STADE VELODROME

StadeVélodrome : un feu vert
et des interrogations
Le projet de rénovation a été adopté. Mais l’opposition émet des réserves sur le plan financier

SPÉCIAL CONSEIL MUNICIPAL

De nombreuses explications ont été données, jusque dans les dernières minutes précédant la séance, sur le projet de rénovation du stade
Vélodrome. Mais pour certains élus, le dossier souffre encore d’un manque de transparence sur le plan financier



L’affrontement que l’on redoutait
n’a pas eu lieu. Au
terme d’une matinée de débats
parfois intenses, la séance
du conseil municipal d’hier s’est
déroulée dans une ambiance
moins tendue que prévue. Ce résultat
était loin d’être gagné
d’avance. Quand, peu après 9h,
Christophe Masse (PS) demandait
la parole pour amorcer un
débat sur la sécurité, dossier prévu
en 297e position sur le programme
du jour, et que le maire
lui opposait sèchement une fin
de non-recevoir, on pouvait
craindre le pire. Mais une promesse
est une promesse. Et
Jean-Claude Gaudin a fini par
l’honorer en fin de séance pour
laisser s’exprimer le groupe Faire
gagner Marseille sur cette
question.
Sur la rénovation du stade Vélodrome,
l’un des deux premiers
dossiers chauds à l’ordre du
jour, de nombreuses explications
ont été données en amont
sur le montage financier de l’opération.
Les derniers éléments
techniques sont néanmoins arrivés
au dernier moment, avant le
début de la séance peu après 8h.
Du coup, la version du rapport
présenté aux élus était différente
de celle initialement prévue.
"Nous avions émis des réserves
sur ce dossier, reconnaissait le socialiste
Patrick Mennucci. La volonté
du groupe est d’assurer un
vote positif fondé sur la transparence.
Le fait que vous ayez présenté
un nouveau rapport montre
que notre demande était utile."
Les garanties apportées à
l’opposition sur le montant global
du projet (267,5 millions
d’euros) ont convaincu sur certains
points. En revanche,
d’autres inquiétudes persistent.
"Le loyer de l’OM n’est pas encore
négocié, poursuit Patrick Mennucci.
S’il augmente, cela sera impacté
sur le prix des places au stade".
Au sein du même groupe,
c’est Karim Zéribi qui a surpris
en "s’abstenant" de voter (voir
plus bas) quand ses collègues encourageaient
le projet présenté.
"Je comprends quelques inquiétudes
mais nous sommes sereins" affirmait
de son côté Jean-Louis
TouRret, adjointUMPaux Finances,
en insistant sur "la qualité
des débats et des informations
données" par les différents acteurs.
"Le stade est et restera municipal"
a martelé Jean-Claude
Gaudin pour faire taire les critiques
sur la part du public et du
privé dans la gestion des futures
manifestations et pas seulement
sportives, qui se dérouleront
dans l’enceinte du stade. Le maire
a enfoncé le clou en se projetant
dans le Marseille de demain:
"Tant qu’à faire, faisons le
stade des cinquante prochaines
années à venir, et tant qu’à faire,
refaisons le quartier d’à côté". Au
final, un projet validé à quelques
réserves près. En effet, les écologistes
inquiets "des valeurs que le
foot business peut véhiculer" ont
voté contre. Les communistes
ont également fait valoir leur opposition
t avec un "peut mieux
faire" adressé à la majorité municipale.
Quant au MoDem, il s’est
abstenu. Mais si on craignait en
amont des interventions musclées,
hier, les élus ont su faire
prévaloir leur sens des responsabilités.





Finances: "Quand le préfet dit
que nos finances sont justes, il faudra
qu’il fasse le nécessaire pour
que les ministres donnent plus
pour les transports ou la culture."
(Jean-Claude Gaudin, UMP, à Patrick
Mennucci, PS)
Débat: "Respectez les usages des
débats... Un jour, peut être, vous
serez amenés à le faire..."
(Jean-Claude Gaudin à Karim Zéribi,
apparenté PS).
Sécurité: "Au bal des faux-culs,
vous ne seriez pas les derniers."
(Guy Teissier, UMP, s’adressant à la
gauche)


Gaudin : "Cela mérite une explication avec Vauzelle

La réponse n’a pas tard
é à f u s e r .
Jean-Claude Gaudin a
réagi aux précisions
données par Patrick
Mennucci (PS) sur le
"contrat de développement"
proposé par le
président PS de la Région,
Michel Vauzelle,
dimanche soir dans
un courrier. "Ce qui compte pour nous, a
déclaré le maire, c’est ce que la Région
donne pour le chantier du stade Vélodrome.
La demande est précise. Nous verrons
ce qu’il y aura lieu de faire sur le dossier.
Cela mérite une explication entre M. Vauzelle
et moi".
Le Conseil régional est la seule collectivité
à ne pas avoir encore annoncé le montant
de sa participation financière, contrairement
à la Ville, à MPM et au Conseil général.
Cette incertitude est de nature à alimenter
supputations et rumeurs dans le
camp de la majorité municipale UMP. Même
si Michel Vauzelle a annoncé à différentes
reprises qu’il mettrait la main au porte-
monnaie. La partie est encore loin
d’être jouée, faute d’avoir pu réunir les différents
acteurs


Zéribi : "Le montage du dossier n’est pas clair"
Il a laissé les membres
de son groupe Faire gagner
Marseille s’exprimer.
Puis a pris la parole
pour dire que "les
conditions dans lesquelles
le contrat sur
le stade Vélodrome est
posé ne sont pas satisfaisantes".
Point final.
K a r i m Z é r i b i ,
conseiller municipal apparenté PS, s’est abstenu
de voter sur ce dossier. Critiquant fermement
le manque de clarté et de transparence
dans le montage du projet. "Au début,
on nous parlait de 160 millions d’euros,
aujourd’hui on parle de 273 millions
d’euros, et ce matin, on est en présence
d’un rapport présentant des éléments nouveaux,
les choses n’arrêtent pas d’évoluer"
déplore le conseiller municipal. Sur le fond,
cela ne l’empêche pas d’être "favorable au
projet". Mais il estime que "la méthode exposée
n’est pas la bonne". Alors, il préfère se
mettre en retrait et se désolidariser, sur ce
point, de son groupe "J’assume pleinement
mon choix, explique-t-il hors de l’hémicycle,
je marque ma différence quand je ne suis
pas d’accord". Une surprise qui pourrait en
appeler bientôt d’autres ?

L’ANALYSE
Le loyer de l’OM au coeur du dossier


C’est le jeu à la mode dans les
collectivités : décortiquer le montage
financier de la rénovation
du stade. Le vainqueur mériterait
un abonnement de 10ans à
l’OM. Car l’opération donne le
tournis. Hier, dans l’hémicycle,
entre l’apparenté PS Karim Zéribi,
le PS Patrick Mennucci et l’adjoint
aux Finances Jean-Louis
Tourret (UMP), on a eu droit à
une bataille arithmétique digne
des plus grandes heures du célébrissime
"Des chiffres et des lettres".
Alors, qui va payer le stade?
Bonne nouvelle, la note a baissé.
De 273M¤, elle a été ramenée
à 267,5M¤. "Quelques menues
économies dues à des petites
améliorations techniques", explique-
t-on en mairie. Puis, il y a le
mode de financement. Les collectivités,
on le sait, vont mettre la
main à la poche. Dans l’ordre décroissant
de générosité, on citera
la Ville (36,5M¤), le Département
(30M¤) et MPM (20M¤). L’État
doit investir aussi. Mais au lieu
des 28M¤ annoncés, le maire en
réclame 30. C’est la somme que
Nicolas Sarkozy doit donner à
son ennemie Martine Aubry pour
le stade de Lille. Alors, pas question
que son ami Jean-Claude
Gaudin touche moins. Si on ajoute
la participation de la Région,
toujours en suspens, et les droits
à bâtir (30M¤) à la charge de GCF
Construction, on arrive à environ
133M¤, soit la moitié de l’enveloppe
de 267M¤. Reste à trouver
l’autre moitié. C’est là que les
choses se compliquent. La Ville
doit verser à GFC une redevance
annuelle de 23 M¤ pendant
35 ans. Oui mais voilà ! En multipliant
les deux chiffres, on obtient
de quoi s’offrir une ligne de
métro du Vieux-Port à Gardanne.
La somme fait peur.
Mais l’adjoint aux Finances
s’est empressé de dire qu’aux
23M¤, il y avait de nombreuses
déductions à faire. Il faut retrancher
les recettes du naming (ajouter
un nom à côté de celui de Vélodrome),
des matches de rugby,
des concerts, des spectacles divers,
de la location des salons du
Vélodrome etc... De 23M¤, on
passe à 11M¤. Le métro ne va
plus que jusqu’à St-Antoine. Mais
c’est encore trop à rembourser
pour le contribuable. Alors, on va
encore essayer de faire baisser la
note. Comment ? Ou plutôt grâce
à qui ? À l’OM. Dont on va augmenter
le loyer. Il est de 1,5M¤ à
ce jour. À combien passera-t-il ?
Des négociations sont en cours.
Mais en considérant qu’il passe à
8M¤, la redevance de la Ville tomberait
à 3M¤ au lieu de 11M¤.
L’OM se montrera-t-il aussi généreux
?

Le loyer est de 1,5M¤.
Il devrait être au moins
multiplié par trois

La Ville veut aligner son
loyer sur celui du LOSC, par exemple,
qui paie 7M¤ pour le futur
stade de Lille. "Mais ce n’est pas
le même contexte, explique un
observateur qui connaît bien le
dossier. Lille c’est un stade neuf.
Marseille une rénovation." Bras
de fer en vue ? L’OM et la Ville assurent
qu’entre gens intelligents,
ils vont facilement trouver
un accord. S’ils le disent


LE PARTENAIRE
GFC Construction: "Les
concerts, ceseranous

Alors que l’opposition s’interrogeait
sur le montage financier,
Martial Desruelles, le PDG de
GFC Construction, semblait particulièrement
serein. "C’est réglé,
le montage financier est verrouillé,
expliquait l’opérateur et
partenaire de la Ville. Nous commencerons
les travaux comme
prévu en juin 2011. Et nous procéderons
par phases pour permett
r e au stade d ’ a c c u e i l l i r
42 000 spectateurs à chaque
match." Quant à l’autre question
: qui gérera les activités
"hors OM", tels les concerts ?
L’opérateur est catégorique :
"Les concerts ce sera nous ou plutôt
la société Arema qui s’occupera
de l’exploitation du stade en dehors
des matches de l’OM." L’OM
justement. A-t-il peur de devoir
régler l’ardoise, autrement dit de
verser un lourd loyer ? Cédric Dufoix,
représentant le club, déclarait
au contraire : "Ce qui se passe
aujourd’hui, c’est l’aboutissement
d’un travail de cinq ans
avec la Ville, extrêmement satisfaisant
pour tout le monde. Une
large majorité s’est rassemblée
autour d’un projet qui renforce
l’OM à moyen et long terme. Il reste
aujourd’hui à négocier le futur
loyer." Quant aux délais, c’est le
mystère. Mais le secrétaire général
de la Ville, Jean-Claude Gondard,
expliquait il y a quelques
jours qu’il s’agissait d’un loyer
pour "un stade à venir". Autrement
dit, on a encore quatre ans
pour négocier. Mais on ira sûrement
plus vite.

Nécessaire
mais pas
suffisant
Par Marjory CHOURAQUI
Nécessaire mais pas suffisant.
Que l’aménagement du
futur stade Vélodrome nourrisse
toutes les attentions, les débats,
les hésitations, voire les
affrontements politiques, qu’il
concentre toutes les énergies
des élus, il en va ainsi des dossiers
importants qui structurent
une ville et son avenir. Et
le feuilleton lié à ce projet qui
doit voir le jour avant l’été
2014, répondant au cahier des
charges imposé pour l’organisation
de l’Euro 2016, est
d’ailleurs loin d’être terminé. Il
est à parier que d’autres discussions,
d’autres polémiques,
naîtront au moment de la signature
du contrat de partenariat
avec les opérateurs, du dépôt
des permis de construire,
ou encore durant les travaux
prévus pour juin 2011... L’affaire
occupe et agite les esprits
depuis plus d’un an. Et tout permet
de penser que cela va durer.
Dans une ville, qui se bat,
certes, mais dont les finances
sont serrées, où 25% de la population
vit sous le seuil de
pauvreté, avec moins de
980euros par mois, où le taux
de chômage, bien qu’en baisse,
est de 14%, il faudra veiller
à ce que ce nouveau stade ne
ressemble pas aux anciennes
arènes où "le pain et les jeux"
étaient de mise. Occultant les
autres réalités.

Le nouveau stade Vélodrome vedette de la foire de Marseille
le 29/09/2010 à 20:03:09
VIDEO http://www.laprovence.com/video/Le%2Bnouveau%2Bstade%2BV%25C3%25A9lodrome%2Bvedette%2Bde%2Bla%2Bfoire%2Bde%2BMarseille/iLyROoaf8Rpg/laprovence/actualite

Stand de la Ville de Marseille consacrée au futur stade Vélodrome

Le Vélodrome en pole pour
les demi-finales du Top 14
RUGBY La piste marseillaise est brûlante.
120000 personnes séjourneraient dans la Ville


Toutes les affiches de rugby à Marseille ont rencontré un succès significatif. Il ne devrait pas en être
autrement les 27 et 28 mai prochains






C’était en très bonne voie ;
c’est pratiquement officiel
désormais. À moins
d’un retournement de situation
de toute dernière minute,
les demi-finales du Top 14
auront lieu au stade Vélodrome
les 27 et 28 mai 2011. Révélé
par La Provence dans son édition
du 23 septembre, l’intérêt
de la Ligue nationale de rugby
pour l’enceinte marseillaise est
encore monté d’un cran, cette
semaine.
Selon nos informations, des
représentants de la LNR doivent
se rendre à Marseille le
25 octobre afin d’inspecter en
détail le Vélodrome. Entre
autres sujets de réflexion, il devrait
également être question
du mode de fonctionnement
de la billetterie.
Cette visite est bien une étape
supplémentaire dans la probable
organisation des demi-finales
du championnat de France
au Vel’. Joint hier, Maurice
DiNocera, l’adjoint aux grands
événements et aux grands équipements
à la Ville de Marseille,
a reconnu que la LNR continuait
de s’intéresser de très
près à ce dossier. À ce jour, la
piste menant à Lyon et au Stade
de Gerland semblerait même
être abandonnée pour de
bon.
La décision définitive devrait
être prise dans quelques semaines.
Début novembre au plus
tard. Contactée tout récemment,
la Ligue nationale avait
confirmé son intérêt pour le Vélodrome.
"C’est effectivement
un projet qui est dans les cartons",
avait-on, alors, répondu.
Aujourd’hui, on peut avancer
qu’il a de grandes chances
d’aboutir. Maurice Di Nocera
s’est montré, en tout cas, très
confiant. Et particulièrement
satisfait aussi.
Pour Marseille, cet événement
constituerait, en effet,
une opération économique de
tout premier ordre. Cette saison,
les demi-finales du Top14
se dérouleront pour la toute
première fois sur un seul site et
sur un seul week-end. En l’espace
de deux jours, ce sont ainsi
quelque 120 000 personnes qui
se rendraient au Vélodrome et
séjourneraient dans la Ville.
Cette dernière a toujours enregistré
des retombées significatives
à chaque affiche rugbystique,
et ce, aussi bien pour les
rencontres du XV de France (depuis
2000) que pour des matches
du Top 14 (demi-finales
en 2007 et 2008, puis les délocalisations
du RC Toulonnais à
partir du printemps 2009). Elle
est prête à en faire autant au
printemps prochain

ILS N Y PENSENT PAS QUAND MEME...

Stade Vélodrome :
le CG 13 apporte
sa contribution
financière

Il s’y était engagé et a tenu sa
promesse comme prévu. Le
Conseil général des Bouches-
du-Rhône a entériné, hier,
par un vote à l’unanimité, sa
participation financière au projet
de rénovation du stade Vélodrome.
Montant de l’enveloppe
débloquée : 30 M¤. "Avant cette
séance plénière, nous avons
reçu le président Dassier et le
secrétaire général de la Ville de
Marseille, Jean-Claude Gondard,
avec l’ensemble des
conseillers généraux pour présenter
le projet global", a expliqué
le président PS du Conseil
général Jean-Noël Guérini au
sein de l’hémicycle. L’opposition,
par la voix du conseiller général
UMP Richard Miron en a
profité pour dénoncer, avec
une certaine ironie, le fait
qu’on est "toujours en attente
de la réponse du Conseil Régional"
sur la question précise de
son apport financier. Rappelant
que les engagements des
autres collectivités étaient déjà
connus... Tout en insistant sur
les bons rapports qu’il entretenait
avec Michel Vauzelle,
Jean-Noël Guérini a précisé
qu’il ne comptait pas "intervenir
sur un exécutif régional qui
est indépendant".

Le stade Vélodrome
épargné par l’ouragan social
Le match a eu lieu hier. Le personnel a travaillé. Avec la bénédiction de tous

Marseille aurait-elle pu être privée de son match ? Hier, le personnel municipal du stade, bien que
solidaire avec les grévistes, a fait savoir qu’il ne voulait pas pénaliser les supporters



Il y avait "touche pas à mon
pote." Désormais, on
connaît "touche pas à mon
poteau" (de corner). Ou plutôt
à mon stade Vélodrome. Éteignant
les rumeurs, les employés
municipaux ont décidé
de rester à leur poste hier soir.
OM-Nancy est donc passé à travers
la tempête sociale. Pas de
portes closes. Bienvenue aux
Lorrains !
Avant le coup d’envoi, mandaté
par le maire, Maurice Di
Nocéra, adjoint aux Grands
équipements, s’est fait un plaisir
d’expliquer que "le personnel
de la régie assurera le match
à l’appel de FO, pour ne pas pénaliser
les supporters." Tout
près de là, au palais des Sports,
la régie a également ouvert ses
portes aux adeptes du Supercross.
Et mardi, Joe Cocker devrait
venir fredonner son mythique
You can leave your hat on
au Dôme qui fonctionne également
en régie municipale. Du
coup, la question se pose: pourquoi
les cantines, le nettoiement,
l’état civil ou les pompes
funèbres tournent au ralenti. Et
pas les grandes salles de spectacle
gérées par des employés municipaux
? Secrétaire général
FO, directeur duDômeet du palais
des Sports, Claude Argy analyse
: "D’abord, il faut savoir
que notre personnel est complètement
solidaire du mouvement
social. Au palais des Sports, la
tendance était même à la grève.
Mais dans la grisaille actuelle,
on veut que les gens conservent
une part de plaisir et que la ville
ne soit pas paralysée." Puis
Claude Argy revient sur tout le
travail accompli pour faire du
Dôme ce qu’il est aujourd’hui.
"On a mis 20 ans pour faire venir
des stars internationales. Si
on ferme pour faire grève, on les
perdra pour quatre ans. Mais
bon, si le pays s’embrase mardi,
ça m’étonnerait qu’il y ait Joe
Cocker."
Argy a donc évité "l’arme atomique",
le blocage du stade qui
aurait attiré les caméras de l’Europe
entière. Et fait de lui, sur le
plan médiatique, un José Bové
puissance 100. Mais Argy et FO
se contenteront de l’anonymat
des cortèges. Et n’auront surtout
pas à regretter leur décision.
Car dans cette histoire,
tout le monde est sur la même
longueur d’onde. Roger Aymard
(FSU-SDU), un des leaders
de l’opposition à… FO: "Il
ne faut pas pénaliser les supporters.
L’intersyndicale est sur la
même position." Frédéric Dutoit,
chef du groupe communiste
au conseil municipal: "C’est
à leur honneur (NDLR: les employés)
d’avoir assumé le fonctionnement
du stade pour que
l’OM joue." Christophe Masse
(PS) : "Le personnel fait la part
des choses. C’est logique de respecter
l’OM." Patrick Mennucci,
chef de file PS au conseil municipal





: "Je suis d’accord pour que
le match se joue mais il aurait
été plus judicieux qu’un syndicaliste
lise un message". Et il ironise
: "Ça prouve que le stade est
plus important que la propreté".
Conclusion: pour faire passer
sa réforme, Sarko n’a plus
qu’à devenir président de l’OM.


Plusieurs installations municipales
seront fermées aujourd’hui à
la suite d’un mouvement de grève
des gardiens de stade. Une
réunion est d’ailleurs organisée
ce matin à 8h30 au gymnase Vallier
(5e arrond.) afin de faire un
point sur l’ampleur du mouvement.
Si les services de la Ville annoncent
entre 10 et 15% de stades
fermés, ce chiffre pourrait
être beaucoup plus important selon
les gardiens eux-mêmes. Et
perturber ainsi les rencontres de
foot du week-end, à l’image du
match de coupe de France entre
Belsunce et Cagnes

POINTS DE VENTE :
Par téléphone au 3229 (0,34€/min)
- Musée Boutique stade Vélodrome
- Boutique officielle OM St Ferreol
- Boutique officielle OM Vitrolles
- CCS Marseille, Pro Shop Miramas,
Brasserie du Cap Plan de Campagne
- Sur le site www.digitick.com
- Magasins Carrefour, Fnac, Géant, Leclerc, Virgin
et Auchan, dans toute la France

ce soir jy vais avé mes potes mais je crain le pire

banjo a écrit:ce soir jy vais avé mes potes mais je crain le pire

NON OM 3 ZILINA 1

IL FERA TRES FROID LE SOIR

Coupe de la Ligue : l'OM recevra Monaco en quart de finale
1 contribution Publié le jeudi 28 octobre 2010 à 06H55


Après avoir éliminé Guingamp, l'OM a hérité de Monaco en quart de finale de la coupe de la Ligue. Les Olympiens recevront les Monégasques le 10 novembre prochain au stade Vélodrome.

Les autre quarts :

Montpellier - Lille
Valenciennes - PSG
Auxerre - Saint-Étienne

L’OM
vise
haut
Loïc Rémy, double buteur à Lille :
un bonheur qu’André-Pierre Gignac espère connaître au plus vite,
et par exemple face à Rennes et au vélodrome

Malgré un début de saison
qui n’a pas soulevé
l’enthousiasme, lesOlympiens
peuvent très bien prendre
la tête du championnat en
battant Rennes ce soir
(21h, Vélodrome



Bien sûr, il y a eu Guingamp. Et en dépit de sa sieste
à Roudourou, l’OM s’est qualifié pour les
quarts de finale de la Coupe de la Ligue.
Bien sûr, on s’est demandé dans le jeu laquelle des
deux équipes était celle appartenant à l’élite. Et puis on
a constaté, comme en Ligue des champions : c’est celle
qui marque, avec une seule occase...
Alors, oui, la coquille olympienne était pleine d’air
comme un craquelin dans les Côtes d’Armor, mais
l’OM est toujours là, en position de force et le doit avant
tout à ses performances face auxmeilleures équipes du
championnat. À Bordeaux, à Saint-Étienne : des bons
matches sanctionnés de nuls un peu frustrants ; mais
surtout dimanche dernier à Lille, avec un demi-match
aussi passif qu’à Guingamp et un demi-match de champion
sortant, plus agressif, mais surtout plus efficace.
L’efficacité demeure au centre des débats. Avant
Lille, DD rappelait que son équipe était la seule à avoir
marqué à chaque journée de Ligue 1. Et elle possède la
meilleure attaque. On lui prête pourtant tellement de
qualités, qu’on attend encore mieux, encore plus. Et
c’est précisément ce qui lui a le plus fait défaut jusque-
là en Ligue des champions.
On attend le premier de Gignac
Trois buts à Lille, ce n’est pas rien ! Encore mieux que
trois buts à Avignon. Au Vélodrome, on n’a jamais été à
pareille fête : deux buts contre Lorient, Monaco et Sochaux.
et un seul le reste du temps.
André-Pierre Gignac est le symbole de cette efficacité
qui reste virtuelle. Face à Zilina, il a cadré ses frappes ; à
Lille, il en cadre une que Landreau détourne en corner,
lequel amène le troisième but de Rémy; quelquesminutes
après avoir provoqué celui de Lucho, en débordant
côté droit. Dédé ne marque pas, mais dans le jeu, il démontre
des choses qu’on ne soupçonnait pas toujours
chez le serial buteur de Toulouse.
"Je suis très content de ce qu’il a fait à Lille, dit Didier
Deschamps. Il serait plus heureux s’il marquait. C’est un
buteur, il aime ça, il y pense. Plus tôt son premier but
arrivera, moins on en parlera. Mais il ne faut pas qu’il y
ait de blocage."
Pour doubler Rennes
Arrivera-t-il ce soir contre Rennes ? Cela aurait encore
plus de saveur s’il permettait à l’OM de prendre la
tête. "Si on me laisse le choix, je préfère faire la course
devant plutôt que derrière", précise l’entraîneur olympien,
qui sait très bien que l’OM ne peut pas vivre caché
derrière une modestie de façade.
Alors, si l’OM vise haut, le sommet de la Ligue 1 dès
ce soir, un deuxième titre à l’arrivée, une carrière plus
longue en Ligue des champions, on peut se demander
au vu du joli parcours rennais, si le leader actuel est enfin
un vrai candidat au titre.
"L’an dernier déjà, à la 3e journée, ils avaient été très
très bons contre nous, j’avais dit à Guy Stephan, il va falloir
compter avec eux et puis ils avaient fait une mauvaise
série, rappelle Didier Deschamps. Alors, je ne sais pas
si on les attendait là, mais ils y sont, premiers de la classe
et le méritent."
Si l’OM le devient à son tour, il leméritera aussi

9H30: DÉPART DE LA COURSE
Pas de concomitance
avec Marseille-Cassis

Lorsque Fredy Fautrel inspectera la pelouse du
stade Vélodrome ce matin, sur les coups de 11h, les
courageux coureurs qui participent à la 32e édition
de Marseille-Cassis, auront pris le départ à deux pas
de là depuis déjà une bonne heure et demie. Les
meilleurs auront même déjà franchi la ligne d’arrivée
sur le port de Cassis. Autant dire que la tenue
d’un match, le même jour dans l’enceinte du Boulevard
Michelet, ne cause aucun problème aux organisateurs
de la classique internationale.
"De toute façon, ça s’est déjà produit", réplique-
t-on du côté des représentants de la SCO Sainte-
Marguerite. L’an dernier, OM-PSG était notamment
prévu le soir-même avant d’être reporté à la
dernière minute... "Quant à la pluie, on garde tous
en mémoire l’édition dantesque de 2004! C’était un
torrent. Mais ça crée un certain charme. Personne
ne nous a demandé d’annuler. Qu’il neige, qu’il pleuve,
qu’il vente, nous sommes toujours là..."

EN DECEMBRE IL Y A LE GEL LE FROID LA NEIGE
ET SURTOUT CE MISTRAL GLACIAL
QUI VOUS TRANSPERCE LES OS DANS LES TRAVEES GANAY SANS TOIT EN PLEIN VENT

MOI J IRAIS PAS ME GLACER ..........

Nouveau Vélodrome : le contrat de partenariat signé lundi prochain avec Martin Bouygues
27 contributions Publié le lundi 01 novembre 2010 à 13H23


La journée sera historique pour Marseille. L'événement aura lieu lundi prochain, 8 novembre, en fin de matinée : Jean-Claude Gaudin, maire et Martin Bouygues, Président-Directeur Général du groupe Bouygues, représentant Aréma, signeront le contrat de partenariat dans le cadre de la requalification du stade Vélodrome et de ses abords. Ce sera ainsi l'acte officiel avant les grands travaux de rénovation du futur Vélodrome couvert qui débuteront l'été prochain

● Ils signent pour le futur
Vélodrome. Instant solennel,
c’est demain matin, à l’Hôtel
de ville, que le sénateur-maire
Jean-Claude Gaudin et Martin
Bouygues, président-directeur
général du groupe Bouygues,
représentant Arema,
signeront le contrat de partenariat
dans le cadre de la requalification
du stade Vélodrome
et de ses abords. Cette signature
permettra à Arema de
commencer les travaux en
juin 2011

le calendrier des travaux
Publié le mardi 09 novembre 2010 à 08H12


Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et Martin Bouygues ont signé lundi un contrat de partenariat public-privé pour la modernisation du stade Vélodrome, pour un coût de 267 millions d'euros.

Calendrier des travaux confiés à GFC construction, filiale de Bouygues :

- Juin 2011 : début des travaux.

- Juin 2011 à août 2011 : restructuration des virages et démolition de la tribune Ganay.

- Septembre 2011 à janvier 2012 : Gros oeuvre de la tribune Ganay.

- Février 2012 à mai 2012 : pose de la charpente tribune Ganay.

- Juin 2012 à août 2012 : pose de la couverture de la charpente sur Ganay, pose de la charpente virage Nord, démolition de la tribune Jean Bouin.

- Septembre 2012 à mai 2013 : gros oeuvre de la tribune Jean Bouin.

- Juin 2013 à août 2013 : pose de la charpente virage sud.

- Septembre 2013 à février 2014 : pose de la charpente tribune Jean Bouin.

- Mars 2014 à juin 2014 : couverture Jean Bouin, livraison du stade.

Le contrat pour le grand
stade Vélodrome signé
MartinBouygueset Jean-ClaudeGaudins’engagentpour35ans


Ce stade sera l’un des équipements phares de l’Euro 2016




Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille et Martin Bouygues,
P-DG de son groupe, admirent la maquette




LE TÉMOIGNAGE de Martin Bouygues
"Ce chantier, c’est 500emplois pendant trois ans"
"Le chantier va employer en moyenne 500 personnes sur trois ans,
avec des pointes à 800, explique Martin Bouygues, président du groupe
éponyme. Au total, entre le stade et les abords, c’est "534M¤ investis
dans l’économie locale." Son groupe, qui a échoué pour les stades
de Nice (Vinci) et de Lille (Eiffage) espère encore obtenir ceux de
Lyon et de Bordeaux. "Nous avons l’habitude de ce type de contrat en
France et à l’étranger, affirme Martin Bouygues. D’ailleurs le premier
équipement que nous ayons fait mêlant investissements privés
et publics fut le stade de France et cela a été une réussite !"
Bien plus fort qu’un contrat
de mariage, qu’il soit
d’amour ou de raison."
Hier, le sénateur-maire (UMP)
Jean-Claude Gaudin a signé le fameux
PPP, contrat partenariat
public privé pour la reconfiguration
et la couverture des tribunes
du stade Vélodrome, chantier
phare de sa troisième mandature.
Ce document engage
GFC construction, filiale de Bouygues
et la Ville de Marseille
pour 35ans et un coût global de
267M¤.
"Le stade
restera municipal"
Arema, société constituée
pour l’occasion, livrera un stade
de 67000 places, un stade Delort
de 5000 places pour le rugby et
100 000 m² de bureaux, logements
et commerces. "Notre
groupe est très fier de participer à
ce projet qui sera une référence
internationale" lui a répondu
Martin Bouygues, président du
groupe familial. "Le PPP permet
à la collectivité d’étaler ses investissements
sur une longue période
et de travailler en étroite collaboration
avec le privé. Le stade
Vélodrome est et restera municipal."
Son financement est effectué
pour partie par des investissements
directs des pouvoirs publics
: l’État (30M¤), le Département
(30M¤),MPM (20M¤) et la
Ville entre 30 et 40M¤ suivant la
réponse de la Région qui se fait
toujours attendre."Je suis prêt à
retourner au Conseil régional
pour expliquer à nouveau à Michel
Vauzelle l’importance d’un
tel projet, assure Jean-Claude
Gaudin. Je me suis renseigné, la
Région Nord Pas-de-Calais donne
45M¤ pour le stade de Lille,
20M¤ pour celui de Lens et 20M¤
pour celui de Valenciennes." Selon
l’adjoint UMP aux Finances
de la Ville, Jean-Louis Tourret,
"la redevance annuelle que devra
payer la municipalité est de
23millions d’euros dont 11,5sont
garantis par des recettes annexes.
Il reste à trouver donc 11,5M¤
dans lesquels on inclut le loyer versé
par l’OM et diverses manifestations.
Mon challenge, ambitieux,
est que cela ne coûte rien à la Ville."
Pour sa part le maire de Marseille
estime qu’une somme de
"3 à 4millions d’euros par an serait
raisonnable". En échange, le
concessionnaire s’engage à restituer
en 2049 un équipement entretenu
et aux normes.
De son côté, l’OM a proposé
un loyer indexé selon les recettes
de billetterie du club. "Nous discutons
avec la ville, explique Cédric
Dufoix, secrétaire général du
club. Nous payons actuellement
1,5M¤. Nous négocions avec les
services de la ville sachant que
nous aurons un manque à gagner
ces trois prochaines années
avec une capacité de 42000 places
et des travaux aux alentours."
La convention qui lie actuellement
les deux parties s’achèvera
en juin 2011. "Nous aurons un
équipement, a conclu le maire de
Marseille, qui fera rayonner la
ville durant les 50 prochaines années."

Vous reprendrez bien une demie
COUPE DE LA LIGUE Dans une ambiance particulière, l’OM a le devoir de se concentrer au terrain pour se qualifier


Le paradoxe de la coupe de
la Ligue est d’être à la fois
décriée, mal aimée, et d’offrir,
au-delà d’une dotation alléchante,
un raccourci intéressant
vers l’Europe. La petite Europe...
Malgré cette richesse sportive,
de nombreux techniciens en
font, jusqu’à une certaine étape,
un champ expérimental en associant
l’événement à la possibilité
de donner du temps de jeu à
des joueurs peu sollicités lors
des matches plus prestigieux.
C’est leur façon de les intégrer à
un projet collectif et de préciser,
à l’opinion, la hiérarchie de cette
coupe dans leurs préoccupations.
On remarquera ainsi que
plus la compétition avance, plus
le onze de départ se rapproche
du onze type.
Depuis deux ou trois saisons
encore, la coupe de la Ligue est
également devenue le champ
d’expression favori des revendications
de la mouvance ultra sur
le plan national, déployant le
soir venu la fameuse banderole :
"Trop de pognon, tue la passion."
Il en sera de même ce soir
dans les travées du stade Vélodrome.
La majorité des groupes
a prévu de protester contre Frédéric
Thiriez, par le biais d’un
boycott partiel et par quelques
messages dont on découvrira le
contenu quelques minutes
avant le coup d’envoi. Les dirigeants
de l’OM s’inquiètent de
leur côté de savoir si des messages
leur seront personnellement
adressés quelques jours seulement
après l’épisode du Parc
des Princes.
La Ligue notera, enregistrera,
photographiera et n’oubliera
pas d’encaisser les 10% de la recette
fixée dans l’article 512 du
règlement de la compétition,
une fois la déduction de la taxe
sur les spectacles opérée. Elle reversera
un forfait de 12 200 ¤ à
Monaco pour son déplacement,
auquel s’ajouteront 25%de la recette
générale. Laquelle ne sera
pas, malheureusement, bien
lourde.
La coupe de la Ligue, celle qui
a permis à l’OM d’inscrire une
nouvelle ligne sur son palmarès,
après dix-sept ans d’abstinence,
n’attire pas les foules. Pas encore.
Elle ne les réveillera que si
l’OM retrouve la route du Stade
de France. Pour cela, autant de
se resservir une demie, pour le
mois de janvier. Et si possible
contre le PSG, histoire de rigoler
un bon coup. Lors du tirage précédent,
les dirigeants du football
français ont poussé un
grand ouf de soulagement lorsque
Valenciennes a été désignée
comme adversaire du club de la
capitale. Il n’est pas exclu que le
mal de tête ressurgisse si l’OM a
la bonne idée d’éliminer Monaco
et que le PSG se sorte du
piège de Nungesser. Nous ne
manquerons pas de demander à
Camille Lacourt, le triple champion
d’Europe de natation qui
procédera au tirage au sort, si la
température des boules présentait
un choc thermique particulier.
Il n’en reste pas moins vrai
que l’OM est décidé à se comporter
en compétiteur. Moralement,
une nouvelle défaite,
après la baffe reçue à Paris, serait
un nouveau désordre dans
la maison blanche. Franchement,
chacun s’en passerait...
Même les supporters. Car si
l’OM se qualifie, il serait étonnant
de les entendre crier au
scandale...




Déduction faite de la
taxe sur les spectacles,
la LFP encaissera
10%de la recette.

aladin a écrit:

Sur le site Internet Officiel OM.net
- Par téléphone au 3229 (0,34€/min)
- Musée Boutique stade Vélodrome
- Boutique officielle OM St Ferreol
- Boutique officielle OM Vitrolles
- CCS Marseille, Pro Shop Miramas,
Brasserie du Cap Plan de Campagne
- Sur le site www.digitick.com
- Magasins Carrefour, Fnac, Géant, Système U,
Intermarché Leclerc, Virgin et Auchan, dans toute la France

Un automobiliste contrôlé cinq fois du Vélodrome à Allauch
Publié le mercredi 24 novembre 2010 à 07H32



Cet automobiliste se souviendra longtemps de son retour au bercail, lundi soir. Après une réunion à proximité du stade Vélodrome, il a repris son véhicule pour se rendre à Allauch. Il fut contrôlé à cinq reprises lors d'autant de barrages policiers. Et chaque fois pour présenter ses papiers. C'est aussi l'une des illustrations de la politique souhaitée dimanche à Marseille par le ministre de l'Intérieur...

Trop coûteux pour le stade Vélodrome!

Les 7 000m² de panneaux photovoltaïques qui devaient équiper les toitures du stade Vélodrome sont
passés à la trappe


Il n’y aura pas de panneaux solaires sur les
structures du nouveau stade Vélodrome de
67000 places, que le groupe Bouygues doit réaliser
à Marseille à partir de celui existant.
C’est ce que confirme l’architecte Didier Rogeon,
qui explique que la décision a été prise "à
la suite de la révision par l’État des mesures fiscales
en faveur du photovoltaïque". Puis d’ajouter :
"À présent, il est clair que ce qui était prévu ne ferait
que renchérir le coût du projet. Ce qui était
économiquement viable lors de l’élaboration, ne
l’est plus du tout aujourd’hui. Poursuivre serait
même pénalisant."
Conséquence: les 7000 m² de panneaux photovoltaïques,
qui devaient équiper les toitures et faire
du stade une composante d’un futur éco-quartier
appelé à se développer tout autour du site
sportif, passent à la trappe. Quoi qu’il en soit, même
dépourvu de panneaux solaires, les travaux
débuteront en juin de l’année prochaine et
s’achèveront en juin 2014.
À noter, c’est Didier Rogeon qui le précise,
qu’en Languedoc-Roussillon notamment,
"d’autres projets vont tourner le dos au soleil pour
cause d’une fiscalité moins avantageuse

0
Comme le nombre de but inscrit
par l’OM. Zéro, c’est la première
fois de la saison que
l’équipe de Didier Deschamps
termine une rencontre de championnat
sans trouver le chemin
des filets adverses. Cela avait
été le cas face au Spartak Moscou
et à Stamford Bridge, en Ligue
des champions. La dernière
fois que ce phénomène s’est
produit en Ligue 1, c’était lors
de la 35e journée de la saison
dernière à Auxerre