NÎMES OLYMPIQUE // LIGUE 2

Benoît Poulain, sera-t-il élu sportif Gardois de l'année ?

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Le 7 avril prochain, le Conseil général du Gard et le Comité départemental olympique décernent les Trophées de l'Olympisme, parrainés cette année par Alain Portes, entraîneur de l'équipe de France féminine de handball. Innovation de cette 13e édition, jusqu'au 6 avril, vous pouvez désigner le Prix du Public en votant pour votre sportif favori sur cette page. France Bleu Gard Lozère, Midi Libre, gard.fr s'associent pour vous présenter les six sportifs nommés. À vous de choisir.
Cette année Benoit POULAIN le capitaine des crocos est nominé, votez pour lui !! Pour participer c'est simple, rendez-vous sur gard.fr.
 

Football / Nîmes : à Lens, les Crocos prennent un point qui comptera

Samedi, face à Lens, les Crocos n'ont pas gagné mais ils ont montré qu'ils étaient armés pour s'en sortir.

Hakim Omrani a raison, samedi, Nîmes "a rencontré une future équipe de Ligue 1". Même amputé de quatre titulaires, le Lens de Kombouaré, "c’est très puissant, très athlétique, solide, ça ne lâche rien", énumère Romain Sartre, qui rappelle que les Nordistes ont un effectif tel qu’ils peuvent se permettre de laisser Ljuboja (7 buts au compteur) sur le banc.

Un constat qui rehausse la performance des Crocos - le RCL n’avait pas encaissé de but lors de ses deux dernières sorties - et incite à ne pas trop faire la fine bouche même si, "dans notre situation, il nous manque deux points au final", relève le défenseur central, auteur de son deuxième but de la saison.


"Ce match, on peut le perdre aussi", pointe René Marsiglia. "Vaut mieux un point que zéro, reprend Omrani. Les Lensois ont beaucoup poussé sur la fin. Nous, on n’a pas eu beaucoup d’opportunités en seconde période. On a dû faire les efforts, ça a été difficile. C’est pour cela qu’on a ressenti des crampes et des courbatures. Il y a des regrets mais le contenu, il est là. On a fait ce qu’on pouvait. Il y a eu du beau jeu, des buts. On peut ressortir grandis de ce match."

"C’est important de ne pas avoir perdu"
Cyrille Merville

Sur sa route, Lens n’a effectivement pas rencontré une future équipe de National. "Sur ses récentes performances à domicile, ce n’est pas un relégable qu’on jouait et on en a eu la confirmation", souligne Antoine Kombouaré. "Nîmes ne nous a pas surpris, complète Yoann Touzghar, qui a réussi sa dixième réalisation aux Costières. Honnêtement, je pense que les Nîmois vont sortir très vite de cette zone de relégation."

Une zone compacte avec des positions toujours aussi serrées. Quatre points séparent Laval, le 19e, d’Auxerre, le 14e. Chaque point pris compte et comptera. "C’est important de ne pas avoir perdu, lance ainsi Cyrille Merville, et de rester collé aux équipes qui nous devancent. Au classement, ce nul ne nous fait pas décoller mais on est là, dans ce peloton qui va jouer le maintien jusqu’au bout." Un peloton dans lequel figurent quatre des prochains adversaires crocos... Une grosse partie du maintien se jouera là, dans ces confrontations où il ne faudra pas laisser de plumes, en tout cas le moins possible.

Se rattraper à l'extérieur

Samedi après-midi, Nîmes n’aurait donc pas craché sur deux points supplémentaires, qui l’auraient propulsé à la 15e place. Qu’aurait-il fallu faire pour espérer remporter la victoire ? "Si on marque le but du 2-0 ou, au moins, si on arrive à la pause en menant 2-1, les choses peuvent être différentes", estime Sartre. "Il aurait peut-être fallu un peu mieux défendre par moments, par séquences, analyse Merville. On a subi pas mal de fois durant la rencontre. C’est le système de jeu qui le veut aussi. On voulait bien défendre, les attendre plus bas et, avec nos trois attaquants, remonter vite les ballons. C’est ce qui s’est produit, d’ailleurs. Malheureusement, on n’a pas su contenir les offensives lensoises."

3-3 face à une future équipe de L1 qui a touché deux fois les montants, "à l’arrivée, on s’en sort pas mal", conclut Merville. Point essentiel : après la piètre prestation de Clermont, Marsiglia attendait une réaction, il l’a eue. La suite, c’est "deux déplacements très importants à Châteauroux et à Bastia, rappelle Sartre. Il faudra rattraper des points là-bas et, entre les deux, faire le plein à la maison contre Nancy".

Émission Croco Hebdo du 25 mars 2014




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L'émission Croco Hebdo du 25 mars 2014 en partenariat avec TV Sud est disponible sur la Web Tv des Crocos. Invités Pierre BOUBY et Abdel Malik HSISSANE.

SM Caen. Les dirigeants caennais confiants dans l'affaire "Caen-Nîmes"
Caen - 25 Mars

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  Le président du Stade Malherbe Jean-François Fortin compte bien récupérer la victoire sur tapis vert. | Stéphane GEUFROI
  

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La Ligue se réunit demain après-midi (15 h) pour statuer sur le match Caen-Nîmes ajourné il y a 10 jours, en raison de l'absence des Nîmois à l'heure du match.

C'est demain (15 h), que la commission des compétitions de la Ligue de football professionnel se réunira pour statuer sur la rencontre de Ligue 2 Caen-Nîmes ajournée le 14 mars dernier, en raison de l'absence des Nîmois à l'heure du coup d'envoi. Les Gardois avaient atterri bien trop tard à Beauvais après que le pilote de leur avion ait refusé de se poser à l'aéroport de Caen en raison du brouillard. 
Dans cette affaire, les dirigeants caennais sont confiants pour obtenir la victoire sur tapis vert. Ils s'appuient notamment sur l'attestation de l'aéroport de Carpiquet-Caen qui affirme que la visibilité pour atterrir était suffisante. Plusieurs mouvements d'avion ayant d'ailleurs eu lieu dans l'après-midi de ce vendredi 14 mars.

La commission des compétitions de la LFP qui s'est réunie cet après-midi pour statuer sur la rencontre Caen-Nîmes rendra sa décision demain ou vendredi.

Le sort du match de Ligue 2 "Caen-Nîmes", ajourné le vendredi 14 dernier en raison de l'absence des Nîmois au coup d'envoi n'est toujours pas réglé. La commission des compétitions de la Ligue de football professionnel qui s’est réunie cet après-midi pour statuer sur la rencontre a décidé de mettre en délibéré sa décision. Une décision qui devrait être officialisée demain ou vendredi

Nîmes attend le verdict de la Ligue pour son match à Caen


La commission des compétitions de la LFP a entendu Jean-Louis Gazeau, le président de Nîmes olympique, et un représentant du club de Caen ce mercredi après-midi à Paris. Elle doit décider du sort de la rencontre Caen-Nîmes, ajourné le 14 mars dernier. Le procès-verbal de l’entrevue devrait être rendu public ce jeudi matin.

Une heure et demie d’entrevue, sans compter le temps additionnel. La commission d’organisation des compétitions de la LFP (ligue de football professionnel) a longuement entendu les représentants des clubs de Caen (en l’occurence son directeur de la sécurité et pas son directeur sportif, Alain Caveglia, comme annoncé) et de Nîmes (le président Jean-Louis Gazeau) concernant l’affaire du match ajourné Caen-Nîmes, ce mercredi après-midi à Paris.

Vendredi 14 mars dernier, le délégué de la rencontre avait décidé de l’ajourner. Il était alors 18 h 45, soit 1 h 15 avant le coup d’envoi. Les joueurs Crocos étaient alors dans des taxis, aux alentours de Rouen, car leur avion avait dû se poser à Beauvais et non à Caen, en raison d’un brouillard persistant sur la Basse-Normandie.

« Ce qui nous arrive, ça peut arriver à tout le monde »
Jean-Louis Gazeau

Joint à la gare de Lyon alors qu’il s’apprêtait à prendre un TGV le ramenant sur Nîmes, Jean-Louis Gazeau attend le verdict : « ça s’est relativement bien passé. J’ai dû parler pendant 45 minutes, j’ai pu défendre notre dossier. Les membres de la commission nous ont posé de nombreuses questions. Ils ont été parfois durs. Caen nous a donné des leçons alors que ce qui nous arrive, ça peut arriver à tout le monde. Sur les faits, je n’ai aucun doute sur le cas de force majeure. Après, sur la décision, on ne peut jamais savoir. On s’est fondé sur l’avis des Caennais qui nous ont assurés toute cette journée que ça allait s’éclaircir et que l’on pourrait atterrir. Sinon, on serait parti avant… »

La Ligue devrait publier son PV jeudi matin.

Football / Nîmes : la tension monte chez les Crocos


Dans le cadre de la 30e journée de Ligue 2, Nîmes se déplace à Châteauroux vendredi.

Cela ne l’a pas empêché de se mêler ensuite à ses joueurs pour arroser les 24 ans de Jonathan Parpeix, fêtés au début du mois, le 4. Mais René Marsiglia s’est fâché mardi matin. Il a haussé le ton, chose rare chez lui, et écourté une séance qui touchait à sa fin, renvoyant avec des mots peu amènes ses joueurs au vestiaire.

« Cela fait dix journées qu’on presse le citron »
René Marsiglia

« Rien de grave, a évacué après coup l’entraîneur nîmois, qui n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Cela fait dix journées qu’on presse le citron, qu’on fait beaucoup d’efforts qui ne se voient pas au classement, il y a un peu de tension. C’est la preuve que tout le monde a envie mais il y a des choses plus importantes qu’une passe ratée, un mauvais replacement ou une faute pas sifflée à l’entraînement. »

« Ce n’est pas un match décisif mais il revêt un caractère important »
René Marsiglia

En toutes circonstances, ne pas paniquer : c’est le message que martèle depuis son arrivée le technicien croco qui devrait faire aujourd’hui une mise au point auprès de son groupe. Un groupe qui, vendredi à Châteauroux, affrontera un concurrent direct pour le maintien. Deux points séparant seulement les deux clubs, n’importe quel résultat aura des conséquences, plus ou moins bonnes, plus ou moins grandes.

« C’est un match particulier. Ce n’est pas un match décisif mais il revêt un caractère important », ne cache pas le coach nîmois qui a eu du mal à prononcer le qualificatif, tout au moins à trouver le bon. À nouveau relégables au soir de la 21e journée, après une défaite 5-2 à Tours, les Castelroussins ont redressé la barre, remportant quatre de leurs huit dernières rencontres pour deux défaites seulement et deux nuls dont celui arraché vendredi à Caen grâce à un smash de la main de Christopher Maboulou dans le temps additionnel.

Aurélien Boche retrouve une place de titulaire

« Un débat qui ne m’intéresse pas », balaie René Marsiglia qui préfère relever que les Berrichons « ont su réagir rapidement », qu’ils « ne prennent pas beaucoup de buts ces derniers temps » (8 en huit sorties dont 4 d’un coup à Niort) et qu’ »ils font de bons résultats à domicile » où, depuis 2014, ils n’ont cédé que face à deux gros (Angers et Metz), battant sans coup férir Arles-Avignon, Troyes et Auxerre comme ils avaient su dominer auparavant Dijon, Istres, Clermont et Bastia CA, autant de formations du même calibre que Nîmes.

Ce déplacement, que les Crocos effectueront en avion privé le jour-même, Romain Sartre le manquera, victime d’une pointe musculaire au mollet et à l’arrêt pour une semaine. L’occasion pour Aurélien Boche de retrouver une place de titulaire perdue depuis son expulsion à Troyes (21e journée).

30 e journée EN MEDITERRANEE vendredi 28 mars 2014 - 20:00 / 4MATCHS

CHATEAUROUX BERRI. / NÎMES OLYMPIQUE

Classement au 24 mars 2014 *
PI EQUIPE PTS JO G N P F Bp Bc Pé Dif
1 METZ F C 57 29 17 6 6 0 40 22 0 18
2 R.C LENS 52 29 14 10 5 0 45 34 0 11
3 CHAMOIS NIORTAIS 47 29 12 11 6 0 39 33 0 6
4 ANGERS S.C.O 46 29 12 10 7 0 37 31 0 6
5 TOURS F.C 45 29 13 6 10 0 48 43 0 5
6 S.M CAEN 43 28 12 7 9 0 46 33 0 13
7 A.S NANCY LORRAINE 43 29 11 10 8 0 33 31 0 2
8 ESTAC TROYES 42 29 12 6 11 0 45 32 0 13
9 DIJON F.C.O 42 29 10 12 7 0 35 29 0 6
10 CLERMONT FOOT 38 29 9 11 9 0 25 25 0 0
11 LE HAVRE A.C 37 29 8 13 8 0 34 30 0 4
12 A.C ARLES AVIGNON 36 29 8 12 9 0 24 25 0 -1
13 STADE BRESTOIS 29 36 29 9 9 11 0 24 28 0 -4
14 A.J AUXERRE 34 29 8 10 11 0 29 35 0 -6
15 CHATEAUROUX BERRI. 33 29 9 6 14 0 37 46 0 -9
16 CRETEIL U S 33 29 7 12 10 0 40 50 0 -10
17 FC ISTRES OUEST PROV 32 29 8 8 13 0 39 53 0 -14
18 NÎMES OLYMPIQUE 31 28 7 10 11 0 39 40 0 -1
19 STADE LAVALLOIS 30 29 7 9 13 0 35 39 0 -4
20 C.A. BASTIA 17 29 3 8 18 0 13 48 0 -35
* Classement provisoire (sous réserve des procédures en cours

Jean-Louis GAZEAU, le Président de Nîmes Olympique, s'est rendu hier dans le bureau de la commission des compétitions de la LFP (Ligue de football professionnel) à Paris pour être entendu sur les faits qui n'avaient pas permi aux crocos de disputer le match de la 28ème journée face à Caen le 14 mars dernier. Les deux clubs ont été entendus durant une heure trente. Suite à un brouillard persistant au-dessus de l'aéroport caennais le pilote a décidé de dérouter l’avion sur Beauvais. Mise en délibérée hier soir, la décision vient d'être rendue ce matin par la LFP confirmant le cas de force majeure.
Elle décide de faire jouer le match à une date ultérieure. Soulagement pour les crocos qui auront la possibilité de défendre sur le terrain, les points de cette rencontre ajournée pour cas de force majeure.

Le groupe des crocos face à la Berrichone de Châteauroux

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Nîmes Olympique affrontera la Berrichonne de Châteauroux vendredi 28 mars 2014 à 20h00 sur le stade Gaston Petit.
 
Le groupe de Nîmes : Merville, Michel, Cordoval, Poulain, Boche, Fanchone, Hsissane, Kovacevic, Bouby, Koura, Omrani, Parpeix, Benmeziane, Cissokho, Ripart, Parpeix.

Caen-Nîmes reprogrammé

Le match entre le Stade Malherbe de Caen et le Nîmes Olympique, initialement prévu le 14 mars, avait été «ajourné» par la LFP car le brouillard avait empêché l'avion des Crocos de se rendre à Caen. Ils avaient atterri à 18h00 à... Beauvais, à plus de 200 kilomètres du lieu de la rencontre. Le cas de force majeure a été avéré et la rencontre sera bien reprogrammée à une date encore à définir.

Malgré tout, le SMC a décidé de faire appel de la décision pour gagner le match sur tapis vert. Après audition des représentants des deux clubs, la Commission des Compétitions a estimé que la responsabilité du Nîmes Olympique n'était pas engagée et a retenu le cas de force majeure conformément à l’article 550 des Règlements de la LFP. La Commission a donc décidé de faire jouer la rencontre. Le match est reprogrammé le mardi 15 avril à un horaire qui reste à déterminer

Le groupe des crocos face à la Berrichone de Châteauroux
Nîmes Olympique affrontera la Berrichonne de Châteauroux vendredi 28 mars 2014 à 20h00 sur le stade Gaston Petit.

Le groupe de Nîmes : Merville, Michel, Cordoval, Poulain, Boche, Fanchone, Hsissane, Kovacevic, Bouby, Koura, Omrani, Parpeix, Benmeziane, Cissokho, Ripart, Parpeix

Football / Nîmes : "Si on était monté, je resignais 10 ans" assure le capitaine des Crocos

 
A 26 ans, Benoît Poulain joue sa 8e saison en équipe première. Benoît Poulain, capitaine de Nîmes Olympique parle de sa saison et celle du club gardois.
Début de championnat perturbé par des blessures (adducteurs, genou), naissance de son premier enfant, nouvel entraîneur, lutte pour le maintien... Benoît Poulain vit une nouvelle saison mouvementée avec Nîmes Olympique. Sa huitième en équipe première. Et la dernière pour le capitaine des Crocos qui arrive en fin de contrat en juin ? Dans l’immédiat, l’avenir de son club est plus important que le sien.
Comment qualifierez-vous cette saison par rapport aux sept autres vécues ici avec Nîmes ?
Elle fait partie des saisons moyennes. Il y a eu des saisons plus compliquées, d’autres plus jouissives. (Il réfléchit). Celle-là n’a rien de spécial. Si on finit 14e, on aura fait le métier. Si on descend, ça voudra dire que certains n’auront pas fait leur boulot.
Depuis janvier, est-ce que vous reconnaissez enfin votre équipe ?
Oui, je la reconnais. Les mauvais résultats ne nous empêchaient pas d’être conscients de nos qualités. On était ambitieux en début de saison, mais il aurait fallu mieux commencer le championnat. Sur mes huit saisons ici, si on a fait un ou deux bons débuts, c’est le maximum... Mais atteindre une des cinq premières places aurait été compliqué.
Vous avez pris 16 points en 10 matches en 2014. Vous sentez- vous plus forts sur le terrain ?
Il y a eu une période, en début d’année, où on se sentait plus forts. Mais le match à Clermont (défaite 1-0) nous a montré que l’on n’était pas si forts que ça...
La souffrance a-t-elle laissé la place à l’espérance ?
On n’était pas dans la souffrance. L’environnement général est bon. Le groupe vit bien. Souvent, à Nîmes, dans ces situations, on s’affole, ça tire de tous les côtés. Là, on travaille dans la sérénité. Et on a de l’espoir.
Vous avez connu pas mal d’entraîneurs ici. En quoi René Marsiglia est-il différent ?
Je vois deux choses : il est plus dans la communication avec le groupe ; et il insiste sur les comportements, qui doivent être positifs. Et on partage un idéal : avoir 25 pros altruistes, qui jouent le jeu à 100 %, sans calculer.
En tant que capitaine, il me sollicite beaucoup. Avant de prendre des décisions, il aime prendre mon avis, connaître le ressenti de l’équipe. Ça change des coaches qui voient tout et savent tout.
Votre rêve est-il toujours de monter en Ligue 1 avec Nîmes ?
Ça l’est encore, mais il s’est un peu estompé. Ce n’était peut-être pas mon but ultime, mais une vraie ambition. Si on était monté la saison dernière, je resignais dix ans !
Vous êtes en fin de contrat en juin. Allez-vous rester ?
Je ne sais pas du tout. Avant de me concentrer sur mon cas personnel, je me concentre sur ce que l’on a à faire pour se sauver. J’ai envie de jouer en Ligue 1. Ça avait failli se faire avec Lens ou Bordeaux, qui a finalement pris Bréchet. Mais je ne veux pas partir n’importe où, n’importe comment. J’ai la chance d’être dans un club qui vibre, avec de vrais supporters. J’essaie d’être heureux, et on n’est pas forcément plus heureux ailleurs.

Châteauroux - Nîmes : les groupes
Une première finale pour le maintien. Ce vendredi soir, Châteauroux quinzième reçoit Nîmes, dix-huitième et premier relégable, pour le compte de la 30ème journée de Ligue 2 (20h00). La Berri, qui vient de prendre un point contesté à Caen, voudra triompher à domicile. Mais les Crocos, qui ont passé trois buts à Lens samedi dernier (3-3), peuvent avoir de l'ambition à l'occasion de ce déplacement.

D'autant que les Castelroussins seront privés de Bain (suspendu), Dudouit, Kinkela (soins), Polomat, Makengo (reprise), Milosavljevic, Sambou, Filkor et Ehua (réserve) pour ce choc de bas de tableau, rien que ça.

Le groupe de Châteauroux : Bonnefoi, Millieras - Nestor, Fournier, Obiang, Esor, Afougou - De Freitas, Tait, Chamed, Guerriero, Peuget, Bourgeois - Maboulou, Dupuis, Garita.

Le groupe de Nîmes : Merville, Michel - Cordoval, Poulain, Boche, Fanchone, Hsissane, Kovacevic, Bouby, Koura, Omrani, Parpeix, Benmeziane, Cissokho, Ripart, Parpeix.

Châteauroux - Nîmes à 20h00

Football / Ligue 2 : Nîmes rechute à Châteauroux (2-0)


Nenad Kovacevic, ici à la peine face à Maxime Bourgeois, et les Crocos n'ont pas pesé très lourd dans le Berry. CHATEAUROUX LE BERRI / NIMES (LA NOUVELLE REPUBLIQUE/P. GAIDA)
Rapidement menés aux score, les Crocos n'ont jamais entrevu la lumière à Châteauroux, ce vendredi soir, s'inclinant logiquement lors de la 30e journée de Ligue 2.
Après un match plein contre Lens le week-end dernier aux Costières (3-3), les Nîmois ont replongé à l'extérieur, ce vendredi soir à Châteauroux, un concurrent direct pour le maintien, en s'inclinant après des buts signés Peuget (17e) et Dupuis (29e) en première période.
Même à 11 contre 10 en 2e période...

 

Dominés lors du premier acte, les Nîmois, à 11 contre 10 après l'expulsion de Esor au retour des vestiaires, n'ont pas su profiter ensuite de leur supériorité numérique pour revenir au score.
Désormais dix-neuvièmes
Avec un point pris lors de leurs trois dernières rencontres, et en attendant le match en retard à jouer à Caen, c'est une bien mauvaise opération pour les Crocos qui reculent à la 19e place de Ligue 2 et voient l'écart se creuser à deux points avec le premier non-relégable, Laval, vainqueur de son côté de Tours (1-0), tout comme Istres de Niort (2-1).
Réaction obligatoire contre Nancy !
Les joueurs de René Marsiglia devront absolument réagir lors de la venue de Nancy (7e), le week-end prochain, pour relancer leurs espoirs de maintien.

Indre - Football - ligue 2 (30e journée)
La Berri croque du Croco
29/03/2014 05:35
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Kevin Dupuis a doublé la mise peu avant la demi-heure de jeu, reprenant de la tête un bon centre de Chamed. - (Photos NR, Patrick Gaïda)
Berrichonne - Nîmes : 2-0 Les Castelroussins ont enregistré trois points importants dans la course au maintien, bien que réduits à dix en seconde période.

Les Castelroussins ont réussi à prendre l'avantage en première période face à un adversaire direct dans la course au maintien. Ils ont même eu l'occasion de se mettre définitivement à l'abri, avant d'être réduits à dix mais de tenir jusqu'au bout sous la pression nîmoise.
Entre Berrichons et Nîmois, deux équipes au coude à coude dans le bas du classement de la Ligue 2, les débats ont été longs à démarrer, hier soir. Dans les premières minutes, on a assisté à un festival d'approximations techniques de part et d'autre. Aucun ballon n'arrive à bon port. Si ce n'est ce centre en retrait de Koura à destination de Cissokho qui, d'une frappe à ras de terre, est tout près de tromper Bonnefoi (8^e).
 L'expulsion d'Esor redistribue les cartes
Les visiteurs paraissent plus volontaires. Les Crocos ne sont pas là pour faire de cadeau. Bien regroupés en défense, les hommes de Marsiglia tentent des coups en contre. Seulement, les joueurs de Garcia n'abdiquent pas et sortent peu à peu de leur coquille. Rien de transcendant mais suffisant pour ouvrir le score sur leur première tentative. Une frappe de Bourgeois est intelligemment détournée par Peuget. Ce dernier n'a pas fait des merveilles jusque-là mais Merville, masqué, n'y voit que du feu (1-0, 17^e).
C'est bien payé mais qu'importe. Seul, le résultat compte face à ce concurrent direct. Sur le pré, les Castelroussins misent avant tout sur leur vitesse d'exécution offensive. Cela occasionne forcément du déchet. Les Gardois, encore sous le coup de l'ouverture du score, ne sont pas en mesure de réagir à l'image de cette frappe non cadrée de Koura (25^e).
Sans s'affoler, Châteauroux mène néanmoins le tempo et ses accélérations sont de plus en plus dangereuses. Cette fois, c'est Chamed qui s'échappe sur la droite et son centre est repris victorieusement de la tête par Dupuis (2-0, 28^e). Il n'en faut pas plus pour que la Berri installe son leadership sur la rencontre. Bourgeois a l'occasion de mettre le troisième mais sa reprise ne fait que frôler le poteau de Merville (37^e) puis le gardien repousse du pied une autre tentative de l'ancien Auxerrois (41^e).
Le K.-O. n'est pas loin mais la méfiance reste de mise. Surtout que Bonnefoi est sollicité en cette fin de période mais le dernier rempart berrichon est solide et ne laisse rien passer. Si bien que les Castelroussins regagnent malgré tout les vestiaires avec une avance confortable.
Les cartes sont rapidement redistribuées avec l'expulsion d'Esor dès le retour sur le pré. Réduits à dix, les Castelroussins n'ont d'autre objectif que de défendre leur bout de gras en évoluant désormais en 4-4-1 depuis le remplacement de Dupuis par Afougou (50^e). Puis c'est Tait, boitillant, qui cède sa place à Maboulou qui a perdu sa crête au cours de la semaine.
Plus sérieusement, la Berri résiste bien aux assauts nîmois qui se révèlent assez inoffensifs alors que les Castelroussins procèdent régulièrement en contres. Sur l'un d'eux, Maboulou est séché par Poulain mais l'arbitre abdique comme si le mauvais élève de la semaine dernière devait encore être puni de sa faute non avouée. Décevant…
Ça ne profite guère aux visiteurs qui, faute de véritable meneur de jeu (Gragnic et Ogounbiyi sont à l'infirmerie), usent et abusent de longs ballons, finalement inoffensifs. Le temps passe et c'est profitable à la Berri qui mène toujours au tableau d'affichage.
Le dernier quart d'heure n'apporte pas grand-chose à l'affaire. La Berrichonne renoue ainsi avec la victoire au meilleur moment face à un concurrent direct qui reste cinq points derrière. Mission accomplie.
le film
Peuget et Dupuis trouvent l'ouverture en première période
8^e Koura échappe à la défense berrichonne sur le côté droit et centre en retrait pour Cissokho, qui, hors de la surface, adresse un tir croisé à ras de terre qui frôle le poteau gauche de Bonnefoi.
17^e Corner joué court entre Bourgeois et Obiang. Le centre de ce dernier est repoussé par la défense nîmoise dans les pieds de Bourgeois qui frappe fort dans le tas. Le ballon est dévié aux 6 m par Peuget qui trompe Merville, le gardien nîmois (1-0)
19^e Nouveau corner de Bourgeois frappé direct cette fois. Fournier s'élève plus haut que tout le monde mais sa tête passe de peu à côté.
21^e Débordement de Tait côté gauche qui centre fort pour Esor lancé plein pot. Dupuis et le défenseur berrichon se gêne et celui-ci commet une main, sanctionné d'un carton jaune.
25^e Koura échappe à la défense centrale de la Berri, se présente seul et frappe à l'entrée de la surface : au-dessus.
28^e Servi par Tait, Dupuis s'arrache pour donner à Chamed côté droit. L'avant-centre berrichon poursuit son effort et est idéalement servi par son coéquipier. La tête croisée de Dupuis, monté plus haut que les défenseurs nîmois, trompe une deuxième fois Merville (2-0).
36^e Tait adresse un centre parfait au deuxième poteau vers Bourgeois. Sa reprise de l'intérieur du pied ne fait qu'effleurer le poteau gauche de Merville.
41^e Tait patiente opportunément avant de servir idéalement Bourgeois lancé à gauche, qui perd son face-à-face, Merville détournant du pied gauche.
42^e Fournier repousse de la tête mais le ballon atterrit dans les pieds de Kovacevic dont la reprise de volée est détournée par Bonnefoi.
45^e A nouveau Tait pour Bourgeois, plein centre, d'une petite passe par-dessus cette fois. Le tir de Bourgeois est capté par le gardien nîmois.
46^e Omrani se présente seul sur le côté gauche devant Bonnefoi mais enlève trop sa frappe.
47^e Deuxième carton jaune pour Esor suite à une faute sur Cissokho. La Berri se retrouve en infériorité numérique.
63^e A la lutte avec Poulain, Maboulou semble prendre le meilleur et va effacer le dernier défenseur nîmois. Celui-ci le retient sans être sanctionné.
81^e Centre-tir de Cissokho côté gauche mais Bonnefoi se montre vigilant et dévie en corner.
84^e Corner de Cissokho et double reprise de volée de Benmeziane à chaque fois contré par la défense berrichonne.
90^e+3 Frappe de Ripart des 20 m, mais Bonnefoi poursuit son sans-faute et s'interpose.
a fiche
Mi-temps : 2-0.
Arbitre : M. Aubin.
Spectateurs : 5.262.
Buts : Peuget (17^e), Dupuis (28^e) pour la Berrichonne.
Avertissements : Esor (22^e, 47^e) à la Berrichonne ; Cissokho (45 + 1) à Nîmes.
Expulsion : Esor (47^e) à la Berrichonne.
Berrichonne : Bonnefoi – Esor, Nestor, Fournier, Obiang – Chamed (De Freitas, 74^e), Guerriero (cap.), Peuget, Bourgeois – Tait (Maboulou, 59^e), Dupuis (Afougou, 50^e). Entraîneur : Jean-Louis Garcia. Nîmes : Merville – Cordoval, Poulain (cap.), Boche (Fanchone, 76^e), Robail – Kovacevic (Ripart, 70^e), Hsissane, Bouby (Benmeziane, 46^e) – Omrani, Koura, Cissokho. Entraîneur : René Marsiglia.

Nîmes s'incline 2 à 0 à Châteauroux

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Entre Berrichons et Nîmois, deux équipes au coude à coude dans le bas du classement de la Ligue 2, les débats ont été longs à démarrer, hier soir. Nîmes Olympique s'est finalement incliné à 2 buts à 0 lors de la 30ème journée de Ligue 2.
Malgré le cours du jeu, les Berrichons ont ouvert le score au bout d'un quart d'heure, alors que les nîmois étaient bien rentrés dans la partie. Dés la 8ème minute, sur un centre en retrait de Koura à destination de Cissokho qui frappe à ras de terre, Bonnefoi est tout près d'aller chercher le ballon au fond de ses filets. Bien regroupés en défense, les hommes de René Marsiglia tentent des coups en contre. Seulement, les joueurs de Garcia n'abdiquent pas et ils vont ouvrir le score sur leur première tentative. Une frappe de Bourgeois détournée par Peuget, Merville masqué ne peut détourner le cuir. (1-0, 17ème). Les crocos encore sous le coup de l'ouverture du score, ne sont pas en mesure de réagir. Châteauroux mène le tempo et ses accélérations sont de plus en plus dangereuses. Cette fois, c'est Chamed qui s'échappe sur la droite et son centre est repris victorieusement de la tête par Dupuis (2-0, 28ème). Les Castelroussins regagnent les vestiaires avec une avance confortable.
Dés le retour des vestiaires, Esor sera expulsé. Châteauroux terminera la partie à 10. La Berri résiste bien aux assauts des crocos et procéde en contre. Le score n'évoluera plus. Les crocos  s'inclinent face à un concurrent direct et restent cinq points derrière. Nîmes est 19ème et avant dernier avec 31 points.
Réaction de René Marsiglia :  « Dans la vie, comme dans le foot, on récolte ce qu'on sème. Comme souvent, quand les choses semblent aller bien, comme en début de match, on a tendance à se relâcher, à s'embourgeoiser. On prend un but heureux, qui nous met la tête dans le sac. Après, on a envie de revenir, mais on le fait maladroitement. Je suis déçu, voire très déçu de finir le match sans marquer en étant à 11 contre 10. J'avais l'impression qu'un but leur aurait mis la pression. C'était une illusion. »

Nîmes olympique : René Marsiglia l’a mauvaise


 
Déception, impuissance, relâchement… Les Crocos, 19e, vont devoir vite digérer tout ça.
Le monologue a duré plusieurs minutes en conférence de presse d’après-match. Puis il s’est poursuivi plus tard au pied du bus gardois. René Marsiglia a le sens de l’analyse. Il avait beaucoup de choses à dire, vendredi soir. Morceaux choisis : « J’ai de la colère en moi. On vient de laisser trop facilement les trois points à deux adversaires à notre portée à l’extérieur, Clermont et Châteauroux. Je n’ai pas trop aimé l’ambiance qu’il y avait sur le terrain. Je tiens à dire aux supporters nîmois qu’on n’est pas trop fier de ce qu’on a fait. On a touché le fond. On est à notre place. »
« Rallumer la flamme »
René Marsiglia Le coach croco croit encore en son groupe. C’est justement parce qu’il croit en lui qu’il est déçu. « On l’a encensé, on l’a loué et il s’est embourgeoisé. Je sais que l’équipe peut faire beaucoup mieux. L’esprit de ce groupe, il existe toujours. Il va falloir trouver la flamme pour le rallumer. » En résumé, les coéquipiers de Poulain se sont cru arrivés après leur bonne série (3 victoires et 2 nuls en février). Ils vont pourtant devoir redoubler d’efforts pour se maintenir. Oublier le contexte, se recentrer sur eux-mêmes, se serrer les coudes. « En ce moment, on compte beaucoup sur les autres équipes et pas assez sur nous. On est dans l’illusion », constate Marsiglia.
« Pas en réussite »
Comme la domination nîmoise en 2e période à Châteauroux ne fut qu’illusion. Malgré quarante-trois minutes en supériorité numérique, après l’expulsion d’Esor. « Il y a eu beaucoup de situations devant leur but, mais jamais personne à la retombée des centres. On était mal coordonné, pas en réussite », avoue Ripart, qui a eu deux opportunités pour son grand retour chez les pros.
Dans le rôle du centreur, Cissokho, énormément (trop ?) sollicité en 2e mi-temps. C’était un peu “je passe le ballon à mon joueur le plus dangereux, débrouille-toi pour faire la différence”. Mais cette fois, l’ailier gauche ne l’a pas faite. « On se sentait bien au début du match, mais les deux buts nous ont cassés, reconnaissait un Cissokho agacé. On revient bien après la pause. Ils ont joué à 10 derrière, il y a eu énormément de centres, on a amené le ballon devant le but mais ça ne voulait pas rentrer. C’est une grosse déception. Il ne faut pas lâcher. »
L’absence de Gragnic a pesé
Le jeu a penché à gauche et l’absence de Gragnic a pesé. Sans lui, cela se complique. Même s’il avait eu du déchet lors de ses dernières prestations, il restait décisif. Il a manqué 9 journées de championnat cette saison. Le bilan ? Une seule victoire (Châteauroux à l’aller), trois nuls et cinq défaites. Six points en neuf matches… L’avenir dira si Marsiglia a eu raison de le préserver (pour une douleur au psoas) avant-hier.
9 matches, 9 finales
L’avenir passe plus que jamais par les Costières. Où il faudra certainement faire le plein pour se sauver (1). « On se met une pression supplémentaire pour Nancy à domicile, vendredi, regrette le coach. Maintenant, il faut mobiliser tout le monde. C’est loin d’être fini. » Atteints dans leur orgueil, Ripart et ses partenaires semblent avoir compris le message : « On a hypothéqué nos chances à Châteauroux, admet l’attaquant. Il nous reste 9 matches. C’est 9 finales. On va les jouer à fond. »

Prochain Match

04-04-2014 20:00
Nîmes	-	Nancy

SPORTMAG : Nîmes Olympique, son histoire et ses ambitions

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Nîmes Olympique devra se relancer face à Nancy

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Après un mois de mars défavorable aux crocos, 1 match nul (Lens) et 2 matches perdus (Clermont et Châteauroux), Nîmes Olympique aura l'occasion de se relancer ce vendredi 04 avril 2014 aux Costières face à l'AS Nancy Lorraine.
Le club de Meurthe-et-Moselle avait clairement affiché ses ambitions en début de championnat et souhaite retrouver dés cette année la ligue 1. 7ème avec 44 points, Nancy reste dans la course avec 3 petits points de retard sur le podium. Les joueurs sont emmenés par Pablo Correa depuis octobre 2013. Le week-end dernier les nancéiens ont obtenu un très bon match nul en déplacement à Caen (1-1). Dans les rangs de cette équipe, un ancien croco, Benjamin Moukandjo, qui a joué à Nîmes de 2009 à 2011.
Avec un match en retard (Caen - Nîmes qui sera joué le 15 avril), Nîmes Olympique reste dans la zone dangereuse avant cette rencontre. 19ème avec 31 points, les crocos restent à 2 longueurs du premier non-relégable (Laval). Motivée et orgueilleuse l'équipe de René Marsiglia aura à coeur de se relancer devant son public face à Nancy. L'avenir passe plus que jamais par les Costières où il faudra certainement faire le plein pour se sauver. "Il nous reste 9 matches. C'est 9 finales. On va les jouer à fond." déclarait l'attaquant Renaud Ripart après le déplacement à Châteauroux. Il reste aux crocos 4 matches à domicile (Nancy, Istres, Brest, Laval) et 5 matches à l'extérieur (Bastia, Caen, Dijon, Angers et Créteil). Nîmes rencontrera 4 clubs à la lutte pour ne pas descendre.
La premère étape, ce vendredi avec une victoire impérative face à Nancy. Location à la boutique du centre ville au 44 bd Victor Hugo du Mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h, au Stade des Costières Vendredi 4 avril de 9h à 13h, et sur www.nimes-olympique.com où vous pourrez imprimez vos billets directement sur le site.
TARIFS : Seconde : 8 €, Pesage : 8€, Tribune sud : 15 €, Tribune nord : 20 €. Ouverture des guichets et des portes 18h30 le jour du match.
L'arbitre désigné pour ce match est Clément TURPIN, assisté de Hamza KHALDI et Nicolas DANOS.

Football / Nîmes Olympique, trois matchs pour savoir


Contre Nancy, vendredi soir aux Costières, dans le cadre de la 31e journée, les Crocos, 19es de Ligue 2, attaquent une série de trois matchs cruciale pour le maintien.

« En ce moment, on est une proie facile pour les autres. » C’est ce qu’a lancé René Marsiglia à ses joueurs, mardi matin, lors d’un exercice.

« On donne trop de munitions à l’adversaire »

Un constat « lucide » sur lequel il est revenu en fin de séance. « On fait des cadeaux, on donne trop de munitions à l’adversaire pour nous faire mal. On lui laisse trop de liberté et il impose ce qu’il a envie d’imposer », a précisé l’entraîneur croco qui relève aussi : « Il nous faut quatre ou cinq occasions pour mettre un but et encore, quand on marque, alors que nos adversaires font mouche avec la moitié d’une. »

S’il évoque « un manque de réussite et de chance », le technicien gardois glisse avant tout : « La chance, elle sourit quand on la provoque ; quand ce n’est pas le cas, on la subit. »

Une seule victoire lors des six derniers matchs

L’heure est pourtant à l’action. Avec deux points de retard sur le premier non relégable, Nîmes, avec un seul succès lors des six dernières journées (6 points glanés sur 18), n’a plus de temps à perdre.

Nancy, Bastia et Istres à venir

« On a une série de trois matches, Nancy, Bastia CA et Istres, importante. Il faudra se montrer plus performant sous peine de devoir compter sur les autres et non pas uniquement sur nous », ne cache pas René Marsiglia, pour qui Nîmes « en saura plus sur (ses) chances de maintien après ces trois matches qui ont une résonance particulière », celui de Caen, qui s’intercalera au milieu, étant considéré comme un bonus.

Les joueurs « pas inquiets mais déterminés »

Après le revers à Châteauroux, comment vont les Crocos ? « Je ne les sens pas inquiets mais concentrés et déterminés. Ils sont dedans mais ça reste de l’entraînement, répond leur coach. Il faut tout sublimer le jour du match, être prêt à tout donner, à résister, à ne pas avoir peur. »

Sartre sans doute forfait, Gragnic et Ogounbiyi incertains

Sartre (mollet), qui a juste trottiné, ne devrait pas réintégrer le groupe pour la réception de Nancy. « Il a manqué les deux séances les plus importantes de lundi et mardi, la tendance est plutôt pessimiste », note Marsiglia, qui n’a pas plus pu travailler avec Gragnic (psoas) et Ogounbiyi (genou), tous deux pris en charge par Julien Redon, le préparateur physique. L’un et (ou) l’autre seront-ils aptes ? « Il faudra voir avec leur ressenti. »

Nouri (quadriceps), lui, a fait son retour « avec envie » mais sans compétition depuis plus d’un mois, il sera « trop juste