NEWS DE L'OM

Le coup de jeune de l'OM 30/08/2012 08:13:22
Agé de 18 ans, Rafidine Abdullah a disputé son premier match comme titulaire avec Marseille, en barrage aller de la Ligue Europa, sur la pelouse du Sheriff Tiraspol. Contrainte économique, politique sportive : Marseille a intégré plusieurs jeunes dans son groupe pro. Un sang neuf indispensable si l'OM composte contre le Sheriff Tiraspol (20h45) son billet pour la C3 et donc pour une multiplication de matches.

«On regarde davantage ce qu'il se passe en bas.» Franck Passi, adjoint d'Elie Baup et ex-entraîneur de la réserve de l'OM, ne le cache pas : «Avec les soucis financiers, que connaissent beaucoup de clubs, on achète moins de joueurs. On s'appuie davantage sur notre politique de formation». L'ascenseur a donc fonctionné, cet été, pour la préparation d'avant-saison. Et cela continue : Senah Mango (20 ans), Alexander N'Doumbou (20 ans) ou encore Rafidine Abdullah (17 ans) trustent le banc de l'équipe pro depuis le début de la saison.


Abdullah, premier de cordée
Abdullah, justement, a même été titularisé avec succès lors du match aller face au Sheriff Tiraspol (2-1), pour pallier la suspension de Cheyrou. «Il a une très bonne vision du jeu, dit Passi à propos du milieu de terrain, natif de Marseille. Il joue juste techniquement. Chaque fois que le niveau s'élève, il élève aussi le sien.» Un exemple de réussite pour ses camarades, dont Mango qui peut, lui, constituer «une doublure à droite de la défense». «C'est un stoppeur à la base, puissant et avec un très bon jeu de tête. On envisage de le décaler sur le côté pour lui enlever de la pression.» Et trouver une solution interne au départ d'Azpilicueta.


«Mandaté pour [s']occuper des jeunes (en 2006) puis de la réserve» lors des deux dernières saisons, Passi a constaté l'évolution de cette relève potentielle. Les départs de plusieurs joueurs ont libéré des places et offert de l'espoir : «Leur état d'esprit a changé. Ils sont plus assidus. C'est logique. On compte sur eux, donc ils se sentent plus concernés. Ils se disent qu'ils peuvent y arriver». Première conséquence, «ils s'affirment», même si, «pour l'instant, ça profite à l'étage en dessous (à la CFA 2).»

LE COMMENTAIRE de Max Eberl , directeur sportif de Mönchengladbach
"Nos supporters vont apprécier "

❚ Que pensez-vous de ce tirage ?
Il est très intéressant. Un groupe populaire, équilibré.
L’OM est un club habitué à l’Europe, qui a gagné
beaucoup de trophées en France et que tout le monde
connaît en Allemagne et en Europe. C’est une équipe
très compétitive, qui a bien réussi contre Dortmund
l’an passé, un peu moins contre le Bayern, qui sont
les deux meilleures équipes d’Allemagne; mais nous
verrons bien ce que ça donnera.
❚ Pour le Borussia, c’est un grand retour ?
Effectivement, dans les années 70, le Borussia
était un grand nom d’Europe, une grande équipe qui
a gagné deux coupes de l’UEFA, disputé une finale de
coupe des clubs champions. Dans les années 90, nous
avons disparu de la scène; alors, nous sommes vraiment
heureux de participer à cette phase de groupes.
Nos supporters vont apprécier, ils attendaient le tirage
avec impatience. Affronter de tels adversaires,
dans des endroits aussi intéressants que Marseille, Istanbul
ou Limassol, c’est un plus pour eux.
❚ Votre entraîneur, Lucien Favre, aurait pu être
celui de l’OM...
C’était peut-être le rêve de Marseille, mais il était
sous contrat et il a prolongé jusqu’en 2015.
❚ Saviez-vous que votre club avait déjà gagné 4
ou 5-0 à Marseille en amical il y a une quarantaine
d’années?
Je l’ignorais, mais maintenant, je le sais. C’était la
grande équipe avec Simonsen, Netzer, alors... Je doute
que le score soit le même cette fois !

Barton, Mbia, les transfuges Le mercredi, Joey Barton est arrivé
de Londres et Stéphane Mbia y est
parti, ne jouant pas contre Tiraspol.
Mais c’est le vendredi, date limite des
transferts européens que le Camerounais
signe à QPR et que le prêt de
l’Anglais à l’OM est réglé

Pendant que les Olympiens effectuaient
le décrassage de
lendemain de match, Steve Mandanda et MathieuValbuena ont rejoint
l’équipe de France à Clairefontaine,
hier, pour les deux matches
qualificatifs de la coupe
du monde 2014, contre la Finlande et le Bélarus.
D’autres internationaux de
l’OM ont quitté Marseille dans leur sillage : il s’agit de Nicolas Nkoulou, qui sera opposé au
Cap-Vert avec le Cameroun, André et Jordan Ayew, qui défieront le Malawi au Ghana,
Charles Kaboré, qui se déplacera en Centrafrique avec le Burkina Faso, et
Alexander Ndoumbou,
qui affrontera le Togo, privé de Mango, avec le Gabon

Niang ne choisit
passon camp! Entre les deux clubs, son coeur
balance. Actuellement à Doha,
où il défend les couleurs du club
qatari d’Al-Saad, Mamadou
Niang s’est exprimé via son
compte twitter sur la future opposition
entre Fenerbahçe et
l’OM. "Je suis pour les deux équipes,
j’aime l’OM mais j’aime Fener
aussi, alors que le meilleur
gagne", a publié le Sénégalais.
Un commentaire qui a soulevé
un tollé du côté des supporters
olympiens, vu le peu de reconnaissance
envers le club qui l’a
révélé au plus haut niveau. Et
Mamad’ de justifier: "L’OM est
le club de mon coeur, j’ai passé
5 ans de ma vie, à vie marseillais.
Ensuite, Fener est un
club qui m’a accueilli avec beaucoup
d’amour, c’est un grand
club et une famille."
Au moins, quoi qu’il se passe,
Mamadou Niang ne sera pas déçu
par le résultat

Les résultats des internationaux africains

Fortunes diverses ce samedi pour les internationaux africains en lice pour la CAN 2013. Si le Ghana des frères Ayew a disposé du Malawi (2-0) à Accra, ce fût compliqué pour d'autres. Le Gabon de N'Doumbou a été tenu en échec à domicile par le Togo (1-1) tandis que le Burkina de Kaboré a perdu en Centrafrique (1-0) et que le Cameroun a été surpris par le Cap Vert (2-0). Les matches retour de ces préliminaires qualificatifs pour la CAN se joueront le 12 octobre.

LES INTERNATIONAUX
Nkoulou tombe de haut, Kaboré aussi

Si l’affiche de la soirée opposait la Côte
d’Ivoire de Didier Drogba au Sénégal, rencontre
qui s’est soldé par le succès 4-2 des Éléphants,
le coup de tonnerre est venu du Cap-Vert.
Un résultat qui a d’ailleurs dû faire naître un
coupable sentiment de satisfaction auprès de
l’état-major olympien. Hier, dans le petit stade
de Varzea, à Praia, les Lions indomptables ont
été dressés par le Cap-Vert (2-0). Un revers qui
hypothèque grandement les chances du Cameroun
de Nicolas Nkoulou - nommé capitaine - de
disputer la phase finale de la Coupe d’Afrique
des Nations 2013, qui se déroulera du 19 janvier
au 10 février en Afrique du Sud. Les Camerounais
prépareront leur match retour - le 12 octobre
à Yaoundé- dès mardi, avec un match amical
programmé en Égypte.
Charles Kaboré et ses coéquipiers du Burkina
Faso devront eux aussi cravacher lors du match
retour pour arracher leur ticket pour l’Afrique
du Sud. Les Étalons ont mordu la poussière en
République Centrafricaine (1-0). Kaboré a disputé
l’intégralité de la rencontre - aux côtés notamment
du joueur du FC Sheriff, Benjamin Balima
- et devrait être présent lors de la reprise de
l’entraînement à La Commanderie, demain.
Alexander Ndoumbou sera, lui, mardi à
Amiens pour le match amical du Gabon contre
l’Arabie Saoudite. Hier, à Libreville, le jeune
olympien a assisté en spectateur au nul entre
sa sélection et le Togo (1-1), également en
match aller des éliminatoires de la CAN. Seuls
les frères Ayew sont en ballottage très favorables
pour se qualifier, après le succès du Ghana
contre le Malawi (2-0).

Le top serait que le Cameroun ne passe pas comme ça on garde Nkoulou cet hiver

Tommy Allez l'O.M a écrit:Le top serait que le Cameroun ne passe pas comme ça on garde Nkoulou cet hiver

c'est ce que l'autre elie BAUP t' a soufflé mon cher coach adjoint

L’OM arrive sur les tatamis!
EXCLUSIF Les dirigeants olympiens lancent
la section judo. Retour sur un projet structuré
et ambitieux

J’aime me lever le matin"

EN DIRECT DE: Marseille
Au sortir d’une saison des plus laborieuses, ponctuée par un peu honorable dixième rang au classement général, l’Olympique de Marseille est revenu sur le devant de la scène en remportant ses quatre premiers matches de la saison face à Reims (1-0), Sochaux (2-0), Montpellier (1-0) et Rennes (3-1). Un quatre à la suite historique qui permet à l’OM d’égaler son record de victoires consécutives, vieux de 80 ans (1932-33). "Il y a un côté historique à notre entame de championnat. On sent que cela touche les supporters. Les succès leur redonnent de l’espoir car à la fin de la saison passée, ils étaient assez mitigés et se posaient beaucoup de questions. Là, on est reparti plus fort que ce qu’ils pensaient et cela leur donne de l’envie et on sent de l’engouement", confesse volontiers Rod Fanni sur le site officiel du club phocéen. Un nouveau succès sur la pelouse de Nancy permettrait aux protégés d’Elie Baup de renforcer leur capital confiance avant d’aborder les hostilités en Ligue Europa, sur la pelouse de Fenerbahçe.

◗ "FERNANDEZALARGUÉ TOUT LE MONDE!"
Interrogé sur les relations entretenues avec Jean Fernandez,
l’entraîneur de Nancy, Élie Baup dit apprécier "beaucoup l’homme
mais aussi l’entraîneur qui est un passionné de foot. Je lui tire un
grand coup de chapeau pour tout ce qu’il fait, car il renforce le foot
français par son expérience et sa qualité. Je regarde beaucoup de
matches, mais en terme de déplacements pour suivre une rencontre,
Jean a largué tout le monde

http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/video-om-pelouse-synthetique-baup-ne-comprend-pas-lexception-francaise

Vidéo OM : pelouse synthétique, Baup ne comprend pas l'exception française Publié le samedi 15 septembre 2012 à 12H01



Ce dimanche, l'OM jouera contre Nancy au stade Marcel Picot. Les joueurs marseillais devront donc s'adapter à la pelouse synthétique. Seuls Nancy et Lorient sont munis de cette pelouse. "Je n'aime pas. Je ne comprends pas que ça puisse exister dans notre championnat", avoue Elie Baup.

L’HUMEUR

Historique
contraste

Le sport est fait de contraste mêlant
désillusions et renaissance. C’est un peu
l’histoire de cet OM, sans âme il y a encore
quelques mois, et aujourd’hui sans
l’ombre d’un doute sur ses qualités à dominer
ses adversaires. À enchaîner les
victoires jusqu’à écrire une nouvelle page
de l’histoire du club.
Et si les hommes n’ont pourtant pas
changé, le spectacle n’est, lui, plus le
même. À croire que le management à la
sauce Baup est la panacée à tous les
maux olympiens qui ont miné le dernier
acte de l’ère Deschamps. Sur le synthétique
de Nancy, les leaders de la Ligue 1
ont en tout cas évolué en patrons. Costauds,
dominateurs, solidaires, inspirés.
Autant de qualités qui leur faisaient
défaut dans une saison passée aux allures
de calvaire et de chemin de croix. Un
été plus tard, la différence est saisissante.
Plus personne n’évoque les doutes
d’avant saison, l’austérité économique,
la modestie du mercato, les limites de
l’effectif. Désormais, on parle de série
record. D’ambition retrouvée. On
s’imagine déjà venir contrarier les plans
d’un PSG et de ses stars. Bref, on se met
à rêver après une saison cauchemar.
Vous avez dit contraste...

Fenerbahçe-OM
19/09/12 08:01

Départ ce matin pour Istanbul

C'est en milieu de matinée que les Olympiens décolleront de l'aéroport de Marignane pour rallier Istanbul. Sur place, ils s'entraîneront en fin d'après-midi au stade Sukuru Saracoglu où ils affronteront, ce jeudi, l'équipe de Fenerbahçe

C’est Byzance!
LIGUEEUROPEMené2-0, l’OMamis tout soncoeur pour arracher un nul enformede victoire... qui n’était pas loin

La bataille d’Istanbul
a laissé des traces. L’OM
aura-t-il récupéré pour
défier Évian, dimanche?

Alors que l’OM était mené 2 à 0, Mathieu Valbuena a réussi à tromper la vigilance de la défense stambouliote, relançant son
équipe à la 82e minute de jeu, juste avant l’égalisation d’André Ayew


Soudain, l’enfer est devenu beaucoup
moins étouffant, moins inhospitalier.
Les bouillants supporters
de Fenerbahçe, en transe
jusqu’à cette fameuse 94e minute, se
sont éteints, abasourdis par un scénario
presque invraisemblable. Le stade
Sükrü Saraçoglu s’est alors retrouvé
plongé dans un silence assourdissant
seulement troublé par une poignée de
fidèles de l’OM aux anges après ce but
de l’au-delà.
La faute à ces diables de Marseillais
qui venaient d’arracher une égalisation
tellement méritée au bout de la
nuit stambouliote. La faute à ces deux
trublions, André Ayew et Mathieu Valbuena,
au four et au moulin, qui se
sont renvoyés l’ascenseur sur les buts.
Le Ghanéen, pourchassé par une meute
de partenaires après sa tête salutaire,
pouvait bien foncer vers le banc
des siens, à l’opposé, pour partager ce
bonheur immense avec le reste de
l’effectif.
Bien sûr, ce nul ne rapporte qu’un
point au classement et laisse tout le
monde sur la même ligne après la première
levée, Mönchengladbach et Limassol
n’ayant pas réussi à sedépartager
(0-0).
Mais, à voir la joie d’Ayew et
consorts, ce résultat nul ressemble à
s’y méprendre à une victoire, notamment
par la manière dont il a été acquis.
L’OM n’a jamais abdiqué. "Ce
qui est important, c’est que nous ne
nous soyons pas désunis, insiste ce coquin
d’Élie Baup qui avait brouillé les
pistes en titularisant N’Diaye en charnière
et Kaboré dans l’entrejeu. Même
si nous devons être plus efficaces. Avec
le match que l’on faisait, on ne pouvait
pas accepter d’être menés 2-0."
Alors, l’OM, sans jamais s’affoler, a
redoublé de courage, il y a mis du
coeur pour changer le cours de cette
rencontre que Fenerbahçe avait prise
à son compte par la grâce d’un froid
réalisme. Un but par mi-temps qui
sanctionnait quelques errements défensifs
coupables.
En y regardant de plus près, Steve
Mandanda n’a guère été inquiété, hormis
sur les deux buts turcs. Tout le
contraire de Volkan, le portier stambouliote,
sauvé à deux reprises par sa
transversale et régulièrement sollicité
par les attaquants olympiens. L’OM a
tenu le choc face "au favori du groupe.
On se devait d’être à la hauteur. C’est
de bon augure pour la suite de cette
compétition", Élie Baup, fier d’avoir
vu ses troupes croire en leur destin
jusqu’au bout.
Nicolas Nkoulou ne dit pas autre
chose: "Après le but de Mathieu, on a
poussé jusqu’au bout car on pensait
pouvoir égaliser." Et Ayew a surgi du
d i a b l e - v a u v e r t pour é t i r e r
l’invincibilité du club depuis l’entame
de la saison. Quelques instants après
la rencontre, tous se trouvaient encore
sur leur petit nuage. Sans omettre
pour autant que la bataille d’Istanbul
avait laissé des traces, notamment
pour Leyti N’Diaye (ischio-jambiers).
"On a laissé beaucoup de force physique",
souligne le technicien olympien.
L’OM aura-t-il récupéré pour défier
Évian Thonon Gaillard, dimanche,
avec l’ambition de demeurer leader ?
Hier soir, l’OM a dompté l’enfer. Et ça,
ça promet des lendemains radieux,
aussi bien sur la scène nationale que
continentale.

ÉVIAN TG
Wass ou Govou
sur le côté droit Le remplacement
de Pablo
Correa par Pascal
Dupraz, figure
historique du
club haut-Savoyard,
a produit
le déclic escompté
: l’ETG a giflé
Bastia (3-0) la semaine
dernière.
Si l’Uruguayen
n’était jamais parv
e n u à fa i r e
l’unanimité depuis son arrivée en lieu
et place de Bernard Casoni, l’hiver dernier,
Dupraz connaît, lui, les rouages de
la maison. Il est proche des joueurs, à
qui il essaie de transmettre une grinta
largement développée dans le milieu
amateur. Face aux Corses, il a mis en
place un 4-4-2 très classique qu’il ne
semble pas v o u l o i r modifier
aujourd’hui au stade Vélodrome.
Sur le côté droit du milieu de terrain,
le Danois Daniel Wass (ci-dessus) est en
balance avec Sidney Govou, de retour
de blessure (Olivier
Sorlin, suspendu face aux Insulaires, effectuera,
lui, son retour. À moins que
Dupraz ne lui préfère Rabiu ou Koné...

Des efforts àgérer. La fin de
match époustouflante à Istanbul,
jeudi (2-2), a forcément laissé des
traces dans les organismes olympiens.
Hier, ils ont donc démarré
sans se presser, ni se ruer vers le but
du Danois Andersen. La première
période n’a ressemblé en rien à celle
réaliséeàNancy, où les occasions
s’étaient enchaînées dimanche dernier
avant que Jordan Ayew ne trouve
la faille. Moins de mouvements,
moins de vitesse, mais une efficacité
sur coups de pied arrêtés et une solidité
encourageantes