STEVE MANDANDA LA PANTHERE

OM-Dortmund : "Ne pas oublier qu'on a 0 point" (Mandanda)

Marseille / Publié le Mardi 10/12/2013 à 18H08





Surpris par le limogeage d'Elie Baup, Steve Mandanda est désormais tourné vers la réception de Dortmund, mercredi soir. Avec une idée en tête : ne pas terminer à zéro point. "On doit avoir l'état d'esprit d'un match de Ligue des champions, explique le capitaine de l'OM. Il ne faut pas oublier qu'on a 0 point. Ça me frustre, ça me vexe. Il est très important de faire un gros match et, au moins, prendre un point."

OL-OM : revivez la rencontre en images

Publié le Lundi 16/12/2013 à 07H13



Sans un très bon Steve Mandanda, l'OM aurait pu repartir de Gerlard avec une défaite

Mandanda
toujours décisif


Un chiffre résume à lui seul l’impact
qu’a eu Steve Mandanda sur son équipe
cette année : 696. C’est le temps, en minutes,
qu’a duré son invincibilité au printemps
dernier, contribuant grandement
à faire de la victoire "à la marseillaise"
un tube chanté sur l’air de l’hymne de la
Ligue des champions. Si l’OM s’est hissé
sur la deuxième marche du podium la
saison dernière, il le doit beaucoup à
l’efficacité de son capitaine. Et si
l’équipe olympienne peut encore rêver
de podium l’été prochain, Mandanda
n’y est encore pas étranger.
Dans cette première partie de saison,
il a souvent sauvé ses coéquipiers d’un
naufrage (Arsenal…) et permis
d’arracher des points inespérés en maintenant
son équipe à flot (Guingamp, Rennes,
Lyon…).
Sans lui, l’OM serait sans doute en
train de se préparer une longue deuxième
partie de saison aux côtés de l’OL…

Record
Mandanda : un décompte pour être précis



Contre Bordeaux, Steve Mandanda est devenu le gardien de l'OM le plus capé de l'histoire.
Cela mérite d'être détaillé par compétition.
Ligue 1 : 241 matches
Ligue des champions : 43 matches
Ligue Europe : 23 matches
Coupe de France : 11 matches
Coupe de la Ligue : 12 matches
Trophée des champions : 2 matches
Trophée Robert Louis-Dreyfus : 1 match
Il subsiste une appréciation différente selon les sources. 332 ? 333 ? Pour être précis, si les matches amicaux ne sont pas comptabilisés, l'OM a décidé, en 2011, de prendre en compte le Trophée Robert Louis-Dreyfus dans les statistiques de ses joueurs.
Cela concerne 18 joueurs portant ou ayant porté le maillot olympien : Steve Mandanda, Stéphane Mbia, Leyti N’diaye, Taye Taiwo, Charles Kaboré, Cesar Azpilicueta, Fabrice Abriel, Benoit Cheyrou, Jordan Ayew, Mamadou Niang, Brandao, Jean-Philippe Sabo, André Ayew, Edouard Cissé, Lucho Gonzalez, Mathieu Valbuena, Vitorino Hilton et Hatem Ben Arfa.

Si José Anigo a décidé de lancer Brice Samba dans le grand bain contre Reims, c'est aussi à cause de la situation de Steve Mandanda. Le capitaine de l'OM "a besoin de souffler. Il a des petits soucis personnels qui font qu'il ne peut pas jouer", a dévoilé l'entraîneur olympien.

ET DES SOUCIS
POUR MANDANDA
La titularisation de Brice
Samba s’explique également
par les "soucis personnels"
de Steve Mandanda
qui ne s’est pas entraîné
hier matin. La veille déjà, le
capitaine olympien avait
été laissé au repos. "Il a besoin
de souffler", a souligné
José Anigo sans donner
davantage de précisions.

◗ MANDANDA DE RETOUR
Absent la semaine passée ("il était exténué après la première
partie de saison", confie-t-on à l’OM), Steve Mandanda a retrouvé
le chemin du centre Robert Louis-Dreyfus, hier après-midi. Il
s’est entraîné avec les autres gardiens. Pendant ce temps, Jérémy
Morel et Mathieu Valbuena, forfait contre Reims, se sont entraînés
à part. Aujourd’hui, José Anigo a programmé deux séances

Gastro pour Mandanda
De retour à l'entraînement mardi après-midi, le capitaine de l'OM souffrait d'une gastro-entérite.
Mais il devrait être sur pied pour affronter Évian TG dimanche.

ETG 1-2 OM
Steve Mandanda récupère son brassard


Absent lors de la réception de Reims lors des 32e de finale de coupe de France le 5 janvier dernier (2-0 a.p.), Steve Mandanda a récupéré son brassard de capitaine ce soir contre Evian-Thonon-Gaillard (1-2). Souleymane Diawara avait alors joué l’intérim pour pallier l'absence du portier olympien.

Buzz Mercato : direction Madrid pour Mandanda ?
Marseille / Publié le Mercredi 15/01/2014 à 18H20


Après les rumeurs de départ de Nicolas Nkoulou et Mathieu Valbuena, c'est maintenant Steve Mandanda qui est au centre des tractations. Selon "Le Parisien", le gardien de l'OM serait sur les tablettes de l'Atlético Madrid. Les "colchoneros" devraient perdre Thibault Courtois cet été (prêté par Chelsea) et cherchent déjà un remplaçant au jeune portier belge. Sous contrat jusqu'en juin 2016 avec l'OM, "El Phenomeno" pourrait-il se laisser tenter par le club madrilène ?



30%Si l'OM ne parvient pas à se qualifier pour la Ligue des champions, le capitaine olympien aura logiquement des envies d'ailleurs. Il aurait sa place en Liga, comme en Premier League ou en Bundesliga. L'Atlético peut être une piste. Mais d'autres clubs seront intéressés. C'était le cas de Monaco l'été dernier.

E COMPORTEMENT DU CAPITAINE DE L'OM INTERPELLE
Le spleen de Mandanda




Visage fermé, sourcils froncés et regard noir. Steve Mandanda avait la mine des mauvais jours, mercredi soir, en quittant le stade de Gerland. Comme à son habitude, le capitaine olympien a toutefois pris le temps de revenir sur l'élimination de l'OM en coupe de la Ligue, battu 2-1 par l'OL.
Un comportement loin d'être généralisé dans le vestiaire marseillais, puisque la majorité de ses coéquipiers est décidément plus prompte à dribbler les journalistes que leurs adversaires.... Mais, même laissé à l'abandon par sa défense (et pas simplement les quatre devant lui), "Il Fenomeno" assume. C'est d'ailleurs l'un des seuls à être irréprochable sur le terrain. Et, à côté, il assure le service après-vente. "C'est difficile à analyser, jugeait-il, l'air dépité. Encore une fois, on fait une première mi-temps... (il réfléchit) moyenne. On court après le score et ça se termine par une élimination. Il y a de la frustration, de la déception, un peu de tout. Comment expliquer le manque de combativité ? Sur ce genre de rencontre, ce n'est pas normal, poursuivait-il, presque navré. On sait qu'il y a une place en demi-finale en jeu et on se retrouve à subir. C'est difficile. Je ne sais pas trop quoi dire et, en même temps, il ne faut pas dire n'importe quoi... En fait, il n'y a pas grand-chose à dire."
Et si, pour lui, c'était
la saison de trop à l'OM ?
Le 26 novembre dernier, après une énième défaite en Ligue des champions, sur la pelouse d'Arsenal (2-0), le portier international avait rué dans les brancards, concluant (déjà) sa saillie par ce laconique "il n'y a pas grand-chose à dire".
Au préalable, il venait pourtant de mettre ses partenaires face à leurs responsabilités. Et sans les ménager : "On se prend pour des grands joueurs ou des très bons joueurs, mais quand on voit ce qu'il y a en face, on n'est pas des grands joueurs, ni des très bons."
Ambiance. Mercredi, dans la nuit lyonnaise, Mandanda a donc préféré mesurer ses propos. Faut-il y voir un signe d'abattement, de lassitude ou de résignation ? Courtisé cet été par l'AS Monaco, qui était prêt à l'embrigader - ainsi que Nkoulou - en lui offrant un coquet contrat, il avait alors choisi, après réflexion, de poursuivre l'aventure olympienne en embrassant le projet de Vincent Labrune, désireux de faire de l'OM le Dortmund français.
Regrette-t-il son choix aujourd'hui ? La question est légitime tant il semble en décalage complet avec le comportement de certaines de ses ouailles. À la reprise, le club a même évoqué "des problèmes personnels" pour justifier son absence face à Reims. Arrivé durant l'été 2007 sur les bords de la Méditerranée, le natif de Kinshasa promène son spleen, depuis l'automne, pour sa septième saison à Marseille. Et si, pour lui, c'était finalement celle de trop ?

Steve MANDANDA
"L’arbitre a demandé leur
avis aux joueurs des deux
camps, le report était la
meilleure décision pour les
joueurs de l’OM et de Valenciennes,
pour les deux coaches
aussi. C’est une bonne
décision, la pelouse n’était
vraiment pas praticable, à
l’échauffement, nous avions
la sensation d’être dans
une piscine."

OM-NICE
Mandanda plutôt que Samba ?
Titulaire au tour précédent contre Reims, le jeune portier devrait rester sur le banc, demain soir




José Anigo se retrouve confronté à un problème de riche comme rarement depuis qu'il a été parachuté pour prendre le relais d'Élie Baup, le 7 décembre dernier. Pour la réception de Nice, demain soir (21 heures), l'entraîneur-directeur sportif dispose de la quasi-totalité de son effectif, au moment où l'état de forme de celui-ci ne cesse de grimper à l'image d'un Mathieu Valbuena qui pourrait retrouver ses galons de titulaire face aux Aiglons. Seul André Ayew, en phase de reprise, manque encore à l'appel.
Un choix sera scruté au microscope : celui du titulaire dans la cage. Au tour précédent, Brice Samba avait vécu un dépucelage grandeur nature pour son premier match avec le maillot olympien sur le dos. L'ancien Havrais, 19 ans, avait dû s'employer et avait même sauvé les siens par la grâce de plusieurs parades déterminantes dans le temps réglementaire.
Si certains techniciens offrent du temps de jeu en coupe de France à leur doublure, Anigo, qui a contemplé les débuts du natif de Linzolo d'abord avec curiosité puis avec satisfaction, n'a rien promis à Samba. Celui-ci a plongé dans le grand bain olympien dans des circonstances particulières, presque contraint et forcé.
Au moment de la reprise de l'entraînement début janvier, Steve Mandanda avait bénéficié de quelques jours de repos supplémentaires après une première partie de saison harassante entamée par un départ avorté à Monaco. "Il s'investit beaucoup pour le club et porte énormément de choses sur ses épaules. Il a fini 2013 usé", confie-t-on au centre Robert Louis-Dreyfus.
Le tirage pas favorable à l'ancien Havrais
L'international (16 capes) a attaqué la nouvelle année par des prestations qui oscillent entre le bon et le moyen. Le capitaine reste l'inamovible titulaire du poste. Même en coupe de France ? Anigo n'a rien laissé filtrer de ses intentions sur le sujet. À l'heure où il se verrait bien réaliser un coup dans cette coupe, il devrait miser sur ses meilleurs éléments et aligner son équipe-type.
Un tirage plus abordable face à une escouade de moindre envergure aurait sans doute donné plus de poids à la candidature de Samba. Mandanda semble se trouver en ballottage favorable. À moins que...

Steve MANDANDA :
"Si on joue comme ça contre Monaco, ce
n'est pas cinq qu'on va en prendre, mais
le double. C'est rageant, frustrant,
mettez l'adjectif que vous voulez. Perdre
comme ça à domicile face à une équipe
bis, rajeunie, c'est honteux. Il faut revoir
ce match..."

Mandanda : «Humiliant»
22/01 10h39 - Football, CdF
«C'est une honte totale. On a été catastrophique, pestait Steve Mandanda après la défaite de l’OM contre Nice en Coupe de France (4-5). C'est inadmissible de pouvoir sortir une prestation pareille, surtout défensivement. De perdre face à une équipe de Nice bis, ou, du moins, très rajeunie, prendre des buts de cette manière comme des enfants, c'est rageant, c'est humiliant, c'est tout ce que vous pouvez trouver comme qualificatifs. Il n'y a pas grand-chose à dire.»

Mandanda : «Une véritable honte !»
Steve Mandanda, le capitaine marseillais, est l'un des rares à avoir accepté de livrer son sentiment après la défaite contre Nice (4-5), mardi, en 16es de finale de la Coupe de France. Il ne décolérait pas après cette élimination.

Steve Mandanda, quel sentiment prédomine après cette défaite ?
C'est catastrophique. Il est inadmissible de réaliser une prestation pareille devant cette équipe de Nice très rajeunie, je n'ai pas de mots... C'est rageant et très humiliant de sortir de cette manière de la Coupe de France. Quand vous perdez 5-4 à domicile contre une équipe bis de Nice, en prenant des buts comme des enfants, c'est une véritable honte. C'est honteux ce que nous avons fait ce (mardi) soir et maintenant il faudra que chacun assume. C'est nécessaire pour qu'on puisse réagir à Monaco dimanche.
 
Que s'est-il dit dans les vestiaires après le match ?
Rien du tout, tout le monde était très déçu. Maintenant chacun doit balayer devant sa porte, se remettre au travail, et travailler encore davantage. On est éliminé et il y a déjà un match dimanche. On n'a pas d'autre choix que de faire un résultat à Monaco si on veut accrocher le seul objectif qui nous reste cette saison.
 
Vous êtes dans l'obligation de relever la tête en Championnat ?
On ne peut pas faire autrement. Aujourd'hui il ne nous reste plus que le Championnat, on n'a pas le droit de se laisser abattre et de lâcher. Il faut revoir ce match, il y a beaucoup de choses à rectifier, notamment sur le plan défensif. On enchaîne dimanche par un match difficile. Il faut savoir que si on reste à ce niveau dimanche, ce n'est pas 5 qu'on va en prendre, c'est beaucoup plus... » H.F., à Marseille

Mandanda : "Il faut passer à autre chose"



Dépité par l'élimination de l'OM en seizièmes de finale de coupe de France, mardi soir face à Nice, Steve Mandanda souhaite tourner la page. "Il y a une grande déception, de la frustration et beaucoup de colère après le match, reconnaît le capitaine olympien. Je l'assume. Maintenant, il faut passer à autre chose. Oui, on a fait un sale match, on a pris cinq buts... Ok, on le sait. A nous de montrer un autre état d'esprit."

Rendez-vous dimanche à Monaco.

C’est rageant et ça me gonfle
de prendre des buts. On est
trop attentiste, il y a peut-être
un problème de concentration.
Tout le monde doit faire les
efforts ensemble."
STEVE MANDANDA

"On a produit du spectacle, on
amis trois beaux buts et on
n’en prend pas. Ça faisait
longtemps !" STEVE MANDANDA

◗ MANDANDA
Le capitaine olympien a vécu une fin
d’après-midi tranquille. Il a été sauvé
par son poteau en début de seconde période
sur la seule action bastiaise, une
frappe de Khazri. Le gardien de l’OM
n’avait plus gardé sa cage inviolée depuis
le succès face à Montpellier (2-0)
le... 29 novembre !

Sirigu-Mandanda:

on a refait le match

Les gardiens du temple
REMPART Salvatore Sirigu et Steve Mandanda font partie des meilleurs portiers du championnat français.
Àdeux joursdumatch PSG-OM, LaProvence passeau crible le Parisienet leMarseillais.Décryptage

L’affiche entre le PSG et l’OM, dimanche,
ne met pas aux prises les
deux cadors de la Ligue 1. Mais ce
choc est bel et bien le match des deux
meilleurs portiers du championnat
français. Meilleur gardien du championnat
la saison dernière, Salvatore Sirigu
s’est affirmé sur le sol français, laissant
derrière lui son Italie natale et ses
tifosi, en gardant les cages (dorées) du
PSG. Cette saison, le Sarde, qui dirige la
deuxième défense la plus hermétique
de L1, est sur les mêmes bases. Pour
preuve, il adisputé 26 matches pour un
bilan impeccable: 18 buts encaissés,
22 arrêts, 37 tirs détournés.
Un peu plus au Sud, Steve Mandanda,
élu meilleur portier du championnat
en 2008 et 2011, tient l’OM à flots
même s'il subit davantage les foudres
adverses que Sirigu. Une équipe à
l’arrière-garde bien moins rassurante
que celle du PSG, mais qui se classe
tout de même en cinquième position
des meilleures défenses, coincée entre
Saint-Étienne et Guingamp. "Il Fénoméno",
lui, est donc allé cherché le ballon
dans ses filets à 27 reprises, sur 26
matches, arrêtant 39 tirs et en détournant
36.
Quel est le meilleur des deux? "La
question ne se pose pas ainsi", estime Joseph-
Antoine Bell, un des illustres prédécesseurs
de Mandanda. Pour
l’ex-portier marseillais, ce sont "deux
grands gardiens" (lire ci-dessous).
Grands par la taille, c’est une évidence.
Mais aussi et surtout par le talent.
Au jeu des comparaisons, Sirigu semble
mieux armé mentalement, là où
Mandanda a besoin d’être poussé.
Dans leur style de jeu, si l’Italien boxe
les ballons, le Français met un point
d’honneur à les capter. Sur sa ligne,
Mandanda est aussi capable de réflexes
avec les pieds quand Sirigu va vite
au sol. L’ancien de Palerme domine
clairement son homologue dans les
airs tandis que l’ex-Havrais, plus
joueur que son congénère, est aussi
plus casse-cou pour les sorties dans les
pieds. À deux jours du clasico, les gardiens
du temple se nomment Salvatore
Sirigu et Steve Mandanda

STEVEMANDANDA
Le phénomène à temps plein Taulier de l’OM,
Mandanda fait office de
grognard du vestiaire

C’est le taulier de l’OM. Avec
Mathieu Valbuena et Benoît
Cheyrou, Steve Mandanda fait
office de grognard du vestiaire
marseillais. Capitaine au long
cours d’un navire tantôt conquérant,
tantôt à ladérive, l’ex-pépite
du Havre a acquis une autre
dimension à l’OM, confirmant
les prédispositions fabuleuses
que ses formateurs avaient cru
percevoir derrière cette silhouette
féline. Gardien de but, c’est
une affaire de famille chez les
Mandanda. Derrière Steve, Parfait
(24 ans) et Riffi (20 ans) suivent
son sillage, le premier à
Charleroi (Belgique), le second
àCompiègne (CFA). Over, le petit
dernier (15 ans), pointe lui
aussi le bout de son nez. À son
sujet, les éloges pleuvent. "À son
âge, c’est le plus doué d’entre
nous", disait d’ailleurs de lui Riffi.
Difficile d’imaginer son potentiel
à la lumière du parcours
du frangin, qui cristallisait lui
aussi les espoirs les plus fous. À
son arrivée, en 2007, Cédric Carrasso,
alors numéro un du poste,
en avait fait les frais. Gravement
blessé, le Maillannais
avait cédé son siège de titulaire
à sa doublure, par la force des
choses. Et dès que le natif de
Kinshasa a pris les commandes
marseillaises, il ne les a plus lâchées.
Déjà sélectionné avec les
Espoirs, Mandanda a continué
son ascension vers les sommets
du foot français.
Dans cette quête de hauteur,
le stade Vélodrome ne s’y est
pas trompé en lui dédiant, par
l’intermédiaire du virage Nord,
une chanson pour saluer son talent.
Un hymne qui lui colle désormais
à la peau et lui a offert,
autre privilège des grandsàMarseille,
un surnom prédestiné :
"Il Fénoméno".
Seul bémol dans cette trajectoire
fulgurante : l’équipe de
France. Une sélection qu’il a intégrée
bien avant Hugo Lloris et
seulement un an après sa première
saison à l’OM, convoqué
par Raymond Domenech pour
l’Euro-2008. Le plus grand regret
se situe sans doute ici:Mandanda
a été titularisé en Bleu la
saison suivante, mais il n’a jamais
réussi à s’y imposer. Logiquement,
il a marqué le pas
avant de rater le coche. Mais,
même barré par Lloris, qui fait
partie de la crème anglaise, Steve
Mandanda a tout de même
réalisé quelques prestations solides,
comme en septembre
2009, en Serbie, où il avait remplacé
le Niçois avec brio. Depuis,
le tempsapassé. A-t-il vraiment
digéré ?
Rien n’est moins
sûr. C’est même
le flou artistique,
comme on
ne sait pas non
p l u s s ’ i l
s’apprête à disputer,
après sept
saisons à honorer
le maillot
olympien, son
ultime clasico.
Courtisé
par l’AS Monaco
l ’ é t é
dernier, qui
souhaitait
l’enrôler au
sein d’un ticket
avec Nicolas Nkoulou, la
doublure de Lloris en
équipe de France a finalement
renoncé, favorisant
la mise en place du fameux
projet de Vincent
Labrune. S’en mord-il les
gants?
Ses proches le laissent
sous-entendre. Sondé
par des clubs italiens, il a
fait savoir qu’il ne souhaitait
pas évoluer en Serie A.
Sa préférence, en revanche,
va à l’Angleterre. Pour
quel montant? Selon plusieurs
sources, la valeur du
joueur avoisinerait les 8M¤.
Une somme qui pourrait, en
outre, être un frein pour de
nombreux clubs.