SERGIO1212 L'aveyronnais au grand coeur

La fièvre du Monte-Carlo gagne Gap
Le rallye WRC débute aujourd'hui par le shakedown à Gap, mais aussi de nombreuses animations dans la ville

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  Le stand Volkswagen et la Polo de l'équipage Ogier-Ingrassia a connu l'affluence hier, et ce sera bien plus fort encore jeudi et vendredi.
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  Le stand Volkswagen et la Polo de l'équipage Ogier-Ingrassia a connu l'affluence hier, et ce sera bien plus fort encore jeudi et vendredi.
  
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  Julien, commerçant, a mis dans sa vitrine la combi Christian Dorche.
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  Julien, commerçant, a mis dans sa vitrine la combi Christian Dorche.
  
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  Roger Didier, maire de Gap.
  Roger Didier, maire de Gap.
  

Le sport automobile a encore de beaux jours devant lui si l'on se réfère à l'engouement qui déferle sur le chef-lieu haut-alpin. Depuis quelques jours Gap s'est muée en capitale bis du fameux rallye Monte-Carlo, au côté de Monaco, où sera sacré le vainqueur de la 82e édition. Comme un pilote haut-alpin est, de surcroît, un prétendant à la victoire, nous parlons bien sûr de Sébastien Ogier, champion du monde en titre, l'intérêt monte de plusieurs crans. Il fallait voir hier après-midi l'incessant va-et-vient du public parmi les stands des écuries en lice.
Une très belle initiative que de laisser l'accès libre aux stands jusqu'à vendredi 14 heures, terme de l'étape haut-alpine avant le passage dans les Alpes-de-Haute-Provence et le final dans l'arrière-pays monégasque. En outre, un podium implanté en plein coeur de la zone permettra au public de voir les pilotes après les épreuves spéciales. Côté pratique, la même zone de Fontreyne est desservie par des navettes gratuites reliant le centre ville toutes les 20 minutes.
Volkswagen et Ogier en vedettes
Tout un chacun passait en revue, hier, les différentes voitures en présence. Sans surprise, le stand Volkswagen a tenu le haut du pavé et les Gapençais se pressaient pour admirer le bolide de Sébastien Ogier et de son équipier, Julien Ingrassia. Les flashs ont crépité et les mécaniciens qui s'affairaient sur les véhicules ont été les vedettes du moment.
Ford, Citroën et consorts ont été visités, tout comme Hyundai. L'écurie coréenne a estomaqué tout le monde en édifiant en trois jours seulement un vrai garage, avec des caisses à outils maginifiques, une escouade de mécanos et deux voitures bien belles elles aussi. Bref, ce véritable village a fait dire aux habitués du rallye : "C'est incroyable ! Quel changement avec ce qu'on a connu il y a une quinzaine d'années..." Eh oui, cela s'appelle le professionnalisme. Peut-être y a-t-on perdu, au passage, une partie de l'âme des éditions d'antan. Toutefois, l'intérêt pour le rallye est intact.
Cet après-midi, une séance de dédicaces rassemblant les pilotes vedettes, à commencer par Sébastien Ogier, se tient au centre ville, sur plusieurs places (République, Gavotte, Herbes). Latvala, Hirvonen, Neuville, Sordo seront dans cette course aux signatures dès 16 heures. Puis, à 17 heures, sur la glace de l'Alp'arena, les mêmes pilotes "constructeurs" se lanceront un défi par chronomètre interposé pour une séance de kart électrique ! Ils s'élanceront tour à tour.
Cerise sur le gâteau pour le public, à partir de 20 heures, ce sera "kart pour tous" sur la même piste de l'Alp'Arena. Ce sera l'occasion de se confronter aux chronos des meilleurs pilotes !
Tarif : Accès libre à l'Alp'Arena et 5 € le passage en kart. Informations et réservation de votre passage au 04 92 53 26 90 ou 04 92 53 24 21.

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"Il nous faut être remarquables"
1 Que représente la présence du rallye pour la ville de Gap en terme de notoriété et de retombées économiques ?
Nous n'avons pas fait d'étude spécifique à Gap, mais la ville de Valence, qui a reçu régulièrement le rallye ces dernières années, avait estimé à environ 3 M€ les retombées pour le commerce local. C'est donc conséquent. Si l'on compare avec le Tour de France, le rallye Monte Carlo s'installe plusieurs jours, sur une durée plus longue donc. Concernant l'aspect médiatique, l'impact du rallye est moindre que le Tour, mais c'est pas mal non plus.
2 Quelles mesures sont prises pour faire face à l'affluence des spectateurs ?
Nous avons localisé le rallye au sud de Gap, en bonne intelligence avec l'Automobile Club de Monaco, de sorte que les véhicules n'ont pas besoin de traverser la ville. Et la plaine de Fontreyne convient parfaitement pour l'installation des infrastructures du rallye. De toute façon, il nous fallait être remarquables pour l'accueil de cette épreuve mythique du sport automobile ; d'une part parce qu'elle a prévu de venir trois années au moins et, d'autre part, dans la perspective de la garder plus longtemps.
3 Ancien compétiteur et participant au rallye, vous aviez une motivation supplémentaire pour accueillir l'épreuve ?
C'est vrai que j'ai passé une partie de ma jeunesse à limer les routes des rallyes régionaux ! À mon modeste niveau. Et je ne me suis jamais départi de cette passion.

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Officiellement, le 82e rallye Monte-Carlo ne débutera que demain, avec la première spéciale dessinée entre Orpierre et Saint-André-de-Rosans. Toutefois, les pilotes auront déjà de quoi se jauger ce matin, entre 8 heures et midi, avec le "shakedown". En français, séance de mise au point.
Sorte d'essais libres chronométrés, cette séance concerne tous les pilotes, qu'ils soient engagés en WRC ou dans les autres catégories, qui pourront parcourir à quatre reprises le circuit de Châteauvieux, sur une distance de 3,6 kilomètres.
Des essais destinés à effectuer les derniers réglages sur les bolides, mais aussi à donner des temps de référence aux pilotes.
Attention, la RN 85 étant coupé jusqu'à 13 heures, des voies de déviation ont été mises en place par le RD46 et 47 et la RD900b.

J'ai des potes qui sont actuellement devant les autos à Gap.

sergio1212 a écrit:J'ai des potes qui sont actuellement devant les autos à Gap.

et tu reverais d'etre avec eux !!!!!!!

Ogiierr,, enffantt de Gap
ett ssttarr duMontte--Carrllo Champion du monde des rallyes, le Gapençais sera soutenu par des milliers de spectateurs, aujourd’hui, à l’occasion des premières
spéciales de la plus célèbre course du monde. "Je ne connais quand même pas chaque kilomètre", nous a-t-il confié. Prudent

Juste génial à suivre ce Monte-Carlo ! Avec la neige qui est tomber d'un coup, le verglas, la boue, les mauvais choix de pneus de beaucoup, les classements de chaque ES ne veulent rien dire c'est du grand n'importe quoi ! On retrouve donc en tête Bryan Bouffier devant Kris Meeke et Robert Kubica. Incroyable un tel classement mais c'est le Monte-Carlo.

sergio1212 a écrit:Juste génial à suivre ce Monte-Carlo ! Avec la neige qui est tomber d'un coup, le verglas, la boue, les mauvais choix de pneus de beaucoup, les classements de chaque ES ne veulent rien dire c'est du grand n'importe quoi ! On retrouve donc en tête Bryan Bouffier devant Kris Meeke et Robert Kubica. Incroyable un tel classement mais c'est le Monte-Carlo.

 c'est le charme  mais qd on lit monte carlo  on pense soleil et chaleur
c'est en trompe l'oeil
j'avait eté à menton et en passant au dessus de nice les contreforts etaient enneigés et l'autoroute a eté fermé cause derapage des pluies verglacantes et au lieu d'arriver à marseille on a dormi  a sainte maxime  

Simond, le passionné

Le Gapençais a un oeil avisé sur le monde des rallyes et le Monte-Carlo

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  Edmond Simond (en médaillon, en haut) suit de près le monde des rallyes. Il en a vu la progression. Le parc d'assistance installé à Gap a réussi à l'épater.
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  Edmond Simond (en médaillon, en haut) suit de près le monde des rallyes. Il en a vu la progression. Le parc d'assistance installé à Gap a réussi à l'épater.
  
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  Les parapluies étaient de sortie hier pour les spectateurs massés sur les hauteurs de route pour les différentes spéciales de la journée. Ils ont pu voir les Alpins Jean-Noël Mondet et Sylvain Peirone (au centre) sur leur Mitsubishi.
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  Les parapluies étaient de sortie hier pour les spectateurs massés sur les hauteurs de route pour les différentes spéciales de la journée. Ils ont pu voir les Alpins Jean-Noël Mondet et Sylvain Peirone (au centre) sur leur Mitsubishi. Photos ERIC CAMOIN
  
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  Les parapluies étaient de sortie hier pour les spectateurs massés sur les hauteurs de route pour les différentes spéciales de la journée. Ils ont pu voir les Alpins Jean-Noël Mondet et Sylvain Peirone (au centre) sur leur Mitsubishi.
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  Les parapluies étaient de sortie hier pour les spectateurs massés sur les hauteurs de route pour les différentes spéciales de la journée. Ils ont pu voir les Alpins Jean-Noël Mondet et Sylvain Peirone (au centre) sur leur Mitsubishi.
  
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  Les parapluies étaient de sortie hier pour les spectateurs massés sur les hauteurs de route pour les différentes spéciales de la journée. Ils ont pu voir les Alpins Jean-Noël Mondet et Sylvain Peirone (au centre) sur leur Mitsubishi.
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  Les parapluies étaient de sortie hier pour les spectateurs massés sur les hauteurs de route pour les différentes spéciales de la journée. Ils ont pu voir les Alpins Jean-Noël Mondet et Sylvain Peirone (au centre) sur leur Mitsubishi.
  
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  Auto Moto - Simond, le passionné - 5
  

Dans les allées du parc d'assistance installé autour du stade nautique, une silhouette familière des anciens du Monte-Carlo va de stand en stand. Cet homme qui porte allègrement ses 75 ans n'est autre qu'Edmond Simond, né à Gap en 1938, et dont la passion pour l'automobile - pour la mécanique, plus précisément - demeure intacte. "J'ai toujours voulu faire de la mécanique", se souvient Edmond. Et il a eu le privilège de passer 31 années de sa carrière dans le milieu du rallye automobile.
"J'ai débuté chez un garagiste de Gap, chez Leone, à l'âge de 15 ans et jusqu'à 18 ans, se souvient Edmond Simond. Puis j'ai effectué mon service militaire et, ensuite, j'ai passé 3 ans au Sahara. De retour dans la région, j'ai acheté un garage dans le Vaucluse, à Monteux. Assez rapidement, j'ai eu l'occasion de côtoyer le monde des rallyes par l'intermédiaire du frère de mon ancien patron gapençais. À Gap, il y avait la course de côte de Bayard et beaucoup parmi la population était amateur de sport mécanique." Edmond était un terreau propice et il va le cultiver. "Simultanément ou presque, j'ai fait la connaissance de Jean Ragnotti; il avait alors 18 ans et moi 25 et nous étions voisins. Je commençais à préparer des voitures de rallye et j'ai pris la sienne en charge. C'était l'aventure à cette époque !"
Suivant de près ce monde des courses, il en a vu la progression et le parc d'assistance installé à Gap a réussi à l'épater, lui le vieux briscard qui en a pourtant vu. Il faut dire que l'argent ayant investi en masse la compétition automobile, les moyens ont été décuplés.
À Monteux, Edmond bâtissait sa notoriété de préparateur tout comme son ami Jeannot se faisait, petit à petit, un nom. "J'ai donc travaillé avec lui comme préparateur indépendant quelques années, puis je suis devenu semi-officiel chez Opel et, pour finir, officiel. Et ensemble, nous sommes entrés chez Renault France", développe notre interlocuteur. Le mécano est associé à 2 titres de champion du monde.
Et le Monte-Carlo dans tout ça ? "Je l'ai fait 30 fois, avec de nombreuses victoires en groupes 1 et 2 et Promotion." Le Gapençais s'est occupé aussi de la voiture d'un "pays", celle de Christian Dorche. "Ah... c'était un artiste sur la neige et ce n'est pas pour rien qu'il a été surnommé "Dorchekinen"; il a fait de belles choses, oui."
Edmond ne tarit pas d'éloges sur Sébastien Ogier. "Il a bien fait de quitter Citroën et d'aller chez Volkswagen qui avait de l'ambition. Il a beaucoup de qualités, de celles qui font un champion."

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UNE ERREUR EN ENTRAÎNE
UNE AUTRE...
Ce membre de l'Automobile Club de Monaco (ACM) a du flair. Hier, alors qu'un petit groupe commentait les erreurs du choix des pneumatiques retenus par Sébastien Ogier le matin, il a dit : "Vous allez voir qu'il va commettre une deuxième erreur, c'est classique. On débute à contre-temps et on continue à contre-temps."
De fait, dans la première spéciale de l'après-midi, Sébastien Ogier a encore été gêné. Fort heureusement, les conditions climatiques ont encore évolué et il a pu alors redresser la situation.

SUR LE STAND DE VOLKSWAGEN
Le tour de force des mécanos



Des paires de mains dans le capot, sous le véhicule, autour des roues, dans l'habitacle... la Polo ressemble alors à une ruche.
 



Épatant. Voilà le mot qui convient pour décrire ce que les nombreux supporters de Sébastien Ogier et du sport automobile en général ont suivi sur le coup de midi hier. C'était l'heure pour les équipages de rejoindre le parc d'assistance afin de remettre leurs voitures dans les mains expertes des mécaniciens. Au "garage" Volkswagen, tout le monde a pu évaluer ce que la formule "rigueur allemande" veut dire. Le panneau lumineux affichant l'heure et, surtout, le temps restant pour réaliser les nombreuses interventions - fiché au-dessus de la tête de l'escouade affairée aux trois véhicules de l'écurie VW - ne semblait stresser personne.
Vingt-neuf minutes et pas une seconde de plus pour démonter une partie de la voiture.
Des paires de mains dans le capot, sous le véhicule, autour des roues, dans l'habitacle... la Polo ressemble alors à une ruche. Avec empressement, mais sans précipitation, les mécanos récitent une partition sans fausse note sous les yeux ébahis du public qui a la chance d'être à quelques pas à peine. Celui placé sur le dos sous la voiture se redresse soudain, va à la caisse à outils et s'empare, presque sans regarder, d'une clé. Un automatisme "natürlich !"
Au milieu de cette frénésie bien orchestrée de gestes, surviennent trois commissaires pour un contrôle impromptu du véhicule. Ils repartiront en levant le pouce : "All is ok !" Puis vient le moment du remontage. Simultanément, le parallélisme des roues est effectué. Évidemment, rien de hasardeux ne doit subsister car il s'agit de remporter un rallye et le plus prestigieux. Le panneau lumineux égrène les secondes et au décompte des cinq dernières minutes, il se met à clignoter en rouge.
Au dernier moment, les roues sont mises en place, et Sébastien et Julien ouvrent les portières sous les vivats. C'est reparti...

RALLYE
Le Monte-Carlo aux origines
Hier, les 6 spéciales, qui ont fait la part belle aux Hautes-Alpes, ont été suivies par le public




Après de nombreuses années d'absence, le mythique rallye de Monte-Carlo est de retour à Gap et ses environs pour le plus grand bonheur des passionnés de sport automobile.
Ils sont nombreux à se masser dans les épreuves chronométrées, incluant retraités, étudiants, mamans avec les enfants et amis venant faire la fête au bord des routes.
"Le même qu'à la télé !"
Au parc d'assistance de Fontreyne, un enfant s'écrit "regarde, c'est le même qu'à la télé", en voyant Mikko Hirvonen sortir du cockpit de sa Ford bleue.
Le public - ô combien nombreux dans cette zone sud de Gap, avec des milliers de personnes agglutinées depuis plusieurs heures - attend de voir les as du volant et le plus apprécié de tous, l'enfant du pays Sébastien Ogier. Avec son copilote aixois Julien Ingrassia, le Gapençais remporte haut la main le "concours des autographes".
Très présent sur certaines zones et moins sur d'autres, le public a composé avec la météo, qui fait le charme du Monte-Carlo. Le col de Perty avec la pluie et la neige à tour de rôle aura fait partie des endroits clés de la journée.
L'engouement est là et bien là pour ce rallye qui ouvre la saison. À noter que pour le shakedown mercredi, ils étaient près de 15 000 le long des 3,2 km de chrono.

RALLYEVAINQUEUR DU MONTE-CARLO EN 1981, JEAN RAGNOTTI RACONTE SES MEILLEURS SOUVENIRS DE L'ÉPREUVE
"Tout pourra se jouer au Turini !"

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  Jean-Marc Ragnotti, ici lors de sa victoire sur le Rallye Monte-Carlo en 1981 avec Jean-Marc Andrié à bord d'une Renault 5 Turbo, évoque avec nostalgie les années 70 et 80.
  Photo AFP
  
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  Jean-Marc Ragnotti, ici lors de sa victoire sur le Rallye Monte-Carlo en 1981 avec Jean-Marc Andrié à bord d'une Renault 5 Turbo, évoque avec nostalgie les années 70 et 80. Photo AFP
  
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  Bouffier, surprenant premier leader.
  Photo E.C.
  
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  Bouffier, surprenant premier leader. Photo E.C.
  

Prec. Pause Suiv.
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Le 82e rallye Monte-Carlo, première manche du championnat du monde WRC 2014 mise sur roues par l'Automobile club de Monaco, se terminera en nocturne demain avant le retour en Principauté, après la fameuse nuit du Turini retrouvée.
Le sommet, c'est le cas de le dire, est le col éponyme - qui culmine à plus de 1600m – à proximité duquel, parfois certains rêves sont devenus réalité et où tant d'espoirs se sont évaporés.
Demain, les rescapés du Monte parcourront deux fois, en particulier pour la 14e et avant-dernière épreuve spéciale chronométrée avant Sospel, les 23,4 km qui séparent La Bollène Vésubie du village du Moulinet. Ils étaient autrefois abordés en sens inverse. Le record est détenu par Duval (Ford Focus RS WRC) depuis six ans déjà en 15'27''70/100e.
Compte tenu des conditions météo actuelles et de celles annoncées, les équipages vont donc successivement rouler sur des portions connues d'aphaslte abrasif, puis glissant et dans les zones piégeuses de l'ascension entre les arbres, avec à coup sûr des passages verglacés au nord et certains enneigés, naturellement ou pas.
Jean Ragnotti, notamment vainqueur en 1981, associé au regretté Jean-Marc Andrié à bord d'une Renault 5 Turbo, aussi performant que facétieux au volant et ailleurs, légende vivantes du sport automobile est aussi un fin analyste, un peu expérimenté... Il fait d'ailleurs partie de ceux qui promènent les VIP de l'ACM dans les spéciales, à bord d'une Clio RS.
Jean, la nuit du Turini restera toujours un moment légendaire...
"Vous avez vu comment ce rallye a commencé, de manière totalement inattendue côté météo et même un peu folle pour les pilotes qui avaient ou n'avaient pas les bons pneumatiques... Eh bien, samedi tout pourra encore se jouer pendant la nuit du Turini, où les équipages peuvent vivre autant d'aventures que de mésaventures. Surtout au bout d'un Monte-Carlo moins long mais plus dense qui fatigue toujours les hommes et les nerfs."
Pour vous, il reste reste au moins un bon souvenir de cette nuit du Turini ?
"Excellent même, car en 1981 j'avais pour mission de conduire pour la première fois de sa carrière la Renault 5 Turbo sur la neige. Quand c'était tout enneigé, mouillé ou sec c'était super, mais lorsque le revêtement changeait, comme dans le Turini et après Sospel où dans Sisteron-Thoard le manque de souplesse du moteur et le temps du réponse du moteur, je pilotais, disons à l'inspiration. Cela avait permis a Jean-Luc Thérier de prendre le tête avec sa Porsche 911 3.0. Il partait une minute devant moi. Les spectateurs regrettaient qu'il n'y ait pas de neige... Ils en ont donc mis des pelletées à la sortie d'un virage, Jean-Luc a été surpris, il est sorti de la route et il a cassé une transmission.
A priori, nous ne devions pas gagner mais les dieux, ou plutôt les démons de la course étaient avec nous !"
Le Monte-Carlo serait-il le même sans le Turini ?
"Je ne crois pas, mais il faut se souvenir que plus près de nous, bien après les grandes années des rallyes, en particulier marquées par les assez phénoménales Groupe B, le Turini était abordé de jour. Finalement, mon meilleur souvenir y reste ma participation en 1978, avec la petit R5 Alpine. Grâce à Michelin qui avait produit des pneus nettement supérieurs aux Pirelli, nous avions fini 2e derrière quelqu'un que vous connaissez bien puisqu'il est Marseillais, Jean-Pierre Nicolas et Vincent Lavergne qui avaient trouvé les sponsors quelques jours seulement avant le départ pour louer une Porsche. Et derrière il y avait la Fiat 131 et les Lancia de Rohrl et Munari."
Considérez-vous qu'outre cette nuit redoutablement magique, il y ait d'autres lieux et moments régulièrement décisifs dans le rallye Monte-Carlo ?
"Ah oui, il n'y a pas que le Turini, parce que le Monte-Carlo s'est peut-être même plus souvent joué dans Sisteron-Thoard (ndlr : que les concurrents emprunteront cet après-midi à partir de 15h47, la route d'accès étant coupée à partir de 12h30) où la neige et la glace changent parfois la destinée de certains. L'Espagnol Carlos Sainz, vainqueur en 1991 sur une Toyota Celica, s'en souvient encore. Et c'est plus souvent dans la descente que dans la montée qui se font les différences. Là comme au Turini, où le public des passionnés a l'habitude de se retrouver. Mais pour la nuit du Turini, ils sont Français, mais aussi Allemands et surtout Italiens."

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La course en direct sur Sport+
Sport + diffusera deux spéciales du rally Monte carle aujourd'hui et demain.
Aujourd'hui - 13H Sport+
ES9 Vitrolles-Faye 2 (49,03 km) : la plus longue spéciale du Rallye.
Demain - 15H30 Sport+
ES13 Sospel - Breil-sur-Roya 1 (16,55 km)
21H Sport+
ES13 Sospel - Breil-sur-Roya 1 (16,55 km, Power Stage) : l'ultime spéciale de nuit.

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LA COURSE
Hier, histoire de pimenter la première des trois journées du 82e rallye Monte-Carlo, la neige a fait, au petit matin et donc plus tôt que prévu, le freinage à la pluie. Résultat, le Drômois Bryan Bouffier, 35 ans, associé à Xavier Panseri à bord d'une Ford Fiesta WRC louée à M-Sport - qu'il avait eu la bonne idée de chausser de quatre pneumatiques Michelin super tendres et d'emporter deux pneus neige utilisés en diagonale -, s'est élancé ce matin en leader de la course d'ouverture du championnat du monde 2014.
Un an après avoir découvert les WRC dans cette compétition où il s'était classé 5e, Bryan, qui avait remporté le Monte-Carlo 2011 en IRC sur une Peugeot 207 S2000, s'élancera ce matin pour une traversée des Alpes du Sud en direction de Monaco avec à ses trousses quelques uns des meilleurs pilotes du monde : Meeke (Citroën) à 38", Kubica (Ford) à 39"- auteur des deux premiers temps scratch -, Ogier (Volkswagen) à 47", puis Ostberg (Citroën), Latvala (Volkswagen) et Hirvonen (Ford) à une, voire deux minutes et plus...
Quelques-uns seulement, car les deux Hyundai i20 d'usine ont successivement disparu au petit matin à la suite d'une sortie de route du Belge Thierry Neuville dès les premiers kilomètres de la spéciale inaugurale, puis en début d'après-midi l'Espagnol Dani Sordo qui roulait aux avant-postes a été victime d'une panne d'alimentation électrique.

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Où les voir passeR ?
Aujourd'hui, seront disputées entre Gap et Monaco cinq épreuves spéciales chronométrées – N°7 à 11 – parmi les 15 que comptera le 82e rallye Monte-Carlo. Un parcours, le plus long de la course, 49,03km, sera accompli deux fois et trois une fois.
Epreuves spéciales N°7 et N°9, première voiture à partir de 8h48 puis de 13h09 : Vitrolles – Faye, 49km, via Barcillonnette, Esparron, Espréaux, Châteauneuf d'Oz, Les Eyssaguières, le Saix, Serre Fortune, Le Sarret Villelongue, le Serre et les Arnauds.
Epreuve spéciale N°8, Selonnet – Breziers, 23km, première voiture à partir de 10h41, via Les Sagnières, Les Jacobs, Les Martins et Bellaffaire.
Epreuve spéciale N°10, Sisteron-Thoard, 37km, première voiture à partir de 14h32, via Montagne de la Baume, Gache, Pierre Ecrite, Saint-Geniez, Chabert, Authon, le col de Fontbelle et Mélan.
Epreuve spéciale N°11, Clumanc-Lambruisse, 21km, première voiture à partir de 18h, via Valaury, les Sauzières Hautes et Tartonne-Plan de Chaude.

Ce qu'il faut savoir sur le Monte-Carlo c'est que ce n'est pas un rallye comme les autres. Il y a très longtemps les ES se disputaient très loin de Monaco. Et encore l'an passé, le rallye débuter le mercredi avec des ES en Ardèche, en Haute-Loire, avant de repartir vers Valence puis Gap, et de faire la liaison énorme jusqu'à Monaco. C'est fou qu'un rallye qui devrait se disputer autour de Monaco, est des ES aussi loin, juste le final du rallye près de Monaco avec le célèbre Col du Turini. Cette année aurevoir les mythique ES d'Ardèche et de Haute Loire, je trouve ça bien dommage, mais deux jours de ES autour de Gap avant de redescendre sur Monaco pour finir le rallye demain. C'est quand même pas mal mais je préférais comme avant, quand j'ai découvert ça il y a quelques années, je trouvais ça magnifique un rallye aussi long, aussi loin avec autant de ES chronométrées et de liaisons.

sergio1212 a écrit:Ce qu'il faut savoir sur le Monte-Carlo c'est que ce n'est pas un rallye comme les autres. Il y a très longtemps les ES se disputaient très loin de Monaco. Et encore l'an passé, le rallye débuter le mercredi avec des ES en Ardèche, en Haute-Loire, avant de repartir vers Valence puis Gap, et de faire la liaison énorme jusqu'à Monaco. C'est fou qu'un rallye qui devrait se disputer autour de Monaco, est des ES aussi loin, juste le final du rallye près de Monaco avec le célèbre Col du Turini. Cette année aurevoir les mythique ES d'Ardèche et de Haute Loire, je trouve ça bien dommage, mais deux jours de ES autour de Gap avant de redescendre sur Monaco pour finir le rallye demain. C'est quand même pas mal mais je préférais comme avant, quand j'ai découvert ça il y a quelques années, je trouvais ça magnifique un rallye aussi long, aussi loin avec autant de ES chronométrées et de liaisons.

OUI ON COMPREND MIEUX AVEC TOUS CES BEAUX ARTICLES
et tes explications

 LA REGION  EST TOUCHEE PAR LES INTEMPERIES ET CA VA SUREMENT GENER LES PILOTES

En plus de toutes ces ES un peu partout, ce qui fini de le rendre mythique, c'est le temps. Quand les pilotes sont à l'assistance, que la ES suivante et toute sèche sans neige, et que les météorologues de l'équipe se trompent et que arrivé au départ de la ES la neige tombe comme tout et que l'équipage se trouve en pneu slick c'est mort. Le choix de pneus est très important sur un Monte-Carlo et il faut parfois tenter des trucs de fou qui marchent ou ne marchent pas. Bryan Bouffier qui est ce soir second, a gagné le Monte-Carlo il y a 3 ans de cette façon. Le Monte-Carlo était retombé en IRC, c'était donc un championnat mondial mais en S2000 et non Wrc. Le jeudi les pilotes partent sur une ES, pas de neige ni rien, tous ce sont informés comme ils pouvaient, mais Bouffier et Delecour sont partis avec des pneus neiges et clous, tout le monde les a prit pour des fous, mais dans la première ES mouillé ils assurent, la seconde la neige qui se met à tomber comme tout, et la 3ème recouverte d'une épaisse couche de neige. Les deux qui étaient un peu loin au général, se retrouvent en tête du rallye. A l'inverse, ceux qui dominait le rallye et qui se sont retrouvé en slick sous la neige, on roulait à 20 à l'heure et on perdu beaucoup de temps, plusieurs minutes pour certains.

sergio1212 a écrit:En plus de toutes ces ES un peu partout, ce qui fini de le rendre mythique, c'est le temps. Quand les pilotes sont à l'assistance, que la ES suivante et toute sèche sans neige, et que les météorologues de l'équipe se trompent et que arrivé au départ de la ES la neige tombe comme tout et que l'équipage se trouve en pneu slick c'est mort. Le choix de pneus est très important sur un Monte-Carlo et il faut parfois tenter des trucs de fou qui marchent ou ne marchent pas. Bryan Bouffier qui est ce soir second, a gagné le Monte-Carlo il y a 3 ans de cette façon. Le Monte-Carlo était retombé en IRC, c'était donc un championnat mondial mais en S2000 et non Wrc. Le jeudi les pilotes partent sur une ES, pas de neige ni rien, tous ce sont informés comme ils pouvaient, mais Bouffier et Delecour sont partis avec des pneus neiges et clous, tout le monde les a prit pour des fous, mais dans la première ES mouillé ils assurent, la seconde la neige qui se met à tomber comme tout, et la 3ème recouverte d'une épaisse couche de neige. Les deux qui étaient un peu loin au général, se retrouvent en tête du rallye. A l'inverse, ceux qui dominait le rallye et qui se sont retrouvé en slick sous la neige, on roulait à 20 à l'heure et on perdu beaucoup de temps, plusieurs minutes pour certains.

c'est sur en pneu lisse dans la neige tu  roule au pas   

mais tous n'ont pas acces a la meteo de la region !!!!
il s devraient etre mieux informés

Ogier «en position confortable»

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Sébastien Ogier (leader à l’issue de la 2e journée): « Ce n’était pas plus simple aujourd’hui mais ça s’est mieux passé. On a fait de bons choix de pneus, ça nous a permis de bien rouler et à la fin de la journée, le bilan est très positif puisqu’on a repris la tête avec une avance quand même intéressante. Mais il ne faut pas penser que le rallye est gagné, on sait bien que la nuit du Turrini est toujours difficile à traverser. C’est toujours stressant, les conditions d’adhérence sont très faibles. Sur la 2e spéciale ce matin, on est arrivés lancés à 170 km/heure et le point stop n’était qu’à 150 mètres de l’arrivée. Par chance, il y a un champ qui nous a permis de prendre un échappatoire et d’éviter de shooter quelques personnes. Mais au niveau sécurité, ce n’était pas terrible, c’est le moins qu’on puisse dire. Maintenant, si les conditions sont comme l’an dernier (neige), en partant dernier c’est plutôt un avantage pour la dernière journée. Ce soir, on est quand même en position confortable. »

ton idole est revenu  1 er

Bouffier «n'a pas encore renoncé»

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Bryan Bouffier (2e) : « Jusque-là, ça s’était plutôt bien passé et on se pique au jeu. Le tête à queue, c’est moi qui ait fait la connerie. Il y avait beaucoup de boue, j’ai accéléré et j’ai surviré. On a fini dans un champ assez meuble. Les spectateurs nous ont aidé. Dans la dernière spéciale, il nous manquait cinq ou six bornes de notes parce que l’on s’était trompés en reco. Les ouvreurs étaient perdus et ça nous a interpellé. On a appelé Savignoni (co-pilote de Delecour). Au début, j’ai conduit avec les notes de Delecour mais le téléphone ne passait bien et on n’a pas eu le temps de tout recopier alors j’ai continué à vue. Mais la dernière journée va être bien complexe, tout peut encore arriver. Je n’ai pas encore renoncé. »

Les grosses équipes ont des gars qui sont charger de surveiller la météo et de pêcher des renseignements, mais c'est chaud parce que quand la route est normale, pas de pluie, pas de neige, pour savoir si la neige vas tomber à un endroit exact, à une minute exacte. Dur de faire un choix, si on est en slick est qu'il neige c'est mort, à l'inverse si on est en clous et que c'est tout propre, ça glisse et tout les clous se barre et il faut faire 3 ES dans ces conditions. Là plus part essaie de faire un montage intermédiaire, avec des pneus pluie et slick ou neige, puis vu qu'ils ont droit à deux roue dans le coffre, à prendre 2 neige ou 2 clouter dans le coffre. Et puis dernière chose, vu qu'ils partent toute les 2 minutes, le 1er qui part peut rouler sur le sec, et le 10ème sur une grosse couche de neige si ça tombe fort, et là encore c'est impossible de savoir qu'a telle minute ce serait sec à tel endroit, et que 20 minutes après il y aurait beaucoup de neige. Avec ces histoires de neiges et de pneus, le classement peut complètement changer d'une ES à l'autre, c'est trop intéressant, ça change des rallyes normaux ou même si il y a des rebondissements on est loin des choses complètement folles qui peuvent se passer au Monte-Carlo.

sergio1212 a écrit:Les grosses équipes ont des gars qui sont charger de surveiller la météo et de pêcher des renseignements, mais c'est chaud parce que quand la route est normale, pas de pluie, pas de neige, pour savoir si la neige vas tomber à un endroit exact, à une minute exacte. Dur de faire un choix, si on est en slick est qu'il neige c'est mort, à l'inverse si on est en clous et que c'est tout propre, ça glisse et tout les clous se barre et il faut faire 3 ES dans ces conditions. Là plus part essaie de faire un montage intermédiaire, avec des pneus pluie et slick ou neige, puis vu qu'ils ont droit à deux roue dans le coffre, à prendre 2 neige ou 2 clouter dans le coffre. Et puis dernière chose, vu qu'ils partent toute les 2 minutes, le 1er qui part peut rouler sur le sec, et le 10ème sur une grosse couche de neige si ça tombe fort, et là encore c'est impossible de savoir qu'a telle minute ce serait sec à tel endroit, et que 20 minutes après il y aurait beaucoup de neige. Avec ces histoires de neiges et de pneus, le classement peut complètement changer d'une ES à l'autre, c'est trop intéressant, ça change des rallyes normaux ou même si il y a des rebondissements on est loin des choses complètement folles qui peuvent se passer au Monte-Carlo.

 c'est carrement la ROULETTE RUUUUUUUUUUUUUSSSSSSSSSSSSSSE
A MONACO MONTECARLO C'EST NORMAL ILS SONT CHEZ EUX LES RUSKOV  

ZOOM SUR LES DEUX ÉQUIPAGES BAS-ALPINS...
"Très heureux de faire le col de Fontbelle"



En arrivant à Digne, après la spéciale Sisteron - Thoard, Franck Sias et Jeff Gastinel dominait la catégorie R2.
Photo D.P.



Pour tout passionné de sport auto en général et de rallye en particulier, participer au rallye Monte-Carlo représente quelque chose de singulier, hors du commun. Et quand de surcroît il passe dans votre département et votre ville d'origine, le plaisir est forcément décuplé.
Deux équipages bas-alpins ont donc vécu de l'intérieur ce rallye Monte-Carlo qui se termine aujourd'hui.
Sias et Gastinel
en tête en R2
Pour Franck Sias et Jean-François Gastinel, qui n'en sont pas à leur premier "MC", tout s'est bien passé jusqu'à présent : "Nous avons été prudents hier (lire jeudi) car on ne connaissait pas la voiture, et il fallait aussi qu'on prenne nos marques tous les deux. On ne voulait pas prendre de risque inutile vu l'état des routes. On était 3e des R2 à la fin de la journée. Du coup, on avait décidé d'attaquer sur les spéciales du vendredi. Et ça a bien fonctionné puisqu'on se retrouve en tête", après l'ES10 Sisteron - Thoard.
Pour Sias, contraint à l'abandon l'an dernier après seulement 50 km de course, c'était donc un premier passage dans Fontbelle : "Ça fait vraiment plaisir de faire ce parcours qui est mythique".
Le commentaire est identique chez les novices Christopher Garcin et Johan Alias. "C'était un rêve de faire cette épreuve", lance le premier, pilote de l'équipage. "En plus quand on est à la maison. Et franchement, on s'est bien amusé dans Fontbelle, un col qu'on connaît, on a bien accéléré et on a même pu doubler deux voitures."
Et même si les prétentions des deux Dignois ne peuvent pas être trop élevées, ils n'ont pas fait d'erreur : "Jeudi, ça a été difficile avec la neige, même les meilleurs sont sortis. Aujourd'hui (lire hier), la spéciale de 50 km entre Faye et Vitrolles, que l'on a faite deux fois, a été très difficile parce que ça glissait beaucoup".

LE GAPENÇAIS A PRIS LA TÊTE DU RALLYE DE MONTE-CARLO SUR LA POLO VOLKSWAGEN
Sébastien Ogier a tout remis en ordre






Monaco - De notre envoyé spécial
Pour le public comme pour les équipages, un bon Monte-Carlo est un rallye où ça bouge, parfois un peu trop au goût des favoris ! Cette 82e édition, qui donne le coup d'envoi du championnat du monde des rallyes WRC n'échappe pas à la règle.
Jeudi, le Drômois Bouffier (Ford Fiesta RS) avait réussi un sans-faute et surpris tout le monde. Hier, il a confirmé, mais Sébastien Ogier et l'Aixois Julien Ingrassia (Volkswagen Polo-R) ont tout remis en ordre.
Le Gapençais a tout de même dû patienter jusqu'à son deuxième temps scratch successif dans Vitrolles-Faye, le secteur le plus long avec ses 49 km pour prendre enfin le commandement de la course : "L'asphalte était glissant comme de la glace le matin et dans le second passage, j'ai fait une petite touchette sans gravité, juste un peu de carrosserie à l'avant."
Lors de la première journée, le miraculé Polonais Robert Kubica (Ford) avait dominé les deux spéciales chronométrées inaugurales pour devenir le premier ex-pilote F1 en tête d'un Monte-Carlo, avant que l'autre bonne surprise du jour ne vienne de la part de Bouffier, un autre loueur de "Ford d'occasion." Lequel rejoignit Gap en leader. Nullement par miracle mais pour avoir mené superbement la Fiesta et surtout fait le bon choix de pneumatiques. Car il est toujours plus aisé après qu'avant de dire comment il fallait jongler entre les Michelin à gommes super tendres, les pneus neige et les neige cloutés...
Côté malchanceux, la nouvelle équipe d'usine Hyundai i20 ratissa large : d'entrée de jeu, le Belge Thierry Neuville, leader du team, se montra un authentique vice-champion sortant... dès l'amorce du chrono inaugural, Orpierre-Saint André de Rosans : poteau, au revoir et merci : "Je m'en veux, dit-il, car j'ai gâché une année de travail de préparation. "
Chez les Coréens, il restait l'Espagnol Dany Sordo qui ferraillait à la régulière pour le podium. Mais un bug d'alimentation électrique le laissait en panne au bord de la route entre la 4e et la 5e spéciale. Dès lors, hier matin la chasse était menée par Kris Meeke (Citroën), Kubica qui allait hélas partir à la faute dans la 9e, Ogier et Ostberg (Citroën).
À la tombée de la nuit au sortir du 11e et dernier chrono du jour en pays dignois, Clumanc-Lambruisse, où le champion du monde poncuait son retour aux affaires par un scratch, la caravane mettait le cap sur Monaco qu'elle devait rejoindre 135 km plus au sud à partir de 20 h 45, sous la pluie et dans le vent également annoncés pour aujourd'hui, avec de la neige en altitude, sûrement au Turini.
Ogier possédait 51 secondes d'avance sur un résistant Bouffier, lui aussi à près d'une minute d'un Meeke qui devra rouler concentré dans le parcours final pour espérer gravir le podium devant Ostberg, Latvala et Evans.

LE CLASSEMENT
Le général provisoire après l’ES 11 :
1. Ogier-Ingrassia (FRA/Volkswagen
Polo-R) 3 h 14’51"3
2. Bouffier-Panseri (FRA/Ford Fiesta
RS) à 51"1
3. Meeke-Nagle (GBR-IRL/Citroën DS3)
1’38"6
4. Ostberg-Andersson
(NOR-SWE/Citroën DS3) 2’48"9
5. Latvala-Anttila (FIN/Volkswagen
Polo-R) 6’04"4
6. Evans-Barritt (GBR/Ford Fiesta RS)
6’14"5
7. Hirvonen-Lehtinen (FIN/Ford Fiesta
RS) 6’43"7
8. Mikkelsen-Markkula
(NOR-FIN/Volkswagen Polo-R) 10’16"9
Meilleurs temps dans les épreuves
spéciales : Ogier 5 (ES5 à ES7, ES9,
ES10), Kubica 2 (ES1, ES2), Bouffier 2
(ES3, ES8), Latvala 2 (ES4, ES11).

OÙ LES VOIR PASSER
Aujourd’hui, seront disputées sur une
boucle Monaco-Monaco les 4 ultimes
épreuves spéciales chronométrées, N.12 à
15. Deux parcours seront empruntés, dont
le célèbre Turini, à deux reprises, les
seconds passages étant accomplis de nuit.
Epreuves spéciales N.12 et N.14, première
voiture à partir de 14h48 puis de 20h12, La
Bollène Vésubie – LeMoulinet, 23km, via le
Pra d’Alart, le col du Turini et Peira Cava,
Epreuve spéciales N.13 et N.15, première
voiture à partir de 15h41 puis de 21h05,
Sospel – Breil sur Roya, 17km, via le col de
Brouis, Agandon et La Giandola.
La première auto est attendueà Monaco
autour des 22h30.

ES12 Turini : Route mouillée (9 km), soupe (2 km), neige (3 km), soupe (2 km) et mouillée (8 km) pour finir.

Bon courage pour le choix de pneus ! Il est tombé plus de 30 cm de neige au sommet du col. Encore un vrai Monte-Carlo !

sergio1212 a écrit:ES12 Turini : Route mouillée (9 km), soupe (2 km), neige (3 km), soupe (2 km) et mouillée (8 km) pour finir.

Bon courage pour le choix de pneus ! Il est tombé plus de 30 cm de neige au sommet du col. Encore un vrai Monte-Carlo !

 be n woui tout paca est dans les intemperies

mais le meilleur est encore au TOOOOOOOOOOOOP

Rallye Monte-Carlo : La victoire pour Ogier

Publié le Samedi 18/01/2014 à 22H19





Apres l'ultime spéciale, Sébastien Ogier (VW) remporte la 82e édition du rallye Monte Carlo devant Bryan Bouffier (Ford) et Kris Meeke (Citroen).