ALLEZ L"OM EN AVANT ....

L’OMneveut pas abdiquer
MORAL Après ladéfaite contreNice, le staff technique s’est efforcéde dissiper lesdoutes avant d’aller à Reims
◗ ANDRÉAYEWACOMPRIS SONREMPLACEMENT
À la sortie des vestiaires, vendredi dernier, André Ayewavait
l’air un peu énervé et très déçu d’avoir été remplacé avant la
pause contre Nice, à la suite d’un choc aérien qui avait nécéssité
des soins.
José Anigo s’en est clairement expliqué ; pour l’entraîneur marseillais,
cela relevait d’un principe de précaution. "Pendant
quelques minutes il ne savait plus où il était, rappelle-t-il.
Quand un joueur a la tête ouverte et qu’il est à peu près K.-O.,
j’ai encore la lucidité d’estimer que sa protection passe avant le
jeu. Il a une plaie importante au crâne, il a été recousu. Qu’il ait
été déçu, je le comprends, mais la priorité, c’était sa santé,
pour la suite de la saison."
Une position que partage désormais André Ayew, avec quelques
jours de recul: "Sur le moment, je me sentais encore capable
de jouer mais maintenant je comprends que le coach et le
staff ont agi pour mon bien, pour ma santé ; il y avait beaucoup
de sang, j’ai eu des points et en regardant la plaie, je me dis
qu’ils ont pris la bonne décision."
◗ EFFECTIF AU COMPLET
Plus de blessés: José Anigo a d’ores et déjà annoncé que son
groupe partirait avec dix-neuf joueurs pour Reims et qu’il procéderait
au choix définitif des 18 noms couchés sur la feuille de
match, vendredi en Champagne.
◗ LE FUTUR ENTRAÎNEUR FAIT PARLER
Selon José Anigo, si "on spécule beaucoup sur le nom de
l’entraîneur, je ne pense pas que cela perturbe le groupe, car ils
savent très bien depuis le début que je ne serai pas l’entraîneur
la saison prochaine, qu’il y en aura un autre. Le président a clairement
dit qu’il avait fait son choix."
M.A.
Quelle tête? Pas celle du championnat;
pour l’heure, elle est inaccessible
à l’OM, et à tous les autres,
hormis le PSG. Alors, quelle tête pour
l’OM? Tête dans le sac, tête haute ou
tête en l’air? Autrement dit, grosse déprime,
réaction d’orgueil ou roue libre?
Cette dernière éventualité, José
Anigo n’en veut pas. "Je ne peux rien
garantir, j’aimerais dire non; mais le
plus ennuyeux serait de finir dans le
ventre mou du championnat. Ont-ils
renoncé? Non, pas du tout. Nous sommes
encore dans l’objectif d’aller chercher
quelque chose."
Au vrai, comme le souligne André
Ayew, "mathématiquement, ça reste
jouable, alors, on va y croire jusqu’au
bout ; faisons ce qu’il y a à faire, et nous
regarderons les autres après".
Tant que c’est mathématiquement
possible. Mais si un jour tout espoir
est perdu, ça peut devenir grave. Même
si José Anigo veut voir dans les objectifs
individuels de certains, unemotivation
supplémentaire, qu’Ayew appuie
d’ailleurs. "La coupe du monde,
ça passe par des performances en club."
Demain, il y a Reims, une semaine
après la défaite coup demassue face à
Nice. Un test pour évaluer l’impact de
ce revers et la capacité de réaction.
"Nous nous sommes entraînés le samedi
matin, explique José Anigo. Nous
avons débriefé, très déçus d’avoir perdu
trois points à la maison, car on ne les
reverra pas. On a essayé d’évacuer par
la discussion. Quand onperd, c’est toujours
qu’il a manqué quelque chose,
alors on cherche, mais douter, ce n’est
pas la meilleure manière d’aborder un
match, notre boulot est de chasser le
doute. Il faut alleràReims avec confiance,
apporter des réponses par le jeu, et
les acteurs, ce sont les joueurs."
Tâche délicate donc que d’oublier
que l’OM, qui a lutté pour réduire son
écart avec le podium de onze à trois
points, vient de reculer en deux journées,
à neuf longueurs de Lille. "Nous
n’allons pas abdiquer parce que nous
avons perdu un match, affirme
l’entraîneur. Lille a eu sa période creuse
en janvier, puis s’est repris; nous pouvons
donc espérer y parvenir nous aussi,
même si j’ai toujours dit que le podium,
ce serait un miracle."
Dans l’optique d’une réaction, le retour
d’André-Pierre Gignac, devenu
plus qu’un buteur, mais aussi un catalyseur,
est capital. "Mais si les cadres
ont leur importance, c’est à tout lemonde
de faire le boulot, de donner le
meilleur", ajoute André Ayew.
Alors, après sept mois et demi de
compétition, existe-t-il des ressources
nouvelles à aller chercher ?
"Aller chercher le petit plus dans
l’état d’âme, c’est le plus compliqué,
avoue José Anigo. Le talent individuel,
les joueurs l’ont, mais il est plus difficile
de comprendre pourquoi, collectivement,
nous sommes capables du bon
comme du moins bon". "Notre problème,
c’est l’irrégularité", renchérit Dédé
Ayew.
Reste à espérer que l’ambition soit
un stimulant pour un moral, en berne
dans l’entourage du club, mais que
l’on veut intact à l’intérieur.
"L’objectif du club est de finir le plus
haut possible; si on ne peut pas accrocher
la troisième place, accrochons la
Ligue Europe. Elle estmal placée, le jeudi
n’est pas un bon jour, pour préparer
le championnat. Mais c’est une belle
compétition que disputent de grosses
écuries. Il faut essayer de toujours être
présent enEurope."

L'OM ne veut pas abdiquer

Publié le Jeudi 13/03/2014 à 06H05

Après la défaite contre Nice, le staff technique s'est efforcé de dissiper les doutes avant d'aller à Reims


André Ayew, sorti après été K.-O. contre Nice, incarne cette volonté de ne jamais renoncer ; l'OM aura particulièrement besoin de son Ghanéen demain à Reims, puis lors des dix dernières semaines de compétition.



Quelle tête ? Pas celle du championnat ; pour l'heure, elle est inaccessible à l'OM, et à tous les autres, hormis le PSG. Alors, quelle tête pour l'OM ? Tête dans le sac, tête haute ou tête en l'air ? Autrement dit, grosse déprime, réaction d'orgueil ou roue libre ? Cette dernière éventualité, José Anigo n'en veut pas. "Je ne peux rien garantir, j'aimerais dire non ; mais le plus ennuyeux serait de finir dans le ventre mou du championnat.Ont-ils renoncé ? Non, pas du tout. Nous sommes encore dans l'objectif d'aller chercher quelque chose."
Au vrai, comme le souligne André Ayew, "mathématiquement, ça reste jouable, alors, on va y croire jusqu'au bout ; faisons ce qu'il y a à faire, et nous regarderons les autres après".
Tant que c'est mathématiquement possible. Mais si un jour tout espoir est perdu, ça peut devenir grave. Même si José Anigo veut voir dans les objectifs individuels de certains, une motivation supplémentaire, qu'Ayew appuie d'ailleurs. "La coupe du monde, ça passe par des performances en club."
Demain, il y a Reims, une semaine après la défaite coup de massue face à Nice. Un test pour évaluer l'impact de ce revers et la capacité de réaction. "Nous nous sommes entraînés le samedi matin, explique José Anigo. Nous avons débriefé, très déçus d'avoir perdu trois points à la maison, car on ne les reverra pas. On a essayé d'évacuer par la discussion. Quand on perd, c'est toujours qu'il a manqué quelque chose, alors on cherche, mais douter, ce n'est pas la meilleure manière d'aborder un match, notre boulot est de chasser le doute. Il faut aller à Reims avec confiance, apporter des réponses par le jeu, et les acteurs, ce sont les joueurs."
Tâche délicate donc que d'oublier que l'OM, qui a lutté pour réduire son écart avec le podium de onze à trois points, vient de reculer en deux journées, à neuf longueurs de Lille. "Nous n'allons pas abdiquer parce que nous avons perdu un match, affirme l'entraîneur. Lille a eu sa période creuse en janvier, puis s'est repris ; nous pouvons donc espérer y parvenir nous aussi, même si j'ai toujours dit que le podium, ce serait un miracle."
Dans l'optique d'une réaction, le retour d'André-Pierre Gignac, devenu plus qu'un buteur, mais aussi un catalyseur, est capital. "Mais si les cadres ont leur importance, c'est à tout le monde de faire le boulot, de donner le meilleur", ajoute André Ayew.
Alors, après sept mois et demi de compétition, existe-t-il des ressources nouvelles à aller chercher ?
"Aller chercher le petit plus dans l'état d'âme, c'est le plus compliqué, avoue José Anigo. Le talent individuel, les joueurs l'ont, mais il est plus difficile de comprendre pourquoi, collectivement, nous sommes capables du bon comme du moins bon". "Notre problème, c'est l'irrégularité", renchérit Dédé Ayew.
Reste à espérer que l'ambition soit un stimulant pour un moral, en berne dans l'entourage du club, mais que l'on veut intact à l'intérieur.
"L'objectif du club est de finir le plus haut possible ; si on ne peut pas accrocher la troisième place, accrochons la Ligue Europe. Elle est mal placée, le jeudi n'est pas un bon jour, pour préparer le championnat. Mais c'est une belle compétition que disputent de grosses écuries. Il faut essayer de toujours être présent en Europe."

Tenus en échec à Reims (1-1) au terme d’une rencontre triste et poussive, les Olympiens deumeurent sixièmes au classement et
voient ainsi quasiment disparaître toute chance de monter sur le podium. /

L’OM n’est plus à un paradoxe
près. Après avoir claironné de partout
que la troisième place était
l’objectif affiché cette saison, José
Anigo a commencé à faire passer
la pilule, en milieu de semaine,
sans tambour ni trompette. "S’il
faut passer par une saison
blanche, on le fera...", a prévenu
l’homme à la double casquette.
Pour motiver les joueurs, on a
connu plus efficace. Ce matin, il ne
faut donc pas s’étonner de ce
point du match nul contre le grand
Stade de Reims... Pire, il faudrait
même le savourer et oublier que
l’OM -quel exploit ! - n’a pris qu’un
point contre les Champenois cette
saison. Ah, l’état d’esprit !
Ce manque d’ambition désolant
est de moins en moins supportable
pour les supporters de l’OM.
Cet éloge permanent de la médiocrité
devient même fatiguant
quand on se souvient des investissements
consentis cet été et des
sommets que l’OM a retrouvés, il
n’y a pourtant pas si longtemps.
Le paradoxe, à cette époque,
c’est que le Vélodrome, comme il
allait le faire avec Élie Baup quelques
mois plus tard, réclamait la
tête de Didier Deschamps alors
que l’équipe était qualifiée en
quart de finale de C1 et en finale
de coupe de la Ligue. Bizarrement,
les fidèles du Vel’ ne disent
plus rien. Ça devrait encore se vérifier
samedi contre Rennes.

Quelques rares
motifs d’espoir
Entre exaspération et lassitude, les
plus optimistes des supporters peuvent
toutefois se raccrocher à quelques
points positifs qui permettent
encore de croire à une rédemption de
l’OM au printemps. Mais ceux-ci ne
sont pas légion...
% Un calendrier favorable. Si les
Olympiens n’ont battu qu’un seul
"gros" (Saint-Étienne, au Vel’, 2-1, le
24 septembre), ils ont en revanche su
prendre des points contre des adversaires
mal classés.CommeRennes, Sochaux,
l’AC Ajaccio ou Montpellier. Ça
tombe bien, ces quatre-là sont les prochains
à se présenter face à l’équipe
de José Anigo. Faire le plein n’est, a
priori, pas un défi insurmontable
avant de recevoir le Losc, le 20 avril.
% Gignac, l’exemple à suivre. APG
n’a pas lâché. Malgré les difficultés, il
réalise sa meilleure saison sous le
maillot olympien et se montre encore
davantage influent que lors de
l’exercice 2012-13, pourtant réussi.
L’ex-Toulousain a marqué 10 des
19 buts de l’OM depuis début janvier,
soit plus de la moitié. Lorsqu’il est absent,
cela se voit tout de suite. Comme
contre Nice (0-1), voilà dix jours

L'OM, un chantier marseillais
jeudi 20 mars 2014 MARSEILLE
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT RAPHAËL RAYMOND

Au premier plan, le Stade-Vélodrome, dominé au fond par Notre-Dame de la Garde, avant que ne débutent les travaux de rénovation liés à l'Euro 2016. (








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Le club olympien est, plus que jamais, un enjeu dans la course à la mairie de Marseille, alors que, sur le plan sportif, de profondes mutations sont attendues à la fin de saison.

LA SCÈNE se déroule le mercredi 5 février dans le local des South Winners, l'un des principaux groupes de supporters de l'OM. En campagne pour un quatrième mandat à la tête de la ville, Jean-Claude Gaudin promet, s'il est réélu, de ne pas vendre le Stade-Vélodrome, qui « appartient aux Marseillais, comme la Bonne-Mère, le Pharo et le Vieux-Port ». L'OM devra s'acquitter d'un loyer...

OM: Mennucci confirme des "fonds souverains"

Candidat à la mairie de Marseille, Patrick Mennucci a de nouveau évoqué l'intérêt d'investisseurs concernant la reprise de l’OM, lors d’une interview à La Provence, jeudi soir. Il y a une semaine, le membre du PS avait déjà fait saliver les supporters en dévoilant des "acheteurs potentiels". Cette fois-ci, il précise. "Je n'ai pas dit que je connaissais un repreneur. Depuis que j’ai annoncé la perspective de la vente du stade, il y a un certain nombre de repreneurs, d’annonceurs et de fonds souverains qui se sont manifestés. Je n’irai pas plus loin. Je dis simplement qu’il existe aujourd’hui d’autres perspectives que celle qui nous est promise pour les cinq prochaines années, celle de jouer entre la 4e et la 10e place", a lancé l’adversaire de Jean-Claude Gaudin ainsi que de Pape Diouf. Mercredi, Margarita Louis-Dreyfus avait pourtant affirmé qu’aucun "candidat crédible capable de s’engager à la hauteur" de QSI au PSG et de Dmitri Rybolovlev à Monaco ne s’était manifesté. La propriétaire du club phocéen a rappelé son amour pour le club en expliquant qu’elle ne cédera pas l’OM "à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir".

L'OM ne veut pas lâcherJosé Anigo, l'entraîneur de l'OM, a repris un discours combatif à la veille d'enchaîner quatre matches contre des équipes mal classées ou en crise comme Rennes, ce samedi (17h00). «On est vivant, on bouge encore !», a-t-il assené en conférence de presse.0

Onze points de retard sur Lille à la trêve, 9 aujourd’hui, l’OM n’a pas vraiment avancé à la veille de recevoir Rennes ce samedi. Les savants calculs du président Vincent Labrune, désireux de reprendre trois points par mois à ses concurrents directs pour terminer le sprint idéalement placé, ont du plomb dans l’aile. Pourtant, José Anigo n’a pas renoncé à délivrer un discours toujours ambitieux et combatif. Malgré les huit longueurs perdus lors des trois dernières rencontres de Championnat. «Avec une victoire à Reims (1-1), on aurait fait une belle opération. Ce sera difficile jusqu'à la dernière journée, mais pour tout le monde ! Il reste neuf matchs. On est vivant, on bouge encore ! Il faut espérer jusqu'au bout. On n’est pas hors concours. Ce Championnat réserve des surprises. Alors je dis "bon courage" pour savoir qui va terminer troisième !»
«J'attends des cadres, une reprise en main»Pour la conférence de presse de jeudi, José Anigo a travaillé son discours avec ses conseillers en communication. Il a ré-introduit les éléments de langage autour de l’esprit de combat : «Non, on n’est pas résigné. Mon groupe est réceptif, il n’a pas lâché. On a connu un très mauvais départ que l’on paie encore aujourd’hui. On est toujours capable de revenir car on n'est pas inférieur à Lille, Lyon ou Saint-Etienne mais ils sont plus réguliers. C'est ce qui nous fait défaut.»

Au niveau du calendrier, les Marseillais enchaînent une série de matches contre des équipes qui jouent toutes le maintien (Rennes, Sochaux, Ajaccio et Montpellier). Avec l’espoir d’engranger une série positive avant de recevoir Lille le 20 avril, et de finir en trombe ce Championnat. Pour autant, Anigo n’est pas totalement confiant : «Pour la troisième place je ne change pas d’avis, ce sera très compliqué. On se bat pour l’accrocher. Mais on se met une telle pression qu’on se rend fébriles. J’aimerais qu’on se lâche…» Il dit compter beaucoup sur les cadres pour terminer au mieux cette saison. «J’attends d’eux une reprise en main comme la saison dernière.» En neuf matches, après la double confrontation contre le PSG fin février, tout avait basculé…

L’OM n’a plus gagné depuis fin février
et doit prendre le maximum de points
lors des prochains matches, en commençant
par Rennes, cet après-midi (17h) "Hormis Paris et peut-être
Monaco, aucune équipe n’est
assurée de son parcours" JOSÉ ANIGO

Pas hors concours. José Anigo fait
ce constat simple à la veille de la
30e journée: en dépit d’un résultat
décevant à Reims (1-1) pour un OM qui
avait besoin et aurait dû gagner en Champagne,
le week-end dernier n’a pas été
défavorable au club marseillais, qui reste
à portée de qualification européenne,
voire même du podium si Lille s’incline
demainàMonaco.
Cela ne tient finalement pas à
l’assurance dont on n’a jamais vu cet
OM se parer cette saison, contrairement
à ce qui l’avait caractérisé au printemps
2013. Même avec une majorité de
joueurs identiques. "Et contrairement à
ce qu’ils montrent parfois, estime
l’entraîneur marseillais, en dehors de
leur irrégularité dans le jeu, ils ont le talent
nécessaire pour nous mener vers le
haut comme ils l’ont fait l’an passé sur
neuf matches ; j’espère et j’attends cette reprise
en mains."
Donc, si l’on ne peut pas compter sur
l ’ O M , " p a s i n f é r i e u r à Li l l e ,
Saint-Étienne, Lyon mais moins régulier,
certainement", juge son propre entraîneur,
on peut compter sur les autres qui
n’alignent pas non plus les points avec
une régularité métronomique. "Dans ce
championnat, hormis Paris, et peut-être
Monaco, aucune équipe n’est assurée de
son parcours ; il faut toujours s’attendre à
tout. Espérer et ne rien lâcher", prévient
donc Anigo.
Bref, dans ce championnat des 18 derrière
le duo "qatari-russe", espoirs et désillusions
balancent d’une semaine sur
l’autre. En haut, pour ce qui concerne
l’OM.Commeen bas, pour ce qui concerne
Rennes, aujourd’hui candidat inattendu
à la relégation (voir page suivante). Le
secret d’une remontée, c’est la série de
victoires.
Faire le plein, le plein de super, voilà
tout ce dont a besoin l’OM pour rouler
jusqu’en mai, sans s’arrêter sur le bas-côté
pour laisser descendre de futurs candidats
au transfert. Alors, tu viens série ?
"Moi, je compte sur le match qui arrive,
répond Anigo. Se projeter sur trois matches,
ça ne sert à rien ; on se donne rendez-
vous après Rennes et on verra quelle
opération nous aurons réalisée. Il ne faut
pas aller chercher plus loin mais se battre
au quotidien. Nous avons grillé des jokers,
certainement. Mais je ne veux plus
réfléchir ainsi mais prendre des points."
Le rendez-vous après Rennes, c’est effectivement
le moyen d’établir de nouvelles
perspectives, car même si les autres
n’avancent pas, l’OM a intérêt à le faire,
pris par le temps qui ne joue pas pour
lui.
Premier volet d’un triptyque, théoriquement
moins compliqué que s’il
s’agissait d’aller à Paris, Lyon et de recevoir
Monaco, OM-Rennes peut remettre
le club olympien sur le chemin de la victoire
qu’il n’a encore jamais arpenté en
ce mois de mars.
"Contre Lyon ou Lille, ils seront mentalement
prêts, rétorque José Anigo. Mais
ce sont ces matches considérés comme
plus faciles, Sochaux, Rennes, Ajaccio,
qui posent problème. Ces équipes qui
jouent pour ne pas descendre, ce ne sera
pas facile, il n’y a pas de match facile en
Ligue 1, sauf pour les rêveurs."
Rêver n’est cependant pas interdit
avant des rencontres que l’OM, qui a su
parfois être brillant comme contre Bastia,
est en mesure de gagner; si d’autres
buteurs viennent seconder Gignac (avec
un petit doute sur Payet, fiévreux depuis
quelques jours). Et si les cadres sur lesquels
compte l’entraîneur sont bien "de
bons pros qui ont l’esprit club". Car le
meilleur moyen de croire à l’implication
de tous et à un vrai sprint, c’est de commencer
par aujourd’hui.

Alors que la météo annonce des orages toute la journée, on espère avoir une pluie de buts au stade Vélodrome

Anigo : «Les joueurs ne font pas le métier»
L'entraîneur de l'OM, José Anigo, et son président, Vincent Labrune ont avoué leur impuissance samedi soir devant les lacunes de cette équipe marseillaise encore battue à domicile par Rennes (0-1). « Il faut arrêter de parler de la 3ème place.»

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«Il existe un problème collectif», explique José Anigo. (L'Equipe)



«Nous les joueurs, nous sommes les principaux responsables de cet échec.» Si Mathieu Valbuena a assumé pleinement la défaillance de son groupe face à Rennes (0-1), il n'a pas pu pour autant donner d'explication à cette lente dégringolade qui aspire son équipe loin des places européennes. «À domicile, nous avons un parcours catastrophique qui nous empêche clairement d'atteindre nos objectifs, lançait à son tour Vincent Labrune, très déçu de cette deuxième défaite consécutive au Vélodrome. Je ne vais pas défendre l'indéfendable car au-delà du résultat, il y a surtout le fait de ne pas avoir envie de se battre.»

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Rennes a fait plier un triste OM




La plupart des joueurs ont refusé de commenter ce nouveau revers. Pour beaucoup, par peur de trop en dire, car le groupe se fissure de toutes parts. Seul Rod Fanni s'est laissé aller à exprimer sa frustration et sa colère. «Pour avoir des résultats, il faut qu'on soit onze sur le terrain. Ce n'est pas toujours le cas. On se trouve impuissant dans le jeu. Mais à un moment donné quand on manque d'unité, on ne peut pas espérer provoquer la réussite. Il n'y a pas d'unité.»

« Un problème collectif dans cette équipe »

La passivité de certains éléments a aussi provoqué la colère de José Anigo. «Il y a beaucoup d'incompréhension, explique l'entraîneur marseillais. On a l'impression qu'on ne travaille pas au quotidien avec cette équipe alors que c'est le cas. Les joueurs ne font pas le métier et on ne peut que subir. Je fais surtout un constat d'impuissance. »

Malgré le changement d'entraîneur, l'OM souffre toujours d'irrégularité et d'inconstance. «Ce n'est pas un problème de niveau de joueurs mais il existe un problème collectif dans cette équipe, constate encore l'entraîneur marseillais. On n'a pas trouvé d'équilibre, quelques soient les systèmes, ou les joueurs, alors il faut arrêter de parler de troisième place à atteindre. Il faut juste qu'ils aient le respect du maillot qu'ils portent.» Même le président, Vincent Labrune, a cessé de croire à « un miracle ». «Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, cela fait 7 mois qu'on est en communication de crise vu l'environnement de ce club, c'est usant, alors on leur demande aujourd'hui de montrer qu'ils sont dignes d'être à l'OM.»

TOUS COUPABLES
L1 Encore battu hier, l’OM peut quasiment dire adieu à la3e place. L’exaspération s’amplifie Mathieu Valbuena à terre, André-Pierre Gignac les bras ballants et la tête basse... L’image est symbolique, mais pas anecdotique.
Match après match, l’OM repousse les limites de la médiocrité

Le point de non-retour a cette fois
été atteint. Non, l’OMne terminera
pas 3e. Un conseil: si dans les jours
prochains, vous croisez un illuminé prétendant
que "mathématiquement, c’est
encore possible", inquiétez-vous pour
lui. Même s’il aura raison dans les faits,
cela voudra dire qu’il a complétement
perdu le sens des réalités. Ou qu’il n’a vu
aucun match cette saison et ne sait donc
pas de quoi il parle.
Mais qu’aura-t-il raté au juste ?Du zéro
pointé en Ligue des champions, aux
deux éliminations prématurées en coupes
nationales, en passant par un nombre
hallucinant de gifles à domicile (10,
toutes compétitions confondues depuis
le mois d’août), l’exercice 2013-14 se résume
à un fiasco. Le parcours en championnat
n’échappe pas à la règle.
Pour rattraper le retard de neuf points
qui sépare encore ce matin le clubmarseillais
du Losc (en déplacement à Monaco
ce soir), il faudrait déjà faire preuve
d’une grosse force de caractère. Ce
n’est pas ce qui caractérise le mieux
l’effectif actuel. Incapable de se surpasser,
le collectif s’écroule dès le premier
obstacle venu. Hier, la marche n’était
pourtant pas bien haute, face un Stade
Rennais en proie aux doutes après trois
revers consécutifs.
L’équipe de José Anigo a malgré tout
échoué. Encore une fois. La fois de trop,
sans doute.
"Allez les chèvres"...
Inutile de chercher à savoir qui est responsable
de cette Bérézina. Tout lemonde
a sa place dans le casting des coupables.
Le président Vincent Labrune et
son directeur sportif-entraîneur, principaux
décideurs, portent la responsabilité
du choix des hommes et de leur gestion.
Sur ce plan-là, ils ont multiplié les
erreurs. Les joueurs, eux, sont dans leur
grandemajorité méconnaissables.
Elle est bien loin l’époque des succès
"à la marseillaise", formule trouvée un
après-midi de mars 2013 à Nice par
Benoît Cheyrou. Il s’agissait alors dequalifier
ces victoires courtes (1-0),mais précieuses,
acquises grâce à la grinta de
l’escadron d’Élie Baup.
Ce temps-là est révolu. Lorsque VLB a
choisi de se séparer de l’homme à la casquette,
début décembre, pour insuffler
un nouvel état d’esprit à ses troupes, il a
d’abordmis en avant les qualités demeneur
d’hommes d’Anigo. Le seul capable,
pensait-il alors, de ramener l’OM
dans le droit chemin. C’est raté.
Que disent les supporters de tout cela?
Si le dernier mouvement anti-direction
en date lancé cette semaine sur les
réseaux sociaux a fait pschit hier (lire
par ailleurs), il est difficile de nier que
l’exaspération s’intensifie. "Notre histoire
est notre fierté, notre présent nous fait
pitié", pouvait-on d’ailleurs lire sur une
large banderole déployée durant la seconde
période en bas du Virage Sud.
Des chants réclamant la démission du directeur
sportif ont été entendus à cemoment-
là, alors que les coéquipiers de Steve
Mandanda étaient encouragés à
grands coups de "Allez les chèvres".
Comment l’OMa-t-il pu en arriver là ?
C’est la question que doivent désormais
se poser les dirigeants du club, plutôt
avares en autocritique.
D’ordinaire, les deux, voire les trois
derniers matches d’une saison, peuvent
ne plus comporter de réel enjeu, comme
au mois de mai dernier, à Saint-Étienne
et face à Reims, quand l’escouade phocéenne
était assurée de finir au deuxième
rang de la Ligue 1. Cette fois, il reste
huit journées. Comment semotiver ?
Certains pensent davantage au Brésil
et à la coupe dumonde qu’à leur club et
au champ ionnat , d ’ a u t r es ne
s’intéressent qu’à leur avenir personnel,
qui se dessinera ailleurs qu’au Vel’ et au
centre RLD.
Dans ces conditions, les deux prochains
mois risquent d’être encore plus
pénibles à vivre pour tous les amoureux
de l’OM, déjà frustrés au plus haut
point.

Le cercle des talents disparus
LES JOUEURS Les Olympiens ont été incapables de faire la différence offensivement. Certains ont été transparents Des changements avaient
été annoncés par José
Anigo. Ils n’ont pas eu
lieu, à deux exceptions près: Lemina
et Payet ont démarré la
rencontre à la place deCheyrou
et Thauvin. Les neuf autres titulaires
étaient déjà présents au
coup d’envoi du désastreux
OM-Rennes (0-1), le week-end
dernier. L’entraîneur olympien
a en revanche modifié le placement
de ses hommes, puisque
les Olympiens étaient disposés
hier en 4-3-3.
Avec une bienmeilleure possession
de balle que leur adversaire
(57% contre 43 %), ils
auraient dû faire la différence.
Il n’en a rien été. En termes
d’animation et de création,
Payet and Co ont encore déçu.
Dans le camp marseillais, le talent
et le génie sont portés disparus
depuis de trop longues semaines.
❚ MANDANDA
Le capitaine de l’OM semblait
désabusé après le but sochalien,
sur lequel il n’a pas pu faire
de miracle. Il s’est aussi fait
une petite frayeur sur un centre
mal capté en seconde période.
❚ FANNI
Le Martégal a commis l’erreur
de lâcher le marquage de Sunzu
sur le but des Lionceaux. La
tour de contrôle zambienne
n’en demandait pas tant et a
tranquillement trompé Mandanda
sur corner. Totalement à
côté de laplaque durant le reste
de la première période, il a logiquement
cédé sa place à Dja
Djédjé à la pause.
❚ NKOULOU
La dernière prestation duCamerounais
avait été catastrophique.
Cette fois, elle fut moyenne.
Évidemment, son but égalisateur
en toute fin de match
vient relever le niveau de sa copie,
mais "Koulaye" a trop souvent
fait les mauvais choix
lorsqu’il a fallu relancer. Sans
compter qu’il n’a jamais présenté
le visage d’un roc infranchissable
dans les duels.
❚ MENDES
Le Brésilien aurait pu égaliser
avant Nkoulou, mais sa tête
puissante a été repoussée sur la
ligne de but sochalienne par
Faussurier (51). Défensivement,
il dégage plus de sérénité
que son compère de la charnière.
❚ MOREL
La "Bûche" a tenté quelques incur
s ions dans l e c amp
franc-comtois. En vain.
Pour le reste, il est resté sur ses
gardes dans son couloir gauche,
avec sérieux.
❚ ROMAO
Une bonne ouverture pour
Gignac en première période,
un plat du pied gauche enroulé
qui aurait pu surprendre
Pelé en fin de match
(83), et c’est à peu près tout
pour le Togolais, moins percutant
qu’il y a quelques
mois.
❚ LEMINA
L’ancien Merlu a essayé de
s’appliquer, mais il est resté
trop bas, le plus souvent collé à
Romao. Son jeu, pour l’instant
trop lisse, manque d’éclat. Et
comme il ne fait pas encore la
différence physiquement, son
apport est encore limité. Comme
celui d’Imbula, qui l’a remplacé
en fin de partie.
❚ A. AYEW
Le Ghanéen n’a jamais cessé de
se battre. Mais il y a eu trop de
déchets à l’arrivée. Il aurait dû
remettre le ballon en retraitàGignac
alors qu’il venait de bien
combiner avec lui, juste avant
la pause (44), puis a raté
l’occasion d’égaliser alors qu’il
était idéalement placé (64).
❚ VALBUENA
Son coup franc enroulé, à la demi-
heure de jeu, aurait pu faire
mouche.
Une fraction de seconde, les
supporters olympiens ont même
cru au but, le ballon ayant
frôlé le poteau de Pelé. Pour le
reste, le "Petit" n’était pas dans
un grand jour. Remplacé à
l’heure de jeu par Thauvin, également
décevant.
❚ GIGNAC
APG a tellement porté l’OM à
bout de bras cet hiver qu’il est
difficile de lui en demander encore
davantage aujourd’hui.
Hier, il a tout simplement été à
l’image de ses partenaires offensifs:
hors du coup...
❚ PAYET
La menace fantôme, ça ne marche
qu’au cinéma. Inexistant
en première période, maladroit
et parfois trop individualiste en
seconde, le Réunionnais a donné
encore un peu plus de crédit
àceux qui pointent son irrégularité
du doigt.
Il est capable de beaucoup
mieux. Mais hier, il tenait le premier
rôle dans le cercle des talents
disparus.
❚ DJA DJÉDJÉ
Entré en début de seconde période
à la place de Fanni,
l’Ivoirien a rapidement rappelé
qu’il était frais, même s’il revient
de blessure (cheville). Si
l’ancien latéral droit d’Évian TG
a d’abord montré qu’il avait
une belle qualité de centres, il a
ensuite trop souvent été oublié
par ses coéquipiers.
Il a, enfin, visé la lune sur une
frappe lointaine qui a atterri
tout près du parcage visiteurs
où avaient pris place les supporters
olympiens.

Ligue 1. Marseille évite le pire, mais le bilan reste peu flatteur
France - 29 Mars

• 
  
  Jordan Ayew et Sochaux ont terminé le match dos à dos. | Photo : AFP
  

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Marseille a évité le pire en égalisant sur le fil à Sochaux (1-1), restant toutefois sur une série peu flatteuse de trois défaites et deux nuls en cinq matches.

Alors que le championnat aborde la 31e journée, l'OM a évité la défaite de trop, mais reste bloqué à la 6e place, avec 45 points, menacé par... Reims et Toulouse, 7e et 8e, tous deux 43 points et qui jouent respectivement contre Lorient et Ajaccio ce samedi soir.
Comment les fans marseillais, déjà bien écoeurés, vont-il réagir si l'OM n'arrive même pas à accrocher l'Europa League? Elémént de réponse: ceux venus dans le Doubs ont tourné le dos à leur équipe en fin de match juste avant l'égalisation.Jusqu'au but de Nkoulou, à la 90e minute, le bilan marseillais faisait peur. Surtout la naïveté défensive de l'OM: Sunzu a été laissé bien seul, sur corner, et a ouvert le score de la tête (24e). Rien d'original pour ce Zambien: ses 4 buts en L1 (en comptant celui de samedi) ont été inscrits de cette façon depuis son arrivée au mercato d'hiver! C'était "LE" Sochalien à surveiller dans les airs...
Le coup au moral est rude pour Sochaux, qui reste 19e, à deux points derrière Valenciennes (18e, qui joue à Montpellier samedi soir), plombé par sa différence de buts (-27 contre -17 à VA).

18 nuances
de gris

La saison actuelle de l’OM ne
restera pas dans les annales comme
l’une des plus brillantes. Mais
il ne faut pas croire non plus
qu’elles ont toutes été triomphantes.
On a connu pire et pas
seulement dans les années 50 ou
60.
Revers de la médaille au cou
d’un club ayant souvent suscité
la passion, il incline au manichéisme.
Le ciel ou l’enfer. Le rose ou
le noir. Le génie ou la nullité. De
fait, joueurs, entraîneurs ou dirigeants
sont des héros ou des zéros,
ainsi que Dédé Gignac l’a résumé
à son sujet, évoquant son
retour chez les Bleus, puis son
"après-Arsenal". Cette saison a
été celle de "la prise de pouvoir"
des jeunes, puis des mauvais résultats
à cause des jeunes à grosse
tête, puis à cause des cadres.
Tout et son contraire.
Le foot ne donne pas dans la
nuance. Et cet OM désenchanté
et désenchanteur, se pare désormais
aisément du costume qui allait
si bien à l’équipe de France,
entre 2008 et novembre 2013,
ou tout simplement entre l’aller
et le retour contre l’Ukraine. Désamour
prompt, on l’a vu avec
les Bleus, à virer à l’amour, que
cache mal la résignation actuelle
d’un public saoulé par la puissance
parisienne et qui broie du
noir.
À Sochaux, l’OM n’a pas livré
son meilleur match de la saison,
pas le pire non plus. Les limites
de certains, la forme précaire
d’autres, la crispation ont encore
été étalées au grand jour. Deux
joueurs se disputent dans un vestiaire,
quelle affaire ! Ça n’arrive
jamais dans une équipe de vétérans
qui jouent pour leur plaisir
le vendredi soir? Ni dans le monde
de l’entreprise où tout le monde
s’aime profondément? Didier
Deschamps nous le rappelait il y
a une semaine: en 1998, tous les
joueurs de l’équipe de France
n’étaient pas les meilleurs amis
du monde, même s’ils suivaient
une idée commune.
Dans le Doubs, où l’OM a poussé
et égalisé à la 90e minute, le
je-m’en-foutisme, le renoncement
ne sauraient être évoqués.
Cet OM sera peut-être le premier
depuis longtemps à ne pas se
qualifier pour l’Europe, mais
aujourd’hui, le ciel n’est pas tout
noir. Il est passé du gris anthracite
au gris souris et selon les
joueurs, les nuances sont plus
nombreuses. 18 nuances de gris.
Pas noir. Loin du bleu...

"L’OMN’EST
PASÀSAPLACE" Loin deMarseille, Bernard
Casoni a tout de même son
idée sur le mal qui ronge
l’OM, cette saison: "Le club
vit une saison difficile. Les
dirigeants ont recruté beaucoup
de jeunes. Ils ont des
qualités, mais il faut les encadrer,
les épauler pour
qu’ils expriment leur potentiel.
Tu ne peux pas les envoyer
dans l’arène comme
ça et te reposer sur eux.
J’étais au Vélodrome
contre Dortmund. Le latéral
(Benjamin Mendy) était
vraiment en difficulté. Il y a
encore de la formation à
faire. Élie Baup avait fait
du bon travail; se retrouver
avec tous ces jeunes
n’était pas évident. Une dynamique
négative s’est installée
par la suite, le doute
a gagné l’équipe. La suprématie
parisienne peut gêner,
Monaco n’est pas loin.
Derrière, il devrait y avoir
l’OM. Le club n’est pas à sa
place."

Nkoulou, Cheyrou, Romao, Fanni et autres Payet (de gauche à droite) seront-ils enfin à la hauteur? Parviendront-ils à stopper la lente dégringolade de l’OM ?

Ses dirigeants lui prédisaient un avenir
radieux. Tout en haut de la Ligue
1, accroché aux basques du
PSG et de Monaco; tout beau avec son
casting de jeunes premiers aux dents
aiguisées. Les rêves de juillet se sont rapidement
évanouis, se fracassant sur la réalité
d’un championnat âpre, et d’une
équipe bancale aux ego mal gérés et aux
limites inquiétantes.
Si bien qu’à l’aube du 32e épisode de
cette mauvaise série Z, les Olympiens pataugent
dans les marécages de l’élite
hexagonale. Un vent frondeur rapidement
étouffé a soufflé lors de leur dernière
représentation dans le théâtre du Vélodrome,
contre Rennes (0-1). Cette prestation,
qui balançait entre tragicomique et
pathétique, a une nouvelle fois exaspéré
les plus fidèles et rendu la parole à lamajorité
qui a décidé de ne plus être silencieuse.
Celle-ci s’est extirpée de son mutisme
pour lancer des timides "Anigo démission".
Deux semaines plus tard et un nul effroyable
contre Sochaux (1-1), la grogne
ne s’est pas estompée. "Les gens sont dégoûtés",
souligne le responsable d’une association
de supporters. Les mécontents
n’ont pas décidé de rallier le boulevard
Michelet avec des cagettes de tomates,
ce soir. Les plus courageux vont opter
pour une grève des encouragements; les
plus remontés pour un boycott de cette
affiche clinquante face à l’ACA, relégable
sans discontinuer depuis la 11e journée,
lanterne rouge depuis la 19e. Drôle
d’ambiance en perspective. 15000 personnes,
tout au plus, devraient garnir
l’arène marseillaise.
Plus que la colère, c’est l’indifférence
qui guette cet OM, son président contesté,
son entraîneur au bilan épouvantable
(1,28 point par match) et ses starlettes dépourvues
d’envie. Les couacs en cascade
semblent, pourtant, glisser sur celles-ci.
"Après Rennes, dans le vestiaire, une seule
personne était affectée: José Anigo. Pas
les joueurs", souffle un proche du club.
Ajoutée à des résultats catastrophiques,
cette attitude désinvolte fait se détourner
nombre de supporters. "Plus personne
ne veut aller au stade, regrette un
abonné du virage Nord. Les supporters attendent
la fin de saison pour voir ce qui
va se passer."
Et ce ne sont pas les différentes campagnes
de promotion en tout genre qui vont
réconcilier l’OM et ses aficionados fâchés.
Avec des places à 15 euros, le club
fait mine de casser ses tarifs pour tenter
d’attirer les curieux. Comme souvent, il
s’est aussi associé à l’Espace Culture
pour un pack comprenant OM-ACA et
une entrée au MuCEM, où la dernière exposition
invite à voyager dans l’univers
des "carnavals et (des) mascarades
d’Europe et de Méditerranée".
Celle qui se joue depuis les trois coups
de la saison entre La Commanderie et le
Vélodrome aurait sans doute sa place
dans l’écrin imaginé par Rudy Ricciotti.
Mais le rideau n’est pas encore tombé
sur l’exercice actuel et, contre l’ACA, certains
Olympiens seraient bien inspirés
de tomber le masque qu’ils arborent depuis
trop longtemps maintenant. Leur
guéguerre et leurs objectifs personnels
doivent être relégués au second plan
pour se mettre enfin au service du collectif.
L’heure des comptes sonnera bien assez
tôt.
En attendant, l’OM a sept batailles à livrer
pour sauver ce qui peut l’être et
s’épargner un épilogue étouffant. Même
si beaucoup n’espèrent plus grand-chose
de cette bande en bout de course

L'OM renoue avec le succès face à Ajaccio (3-1)

 Publié le Vendredi 04/04/2014 à 22H24







L'OM a assuré l'essentiel. En s'imposant 3-1 face à Ajaccio dans un Vélodrome hostile, les Olympiens ont mis fin à une série de cinq matches sans victoire.
André Ayew a été le héros du soir en inscrivant un magnifique triplé (3e, 59e et 75e) alors que Junior Tallo avait redonné un peu d'espoir aux siens (61e).
Au classement, la formation de José Anigo reste provisoirement 6e, à égalité de points avec l'OL.

L'OM, 4e attaque de L1, revient provisoirement sur Lyon

Sur le terrain, le Ghanéen a été le meilleur de l’OM. Gagnant presque tous ses duels, il a inscrit un très joli triplé. Lancé par Mendes dans le dos de la défense, il a lobé Ochoa (3e). Bien placé sur un centre de Payet, il a décoché une tête parfaite qui est rentrée après avoir touché le poteau (60e). A la 76e, il a repris victorieusement un centre de Dja Djédjé. Heureusement qu’il a été efficace, car Ochoa était encore en grande forme : le Mexicain a réalisé trois parades devant Ayew (15e), Khalifa (15e) et Payet (33e).

Très performant offensivement depuis un mois, l’ACA a inscrit un but entaché d’une position de hors-jeu par Tallo (61e). De retour pour la première fois depuis cinq mois, l’ancien Marseillais Pedretti a été l’auteur de la passe décisive quelques secondes après son entrée. Et Diarra a tiré sur le poteau à la 44e… Quasiment en L2, les Ajacciens jouent libérés depuis une demi-douzaine de matches. On ne peut pas en dire autant des Marseillais, qui reviennent pourtant à hauteur de Lyon (5e) avec 48 points notamment grâce à leur attaque (seuls PSG, Monaco et l’OL ont plus marqué

Ayew réveille l’OM !

Emmené par un André Ayew inspiré et auteur d’un triplé, l’OM a renoué avec la victoire, face à l’AC Ajaccio (3-1), à l’occasion de la 32e journée de Ligue 1.





RENCONTRES TERMINEES

Vendredi 04 avril 2014
20:30	Olympique de Marseille		3 - 1		AC Ajaccio
4' : André AYEW 60' : André AYEW 76' : André AYEW				61' : Gadji TALLO
Carton jaune 90' +3 : Jérémy MOREL
Après un mois de mars sans succès, l’OM a retrouvé le chemin de la victoire face à l’AC Ajaccio. Les Phocéens n’avaient plus marqué au moins deux buts depuis la 24e journée. Ce n’est pas le 1er triplé d’A. Ayew en Ligue 1. Il avait réalisé une telle performance en 2010/2011, face à l’OGC Nice.

RENCONTRES A VENIR

Ligue 1. L'OM gagne mais ne rassure pas face à Ajaccio
France - 04 Avril

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  Dans une ambiance délétère, les Marseillais ont répondu présent sur le terrain grâce à un très bon André Ayew.  | Photo : Reuters
  

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Les Marseillais ont retrouvé le goût du succès grâce à un triplé d'Ayew face à Ajaccio. La divorce semble pourtant consommé entre le club et ses supporters.

L'atmosphère reste délétère autour du club olympien... Quelques heures avant la rencontre, des supporters ont montré leur mécontentement par le biais de tags sur les murs du centre d'entraînement du club phocéen. Les dirigeants du club sont visés. Pendant le match, la colère des supporters, malgré la victoire, était toujours bien présente. Des bombes agricoles ont même explosé à plusieurs reprises sous les clameurs des tribunes du vélodrome. 
Pour en revenir au terrain, à défaut d'avoir réalisé un grand match, les Marseillais ont assuré les 3 points. Des le début de match, André Ayew a montré tout son talent en lobant astucieusement Ochoa (1-0, 4'). Dominateurs les hommes de José Anigo ne parviennent pas à faire le break et doivent jouer sous les sifflets d'une bonne partie des supporters. À la mi-temps, la bronca est totale... Les regards des Marseillais envers leur public sont plus que dubitatifs, la seconde période n'arrangera rien...
Coup du chapeau pour Ayew
A l'heure de jeu, Payet est alerté sur le côté gauche, non loin du poteau de corner, son contrôle est parfait, il se met sur son pied droit et dépose un centre au point de penalty, où André Ayew croise une tête puissante, qui entre dans le but avec l'aide du poteau (2-0, 60') ! Les Marseillais pensent être à l'abri mais 2 minutes plus tard, sur une incroyable erreur de jugement du camp arbitrale Tallo, oublié par la défense, ajuste Mandanda d'un plat du pied (2-1, 62'). À 15 minutes du terme, André Ayew s'offre un triplé. Dja Djédjé centre fort devant le but, l'attaquant ghanéen devance Tonucci pour glisser le ballon au fond des filets (3-1, 76'). 
Marseille s'impose 3-1 grâce à un triplé d'André Ayew, qui a réagi à la colère des supporters : "On a beaucoup de respect pour les supporters, c'est leur décision. On va se concentrer sur le terrain et travailler pour qu'ils reviennent."
MARSEILLE - AJACCIO : 3-1 (1-0). 
Arbitre : M. Lannoy.
BUTS. Marseille : Ayew (4', 60', 77'). Ajaccio : Tallo (62').
AVERTISSEMENT. Marseille : Morel (92').
MARSEILLE : Mandanda - Djadjédjé, Lucas Mendes, Nkoulou, Morel - Romao, Imbula (Cheyrou, 69') - Payet (Valbuena, 69'), Khalifa - Gignac, Ayew. Entraîneur : José Anigo. 
AJACCIO : Ochoa - Mostefa, Perozo, Dielna, Bonnart - Andre, R. Faty, Si. Diarra (Tonucci, 70'), Lasne, Baradji (Pedretti, 61') - Junior Tallo (Camara, 87'). Entraîneur : Christian Bracconi.

1Trouver LE coach idéal.
Depuis qu’Élie Baup a été évincé, le
7 décembre dernier, Vincent Labrune
planche sur le profil du futur entraîneur
de l’OM. La nomination (provisoire)
de José Anigo devait notamment lui
laisser le temps de se retourner pour débusquer
le technicien idoine. Unprofil a
été dégagé (étranger, expérimenté, parlant
français), sans pour autant assurer
que l’heureux élu ne présente ces critères.
Après avoir loupé le coche avec le
Portugais André Villas-Boas, VLB a fait
de l’Argentin Marcelo Bielsa sa priorité.
Selon RMC, "El Loco" aurait reçu une
proposition de contrat du président de
l’OM. Sa réponse serait attendue sous
peu. C’est loin d’être fini...
5Négocier le loyer du stade.
Enjeu des dernières élections municipales,
le stade Vélodrome sera
encore au centre des discussions dans
les prochaines semaines. Enfin, surtout
le montant du loyer. La Ville de Marseille
et la Chambre régionale des comptes
estiment que l’OM - qui a versé
50000¤ par an depuis le début des travaux-
devra débourser 8M¤ annuels. Le
service des finances de la Ville n’exclut
pas de fixer une variable en fonction des
résultats. L’OM y est favorable, mais
aimerait débourser quatre fois moins.
Vincent Labrune, qui ne souhaite pas
s’exprimer sur le sujet, ne doute pas que
le club et la Ville trouveront un accord
bénéfique aux deux parties.
9Attirer des renforts.
Sans coach, difficile de parler des
recrues. L’OMsepenchera sur cette
questionen temps voulu et en concertation
avec le nouvel entraîneur. D’ici là,
une chose est sûre : Vincent Labrune
n’abandonnera pas le fameux "projet
Dortmund", pourtant tant décrié en externe
comme en interne. Il y croit dur
comme fer et ne renoncera pas. Pour lui,
c’est la seule solution viableàmoyen terme.
Les emplettes olympiennes devraient
donc encore concerner de jeunes
talents français ou étrangers, et des
joueurs correspondant au prix du marché
sur lesquels le club pourrait faire
une culbute financière.Mais des paroles
aux actes, il y a parfois un grand pas.
2Gérer la fin de saison.
Six matches, six victoires. Personne
n’y croit, pas même le staff et les
joueurs. Au vu des performances actuelles,
on les comprend. Mais il faut reconnaître
que le calendrier de l’OMn’a rien
d’une sinécure: Lille, Lyon et Guingamp
à domicile; Montpellier -dès vendredi -,
Nantes et Bordeaux en déplacement.
Mais si les joueurs parvenaient à signer
un sans-faute, ils s’éviteraient sans doute
un accueil aussi malsain que celui face
à Ajaccio. Le hic, c’est que certains
d’entre eux sont surtout préoccupés par
la levée du décrassage, le samedi matin,
afin de partir en goguette dans la nuit
étoilée. Pour gagner les matches, c’est
autre chose.
6Vendre les joueurs en fin de cycle.
La liste des probables partants est
(très) longue. Avant le 30 juin,
l’OMdevra se séparer d’un élément sur
lequel il fera une plus-value, afin de respecter
le budget 2013-14, sur lequel la
taxe à 75% s’est rajoutée. Valbuena,
Nkoulou et Mandanda - mais aussi André
Ayew, que le club préférerait garder
-, répondent à ce critère. Le premier
bon de sortie seravraisemblablement accordé
à l’un des trois premiers. Et après?
Plusieurs autres Olympiens pourraient
faire leurs valises. Fanni et Morel étaient
déjà sur la liste cet hiver, Cheyrou est à
bout de souffle, alors que Diawara est en
fin de bail. Un renouvellement des cadres
s’impose.
10Réorganiser la formation.
Le dossier est suivi de près
par Vincent Labrune, via son
dévoué directeur général, Philippe Perez.
Depuis plusieurs mois, l’OM observe
par ailleurs les recommandations de
François Blaquart, le directeur technique
national. Après les profonds remaniements
de l’été 2013 (Thomas Fernandez
avait débarqué des Herbiers et le
centre avait été scindé en deux, avec
l’élite et la pré-formation de l’autre),
d’autres modifications sont attendues
dans les prochaines semaines. Un nouveau
directeur pourrait être nommé,
alors que certains éducateurs et entraîneurs
demeurent dans l’incertitude
concernant leur futur.
3Préparer la sortie d’Anigo.
La période d’intérim du directeur
sportif au poste d’entraîneur
s’achève le 17 mai, à l’issue d’OM-Guingamp,
38e journée de L1. Que deviendra-
t-il ensuite ? Encontratàdurée indéterminée,
fait rarissime dans le monde
du football, il doit retrouver la place
qu’il occupe depuis 2005. Mais quelles
seront ses prérogatives, sachant que le
prochain coach disposera de tous les
pouvoirs concernant le secteur pro et
que JA sortira très affaibli par son bilan
sur le banc? L’avenir olympien de
l’ancienMinot, conspué par les supporters,
n’a jamais été aussi flou. Ses relations
avec Vincent Labrune semblent
aussi se détériorer ces derniers temps.
7Couver les jeunes et garder A. Ayew.
Si l’objectif affiché du précédent
mercato estival était la conservation
des cadres, le défi de demain n’a
plus rien à voir. Bien au contraire. Certains
techniciens que le président de
l’OMadéjà rencontrés lui auraient ainsi
affirméqu’il fallait tout fairepour garder
les quatre fantastiques (Florian Thauvin,
Mario Lemina, Giannelli Imbula,
Benjamin Mendy) -auxquels il convient
d’ajouter Brice Samba- et André Ayew.
Issu de la pouponnière marseillaise, le
Ghanéen est le véritable symbole de cet
OM. Son triplé contre l’ACA a encore
une fois souligné l’importance qu’il a
dans le groupe. Autant de bonnes raisons
pour en faire le capitaine.
11Raviver la flamme.
Le stade Vélodrome sera bientôt
entièrement couvert. Le rêve
de dizaines de milliers de supporters
sera alors exaucé. Le problème, c’est
que ceux-ci désertent l’enceinte.
L’argument des travaux et des conséquences
qu’ils engendrent sur les conditions
d’accueil ne tient plus. Si les tribunes
se vident, c’est d’abord parce que les
amoureux du club sont écoeurés par cet
OM-là. Ils attendent du changement, à
tous les niveaux. On l’a vu vendredi, le
succès (3-1) contre l’ACA n’a rien changé:
le fossé est colossal. Pour ramener la
foule des grands soirs sur le boulevard
Michelet, il faudra de nouveaux visages,
du temps, et, bien sûr, des résultats...
4Boucler le budget 2014-15.
C’est l’une des priorités actuelles.
S’il est acquis que l’OMnedisputera
pas la Ligue des champions à la rentrée,
cela ne signifiera pas pour autant
que le club devra considérablement réduire
ses dépenses et son train de vie. La
situation est en effet différente de la fin
de saison 2011-12, quand il fallait absolument
alléger la masse salariale et se serrer
la ceinture sur le marché des transferts,
afin d’éponger 40M¤ de pertes.
Passé de 100M¤ à 130M¤ il y a un an, le
budget ne devrait pas subir le contrecoup
de cette saison catastrophique,
d’autant que les droits TV de la L1 vont
augmenter (748,5M¤ pour la période
2016/20).
8Prévoir les retours de prêts.
Modou Sougou (Évian TG), Morgan
Amalfitano (WBA, option
d’achat), Foued Kadir (Rennes, OA), Jordan
Ayew (Sochaux), Florian Raspentino
(Bastia): la liste des joueurs prêtés
par l’OM laisse penser qu’il y a eu un
couac lors des derniers mercatos sur les
postes à vocation offensive. Quoi qu’il
en soit, l’OMva les retrouver. Idem pour
ceux qui ont une option d’achat si leurs
clubs d’accueil ne les conservent pas.
Que feront-ils?Mystère et boule de gomme...
Trop de paramètres entrent en ligne
de compte. Les cas de Larry Azouni
(Lorient), Billel Omrani (Arles-Avignon)
ou encore SenahMango (Luzenac) ne seront
pas prioritaires.
12Redorer le blason du club.
Éliminé des coupes nationales
en janvier et largué pour la
course au podium en L1, l’OM s’est illustré
en établissant un record minable sur
la scène européenne. Seul club français à
avoir remporté la Ligue des champions,
il a réussi l’exploit de devenir la première
formation tricolore à inscrire zéro point
en phase de poules. Une authentique
prouesse, quand bien même les trois adversaires
(Arsenal, Dortmund et Naples)
étaient supérieurs. Le club olympien est
aussi en passe de ne pas accrocher
d’accessit européen. Ce qui ne lui est
plus arrivé depuis une décennie. Une
anomalie à corriger au plus vite

Dossier Les douze
travaux de l’OM

Lespom-pomgirls Olympiquede
Marseille recrutent.
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à 18h, au CAQ Saint-Just Perrin, 41, bd Perrin.