EQUIPE DE FRANCE

Les Bleus à Sao Paulo, avant leur transfert à Ribeirao Preto 




Partie de l'aéroport de Lille-Lesquin peu après 10h00 ce lundi matin, l'équipe de France a atterri vers 23h00 à Sao Paulo. Les Bleus devaient reprendre un avion pour franchir les quelque 300 kms qui séparent la capitale économique du Brésil de leur camp de base de Rieirao Preto. Un premier entraînement est prévu mardi à 17h30, heure locale (22h30 en France).

Mamadou Sakho        ✔ @mamadousakho3
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Bien arrivé au Brésil ! #equipedefrance #CM2014
11:21 PM - 9 Juin 2014
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Ils sont à Ribeirao Preto
Les Bleus ont bien rejoint leur camp de base dans la nuit (20h30 heure locale). Ce mardi, premier entraînement pour eux sur le sol brésilien, devant environ 2500 personnes.

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Les Bleus entament leur Mondial dimanche face au Honduras. (L'Equipe)




C’est vers 20h30 (heure locale, il y a cinq heures de mois qu’en France) que les Bleus ont posé le pied sur le sol de Ribeirao Preto, accueillis par quelques supporters français. Une trentaine de minutes plus tard, ils prenaient leur quartier à l’hôtel JP, situé en périphérie de la ville, sous le regard des fans, des journalistes et des militaires. Partis ce matin de Lille à bord d’un vol Air France affrété par la FFF avec quelques minutes de retard en raison des orages, ils se sont d’abord posés à Sao Paulo pour changer d’avion et prendre un appareil de la FIFA. Les habitants de Ribeirao Preto attendaient avec une certaine impatience les joueurs de l’Equipe de France.



Aux abords du théâtre Pedro II, plusieurs centaines de locaux ont fait la queue lundi après-midi pour obtenir des billets gratuits afin d’assister au premier entraînement public des Bleus. Il aura lieu, mardi sur la pelouse du club de Botafogo, à 17h30 (heure locale). Plus de 2500 spectateurs sont attendus. Quatre séances seront ouvertes aux spectateurs durant le premier tour de la compétition. Il fera certainement encore très chaud pour ce premier contact. Malgré l’hiver, la température affiche régulièrement les 30 degrés.

Lorànt Deutsch donne
de la voix pour les Bleus Le comédien commente
sur TMC les préparatifs de l’équipe de France

Les Bleus à l'heure brésilienne
11/06/2014 05:35
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Les hommes de Didier Deschamps se sont entraînés hier après-midi au stade Santa Cruz. - (AFP)
L’équipe de France a entamé hier son séjour brésilien dans son camp de base de Ribeirao Preto et abordé la dernière ligne droite de sa préparation.

Après trois semaines de stage dans leur cocon de Clairefontaine, ponctuées par trois matchs amicaux quasiparfaits (larges victoires contre la Norvège et la Jamaïque, nul face au Paraguay), les Bleus vont enfin entrer dans le vif du sujet avec pour objectif d'être fin prêt pour leur premier grand rendez-vous dans le groupe E.
Les troupes de Didier Deschamps, qui ont atterri lundi soir dans cette ville située à 320 km de Sao Paulo après un périple de quinze heures, ne vont pas chômer et vont tout de suite plonger dans le grand bain de la Coupe du monde avec un premier entraînement collectif prévu hier dans l'après-midi au stade Santa Cruz, où évolue habituellement le club local de Botafogo (homonyme du club de Rio de Janeiro).
 Moins de clinquant
Lundi soir, les Bleus avaient dribblé astucieusement une centaine de badauds ainsi qu'une dizaine de supporteurs français venus les accueillir à l'aéroport Dr Leite Lopes de Ribeirao Preto. L'appareil s'est en effet posé le plus possible à l'abri des regards et de la presse.
Les Bleus se sont immédiatement engouffrés dans leur bus, floqué du slogan « impossible n'est pas français », qui les a conduits à l'hôtel JP, un établissement cinq étoiles situé en bord d'autoroute à l'écart de la ville. Quatre ans après Knysna et le luxe du Pezula Resort, l'équipe de France sera en tout cas à l'abri de toute polémique avec cet hôtel très fonctionnel mais sans charme particulier.
Les Français occuperont soixante chambres individuelles et auront à leur disposition trois piscines, un court de tennis, un spa, un espace de beach-volley et surtout un petit terrain de foot attenant, rénové par la Fifa. Toute la préparation des Bleus est d'ailleurs un contre-pied parfait à celle qui avait précédé le Mondial 2010 et le fiasco retentissant des hommes de Raymond Domenech.
L'équipe de France n'a quitté Clairefontaine que pour deux petites escales à Nice et à Lille pour y affronter le Paraguay (1-1) et la Jamaïque (8-0) alors qu'elle s'était offert une tournée dispendieuse en 2010, passant par Tignes, la Tunisie et La Réunion avant de rallier l'Afrique du Sud.
Elle était également arrivée à son camp de base de Knysna le moral au plus bas après une humiliante défaite contre la Chine (1-0). Cette fois, les Bleus ont atomisé les Reggae Boyz avant de monter dans l'avion et leur cote de popularité n'en finit pas de grimper.

La France sera encore très attendue. D'abord parce qu'elle a réussi à se qualifier pour cette Coupe du monde avec un match époustouflant en barrage retour contre l'Ukraine, forte d'un succès 3 à 0 après avoir perdu l'aller 2 à 0. Et aussi parce qu'il y a quatre ans, les Bleus avaient consterné la planète en faisant grève de l'entraînement à Knysna, le 20 juin.
Il y a tant de questions encore sur les lèvres des fans de foot.

La couleur des maillots des Français

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Les Bleus savent de quelle couleur ils joueront leurs matches du groupe E au Mondial. Ils débuteront la compétition face au Honduras dimanche (21h00) avec un maillot bleu, un short de la même couleur et des chaussettes rouges. Le gardien sera habillé en jaune. Face aux Suisses, le vendredi 20 juin (21h00), ils joueront en blanc, bleu et blanc. Pour leur dernier match de poule contre l'Equateur le mercredi 25 juin (22h00), les Bleus seront tout de blanc vétus, du maillot aux chaussettes, tandis que le gardien titulaire jouera en noir.

: France : Conférence de presse et entraînement en direct vidéo dès 18h45


Quelques heures seulement après leur arrivée au Brésil, les joueurs de l'Equipe de France vont déjà se mettre au travail ce mardi, alors que leur premier match est programmé dimanche soir (21 heures, heure française). Ce soir à 18h45 est prévue une conférence de presse des Tricolores, suivie de l'entraînement (21h00).

Une première séance d'entraînement joyeuse
L'équipe de France a effectué son premier entraînement ce mardi après-midi à Ribeirao Preto. Ponctuée par une opposition, la séance en public a permis aux Bleus de mesurer l'engouement qu'ils suscitent au Brésil.

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Ils avaient effectué un petit décrassage à leur arrivée lundi soir pour gommer les effets des douze heures de vol nécessaires pour rallier le Brésil. Mais ce mardi à 16 heures (21 heures, heure française), les Bleus ont effectué leur première véritable séance d’entraînement au stade du Botafogo Santa Cruz, sur une pelouse neuve qui a été financée par la FIFA. Comme Didier Deschamps l’avait annoncé lors de sa conférence de presse un peu plus tôt dans l’après-midi, Mathieu Debuchy a été ménagé. Le latéral droit de Newcastle avait dû sortir à la mi-temps dimanche à Villeneuve-d’Ascq contre la Jamaïque (8-0) car il souffrait d’une béquille. Sa présence dimanche contre le Honduras n’est pas remise en cause. D’ailleurs, il a effectué des tours de terrain et des exercices d’assouplissement.



Une opposition pour conclure la séance

Après un échauffement individuel avec ballon dans le rond central sous la direction de Guy Stephan et du préparateur physique, Eric Bédouet, puis des étirements avec l’un des kinés, Christophe Geoffroy, les Bleus ont effectué des exercices de passes. Didier Deschamps a ensuite distribué les chasubles, sans qu’il faille y voir une quelconque signification pour l’équipe de dimanche, qui sera très classique. Divisés en deux équipes et renforcés par Mickaël Landreau pour être un nombre paire (vingt), les Français ont effectué un exercice de conservation du ballon avec des portes. Une opposition sur une aire de jeu réduite dans la longueur (sur 70 mètres environ) a conclu la séance.



En vert : Ruffier - Sagna, Koscielny, Mangala, Digne - Cabaye, Schneiderlin, Valbuena - Cabella, Giroud, Landreau.



En blanc : Lloris - Sissoko, Varane, Sakho, Evra - Mavuba, Pogba, Matuidi - Rémy, Griezmann, Benzema.



Servi par Benzema, Rémy a répondu à l’ouverture du score de Valbuena. Puis, juste avant la mi-temps de cette opposition de deux périodes de vingt minutes Ruffier a détourné un penalty de Rémy que Benzema avait obtenu. Au début de la deuxième mi-temps, Pogba, d’une reprise astucieuse, a donné l’avantage aux Blancs (2-1) sur un nouveau service de Benzema. Encore à l’affût, le milieu de terrain de la Juventus a ensuite repris un centre d’Evra que Ruffier avait repoussé (3-1).



5000 spectateurs ont assisté à la séance

Lundi soir, l’accueil avait été chaleureux à l’aéroport. Mais ce premier entraînement ouvert au public a permis aux Français de mesurer l’engouement qu’ils génèrent à Ribeirao Preto. Environ 5 000 spectateurs ont assisté à cette séance. Celle de mercredi aura lieu à huis clos.

Ancré dans nos têtes»
Quatre ans après le fiasco en Afrique du Sud, les Bleus espèrent faire meilleure figure au Brésil. Notamment ceux qui étaient déjà présents à Knysna.

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Pour Mathieu Valbuena, le souvenir de Knysna n'est pas effacé. (L'Equipe)




Le sujet n’est pas tabou, mais il a le don d’agacer Didier Deschamps. Lorsqu’on lui parle du précédent Mondial en Afrique du Sud, le sélectionneur répond en substance : «Je n’y étais pas», «que voulez-vous que j’y fasse», «ça ne fera pas avancer les choses de ressasser»... Sur les 23 éléments qu’il a emmenés avec lui au Brésil, seulement quatre étaient déjà présents à Knysna : Lloris, Evra, Sagna et Valbuena*. Ils auraient été six si Mandanda et Ribéry n’avaient pas été contraints de déclarer forfait.



«On a commis une grave erreur. C'est quelque chose qui ne peut pas s'enlever du jour au lendemain...»Pour eux, ce nouveau Mondial suscite forcément des sentiments particuliers. «C’est une petite piqûre, estime Sagna. Ça nous rappelle qu’il faut savoir rester humble et apprendre de nos erreurs». Début mars, avant le match amical face aux Pays-Bas, Lloris avait évoqué «une frustration» toujours vivace. «C’est ancré dans nos têtes, c’est évident, confirme Mathieu Valbuena. On a commis une grave erreur. C’est quelque chose qui ne peut pas s’enlever du jour au lendemain, dont on peut nous parler jusqu’à la fin de nos vies... »



Entre joueurs, le sujet «revient parfois sur le tapis», souligne encore le milieu de terrain de l’OM. «C’est tout à fait normal». «Jamais quand j’étais là, précise Sagna. Alors que Valbuena voit dans cette nouvelle Coupe du monde «une opportunité de reconquérir le cœur des Français», l’ancien Auxerrois estime pour sa part que «le passé, c’est le passé». «Nous, on cherche à construire le futur». «On est tous de passage, conclut Lloris. Notre volonté, c’est de marquer ce passage à travers des résultats.» En descendant du bus, cette fois.



*En raison du forfait de Carrasso, Ruffier était également présent, mais le gardien de Saint-Etienne n’avait pas été officiellement intégré à la liste des 23

Le premier entraînement des Bleus (vidéos)

Publié le 11/06/2014 à 10:31, Mis à jour le 11/06/2014 à 10:39



Entraînement dans la bonne humeur pour l'équipe de France (ici Patrice Evra, Mathieu Valbuena et Karim Benzema). David Vincent  / AP/SIPA



L'équipe de France est arrivée au Brésil lundi dans la soirée. A peine le temps de défaire leur valise et de s'approprier leur nouveau lieu de villégiature à Ribeirão Preto que les hommes de Didier Deschamps ont déjà participé à leur premier entraînement mardi.

Devant plus de 5000 spectateurs, résidant au Brésil, dans le stade du Botafogo FC, les Bleus ont exécuté des petits jeux de passes, afin de parfaire leur préparation en vue de leur premier match du Mondial contre le Honduras dimanche. Seul Mathieu Debuchy, sorti sur blessure à la mi-temps du match de préparation contre la Jamaïque (8-0), est resté à l'écart.
Les joueurs de l'équipe de France ont terminé par un match, durant lequel Paul Pogba et Stéphane Ruffier se sont distingués.

Equipe de France : c’est le jour et la nuit
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Publié le 11/06/2014 à 06h00 , modifié le 11/06/2014 à 08h14 par
frédéric laharie


Les Bleus ont entamé la dernière ligne droite de leur préparation, hier au Brésil, dans des conditions et une ambiance bien meilleures qu’en 2010 en Afrique du Sud.
Laurent Koscielny, Paul Pogba et Olivier Giroud attendus par une centaine de badauds hier à la sortie de la première conférence de presse des Bleus à Ribeirao Preto. © Photo
photo afp











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eulement quatre ans ont passé mais ils semblent un siècle. L'équipe de France a pris ses quartiers brésiliens lundi soir à Ribeirao Preto (lire en page suivante) avec le plein de confiance alors que celle de juin 2010 atterrissait à Knysna, tout en bas de l'Afrique du Sud, les valises remplies de doute. La comparaison entre ces deux contextes est finalement assez simple : c'est le jour et la nuit. Sportivement, d'abord. Mathieu Valbuena, l'un des cinq « rescapés » du précédent Mondial, en souriait dimanche soir après la démonstration contre la Jamaïque (8-0) : « Il y a quatre ans, on perdait 1-0 contre la Chine (à Saint-Pierre de la Réunion NDLR). Le contexte était plus? compliqué. Cette fois, on tire tous dans le même sens, on marque des buts, on gagne, on prend du plaisir et on en donne ».

L'euphorie peut-elle perdurer chez les Bleus ?
12/06/2014 05:32
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L'expérience de « DD » est le meilleur atout des Bleus. - (AFP)

L'heure de vérité pour le Brésil

L'équipe de France baigne dans une certaine euphorie depuis son large succès contre la Jamaïque (8-0) et l'accueil chaleureux reçu à son arrivée au Brésil, reste à savoir si celle-ci résistera à l'épreuve du Honduras, son premier adversaire au Mondial, dimanche à Porto Alegre.
Loin de l'agitation qui règne dans le reste du pays, des mouvements sociaux ou manifestations qui pourraient paralyser la compétition, cette ville située à 320 km de Sao Paulo a décidé d'adopter l'équipe de France. Le contraste est saisissant avec le Mondial 2010 en Afrique du Sud où Raymond Domenech avait décidé de barricader ses joueurs dans le luxueux Pezula Hotel, évitant le plus possible le contact avec l'extérieur et les habitants de Knysna. Cette équipe de France, encore plus rajeunie (26 ans et demi de moyenne d'âge) et inexpérimentée depuis le forfait de son atout n° 1 Franck Ribéry (lombalgie), ne doit pas s'attendre à une aimable partie de plaisir contre le Honduras, dont le sélectionneur Luis Fernando Suarez a promis une bataille « jusqu'à la dernière goutte de sang ». Les Anglais sont sortis effrayés par la rudesse des Catrachos lors de leur dernier match amical de préparation (0-0), dimanche.
La star, c'est Deschamps
« Ils ont des aptitudes au combat physique, a expliqué Deschamps. C'est l'une des forces de cette équipe mais ce n'est pas que ça. Je ne voudrais pas réduire le Honduras à ça. » Dans quelle mesure le manque de vécu international des Bleus, qui ne possèdent plus que trois joueurs à plus de cinquante sélections (Lloris, Benzema, Evra), peut-il constituer un handicap ? C'est sans doute la principale inconnue pour une nation qui n'a plus réellement de référent avec le départ de Ribéry.
Karim Benzema a beau être titulaire au Real Madrid, vainqueur de la récente Ligue des champions, il n'émarge pas dans le Top 5 des attaquants mondiaux. Quant aux deux futurs cracks de la génération 1993, Paul Pogba et Raphaël Varane, ce Mondial, le premier de leur carrière, arrive peut-être trop tôt et ils semblent plus taillés pour l'Euro 2016 organisé en France.
Tout repose ainsi sur la science tactique de Deschamps, le seul champion du monde en tant que joueur à la tête d'une équipe au Brésil avec l'Allemand Jurgen Klinsmann (États-Unis). Et si c'était lui la véritable star de cette équipe de France ?
France - Honduras, dimanche (21 h, TF1 et beIN Sport).

Mondial 2014. Atouts et faiblesses des Bleus
Brésil - 12 Juin
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• Karim Benzema et Mathieu Valbuena devront faire oublier Franck Ribéry sur le front de l'attaque. | Photo : Reuters
  

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Analyse des forces et faiblesses de cette équipe de France, la plus jeune de cette Coupe du monde.

La France va aborder le Mondial, dimanche contre le Honduras, avec un groupe jeune et inexpérimenté où les individualités ne sont pas légion depuis le forfait de Franck Ribéry, mais elle peut compter sur la science du sélectionneur Didier Deschamps et une dynamique enclenchée lors des barrages.
Les atouts
La patte Deschamps
France's national soccer coach Didier Deschamps holds a news conference at the theatre Pedro II in Ribeirao Preto ahead of the 2014 World Cup, June 10, 2014. REUTERS/Charles Platiau (BRAZIL - Tags: SPORT SOCCER WORLD CUP) | Photo : Reuters
Leader naturel, l'ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000) était destiné à occuper un jour la fonction suprême et il faut reconnaître qu'il a accompli un quasi-sans-faute depuis sa nomination en juillet 2012.
Sa légitimité, fruit d'une brillante carrière de joueur et d'une reconversion réussie, est incontestable mais encore fallait-il ne pas trébucher dans un groupe de qualification loin d'être évident avec la grande Espagne en épouvantail. Le chemin vers le Brésil a été tortueux, Deschamps s'est même fourvoyé en rappelant en 2013 Samir Nasri et Eric Abidal mais il a su rectifier le tir au bon moment, opérant un changement d'hommes et de tactique opportun entre le barrage aller (défaite 2-0) et retour contre l'Ukraine (3-0) avant d'écarter le duo de sa liste pour le Mondial.
Habile dans sa communication, Deschamps a préservé l'équipe des polémiques stériles qui ont pollué son environnement sous la direction de Raymond Domenech et de Laurent Blanc. Le stage de préparation s'est également déroulé sans accroc, le sélectionneur ayant tiré les leçons du passé en effectuant une nette distinction entre les 23 heureux élus et les 7 réservistes, avant de régler assez rapidement le cas Franck Ribéry juste avant de s'envoler pour le Brésil.
Le tournant du 19 novembre 
La joie des Bleus après leur qualification héroïque pour le Mondial 2014. | Photo : Reuters
Le barrage retour au Stade de France a agi tel un électrochoc pour un groupe inexpérimenté et à la recherche d'un match-référence auquel se raccrocher. Cet exploit a soudé les Bleus qui ont ensuite enchaîné avec 4 autres rencontres sans revers (3 succès, 1 nul).
Deschamps, qui a habilement modifié ses plans de fond en comble après la défaite à Kiev, y a aussi trouvé son ossature et une organisation auxquelles il est resté fidèle. « Avant chaque match, on est obligé de repenser à cette soirée, ça nous motive encore plus. On sait que sur un match, on peut faire des choses extraordinaires », a ainsi témoigné l'attaquant Karim Benzema.
Attention prodiges
Raphaël Varane et Paul Pogba seront sans doute les leaders des Bleus lors de l'Euro 2016. | Photo : AFP
L'équipe de France a perdu Ribéry mais elle compte sur l'émergence de ses deux grands espoirs Paul Pogba et Raphaël Varane pour rebondir. À 21 ans, les deux membres éminents de la « génération 93 », championne du monde U20 en 2013 en Turquie (sans Varane blessé), seront sans doute amenés à prendre le pouvoir d'ici l'Euro 2016 organisé en France mais ils pourraient déjà commencer par éclater à la face du monde au Brésil.
Pogba, pilier du milieu à la Juventus Turin, fait partie des jeunes les plus convoités en Europe alors que Varane, titularisé en finale de la Ligue des champions remportée avec le Real Madrid, a montré ce soir-là un calme et une sérénité étonnants pour un défenseur de son âge. L'avenir leur appartient.
Les faiblesses
La vie sans Ribéry
L'expérience de Franck Ribéry pourrait manquer durant la compétition. | Photo : AFP
Le forfait de la star du Bayern Munich, victime d'une lombalgie, ôte aux Bleus leur arme offensive n°1, un élément capable de faire peur à l'adversaire par sa seule présence sur le terrain. Sans le joueur UEFA de l'année 2013, 3^e du Ballon d'Or, les Français paraissent plus abordables et doivent désormais tout miser sur Karim Benzema. Mais l'attaquant du Real Madrid, soudainement propulsé en première ligne, supportera-t-il la pression, lui qui n'a jamais disputé de Coupe du monde et n'a pas réussi à inscrire le moindre but dans une phase finale (Euro 2008 et 2012)?
Avec la défection de Ribéry et en attendant la montée en puissance complète de Pogba et Varane, la France se retrouve avec une équipe dénuée de « cracks » et globalement sans génie particulier sur le plan individuel.
Les dangers de la jeunesse
Les Bleus s'avancent dans la compétition avec un groupe sans grand vécu international. Avec une moyenne d'âge de 26 ans et demi, il s'agit de l'équipe de France la plus jeune dans un Mondial depuis 1954.
Seuls 3 joueurs comptent plus de 50 sélections (Evra, Benzema, Lloris) et 5 seulement ont disputé une Coupe du monde (Landreau, Lloris, Evra, Sagna, Valbuena). « L'expérience est une donnée importante sur un tournoi final, après la jeunesse a aussi ses qualités avec l'enthousiasme, la générosité et un peu de folie », a toutefois expliqué Deschamps.

Coupe du Monde : le baromètre des Bleus
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Publié le 13/06/2014 à 06h00 
Mise à jour : 13/06/2014 à 10h16
L'équipe de France aborde la Coupe du monde avec un groupe inexpérimenté, mais elle peut compter sur la science de son sélectionneur. (AFP)
La France va aborder le Mondial, dimanche contre le Honduras, avec un groupe jeune et inexpérimenté où les individualités ne sont pas légion depuis le forfait de Franck Ribéry, mais elle peut compter sur la science du sélectionneur Didier Deschamps et une dynamique enclenchée lors des barrages.
► Les atouts
La patte Deschamps Leader naturel, l'ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000) a accompli un quasi-sans-faute depuis sa nomination en juillet 2012. Le chemin vers le Brésil a été tortueux, Deschamps s'est même fourvoyé en rappelant en 2013 Nasri et Abidal mais il a su rectifier le tir au bon moment, opérant un changement d'hommes et de tactique opportun entre le barrage aller (défaite 2-0) et retour contre l'Ukraine (3-0) avant d'écarter le duo de sa liste pour le Mondial. Habile dans sa communication, Deschamps a préservé l'équipe des polémiques stériles qui ont pollué son environnement sous la direction de Raymond Domenech et de Laurent Blanc.
Le tournant du 19 novembre Le barrage retour au Stade de France a agi tel un électrochoc pour un groupe inexpérimenté et à la recherche d'un match référence auquel se raccrocher. Cet exploit a soudé les Bleus qui ont ensuite enchaîné avec 4 autres rencontres sans revers (3 succès, 1 nul). Deschamps, qui a habilement modifié ses plans de fond en comble après la défaite à Kiev, y a aussi trouvé son ossature et une organisation auxquelles il est resté fidèle.
Attention prodiges L'équipe de France a perdu Ribéry mais elle compte sur l'émergence de ses deux grands espoirs Paul Pogba et Raphaël Varane pour rebondir. A 21 ans, les deux membres éminents de la "génération 93", championne du monde U20 en 2013 en Turquie (sans Varane blessé), seront sans doute amenés à prendre le pouvoir d'ici l'Euro-2016 organisé en France mais ils pourraient déjà commencer par éclater à la face du monde au Brésil.
► Les faiblesses
La vie sans Ribéry Le forfait de la star du Bayern Munich, victime d'une lombalgie, ôte aux Bleus leur arme offensive N.1, un élément capable de faire peur à l'adversaire par sa seule présence sur le terrain. Sans lui, les Français paraissent plus abordables et doivent désormais tout miser sur Karim Benzema. Mais l'attaquant du Real Madrid n'a jamais disputé de Coupe du monde et n'a pas réussi à inscrire le moindre but dans une phase finale (Euro-2008 et 2012) ? En attendant la montée en puissance complète de Pogba et Varane, la France se retrouve avec une équipe dénuée de "cracks" et globalement sans génie particulier sur le plan individuel.
Les dangers de la jeunesse Les Bleus s'avancent dans la compétition avec un groupe sans grand vécu international. Avec une moyenne d'âge de 26 ans et demi, il s'agit de l'équipe de France la plus jeune dans un Mondial depuis 1954.
Seuls 3 joueurs comptent plus de 50 sélections (Evra, Benzema, Lloris) et 5 seulement ont disputé une Coupe du monde (Landreau, Lloris, Evra, Sagna, Valbuena). "L'expérience est une donnée importante sur un tournoi final, après la jeunesse a aussi ses qualités avec l'enthousiasme, la générosité et un peu de folie", a toutefois expliqué Deschamps. 

[size=36]France: Tous les Bleus à l'entraînement[/size]


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A 48 heures du coup d'envoi de leur Coupe du monde face au Honduras, les Bleus ont effectué leur dernier entraînement à Ribeirao Preto avant leur départ samedi pour Porto Alegre, au sud du Brésil. Les 23 joueurs tricolores ont participé à cette séance qui, comme celle de mardi, était ouverte au public, ce qui a permis à 7000 curieux d'observer Benzema, chouchou du public local, et consorts. Et qu'ont-ils vu ? D'abord une séance assez intensive d'exercices physiques, ensuite un grand toro avec tous les joueurs, dont chaque perdant en était quitte pour effectuer dix pompes, ensuite des frappes au buts avec deux groupes séparées: d'un, côté, Lucas Digne et Didier Deschamps au centre, Olivier Giroud, Loïc Rémy, Mathieu Valbuena, Moussa Sissoko, Raphaël Varane et Blaise Matuidi à la reprise. De l'autre, des exercices de coup franc auxquels se sont livré Yohan Cabaye, Rémy Cabella, Karim Benzema, Antoine Griezmann et Paul Pogba, ce qui donne une bonne indication des joueurs qui seront amenés à en tirer en match. Samedi matin, la délégation française quitte son camp de base de Ribeirao Preto pour s'installer à Porto Alegre, où une conférence de presse de Didier Deschamps et sans doute du capitaine Hugo Lloris est fixée à 14h30 (19h30 en France) à l'Estadio Beira-Rio, enceinte de 48849 places. Les Bleus y effectueront ensuite un ultime entraînement prévu à 15h15. Par M.B, à Ribeirao Preto

Les Bleus débutent la compétition dimanche soir (21 heures) contre le Honduras. 
Depuis leur arrivée au Brésil, les Bleus s'entraînent quotidiennement dans l'attente de leur premier match © Photo
AFP FRANCK FIFE










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près quatre semaines de préparation et trois matchs amicaux contre la Norvège (4-0), le Paraguay (1-1) et la Jamaïque (8-0), l'équipe de France entre enfin dans la compétition ce dimanche soir (21 heures) contre le Honduras à Porto Alegre, tout au Sud du Brésil.

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• Que faut-il retenir de la préparation ?
  

Elle s'est déroulée selon le plan prévu, à l'exception des forfaits de Clément Grenier et surtout Franck Ribéry (Steve Mandanda s'était blessé avant le début du rassemblement) à Clairefontaine. La gestion du cas Ribéry a été bien menée jusqu'à cette semaine, le docteur des Bleus Franck Le Gall allumant une polémique à mèche longue avec son homologue du Bayern au sujet du traitement des douleurs au dos de l'ailier gauche français.

• Le groupe a lui vite tourné la page car il avait vite compris l'évidence
  

Dans le jeu, les Français ont prolongé l'élan né de la qualification en barrage contre l'Ukraine. Ils ont marqué beaucoup de buts (13) mais ils n'ont pas complètement réussi le seul test de la série contre le Paraguay.
Une image soignée. Des stades de France, de Nice et de Lille à guichets fermés ou presque. Un réel effort de proximité envers les supporters, français et brésiliens à Ribeirao Preto, leur camp de base dans l'Etat de Sao Paulo. Pas un mot plus haut que l'autre, une unité qui semble vraie en attendant le premier match : l'atmosphère est bien meilleure en 2014 qu'en 2010 en Afrique du Sud.
« Les clignotants sont au vert », a souligné le capitaine Hugo Lloris, qui ne tombe pas dans un optimsme béat : « Cet équilibre est fragile, il faut l'entretenir par des victoires. On a réussi des matchs amicaux de qualité mais la réalité, c'est dimanche contre le Honduras ».

• Pourquoi Deschamps a-t-il préféré Griezmann à Giroud ?
  

Continuité. C'est un choix essentiellement tactique. Deschamps a préféré garder le système en 4 3 3 qui réussit aux Bleus depuis le barrage retour contre l'Ukraine. Ribéry forfait, il va lancer le joueur dont le profil s'en rapproche, Antoine Griezmann très séduisant et efficace (3 buts en 3 matchs dont une seule titularisation), plutôt qu'associer Olivier Giroud à Karim Benzema dans un système légèrement différent (4 4 2 en losange avec Valbuena meneur de jeu).
Cela a fonctionné contre les faibles Jamaïcains mais le sélectionneur estime l'équilibre meilleur avec le milieu à trois. Cela ne l'empêchera pas de lancer Giroud en cours de match où son jeu en pivot pourrait servir à débloquer la situation.

• Que vaut le Honduras ?
  

Costaud. Un match amical rugueux contre l'Angleterre (0-0) a lancé une petite polémique au Honduras où l'on estime que Deschamps met la pression sur l'arbitre de la rencontre de dimanche, le Brésilien Ricci, en insistant sur la rugosité supposée de l'équipe hondurienne.
Deschamps a rectifié le tir samedi soir en conférence de presse d'avant match à Porto Alegre. « Je n'ai jamais voulu limiter cette équipe à son agressivité. C'est l'une des caractéristiques de son jeu mais pas la seule. Elle joue dans le même système en 4 4 2 depuis deux ans, qui a la capacité de bien défendre avec un jeu assez direct vers des attaquants axiaux de grand gabarit. Le Honduras n'est pas 30e au classement FIFA pour rien ».

La faim du champion oublié»
Les Bleus version 2014 intriguent la presse étrangère. Pour beaucoup, la présence de nombreux jeunes talents promet un bel avenir à la France, mais l'équipe paraît encore trop irrégulière pour l'emporter cette année.

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La presse étrangère se méfie de l'équipe de France. (D.R)




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Pour la presse anglo-saxonne, la tâche numéro un des Bleus au Brésil est très claire : faire oublier l'épisode désastreux de 2010. Le Wall Street Journal estime ainsi que «quatre ans après Knysna – et seize  ans après le triomphe de la Coupe du monde [1998] – la France, parfois brillante, souvent irascible, est difficile à comprendre. Le talent est là, mais l’âme nationale abîmée aussi.» Au Brésil, «le sujet n’est pas de savoir s’ils soulèveront de nouveau le trophée, ajoute le quotidien américain. Il s’agit plutôt de contredire leur réputation d’équipe la plus dysfonctionnelle du tournoi.»



Car ce dont on est sur avec les Bleus, c'est qu'on n'est vraiment sûrs de rien. «La France fabrique ses équipes nationales de football comme ses vins : généralement âgées, vues avec snobisme, parfois de grande qualité, mais souvent surestimées. Et parfois, comme à la Coupe du monde 2010, vous tombez sur un cru extrêmement mauvais», écrit Grantland. Le magazine américain juge pourtant que l'équipe de France peut être la surprise de cette édition 2014, notamment grâce à la présence de jeunes joueurs prometteurs.



Parmi eux, il y notamment Antoine Griezmann, 23 ans, auquel s'intéresse le site spécialisé Bleacher Report, dans un article intitulé «Pourquoi Antoine Griezmann devrait avoir sa chance avec la France dès le départ de la Coupe du monde.» Impressionné par ses dernières prestations, notamment son doublé contre la Jamaïque (8-0, le 8 juin), le site explique que le milieu offensif de la Real Sociedad «joue de manière inhabituelle – à la différence de certains de ses coéquipiers, qui ont été rabaissés par des années de mauvaises performances dans les tournois internationaux et les inévitables critiques qui s'ensuivent – et son jeu 'brut' bénéficie grandement à l'équipe de France.»



Deschamps, «un petit géant d'1m73»

En Espagne, La Razón évoque une «France qui n'attend pas grand-chose de son équipe». «La sélection ne compte ni sur l'appui de la presse, ni sur le soutien d'une population qui considère que les joueurs actuels sont les héritiers de la mutinerie ridicule de la Coupe du monde en Afrique du Sud.» Pour le quotidien madrilène, le salut ne peut venir que de «ces nouveaux joueurs d'une vingtaine d'années» – comme le défenseur du Real Madrid, Raphaël Varane ou le milieu de terrain de la Juventus Turin, Paul Pogba – «même s'ils ne semblent pas encore capables de mener leur équipe jusqu'à l'exploit.»



Selon El País, ces nouvelles têtes vont rajeunir l'équipe, mais elles ont surtout pour objectif «de faire oublier les turbulences qui ont caractérisé les dernières compétitions des Bleus». Deux ans avant l'Euro qu'accueillera la France, «l'équipe a autant besoin de se reconstruire émotionnellement que d'obtenir des résultats». Pour le journal ABC aussi, la France doit lutter contre «la malédiction du coup de tête intempestif de Zidane» en finale du Mondial 2006. Le quotidien conservateur parie pour cela sur la figure de Didier Deschamps : «un petit géant d'1m73», «un véritable Astérix en chair et en os qui a su imposer la discipline qui lui a permis d'être sacré champion du Monde en 1998 et champion d'Europe deux ans plus tard». Désormais, «la France aspire à reprendre de l'importance sur la scène internationale», conclut de son côté El Mundo, qui ajoute : «L'équipe des Bleus se présente sans la pression de faire partie des favoris du tournoi mais avec la faim du champion oublié».

Mondial/France: qui détient les clés du vestiaire?
15/06/2014 10:37
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Karim Benzema (à gauche) et Patrice Evra arrivant à un entraînement le 12 juin 2014 à Ribeirao Preto - AFP Franck Fife
"Il y a des joueurs de caractère dans cette équipe, plus qu'on ne le croit, de véritables compétiteurs, des joueurs ambitieux", assure Guy Stéphan, l'adjoint de Didier Deschamps. Passage en revue des leaders chez les Bleus, qui entrent en lice au Mondial face au Honduras, dimanche à Porto Alegre.

. Patrice Evra, le grand frère
L'ancien capitaine, désigné comme un, si ce n'est LE, responsable du fiasco de Knysna et de la grève de l'entraînement en 2010, demeure, en l'absence de Franck Ribéry, la personnalité la plus forte du vestiaire. Sanctionné de cinq matches de suspension après cet épisode, il est vite revenu en bleu avec Laurent Blanc, et Didier Deschamps continue de lui faire confiance, même si à 32 ans ses performances sont moins tranchantes. Mais c'est le meneur d'homme, dont l'amour du maillot bleu ne s'est jamais démenti et qui n'a par exemple pas hésité à prendre la parole à la mi-temps du match au Belarus (4-2) pour remobiliser les troupes. Pour Loïc Rémy, Evra "est une personnalité forte. Aujourd'hui il a un rôle important, si ce n'est le plus important, par son expérience et sa maturité. Il a déjà fait un Mondial, or pour la plupart d'entre nous c'est notre premier. Il nous parle beaucoup, il est le grand frère. Son image en dehors ? Je ne sais pas, à l'intérieur il nous fait énormément de bien."
Hugo Lloris, le capitaine. Sa discrétion et son air effacé n'ont cessé de faire douter quant à l'aptitude du gardien des Bleus à imposer sa voix dans le vestiaire et encore plus à porter le brassard. Pourtant, force est de constater qu'en confirmant ce choix de Laurent Blanc en 2010, Deschamps a estimé que l'option était bonne, même s'il est vrai que peu d'alternatives se présentaient à lui au sortir de l'Euro-2012 où il a pris ses fonctions. "Je n'ai pas de raison de changer, soulignait-il en mars dernier. Il est bien dans ce rôle-là. Même s'il est à un poste atypique de gardien de but, il a un leadership naturel, il est légitime. Et même si ce n'est pas un grand expressif, il a une exemplarité par rapport à ce qu'il fait aussi."
Mamadou Sakho, le sonneur de révolte. Il a longtemps été l'âme et le dernier Mohican d'un Paris SG en pleine mutation qatarienne, avant de quitter son club de coeur pour Liverpool, une maison qui sied à ce joueur si attaché aux valeurs d'un maillot. Des valeurs qui devaient trouver un écho en équipe de France, ce qui fut fait lors du match le plus crucial de ces deux dernières années, le 19 novembre en barrage retour contre l'Ukraine (3-0). Son doublé incroyable a expédié la France au Brésil, sa force de caractère l'a aussitôt propulsé en première ligne, à seulement 24 ans. Au point que Deschamps en a fait son vice-capitaine pour le Mondial. "C'est un ensemble de choses par rapport à ce qu'il fait sur le terrain et à ce qu'il dégage en dehors aussi. C'est quelque chose de naturel chez lui, je ne veux surtout pas le freiner, bien au contraire", a dit DD.
Blaise Matuidi, l'exemplaire. L'infatigable marathonien des Bleus n'est pas qu'un simple besogneux travailleur de l'ombre. Il est celui qui donne l'exemple, qui monte en première ligne, qui se sacrifie, qui continue à se battre même quand le coeur et les jambes n'y sont plus. Ces vertus, il les transmet probablement encore plus par les gestes que par la parole, mais il impose le respect. "Il y a différentes formes de leadership: il peut y avoir un leadership mental, des leaderships techniques, physiques, il y en a qui parlent beaucoup, qui sont plus expressifs", selon Deschamps.
Mickaël Landreau, l'aîné. Il est le plus âgé (35 ans) de la troupe et donc celui qui doit apporter de la sérénité et dont le vécu doit servir au groupe. Si son rôle de troisième gardien est important pour ses deux acolytes Lloris et Ruffier, il dépasse ce simple cadre. Il n'est pas le transmetteur de bonne humeur que pouvaient parfois être ceux qu'on appelait les coiffeurs. Sa parole compte bien plus. "+Micka+ a de l'expérience et l'habitude d'avoir un rôle de leader dans les clubs où il est passé", a justifié Deschamps

Mondial 2014 : Benzema porte la France contre le Honduras


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Par AFP

Publié le 15/06/2014 à 23h03
Mise à jour : 06h42
L'attaquant français Karim Benzema, double buteur contre le Honduras, le 15 juin 2014 à Porto Alegre (AFP - Luis Costa)
La France a réussi son entrée en lice dans le Mondial en battant le Honduras 3 à 0 dans le groupe E, avec un Benzema auteur d'un doublé pour son premier match en Coupe du monde, dimanche à Porto Alegre.
Le match restera dans l'histoire comme le premier dans lequel un but a été accordé grâce à la technologie sur la ligne.

Les Bleus renouent avec le succès en phase finale d'un Mondial, huit ans après leur demi-finale contre le Portugal (1-0), et peuvent enfin tourner la page d'un Mondial sud-africain catastrophique (1 nul, 2 défaites et une grève de l'entraînement).
Les hommes de Didier Deschamps retrouveront vendredi à Salvador leur plus sérieux rival du groupe E, la Suisse, qui a battu difficilement l'Equateur (2-1). L'enjeu est primordial: le vainqueur de la poule devrait logiquement éviter l'Argentine, promise à la première place du groupe F, en huitièmes de finale.
Dans le stade Beira-Rio de Porto Alegre, les Français sont d'emblée partis à l'assaut du but de Valladares, auteur d'une parade sur une demi-volée de Matuidi (15). La frappe du milieu parisien heurta la barre transversale, tout comme la tête de Griezmann peu après (23).
La "H", modeste 33e au classement Fifa, misait sur sa hargne et une défense regroupée pour couper l'élan des Bleus. Mais l'agressivité hondurienne se transforma en indiscipline, Palacios bousculant Pogba dans la surface.
Double peine pour les "Catrachos": le milieu de Stoke City fut exclu pour un second avertissement et Benzema se chargea de transformer le penalty (45).
L'attaquant du Real Madrid, après la pause, poussa Valladares à la faute pour le 2-0. Le gardien, surpris par un tir sur le poteau de Benzema, repoussa le ballon dans ses cages (48) pour le premier but de l'histoire accordé grâce à la technologie sur la ligne.
Benzema, encore lui, poussa l'avance des Bleus d'une frappe en pleine lucarne (72).

La France n'avait plus gagné 3-0 en Coupe du monde depuis la finale de 1998 gagnée face au Brésil.

Girondins : Bixente Lizarazu est "ravi pour Willy Sagnol"
12 commentaires
Publié le 15/06/2014 à 16h12 , modifié le 15/06/2014 à 16h26 par
F.L.



Les deux hommes qui ont joué ensemble au Bayern de Munich sont très amis. L'ancien joueur formé à Bordeaux ne se privera pas pour "donner les bons tuyaux" au nouvel entraîneur girondin
Willy Sagnol, le grand copain de Bixente Lizarazu © Photo
Salinier Quentin










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L
'arrivée de Willy Sagnol au poste d'entraîneur des Girondins est un "beau clin d'œil" pour Bixente Lizarazu. "Pendant six ans au Bayern Munich, on était côte à côte dans le vestiaire et lors des mises au vert. On a vécu ensemble des choses très fortes, il y a une grande amitié et un respect immense entre nous. Et il vient entraîner aux Girondins où j'ai passé douze ans, dont six au centre de formation ! J'irai le voir régulièrement et si je peux lui donner les bons tuyaux et les bons endroits où aller…

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Il a eu le déclic pour le métier quand il a entraîné les Espoirs. C'est un mec sérieux, qui sait où il va. Je suis ravi qu'on donne leur chance à de jeunes entraîneurs. Je lui souhaite de vivre une belle première aventure d'entraîneur aux Girondins."