journée a de fortes chances d’être une réussite.
❚ Les syndicats disent que rien n’est joué et rappellent le recul
du gouvernement pour le CPE...
La conjoncture n’est pas la même. En 2003, la mobilisation contre la
réforme Fillon des retraites a largement mobilisé mais la réforme a
été maintenue. En 2006, pour le CPE la loi avait déjà été votée et elle
a été abrogée. Aujourd’hui la mobilisation se fait au moment où le
Parlement se réunit pour discuter et voter, il y a un vrai rapport de
force qui va se créer.
❚ La rue peut-elle gagner la partie ?
Nicolas Sarkozy l’a dit, la réforme des retraites est la dernière réforme
sociale de son quinquennat. Si, pour une raison ou une autre, il
recule devant la pression de la rue et des syndicats, cela risque de lui
coûter cher face à son électorat, en 2012. Par contre, les pouvoirs
publics ne pourront pas faire comme s’il ne se passait rien et il va
falloir trouver une porte de sortie honorable. Deux contreparties peuvent
être élaborées concernant la pénibilité et le traitement au cas
par cas et les carrières discontinues. Je ne crois pas à un retour de de
la retraite à 60ans. Partout en Europe, les réformes reculent l’âge de
départ.
❚ Peut-on aller vers une radicalisation de la protestation ?
C’est ce que souhaitent FO ou Sud, qui sont partisans d’une grève
générale illimitée. Mais on n’est jamais sûr qu’une telle action soit
suivie d’effets. Par contre, un vrai débat peut s’ouvrir sur la suite à
donner. Il y a un mécontentement social réel et profond, les effets de
la crise continuent à se faire sentir mais pour le moment on ne peut
pas dire si ça va s’étendre. En revanche, je suis convaincu que la journée
du 7 sera un grand succès du fait que tous les syndicats vont faire
descendre leurs bataillons dans la rue. Mais quelle sera la suite ? À
l’heure actuelle, je suis incapable de le dire.
Si l’on en croit les syndicats,
une grève des profs, le jour de la
reprise des cours, cela ne s’était
plus produit depuis les années
1960. Il n’est pas sûr qu’elle sera
bien perçue par l’opinion publique,
mais du côté de la FSU et
de Sud-enseignement, on estime
que face à "une situation
particulièrement problématique",
on doit opposer les grands
moyens. Ce mouvement de protestation
ne concernera que le
second degré et ce 6 septembre
sera mis à profit pour "réfléchir
à des réponses plus conformes à
l’attente des élèves et des familles",
souligne-t-on au Snes
(Syndicat national des enseignants
du second degré). Quelles
sont les raisons principalesdu
mécontentement?
◗ LES SUPPRESSIONS
DE POSTES
1 800 postes en moins dans
l’académie d’Aix-Marseille depuis
2003. Au plan national,
13500 postes seront supprimés
cette année; 16000 en 2011. Ce
qui portera le total à 40000 sur
les trois dernières années. "Si la
baisse démographique a pu justifier
une diminution du nombre
de postes d’enseignants, ce n’est
plus vrai. Il y a une hausse sensible
des effectifs d’élèves, surtout
en seconde", explique Laurent
Tramoni, secrétaire du Snes. Sa
plus grande crainte ? "Les difficultés
de remplacement et de suivi
individuel."
◗ LA REFORME DES LYCÉES
Mise en place dès cette année
en classe de seconde, elle va modifier
les enseignements. Les
3heures d’options de déterminations
ou enseignements de
découvertes vont être remplacés
par deux matières d’exploration
uniquement basées sur la
théorie, sans aucune pratique.
"Nous allons faire de l’enseignement
simulé au détriment d’une
véritable acquisition des savoirs",
dénonce Caroline Chevé,
qui estime "que les nouveaux
programmes ont été établis trop
vite dans un simulacre de concertation".
Si vite que les éditeurs
n’ont pas pu imprimer les manuels
que les profs n’ont donc
pas pu choisir. Au mieux, les élèves
de seconde auront leurs livres
début octobre, au pire aux
vacances de la Toussaint.
"De plus, les deux heures d’accompagnement
individualisé en
maths et français seront remplacées
par des conférences qui réuniront
plusieurs classes. Tout cela
est destiné à réduire le coût du
lycée", précise encore l’enseignante.
◗ LA FORMATION
DES ENSEIGNANTS
Les syndicats s’opposent fermement
à "une formation professionnelle
au rabais" pour les
enseignants et à la suppression
du nombre de postes aux
concours. "La formation des professeurs
stagiaires avec un tuteur
est supprimée. Désormais,
après la réussite aux concours,
ils iront directement devant les
élèves. Seuls quelques stages de
professionnalisation seront effectués,
l’aspect pédagogique est totalement
occulté", dit encore
Laurent Tramoni.
La réforme de la formation
professionnelle et l’ajustement
de la carte scolaire - qui risque
de laisser hors de l’école de
nombreux enfants n’ayant pas
trois ans révolus - préoccupent
aussi les enseignant du premier
degré qui rejoindront la journée
d’action du 7 septembre. Dans
la suite des mouvements de l’an
dernier, la communauté éducative
se dit prête à se mobiliser à
plusieurs reprises
D’autres réformes
en cours en Europe
Dans plusieurs pays européens,
les régimes de retraite
connaissent aussi leur lot de réformes.
Elles sont en cours en Allemagne,
en Espagne, au
Pays-Bas ou encore au Royaume-
Uni ou au Danemark.
Quelles en sont les principales
dispositions? Petit tour chez nos
proches voisins.
◗ ALLEMAGNE
L’âge du taux plein passera de
65 à 67 ans d’ici 2029. L’âge minimum
de départ, 63 ans, restera
inchangé et il y aura possibilité
de partir à 65ans sans décote à
condition d’avoir cotisé 45 ans.
◗ DANEMARK
L’âge de départ va être repoussé
à 67ans au lieu de 65 actuellement,
ou de 60 à 62ans grâce au
plan d’épargne retraite anticipée,
d’ici à 2025.
◗ ESPAGNE
L’âge minimum de départ,
pour une retraite à taux plein, va
passer de 65 à 67ans d’ici 2025
avec 35ans de cotisation minimum.
◗ ROYAUME-UNI
L’âge minimum pour prétendre
à la retraite va être porté à
68 ans d’ici 2046 mais la durée
de cotisation va être réduite à 30
ans. Contre 44 ans aujourd’hui
pour les hommes et 39 ans pour
les femmes qui peuvent, actuellement,
partir à la retraite à 65 et
60 ans.
◗ PAYS-BAS
L’âge minimum va passer de
63 ou 65 ans (à condition d’avoir
40ans de cotisation à un fonds
de pension) à 67 ans, d’ici 2025.
◗ FRANCE
Les principales mesures, présentées
par Éric Woerth, le
16 juin, prévoient de reculer
l’âge minimum de départ à
62ans au lieu de 60ans en 2018.
De même, l’âge du taux plein est
porté à 67ans au lieu de 65 ans
aujourd’hui et la durée de cotisation
passera de 40,5 ans actuellement
à 41,5 ans en 2020.
Si l’on se livre à un comparatif
entre ces différents pays, on se
rend compte que la réforme des
retraites, si elle est maintenue
en l’état, fera du système français
l’un des plus durs. La confédération
européenne des syndicats
organise un "Euromanifestation"
le 29septembre à Bruxelles
pour protester contre la politique
d’austérité mais aussi
pour "l’accès à des emplois de
qualité et stables, la garantie
d’un salaire décent, la protection
du pouvoir d’achat et la garantie
de meilleures retraites". Les syndicats
français iront porter leur
refus de la réforme des retraites
dans la capitale européenne.
Cette journée a de fortes
chances d’être une réussite."
Si l’on en croit les syndicats,
une grève des profs, le jour de la
reprise des cours, cela ne s’était
plus produit depuis les années
1960. Il n’est pas sûr qu’elle sera
bien perçue par l’opinion publique,
mais du côté de la FSU et
de Sud-enseignement, on estime
que face à "une situation
particulièrement problématique",
on doit opposer les grands
moyens. Ce mouvement de protestation
ne concernera que le
second degré et ce 6 septembre
sera mis à profit pour "réfléchir
à des réponses plus conformes à
l’attente des élèves et des familles",
souligne-t-on au Snes
(Syndicat national des enseignants
du second degré). Quelles
sont les raisons principalesdu
mécontentement?
◗ LES SUPPRESSIONS
DE POSTES
1 800 postes en moins dans
l’académie d’Aix-Marseille depuis
2003. Au plan national,
13500 postes seront supprimés
cette année; 16000 en 2011. Ce
qui portera le total à 40000 sur
les trois dernières années. "Si la
baisse démographique a pu justifier
une diminution du nombre
de postes d’enseignants, ce n’est
plus vrai. Il y a une hausse sensible
des effectifs d’élèves, surtout
en seconde", explique Laurent
Tramoni, secrétaire du Snes. Sa
plus grande crainte ? "Les difficultés
de remplacement et de suivi
individuel."
◗ LA REFORME DES LYCÉES
Mise en place dès cette année
en classe de seconde, elle va modifier
les enseignements. Les
3heures d’options de déterminations
ou enseignements de
découvertes vont être remplacés
par deux matières d’exploration
uniquement basées sur la
théorie, sans aucune pratique.
"Nous allons faire de l’enseignement
simulé au détriment d’une
véritable acquisition des savoirs",
dénonce Caroline Chevé,
qui estime "que les nouveaux
programmes ont été établis trop
vite dans un simulacre de concertation".
Si vite que les éditeurs
n’ont pas pu imprimer les manuels
que les profs n’ont donc
pas pu choisir. Au mieux, les élèves
de seconde auront leurs livres
début octobre, au pire aux
vacances de la Toussaint.
"De plus, les deux heures d’accompagnement
individualisé en
maths et français seront remplacées
par des conférences qui réuniront
plusieurs classes. Tout cela
est destiné à réduire le coût du
lycée", précise encore l’enseignante.
◗ LA FORMATION
DES ENSEIGNANTS
Les syndicats s’opposent fermement
à "une formation professionnelle
au rabais" pour les
enseignants et à la suppression
du nombre de postes aux
concours. "La formation des professeurs
stagiaires avec un tuteur
est supprimée. Désormais,
après la réussite aux concours,
ils iront directement devant les
élèves. Seuls quelques stages de
professionnalisation seront effectués,
l’aspect pédagogique est totalement
occulté", dit encore
Laurent Tramoni.
La réforme de la formation
professionnelle et l’ajustement
de la carte scolaire - qui risque
de laisser hors de l’école de
nombreux enfants n’ayant pas
trois ans révolus - préoccupent
aussi les enseignant du premier
degré qui rejoindront la journée
d’action du 7 septembre. Dans
la suite des mouvements de l’an
dernier, la communauté éducative
se dit prête à se mobiliser à
plusieurs reprises.
B.S.
D’autres réformes
en cours en Europe
Dans plusieurs pays européens,
les régimes de retraite
connaissent aussi leur lot de réformes.
Elles sont en cours en Allemagne,
en Espagne, au
Pays-Bas ou encore au Royaume-
Uni ou au Danemark.
Quelles en sont les principales
dispositions? Petit tour chez nos
proches voisins.
◗ ALLEMAGNE
L’âge du taux plein passera de
65 à 67 ans d’ici 2029. L’âge minimum
de départ, 63 ans, restera
inchangé et il y aura possibilité
de partir à 65ans sans décote à
condition d’avoir cotisé 45 ans.
◗ DANEMARK
L’âge de départ va être repoussé
à 67ans au lieu de 65 actuellement,
ou de 60 à 62ans grâce au
plan d’épargne retraite anticipée,
d’ici à 2025.
◗ ESPAGNE
L’âge minimum de départ,
pour une retraite à taux plein, va
passer de 65 à 67ans d’ici 2025
avec 35ans de cotisation minimum.
◗ ROYAUME-UNI
L’âge minimum pour prétendre
à la retraite va être porté à
68 ans d’ici 2046 mais la durée
de cotisation va être réduite à 30
ans. Contre 44 ans aujourd’hui
pour les hommes et 39 ans pour
les femmes qui peuvent, actuellement,
partir à la retraite à 65 et
60 ans.
◗ PAYS-BAS
L’âge minimum va passer de
63 ou 65 ans (à condition d’avoir
40ans de cotisation à un fonds
de pension) à 67 ans, d’ici 2025.
◗ FRANCE
Les principales mesures, présentées
par Éric Woerth, le
16 juin, prévoient de reculer
l’âge minimum de départ à
62ans au lieu de 60ans en 2018.
De même, l’âge du taux plein est
porté à 67ans au lieu de 65 ans
aujourd’hui et la durée de cotisation
passera de 40,5 ans actuellement
à 41,5 ans en 2020.
Si l’on se livre à un comparatif
entre ces différents pays, on se
rend compte que la réforme des
retraites, si elle est maintenue
en l’état, fera du système français
l’un des plus durs. La confédération
européenne des syndicats
organise un "Euromanifestation"
le 29septembre à Bruxelles
pour protester contre la politique
d’austérité mais aussi
pour "l’accès à des emplois de
qualité et stables, la garantie
d’un salaire décent, la protection
du pouvoir d’achat et la garantie
de meilleures retraites". Les syndicats
français iront porter leur
refus de la réforme des retraites
dans la capitale européenne. B.S
d’être mouvementée
Contre la réforme des retraites, les syndicats, mobilisés tout l’été, préparent pour le 7septembre un mouvement de
grande ampleur. Objectif: forcer le gouvernement à faire machine arrière sur un texte qui semble pourtant arrêté
TRAVAILLER JUSQUA 70 ANS ..SOIT MAIS QUI VA VOUS EMBAUCHER
Chaude, bouillante. En tout cas mouvementée.
C’est ce que les syndicats nous promettent
pour cette rentrée sociale. Si la réforme des retraites
reste le thème principal de la journée
d’action du mardi 7 septembre - date à laquelle l’Assemblée
nationale commencera à débattre du texte - le mécontentement
des professeurs servira, en quelque sorte,
de mise en bouche. À l’appel de la FSU et de Sud-enseignement,
il y aura grève dans le second degré, la
veille (lire ci-contre) et l’ensemble des enseignants et
agents de l’Éducation nationale sera aussi présent le lendemain.
Au-delà de la réforme des retraites, restent encore
et toujours posées les questions de l’emploi, des salaires
et du pouvoir d’achat. Même si quelques frémissements
se font sentir, le taux de chômage en France reste
élevé. Et la prédiction de Laurent Wauquiez, secrétaire
d’État à l’emploi, d’une embellie dès le mois de décembre,
ne rassure pas. Les salaires ne bougent guère
ou sont promis, comme dans la Fonction publique, au
gel, ce qui n’est pas pour améliorer un pouvoir d’achat
plutôt en berne. Le climat est encore alourdi par l’endettement
abyssal de l’État, la suppression annoncée des
niches fiscales, l’affaire Bettencourt-Woerth avec son
lot de révélations et une politique sécuritaire qui, à l’évidence,
est loin de tranquilliser le pays. La rentrée sociale
c’est la crise... d’angoisses !
En mai et juin, ils étaient plus d’un million à manifester en France
. Les syndicats tablent sur un mobilisation encore plus forte
Pour mobiliser, les syndicats ont fait le tour de France
Tracts, rencontres, débats, pétitions...les
confédérations, soutenues par leurs syndicats
locaux, ont sensibilisé les salariés et les élus
Pour que le 7 septembre soit "une journée
de grève et de manifestations massives",
les confédérations, les unions locales
et les syndicats d’entreprises, bravant
la canicule, sont allés durant l’été à la rencontre
des Français dans des endroits et
par des moyens souvent inhabituels, voire
surprenants .
Ainsi on a pu voir des voitures estampillées
CGT dans la caravane du Tour de
France pour des distributions de tracts et
des débats improvisés avec le public. Les
aires d’autoroutes ou les péages, comme
celui de Lançon-de-Provence, ont aussi
fait l’objet de distribution de tracts ainsi
que les marchés, les entrées de métro.
Une "opération banderoles" portées par
des avions amême eu lieu au-dessus des
plages landaises.
LaCGT a distribué par milliers des "cartes
pétition". Elles réunissent les cinq propositions
du syndicat : le maintien du
droit à la retraite à 60ans, la reconnaissance
globale de la pénibilité, des pensions
à hauteur de 75% des salaires, l’arrêt
de l’allongement de durée des cotisations
et la prise en compte des périodes
d’étude et d’inactivité forcée. À ce jour, le
syndicat a enregistré 625000retours.
"Les vacances c’est super, la retraite à
60ans aussi" ou "Prenez des forces pour le
7septembre" sont les slogans choisis par
FO pour la carte postale distribuée, en
juillet et août, sur les lieux de vacances
tandis que les militants de la FSU arpentaient
les plages du Sud.
La CFDT et ses unions locales sont allées
à la rencontre des saisonniers dans
diverses régions de France, dont Marseille,
vendredi et samedi derniers, pour
informer les salariés sur leurs droits mais
aussi expliquer la position du syndicat
sur les retraites. 800 000 tracts ont été distribués
et des dossiers vont être remis à
l’ensemble des sénateurs et députés
avant le débat parlementaire. Une série
de rendez-vous avec les élus a débuté le
23 août. Les syndicats espèrent une mobilisation
exceptionnelle, le 7 septembre
malgré quelques divergences sur la forme.
Si FO n’a pas signé le texte unitaire,
elle confirme sa participation aux manifestations
au côté de l’intersyndicale
CFDT,CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires
et Unsa.
"Beaucoup de gens pensent que le dossier
des retraites n’est pas clos et le gouvernement
ne pourra pas faire la sourde
oreille", soulignait Jean-Louis Malys, de
la CFDT. Pour Elvida Arnaud, de la CGT,
il s’agit "de forcer le gouvernement à
ouvrir le vrai débat sur les retraites, qui a
été, jusqu’à présent, confisqué
Les centrales syndicales qui se
sont réunies, lundi dernier,
voient dans cette journée du
7 septembre "un point de départ".
Pour FO et Solidaires,
"une seule journée de mobilisation
ne suffira pas", les deux syndicats
étant partisans d’une grève
générale, alors que la CGT et
la CFDT restent très prudentes
sur le sujet même si, disent-elles,
le 7 ne sera pas un "baroud
d’honneur". Tous se retrouveront
dès le lendemain pour parler
de la suite. Dans l’unité?
La barre des deux millions
sera-t-elle franchie ?
900000manifestants le 27mai (390 000pour le ministère de l’Intérieur)
; 1,9 million le 24 juin (800000 pour le même ministère). Quelque
200manifestations se dérouleront le 7septembre dans toute la
France. Combien seront-ils à battre le pavé ? Plus ou moins de
deuxmillions ? L’appel à participer à la journée, en provenance de
l’intersyndicale au grand complet, peut laisser escompter une forte
participation mais nul ne s’est risqué, à part Jean-Claude Mailly, le
secrétaire général de FO, à avancer un chiffre. Il l’a fait dans une interview
accordée au Parisien. Il n’hésite pas à affirmer qu’"il y aura plus
de deuxmillions de manifestants", gage de réussite. Certains observateurs
comme Jean-Marie Pernot, chercheur à l’Ires (Institut de recherche
économique et sociale) estime, pour sa part, (Les Échos du
24 août) "qu’une mobilisation, le 7 septembre, ne peut pas faire le
plein". Quoi qu’il en soit, l’épreuve de force va débuter, ce jour-là,
entre la rue et les parlementaires qui auront 10 jours pour débattre
de la réforme des retraites. Laquelle va déterminer de l’avenir des
Français et bien au-delà des deuxmillions qui seront dans la rue.
Sociologue, directeur de recherche
au CNRS et au Cevipof
(Centre de recherche politique
de Sciences po Paris), Guy
Groux est spécialiste des mouvements
sociaux. Ses travaux
portent sur les régulations sociales
et politiques liées aux mobilisations
collectives et syndicales.
Il nous apporte son éclairage
sur la journée d’action de
mardi prochain et sur ses suites
éventuelles.
❚ Pensez-vous que le 7 septembre
réussira à mobiliser les
salariés ?
Les syndicats se sont donné rendez-vous avant les vacances, cette
journée va bénéficier d’une large unité syndicale. Même si des dissensions
subsistent, FO est revenue dans le jeu. Contrairement à la première
partie de l’année, l’unité des grandes confédérations laisse
penser que cette journée a de fortes chances d’être une réussite.
❚ Les syndicats disent que rien n’est joué et rappellent le recul
du gouvernement pour le CPE...
La conjoncture n’est pas la même. En 2003, la mobilisation contre la
réforme Fillon des retraites a largement mobilisé mais la réforme a
été maintenue. En 2006, pour le CPE la loi avait déjà été votée et elle
a été abrogée. Aujourd’hui la mobilisation se fait au moment où le
Parlement se réunit pour discuter et voter, il y a un vrai rapport de
force qui va se créer.
❚ La rue peut-elle gagner la partie ?
Nicolas Sarkozy l’a dit, la réforme des retraites est la dernière réforme
sociale de son quinquennat. Si, pour une raison ou une autre, il
recule devant la pression de la rue et des syndicats, cela risque de lui
coûter cher face à son électorat, en 2012. Par contre, les pouvoirs
publics ne pourront pas faire comme s’il ne se passait rien et il va
falloir trouver une porte de sortie honorable. Deux contreparties peuvent
être élaborées concernant la pénibilité et le traitement au cas
par cas et les carrières discontinues. Je ne crois pas à un retour de de
la retraite à 60ans. Partout en Europe, les réformes reculent l’âge de
départ.
❚ Peut-on aller vers une radicalisation de la protestation ?
C’est ce que souhaitent FO ou Sud, qui sont partisans d’une grève
générale illimitée. Mais on n’est jamais sûr qu’une telle action soit
suivie d’effets. Par contre, un vrai débat peut s’ouvrir sur la suite à
donner. Il y a un mécontentement social réel et profond, les effets de
la crise continuent à se faire sentir mais pour le moment on ne peut
pas dire si ça va s’étendre. En revanche, je suis convaincu que la journée
du 7 sera un grand succès du fait que tous les syndicats vont faire
descendre leurs bataillons dans la rue. Mais quelle sera la suite ? À
l’heure actuelle, je suis incapable de le dire.
Si l’on en croit les syndicats,
une grève des profs, le jour de la
reprise des cours, cela ne s’était
plus produit depuis les années
1960. Il n’est pas sûr qu’elle sera
bien perçue par l’opinion publique,
mais du côté de la FSU et
de Sud-enseignement, on estime
que face à "une situation
particulièrement problématique",
on doit opposer les grands
moyens. Ce mouvement de protestation
ne concernera que le
second degré et ce 6 septembre
sera mis à profit pour "réfléchir
à des réponses plus conformes à
l’attente des élèves et des familles",
souligne-t-on au Snes
(Syndicat national des enseignants
du second degré). Quelles
sont les raisons principalesdu
mécontentement?
◗ LES SUPPRESSIONS
DE POSTES
1 800 postes en moins dans
l’académie d’Aix-Marseille depuis
2003. Au plan national,
13500 postes seront supprimés
cette année; 16000 en 2011. Ce
qui portera le total à 40000 sur
les trois dernières années. "Si la
baisse démographique a pu justifier
une diminution du nombre
de postes d’enseignants, ce n’est
plus vrai. Il y a une hausse sensible
des effectifs d’élèves, surtout
en seconde", explique Laurent
Tramoni, secrétaire du Snes. Sa
plus grande crainte ? "Les difficultés
de remplacement et de suivi
individuel."
◗ LA REFORME DES LYCÉES
Mise en place dès cette année
en classe de seconde, elle va modifier
les enseignements. Les
3heures d’options de déterminations
ou enseignements de
découvertes vont être remplacés
par deux matières d’exploration
uniquement basées sur la
théorie, sans aucune pratique.
"Nous allons faire de l’enseignement
simulé au détriment d’une
véritable acquisition des savoirs",
dénonce Caroline Chevé,
qui estime "que les nouveaux
programmes ont été établis trop
vite dans un simulacre de concertation".
Si vite que les éditeurs
n’ont pas pu imprimer les manuels
que les profs n’ont donc
pas pu choisir. Au mieux, les élèves
de seconde auront leurs livres
début octobre, au pire aux
vacances de la Toussaint.
"De plus, les deux heures d’accompagnement
individualisé en
maths et français seront remplacées
par des conférences qui réuniront
plusieurs classes. Tout cela
est destiné à réduire le coût du
lycée", précise encore l’enseignante.
◗ LA FORMATION
DES ENSEIGNANTS
Les syndicats s’opposent fermement
à "une formation professionnelle
au rabais" pour les
enseignants et à la suppression
du nombre de postes aux
concours. "La formation des professeurs
stagiaires avec un tuteur
est supprimée. Désormais,
après la réussite aux concours,
ils iront directement devant les
élèves. Seuls quelques stages de
professionnalisation seront effectués,
l’aspect pédagogique est totalement
occulté", dit encore
Laurent Tramoni.
La réforme de la formation
professionnelle et l’ajustement
de la carte scolaire - qui risque
de laisser hors de l’école de
nombreux enfants n’ayant pas
trois ans révolus - préoccupent
aussi les enseignant du premier
degré qui rejoindront la journée
d’action du 7 septembre. Dans
la suite des mouvements de l’an
dernier, la communauté éducative
se dit prête à se mobiliser à
plusieurs reprises
D’autres réformes
en cours en Europe
Dans plusieurs pays européens,
les régimes de retraite
connaissent aussi leur lot de réformes.
Elles sont en cours en Allemagne,
en Espagne, au
Pays-Bas ou encore au Royaume-
Uni ou au Danemark.
Quelles en sont les principales
dispositions? Petit tour chez nos
proches voisins.
◗ ALLEMAGNE
L’âge du taux plein passera de
65 à 67 ans d’ici 2029. L’âge minimum
de départ, 63 ans, restera
inchangé et il y aura possibilité
de partir à 65ans sans décote à
condition d’avoir cotisé 45 ans.
◗ DANEMARK
L’âge de départ va être repoussé
à 67ans au lieu de 65 actuellement,
ou de 60 à 62ans grâce au
plan d’épargne retraite anticipée,
d’ici à 2025.
◗ ESPAGNE
L’âge minimum de départ,
pour une retraite à taux plein, va
passer de 65 à 67ans d’ici 2025
avec 35ans de cotisation minimum.
◗ ROYAUME-UNI
L’âge minimum pour prétendre
à la retraite va être porté à
68 ans d’ici 2046 mais la durée
de cotisation va être réduite à 30
ans. Contre 44 ans aujourd’hui
pour les hommes et 39 ans pour
les femmes qui peuvent, actuellement,
partir à la retraite à 65 et
60 ans.
◗ PAYS-BAS
L’âge minimum va passer de
63 ou 65 ans (à condition d’avoir
40ans de cotisation à un fonds
de pension) à 67 ans, d’ici 2025.
◗ FRANCE
Les principales mesures, présentées
par Éric Woerth, le
16 juin, prévoient de reculer
l’âge minimum de départ à
62ans au lieu de 60ans en 2018.
De même, l’âge du taux plein est
porté à 67ans au lieu de 65 ans
aujourd’hui et la durée de cotisation
passera de 40,5 ans actuellement
à 41,5 ans en 2020.
Si l’on se livre à un comparatif
entre ces différents pays, on se
rend compte que la réforme des
retraites, si elle est maintenue
en l’état, fera du système français
l’un des plus durs. La confédération
européenne des syndicats
organise un "Euromanifestation"
le 29septembre à Bruxelles
pour protester contre la politique
d’austérité mais aussi
pour "l’accès à des emplois de
qualité et stables, la garantie
d’un salaire décent, la protection
du pouvoir d’achat et la garantie
de meilleures retraites". Les syndicats
français iront porter leur
refus de la réforme des retraites
dans la capitale européenne.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Nicolas Sarkozy rassure
les agriculteurs alpins
En visite près de Sisteron, le Président annonce le maintien de certaines aides
Nicolas Sarkozy est à l’aise
au milieu des moutons. comme chirac
Il faut dire que le président
de la République visitait
hier pour la sixième fois depuis
le début de l’année une exploitation
agricole. Visiblement
apaisé auprès de Madame
Martin, exploitante d’une ferme
bio à Noyers-sur-Jabron,
dans les Alpes-de-Haute-Provence,
le chef de l’État n’a pas
hésité à caresser, dans le sens
du poil, un mouton. Il a également
contemplé avec sérieux
une collection de cloches suspendues
pour l’occasion.
D’un pas alerte, il a ensuite
rejoint par un chemin de terre
et de pierres un mini salon de
l’agriculture, goûtant à tous les
produits. "Quand on veut être
Président, c’est un passage obligé",
glisse un membre de son cabinet.
L’hôte de l’Élysée a également
amadoué un peu plus
tard le monde agricole lors
d’une table ronde sur les problèmes
que rencontre la filière ovine.
D’entrée, le chef de l’État,
entouré de Bruno Le Maire, ministre
de l’Agriculture et Michel
Mercier, son homologue de
l’Aménagement du territoire, a
rassuré l’assistance. "Je ne viens
pas faire une démarche nostalgique
en venant vous voir mais
pour préparer l’avenir. J’ai sanctuarisé
les aides pour les zones
en difficulté jusqu’en 2014. Je
l'ai dit l'autre jour à Brégançon
au Premier ministre et au ministre
du Budget."
Une décision attendue par
les éleveurs d'ovins, inquiets face
à la priorité du gouvernement
en cette rentrée, la réduction
des déficits. Le Président a
également plaidé pour un moratoire
sur les modalités administratives
afin d’obtenir des
aides. Il a estimé "qu’il y a trop
d’intermédiaires dans la chaîne
agricole" et assuré que lorsque
la France présidera le G8 et le
G20, il se battra "pour obtenir
une régulation des prix des matières
premières agricoles." Le
chef de la majorité a rappelé au
passage qu’aucun député socialiste
n’avait voté la mesure sur
les plus-values pour les terrains
qui quittaient le monde agricole
pour devenir constructibles.
Au-delà de son opération séduction
auprès d’une population
qui n’avait pas voté majoritairement
pour l’UMP aux régionales,
Nicolas Sarkozy a réagi
à la polémique sur le tout sécuritaire
qui a rythmé le mois
d’août. "Les Français regardent
avec stupéfaction l’agitation
dans laquelle ils ne se reconnaissent
nullement." Ajoutant "que
pendant que de nombreuses personnes
prenaient des postures
généreuses, fermes, coulantes ou
de colère, moi je prends des décisions
pour appliquer la loi et
protéger les Français." Se voulant
au-dessus des sondages
qui le donnent perdant en 2012
face à Strauss-Kahn et Aubry,
Nicolas Sarkozy a voulu hier rassurer
une partie de son électorat
traditionnel.
Le loup est intelligent"IL EN EST ENTOURE ..IL LES CONNAIT BIEN
Le Président était très attendu
sur la question du loup. Une demande
relayée en haut lieu par le
député maire UMP de Sisteron,
Daniel Spagnou: "Le nombre d’attaques
a doublé cet été, et même
triplé dans la vallée de l’Ubaye."
Selon le président de l’association
des traditions pastorales,
Yves-Louis Derbez, "Il y a eu
100attaques cette année qui ont
fait 300 victimes parmi les bêtes."
Devant "son ami", Nicolas Sarkozy
a tout d’abord rappelé que
c’était une espèce protégée depuis
1994 en France par la loi
mais aussi par des conventions internationales.
"On ne peut pas faire
ce que l’on veut." Il a néanmoins
annoncé deux mesures.
"Le préfet d'ici huit jours signera
un arrêté pour autoriser un tir de
prélèvement dans les zones à intensité
exceptionnelle d'attaques".
D'autre part, l'État financera
des formations accélérées de
permis de chasse de deux jours
pour les bergers et les éleveurs.
"Ce que j’espère, c’est que le
loup, qui est intelligent, quand il
aura compris que quand il vient
traîner autour du troupeau, il y a
un fusil, il fera attention. Il fera la
différence entre la bête sauvage
et l’élevage."
Toujours selon l’hôte de l’Élysée,
"seules l’Espagne et la Grèce ont
des systèmes dérogatoires sur la
question des loups, mais il y en a
5000 en Espagne et 2000 en Grèce,
contre 100 à 120 chez nous."
Nicolas Sarkozy a par ailleurs rappelé
son attachement à la bio-diversité
dont les loups font partie.
"Il faut juste trouver un équilibre."
Pierre N'Gahane, préfet du 04, Nicolas Sarkozy et Daniel
Spagnou, député UMP, en pleine visite.
NIcolas Sarkozy a visité l’exploitation d’Arlette Martin, exploitante agricole à Noyers-sur-Jabron, dans
les Alpes-de-Haute-Provence, avant de participer à une table ronde.
les agriculteurs alpins
En visite près de Sisteron, le Président annonce le maintien de certaines aides
Nicolas Sarkozy est à l’aise
au milieu des moutons. comme chirac
Il faut dire que le président
de la République visitait
hier pour la sixième fois depuis
le début de l’année une exploitation
agricole. Visiblement
apaisé auprès de Madame
Martin, exploitante d’une ferme
bio à Noyers-sur-Jabron,
dans les Alpes-de-Haute-Provence,
le chef de l’État n’a pas
hésité à caresser, dans le sens
du poil, un mouton. Il a également
contemplé avec sérieux
une collection de cloches suspendues
pour l’occasion.
D’un pas alerte, il a ensuite
rejoint par un chemin de terre
et de pierres un mini salon de
l’agriculture, goûtant à tous les
produits. "Quand on veut être
Président, c’est un passage obligé",
glisse un membre de son cabinet.
L’hôte de l’Élysée a également
amadoué un peu plus
tard le monde agricole lors
d’une table ronde sur les problèmes
que rencontre la filière ovine.
D’entrée, le chef de l’État,
entouré de Bruno Le Maire, ministre
de l’Agriculture et Michel
Mercier, son homologue de
l’Aménagement du territoire, a
rassuré l’assistance. "Je ne viens
pas faire une démarche nostalgique
en venant vous voir mais
pour préparer l’avenir. J’ai sanctuarisé
les aides pour les zones
en difficulté jusqu’en 2014. Je
l'ai dit l'autre jour à Brégançon
au Premier ministre et au ministre
du Budget."
Une décision attendue par
les éleveurs d'ovins, inquiets face
à la priorité du gouvernement
en cette rentrée, la réduction
des déficits. Le Président a
également plaidé pour un moratoire
sur les modalités administratives
afin d’obtenir des
aides. Il a estimé "qu’il y a trop
d’intermédiaires dans la chaîne
agricole" et assuré que lorsque
la France présidera le G8 et le
G20, il se battra "pour obtenir
une régulation des prix des matières
premières agricoles." Le
chef de la majorité a rappelé au
passage qu’aucun député socialiste
n’avait voté la mesure sur
les plus-values pour les terrains
qui quittaient le monde agricole
pour devenir constructibles.
Au-delà de son opération séduction
auprès d’une population
qui n’avait pas voté majoritairement
pour l’UMP aux régionales,
Nicolas Sarkozy a réagi
à la polémique sur le tout sécuritaire
qui a rythmé le mois
d’août. "Les Français regardent
avec stupéfaction l’agitation
dans laquelle ils ne se reconnaissent
nullement." Ajoutant "que
pendant que de nombreuses personnes
prenaient des postures
généreuses, fermes, coulantes ou
de colère, moi je prends des décisions
pour appliquer la loi et
protéger les Français." Se voulant
au-dessus des sondages
qui le donnent perdant en 2012
face à Strauss-Kahn et Aubry,
Nicolas Sarkozy a voulu hier rassurer
une partie de son électorat
traditionnel.
Le loup est intelligent"IL EN EST ENTOURE ..IL LES CONNAIT BIEN
Le Président était très attendu
sur la question du loup. Une demande
relayée en haut lieu par le
député maire UMP de Sisteron,
Daniel Spagnou: "Le nombre d’attaques
a doublé cet été, et même
triplé dans la vallée de l’Ubaye."
Selon le président de l’association
des traditions pastorales,
Yves-Louis Derbez, "Il y a eu
100attaques cette année qui ont
fait 300 victimes parmi les bêtes."
Devant "son ami", Nicolas Sarkozy
a tout d’abord rappelé que
c’était une espèce protégée depuis
1994 en France par la loi
mais aussi par des conventions internationales.
"On ne peut pas faire
ce que l’on veut." Il a néanmoins
annoncé deux mesures.
"Le préfet d'ici huit jours signera
un arrêté pour autoriser un tir de
prélèvement dans les zones à intensité
exceptionnelle d'attaques".
D'autre part, l'État financera
des formations accélérées de
permis de chasse de deux jours
pour les bergers et les éleveurs.
"Ce que j’espère, c’est que le
loup, qui est intelligent, quand il
aura compris que quand il vient
traîner autour du troupeau, il y a
un fusil, il fera attention. Il fera la
différence entre la bête sauvage
et l’élevage."
Toujours selon l’hôte de l’Élysée,
"seules l’Espagne et la Grèce ont
des systèmes dérogatoires sur la
question des loups, mais il y en a
5000 en Espagne et 2000 en Grèce,
contre 100 à 120 chez nous."
Nicolas Sarkozy a par ailleurs rappelé
son attachement à la bio-diversité
dont les loups font partie.
"Il faut juste trouver un équilibre."
Pierre N'Gahane, préfet du 04, Nicolas Sarkozy et Daniel
Spagnou, député UMP, en pleine visite.
NIcolas Sarkozy a visité l’exploitation d’Arlette Martin, exploitante agricole à Noyers-sur-Jabron, dans
les Alpes-de-Haute-Provence, avant de participer à une table ronde.
bienvenou- Admin
- Messages : 170618
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 110
Localisation : cassis
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
KOUCHNER SEMBLE VOULOIR RETOURNER SA VESTE ET REVENIR VERS LA GAUCHE CAVIAR
UN VRAI CAMELEON QUI VA AU GRE DE SES IMPRESSIONS DE GAGNER ...
PAUVRE RAISONNEMENT
POINT DE VUE ParPhilippe REINHARD
Remaniement,le casse-tête
Une fois encore, Nicolas
Sarkozy a innové en programmant
un remaniement
ministériel pour la fin octobre.
La méthode est surprenante.
Comme jadis les dévaluations,
les remaniements ne s’annoncent
pas à l’avance. Un changement
d’équipe gouvernementale
n’est efficace que s’il bénéficie
de l’effet de surprise.
Pour l’heure, cette annonce sème
le trouble au sein du gouvernement.
Les ministres s’interrogent
sur leur avenir et l’ambiance
est forcément délétère. Les secrétaires
d’État craignent d’être
contraints de faire leurs cartons
dès lors que Nicolas Sarkozy souhaite
une équipe resserrée.
Certains sont au demeurant
déjà sur le départ, comme Dominique
Bussereau qui a pris habilement
les devants en affichant
son désir de retrouver son siège
de député après huit ans au gouvernement.
L’inquiétude est aussi
grande parmi les ministres
d’ouverture qui, tels Bernard
Kouchner, Fadela Amara et
Jean-Marie Bockel, sont donnés
partants.
Les états d’âme des ministres
ne sont pourtant pas l’essentiel.
Un remaniement, à vingt mois de
l’échéance présidentielle,
n’aurait de sens que si le président
de la République change de
Premier ministre. C’est là toute
la difficulté. D’abord parce que
la donne politique sous un quinquennat
n’est pas celle qui prévalait
du temps du septennat. Il
était alors logique que le chef de
l’État renouvelle ses équipes à
mi-mandat.
Le général de Gaulle, Georges
Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing
et François Mitterrand
avaient agi de la sorte. Sous le régime
du quinquennat, l’opération
remaniement est infiniment
plus complexe. Jacques Chirac a
eu deux Premiers ministres au
cours de son second mandat.
Mais ce changement s’expliquait
par une série de revers électoraux.
Jean-Pierre Raffarin avait
payé ses échecs et son impopularité.
Les choses sont profondément
différentes aujourd’hui. Les difficultés
de la majorité sont portées
au débit du Président, pas à
celui d’un Premier ministre qui
bénéficie, au contraire, d’une popularité
insolente.
Le casse-tête de Nicolas Sarkozy
est d’autant plus complexe
qu’il n’a pas de carte de rechange
incontestable. Remplacer
François Fillon par Michèle Alliot-
Marie ou Jean-Louis Borloo
ne provoquerait pas l’électrochoc
mobilisateur souhaité. Aussi
bien se murmure-t-il à l’Élysée
que Bruno Lemaire ou François
Baroin pourrait être appelé à Matignon.
Ces deux-là ont l’avantage
d’être jeunes et sont l’un comme
l’autre en mesure de rassurer
les contestataires de l’UMP
(les villepinistes pour Lemaire,
les chiraquiens pour Baroin).
Pour l’heure, le chef de l’État
n’a pas trouvé la solution miracle
qui lui permettrait de redorer
un blason terni au cours de la séquence
estivale. Et surtout, aucune
des personnalités citées comme
d’éventuels remplaçants de
François Fillon ne paraît mieux
placée que celui-ci pour remettre
le parti majoritaire en situation
de gagner.
Évincer ce Premier ministre
populaire pourrait ainsi se révéler
contreproductif
UN VRAI CAMELEON QUI VA AU GRE DE SES IMPRESSIONS DE GAGNER ...
PAUVRE RAISONNEMENT
POINT DE VUE ParPhilippe REINHARD
Remaniement,le casse-tête
Une fois encore, Nicolas
Sarkozy a innové en programmant
un remaniement
ministériel pour la fin octobre.
La méthode est surprenante.
Comme jadis les dévaluations,
les remaniements ne s’annoncent
pas à l’avance. Un changement
d’équipe gouvernementale
n’est efficace que s’il bénéficie
de l’effet de surprise.
Pour l’heure, cette annonce sème
le trouble au sein du gouvernement.
Les ministres s’interrogent
sur leur avenir et l’ambiance
est forcément délétère. Les secrétaires
d’État craignent d’être
contraints de faire leurs cartons
dès lors que Nicolas Sarkozy souhaite
une équipe resserrée.
Certains sont au demeurant
déjà sur le départ, comme Dominique
Bussereau qui a pris habilement
les devants en affichant
son désir de retrouver son siège
de député après huit ans au gouvernement.
L’inquiétude est aussi
grande parmi les ministres
d’ouverture qui, tels Bernard
Kouchner, Fadela Amara et
Jean-Marie Bockel, sont donnés
partants.
Les états d’âme des ministres
ne sont pourtant pas l’essentiel.
Un remaniement, à vingt mois de
l’échéance présidentielle,
n’aurait de sens que si le président
de la République change de
Premier ministre. C’est là toute
la difficulté. D’abord parce que
la donne politique sous un quinquennat
n’est pas celle qui prévalait
du temps du septennat. Il
était alors logique que le chef de
l’État renouvelle ses équipes à
mi-mandat.
Le général de Gaulle, Georges
Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing
et François Mitterrand
avaient agi de la sorte. Sous le régime
du quinquennat, l’opération
remaniement est infiniment
plus complexe. Jacques Chirac a
eu deux Premiers ministres au
cours de son second mandat.
Mais ce changement s’expliquait
par une série de revers électoraux.
Jean-Pierre Raffarin avait
payé ses échecs et son impopularité.
Les choses sont profondément
différentes aujourd’hui. Les difficultés
de la majorité sont portées
au débit du Président, pas à
celui d’un Premier ministre qui
bénéficie, au contraire, d’une popularité
insolente.
Le casse-tête de Nicolas Sarkozy
est d’autant plus complexe
qu’il n’a pas de carte de rechange
incontestable. Remplacer
François Fillon par Michèle Alliot-
Marie ou Jean-Louis Borloo
ne provoquerait pas l’électrochoc
mobilisateur souhaité. Aussi
bien se murmure-t-il à l’Élysée
que Bruno Lemaire ou François
Baroin pourrait être appelé à Matignon.
Ces deux-là ont l’avantage
d’être jeunes et sont l’un comme
l’autre en mesure de rassurer
les contestataires de l’UMP
(les villepinistes pour Lemaire,
les chiraquiens pour Baroin).
Pour l’heure, le chef de l’État
n’a pas trouvé la solution miracle
qui lui permettrait de redorer
un blason terni au cours de la séquence
estivale. Et surtout, aucune
des personnalités citées comme
d’éventuels remplaçants de
François Fillon ne paraît mieux
placée que celui-ci pour remettre
le parti majoritaire en situation
de gagner.
Évincer ce Premier ministre
populaire pourrait ainsi se révéler
contreproductif
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
A mon avis il n' y a rien d'étonnant de voir cela
car la difference entre la droite sociale francaise et la gauche caviar francaise est si infime
qu'ils ne s'entrebattent le pouvoir que sur des détails autres
la morale et l'ethyque les deux partis l'ont rangé au placard depuis plus de 50 ans ...DROLE DE MONDE
La question du jour MSN Emplois fictifs : l'arrangement Chirac / mairie de Paris est-il choquant ?
Oui Non Sans opinionVoir les résultats sans voter
Emplois fictifs : l'arrangement Chirac / mairie de Paris est-il choquant ?
Oui
65%
Non
27%
Sans opinion
8%
car la difference entre la droite sociale francaise et la gauche caviar francaise est si infime
qu'ils ne s'entrebattent le pouvoir que sur des détails autres
la morale et l'ethyque les deux partis l'ont rangé au placard depuis plus de 50 ans ...DROLE DE MONDE
La question du jour MSN Emplois fictifs : l'arrangement Chirac / mairie de Paris est-il choquant ?
Oui Non Sans opinionVoir les résultats sans voter
Emplois fictifs : l'arrangement Chirac / mairie de Paris est-il choquant ?
Oui
65%
Non
27%
Sans opinion
8%
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
un rare sens tactique du cyclisme
de grandes qualités de communication
mais il a comme tous été approché par le virus de notre siecle
le dopage et la course aux titres
JE SUIS TRISTE POUR LUI ET POUR LE SPORT FRANCAIS
Le double vainqueur du Tour Laurent Fignon vaincu par son cancer
L'ancien coureur Laurent Fignon,
double vainqueur du Tour de France (1983, 1984),
est décédé mardi des suites d'un cancer, a annoncé France 2,
dont il était l'un des consultants.
de grandes qualités de communication
mais il a comme tous été approché par le virus de notre siecle
le dopage et la course aux titres
JE SUIS TRISTE POUR LUI ET POUR LE SPORT FRANCAIS
Le double vainqueur du Tour Laurent Fignon vaincu par son cancer
L'ancien coureur Laurent Fignon,
double vainqueur du Tour de France (1983, 1984),
est décédé mardi des suites d'un cancer, a annoncé France 2,
dont il était l'un des consultants.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
POINT DE VUE ParHubert HUERTAS
Appelez-moi Sakineh
Jour après jour,
tout se concrétise
un peu plus
En ces temps de poésie dans
le débat politique, le tabou
consiste à s’affoler dès
qu’une voix dresse un parallèle
entre les mesures sécuritaires
voulues par la France de 2010 et
les mesures d’épuration choisies
par le régime de 1940. Surtout ne
pas établir le rapprochement. Ne
pas dire que la désignation à la
vindicte publique d’une communauté
minoritaire rappelle quelques
souvenirs. Ne pas songer,
même furtivement, que jamais un
gouvernement n’avait parlé de déchéance
de la nationalité depuis
cette époque noire. Ne pas constater
que les Roms seraient vingt
mille en France, et que, même si
le quart d’entre eux posaient problème,
cela ferait moins du dix
millième de la population française.
Ne pas se demander si ce dix
millième peut provoquer, à lui
tout seul, les malheurs de soixante
millions de Français ?
Quant à la déchéance de la nationalité,
combien de cas seraient
concernés ? Au plus un millionième
de la population totale.
Oublions donc Vichy, puisque
c’est impoli, mais il y a dans cette
affaire une certaine démesure. Il
faut d’autant moins penser aux
années noires que par ailleurs
tout n’est que nuance dans notre
vie politique. Prenez le bon Éric
Woerth. Avec un grand sens du
symbole, il a estimé lundi qu’il
était "victime d’une lapidation
médiatique". Lapidation ! Le mot
n’est pas anodin, ces jours-ci. Il
évoque une Iranienne, la pauvre
Sakineh, promise à une mort atroce
pour avoir trompé son mari et
participé, paraît-il, à son meurtre.
Elle pourrait être massacrée
à coups de pierre, le corps enterré
jusqu’à la tête. Une horreur.
Une barbarie. Et bien, M. Woerth
établit la comparaison. On le savait
victime de mensonges "inventés
par des sites internet et des
journaux fascistes qui utilisent les
méthodes de la montée du nazisme",
mais voilà qu’on le lapide.
On lui donne double ration. Une
cuillère pour le Maréchal, et un
caillou pour les ayatollahs.
Bien sûr, jour après jour, tout
ce qui figurait dans les enregistrements
pirates contestés se
concrétise un peu plus. Monsieur
Banier n’avait pas abusé d’une
vieille dame très riche, qui en
avait fait son légataire universel,
mais devant la puissance du scandale,
ses avocats ont indiqué dimanche
qu’elle avait changé
d’avis ! Exit Banier. Bien sûr le travail
de Mme Woerth chez le gestionnaire
de la fortune Bettencourt
ne posait aucun problème,
mais elle en a démissionné. Naturellement
le premier cercle des
donateurs de l’UMP, qui rassemblait
de grandes fortunes
n’éveillait aucun soupçon de mélange
entre l’argent et le pouvoir,
mais il est mis en sommeil.
Cela va de soi, Éric Woerth ne
connaissait pas M. de Mestre
mais ils se sont vu dix fois en s’invitant
même à dîner au ministère.
Naturellement le rôle de trésorier
de l’UMP et de ministre de Budget
était tenable, mais l’UMP en a désigné
un autre cette semaine, un
ancien de L’Oréal, décidément !
Tout est clair mais M. Woerth est
lapidé à la veille du mouvement
sur les retraites
Appelez-moi Sakineh
Jour après jour,
tout se concrétise
un peu plus
En ces temps de poésie dans
le débat politique, le tabou
consiste à s’affoler dès
qu’une voix dresse un parallèle
entre les mesures sécuritaires
voulues par la France de 2010 et
les mesures d’épuration choisies
par le régime de 1940. Surtout ne
pas établir le rapprochement. Ne
pas dire que la désignation à la
vindicte publique d’une communauté
minoritaire rappelle quelques
souvenirs. Ne pas songer,
même furtivement, que jamais un
gouvernement n’avait parlé de déchéance
de la nationalité depuis
cette époque noire. Ne pas constater
que les Roms seraient vingt
mille en France, et que, même si
le quart d’entre eux posaient problème,
cela ferait moins du dix
millième de la population française.
Ne pas se demander si ce dix
millième peut provoquer, à lui
tout seul, les malheurs de soixante
millions de Français ?
Quant à la déchéance de la nationalité,
combien de cas seraient
concernés ? Au plus un millionième
de la population totale.
Oublions donc Vichy, puisque
c’est impoli, mais il y a dans cette
affaire une certaine démesure. Il
faut d’autant moins penser aux
années noires que par ailleurs
tout n’est que nuance dans notre
vie politique. Prenez le bon Éric
Woerth. Avec un grand sens du
symbole, il a estimé lundi qu’il
était "victime d’une lapidation
médiatique". Lapidation ! Le mot
n’est pas anodin, ces jours-ci. Il
évoque une Iranienne, la pauvre
Sakineh, promise à une mort atroce
pour avoir trompé son mari et
participé, paraît-il, à son meurtre.
Elle pourrait être massacrée
à coups de pierre, le corps enterré
jusqu’à la tête. Une horreur.
Une barbarie. Et bien, M. Woerth
établit la comparaison. On le savait
victime de mensonges "inventés
par des sites internet et des
journaux fascistes qui utilisent les
méthodes de la montée du nazisme",
mais voilà qu’on le lapide.
On lui donne double ration. Une
cuillère pour le Maréchal, et un
caillou pour les ayatollahs.
Bien sûr, jour après jour, tout
ce qui figurait dans les enregistrements
pirates contestés se
concrétise un peu plus. Monsieur
Banier n’avait pas abusé d’une
vieille dame très riche, qui en
avait fait son légataire universel,
mais devant la puissance du scandale,
ses avocats ont indiqué dimanche
qu’elle avait changé
d’avis ! Exit Banier. Bien sûr le travail
de Mme Woerth chez le gestionnaire
de la fortune Bettencourt
ne posait aucun problème,
mais elle en a démissionné. Naturellement
le premier cercle des
donateurs de l’UMP, qui rassemblait
de grandes fortunes
n’éveillait aucun soupçon de mélange
entre l’argent et le pouvoir,
mais il est mis en sommeil.
Cela va de soi, Éric Woerth ne
connaissait pas M. de Mestre
mais ils se sont vu dix fois en s’invitant
même à dîner au ministère.
Naturellement le rôle de trésorier
de l’UMP et de ministre de Budget
était tenable, mais l’UMP en a désigné
un autre cette semaine, un
ancien de L’Oréal, décidément !
Tout est clair mais M. Woerth est
lapidé à la veille du mouvement
sur les retraites
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Retransmissions : la France
contre le reste du monde
Les télévisions étrangères proposent une autre vision des matchs de football
La France a une particularité qui fait des envieux à l'étranger : poser des questions aux joueurs pendant le match, sur la pelouse ou dans les vestiaires.
Une liberté impensable dans de nombreux pays.
La France affronte ce soir la
Biélorussie, et TF1 diffuse le
match. L'occasion de faire
le point sur la façon dont se
passent les retransmissions à
l'étranger, et de constater les
différences majeures avec la
France.
Ce soir, TF1 prendra l'antenne
quelques minutes avant le début
de la rencontre. Une habitude
propre à l'Hexagone. "En Angleterre,
nous débutons la retransmission
bien plus tôt. On aime
bien les discussions d'avant et
d'après-match. En France, c'est
cinq minutes avant la rencontre et
cinq minutes après, c'est frustrant",
explique Darren Tulett,
consultant sur Canal+, spécialiste
de l'Angleterre. Thierry Roland,
qui officie sur M6, confirme ce
sentiment : "Dans les autres pays,
c'est moins brutal que chez nous,
et ce, même sur des chaînes
commerciales comme TF1. En
général, les journalistes ont plus
de temps pour interviewer l'entraîneur
et les joueurs". Concernant
les interviews, la France a
pourtant une particularité qui fait
des envieux à l'étranger : poser
des questions aux joueurs pendant
le match, sur la pelouse ou
dans les vestiaires. Une liberté
impensable dans de nombreux
pays. "Ici, c'est normal, mais, en
Angleterre, c'est impossible. J'en
ai parlé à sir Alex Ferguson une
fois et il m'a dit : "Essaie de faire
ça à Old Trafford et tu vas voir ce
qui va arriver !"", poursuit Darren
Tulett.
Côté commentaires, la présence
d'anciennes gloires des terrains
au poste de consultant est
aussi monnaie courante. "Cela se
généralise dans le monde entier,
mais je pense que cela a débuté
chez nous avec Jean-Michel Larqué",
explique Thierry Roland. En
dehors de nos frontières, tous affichent
beaucoup plus clairement
leur soutien pour l'équipe nationale.
Une manière de faire qui
laisse un goût amer à l'ancien
journaliste de TF1 : "On m'a toujours
reproché d'être chauvin,
mais c'est ridicule. Les commentateurs
du monde entier sont derrière
leur équipe". En Angleterre,
les journalistes ont une âme de
supporter et affichent ouvertement
leur soutien à leur club favori.
"En France, pas du tout ! Mes
collègues de Canal+ font tout ce
qu'ils peuvent pour cacher leur
préférence", constate le journaliste
anglais
Cette année, la Coupe du monde a
permis aux chaînes télévisées du
monde entier d'enregistrer des
audiences records. En Allemagne,
par exemple, ARD a réuni plus de
31 millions de téléspectateurs
lors de la demi-finale contre
l'Espagne, soit la meilleure
audience allemande de tous les
temps.
contre le reste du monde
Les télévisions étrangères proposent une autre vision des matchs de football
La France a une particularité qui fait des envieux à l'étranger : poser des questions aux joueurs pendant le match, sur la pelouse ou dans les vestiaires.
Une liberté impensable dans de nombreux pays.
La France affronte ce soir la
Biélorussie, et TF1 diffuse le
match. L'occasion de faire
le point sur la façon dont se
passent les retransmissions à
l'étranger, et de constater les
différences majeures avec la
France.
Ce soir, TF1 prendra l'antenne
quelques minutes avant le début
de la rencontre. Une habitude
propre à l'Hexagone. "En Angleterre,
nous débutons la retransmission
bien plus tôt. On aime
bien les discussions d'avant et
d'après-match. En France, c'est
cinq minutes avant la rencontre et
cinq minutes après, c'est frustrant",
explique Darren Tulett,
consultant sur Canal+, spécialiste
de l'Angleterre. Thierry Roland,
qui officie sur M6, confirme ce
sentiment : "Dans les autres pays,
c'est moins brutal que chez nous,
et ce, même sur des chaînes
commerciales comme TF1. En
général, les journalistes ont plus
de temps pour interviewer l'entraîneur
et les joueurs". Concernant
les interviews, la France a
pourtant une particularité qui fait
des envieux à l'étranger : poser
des questions aux joueurs pendant
le match, sur la pelouse ou
dans les vestiaires. Une liberté
impensable dans de nombreux
pays. "Ici, c'est normal, mais, en
Angleterre, c'est impossible. J'en
ai parlé à sir Alex Ferguson une
fois et il m'a dit : "Essaie de faire
ça à Old Trafford et tu vas voir ce
qui va arriver !"", poursuit Darren
Tulett.
Côté commentaires, la présence
d'anciennes gloires des terrains
au poste de consultant est
aussi monnaie courante. "Cela se
généralise dans le monde entier,
mais je pense que cela a débuté
chez nous avec Jean-Michel Larqué",
explique Thierry Roland. En
dehors de nos frontières, tous affichent
beaucoup plus clairement
leur soutien pour l'équipe nationale.
Une manière de faire qui
laisse un goût amer à l'ancien
journaliste de TF1 : "On m'a toujours
reproché d'être chauvin,
mais c'est ridicule. Les commentateurs
du monde entier sont derrière
leur équipe". En Angleterre,
les journalistes ont une âme de
supporter et affichent ouvertement
leur soutien à leur club favori.
"En France, pas du tout ! Mes
collègues de Canal+ font tout ce
qu'ils peuvent pour cacher leur
préférence", constate le journaliste
anglais
Cette année, la Coupe du monde a
permis aux chaînes télévisées du
monde entier d'enregistrer des
audiences records. En Allemagne,
par exemple, ARD a réuni plus de
31 millions de téléspectateurs
lors de la demi-finale contre
l'Espagne, soit la meilleure
audience allemande de tous les
temps.
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Nicolas Sarkozy aurait bien reçu de l’argent - légal
ou illégal ? - des Bettencourt en 2007. C’est, du
moins, ce qu’a écrit, le 26 mars 2007, François-
Marie Banier dans des carnets intimes saisis
par la police. Après l’avoir nié en juillet, l’ami de
Liliane Bettencourt a affirmé aux enquêteurs
avoir reçu cette confidence de la milliardaire
mais sans que cette dernière ne précise si l’argent
remis était destiné à Neuilly, la campagne
présidentielle, un ami du candidat Sarkozy ou
tout autre chose. Auparavant, Claire Thibout,
l’ancienne comptable des Bettencourt, avait déjà
affirmé que le gestionnaire de fortune de l’héritière
de L’Oréal, Patrice de Maistre, lui avait demandé
d'effectuer un retrait d'argent en vue du versement
de 150 000 euros au trésorier de l'UMP Éric
Woerth pour le financement de la campagne de
Nicolas Sarkozy en 2007.
ou illégal ? - des Bettencourt en 2007. C’est, du
moins, ce qu’a écrit, le 26 mars 2007, François-
Marie Banier dans des carnets intimes saisis
par la police. Après l’avoir nié en juillet, l’ami de
Liliane Bettencourt a affirmé aux enquêteurs
avoir reçu cette confidence de la milliardaire
mais sans que cette dernière ne précise si l’argent
remis était destiné à Neuilly, la campagne
présidentielle, un ami du candidat Sarkozy ou
tout autre chose. Auparavant, Claire Thibout,
l’ancienne comptable des Bettencourt, avait déjà
affirmé que le gestionnaire de fortune de l’héritière
de L’Oréal, Patrice de Maistre, lui avait demandé
d'effectuer un retrait d'argent en vue du versement
de 150 000 euros au trésorier de l'UMP Éric
Woerth pour le financement de la campagne de
Nicolas Sarkozy en 2007.
bienvenou- Admin
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
DROLE DE MONDE
L’équipée diabolique
des amants de Cap Canaille
"Faites entrer l’accusé" revisite l’affaire entre Château-Gombert et Cassis
C’est une pièce singulière
que joue ce soir France 2, à
partir de 22h15. Un Faites
entrer l’accusé comme en notre
jardin, à deux pas de chez nous.
Là-bas, du côté de Cap Canaille,
au-dessus de Cassis, de
cette falaise qui donnerait des
leçons de verticalité au monde
entier. 416 mètres de hauteur.
Imaginez. Et justement, en parlant
de verticalité, nous voilà
propulsés dans le dossier dit
des "amants de Cap Canaille".
Amants diaboliques à coup sûr.
Qui se renvoient la balle dans le
box des accusés. Affaire aussi
raide que verticale.
Au départ, il y a Jean-Claude
Douliéry, un maçon réputé fêtard
dans le quartier de Château-
Gombert, tombeur de
filles, fort élégamment surnommé
"Quéquette". Un homme à
femmes au pluriel, "qui a tué…
au pluriel", nous précise d’emblée
notre chroniqueur des pénombres
judiciaires, Christophe
Hondelatte. Et puis, Dominique
Ortiz, une jolie jeune fille
disparue au seuil de ses trente
ans, en mars 2001. Introuvable.
Un père Manuel Ortiz qui remue
ciel et terre. En vain. Quatre
ans plus tard, c’est Jean-Pierre
Faure, le mari de Béatrice, la
dernière maîtresse de Douliéry,
qui disparaît à son tour. Un vilain
virus sévirait-il entre Château-
Gombert, Allauch et Cassis
? Non, tout le monde se doute
que Douliéry n’est pas qu’un
séducteur hors pair. Derrière
lui, il y a l’abominable Georgette,
sa mère, au caractère bien
trempé, trop trempé, linéairement
castratrice, qui use du juron
comme d’un premier mode
langagier et ira jusqu’à organiser
un faux anniversaire pour
fournir un alibi à son fils. Douliéry
aurait pu sauver sa réputation
et sa tête, si Béatrice
n’avait voulu pour Angélique,
sa jeune et jolie fille, dire la vérité,
toute la vérité. Elle commencera
par passer des aveux lors
du procès Faure à Draguignan,
puis conduira les enquêteurs
vers Cap Canaille, retrouvera
en 2007 cette table d’orientation
en pierres près de laquelle
les corps de Dominique Ortiz et
Jean-Pierre Faure auraient
été jetés en 2001 et 2005. On découvrira
effectivement, au pied
de l’un de ces à-pics rocheux,
un bijou et un chemisier de Dominique,
le crâne transpercé et
une mandibule de Jean-Pierre.
La science et la maîtrise des gendarmes
feront le reste. Notre
consoeur journaliste à "La Provence",
Séverine Pardini, qui a
suivi l’affaire et apporté sa pierre
à l’édifice des investigations
en marche, y livre son témoignage
éclairé. Ange Fiorito, avocat
général, y verse le sien.Douliéry
a écopé de 25 ans pour un
crime, de 20 ans pour l’autre,
Béatrice de 20 ans. "La liste des
victimes de Jean-Claude est longue",
a soufflé aux gendarmes
la maîtresse repentie. Et si elle
disait vrai ? DenisTROSSERO
"Faites entrer l’accusé", France 2, 22h15
L’équipée diabolique
des amants de Cap Canaille
"Faites entrer l’accusé" revisite l’affaire entre Château-Gombert et Cassis
C’est une pièce singulière
que joue ce soir France 2, à
partir de 22h15. Un Faites
entrer l’accusé comme en notre
jardin, à deux pas de chez nous.
Là-bas, du côté de Cap Canaille,
au-dessus de Cassis, de
cette falaise qui donnerait des
leçons de verticalité au monde
entier. 416 mètres de hauteur.
Imaginez. Et justement, en parlant
de verticalité, nous voilà
propulsés dans le dossier dit
des "amants de Cap Canaille".
Amants diaboliques à coup sûr.
Qui se renvoient la balle dans le
box des accusés. Affaire aussi
raide que verticale.
Au départ, il y a Jean-Claude
Douliéry, un maçon réputé fêtard
dans le quartier de Château-
Gombert, tombeur de
filles, fort élégamment surnommé
"Quéquette". Un homme à
femmes au pluriel, "qui a tué…
au pluriel", nous précise d’emblée
notre chroniqueur des pénombres
judiciaires, Christophe
Hondelatte. Et puis, Dominique
Ortiz, une jolie jeune fille
disparue au seuil de ses trente
ans, en mars 2001. Introuvable.
Un père Manuel Ortiz qui remue
ciel et terre. En vain. Quatre
ans plus tard, c’est Jean-Pierre
Faure, le mari de Béatrice, la
dernière maîtresse de Douliéry,
qui disparaît à son tour. Un vilain
virus sévirait-il entre Château-
Gombert, Allauch et Cassis
? Non, tout le monde se doute
que Douliéry n’est pas qu’un
séducteur hors pair. Derrière
lui, il y a l’abominable Georgette,
sa mère, au caractère bien
trempé, trop trempé, linéairement
castratrice, qui use du juron
comme d’un premier mode
langagier et ira jusqu’à organiser
un faux anniversaire pour
fournir un alibi à son fils. Douliéry
aurait pu sauver sa réputation
et sa tête, si Béatrice
n’avait voulu pour Angélique,
sa jeune et jolie fille, dire la vérité,
toute la vérité. Elle commencera
par passer des aveux lors
du procès Faure à Draguignan,
puis conduira les enquêteurs
vers Cap Canaille, retrouvera
en 2007 cette table d’orientation
en pierres près de laquelle
les corps de Dominique Ortiz et
Jean-Pierre Faure auraient
été jetés en 2001 et 2005. On découvrira
effectivement, au pied
de l’un de ces à-pics rocheux,
un bijou et un chemisier de Dominique,
le crâne transpercé et
une mandibule de Jean-Pierre.
La science et la maîtrise des gendarmes
feront le reste. Notre
consoeur journaliste à "La Provence",
Séverine Pardini, qui a
suivi l’affaire et apporté sa pierre
à l’édifice des investigations
en marche, y livre son témoignage
éclairé. Ange Fiorito, avocat
général, y verse le sien.Douliéry
a écopé de 25 ans pour un
crime, de 20 ans pour l’autre,
Béatrice de 20 ans. "La liste des
victimes de Jean-Claude est longue",
a soufflé aux gendarmes
la maîtresse repentie. Et si elle
disait vrai ? DenisTROSSERO
"Faites entrer l’accusé", France 2, 22h15
aladin- Messages : 115038
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Pourquoi Sarkozy vire-t-il à droite?
Au plus bas dans les sondages, le chef de l’État radicalise son discours en espérant retrouver ses électeurs
La date n’était évidemment pas anodine. Le
14 juillet, jour de la Fête nationale, un collectif de
37 députés UMP emmenés par le Vauclusien
Thierry Mariani lançait "La Droite populaire."
Avec un message clair, le retour aux fondamentaux: sécurité,
valeurs travail et effort. Et une ambition à peine voilée
: faire revenir au bercail, à l’approche de la présidentielle
2012, certains de ses électeurs, partis se consoler
de l’ouverture à gauche ou de la crise chez les voisins du
Front national. Ce n’est pas un hasard si le collectif est né
au lendemain de la gifle des régionales. Et dans une région,
le Sud-Est, où le FN fait ses meilleures audiences.
Ce virage à droite opéré avec la bénédiction de Nicolas
Sarkozy, s’inscrit donc dans une logique. Mise en pratique
par le chef de l’État et le gouvernement cet été à travers
un tout sécuritaire illustré par les expulsions de
Roms, les menaces de déchéances de nationalité ou les
sanctions contre les parents et les maires "laxistes." Cette
stratégie est-elle pour autant gagnante ? Si Thierry Mariani
n’en doute pas, des questions se posent. À court terme,
cela suffira-t-il à séduire à nouveau les électeurs ?
"On préférera toujours l’original à la copie", s’amuse
Jean-Marie Le Pen. Nicolas Sarkozy peut-il se contenter,
face à sa chute de popularité, d’appliquer les recettes qui
l’ont fait gagner en 2007? Pourra-t-il jouer la carte de la
droitisation sans tendre l’autre main aux centristes ? Le
fil est ténu et le Parti socialiste aiguise déjà ses ciseaux
avec appétit.
Nicolas Sarkozy a donné le ton d’un été tourné vers la sécurité lors d’un discours prononcé le
30juillet à Grenoble
Depuis le 30 juillet et l’attaque
sécuritaire du Président, les
sondeurs ne savent plus où donner
de la tête. D’une enquête
d’opinions à l’autre, Sarkozy
fait un tabac ou... un flop. Largement
battu à la présidentielle
par Dominique Strauss-Kahn
(57% contre 43 %) et même
par Martine Aubry (53%contre
47%) dans un sondage Viavoice
pour Libération. 62% des
Français ne souhaiteraient pas
qu’il se représente, dont 25%
de sympathisants UMP, selon
Ipsos pour le Point. D’où la
poursuite de sa charge sécuritaire
pour récupérer ses troupes.
D’un autre côté, selon Opinionway
pour le Figaro, 62%
sont pour sa politique sécuritaire
alors qu’un sondage CSA
pour Marianne annonçait le
contraire deux semaines auparavant.
Des écarts expliqués
par un sondeur : "Les Français
sont tiraillés sur leur rapport à
l’immigration. Ils sont perpétuellement
entre deux regards
: celui qu’ils portent sur
la France, pays des droits de
l’homme, et celui qu’ils portent
sur le comportement des immigrés."
Au plus bas dans les sondages, le chef de l’État radicalise son discours en espérant retrouver ses électeurs
La date n’était évidemment pas anodine. Le
14 juillet, jour de la Fête nationale, un collectif de
37 députés UMP emmenés par le Vauclusien
Thierry Mariani lançait "La Droite populaire."
Avec un message clair, le retour aux fondamentaux: sécurité,
valeurs travail et effort. Et une ambition à peine voilée
: faire revenir au bercail, à l’approche de la présidentielle
2012, certains de ses électeurs, partis se consoler
de l’ouverture à gauche ou de la crise chez les voisins du
Front national. Ce n’est pas un hasard si le collectif est né
au lendemain de la gifle des régionales. Et dans une région,
le Sud-Est, où le FN fait ses meilleures audiences.
Ce virage à droite opéré avec la bénédiction de Nicolas
Sarkozy, s’inscrit donc dans une logique. Mise en pratique
par le chef de l’État et le gouvernement cet été à travers
un tout sécuritaire illustré par les expulsions de
Roms, les menaces de déchéances de nationalité ou les
sanctions contre les parents et les maires "laxistes." Cette
stratégie est-elle pour autant gagnante ? Si Thierry Mariani
n’en doute pas, des questions se posent. À court terme,
cela suffira-t-il à séduire à nouveau les électeurs ?
"On préférera toujours l’original à la copie", s’amuse
Jean-Marie Le Pen. Nicolas Sarkozy peut-il se contenter,
face à sa chute de popularité, d’appliquer les recettes qui
l’ont fait gagner en 2007? Pourra-t-il jouer la carte de la
droitisation sans tendre l’autre main aux centristes ? Le
fil est ténu et le Parti socialiste aiguise déjà ses ciseaux
avec appétit.
Nicolas Sarkozy a donné le ton d’un été tourné vers la sécurité lors d’un discours prononcé le
30juillet à Grenoble
Depuis le 30 juillet et l’attaque
sécuritaire du Président, les
sondeurs ne savent plus où donner
de la tête. D’une enquête
d’opinions à l’autre, Sarkozy
fait un tabac ou... un flop. Largement
battu à la présidentielle
par Dominique Strauss-Kahn
(57% contre 43 %) et même
par Martine Aubry (53%contre
47%) dans un sondage Viavoice
pour Libération. 62% des
Français ne souhaiteraient pas
qu’il se représente, dont 25%
de sympathisants UMP, selon
Ipsos pour le Point. D’où la
poursuite de sa charge sécuritaire
pour récupérer ses troupes.
D’un autre côté, selon Opinionway
pour le Figaro, 62%
sont pour sa politique sécuritaire
alors qu’un sondage CSA
pour Marianne annonçait le
contraire deux semaines auparavant.
Des écarts expliqués
par un sondeur : "Les Français
sont tiraillés sur leur rapport à
l’immigration. Ils sont perpétuellement
entre deux regards
: celui qu’ils portent sur
la France, pays des droits de
l’homme, et celui qu’ils portent
sur le comportement des immigrés."
aladin- Messages : 115038
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Re: INDEPENDANCE QUAND TU NOUS TIENS !!!!!!!!!!!!!!!
Les députés entameront, demain,
l’examen de la réforme
des retraites concoctée
par le gouvernement et défendue,
devant le Parlement, par un ministre
du Travail fragilisé par une affaire
sans le moindre rapport avec
ce dossier.
Le projet de loi du gouvernement
est nécessaire. L’évolution
démographique et la situation financière
de nos régimes de retraite
exigent une réforme de grande
ampleur. Reste à convaincre l’opinion,
et d’abord les salariés qui devront
travailler plus longtemps
pour obtenir leurs droits à la retraite.
Nos concitoyens peuvent comprendre
l’effort qu’on s’apprête à
leur imposer. Encore faudrait-il
que ceux qui le leur demandent
donnent l’exemple. Or, les puissants
ne seront pas touchés par la
réforme en cours. Le projet de loi
du gouvernement n’affectera en
aucune façon les grands patrons
qui s’attribuent des retraites chapeau
dont le montant défie l’entendement.
Qu’ils aient réussi ou pas,
bon nombre de chefs d’entreprises
– au moins celles du CAC 40–
vont bénéficier de retraites qui
s’élèvent à des sommes faramineuses
(entre 500 000 et 1 million
d’euros par an).
Les grands dirigeants politiques
sont, de la même manière, à l’abri
du besoin au moment de leur départ
à la retraite. En Grande-Bretagne,
Tony Blair va toucher 5,6 millions
d’euros pour ses Mémoires.
L’ancien leader du Parti travailliste
a l’élégance de céder ses droits
à une organisation caritative. Il est
vrai que monsieur Blair est à l’abri
du besoin. Tout comme ses homologues
américains, Bill Clinton ou
Jimmy Carter, l’ancien Premier ministre
britannique est grassement
rémunéré pour les conférences
qu’il donne à travers le monde. Et
Gerhard Schröder, l’ancien chancelier
allemand, est désormais payé
par GazProm, la première entreprise
industrielle de la Russie de Medvedev.
Les anciens dirigeants français
ne sont pas non plus au bureau de
bienfaisance. Valéry Giscard d’Estaing,
comme les anciens présidents
américains, est largement
rémunéré pour les conférences
qu’il est amené à donner (même
s’il ne pratique pas les mêmes tarifs
que ses homologues US). L’avenir
de Jacques Chirac n’est pas
moins assuré. Outre son traitement
de conseiller constitutionnel,
le prédécesseur de Nicolas
Sarkozy perçoit une retraite de
31000 euros par mois. De l’argent
de poche pour un homme qui vit à
Paris dans un appartement de
350mètres carrés mis à sa disposition
par les milliardaires libanais
Hariri, et qui passe ses vacances
chez François Pinault, un autremilliardaire.
Voilà autant d’heureux
retraités qui ne risquent pas de pâtir
des réformes des régimes de retraite.
Le problème est que ces responsables
politiques ont des idées
sur les sacrifices qu’il convient de
faire supporter par leurs concitoyens.
Au moment où le Parlement entame
la discussion du projet de loi
sur les retraites, il serait décent
que même les plus puissants participent
à l’effort demandé à tous
les citoyens à la hauteur de leurs
moyens personnels.
l’examen de la réforme
des retraites concoctée
par le gouvernement et défendue,
devant le Parlement, par un ministre
du Travail fragilisé par une affaire
sans le moindre rapport avec
ce dossier.
Le projet de loi du gouvernement
est nécessaire. L’évolution
démographique et la situation financière
de nos régimes de retraite
exigent une réforme de grande
ampleur. Reste à convaincre l’opinion,
et d’abord les salariés qui devront
travailler plus longtemps
pour obtenir leurs droits à la retraite.
Nos concitoyens peuvent comprendre
l’effort qu’on s’apprête à
leur imposer. Encore faudrait-il
que ceux qui le leur demandent
donnent l’exemple. Or, les puissants
ne seront pas touchés par la
réforme en cours. Le projet de loi
du gouvernement n’affectera en
aucune façon les grands patrons
qui s’attribuent des retraites chapeau
dont le montant défie l’entendement.
Qu’ils aient réussi ou pas,
bon nombre de chefs d’entreprises
– au moins celles du CAC 40–
vont bénéficier de retraites qui
s’élèvent à des sommes faramineuses
(entre 500 000 et 1 million
d’euros par an).
Les grands dirigeants politiques
sont, de la même manière, à l’abri
du besoin au moment de leur départ
à la retraite. En Grande-Bretagne,
Tony Blair va toucher 5,6 millions
d’euros pour ses Mémoires.
L’ancien leader du Parti travailliste
a l’élégance de céder ses droits
à une organisation caritative. Il est
vrai que monsieur Blair est à l’abri
du besoin. Tout comme ses homologues
américains, Bill Clinton ou
Jimmy Carter, l’ancien Premier ministre
britannique est grassement
rémunéré pour les conférences
qu’il donne à travers le monde. Et
Gerhard Schröder, l’ancien chancelier
allemand, est désormais payé
par GazProm, la première entreprise
industrielle de la Russie de Medvedev.
Les anciens dirigeants français
ne sont pas non plus au bureau de
bienfaisance. Valéry Giscard d’Estaing,
comme les anciens présidents
américains, est largement
rémunéré pour les conférences
qu’il est amené à donner (même
s’il ne pratique pas les mêmes tarifs
que ses homologues US). L’avenir
de Jacques Chirac n’est pas
moins assuré. Outre son traitement
de conseiller constitutionnel,
le prédécesseur de Nicolas
Sarkozy perçoit une retraite de
31000 euros par mois. De l’argent
de poche pour un homme qui vit à
Paris dans un appartement de
350mètres carrés mis à sa disposition
par les milliardaires libanais
Hariri, et qui passe ses vacances
chez François Pinault, un autremilliardaire.
Voilà autant d’heureux
retraités qui ne risquent pas de pâtir
des réformes des régimes de retraite.
Le problème est que ces responsables
politiques ont des idées
sur les sacrifices qu’il convient de
faire supporter par leurs concitoyens.
Au moment où le Parlement entame
la discussion du projet de loi
sur les retraites, il serait décent
que même les plus puissants participent
à l’effort demandé à tous
les citoyens à la hauteur de leurs
moyens personnels.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
bienvenou- Admin
- Messages : 170618
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