NEWS DE L'OM

L1. TFC : ce n'est pas faute d'avoir essayé

Publié le 15/09/2013 à 03:50, Mis à jour le 15/09/2013 à 08:05

5e journée. L'OM ne revient au score que dans les dernières minutes de la rencontre.

Premier but cette saison pour Wissam Ben Yedder, aux prises ici avec Julio Nkoulou./ Photos DDM, Michel Viala



Encore raté ! Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il faudra donc patienter, pour enregistrer la première victoire du TFC cette saison. Mais les Violets n’en sont vraiment pas passés loin hier face à l’OM, en menant logiquement au score pendant vingt minutes, avant de se faire rejoindre sur un coup de pied arrêté, la spécialité marseillaise, coup franc de Valbuena, tête de Lucas Mendes (87).
Du déjà vu, qui a ôté une belle épine du pied à la troupe de Baup, copieusement dominée après le retour des vestiaires et qui a, on ne peut plus normalement, fini par céder sur une offrande de Braithwaite à Ben Yedder, premier but cette saison pour le petit attaquant toulousain (66).
L’origine de cette réalisation toulousaine est à porter au crédit d’Oscar «Choco» Trejo, le technicien argentin qui a de nouveau fait admirer toutes les facettes de son talent et qui va, c’est sûr, régaler les inconditionnels du TFC.
Trejo a été, souvent, la pointe la plus avancée d’un entrejeu téféciste rayonnant, où le quatuor Ninkov-Chantôme-Didot-Sylla a été de toutes les actions, tous les bons coups, et son activité n’a pas fait rigoler ceux d’en face, dans une rencontre de qualité, comme l’avait déjà été, ici, la réception de Bordeaux.
Il ne manque pas grand-chose aux Toulousains pour prendre leurs premiers trois points.
Un peu plus de réalisme, d’efficacité dans le dernier geste, comme sur ces deux premières tentatives de Braithwaite frustré par un sauvetage désespéré de Morel (7) puis Ninkov du gauche (18) puis du droit (23), qui méritaient vraiment mieux.
Les Toulousains, privés au coup d’envoi de cinq joueurs (Zebina, Aguilar, Ben Basat, Akpa Akpro et Yago), ont délivré un match plein, porteur d’espérances, bien plus productif qu’à Monaco et tout autant solidaire, quand ça n’avait pas été assez le cas à Bastia.
Cette fois, ils ont su utiliser leurs couloirs, où Ninkov et Sylla ont multiplié les courses, et les centres sont venus, comme les bons enchaînements, ainsi que les tirs au but, 20 au total mais 5 cadrés, seulement, preuve que s’il y a du boulot à faire, c’est bien dans ce domaine.
Mais le TFC est sur la bonne voie. Il offre un jeu de qualité, ne compte ni ses courses, ni ses tentatives (Aurier a fait voir de belles frappes), ni sa conviction aussi, très présente hier quand elle était absente à Bastia.
Depuis le début de la saison, les Toulousains n’ont pas été payés de leurs intentions. Ils réalisent un départ presqu’aussi mauvais qu’en 2003-04, celle de la remontée (20e, 2 points au bout de 5 journées). Mais les deux saisons n’ont strictement rien à voir. Celle-ci, qui nous intéresse, est prometteuse.
Fiche TEXTE] TFC-OM: 1-1 MT 0-0. Stadium. 20111 spectateurs. Arbitre : Stéphane Lannoy assisté de MM. Dansault et Cano. Temps additionnel: 4’ (1+3). Pour le TFC : Ben Yedder (66). Pour l’OM : Lucas Mendes (87). TFC : Ahamada - Aurier, Spajic, Abdennour - Didot (cap) - Ninkov puis Sirieix (84), Chantôme, Trejo, Sylla puis Moubandjé (84) - Braithwaite puis Regattin (75), Ben Yedder. Entr.: Alain Casanova. Avertissements : Trejo (36, accrochages à répétition), Aurier (69, altercation avec Gignac). OM : Mandanda (cap) - Fanni, Nkoulou, Lucas Mendes, Morel puis B. Mendy (85) - Romao, Imbula - Thauvin puis J. Ayew (54), Valbuena, Payet puis Khalifa (70) - Gignac. Entr.: élie Baup. Avertissements : Imbula (62, charge irrégulière sur Trejo), Gignac (69, altercation avec Aurier).

---

Ils ont dit
Alain CASANOVA :
«C’est un peu injuste, ce match nul, car je pense que nous méritions de l’emporter. On s’est créé de vraies occasions avant la pause, en parvenant à déséquilibrer les Marseillais. Puis on a bien attaqué la seconde période en empêchant l’OM de développer son jeu. L’idée était de fermer l’intérieur et de sortir le plus vite possible. Tactiquement, nous étions au point. Physiquement aussi, il me semble mieux qu’en face. Dommage, clairement, d’a-voir cédé sur un coup de pied arrêté. Surtout qu’à mon sens le coup franc est litigieux (contact sifflé d’Abdennour sur J. Ayew). Je crois que si on avait eu 5-6 points de plus, on aurait gagné. L’égalisation est plus due à notre manque de confiance, de réussite, inhérents à notre classement.»
Elie BAUP :
«Il y a des choses à travailler, c’est une évidence. Sinon, on a également eu de belles opportunités - à l’image du TFC, d’ailleurs. Chaque é-quipe a eu ses temps forts.»
Serge AURIER :
«Nous avons produit du jeu et montré du caractère !»
Clément Chantôme :
«Il faut rester positif, on a fait un gros match. On a quand même réussi à étouffer l’OM en deuxième…»
Steve MANDANDA :
«Un bon point, assurément.»
Dimitri PAYET :
«Mon occase ?… Je ne pars pas pour la donner à Dédé Gignac. Après, ça se joue sur ma prise de balle qui n’est pas bonne (35e).»
André-Pierre GIGNAC :
«Je ne reproche rien à Dimitri, c’est un choix. Comme celui que j’ai fait (45e).»

---

Le chiffre : 3
Cartons jaunes > Pour Aurier. Suspendu lors de la première journée à Valenciennes, Serge Aurier a récolté hier son troisième carton jaune (après une altercation avec Gignac, également averti) en quatre matches, signe de suspension pour la venue de Lorient le mercredi 25 septembre.

---

Aguilar était blessé
Annoncé dans le groupe mais finalement pas sur la feuille, la recrue colombienne du Tef Abel Aguilar est rentré de sélection avec une douleur aux ischios. Il a passé une IRM hier matin qui a décelé un «petit décollement aponévrotique» dixit Casanova. à surveiller.

---

Les buts
66’: sur une passe remarquable de Trejo dans le dos des défenseurs, Braithwaite se retrouve seul et offre le but à Ben Yedder qui marque de près, du droit (1-0).
87’: coup franc excentré de Valbuena de l’aile droite, qui parvient à Lucas Mendes au deuxième poteau où le Brésilien devance Spajic de la tête pour loger le ballon sous la barre (1-1).

---

Les joueurs au crible.
Trejo, quel maestro !
Ahamada (14/20).- Le chat est de retour. La scène se déroule juste avant la mi-temps : dédoublement et débordement, côté gauche, de Valbuena qui centre ; détente arrière splendide du Franco-Comorien pour se saisir à deux mains de l’offrande (43). à part ça ? Deux arrêts de grande classe. En rampant, devant Payet, aux 6m50, qui a trop tergiversé (35) ; se couchant vite sur une volée extérieur de Valbuena, encore (38). Avant de s’incliner sur la tête-canon de Lucas Mendes contre laquelle il ne peut rien (1-1, 87e).
Aurier (15).- Quelle débauche d’énergie - derrière comme devant ! Intraitable dans sa zone, inimitable aux avant-postes si on ose. Deux actions d’éclat en guise d’illustration : tacle glissé exter droit, limite surface de réparation, dans les pieds de «Dédé» (27) ; tentative de lob, à 40m, sur Mandanda (76). Spajic (10).- Il n’était pas remis à 100% de sa béquille côté droit, ça s’est vu. Notamment en 1re : jeu de tête défaillant sur l’occasion de Payet (35), mauvaise appréciation sur une longue ouverture qui verra Gignac trouver les nuages (45). Mieux ensuite, mais c’est lui qui est battu par Mendes sur le but (1-1, 87e) !
Abdennour (15).-
Un monstre. Thauvin ridiculisé à la course (18) puis dans l’attaque de balle (45), Jordan Ayew privé d’un bon ballon (77). Presque décisif, également, lorsqu’en fin de match il sert Didot d’une belle transversale (90+1). Chapeau.
Didot (14).- Décidément, ce poste de sentinelle sied pas mal au petit Breton. Au four et au moulin en cette fin d’après-midi. Dans les intentions (une-deux plein rectangle de vérité avec Braithwaite, 33), la réalisation (tir au ras à la récupération d’un corner de Chantôme, 41), et - quasiment - la finition (reprise, après une longue chevauchée, qui manque de peu le cadre/90+1).
Ninkov (13). Il est sorti sur crampes, c’est dire… Il aurait pu être le (double) héros du début de soirée avec deux grosses occases : la première, du gauche, après avoir effacé sur son contrôle orienté Morel (18) ; la seconde du droit, demi-volée tendue façon drop, à la réception d’un service de Sylla (23). Remplacé par Sirieix, qui n’avait plus joué depuis la 2e journée et le derby de la Garonne.
Chantôme (13).- Précieux dans le harcèlement comme le jeu long. À son crédit, aussi : un retrait vers Braithwaite, «but» sorti de la tête sur la ligne par Morel (7).
Trejo (15).- Alain Casanova dit de son Argentin qu’il a le don de faire jouer les autres, sa production d’hier en atteste. Il régale l’assistance par sa technique en mouvement (13, 41, 63, 78), sa simplicité (décalage pour Sylla, 53), ses rushes itou (33). Sans oublier sa vision du jeu, naturellement. Sur l’ouverture du score, sa petite passe dans l’intervalle à destination de Braithwaite est une pure merveille (1-0, 66e). Au hockey sur glace, on lui aurait compté une assistance.
Sylla (13).- Beaucoup de densité et d’impact, rehaussé par deux tentatives (53 et 56). Remplacé par Moubandjé, première sous ses nouvelles couleurs.
Braithwaite (14).- Une pointe de vitesse impressionnante (Mendes peut témoigner, 5), un jeu d’appui intéressant (14, 28, 59), un caviar pour Wissam Ben Yedder (1-0, 66e). à son remplacement par REGATTIN, sorti logiquement sous les vivats du Stadium.
Ben Yedder (12).-«WBY» a débloqué son compteur (1-0, 66e). Là est bien l’essentiel.

Ligue des Champions. Marseille doit se plier en 3

Publié le 16/09/2013 à 08:16, Mis à jour le 16/09/2013 à 08:23



L'ancien Toulousain André-Pierre Gignac a hâte de se frotter aux Londoniens./ Photo DDM, Michel Viala



L’OM sera-t-il prêt mercredi pour Arsenal ? «On verra…» répond simplement le mentor phocéen élie Baup dans les couloirs du Stadium samedi soir, après le nul de ses protégés arraché contre le TFC (1-1, cf. p. 23). Baup remet sa casquette comme on remet le couvert pour ajouter, conscient : «Il faudra aller chercher des choses au mental !» Malgré sa 4e place au général (10pts) - à une victoire du leader monégasque, l’Olympique de Marseille tâtonne encore. Fruit d’un été agité sur le marché, moyennant 5 grosses arrivées dans le Vieux-Port (B. Mendy, Imbula, Payet, Thauvin, Khalifa).
Afin de
dégainer, dès après-demain, contre les Gunners au Vélodrome, les Marseillais seraient bien inspirés d’appliquer à la lettre les 3 préceptes qui suivent - dans l’ordre : physiquement, tactiquement et mentalement.
->Récupérer : oui les cadres sont émoussés, non l’affaire n’est pas rédhibitoire. Sur l’île du Ramier, sitôt le coup de sifflet final, les Olympiens ne l’ont pas caché. Mathieu Valbuena en tête : «C’est vrai, je n’avais pas les mêmes sensations que d’ordinaire. Moins de jus, aussi. J’enchaîne et comme je n’ai pas pour habitude de tricher, assène la plaque tournante, je me donne à fond.» Petit Vélo est vite relayé par son coach : «Avec tous ces matches internationaux (7 sélectionnés, ndlr), il s’agit d’une période délicate pour un club comme le nôtre.» Fatigués mais pas résignés, les vice-champions de France ! Cap’taine Steve Mandanda s’en porte garant : «Je ne suis pas du tout inquiet.» Pourquoi un tel optimisme ? Parce que l’OM sait jongler avec les différentes compétitions. L’entraîneur toulousain Alain Casanova confirme : «Jouer tous les 3 jours pour eux, dit en substance Casa, ce n’est pas un souci.» C’est inscrit dans leurs gènes.
->se densifier : en foot, le cœur du jeu est bien souvent le nœud du problème. Avant-hier, les Marseillais se sont parfois fait manger au milieu. «Nous avons manqué d’impact», regrettera Baup. Qui se lance dans une explication de texte à la Michel Chevalet. «Le but, c’est aller au plus vite dans la surface de réparation adverse. Nous avons recruté des joueurs pour, pour avoir une position haute sur le terrain. Ce nouveau projet, ambitieux, a forcément un revers : les contres. Donc, cela nécessite qu’on soit costauds à la récupération, dans le pressing. D’où être parfaitement coordonnés. ça se travaille collectivement, cependant il nous faut un peu de temps.»
->savoir «tuer» : élie Baup qui n’aime pas trop le terme, guerrier, le concède sans détour : il faut que l’OM redevienne efficace offensivement. Ses 2 derniers buts ont été marqués par un défenseur (Lucas Mendes), qui plus est sur autant de coups de pied arrêtés (distillés par Valbuena). Apparemment, le message a bien été reçu par les intéressés. Hier, aux aurores, Gignac tweetait : «Je m’en veux d’avoir raté cette occasion à la 45e pour mettre mon équipe sur de bons rails ! »

---

Groupe F : par où la sortie…
Difficile d’être plus mal tombé ! Les Allemands du Borussia Dortmund, finalistes 2012-2013 ; les Anglais d’Arsenal et sa cohorte de Français (de Wenger à Giroud) ; les Italiens de Naples, qui ont beaucoup recruté : l’OM a été «gâté», qui ne part pas avec les faveurs des pronostics. C’est un fait. Reste le terrain, rectangle de vérité. Entre autres à domicile où le nouveau Vél’ aura son mot à dire. > Mercredi, 20h45 : Marseille-Arsenal, Naples - Borussia Dortmund.
Patrick Desprez

Un petit miracle pour Marseille»
Pour Jacques Crevoisier, consultant pour Canal+, l'OM ne peut nourrir qu'un infime espoir de sortir de son groupe très relevé.

---

• 
  Partager
  0
  
  
• [url=https://twitter.com/share?url=http%3A%2F%2Fon-msn.com%2F155aT3M&text=%C2%ABUn petit miracle pour marseille%c2%bb&via=M6infobyMSN&counturl=http%3A%2F%2Fnews.fr.msn.com%2Fsport%2F%c2%abun-petit-miracle-pour-marseille%c2%bb-1&original_referer=http%3A%2F%2Fnews.fr.msn.com%2Fsport%2F%c2%abun-petit-miracle-pour-marseille%c2%bb-1&source=tweetbutton][/url]
  
• 
  
  

---

«Un petit miracle pour Marseille»
L'avis de Jacques Crevoisier : « On ne peut pas dire que c'est injouable avant que la compétition ait commencé, sinon ce n'est pas la peine de la jouer. Ceci dit, il faudra un petit miracle pour Marseille, je ne vois pas comment ils peuvent passer. Je les vois finir quatrièmes du groupe. En C1, les équipes se qualifient en moyenne avec 10,2 points, il faudrait donc que l'OM remporte 3 victoires et décroche 1 nul. Et c'est évidemment à domicile que cela va se jouer. La logique veut qu'Arsenal et Dortmund se qualifient pour les 8es. Naples, je ne sais pas trop. Les hommes de Benitez devraient à mon avis finir troisièmes. Il y a chez eux un souci d'expérience de la Ligue des champions, ce qui va être déterminant.»

• Réduire le texte
  
• Agrandir le texte
  
• Imprimer cet article
  

Bien que battu, l’OM a montré qu’il était de taille. Les Olympiens ont craqué à la 65e minute sur leur seule erreur, alors qu’ils auraient mérité de mener au score.




Si les matches de Ligue des Champions sont précédés d’un hymne emblématique, c’est aussi, souvent, à la fin, la même chanson pour "l'outsider". Elle fait beaucoup moins rêver. Elle a le son d’une équipe et de ses supporters qui sont tombés de haut après avoir tutoyé les étoiles.
Car les joueurs de Baup se sont élevés à la hauteur de l’événement et de l’adversaire. Ils ont donné beaucoup, et tellement peu reçu en retour. La fermeté de leur capitaine Steve Mandanda les a maintenus dans le match dans leurs temps faibles. Alors que les temps forts ont même été très forts.
Dans ce Vélodrome que l’on se plait à redécouvrir bouillant à mesure qu'il se couvre, Valbuena et ses coéquipiers ont déjugé tous ceux qui les condamnaient aux pires maux. Ils ont été de taille, mais ne comptent au final aucun point, tandis que Naples est venu à bout de Dortmund à San Paolo (2-1) dans l’autre match du « groupe de la mort ».
Mercredi soir, l’OM n’a pas fait beaucoup d’erreurs. En a-t-il fait plus d’une ? Ce n’est même pas certain. Mais, sur la plus grande scène footballistique, cela pardonne rarement, pour ne pas dire jamais. Ce ne fut pas un coup de canon (encore que Walcott n’y est pas allée avec le dos de la cuillère) plutôt un coup de bambou. Jérémy Morel n’a-t-il pas senti l’attaquant anglais dans son dos sur le centre de Gibbs, ou bien n’a-t-il tout simplement pas assez appuyé sa tête ? Toujours est-il que l’international britannique n’a pas cherché à comprendre en exécutant Mandanda du droit (0-1, 65^e).
La conclusion avait le goût de l’injustice, mais, là encore, la Ligue des Champions ménage peu de place à ce genre de sentiments.
Bien sûr, Aaron Ramsey augmentera ensuite l’écart au score, en perforant l’axe et bénéficiant d’une infime mais décisive déviation du pied de Nkoulou sur son tir victorieux (0-2, 83^e). Ce qui donnera une allure différente à l’analyse, surtout que les deux buts d’Arsenal sont venus corroborer un net regain d’ambition dans la formation d’Arsène Wenger après le repos.
Mais pour l’OM, le rappel n’en est pas moins sévère. Sa domination d’ensemble et surtout sa générosité aurait du lui éviter ce sort-là. Mais toutes ses tentatives ont échoué, et à chaque fois de très peu. Ce qui alourdit naturellement les regrets.
A la pause, l’équipe d’Elie Baup aurait du être devant. Une tête d’André Ayew, dans son plus pur style, ainsi qu’une autre de Gignac sur corner, ont rasé les montants. Tandis que Mertesacker a sauvé comme il pouvait un centre de Payet, privant l’aîné des Ayew de la juste récompense à son immense débauche d’énergie. Et, dès la reprise par Fanni, les Olympiens ont attesté qu’ils ne comptaient pas en rester là.
Eteindre Özil, bloquer Giroud, et tourmenter toute l’arrière-garde des Gunners jusqu’au portier n’a pourtant pas suffi. L’Olympique de Marseille n’est certes pas resté éternellement muet. Jordan Ayew a fini par faire scintiller le tableau d’affichage sur un penalty en pleine lucarne, obtenu par son grand fère. Mais c’était tard. Trop tard (1-2, 92^e).

Tout n'est pas perdu pour l'OM


Elie Baup est déçu du résultat mais reste satisfait du jeu produit par son équipe.

Par Laurent Duyck
Publié le 19 septembre 2013 à 09h30
Mis à jour le 19 septembre 2013 à 09h35

• [url=javascript:void(0);]réagir[/url]
  
  
  
  
• [url=javascript:window.print();][/url]
  

• soyez le premier à réagir
  

Faute d'avoir fait preuve de réalisme, au contraire d'Arsenal, l'Olympique de Marseille a entamé sa campagne européenne par une défaite au Vélodrome. Mais les Marseillais veulent encore croire à une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
"Le résultat est là, on a un sentiment de déception et de frustration." Difficile de ne pas voir le verre à moitié vide (et même un peu plus) quand son équipe vient de s’incliner à domicile. Elie Baup, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, sait que les points "sont chers" en Ligue des champions. Et que ses hommes pourraient traîner ce revers face à Arsenal (1-2) lors de la première journée de la compétition comme un boulet jusqu’au terme de cette phase de poules.
Pourtant, les raisons d’espérer existent. Parce que l’OM s’est déjà sorti de ce type de situation en 2011 en allant s’imposer à Dortmund après avoir déjà abandonné les trois points aux Gunners sur sa pelouse. Arsène Wenger s’en souvient. Et encourage le club phocéen à "tirer les enseignements positifs de ce match et d’insister". Car voilà l’autre bonne nouvelle du côté phocéen : le vice-champion de France s’est montré au niveau de l’adversaire pour cette première sortie européenne.
Etre plus réalistes et éviter les erreurs, c’est ça le haut niveau, c’est ça la Ligue des champions.
"Marseille a fait un bon match, surtout en première mi-temps, puis l'OM est devenu moins mobile en seconde et on a su en profiter, a analysé Arsène Wenger. Je m'attendais à une telle résistance de l'OM, il n'y a que les Marseillais qui sont convaincus qu'ils n'ont pas une bonne équipe. Moi j'étais convaincu avant le match." Au point d’avoir le sentiment de s'en être sorti à bon compte. "C'est un bon résultat, surtout vu la physionomie du match, en convenait Bacary Sagna, le latéral droit des Gunners. On a su être patient et efficace. Ils n’ont pas à rougir. Ils ont joué leur jeu. On a vu une bonne équipe de Marseille ce soir. C’est un peu un coup du sort pour eux."
Le dégagement raté de Jérémy Morel aura été fatale aux Marseillais. "Au bout d'une heure de jeu, je me suis dis que le premier qui marquait allait gagner. En Ligue des champions, les statistiques montrent que celui qui ouvre le score a 78% de chances de l'emporter", a rappelé Arsène Wenger. Mais Elie Baup ne voulait pas "accabler un joueur qui a fait un très grand match devant Walcott", préférant stigmatiser le manque de réalisme de ses joueurs. "Ils (les Anglais) ont fait le dos rond quand il le fallait, ils se sont montrés réalistes quand il le fallait. On doit savoir s'en inspirer", a-t-il relevé.
Une issue heureuse dans ce groupe F très relevé, pour preuve la victoire de Naples contre Dortmund (2-1), est à ce prix. Et l’entraîneur marseillais y croit : "L’affaire n’est pas simple mais tant que l’on n’aura pas fait les cinq matches restants, il faut y croire et s’appuyer sur ce qu’il y a eu de positif ce soir en termes de qualité de jeu tout en essayant d’être plus réalistes et d’éviter les erreurs. C’est ça le haut niveau, c’est ça la Ligue des champions." C’est bien résumé.

Le programme de l'OM ce week-end
21/09/13 - La vie du club

• Réduire le texte
  
• Agrandir le texte
  
• Imprimer cet article
  

#retro_semaine{} #retro_semaine .jour{margin:0;padding:0 0 20px 0;} #retro_semaine p{border-top:1px solid #CCC;padding:10px;margin:0;clear:both; } #retro_semaine p img{float:left;margin:0 10px 10px 0; } #retro_semaine p.jour_retro{margin:0;background:url(http://s.om.net/om/file/201308/pr_header4.jpg);font-family: 'Dinot Condensed Black',Arial,Helvetica,sans-serif; font-weight: bold; font-size: 24px;color:#17a4dc; }
Samedi 21 septembre

Toulon Le Las - OM
Groupe E - 4e journée
15 h, stade Auguste-Delaune
Port-de-Bouc - OM
Match amical
17 h, stade François-Billoux
SC Bastia - OM
Ligue 1 - 6e journée
17 h, stade Armand-Cesari
Dimanche 22 septembre
OM - La Penne
Groupe A - 1ere journée
9 h 30, stade Roger-Lebert
OM - Le Pontet
1ere journée
11 h, stade Roger-Lebert
Arles-Avignon - OM
1ere journée
11 h, stade Fernand-Fournier
Pernes-les-Fontaines - OM
Groupe B - 1ere journée
11 h, stade Gustave-Ramé
Fréjus Saint-Raphaël - OM
Groupe A - 1ere journée
11 h, stade Guy-David
AC Arles-Avignon - OM
1ere journée
11 h 15, stade Maurice-Jauffret
OM - Le Thor
2e journée
15 h, stade de la Pépinière
OM - Monaco
Groupe D - 4e journée
15 h, stade Roger-Lebert

OM: la victoire
qui fait du bien Qu’il fut long ce mois sans succès! Les Olympiens y ont mis un terme, hier, en battant Saint-Étienne (2-1) au Vélodrome. Trois points
acquis avec la manière, grâce à des buts de Mendy et Imbula (photo). L’OM revient à hauteur de Monaco

A. Ayew : «On tire dans le bon sens»
Les Marseillais se sont rassurés en battant l'AS Saint-Etienne mardi (2-1). Ils ont apprécié le jeu produit pendant une mi-temps et de voir leurs jeunes joueurs s'épanouir dans le collectif.

André Ayew est satisfait de l'état d'esprit affiché par l'OM contre Saint-Etienne mardi. (L'Equipe)











a+ a- imprimer RSS

Les Marseillais sont restés longtemps dans le vestiaire pour procéder à quelques soins axés sur la récupération après la victoire contre Saint-Etienne mardi (2-0). L'esprit déjà tourné vers Lorient le prochain rendez-vous samedi, «un match compliqué, sur du synthétique à 14h00, mais qu'il faut gagner si l'on veut bonifier nos trois points ce soir». André Ayew résume une nouvelle fois l'état d'esprit général : «On tire dans le bon sens. A Bastia, c'était un match intelligent, là on a su passer à la vitesse supérieure.» L'OM n'a vraiment joué qu'en première mi-temps mais cela suffit à son bonheur. «On a produit du jeu, selon Steve Mandanda. On a joué plus simple et ça a payé. Il faut garder cette simplicité et cette concentration, pour rester plus longtemps dans les rails. Mais nous sentons la bonne dynamique.»

«Il faut être pointilleux et exigeant comme nous l'avons été ce soir. Je veux que cette mentalité reste.» Les deux buts inscrits dans le jeu ont rassuré tout le secteur offensif, même s'ils n'ont pas été marqués par les attaquants. «On a su se remettre en question, assure Valbuena. Et même si ce ne sont pas les attaquants qui ont marqué, on a fait le boulot. J'ai noté une grosse présence devant le but.» L'état d'esprit affiché sur ce match a convaincu Elie Baup : «Il faut être pointilleux et exigeant comme nous l'avons été ce soir. Je veux que cette mentalité reste.»

«Bravo aux jeunes»

L’entraîneur marseillais se satisfait surtout d'un collectif retrouvé, ne fut-ce que sur une mi-temps. «Nous avons réussi une très bonne première période. Toute l'équipe a été au diapason. On a réussi à concrétiser en marquant des buts et peu importe qui arrive à la conclusion des actions.» Il s'est également réjoui de voir les jeunes joueurs de cette équipe prendre leur chance, à l'image des buteurs Imbula et Mendy. «Bravo aux jeunes, même si les autres ont fait le boulot aussi. Ce n'est pas évident de les intégrer progressivement. Ils ont un gros potentiel. Dans notre projet de saison, on a l'idée de proposer du jeu, rappelle le coach olympien. On a essayé de trouver des solutions au centre avec Imbula et dans les couloirs avec Mendy et Fanni. C'est essentiel. Mais il faut aussi des points pour continuer ce projet.» Il espère une confirmation dans le Morbihan.

L'OM reverdit


L'OM s'est libéré.

Par Benoit Conta
Publié le 24 septembre 2013 à 22h55
Mis à jour le 25 septembre 2013 à 01h04

• [url=javascript:void(0);]réagir[/url]
  
  
  
  
• [url=javascript:window.print();][/url]
  

• 7 réactions
  

Après quatre matches sans succès, l’Olympique de Marseille a retrouvé le goût de la victoire, mardi, face à Saint-Etienne, lors de la 7e journée de Ligue 1 (2-1). Une victoire acquise grâce à des buts des jeunes Mendy et Imbula, qui permet aux Marseillais de rejoindre Monaco en tête du classement.
L’Olympique de Marseille s’est enlevé une belle épine du pied, mardi, en venant à bout de Saint-Etienne dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1 (2-1). Après quatre matches sans succès, dont trois en championnat, l’OM s’offre une belle bouffée d’air frais. D’autant plus frais qu’il vient de sa jeunesse, puisque Benjamin Mendy, 19 ans, et Giannelli Imbula, 21 ans, sont les deux buteurs du soir. Une note forcément positive dans le projet que souhaitent mettre en place Elie Baup et ses dirigeants. "Il faut arriver un équilibre. Le projet, c’est de faire du jeu, et d’intégrer ces jeunes qui ont beaucoup de talent", explique le coach, au micro de Canal+.
Et sur ces deux points, le technicien a pu se montrer satisfait par la prestation livrée par ses troupes… au moins sur la première demi-heure. "On a réussi à mettre en place plusieurs situations hautes, ce qu’on cherche depuis le début de saison", reconnaît-il. Dominateurs dans l’agressivité, les Marseillais ont bien vite mis la tête sous l’eau à des Verts engourdis. "L’intensité du début du match nous fait mal", souffle Christophe Galthier. Résultat, c’est d’abord Mendy, sur un centre de Fanni, qui ouvre le score d’une volée écrasée (1-0, 22e), avant de voir Imbula l’imiter, à la conclusion d’une superbe action collective (2-0, 26e). De quoi mettre fin à une près de 400 minutes sans marquer de but dans le jeu pour l'OM.
"On s’était dit qu’on allait faire une grosse entame, avec beaucoup de jeu court, de jeu dans la profondeur, avec des centres, sourit le deuxième buteur. Mais on a ensuite un coup de moins bien." Un coup de mou provoqué par un penalty sévère accordé par M. Ennjimi, et transformé par Faouzi Ghoulam (2-1, 32e). "Ce penalty nous a dérangés, qu’il y soit ou pas. Après ce fut plus compliqué", regrette Baup. "On a encore un peu de mal à gérer nos temps faibles", abonde Valbuena. Plus en difficultés par la suite, les Olympiens tiennent cependant le score, pour empocher trois précieux points, et rejoindre Monaco en tête de la Ligue 1. "Il nous fallait ces points, mais maintenant il faut continuer", conclut le coach. Prochaine étape samedi, à Lorient.

L'OM aime Lorient

Publié le 28/09/2013 à 07:44

..Marseille va visiter son «vivier» préféré cet après-midi (14 heures, beIN SPORT).

Romao, Marseillais depuis le dernier mercato d'hiver et Lorientais auparavant./ Photo AFP



La liste est longue des Olympiens ayant porté le maillot orange de Lorient: André-Pierre Gignac (2004-2007), André Ayew (prêté par l’OM lors de la saison 2008-2009), Morgan Amalfitano (2008-2011, transféré ensuite à l’OM et parti cette saison à West Bromwich Albion), Jérémy Morel, formé à Lorient et arrivé à l’OM au début de la saison 2011/2012. Par le passé il y a eu aussi, entre autres, Karim Ziani, Bakary Koné ou encore Fabrice Abriel, désormais à Nice.
Plus récemment, le milieu de terrain Jacques-Alayxis Romao, qui a disputé deux saisons et demie avec le club breton, a rejoint le club olympien lors du dernier mercato d’hiver.
Dans l’autre sens, le jeune milieu de terrain marseillais Rafidine Abdullah, 19 ans, a été transféré en fin de mercato à Lorient, rejoint par le jeune Lary Azouni, sous forme de prêt.
Dernière arrivée en date, celle du milieu de terrain, champion du monde des moins de 20 ans Mario Lemina, transféré à Marseille contre la volonté de son entraîneur aux dernières heures du mercato, pour 5 millions d’euros.
L'exemple Romao
Selon les recruteurs marseillais eux-mêmes, les «Merlus» sont toujours dotés d’une solide culture tactique. Et Baup de citer comme exemple de transfert réussi celui de Romao, devenu en moins d’un an l’un des piliers inamovibles de l’OM. Associé à Benoît Cheyrou ou à l’Anglais Joey Barton, «Romao a réussi à contribuer à équilibrer notre milieu de terrain, ce qui nous a aidé à terminer 2e la saison dernière».
Pour Baup, il y a à Lorient, «une méthode de travail, il y a aussi le centre de formation au diapason des idées de Christian (Gourcuff)».
Romao renforce le constat et pour lui aussi , la réussite des ex-Lorientais à l’OM n’est pas un hasard: «Il y a de la qualité individuelle et Christian Gourcuff fait du bon travail.Là-bas, la maturité d’un joueur est toujours plus rapideé».
Si l’OM a réussi à attirer le jeune Lemina, contre une somme que le président lorientais Loïc Féry, a avoué ne pas pouvoir refuser, il n’a, heureusement pour les Merlus, pas débauché les autres joueurs qui figuraient dans son viseur: Jérémie Aliadière, Ecuele Manga ou encore Maxime Barthelmé.
«L’avantage avec Lorient» confie le directeur sportif de l’OM, José Anigo «ce sont aussi les relations amicales que nous entretenons depuis longtemps qui permettent de travailler en bonne intelligence.»
Mais si l’OM aime tant Lorient, c’est aussi peut-être parce qu’il n’a perdu que 2 de ses 9 derniers déplacements en Ligue 1 au Moustoir depuis 1998 (pour 5 victoires et 2 nuls), sa dernière victoire (1-0) remontant à avril dernier...
Au stade du moustoir
LORIENT : Audard - Baca, Bourillon, Ecuélé-Manga, Guerreiro - Monnet-Paquet, Coutadeur, Lautoa, Pelé - Jouffre, Aboubakar.
Marseille : Mandanda - Fanni, Nkoulou, Mendes, B. Mendy - Romao, Imbula - Payet, Valbuena, A. Ayew - J. Ayew.

Après une première mi-temps indigente, l’OM a compté sur ses cadres Mathieu Valbuena et André Ayew  pour battre

Lorient (2-0) au stade du Moustoir. Place maintenant à la Ligue des Champions, mardi, à Dortmund

◗ DÉPART DÉCALÉ POUR LES OLYMPIENS
La délégation olympienne s’envole ce matin pour Dortmund où
le Borussia l’attend pour la deuxième journée de la phase de
poules. Alors que son départ était prévu à 10heures, celui-ci a
finalement été décalé d’une heure.
À noter que les U19 de Thomas Fernandez, engagés pour leur
part en Youth League, feront également partie de ce voyage en
Allemagne. Ils jouent demain, à 15 heures, face aux jeunes pousses
allemandes.
◗ UN ESPAGNOL AU SIFFLET
L’UEFAa dévoilé, hier, l’identité des arbitres appelés à diriger la
deuxième journée de la phase de poules de la Ligue des champions.
L’Espagnol David Fernandez Borbalan sera au sifflet de
ce Dortmund-OM. Âgé de quarante ans, il sera assisté par ses
compatriotes Jesus Calvo Guadamuro et José Manuel Fernandez
Miranda.

Dortmund-OM : les Olympiens dans l'arène

Publié le lundi 30 septembre 2013 à 19H25





Les dix-huit joueurs de l'OM sont en train de prendre leurs marques à la Signal Iduna Park de Dortmund, à l'occasion de l'ultime entraînement avant le match de Ligue des champions, mardi soir contre le Borussia. Après du travail physique, les Olympiens font actuellement un toro.

ÀDortmund, l’OMaupieddumurLIGUE DES CHAMPIONS Les Olympiens de Nkoulou tenteront ce soir (20h45) de s’imposer à Dortmund, face à un Borussia leader de la
Bundesliga, poussé par le "mur jaune" de ses plus fidèles supporters et emmené par Lewandowski

Signal

négatif

Le très haut niveau ne pardonne
aucune erreur. Après la boulette

de Morel contre Arsenal, la

bourde de Mandanda l’a encore

cruellement rappelé. Mais, sur la

piste aux étoiles, il est aussi strictement

interdit d’abdiquer. C’est

pourtant l’impression laissée par

c e r t a i n s Olympiens s u r

l’ouverture du score du Borussia.

L’OM pris de vitesse, Payet,

Imbula, Khalifa et Mendes sont

revenus en donnant le sentiment

de regarder leurs partenaires

se faire balader dans leur surface.

Impuissants. Dépassés.

Ce n’était peut-être qu’un simple

moment d’égarement, mais

il se paye cash. L’escouade d’Élie

Baup rentre donc de l’Iduna

Park en ayant renvoyé un signal

largement négatif. Et frustrant.

Le fossé entre le club marseillais

et celui de la Ruhr - que

Vincent Labrune a pris pour modèle

- est encore immense. Un

monde sépare l’OM de ses adversaires

en Ligue des champions.

Comme si une écurie de National

venait de se faire logiquement

balayer par un pensionnaire de

Ligue 1 en coupe de France

Skoblar sur les terres
de ses exploits
Le stade Rote Erde, où s’est
joué lematch de la Youth League
était jadis celui du Borussia
Dortmund. "J’y ai marqué
deux buts avec Hanovre, où
Jupp Heynckes jouait à côté de
moi, expliquait Josip Skoblar.
ÀDortmund, les attaquants
vedettes étaient ceux de
l’équipe nationale, Emmerich
et Held."
Le Westfalenstadion a été
construit après. Ce stade ne
peut pas contenir plus de
10000 personnes.
Lothar Matthäus consultant
Il y avait hier une belle brochette
de consultants dont
l’un des plus célèbres était
l’ancien Ballon d’Or, Lothar
Matthäus, pour Sky Sport. Il
avait déjà croisé la route de
l’OM en Ligue des champions il
y a dix ans, comme entraîneur
du Partizan de Belgrade.


Dortmund en bleu et blanc
Les supporters de l’OM sont
arrivés tôt, hier dans le centre-
ville de la cité allemande.
Ils ont investi la place principale
baignée de soleil où ils ont
entonné des chants à la gloire
de l’OM sous le regard amusé
des locaux.

Vidéo : les Olympiens se neutralisent sur FIFA 14

Marseille / Publié le jeudi 03 octobre 2013 à 20H00





Quelques jours après la sortie officielle de FIFA 14, deux joueurs de l'OM - André-Pierre Gignac et Steve Mandanda - s'affrontent sur le stand du jeu à la Foire de Marseille. Les supporters étaient nombreux au rendez-vous pour la séance de dédicace.

http://www.laprovence.com/actu/loisirs-en-direct/2560042/video-les-olympiens-se-neutralisent-sur-fifa-14.html

Fifa14envahit la Foire de Marseille
Il y avait foule, hier en début d’après-midi, dans le Hall 1 du Parc
Chanot, à Marseille. Si le stand Fifa 14 a fait le plein, c’est bien
évidemment pour la sortie de l’un des blockbusters des jeux vidéo.
Mais c’est aussi et surtout pour la présence de deux joueurs de
l’OM venus tester la simulation dédiée au football. André-Pierre
Gignac et Steve Mandanda ont profité de ce moment pour se défier
avant de se soumettre, ensuite, une séance de dédicaces. Pour le
plus grand plaisir des aficionados du jeu et des supporters de l’OM

Clasico, lematchdes VIP
PEOPLE L’OMet le Paris SG comptent depuis toujoursdes supporters de premierplan. Revued’effectifLes salons du stade Vélodrome, comme
ceux du Parc des Princes, ont
leurs fidèles. Artistes, figures du petit
comme du grand écran, sportifs - en
activité ou à la retraite -, hommes politiques:
sur le boulevard Michelet, comme
dans la capitale, pas un match ne se déroule
sans son cortège de VIP. Le défilé
prend de l’ampleur selon l’affiche, mais
au fil des ans, il est devenu facile de distinguer
le supporter inconditionnel de
l’occasionnel.
Les membres des deux équipes
ci-contre font partie de la première catégorie.
Des people qui ont choisi leur
camp depuis longtemps déjà. Même s’ils
ne déclarent pas tous leur flamme de la
même manière.
La nouvelle génération, par exemple,
affiche sa passion via les réseaux sociaux.
À ce jeu-là, Marion Bartoli, reine du gazouillis,
est la N.1 depuis sa déclaration
d’amour à l’OM, l’été dernier. Dans le
genre, Matt Pokora n’est pas mal non
plus. Rien à voir avec Renaud, qui suivait
les matches au milieu des groupes du Virage
Sud dans les années90. Si, avec Patrick
Bosso, Titoff, Akhenaton, Soprano,
Benoît Paire et Clara Morgane, l’accent
du Sud résonne dans le camp olympien
(qui intègre également le Marseillais
d’adoption Frédérick Bousquet), un
Francilien porte aussi le maillot blanc,
en la personne d’Omar Sy.
Aucun Marseillais ne supporte en revanche
le PSG, qui puise la plupart de
ses soutiens dans le showbiz parisien et
bénéficie de l’appui de l’ancien chef de
l’État, Nicolas Sarkozy.
Au milieu de cette colonie conséquente
de fans, figure un pur et dur: Nicolas
Duvauchelle. L’an dernier, l’acteur, vu
notamment dans la série Braquo et Polisse,
s’était retrouvé dans le parcage visiteur
du Vel’. "C’est le bon supporter de base,
il était à bloc et criait les chants anti-
marseillais !", se souvient un témoin,
encore interloqué de le voir s’exciter à
ce point. Les stadiers avaient même dû
intervenir pour le calmer. Ce soir, on ne
sait pas s’il sera dans les travées marseillaises.
Michaël Youn et Michèle Laroque,
eux, ont été annoncés...

L’OM a joué avec le frein à main


Laurent Blanc et le PSG ont profité de la frilosité des Marseillais pour l'emporter. (Reuters)

Par Michael Balcaen
Publié le 7 octobre 2013 à 08h45
Mis à jour le 7 octobre 2013 à 08h59

• [url=javascript:void(0);]réagir[/url]
  
  
  
  
• [url=javascript:window.print();][/url]
  

• 4 réactions
  

Alors qu'il menait au score et qu'il a évolué à 11 contre 10 durant plus d'une heure, l'Olympique de Marseille s'est incliné face au PSG (2-1), dimanche, au Vélodrome, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. La frilosité des Marseillais aura permis au club de la capitale de sortir son épingle du jeu.
« Exaspérant » pour La Provence, «L’OM devra revoir ses classiques » pour La Marseillaise… La presse phocéenne a la dent dure contre son équipe après la défaite concédée face au champion de France parisien dimanche (2-1). Car si les Marseillais avaient promis de mettre du cœur à l’ouvrage, les promesses sont restées dans les vestiaires. Pourtant, la physionomie de la rencontre a rapidement tourné en leur faveur avec un penalty transformé par Ayew (1-0, 34e) et surtout l’expulsion de Thiago Motta dès la demi-heure de jeu.
L’opportunité était donc belle pour les coéquipiers de Valbuena. Mais il faut croire que cet OM n’a pas su dépasser ses peurs. Jamais les joueurs ne se sont vraiment lâchés, ils ont joué tout le match en craignant un contre des Parisiens, c’est-à-dire en bétonnant derrière quand il aurait fallu partir à l’abordage. Les latéraux ne sont jamais montés, la ligne défensive n’a pas pris le moindre risque malgré la supériorité numérique et les espaces qui en découlent logiquement. Marseille a voulu jouer en contre en sécurisant sa défense. Un comble dans cette situation.
"Ils sont restés assez bas, donc on a pu développer notre jeu. Et même après le fait de jeu, on n’a pas senti une équipe marseillaise qui nous a acculés, ça nous a permis de jouer", analyse d’ailleurs Laurent Blanc, forcément satisfait de cette attitude. D’autant que les regrets phocéens seront attisés par l’erreur de Mandanda qui manque sa sortie sur le but de Maxwell (1-1, 45e) ou encore par la faute d’Ayew sur Marquinhos qui provoque le penalty transformé par Ibrahimovic (2-1, 66e).

On n'est pas une grande équipe
Valbuena

"Peut-être qu’on était un peu trop confiant après avoir mené 1-0, quand on est en supériorité, c’est humain de se relâcher mais il n’y a pas d’excuses, quand on mène 1-0 à 11 contre 10, on ne peut pas chercher d’excuses", tente Florian Thauvin. Un relâchement coupable mais surtout aucun sentiment de révolte, même en fin de match. Marseille n’a jamais réussi à dépasser ses schémas et ses craintes pour enfin bousculer un PSG bien trop tranquille.
"On a essayé de lutter avec nos armes, mais on n’a pas réussi à les déborder pour mettre un deuxième but. Les résultats montrent que par rapport aux équipes qui ont des effectifs et des moyens pour aller jouer très haut en Ligue des champions, on a un gros effort à faire, un palier à franchir. C’est tout un apprentissage pour nous", ajoute Elie Baup, conscient des lacunes de son équipe. "C'est toujours pareil, il ne manque pas grand-chose mais on perd. C'est tout simplement qu'on n'est pas une grande équipe", regrette Valbuena. Sur ce qu’on a vu dimanche au Vélodrome, difficile de lui donner tort.

LEPROGRAMME
L’Allianz-Riviera déjà
pleinpour l’OM
Les Niçois piaffent d’impatience
de défier l’OM dans leur tout
nouveau stade, l’Allianz-Riviera.
Inaugauré le 22 septembre à
l’occasion de la venue de Valenciennes,
l’écrin azuréen affiche
déjà complet pour le derby qui
aura lieu le vendredi 18 octobre.
L’OGCN a annoncé hier que les
dernières des 35 000 places ont
trouvé preneur

7 pretés
Florian Raspentino, Morgan Amalfitano, Foued Kadir, Larry Azouni, Modou Sougou, Billel Omrani mais aussi Senah Mango sont partis chercher leur bonheur loin de Marseille

L'OM ENGRANGE
A défaut de victoires, l'OM a enregistré un bénéfice d'exploitation pour la première fois depuis 2009.
C'est ce qu'a révélé le club phocéen en présentant un résultat net positif de 380.000 euros pour l'exercice 2012/2013, au prix d'une politique rigoureuse de compression des coûts (baisse de 23%). Grâce à ce "droit au cut", les dirigeants olympiens tablent sur un nouveau bénéfice au 30 juin 2014. Le budget du club marseillais atteind 124 millions d'euros cette saison.

Vidéo-OM : "un match difficile" (Baup et Mendes)

Marseille / Publié le jeudi 17 octobre 2013 à 06H55









"pour se rapprocher des leaders du championnat."Un match difficile", c'est en ces termes qu'Elie Baup et Lucas Mendes ont évoqué le déplacement de ce vendredi à Nice. Elie Baup rappelle que l'OGC Nice "a bien débuté dans son nouveau stade", l'Allianz Riviera, une enceinte flambant neuve de 35 000 places.

Pour le coach olympien, les rencontres face au voisin niçois ont toujours une saveur particulière. "Ce sont des matchs chauds" a-t-il affirmé. De son côté, Lucas Mendes a souligné le bon début de saison de l'équipe entraînée par Claude Puel, actuellement 6e à seulement 3 points de l'OM.

"Nice joue très bien depuis le début du championnat" a déclaré le défenseur brésilien qui espère tout de même s'imposer

"  http://www.laprovence.com/actu/om-en-direct/2580152/nice-om-un-match-difficile-baup-et-mendes.html#end