CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!

Agitations
L'agitation sur la réforme des
retraites a débouché sur un texte,
maintenant adopté par le
Parlement, qu'il conviendra de
revoir dès 2013 pour permettre
d'introduire la retraite par
points. S'agissant maintenant
des institutions européennes,
c'est le traité de Lisbonne qu'il
convient de réviser, sur une initiative
franco-allemande, pour
crédibiliser la rigueur et sanctionner
les États cigales. Pourtant,
ce traité avait, paraît-il,
sauvé l'Union européenne en
lui permettant d'être enfin efficace.
Cette belle efficacité aura
duré deux ans! Pour 2011, l'Élysée
annonce une réforme fiscale.
Là encore, il aurait été possible
de gagner du temps et de
l'argent en évitant la loi Tepa
(ou "paquet fiscal", en faveur
du travail, de l'emploi et du
pouvoir d'achat) de juillet
2007. La réalité du mouvement
au sommet de l'État s'apparente
au tricot : une maille à l'endroit,
une maille à l'envers.
Francis Demay, par courriel
Retraites
Alors que le Parlement avait
voté deux jours avant la réforme
des retraites, et que pendant
de longs mois Monsieur
Sarkozy n'avait rien concédé
aux syndicats, voilà que dans
son discours de Bruxelles sur le
sommet européen, il affirme
avoir entendu "des inquiétudes
souvent légitimes". Et qu’il
prendrait, "le moment venu,
des initiatives pour y répondre".
De qui se moque-t-on? Aucune
négociation du Président
avec les syndicats durant plusieurs
mois. Pas de modification
significative du texte initial
malgré grèves et manifestations
massives. Et, par miracle,
lorsque le texte est définitivement
adopté, ce commentaire
qui montre à quel point il nous
prend pour des imbéciles.
Jean-Claude Boutonnet, par courriel

Courage, fuyons!
PSG - OMLa LFP ne veut pas de Marseillais au Parc dimanche et s’abrite derrière divers prétextes. Explications
La France n’est pas en
mesure d’assurer une
mission de service public

L’UEFA ayant refusé qu’il s’exprime dans la salle réservée aux conférences des entraîneurs, Jean-Claude Dassier, agacé par
l’attitude de la LFP, a donc répondu à la presse dans le hall d’entrée du stade de Zilina

La LFP fait plus office
de boîte aux lettres que
d’instance de décision


La France, pays fondateur du G8,
les huit pays les plus puissants et
industrialisés de la planète, n’est
pas en mesure d’assurer la sécurité
d’une partie de ses citoyens, en l’occurrence
2000, le 7 novembre au Parc des
Princes.
Au-delà de la décision rendue, hier
matin, par la commission d’organisation
des compétitions, confirmant la
fermeture de la tribune visiteurs aux
supporters marseillais dimanche au
Parc des Princes, c’est le communiqué
du ministère de l’Intérieur, intervenu
1h09 plus tard, qui interpelle : "Compte
tenu des nombreuses contraintes qui
ont pesé sur les forces mobiles ces dernières
semaines en raison des mouvements
sociaux, des événements sportifs
de la semaine (2 matchs de football à
risques en coupe d’Europe à Auxerre
et à Paris), de la "Journée nationale
d’action" du 6 novembre et d’autres événements
du week-end (dont la visite
d’un chef d’État), il est totalement impossible
de mobiliser, comme pour les
autres matchs PSG-OMdes années antérieures,
la vingtaine de forces mobiles
qui serait nécessaire à la sécurisation
du match PSG-OM le 7 novembre." Le
ministère a adressé, hier matin, un
courrier en ce sens à la LFP, laquelle
fait plus office de boîte aux lettres que
d’instance de décision.
La France est donc confrontée à une
difficulté pour assurer une mission de
service public. Dès lors, pourquoi fermer
également la tribune visiteurs aux
Parisiens le 19 mars pour le match retour
? Sur le principe de la réciprocité,
tout simplement, et non d’une semaine
aussi chargée en mouvements sociaux,
visite de chef d’État et autres manifestations
sportives. Tout cela n’est
pas cohérent. Telle est la réalité.
Il y a un manque de courage pour assumer
les vraies décisions, politiquement
impopulaires : PSG- OM dérange,
nul n’en disconvient. Pour autant,
ce n’est pas en s’appuyant sur des prétextes
périphériques que la LFP, dont
le courage n’est pas la vertu première,
et les pouvoirs publics réussiront à
trouver des solutions viables à la normalisation
de ce rendez-vous.
Il est pollué par la bêtise humaine,
celle des supporters, mais aucune véritable
concertation, aucun axe de travail
novateur n’a été enclenché pour
trouver les remèdes nécessaires.
À quand une véritable table ronde
où chaque partie aurait le loisir de s’expliquer
?
L’hypocrisie rôde. De nombreuses
langues se délient. D’aucuns pointent
du doigt le discours ambigu des dirigeants
du PSG. Si leur politique pour
nettoyer le Parc des Princes est à saluer,
car inédite et salutaire dans le
paysage du football français, ils ont en
partie vidé les tribunes de leur stade.
Leurs supporters ne comprendraient
pas qu’on y accueille les Marseillais.
Pauvre football ! Les mentalités
transpirent la haine au mépris de l’essentiel
: le spectacle. Elles rongent le
football et tuent jour après jour l’intérêt
que l’on peut porter au sport classé
numéro1.
La sécurité est impérative. Or, fermer
la tribune "visiteurs" ne signifie
pas interdire le déplacement des supporters
à Paris. Chaque citoyen bénéfice
du droit de libre circulation sur le
territoire national, sauf s’il est frappé
d’une mesure administrative particulière.
On ne va quand même pas interdire
à tous les Marseillais de partir en
week-end à la fin de la semaine?

Sécu
Diabétique à l'insuline,
pour connaître les unités d'insuline
que je dois me faire, je
suis obligée de me tester et
donc d'utiliser des bandelettes
(4 fois par jour) voire parfois
plus. Comme beaucoup le
savent, le diabète attaque les
yeux, les reins etc. Si on ne
peut plus se tester faute de
moyens, alors la charge de la
Sécu sera multipliée parce
qu'il y aura davantage de malvoyants
de dialysés...
Et on mourra plus vite. Ainsi
le problème de la retraite sera
résolu pour un grand nombre
d'entre nous. Merci au gouvernement.
G.BUSSEUIL, par courriel
Retraites
Grâce aux millions d’absents
dans les rues, le gouvernement
a remporté sa victoire
sur la réforme des retraites. Né
bien avant la Seconde Guerre
mondiale et syndiqué depuis
plus d’un demi-siècle, je suis
de toutes les manifs pour la défense
des droits des actifs et retraités,
de leurs enfants et petits-
enfants.
Si la mobilisation avait été
vraiment très forte, le conflit
aurait duré à peine une petite
semaine sans casse, sans casseurs
et sans ordures envahissantes
à Marseille comme
ailleurs. Et, comme d’habitude,
ces absents seront les premiers
à se lamenter sur le montant
de la facture à payer et sur
la casse de la protection sociale.
J.RAPIN, Marseille

Provence en colère
Dans le courrier des lecteurs
de ce samedi, j’ai pu lire la lettre
d’un lecteur qui tire à boulets
rouges, et tous azimuts,
sur ces "salauds" de grévistes
qui paralysent notre belle
France. Il n'emploie pas ce vilain
mot, qui ferait désordre,
mais il doit lui brûler la langue.
J'ai l'honneur de lui dire
que je fais partie comme lui de
la Provence en colère, mais
pas pour les mêmes raisons.
Oui, je suis en colère. D'abord
contre tous ceux qui n'ont pas
le courage d'aller au bout de
leurs convictions, et qu'une
simple rupture d'approvisionnement
en carburant fait basculer
illico dans le camp des
pourfendeurs de la grève. Supporters
du mouvement, ils le
sont. Jusqu'au moment où
leur petit égoïsme se réveille.
Je suis en colère contre ceux
qui sont toujours prêts à partir
pour l'abattoir. Ils ont pourtant
des amis, des parents
qu'ils ont vus arriver littéralement
calcinés, laminés, vidés,
à l'aube de leur soixante et
unième printemps... Je suis en
colère contre ceux qui se sont
habitués à se laisser manger la
laine sur le dos. Sans aucune
réaction. Sans aucun honneur.
Les protections les plus
élémentaires sont détricotées
jour après jour. Retraite, Sécu,
éducation, hôpitaux, services
publics, tout passe à la moulinette
d'un système où les plus
faibles sont broyés. Bien sûr
que la grève mène parfois à
des excès. Mais que ce Monsieur
X réfléchisse, ne serait-ce
qu'une minute, à ce qu'il a
trouvé en naissant dans son
berceau. C'est à des hommes
qui ont accepté de se battre et
de résister qu'il le doit. Que
laissera-t-il de lui lorsqu'il partira
?
M. Haquette, Vitrolles
Marseille
Jean-Claude Gaudin ne doit
pas avoir détaillé sa taxe d’habitation.
Il est donc temps de
lui en rappeler les hausses décidées
pour 2010. Commune
+ 20,87 %, intercommunalité
+18,46 %, Département
+ 17,59%, taxe spéciale d'équipement
+ 25% - soit un total
de +19,95%. Sans oublier que,
quand l'intercommunalité et
le Département financent des
projets à Marseille, c'est encore
nous, les citoyens, qui réglons
la note. Une question
pour le vice-président du Sénat
: de combien ont augmenté
les retraites cette année?
Christian, par courriel

1 JOUER POUR SON PAYS DOIT ETRE UN HONNEUR
2 SI CE PAYS VOUS DONNE QUELQUECHOSE RIEN NE VOUS EMPECHE DE LE RECEVOIR
3 MAIS RECLAMER ... JE TROUVE CA ...SORDIDE
4 ET SI EN PLUS VOTRE FEDERATION EST RAIDE ... LA DISCUSSION POUR MOI EST TERMINEE
Y A MEME PAS DE DISCUSSION A AVOIR
CIRCULEZ MESSIEURS LES JOUEURS ET ENTRAINEUR BIDON ... VOUS ME DEGOUTEZ

On renoncera à toutes les primes, on n'acceptera pas un seul centime des sponsors et de tout ce qui va avec.» Patrice Evra avait été clair le 22 juin dernier, après la piteuse élimination des Bleus de la Coupe du monde. Les joueurs de l'équipe de France pensaient sûrement redorer ainsi une image ternie par l'épisode de la grève de l'entraînement et les résultats sportifs catastrophiques. L'ensemble des joueurs aurait donc abandonné leur part des recettes liées au sponsoring, soit une somme globale de 2 millions d'euros.

Mais quatre mois plus tard, rien n'est encore fait
la plupart des joueurs auraient pour l'instant refusé de signer le document préparé par la FFF pour formaliser le renoncement à cette prime.

Si aucun des joueurs présent au Mondial n'a contesté le principe, du moins ouvertement, certains pensent que Patrice Evra a parlé un peu trop vite : il s'agirait bien de renoncer à la prime concernant la phase finale de la Coupe du monde, mais pas sur tous les matches de l'année. Alou Diarra, l'actuel capitaine des Bleus, a été mandaté par ses coéquipiers pour régler cette affaire. Il devrait se rendre à la FFF très prochainement pour s'expliquer.

Du côté des instances nationales, on comptait pourtant sur cette somme pour renflouer les caisses, qui accusaient au 30 juin un déficit de 26 millions d'euros. Mais après avoir attendu quatre mois et un changement de dirigeant pour régler cette histoire, il serait temps d'y mettre un terme définitif.

Soyons reconnaissants
Oui, nous devons être reconnaissants
à l’égard de ceux qui
se sont battus pour nos acquis
sociaux, comme pour ceux qui
se sont battus, et y ont parfois
perdu la vie, pour que nous vivions
dans un monde libre.
Pour autant, le monde au sortir
de mon berceau et celui
d’aujourd’hui n’ont plus rien
de commun, passant de la marche
au pas de course, puis à la
vitesse du son pour aboutir à
la vitesse de la lumière. Sans
mépriser notre passé, il serait
bon de regarder vers le futur
sans notre nombrilisme chauvin,
qui fait que nous sommes
perçus comme prétentieux et
donneurs de leçons.
Nicolas,par courriel
Retraites
Quand des individus lambda
(je n’ose dire citoyens) se
mettent à penser et à écrire
que les millions de personnes
qui ont manifesté l’ont fait
pour défendre des "acquis
d’un autre âge", des "privilèges
de nantis", alors c’est que
le matraquage gouvernemental
a tristement atteint son
but. Des "nantis" ? Les
ouvriers, les employés, les veuves
aux pensions misérables ?
Peut-on à ce point perdre le
sens de la mesure? La puissante
minorité qui détient les richesses
dirige également l’économie
financière et la politique,
et bien que le chômage et
les licenciements s’aggravent,
elle fera peut-être admettre
aux plus dociles que les
congés payés sont une aberration,
une erreur de notre société.
E.KABA

Marseille
Tous les Marseillais ont subi
la grève des éboueurs. Au moment
où je reçois ma taxe foncière
avec + 21,67%d'augmentation
sur la taxe d'ordure ménagère,
je me demande s'il n'y
a pas une procédure pour demander
aux impôts un remboursement
partiel. Après
tout, le service n'a pas été assuré.
D'autant qu'il ne faut rêver,
les Marseillais recevront bientôt
la taxe d'habitation et il sera
intéressant de voir le montant
de la taxe d'ordure ménagère.
Je suis étonnée que personne
ne se soit manifesté. Les
Marseillais seraient-ils définitivement
résignés ?
OdileTOLAINI, Marseille
Sécu
Prenez une boite de médicament
à vignette jaune qui vaut
2 euros. La Sécurité Sociale
vous rembourse 15 % (soit
30centimes) mais vous prend
50centimes au titre de la franchise.
Au total, vous payez
1,70 euro + 50 centimes soit
2,20 euros. À la fin, vous payez
20 centimes de plus que le prix
normal de la boîte. Merci les
déremboursements!
C.T.,Roquevaire

Continuité
Le feuilleton est terminé, et comme c'était prévisible, c'est le
changement dans la continuité. Parole d'un autre président qui
l'a dit en son temps. Les ministres de l'ouverture ont disparu, et
ils sont assimilés à des victimes par les médias. Je pense, moi,
aux victimes qui sont dans la rue depuis trop longtemps et qui
attendaient un changement pour gouverner la France autrement.
Las, les préoccupations du Président n'étaient pas les mêmes
et, tablant sur la légendaire mémoire courte des Français, il
leur sert une équipe de campagne tournée vers 2012.
En France, c'est à ça que se résume la politique, gagner les
élections.
ChristianDI FALCO, par courriel

L’Europe est-elle au
bord de l’explosion?
Le président de l’Union a lancé un cri d’alarme
Le président de l’UE considère que la zone euro et plus largement
l'Union européenne sont dans une "crise de survie

Pour le tigre celtique,
demander une aide
est vécu comme une
humiliation.
C’est à n’y plus rien comprendre.
Au sommet du
G20, en Corée du Sud,
l’euro était présenté comme
une alternative dans la bataille
dollar-yuan. Moins d’une semaine
plus tard, la monnaie
unique pourrait devenir la cause
de l’explosion de l’Union
européenne.
C’est du moins le cri d’alarme
que le premier président de
l’Union européenne, le Belge
Herman Van Rompuy, a lancé
hier. Selon lui, "nous sommes
confrontés à une crise pour notre
survie. Nous devons tous travailler
de concert afin de permettre
à la zone euro de survivre.
Car si la zone euro ne survit
pas, l'Union européenne ne survivra
pas non plus." On ne serait
être plus clair.
Car la mise en garde du tout
nouveau président, dont le siège
a été créé par le traité de Lisbonne,
intervient alors que, de
nouveau, la zone euro est
confrontée à de fortes turbulences
en raison des inquiétudes
que suscitent l'Irlande, mais
aussi le Portugal, l’Italie, la Grèce
ou même l'Espagne. Cinq
pays, ces fameux Piigs (Portugal,
Ireland, Italy, Greece,
Spain) ainsi que les surnomment
l e s Anglo-saxons,
confrontés à des déficits très
importants.
Le président Van Rompuy a
appelé les seize pays membres
de la zone euro, dont les ministres
des Finances se sont réunis
hier à Bruxelles, et les
vingt-sept États de l’UE à faire
preuve de responsabilité pour
trouver rapidement une solution.
Sauf que la gestion de la
crise actuelle, qui menace de
contaminer l’ensemble du
continent, suscite de profondes
divergences.
Ainsi l’Irlande, dont le système
bancaire en détresse est à
l’origine de la crise actuelle, reste
réticente à demander l'aide
de ses partenaires européens
pour faire face à l'explosion de
ses déficits et de sa dette. Car elle
s'accompagnera immanquablement
d'un plan de réformes
structurelles qui pourrait être
politiquement coûteux pour le
gouvernement de Brian
Cowen.
Dublin a aussi peur que ses
partenaires européens, notamment
la France et l'Allemagne,
lui réclament une hausse de
l'impôt sur les sociétés (12,5%
actuellement) qui est l'un des
plus bas en Europe.
Quant aux partenaires européens,
ils sont eux-mêmes,
comme la Commission et la
Banque centrale européenne,
divisés sur l'opportunité et le
calendrier d'une telle action...
La situation est d’autant plus
complexe que, contrairement à
la première crise, alors grecque,
les décisions sont rendues
difficiles par le fait que les pays
européens discutent désormais
d'une action coordonnée
afin de traiter dans un même
mouvement la situation
d'autres pays chahutés par les
marchés. Enfin, les répercussions
éventuelles d’une aide à
l'Irlande les préoccupent très
sérieusement. Tous ont cependant
conscience qu’il y a urgence.
Lors de la crise grecque, les
marchés ont fait payer chèrement
les tergiversations européennes.
Cette fois-ci, si rien
n’est décidé, l’addition risque
d’être encore plus douloureuse.
Les négociations engagées à Bruxelles entre États membres et députés
européens sur le budget 2011 de l'Union européenne ont échoué, menaçant
de plonger les finances communautaires dans la crise. Ce revers
est le premier du genre pour l'UE depuis 1988. Il signifie que les dépenses
communautaires pour 2011 seront maintenues à l'identique par rapport
à cette année. L'échec pourrait remettre en question le financement
du Service d'action extérieure (le service diplomatique de l’UE).

Marché de l'optique :
des lunettes pas très nettes
"Envoyé spécial" a enquêté sur ce secteur prospère et ses dérives


Avec 40 millions de Français
porteurs de lunettes de
vue, le marché de
l'optique s'avère très rentable.





Entre petits arrangements et
fraude aux mutuelles, "Envoyé
spécial" a enquêté sur les
pratiques pas très nettes de
certains opticiens. Même si les
mentalités sont en train de
changer.
Aujourd'hui, 40 millions de
Français portent des lunettes de
vue. Le nombre de boutiques a
doublé en vingt ans, pour s'établir
à 11 000. Le secteur pesait cinq
milliards d'euros l'an dernier et,
avec le vieillissement de la population,
il semble promis à un bel
avenir. Mais, entre petits arrangements
et vraies combines, la
facturation des montures reste
assez floue.
La fraude la plus connue et la
plus répandue est l'ajustement
de la facture : les verres correcteurs
étant mieux remboursés par
les mutuelles, il est courant, dans
le cas où le client achète une
monture très chère, que l'opticien
surfacture les verres afin que
la mutuelle, et non le client, prenne
le surcoût à sa charge. "Il ne
s'agit pas de jeter l'opprobre sur
toute une profession, mais, pendant
très longtemps, certains opticiens
ont usé de ces pratiques",
note Sylvain Louvet, l'auteur de
l'enquête.
Ce dernier constate néanmoins
que les mentalités sont en train
d'évoluer. Sous l'impulsion des
mutuelles et des opticiens euxmêmes.
"Les grandes enseignes
ont pris conscience que ce système
allait droit dans le mur, explique
le journaliste. La surfacturation
pousse les mutuelles à revoir
leurs tarifs à la hausse. Au final,
c'est l'assuré qui paie ces
fraudes." Pour enrayer ces pratiques,
les mutuelles ont créé
leurs propres réseaux. En y adhérant,
les opticiens s'engagent à
baisser la facture. En contrepartie,
les mutuelles leur assurent une
clientèle régulière.
S'il a bien sûr tourné en partie
en caméra cachée, Sylvain Louvet
reconnaît qu'il n'a pas été trop
difficile pour lui d'enquêter, et
d'avoir des interlocuteurs : "C'est
justement parce que les mentalités
changent que les grandes enseignes
ont accepté de communiquer.
Leur intérêt était d'expliquer
que, dans leur réseau, ces
pratiques n'avaient plus cours
"Envoyé spécial"
sur France 2 à 20 h 35


Aujourd'hui, 40 millions de Français portent des lunettes de vue. Le nombre de boutiques a doublé en vingt ans, pour s'établir à 11 000. Le secteur pesait
cinq milliards d'euros l'an dernier et, avec le vieillissement de la population, il semble promis à un bel avenir




Le secteur de la lunetterie en
France est dominé par trois
acteurs, qui se partagent 40% du
marché : il s'agit d'Optic 2000, de
Krys et d'Alain Afflelou. Ce secteur
est très concentré puisque
les dix premières enseignes réalisent
les trois quarts du chiffre
d'affaires total (5 milliards d'euros).

Code de la route
Je trouve ce "code de la route"
pour les piétons grotesque !
Tout d abord, moi, je traverse
toujours aux feux! Et je pense
qu’il est plus facile de faire marche
ou arrêt en tant que piéton,
plutôt que de traverser n’importe
où et de forcer une voiture à
piler brusquement. Tout cela
sous prétexte que l’on est à
pied et que nous avons la priorité.
Il n y a qu’à voir, pour exemple,
le boulevard Romain-Rolland
à Marseille, à la sortie des
écoles, où ça déambule à pied
n importe comment, sans discernement
le plus élémentaire.
Gauthier MICHEL, Marseille, par courriel
Taxes sur le tabac
Pour permettre aux buralistes
de continuer à vivre et de
participer à l'économie du
pays, le gouvernement doit arrêter
de se gaver en taxes de
tous genres. Il faut que certains
produits aient le même coût
que l'Espagne, la Suisse, la Tunisie
ou les USA. De cette façon,
les pays pourront vraiment
exporter leurs produits
nationaux que l'on ne trouve
pas ailleurs. C'est ce qu'on appelle
l'échange ou le commerce
extérieur. Alors pour le
consommateur que je suis c'est
bien, mais n'oublions pas que
les buralistes font aussi vivre le
pays.

DEHORS BENIOTEZ

Marseille sécurisée ?
"Il est malheureux qu’il ait fallu
plusieurs morts dans les cités
àMarseille avant que M.Hortefeux
réagisse et promette des
renforts. Ceux-là, j’en ai peur,
ne pourront pas travailler correctement.
Souhaitons bon courage
à ces gardiens de la paix
marseillais pour qu’ils réussissent
mieux que dans les banlieues
d’autres villes."
Daniel, par courriel
Serait-ce déjà Noël ?
"Mi-novembre à peine passée
et les illuminations des fêtes
de fin d'année apparaissent
déjà dans les quartiers marseillais.
Où est passé la magie
de Noël ? Pourquoi ne pas les
laisser suspendues à longueur
d'année? Après on nous parlera
d'économies d'énergie, la bonne
blague. Le cauchemar pour
le porte-monnaie."
Martine,par courriel

Et si Cantona faisait vraiment sauter les banques ?
31 contributions Publié le mercredi 24 novembre 2010 à 07H39


Eric Cantona explique sa vision de la révolution contemporaine. Une idée qui séduit des dizaines de milliers d'internautes...

Capture d'écran DR


L'idée est partie de lui. Eric Cantona, "Canto" pour les intimes, celui qui parle rarement pour ne rien dire. Cette fois-ci, il donnait son avis sur la réforme des retraites, dans une interview vidéo (ci-dessous) accordée début octobre au quoditien régional Presse Océan. L'ancien footballeur de l'OM y décrit sa vision très moderne de la "révolution", la seule façon selon lui d'éradiquer "la misère autour de nous".

"La révolution est très simple à faire aujourd'hui, explique le "King". Le système tourne autour des banques, donc il peut être détruit par les banques. C'est-à-dire qu'au lieu qu'il y ait 3 millions de gens qui aillent (manifester) dans la rue, ces 3 millions, ils vont à la banque, ils retirent leur argent et les banques s'écroulent".

Et comme le Marseillais voit toujours les choses en grand, il n'hésite pas à se reprendre : "S'il y a 3, 10, ou 20 millions de gens... il y a menace, puis le système s'écroule. Pas d'armes, pas de sang... A la Spaggiari !", allusion au truand Albert Spaggiari, accusé du braquage d'une banque à Nice en 1976 rebaptisé "casse du siècle".

Déjà 13 000 internautes prêts à retirer leur argent des banques

La vidéo du désormais acteur, remarquée dès sa publication, continue de circuler à grande vitesse sur le web. A tel point que le buzz prend une dimension internationale. Traduit en plusieurs langues, déjà visionné par des dizaines de milliers d'internautes sur les sites de partages de vidéos, le "plan Cantona" est pris très au sérieux par les âmes révolutionnaires.


https://www.youtube.com/watch?v=bQLx4v3PWwQ&feature=player_embedded

Un appel mondial intitulé "Révolution ! Le 7 décembre, on va tous retirer notre argent des banques", lancé sur le réseau social Facebook, réunit déjà plus de 13 000 participants. Et près de 130 000 sont en attente de réponse...

Canto voulait "donner des idées aux syndicats" : il est en train de fédérer un groupe pro "bankrun" qui entend continuer la médiatisation de son mouvement anti et alter-mondialistes. L'ancien Olympien, aujourd'hui parrain d'une campagne de la fondation Abbé-Pierre sur le mal-logement, n'a pas encore précisé s'il irait, lui aussi, vider ses comptes en banque dans quinze jours...

Marseille
Notre sénateur-maire se plaît
à se reposer sur ses adjoints
pour briguer de nouveaux mandats
nationaux puisque tout va
bien à Marseille. Pendant ce
temps-là, le préfet procède au
lancement d'un plan de sécurité
et concomitamment un braquage
est commis ; tout va bien
à Marseille, et bientôt 20 morts
à l'arme lourde; tout va bien à
Marseille, le ministère de l’Intérieur
déploie 150 CRS: combien
de temps vont-ils rester ? Tout
va bien àMarseille et l'insécurité
monte : 10 cambriolages par
jour et par quartier ; tout va
bien à Marseille et combien de
vols à l'arraché ? Et la liste est
loin d'être exhaustive... Citoyens,
payez vos impôts, citoyens,
dormez tranquilles. Les
échéances ne sont pas que nationales...
Jean-YvesThévenod, Marseille

L'ex-candidate voilée du NPA quitte le parti vendredi 26 novembre 2010 à 08H38
Ilham Moussaïd, candidate voilée aux élections régionales, a démissionné du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), révèle le site internet Mediapart. Comme elle, les onze autres militants du comité quartier populaire d'Avignon ont claqué la porte, sur fond de désaccord sur la laïcité et le féminisme.

"J'ai rejoint le NPA parce que j'avais entendu, et apparemment mal compris, l'appel de la Ligue communiste révolutionnaire. J'avais cru que les exploités, les prolétaires, les classes populaires étaient les bienvenus. Force est de constater que ce n'est pas tout à fait le cas", explique l'un d'entre eux, dans une lettre. "J'avais pourtant l'impression que le débat progressait bien dans le respect des positions de chacun. Entre les deux positions les plus contradictoires, il y a toute une gamme de nuances qui sont bien plus majoritaires. Et du point de vue d'Avignon, il y a eu beaucoup d'avancées en interne sur ces questions", déplore Olivier Besancenot

QUE DU FOOT ET POURTANT ILS RISQUENT DE FAIRE DES BLESSES

Selon les médias espagnols, le bus du Real Madrid a été caillassé dimanche soir devant l'hôtel
où devaient séjourner les joueurs et l'entraîneur José Mourinho jusqu'au clasico de lundi soir à Barcelone. «Un groupe d'ultras du Barça a caillassé le bus où se trouvaient les joueurs et l'équipe technique» du Real Madrid, a indiqué le site internet du journal El Mundo, soulignant l'absence de «protection policière» à l'hôtel. Une fenêtre du bus a été cassée par une pierre mais il n'y a eu aucun blessé, a de son côté affirmé le site internet du quotidien sportif Marca.

PARISSG● Apoula Edel insulté
sur Wikipedia! Les malheurs se
poursuivent pour le gardien camerounais,
auteur d’une nouvelle
bourde monumentale - une passe
dans les pieds de Gomis - qui a
coûté deux points au PSG dimanche
contre Lyon (2-2). Sa page Wikipedia
a en effet été piratée dans
la nuit de dimanche à lundi. Le
message "Enc... qui nous a coûté
la place de leader, pendez-le" est
en effet apparu durant de longues
minutes en titre de sa biographie
avant d’être retiré.

Les étudiants anglais
ne désarment pas
Le projet de réforme ferait tripler les frais d’inscription

Près de 8000 étudiants seraient descendus dans la rue, hier, à
Londres. Un face-à-face parfois tendu avec la police



Le vent de la contestation
s’est mis à souffler, aussi,
sur le royaume de Sa Gracieuse
Majesté. Et la lune de miel
avec le nouveau gouvernement
(la coalition composée des
conservateurs et des libéraux-démocrates)
aura été de courte durée
: élue en mai dernier, celle-ci
a très vite dû imposer sa marque...
dans la douleur et l’austérité.
Le moins que l’on puisse dire,
c’est que les étudiants n’apprécient
guère: depuis trois semaines,
et encore hier (dans une proportion
moindre cependant), ils
sont des milliers à descendre
dans les rues de Londres, Manchester
ou Liverpool, pour dénoncer
le projet gouvernemental
de relèvement des frais universitaires.
Celui-ci prévoit, entre
autres, de réduire le budget
de l’enseignement supérieur de
40% et d’instaurer, à partir de la
rentrée 2012, des frais de scolarité
qui pourraient atteindre jusqu’à
11 000 euros par an, soit
près de trois fois le montant actuel.
Une réforme vécue comme
"une trahison" de la part des
Lib-dems du vice-Premier ministre
Nick Clegg, lesquels s’étaient
engagés, durant la campagne
électorale des législatives, à ne
pas toucher aux frais d’inscription.
Plus d’une centaine de candidats
libéraux-démocrates battus
en mai dernier ont d’ailleurs
signé une pétition exhortant les
députés de leur parti à voter
contre cette réforme. Une contestation
qui a amené leur leader à
se fendre d’un courrier au syndicat
national des étudiants. Sans
se dédire, Nick Clegg reconnaît
qu’il lui est impossible "de tenir
son engagement" mais plaide en
faveur du projet qu’il présente
comme "équitable et progressif".
Une missive fort peu appréciée :
"Les gens ne sont pas stupides et
ne se laisseront pas berner par le
vice-Premier ministre qui veut
nous faire prendre des vessies
pour des lanternes", a réagi Aaron
Porter, le président du syndicat.
Hier, même le froid polaire
ne semblait pas devoir calmer
les ardeurs revendicatrices de la
jeunesse anglaise

EN ITALIE AUSSI

Des milliers d'étudiants ont également
défilé, hier à Rome,
avant d'être stoppés près du Parlement,
où les députés devaient
se prononcer sur une réforme
de l'université qui suscite des
manifestations comme l'Italie
n'en voyait plus depuis des décennies.
La ministre de l’Éducation
a prévenu les députés, qui
ont apporté des amendements
mineurs au projet pour répondre
aux inquiétudes des étudiants,
qu’elle retirerait la réforme
si elle faisait l'objet de modifications
trop importantes

BANQUES
Christine Lagarde
tacle Éric Cantona

"Je ne me risque pas à jouer aufootball et Éric Cantona devrait
éviter de jouer à l'économiste", arépondu Christine Lagarde à
l'appel de la star à vider en masseles comptes bancaires pour
changer "le système".L'ancien attaquant de Manchester
United reconverti en comédiens'est prononcé récemmentpour un tel "bank run",
une opération amplement relayéesur internet et qu’un collectifsouhaite organiser le 7 décembre
dans plusieurs pays d’Europe."Monsieur Cantona n'est pasà une provocation près. C'est un
immense footballeur, je ne suispas sûre qu’il faille le suivre danstoutes ses suggestions ", a déclaré
a ministre de l’Économie lors
d'une conférence de presse hier.
Les analystes financiers spécialisésdans le secteur bancairerelativisent la portée de l'appel
et ne craignent pasque cela puisseentraîner une crise de liquidité.

NUL DOUTE QUE CANTO VA LUI REPONDRE
SI TU VEUX VENIR A LAGARDE C "EST MOI QUI VIENDRAIS A TOI

Footballeurs
À chaque match, quand une
équipe joue mal, on entend les
commentateurs imputer cet
état de fait à la fatigue. Que doit
penser le maçon qui pendant
35h minimum charrie des sacs
de ciment, des agglos et parfois
travaille au marteau piqueur. Arrêtons
donc de les plaindre, s’ils
sont vraiment fatigués qu’ils évitent
de sortir en boîte de nuit,
comme certains. Danilou, par courriel


Cantona
Il devient difficile de supporter
la place que font les média
aux déclarations de personnages
publics qui ont manifestement
beaucoup de talent dans
le sport ou le spectacle, mais
n’en ont aucun dans l’analyse
de nos problèmes de société. Ce
n’est pas la première fois que je
suis irrité par les déclarations de
M. Cantona, mais là je trouve
que son appel au retrait massif
dans les banques, tient du raisonnement
de maternelle, mais
en plus sous entend une volonté
d’installer le chaos.
Claude,par courriel

Eric Cantona, sa vie, son oeuvre... et son argent
135 contributions Publié le mardi 07 décembre 2010 à 16H21

Canto n'en est pas à son premier coup d'éclat. Retour en vidéos sur la vie mouvementée du King de Manchester, poète, footballeur, acteur, peintre... et surtout milliardaire !


Éric Cantona, le footballeur, l'entraîneur, l'acteur ou le rebelle, ne laisse pas indifférent, par son attitude, son look et surtout son franc-parler. Aujourd'hui le buzz provoqué par ses déclarations dépasse certainement ce qu'il aurait pu imaginer.



Aujourd'hui Eric Cantona est allé vider son compte en banque (sûrement avec quelques valises), faire "sa révolution", comme il l'avait annoncé dans une interview à Presse Océan en octobre dernier. "Au lieu qu'il y ait 3 millions de gens (...) dans la rue, ces 3 millions ils vont à la banque. Ils retirent leur argent et les banques s'écroulent..."

L'appel a fait un énorme buzz sur internet mais dans la vraie vie, ce 7 décembre, il a été peu suivi...

Canto n'en est pas à son premier coup d'éclat. Retour en vidéos sur la vie mouvementée du King de Manchester United, poéte, footballeur, acteur, peintre... et surtout milliardaire !

1986 - Poète, peintre, yogi... et footballeur
En 1986, Eric Cantona n'a que 20 ans, il revient à l'AJ Auxerre "changé et mûri" si l'on en croit le journaliste de France 3 Bourgogne qui a réalisé ce portrait. Un vrai retour aux sources pour le footballeur qui s'est installé dans une vie "pépère" avec maison à la campagne, compagne qui tricote et chien au coin du feu. On vous conseille la fin du reportage, une minute pendant laquelle, Cantona lit un de ses poèmes "pas de limite à la folie du temps" et termine l'une de ses toiles pour finir en position de yogi...

http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/DJC86102907/football-portrait-de-eric-cantona.fr.html


retrouver ce média sur www.ina.fr

1988 - Le sélectionneur des Bleus ? Pas loin du "sac à merde"
Deux ans plus tard, en 1988, Eric Cantona est attaquant à l'OM, et Henri Michel le sélectionneur de l'Equipe de France ne le retient pas pour un match amical contre la Tchéquoslovaquie. Les dents serrés, le jeune footballeur cite alors Mickey Rourke "un gars que j'adore" qui a traité l'organisateur des Oscars de "sac à merde" : "Je pense qu'Henri Michel n'en est pas loin".

retrouver ce média sur www.ina.fr

1993 - Les frères Cantona se rasent au Bic
1993, c'est l'année de la fameuse pub pour les rasoirs Bic par les frères Cantona. Une lame pour Eric "footballeur", deux pour Joël qui lui aussi "fait du football". Le premier est "célèbre", le second, frondeur, assure que lui, il "va le devenir".

retrouver ce média sur www.ina.fr

1996 - Eric, le King
Période bénie pour le footballeur Cantona : sa saison à Manchester United avec des supporters pour qui il est tout simplement "le King". Présenté comme un dieu vivant dans ce reportage de Stade 2, il vit "dans une grande maison, un peu comme à Beverly Hills". Ces fans le définissent comme "un génie", voire même comme "le meilleur joueur du monde" ! A la fin de la séquence, on voit Eric Cantona terminer son entraînement, accueilli par une foule de supporters lui réclamant un autographe.

http://www.ina.fr/sport/football/video/CAB96019735/cantona-a-manchester.fr.html


retrouver ce média sur www.ina.fr
2005 - Cantona, milliardaire, conseiller en gestion de patrimoines
En 2005, Cantona fait un petit tour sur le plateau de "Tout le monde en parle". L'occasion de quelques fulgurances : "Je vois une couleur blanche, moi ça me procure un truc. Qu'est ce qu'on m'a appris dans mon enfance qui est lié à la couleur blanche ?" ou encore, "le plus grand bonheur c'est d'être heureux avec soi même". Et le summum à la huitième minute : "Je suis rentier, je paye l'ISF (...) Mon argent, je l'ai placé dans des assurances-vie, des actions et dans l'immobilier. Je suis milliardaire aujourd'hui et je peux faire ce que je veux". Même vider son compte en banque !

retrouver ce média sur www.ina.fr
2010 - La femme de Cantona, dans une pub pour LCL !
Quelques mois avant que son mari n'appelle à une révolution pour mettre à mal le système bancaire, Rachida Brakni tournait dans une publicité pour LCL, "heureuse" de pouvoir y signer un crédit immobilier. Un comble, non ?
Regardez la vidéo http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I09196404/interview-actualite-eric-cantona.fr.html

http://www.laprovence.com/article/region/eric-cantona-sa-vie-son-oeuvre-et-son-argent

Cantona
Je pense que Cantona a raison.
On nous parle sans cesse
de la "crise", mais on oublie de
nous en dire les véritables raisons,
parmi lesquelles le rôle important
des banques. En effet,
c'est par leur intermédiaire que
s'effectue la fuite des capitaux,
vers les paradis fiscaux, qui génèrent
des profits énormes
pour les spéculateurs, sans rien
produire pour l'intérêt général.
On nous dit que celles-ci n'ont
pas été sauvées par l'argent du
contribuable. De qui se moque-
t-on? Croyez-vous que si
Cantona n'avait pas raison, cela
soulèverait un pareil tollé chez
nos éminents économistes et
dans les médias ? Je suis à ce
point d'accord avec lui que j'irai
jusqu'à appeler à la grève du
paiement des impôts. Ce qui inciterait
le pouvoir à se souvenir
que son devoir est de défendre
les intérêts du peuple.
Jean-Pierre,Barcelonnette
Communauté d'Emmaüs
Que doit-on penser de la communauté
d’Emmaüs dont le personnel
bafoue la gentillesse de
ses soutiens ? Ainsi , après un appel
téléphonique à leur siège et
un rendez-vous fixé, je me suis
présenté, après un trajet de 50 kilomètres,
avec une camionnette
et sa remorque chargées de
meubles, canapés, salon et couchage,
en très bon état et pouvant
faire le bonheur de gens
dans le besoin. Pour tout accueil,
je n'ai eu qu'un ordre de
dégager et de mettre les véhicules
hors de leur enceinte et de jeter
le mobilier à la décharge car
"sans intérêt pécuniaire". Je
pense que l'Abbé Pierre n'aurait
pas apprécié.
Daniel,par courriel
Marseille
Je viens de voir la police municipale
ordonner l’enlèvement
de voitures près de La Plaine.
Autos en stationnement, certes,
illégal, mais qui ne gênaient en
rien la circulation. Dans le même
temps, des voitures garées à
cheval sur le trottoir étaient
"ignorées". Tout comme celles
bloquant, chaque jour, le bas du
boulevard National, obligeant à
un très dangereux gymkhana.
J’ai entendu dire que la police
municipale avait pour consigne
de ne pas s’y rendre pour cause
de faible rentabilité. À voir les
choix qu’elle effectue, je me demande
si ce n’est pas vrai.
M.G., Marseille