DIVERS OM ...........

Quand Regattin s'est réveillé...

Publié le 19/12/2013 à 03:53, Mis à jour le 19/12/2013 à 08:12 | 1



Yago n'a pas été à la fête face à Mendy./ Photos AFP



BLONDEL (8/20).- S’il a sauvé son équipe dans un face-à-face avec Khalifa (9), il n’a rien pu dans celui qui allait l’opposer à Mendy (13), avant de commettre l’irréparable sur Gignac (29). Une mauvaise soirée pour le Normand.
YAGO (7).- Pris de vitesse par Mendy sur le premier but (13), a été à la peine tout au long du match.
SPAJIC (11).- Pas très heureux en défense, même s’il n’a rien à se reprocher sur les but marseillais, il a permis aux siens de rester dans le match (41).
ABDENNOUR (11).- Protecteur de Spajic sur son but, il a fait le boulot en défense, comme d’habitude.
AURIER (9).- Moins en vue que d’habitude, il a manqué de réussite sur sa belle tête de la 18e.
SIRIEIX (9).- A couru dans le vide quarante minutes durant avant de réagir. A l’image de tout le milieu toulousain. Remplacé par Trichard (84).
AGUILAR (.- Transparent ou presque au début, s’est repris par la suite, mais sans être transcendant.
REGATTIN (12). - D’abord peu inspiré, il a bien réagi après le break marseillais, transformant à lui seul la production des siens.
AKPA AKPRO (10).- Il n’a pas démérité sur un côté gauche qui n’a (heureusement) pas trop inspiré les Marseillais. Remplacé par Sylla (77).
Braithwaite (11).- S’il a très vite mis le feu dans la défense olympienne, il a été plus brouillon ensuite, retrouvant de l’allant vers la fin.
BEN BASAT (9).- Altruiste, son petit centre pour la tête d’Aurier (18) aurait pu changer beaucoup de choses. Remplacé par Ben Yedder (70) qui a apporté un plus.

OM-Bordeaux : Benoît Bastien sera l'arbitre du match
Benoît Bastien tiendra le sifflet pour la rencontre de la 9ème journée de Ligue 1 entre l'OM et Bordeaux. Il sera assisté par Frédéric Haquette et Anthony Bremont. Pour compléter le trio arbitral, Stéphane Jochem tiendra le rôle de quatrième arbitre.

Pour info, à 30 ans, M.Bastien a déjà officié lors d'un match de Marseille. C'était le 6 octobre 2013 lors de la défaite de l'OM contre le PSG (1-2). Oui mais, il était alors quatrième arbitre !

Lien évident entre l’OM et
les Girondins, dont il fut
un transfuge retentissant
en 1986, Alain Giresse a
g a r d é b e a u c o u p
d’affection pour Marseille.
Il aura l’occasion
d’y venir demain, invité
par l’OM à donner le coup
d’envoi. Heureusement, le match a lieu dimanche
car ce soir, il sera à Toulouse pour voir son
fils, Thibault, jouer avec Guingamp.

Nous aussi, nous
avons un beau
challenge, celui de
garder cette 4e place.
Nous allons jouer notre
chance à fond"
FRANCIS GILLOT

Marseille-Bordeaux : Gillot veut garder sa "quatrième place"
5 commentaires
Publié le 22/12/2013 à 06h00 , modifié le 22/12/2013 à 07h38 par
Thierry Vautrat


Les Bordelais rêvent de signer une cinquième victoire face à l’OM et d’assurer un peu plus leur quatrième place.

• <:figure class=hmedia min-height="0px" max-height="180px" max-width="150px"> <:figcaption>BORDEAUX LE 13/09/2013 FOOTBALL BORDEAUX / PSG GILLOT FRANCIS LE COACH BORDELAIS PHOTO FABIEN COTTEREAU - Cottereau Fabien ( STADE CHABAN DELMAS ) 20130916_F.COTTEREAU_8I9F1858 © Photo
  Cottereau Fabien
  
  
• Lamine Sané devrait être titularisé au milieu de terrain. © Photo
  Photo AFP
  
  
• BORDEAUX LE 13/09/2013 FOOTBALL BORDEAUX / PSG GILLOT FRANCIS LE COACH BORDELAIS PHOTO FABIEN COTTEREAU - Cottereau Fabien ( STADE CHABAN DELMAS ) 20130916_F.COTTEREAU_8I9F1858 © Photo
  Cottereau Fabien
  
  
• <:figure class=hmedia min-height="0px" max-height="180px" max-width="150px"> <:figcaption>Lamine Sané devrait être titularisé au milieu de terrain. © Photo
  Photo AFP
  
  

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L
es Girondins auraient dû profiter de la visite de Wendel au Haillan il y a huit jours pour lui offrir un CDD. Avec mission de réussir au Vélodrome le même coup franc que le 4 mai 2008, lorsqu’il avait égalisé à 1 -1 à la 80e. Évidemment, pour rééditer ce succès (2-1), le dernier que Bordeaux s’est offert dans ce stade, il faudrait aussi faire revenir Pierre Ducasse, auteur de ce coup de canon sublime à la dernière seconde, voire Marouane Chamakh, l’homme de la passe décisive, dos au but.

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Les Bordelais, pour s’imposer ce dimanche, auraient bien besoin des atouts de cette époque, celle d’une splendeur naissante, aujourd’hui évanouie. Cela compenserait l’absence de leurs deux éléments les plus efficaces, Grégory Sertic, leur meilleur passeur et Cheick Diabaté, leur meilleur buteur, à laquelle s’ajoute celle de Lucas Orban.

• Un challenge à relever
  

Certes l’OM concédera également quelques handicaps, avec les blessures de Mathieu Valbuena, André Ayew et Rod Fanni mais cela n’équilibrera pas tout à fait des débats, que le talent de Gignac, peut à tout moment faire basculer. « Marseille a des joueurs susceptibles de faire la différence devant », remarque Francis Gillot. « De jeunes joueurs, talentueux. On connaissait Thauvin mais le petit Imbula, c’est vraiment un jeune talentueux. »
La valeur de l’adversaire n’empêche pas Bordeaux de se déplacer avec de solides ambitions. « Nous avons un joli challenge à relever, celui de garder notre quatrième place », annonce Francis Gillot. Cette place européenne est pour l’instant la propriété provisoire de Saint-Etienne, acquise à la faveur de sa victoire sur Nantes hier (2-0). Un cinquième succès consécutif la redonnerait aux Girondins, qui clament leur envie de jouer leur chance à fond. « Si on gagnait, cela ferait un petit trou derrière », remarque le coach nordiste.

• Trop vite, la crise ?
  

Cela ferait surtout un petit trou sur les Olympiens qui, dès lors se retrouveraient à cinq points. Mais s’imposer devant Mandanda et ses copains n’est pas si facile, leur bilan à domicile en témoigne. Eux qui n’ont perdu que face à Paris, Monaco et Nantes, exactement comme Bordeaux, ainsi que face à Reims, venu prendre un point à Chaban.
On peut donc se demander si l’OM n’a pas piqué sa crise un peu tôt et viré Élie Baup sur le seul caprice d’un président impatient. Faut-il attribuer le nul arraché à Lyon après s’être trouvé mené 2-0 et la victoire contre Toulouse en Coupe de la Ligue, à la réaction d’orgueil d’une équipe fouettée dans son amour-propre par les mots de son nouvel entraîneur, José Anigo ?
Possible, d’ailleurs Gillot préfère ne pas sous-estimer l’impact de ce changement de cadre. Mais prévient que son équipe aura son mot à dire. «J’ai vu les Marseillais en difficulté en première période face à Lyon. Nous aurons des arguments à faire valoir. Ils seront également en difficulté face à notre organisation. »
Il faudra bien sûr produire une prestation similaire à celle de la deuxième période à Rennes et non pas proche de celle de la première. C’est la condition pour espérer l’emporter et permettre à tous, comme l’annonce Maurice-Belay, de « regarder les yeux dans les yeux, pratiquement n’importe qui.

Les Girondins sans Diabaté à Marseille
Victime d'un genou douloureux, le Malien a déclaré forfait pour le match contre Marseille dimanche. Son absence s'ajoute à celle du meilleur passeur du club, Grégory Sertic, opéré vendredi pour sa tachycardie

Gillot : «Bonne opération»
Même si son équipe menait de deux buts avant de se faire rejoindre en quelques minutes, Francis Gillot est satisfait du point obtenu à Marseille dimanche (2-2). «Nous finissons très fatigués, et il était temps que cela se termine», a-t-il expliqué.

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Gillot se satisfait du point pris à Marseille malgré le scénario. (L'Equipe)



Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux) : «Je suis déçu d'avoir donné les deux buts à Marseille. Nous perdons deux ballons faciles au milieu et l'OM égalise. Sinon, le score est assez logique car Cédric (Carrasso, ndlr) a sorti des ballons chauds. Nous aurions signé pour prendre un point ici. Nous finissons très fatigués, et il était temps que cela se termine car nous étions proches de prendre un troisième but. Mais faire nul ici, cela reste une bonne opération. Nous restons sur une dynamique positive. Cette quatrième place, je m'en contente largement. Nous allons faire le maximum pour la conserver. Nous avons un bon effectif, mais pas pour inquiéter les cadors du championnat.»

Ligue 1 : le nul rageant des Girondins contre l'OM
2 commentaires
Publié le 23/12/2013 à 06h00 , modifié le 23/12/2013 à 07h21 par
Frédéric Laharie, envoyé spécial


Les Girondins, qui menaient 2-0 à l’heure de jeu, ont gâché en moins de deux minutes l’occasion de frapper un grand coup au Vélodrome et de consolider leur 4e place (2-2)
Maurice-Belay exulte, mais les marseillais de Steeve Mandanda ont fini par se relever. © Photo
Photo AFP









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Et Bordeaux s’est évanoui. Oh, pas longtemps, à peine deux minutes, la perte de conscience. Mais assez pour défilocher le canevas patiemment cousu par les Girondins pendant une heure et quart, ce dimanche après-midi à Marseille.

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Un peu plus tard dans la soirée, au moment de s’envoler vers une semaine de vacances, ils auront sûrement relativisé le poids de ce qu’ils ont laissé sur la pelouse défoncée du Vélodrome en travaux. Après tout, un point ici, c’est un point de gagné sur le tableau de marche. Il leur permet de conserver leur "quatrième place virtuelle" selon le mot de leur président Jean-Louis Triaud (1) et de finir l’année sur une série de quatre victoires et deux matchs nuls.
Mais ils ont vu de trop près l’occasion de garder l’OM et la meute derrière eux à bonne distance, pour ne pas regretter ces deux points perdus. "Forcément, il y avait de la déception dans le vestiaire, reconnaissait Nicolas Maurice-Belay, auteur de son troisième but en quatre journées de Ligue 1. On avait l’occasion de réussir quelque chose de beau, c’est vraiment dommage de ne pas en avoir profité."
"À 2-0 à la 73e minute, on doit être capable de gérer mais si on prend le temps de la réflexion, on peut être satisfait de ce résultat, relativisait son président. C’est surtout le scénario qui est dommageable." Voilà pour le sentiment général, forcément mitigé, entre satisfaction d’avoir tenu tête à l’OM et frustration de ne pas avoir engrangé une cinquième victoire consécutive en championnat.
Avant de tirer le bilan de cette première moitié de saison, positif si on se souvient qu’ils étaient relégables après la 7e journée, il faut donc s’arrêter sur des deux minutes de malheur pour tenter de comprendre comment Bordeaux a pu chuter si brutalement, du haut de ses deux buts d’avance.
À l’origine, un ballon perdu par Landry Nguemo, petit battement d’ailes de papillon qui se transformera en tempête dans la surface bordelaise quelques instants plus tard. "On manque de réactivité sur le premier but. Le deuxième est encore plus regrettable. On est en place, assez nombreux pour l’éviter", pointait Marc Planus.
Panique, fatigue physique pour avoir beaucoup défendu ? Nicolas Maurice-Belay soulignait plutôt un "sentiment de suffisance, dans le sens où à 2-0, on a le sentiment que rien ne peut nous arriver, on perd notre concentration face à une équipe de Marseille qui allait forcément se révolter".
Mais avec ce Bordeaux-là, on le sait bien, c’est quand tout va bien, que tout commence à aller mal… Capable d’enquiquiner tout le monde quand il est totalement impliqué, il est parfaitement vulnérable dès lors qu’il dévie du plan de route.
Car jusque-là, tout allait bien, c’était même presque trop beau pour être vrai. L’OM comme prévu avait poussé fort dans la première demi-heure. Un brin de chance (l’occasion de Thauvin à la 16e) et le talent de Carrasso avaient permis de tenir la première partie du plan. En trompant Mandanda par Jussiê (34e) et Maurice-Belay (66e) sur leurs deux premiers tirs (sur… trois) du match, les attaquants avaient fait un festin de quelques miettes.
Malgré la sortie à la mi-temps de Jussiê, précieux dans son jeu en appui, ils pensaient, comme Lamine Sané "avoir réussi le plus dur en marquant deux buts à l’extérieur". "On doit encore réussir à conserver le ballon plus intelligemment", estimait Maurice-Belay.
En battant Lille et en poussant Marseille au bord de la rupture, les Bordelais se sont prouvé qu’ils pouvaient se mêler à la lutte pour les belles places. Avec le retour des blessés (Orban, Diabaté, Sertic, Orban, Traoré) après la trêve, c’est la promesse d’une année 2014 bien plus excitante que ce qu’on aurait imaginé il y a à peine deux mois.
(1) Saint-Etienne, 5e à un point, jouera son match en retard contre Evian TG le 8 janvier.

◗ LA CAYOLLEAUVEL’? L’OMPASAUCOURANT
C’est aujourd’hui, à lami-journée, que le club de La Cayolle (DHR) sera
définitivement fixé sur le nom du stade dans lequel il affrontera
l’Île-Rousse (CFA 2) en 32e de finale de la coupe de France le week-end
prochain (sans doute samedi). Après plusieurs jours d’incertitude


à l’issue desquels la solution du stade Francis-
Turcan,àMartigues, a été proposée, Richard Miron est revenu à la
charge samedi pour soumettre à nouveau l’idée du stade Vélodrome,
pourtant écartée initialement. L’adjoint aux sports de la ville de Marseille
avait alors l’intention d’en informer l’état-major de l’OM dans
les plus brefs délais, puisque l’équipe de José Anigo reçoit Reims, le
lendemain, à 20h45. Hier soir, pourtant, les dirigeants olympiens
n’avaient, selon nos informations, pas été avisés de ce possible revirement.
Ils avaient en revanche participé aux premières discussions sur
l’éventualité de la tenue de cette rencontre dans l’enceinte du boulevard
Michelet, à l’époque du tirage au sort.

REIMS EN STAGE
ÀPLAN-DE-CUQUES
Adversaire de l’OM dimanche au stade
Vélodrome, Reims reprend également
l’entraînement aujourd’hui
(15h). Demain soir, Hubert Fournier
et son équipe rallieront Marseille où
ils prépareront le 32e de finale de
coupe de France, plus précisément
à Plan-de-Cuques.

◗ ÉVIAN SUR LE PONT AUJOURD’HUI
Dimanche, à Annecy, l’OM aura l’avantage de la fraîcheur. Son
hôte, Évian Thonon Gaillard, aura dans les pattes une rencontre
de plus que les Olympiens. Les Haut-Savoyards défient
Saint-Étienne, aujourd’hui, en match en retard de la 17e journée.
Pour cette rencontre à Geoffroy-Guichard, Pascal Dupraz enregistre
les retours de Barbosa, Benezet, Mensah et Sabaly, laissés
au repos à Bastia. Un match que l’entraîneur avait sacrifié.
Car il a d’autres priorités en ce mois de janvier...
➔ Retrouvez le classement de la Ligue 1 en page suivante

ETG-OM : Évian sur le pont aujourd'hui


Dimanche, à Annecy, l'OM aura l'avantage de la fraîcheur. Son hôte, Évian Thonon Gaillard, aura dans les pattes une rencontre de plus que les Olympiens. Les Haut-Savoyards défient Saint-Étienne, aujourd'hui, en match en retard de la 17e journée. Pour cette rencontre à Geoffroy-Guichard, Pascal Dupraz enregistre les retours de Barbosa, Benezet, Mensah et Sabaly, laissés au repos à Bastia. Un match que l'entraîneur avait sacrifié. Car il a d'autres priorités en ce mois de janvier...

La vie olympienne





évian-OM à guichets fermés ?
La rencontre entre les Haut-Savoyards et les Olympiens devrait se dérouler dans un Parc des sports d'Annecy copieusement garni. Hier soir, il ne restait que 2 000 places en vente.
des changements du côté d'Évian ?
La prestation de ses joueurs à Saint-Étienne (0-1) reste en travers de la gorge de Pascal Dupraz. L'entraîneur d'Évian Thonon Gaillard pourrait procéder à plusieurs changements à l'occasion de la venue de l'OM, dimanche après-midi (17 heures). Le défenseur Jonathan Mensah, coupable sur le but stéphanois, se trouve principalement dans la ligne de mire.

◗ DES CHANGEMENTS DU CÔTÉ D’ÉVIAN?
La prestation de ses joueurs à Saint-Étienne (0-1) reste en travers
de la gorge de Pascal Dupraz. L’entraîneur d’Évian Thonon
Gaillard pourrait procéder à plusieurs changements à l’occasion
de la venue de l’OM, dimanche après-midi (17 heures). Le défenseur
Jonathan Mensah, coupable sur le but stéphanois, se trouve
principalement dans la ligne de mire.

ÉVIAN-OMÀGUICHETS FERMÉS?
La rencontre entre les Haut-Savoyards et les Olympiens devrait
se dérouler dans un Parc des sports d’Annecy copieusement garni.
Hier soir, il ne restait que 2000 places en vente.

Lyon navigue en plein brouillard
 
Avant de recevoir l'OM en coupe de la Ligue, mercredi, l'OL n'a plus aucune certitude




Que peut espérer Lyon dans cette deuxième partie de saison ? En Ligue 1, pas grand-chose. Largué en plein ventre mou du classement, l'OL ne se berce guère d'illusions pour revenir sur le peloton de tête. L'urgence est ailleurs ; Lyon doit vite faire entrer de l'argent dans ses caisses pour tenter d'équilibrer ses comptes. Et le club a bien compris que ce ne sera pas par le biais d'une qualification en Ligue des champions. Alors, reste le mercato.
Maxime Gonalons, convoité par Naples, restera dans le Rhône. C'est Jean-Michel Aulas qui l'a affirmé, même si Aurelio De Laurentiis, son homologue napolitain, a démenti l'offre de 17 M€ avancée par l'homme fort de l'OL. Actuellement, c'est Alexandre Lacazette, l'une des rares satisfactions de la saison, qui attise les convoitises, notamment outre-Manche. JMA n'est pas non plus vendeur. En revanche, Gomis , Briand - en fin de contrat en juin - et Gourcuff (Arsenal ?) ne seront pas retenus. Au milieu de tout ça, Rémi Garde tente de mobiliser son monde pour sauver les meubles. "Il reste trois semaines, je m'attends à tout... car on est plus en position d'être chassé que d'être nous-même prédateur", a-t-il avoué, concernant le mercato.
Face à Sochaux, l'OL va essayer d'oublier tout ça et de se remettre d'aplomb. Histoire d'aborder son quart de finale de coupe de la Ligue, mercredi contre l'OM, dans les meilleures conditions. Un match qui peut permettre à l'OL de sauver sa saison...

"Il faut obtenir des
résultats et arrêter de
dire qu’on joue bien,
car je vais finir par dire
que je préférerais qu’on
joue mal mais qu’on
marque des points."
PASCAL DUPRAZ

800
Hier soir, il restait
800 places en vente pour
ETG-OM. Une première :
lors des précédentes
venues de l’OM, le Parc des
sports d’Annecy affichait
complet dès la veille

Lyon, une saison en jeu




Si la victoire olympienne en Haute-Savoie a ouvert de nouvelles perspectives aux Olympiens de Marseille, celle contre Sochaux n'a pas révolutionné la saison des Olympiens de Lyon. Neuvième du classement à six points de la quatrième place, l'équipe de Rémi Garde sait qu'elle devra enchaîner une longue série de victoires pour revenir dans la course à la qualification pour la... Ligue Europe. Guère enthousiasmant. Dans ce contexte morose, les coupes nationales apportent des perspectives plus réjouissantes. Et, au-delà de la possibilité de soulever un trophée, l'OL se voit proposer un raccourci opportun vers l'Europe. "C'est un match important pour nous et j'espère qu'il y en aura d'autres derrière", insiste l'entraîneur de l'OL.
Lyon carbure à la 4G
Plombé par quatre nuls consécutifs à domicile en championnat, l'OL s'échine à rattraper les points perdus. Sans avoir la moindre garantie d'y parvenir. Mais Lyon a retrouvé une certaine consistance ces dernières semaines. En fait, depuis la réception... de l'OM, le 15 décembre dernier. Jusqu'au but de Gignac, inscrit juste avant la pause, l'OL avait réussi le match parfait.
"C'était une très bonne première période de notre part avec du rythme, de la patience tout en ayant mis cette équipe en difficultés, se souvient Garde. Mais depuis, l'OM a avancé. Ce sera un match compliqué. L'OM a de la qualité offensivement avec des joueurs qui peuvent faire la différence. C'est une équipe très dangereuse. Je le pense sincèrement."
Si l'OM reste sur cinq rencontres sans défaite, Lyon fait mieux, son dernier revers remontant au 1er décembre à Paris (8 matches sans défaite). Depuis l'OL est passé en vitesse 4G : Gonalons, Grenier, Gourcuff et Gomis.
Jean-Michel Aulas ne s'y est d'ailleurs pas trompé. En dépit du besoin urgent de renflouer les caisses de son club, le patron des Gones a retenu son capitaine malgré l'offre alléchante de Naples. Un signe fort pour le collectif : s'il partira libre en fin de saison, Bafé Gomis reste un poison, surtout contre l'OM  Et le tandem Grenier-Gourcuff fait, enfin, des étincelles. "Ils sont complémentaires. C'est bien pour l'équipe et il faut que ça perdure", note Garde. Du moins, surtout ce soir, car contre l'OM, Lyon joue une partie de sa saison.

OM-VAFC : un point sur l'infirmerie nordiste






Alors que l'OM s'apprête à rencontrer Valenciennes, pour le compte de la 21e journée de championnat (samedi 17h au Vélodrome), l'infirmerie nordiste affiche presque complet. Jean-Christophe Bahebeck (ischions), Abdou Camara (genou), Anthony Le Tallec (adducteurs), Rudy Mater (adducteurs) et Lindsay Rose (genou) sont pour le moment indisponibles.

OL-OM : "La victoire est méritée" (Garde)




L'entraîneur lyonnais Rémi Garde s'est félicité de la prestation de ses joueurs, vainqueurs de l'OM hier soir à Gerland: "Il ne faut pas réduire ce match à la tension des cinq dernières minutes car, jusque-là, ce fut un beau match. Sur l'ensemble, la victoire est méritée même s'il ne faut pas tirer de conclusion après un tour de coupe où ce qui compte, c'est de passer. Mais au delà de la victoire, nous avons produit de belles phases de jeu et montrer de la présence à la récupération."

OM-VA : les 18 Valenciennois





Ariël Jacobs, l'entraîneur de Valenciennes, a dévoilé le groupe de 18 joueurs qui se déplacera au Vélodrome, samedi à partir de 17 heures. Pour l'occasion, Jean-Christophe Bahebeck, Anthony Le Tallec et Lindsey Rose sont absents.
Le groupe des 18 Valenciennois
Gardiens : Novaes, Penneteau
Défenseurs : Angoua, Ciss, Kagelmacher, Masuaku, Mater, Medjani, Nery
Milieux : Da Silva, Dossevi, Doumbia, Ducourtioux, Enza-Yamissi, Melikson
Attaquants : Massampu, Pujol, Waris

Le truculent président de Valenciennes
était déçu d’avoir effectué
le voyageàMarseille pour
rien: "L’OM avait joué mercredi
et c’est vrai qu’on comptait beaucoup
là-dessus. Après, on verra,
un match n’est jamais gagné ni
perdu d’avance. Là, tout le monde
était d’accord pour dire que
c’était injouable."

%Ariel JACOBS
Entraîneur de Valenciennes :
"Je crois que c’était la bonne
décision, même si ce type
de choix n’est pas toujours
populaire. Après vingt
minutes de jeu, le terrain
aurait été un bourbier. Tout
le monde aurait alors été
perdant. On aurait préféré
jouer, histoire de garder le
rythme. Le foot est un sport
d’hommes, mais aussi un
sport d’hiver. Quand on
vient dans le sud de la France,
on ne s’attend pas à ce
qu’un match soit remis."