CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
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LA CAVERNE DE BIENVENOU/FOOT MEDITERRANEEN :: LA CAVERNE DE BIENVENOU :: ARCHIVES FORUM FOOT MEDITERRANEEN
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Les impôts locaux ne sont pas près de baisser
Avec des compétences de plus en plus étendues et des marges de manoeuvre de plus en plus réduites,
les collectivités vont devoir "cogner" sur les contribuables si elles veulent se maintenir à flots. Explications
Avec l’automne reviennent les feuilles mortes.
Et les feuilles mortifères de l’imposition
locale. Un rendez-vous que les contribuables
attendent désormais avec crainte, tant les
sommes qu’on leur réclame pour remplir les caisses
des collectivités n’ont cessé d’augmenter ces derniers
temps. Il est vrai que les transferts de compétences de
l’État ont, depuis 2004, considérablement alourdi
leurs charges budgétaires, sans toujours bénéficier
des transferts de recettes correspondants. Après une
longue période de relative prospérité, les collectivités
vont donc devoir s’habituer à compter leurs sous. Car
si elles sont globalement en bien meilleure santé financière
que l’État, les communes, les départements et,
surtout, les régions, ont vu leur autonomie fiscale
considérablement rognée par la récente réforme, la
suppression de la taxe professionnelle et le gel annoncé
des dotations de l’État à partir de 2011. Les conséquences
seront forcément douloureuses: moins de services
publics de proximité, moins de subventions et
moins d’investissements de la part des collectivités.
Qui pourraient être tentées d’augmenter un peu plus
les taux d’imposition qu’elles maîtrisent encore pour
amortir le choc de la cure d’austérité. Contribuables, à
vos chéquiers
"Toutes les collectivités vont devoir songer à faire des économies
Christian Escallier est consultant au cabinet
Klopfer, spécialisé en expertises financières.
❚ Le gouvernement prévoit de geler pour 3 ans
les dotations de l’État vers les collectivités dès
2011. Quelles conséquences cela va-t-il avoir sur
les communes, les départements, les régions ?
Le gel concerne l’enveloppe globale qui leur sera
versée, mais il sera modulé en fonction des collectivités,
l’idée étant de donner un peu plus aux
moins riches et un peu moins aux plus riches. Il y
aura donc des baisses de recettes pour les unes et
une hausse légère pour les autres. In fine, toutes
les collectivités devront songer à faire des économies
car leurs charges fixes, notamment les salaires,
augmentent mécaniquement chaque année
à un rythme bien plus élevé que l’inflation.
❚ De quelles variables d’ajustement disposent
désormais les collectivités pour bâtir leur budget ?
Elles ont trois possibilités : d’abord, baisser l’investissement,
c’est-à-dire moins d’équipements
publics culturels, sportifs, scolaires… Ensuite,
augmenter les impôts pour compenser la différence,
si la collectivité en a la possibilité. Les régions,
par exemple, n’auront plus aucune marge
de manoeuvre. Elles ne maîtrisent plus les taux
d’imposition. Quant aux départements, ils
n’auront plus que la taxe sur le foncier non bâti
sur laquelle ils pourront jouer. Enfin, abaisser le
niveau de service, par exemple fermer la piscine
municipale ou l’ouvrir moins longtemps, supprimer
les gratuités comme les transports scolaires…
La tentation de facturer les usagers pour
trouver les recettes qui manquent va être grande.
❚ Les collectivités vont-elles devoir s’habituer à
ce régime de rigueur budgétaire ?
C’est l’une des ambitions de la réforme. Beaucoup
de collectivités avaient pu s’habituer à un
certain niveau d’opulence et à la possibilité de
jouer facilement sur les taux d’imposition. La
nouvelle donne va les conduire à repenser leur
gestion et à redéfinir leurs priorités. Plus de rigueur
de gestion, ce n’est pas forcément malsain.
❚ Le temps qu’elles s’adaptent, les communes ne
vont-elles pas être tentées d’augmenter leur imposition,
elles qui en ont encore la possibilité ?
C’est un risque. Le gel des dotations est prévu
pour au moins trois ans. Et si l’État parvient à dégager
des marges de manoeuvre dans le futur, il
sera sans doute tenté de réduire sa dette plutôt
que de rehausser le niveau de ses dotations aux
collectivités. Cette tendance d’un État de moins
en moins généreux risque donc bien de durer.
❚ L’État baisse ses impôts, les collectivités augmentent
les leurs. L’État serait-il le plus vertueux
des deux sur le plan budgétaire ?
Non. C’est même plutôt le contraire. L’État a
effectivement baissé ses impôts, mais pas ses dépenses.
Il a ainsi reporté la charge de sa politique
sur les générations futures. Les collectivités, elles,
ont souvent été obligées d’augmenter leurs
impôts pour équilibrer le budget. Car, à l’inverse
de l’État, elles ne peuvent pas présenter de budget
de fonctionnement en déficit, sauf à être placées
sous la tutelle de la chambre régionale des
comptes et du préfet
De 2001 à 2008, l’impressionnante flambée des taxes en Provence
Depuis dix ans, les impôts locaux flambent en
France! Une situation qui a alarmé à plusieurs reprises
la Cour des comptes, notamment dans son
"Rapport sur la situation et les perspectives des finances
publiques" publié en juin 2008. Loin
d’échapper à cette tendance, la Provence se retrouve
bien au contraire en première ligne. Ainsi, en
2010, Marseille se classe dans le Top 10 national
des villes où la taxe foncière et la taxe d’habitation
ont connu un coup de chaud au printemps, lorsque
les élus ont voté les taux.
Ces hausses s’inscrivent dans une logique au
long cours, comme le rappelle une étude nationale
réalisée par Claude Jaillet, un expert-comptable
spécialiste des collectivités locales. Elle porte sur
les impôts ménages dans les 450 communes françaises
de plus de 20 000 habitants et traite de la
période 2001-2008 (soit le précédent mandat des
maires). Selon cette étude, la Provence a connu
quelques records durant cette période. Ainsi, Marignane
remportait la palme nationale des hausses
d’impôts: +68,7%durant le dernier mandat de Daniel
Simonpiéri, l’ancien élu FN qui a depuis rejoint
les rangs de l’UMP. Ainsi, avec une augmentation
de 40,9%, Marseille se classait en quatrième
position des cent plus grandes villes de France,
juste devancée par Saint-Quentin (+ 45,4 %),
Poitiers (+ 42,4 %) et Charleville-Mézières
(+41,9%). Toujours dans les grandes villes, la taxe
foncière a flambé sur cette période à Aix (+50,8 %)
et à Marseille (+44,8 %), qui se classaient dans le
Top 5! Enfin, Provence-Alpes-Côte d’Azur figurait
parmi les cinq régions qui avaient le plus accru
leurs impôts, avec +77,9%(1).
Au final, les dix villes du 04, du 13 et du 84 où les
impôts avaient le plus progressé se trouvaient toutes
dans les Bouches-du-Rhône: derrière Marignane
et sa palme nationale, on trouvait Istres
(+48,3%), Miramas (+47,6 %), Aubagne (+46,1 %),
Marseille (+40,9 %), Les Pennes-Mirabeau
(+35,8 %), Aix-en-Provence (+33,3 %), Martigues
(+31,2 %), Vitrolles (+31,2 %) et Gardanne
(+30,1%).
Conséquence inéluctable de ces impôts qui
grimpent plus vite et depuis plus longtemps dans
la région qu’ailleurs, les Provençaux payent plus
cher que dans bien des régions : en 2010, alors que
la moyenne nationale de la taxe d’habitation est
de 17,6%et celle de la taxe foncière est de 17,31%,
les Marseillais subissent des taux à 28,78% et
24,44%, lesNiçois à 21,33%et 23,12%, les Toulonnais
à 21,05% et 26,25%… Du coup, quand on en
vient à la simulation de ce que versera cet automne
un couple avec deux enfants, l’addition se fait
lourde, très lourde : selon nos calculs, un foyer
aixois "s’en sortira" avec un impôt de 1794 euros,
quand un foyer toulonnais déboursera 1 814
euros, un foyer marseillais 1844 euros et un foyer
niçois 1921 euros, les voisins nîmois détenant le
record de 2 359 euros. Plus de deux fois ce que
payent les Parisiens (1035 euros) !
AudreySAVOURNIN et Fred GUILLEDOUX
(1) Rappelons que les impôts locaux sont principalement
touchés par les mairies et les intercommunalités.
Les bases n’étant pas les mêmes,
une hausse de 1% décidée par une commune est
souvent plus rude qu’une augmentation de 25%
votée par une autre collectivité
Avec des compétences de plus en plus étendues et des marges de manoeuvre de plus en plus réduites,
les collectivités vont devoir "cogner" sur les contribuables si elles veulent se maintenir à flots. Explications
Avec l’automne reviennent les feuilles mortes.
Et les feuilles mortifères de l’imposition
locale. Un rendez-vous que les contribuables
attendent désormais avec crainte, tant les
sommes qu’on leur réclame pour remplir les caisses
des collectivités n’ont cessé d’augmenter ces derniers
temps. Il est vrai que les transferts de compétences de
l’État ont, depuis 2004, considérablement alourdi
leurs charges budgétaires, sans toujours bénéficier
des transferts de recettes correspondants. Après une
longue période de relative prospérité, les collectivités
vont donc devoir s’habituer à compter leurs sous. Car
si elles sont globalement en bien meilleure santé financière
que l’État, les communes, les départements et,
surtout, les régions, ont vu leur autonomie fiscale
considérablement rognée par la récente réforme, la
suppression de la taxe professionnelle et le gel annoncé
des dotations de l’État à partir de 2011. Les conséquences
seront forcément douloureuses: moins de services
publics de proximité, moins de subventions et
moins d’investissements de la part des collectivités.
Qui pourraient être tentées d’augmenter un peu plus
les taux d’imposition qu’elles maîtrisent encore pour
amortir le choc de la cure d’austérité. Contribuables, à
vos chéquiers
"Toutes les collectivités vont devoir songer à faire des économies
Christian Escallier est consultant au cabinet
Klopfer, spécialisé en expertises financières.
❚ Le gouvernement prévoit de geler pour 3 ans
les dotations de l’État vers les collectivités dès
2011. Quelles conséquences cela va-t-il avoir sur
les communes, les départements, les régions ?
Le gel concerne l’enveloppe globale qui leur sera
versée, mais il sera modulé en fonction des collectivités,
l’idée étant de donner un peu plus aux
moins riches et un peu moins aux plus riches. Il y
aura donc des baisses de recettes pour les unes et
une hausse légère pour les autres. In fine, toutes
les collectivités devront songer à faire des économies
car leurs charges fixes, notamment les salaires,
augmentent mécaniquement chaque année
à un rythme bien plus élevé que l’inflation.
❚ De quelles variables d’ajustement disposent
désormais les collectivités pour bâtir leur budget ?
Elles ont trois possibilités : d’abord, baisser l’investissement,
c’est-à-dire moins d’équipements
publics culturels, sportifs, scolaires… Ensuite,
augmenter les impôts pour compenser la différence,
si la collectivité en a la possibilité. Les régions,
par exemple, n’auront plus aucune marge
de manoeuvre. Elles ne maîtrisent plus les taux
d’imposition. Quant aux départements, ils
n’auront plus que la taxe sur le foncier non bâti
sur laquelle ils pourront jouer. Enfin, abaisser le
niveau de service, par exemple fermer la piscine
municipale ou l’ouvrir moins longtemps, supprimer
les gratuités comme les transports scolaires…
La tentation de facturer les usagers pour
trouver les recettes qui manquent va être grande.
❚ Les collectivités vont-elles devoir s’habituer à
ce régime de rigueur budgétaire ?
C’est l’une des ambitions de la réforme. Beaucoup
de collectivités avaient pu s’habituer à un
certain niveau d’opulence et à la possibilité de
jouer facilement sur les taux d’imposition. La
nouvelle donne va les conduire à repenser leur
gestion et à redéfinir leurs priorités. Plus de rigueur
de gestion, ce n’est pas forcément malsain.
❚ Le temps qu’elles s’adaptent, les communes ne
vont-elles pas être tentées d’augmenter leur imposition,
elles qui en ont encore la possibilité ?
C’est un risque. Le gel des dotations est prévu
pour au moins trois ans. Et si l’État parvient à dégager
des marges de manoeuvre dans le futur, il
sera sans doute tenté de réduire sa dette plutôt
que de rehausser le niveau de ses dotations aux
collectivités. Cette tendance d’un État de moins
en moins généreux risque donc bien de durer.
❚ L’État baisse ses impôts, les collectivités augmentent
les leurs. L’État serait-il le plus vertueux
des deux sur le plan budgétaire ?
Non. C’est même plutôt le contraire. L’État a
effectivement baissé ses impôts, mais pas ses dépenses.
Il a ainsi reporté la charge de sa politique
sur les générations futures. Les collectivités, elles,
ont souvent été obligées d’augmenter leurs
impôts pour équilibrer le budget. Car, à l’inverse
de l’État, elles ne peuvent pas présenter de budget
de fonctionnement en déficit, sauf à être placées
sous la tutelle de la chambre régionale des
comptes et du préfet
De 2001 à 2008, l’impressionnante flambée des taxes en Provence
Depuis dix ans, les impôts locaux flambent en
France! Une situation qui a alarmé à plusieurs reprises
la Cour des comptes, notamment dans son
"Rapport sur la situation et les perspectives des finances
publiques" publié en juin 2008. Loin
d’échapper à cette tendance, la Provence se retrouve
bien au contraire en première ligne. Ainsi, en
2010, Marseille se classe dans le Top 10 national
des villes où la taxe foncière et la taxe d’habitation
ont connu un coup de chaud au printemps, lorsque
les élus ont voté les taux.
Ces hausses s’inscrivent dans une logique au
long cours, comme le rappelle une étude nationale
réalisée par Claude Jaillet, un expert-comptable
spécialiste des collectivités locales. Elle porte sur
les impôts ménages dans les 450 communes françaises
de plus de 20 000 habitants et traite de la
période 2001-2008 (soit le précédent mandat des
maires). Selon cette étude, la Provence a connu
quelques records durant cette période. Ainsi, Marignane
remportait la palme nationale des hausses
d’impôts: +68,7%durant le dernier mandat de Daniel
Simonpiéri, l’ancien élu FN qui a depuis rejoint
les rangs de l’UMP. Ainsi, avec une augmentation
de 40,9%, Marseille se classait en quatrième
position des cent plus grandes villes de France,
juste devancée par Saint-Quentin (+ 45,4 %),
Poitiers (+ 42,4 %) et Charleville-Mézières
(+41,9%). Toujours dans les grandes villes, la taxe
foncière a flambé sur cette période à Aix (+50,8 %)
et à Marseille (+44,8 %), qui se classaient dans le
Top 5! Enfin, Provence-Alpes-Côte d’Azur figurait
parmi les cinq régions qui avaient le plus accru
leurs impôts, avec +77,9%(1).
Au final, les dix villes du 04, du 13 et du 84 où les
impôts avaient le plus progressé se trouvaient toutes
dans les Bouches-du-Rhône: derrière Marignane
et sa palme nationale, on trouvait Istres
(+48,3%), Miramas (+47,6 %), Aubagne (+46,1 %),
Marseille (+40,9 %), Les Pennes-Mirabeau
(+35,8 %), Aix-en-Provence (+33,3 %), Martigues
(+31,2 %), Vitrolles (+31,2 %) et Gardanne
(+30,1%).
Conséquence inéluctable de ces impôts qui
grimpent plus vite et depuis plus longtemps dans
la région qu’ailleurs, les Provençaux payent plus
cher que dans bien des régions : en 2010, alors que
la moyenne nationale de la taxe d’habitation est
de 17,6%et celle de la taxe foncière est de 17,31%,
les Marseillais subissent des taux à 28,78% et
24,44%, lesNiçois à 21,33%et 23,12%, les Toulonnais
à 21,05% et 26,25%… Du coup, quand on en
vient à la simulation de ce que versera cet automne
un couple avec deux enfants, l’addition se fait
lourde, très lourde : selon nos calculs, un foyer
aixois "s’en sortira" avec un impôt de 1794 euros,
quand un foyer toulonnais déboursera 1 814
euros, un foyer marseillais 1844 euros et un foyer
niçois 1921 euros, les voisins nîmois détenant le
record de 2 359 euros. Plus de deux fois ce que
payent les Parisiens (1035 euros) !
AudreySAVOURNIN et Fred GUILLEDOUX
(1) Rappelons que les impôts locaux sont principalement
touchés par les mairies et les intercommunalités.
Les bases n’étant pas les mêmes,
une hausse de 1% décidée par une commune est
souvent plus rude qu’une augmentation de 25%
votée par une autre collectivité
bienvenou- Admin
- Messages : 170618
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 110
Localisation : cassis
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Environnement
Boues rouges : attention leDanube est contaminé ! Moi je
ne me fais aucun souci, si c'est
comme la marée noire dans legolfe du Mexique, ça ne peut
que s'arranger. D'ailleurs on ne
parle plus des bayous de Louisiane
remplis de pétrole... alors
trois petits tours et puis s'en
vont, les boues rouges partiront.Grâce aux silences des autoritésconcernées, les pollutions et
les pollueurs passent à la trappeet nous vivons donc dans le meilleur des mondes...
bmt13, Saint-Rémy
Pédophilie
Concernant votre article sur le spectacle de Nicolas Canteloup,
je voudrais juste lui rappeler que l'on ne peut pas rire de
tout surtout lorsque son sketch sur Michael Jackson aborde le
problème de la pédophilie. Siles agissements pédophiles ne
doivent pas rester tabous, il ne
faut pas les aborder d'une façonaussi légère. Je pense que
toutes les victimes de tels actesne doivent ni en rire, ni même en sourire.
J.-M.T.,par courriel
Boues rouges : attention leDanube est contaminé ! Moi je
ne me fais aucun souci, si c'est
comme la marée noire dans legolfe du Mexique, ça ne peut
que s'arranger. D'ailleurs on ne
parle plus des bayous de Louisiane
remplis de pétrole... alors
trois petits tours et puis s'en
vont, les boues rouges partiront.Grâce aux silences des autoritésconcernées, les pollutions et
les pollueurs passent à la trappeet nous vivons donc dans le meilleur des mondes...
bmt13, Saint-Rémy
Pédophilie
Concernant votre article sur le spectacle de Nicolas Canteloup,
je voudrais juste lui rappeler que l'on ne peut pas rire de
tout surtout lorsque son sketch sur Michael Jackson aborde le
problème de la pédophilie. Siles agissements pédophiles ne
doivent pas rester tabous, il ne
faut pas les aborder d'une façonaussi légère. Je pense que
toutes les victimes de tels actesne doivent ni en rire, ni même en sourire.
J.-M.T.,par courriel
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
"
Touche pas à mon port". Le slogan,
inscrit sur une main jaune qu’on agrafe à
la veste, résume la colère de chefs d’entreprises
et de salariés adhérents d’un
collectif du même nom. "Une centaine à
ce jour", selon Jean-Luc Chauvin, son
porte parole et président de l’UPE-13.
Tous ont en commun d’être excédés
par les grèves qui paralysent le port de
Marseille. Celles observées par les grutiers
ou portiqueurs CGT du terminal de
Mourepiane qui génèrent des retards et
ne font que confirmer le manque de fiabilité
de l’outil portuaire ; celle menée par
les agents des deux terminaux pétroliers
de Fos et de Lavéra qui protestent contre
la reprise des activités hydrocarbures
par une filiale en cours de constitution :
Fluxel.
Le conflit est entré ce matin dans son
quinzième jour consécutif, obligeant
41navires - dont 20 pétroliers de brut et
17 chargés de produits raffinés - à rester
au large de Fos. Tandis que 12 autres
sont ancrés dans la rade de Marseille.
Bref, pour le collectif "Touche pas à mon
port", qui entend défendre l’emploi de
3000 entreprises et de leurs 41000 salariés,
"face à une minorité qui refuse d’appliquer
la loi qui réforme les ports, il est
temps d’agir".
"Cela fait 30 ans que le port est attaqué
pour des intérêts particuliers", juge
Jean-Luc Chauvin. Qui n’hésite pas à
chiffrer "à 20 millions d’euros ce qui a été
gaspillé". Une évaluation qui prend en
compte les escales détournées, les retards
dans les livraisons qui occasionnent
des pénalités qui devront être supportées...
Au-delà des pertes, c’est aussi l’image
de marque qui se dégrade, surtout lorsque
c’est l’activité croisière qui est prise
à partie. "Ce week-end, le salon Top Cruise
qui se tenait dans le port a été épargné.
On peut s’en réjouir. Mais on attendait
27000 croisiéristes et c’était l’un des plus
gros week-ends. Seulement deux navires
ont pu débarquer. On a perdu près d’un
million d’euros", insiste un opérateur.
Pour le collectif, l’ennemi a pour nom
Pascal Galéoté, le secrétaire général des
agents CGT du Grand port maritime de
Marseille (GPMM). "Le conflit qu’il
conduit n’a rien à voir avec la réforme des
retraites. Il veut faire capoter la réforme
portuaire. Il n’en veut pas", martèle
Jean-Luc Chauvin.Un point de vue partagé
par Hervé Balladur, le président de
l’Union maritime et fluviale, qui rassemble
les entreprises qui composent la filière
maritime: "Nous, les entreprises, avons
soutenu la réforme portuaire. Mais
aujourd’hui la situation est paradoxale.
D’un côté, il y a les agents de manutention
et les dockers CGT de Fos qui acceptent
d’appliquer la loi, et de l’autre il y a
les agents portuaires de Marseille et ceux
des terminaux pétroliers qui n’en veulent
pas. Pour se faire entendre, ils utilisent
l’arme du pétrole". Une arme qui bloque
l’approvisionnement des quatre raffineries
de l’étang de Berre - le dépôt pétrolier
DPF de Fos fonctionne normalement
- et les oblige à fonctionner au ralenti.
Une situation qui devrait provoquer leur
arrêt dans le courant de la semaine, surtout
si les salariés des sites optent pour
une grève reconductible.
"Notre économie est de plus en plus dépendante
du maritime. Il faut savoir que
tous les matins, nous perdons un point de
part de marché, on loupe des occasions.
On ne peut pas accepter que les choses se
passent ainsi", ajoute Jacques Pfister, le
président de la Chambre de commerce
et d’industrie de Marseille-Provence.
Puis de lancer : "La filiale pétrole dans laquelle
l’État reste majoritaire ne nous
plaît pas. Il est inacceptable que des salariés
refusent d’appliquer une réforme qui
découle du vote d’une loi".
Que prône le collectif "Touche pas à
mon port" pour tenter de sortir de l’impasse?
"Nous sommes pris en otage. Nous
demandons l’arrêt des mouvements qui
perturbent les activités marchandises et
pétrole, répond Jean-Luc Chauvin. Nous
voulons que la réforme portuaire s’applique
et plus rapidement. Il faut accélérer
la procédure pour que tout soit bouclé le
31 décembre. Ce conflit doit être le dernier.
Le pétrole, c’est le coup de trop. Nous
demandons au préfet de faire débloquer
les terminaux pétroliers
Face à la grogne sociale qui agite le
pays, le mot d’ordre de l’Élysée est clair :
"Serrer les dents et tenir". Une détermination
qui mise sur une usure des manifestants.
Avec un objectif clair : prouver que
Nicolas Sarkozy n’est pas homme à reculer
devant la rue. Toutefois, l’actuel locataire
de l’Élysée n’a pas toujours fait preuve
de la même intransigeance. Il lui est
même arrivé d’intervenir pour mettre fin
à un conflit, y compris en donnant raison
à la CGT contre toute attente. Cela s’est
passé en 2007 à Fos, à la veille de la présidentielle…
Tout commence le 14 mars: la CGT refuse
que le futur terminal gazier que GDF
fait construire à Fos échappe au personnel
du port. Tous les terminaux pétroliers
sont donc paralysés par une grève et les
négociations en préfecture entre GDF, le
Port et la CGT s’enlisent. Le 26 mars, on
évoque un risque de pénurie de carburant
et une possible réquisition des installations
portuaires par les forces de l’ordre.
C’est cemêmejour que Nicolas Sarkozy
quitte le ministère de l’Intérieur. Quarante-
huit heures plus tard, mercredi
28 mars, ce n’est donc plus le ministre
mais le candidat à l’élection présidentielle
qui sort du bois : "Il a donné l’ordre de
négocier coûte que coûte avec Bernard Thibault",
dévoile l’un des participants à une
réunion des directeurs des ports français,
convoqués auministère des Transports.
Dès le lendemain, les négociations reprennent.
Mêmesi la CGT jure du contraire,
plusieurs acteurs assurent que "de
nombreux entretiens se sont tenus directement
entre la centrale syndicale et le cabinet
du Premier ministre". Le vendredi 31,
un protocole d’accord est trouvé à Matignon,
portant notamment sur la création
de "cinq postes équivalents temps plein"
sur le futur terminal gazier, alors que
GDF, comme la préfecture, estimait que
les revendications de la CGT ne portaient
que sur un seul poste. L’accord est validé
samedi 31 mars par l’assemblée générale
des grévistes. Le travail peut reprendre.
Comment expliquer cette soudaine
bienveillance du candidat UMP à l’égard
de la CGT ? Tout simplement parce
qu’après les bagarres de la gare du Nord,
le 27 mars, l’équipe de Nicolas Sarkozy
aurait "estimé qu’il n’était pas opportun
d’envoyer la police et de faire preuve
d’autorité", se souvient un haut fonctionnaire
alors en poste àMarseille.
À l’époque, cette décision prise à Paris
ne manque pas de semer le trouble dans
la cité phocéenne: elle est notamment dénoncée
par le patron de l’UPE 13, Stéphan
Brousse, qui reconnaît avoir "effectivement
eu le sentiment que la sortie de crise
résultait d’une décision purement politique".
Une pilule d’autant plus dure à avaler
qu’en enclenchant la marche arrière,
Nicolas Sarkozy met durablement à mal
le fragile équilibre social du port. Ce qui
se vérifiera en 2009, lors du conflit sur la
réforme portuaire marqué par une CGT
longtemps intransigeante, comme le regrettait
alors Roland Blum, le premier adjoint
UMP du maire de Marseille : "Que
l ’ É t a t a i t cédé en 2007, ça joue
aujourd’hui, bien entendu." En ouvrant la
porte une fois, Nicolas Sarkozy avait montré
qu’il était capable d’une intransigeance
à géométrie variable…
Touche pas à mon port". Le slogan,
inscrit sur une main jaune qu’on agrafe à
la veste, résume la colère de chefs d’entreprises
et de salariés adhérents d’un
collectif du même nom. "Une centaine à
ce jour", selon Jean-Luc Chauvin, son
porte parole et président de l’UPE-13.
Tous ont en commun d’être excédés
par les grèves qui paralysent le port de
Marseille. Celles observées par les grutiers
ou portiqueurs CGT du terminal de
Mourepiane qui génèrent des retards et
ne font que confirmer le manque de fiabilité
de l’outil portuaire ; celle menée par
les agents des deux terminaux pétroliers
de Fos et de Lavéra qui protestent contre
la reprise des activités hydrocarbures
par une filiale en cours de constitution :
Fluxel.
Le conflit est entré ce matin dans son
quinzième jour consécutif, obligeant
41navires - dont 20 pétroliers de brut et
17 chargés de produits raffinés - à rester
au large de Fos. Tandis que 12 autres
sont ancrés dans la rade de Marseille.
Bref, pour le collectif "Touche pas à mon
port", qui entend défendre l’emploi de
3000 entreprises et de leurs 41000 salariés,
"face à une minorité qui refuse d’appliquer
la loi qui réforme les ports, il est
temps d’agir".
"Cela fait 30 ans que le port est attaqué
pour des intérêts particuliers", juge
Jean-Luc Chauvin. Qui n’hésite pas à
chiffrer "à 20 millions d’euros ce qui a été
gaspillé". Une évaluation qui prend en
compte les escales détournées, les retards
dans les livraisons qui occasionnent
des pénalités qui devront être supportées...
Au-delà des pertes, c’est aussi l’image
de marque qui se dégrade, surtout lorsque
c’est l’activité croisière qui est prise
à partie. "Ce week-end, le salon Top Cruise
qui se tenait dans le port a été épargné.
On peut s’en réjouir. Mais on attendait
27000 croisiéristes et c’était l’un des plus
gros week-ends. Seulement deux navires
ont pu débarquer. On a perdu près d’un
million d’euros", insiste un opérateur.
Pour le collectif, l’ennemi a pour nom
Pascal Galéoté, le secrétaire général des
agents CGT du Grand port maritime de
Marseille (GPMM). "Le conflit qu’il
conduit n’a rien à voir avec la réforme des
retraites. Il veut faire capoter la réforme
portuaire. Il n’en veut pas", martèle
Jean-Luc Chauvin.Un point de vue partagé
par Hervé Balladur, le président de
l’Union maritime et fluviale, qui rassemble
les entreprises qui composent la filière
maritime: "Nous, les entreprises, avons
soutenu la réforme portuaire. Mais
aujourd’hui la situation est paradoxale.
D’un côté, il y a les agents de manutention
et les dockers CGT de Fos qui acceptent
d’appliquer la loi, et de l’autre il y a
les agents portuaires de Marseille et ceux
des terminaux pétroliers qui n’en veulent
pas. Pour se faire entendre, ils utilisent
l’arme du pétrole". Une arme qui bloque
l’approvisionnement des quatre raffineries
de l’étang de Berre - le dépôt pétrolier
DPF de Fos fonctionne normalement
- et les oblige à fonctionner au ralenti.
Une situation qui devrait provoquer leur
arrêt dans le courant de la semaine, surtout
si les salariés des sites optent pour
une grève reconductible.
"Notre économie est de plus en plus dépendante
du maritime. Il faut savoir que
tous les matins, nous perdons un point de
part de marché, on loupe des occasions.
On ne peut pas accepter que les choses se
passent ainsi", ajoute Jacques Pfister, le
président de la Chambre de commerce
et d’industrie de Marseille-Provence.
Puis de lancer : "La filiale pétrole dans laquelle
l’État reste majoritaire ne nous
plaît pas. Il est inacceptable que des salariés
refusent d’appliquer une réforme qui
découle du vote d’une loi".
Que prône le collectif "Touche pas à
mon port" pour tenter de sortir de l’impasse?
"Nous sommes pris en otage. Nous
demandons l’arrêt des mouvements qui
perturbent les activités marchandises et
pétrole, répond Jean-Luc Chauvin. Nous
voulons que la réforme portuaire s’applique
et plus rapidement. Il faut accélérer
la procédure pour que tout soit bouclé le
31 décembre. Ce conflit doit être le dernier.
Le pétrole, c’est le coup de trop. Nous
demandons au préfet de faire débloquer
les terminaux pétroliers
Face à la grogne sociale qui agite le
pays, le mot d’ordre de l’Élysée est clair :
"Serrer les dents et tenir". Une détermination
qui mise sur une usure des manifestants.
Avec un objectif clair : prouver que
Nicolas Sarkozy n’est pas homme à reculer
devant la rue. Toutefois, l’actuel locataire
de l’Élysée n’a pas toujours fait preuve
de la même intransigeance. Il lui est
même arrivé d’intervenir pour mettre fin
à un conflit, y compris en donnant raison
à la CGT contre toute attente. Cela s’est
passé en 2007 à Fos, à la veille de la présidentielle…
Tout commence le 14 mars: la CGT refuse
que le futur terminal gazier que GDF
fait construire à Fos échappe au personnel
du port. Tous les terminaux pétroliers
sont donc paralysés par une grève et les
négociations en préfecture entre GDF, le
Port et la CGT s’enlisent. Le 26 mars, on
évoque un risque de pénurie de carburant
et une possible réquisition des installations
portuaires par les forces de l’ordre.
C’est cemêmejour que Nicolas Sarkozy
quitte le ministère de l’Intérieur. Quarante-
huit heures plus tard, mercredi
28 mars, ce n’est donc plus le ministre
mais le candidat à l’élection présidentielle
qui sort du bois : "Il a donné l’ordre de
négocier coûte que coûte avec Bernard Thibault",
dévoile l’un des participants à une
réunion des directeurs des ports français,
convoqués auministère des Transports.
Dès le lendemain, les négociations reprennent.
Mêmesi la CGT jure du contraire,
plusieurs acteurs assurent que "de
nombreux entretiens se sont tenus directement
entre la centrale syndicale et le cabinet
du Premier ministre". Le vendredi 31,
un protocole d’accord est trouvé à Matignon,
portant notamment sur la création
de "cinq postes équivalents temps plein"
sur le futur terminal gazier, alors que
GDF, comme la préfecture, estimait que
les revendications de la CGT ne portaient
que sur un seul poste. L’accord est validé
samedi 31 mars par l’assemblée générale
des grévistes. Le travail peut reprendre.
Comment expliquer cette soudaine
bienveillance du candidat UMP à l’égard
de la CGT ? Tout simplement parce
qu’après les bagarres de la gare du Nord,
le 27 mars, l’équipe de Nicolas Sarkozy
aurait "estimé qu’il n’était pas opportun
d’envoyer la police et de faire preuve
d’autorité", se souvient un haut fonctionnaire
alors en poste àMarseille.
À l’époque, cette décision prise à Paris
ne manque pas de semer le trouble dans
la cité phocéenne: elle est notamment dénoncée
par le patron de l’UPE 13, Stéphan
Brousse, qui reconnaît avoir "effectivement
eu le sentiment que la sortie de crise
résultait d’une décision purement politique".
Une pilule d’autant plus dure à avaler
qu’en enclenchant la marche arrière,
Nicolas Sarkozy met durablement à mal
le fragile équilibre social du port. Ce qui
se vérifiera en 2009, lors du conflit sur la
réforme portuaire marqué par une CGT
longtemps intransigeante, comme le regrettait
alors Roland Blum, le premier adjoint
UMP du maire de Marseille : "Que
l ’ É t a t a i t cédé en 2007, ça joue
aujourd’hui, bien entendu." En ouvrant la
porte une fois, Nicolas Sarkozy avait montré
qu’il était capable d’une intransigeance
à géométrie variable…
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
12 OCTOBRE 2010 GREVE GENERALE
Les navires en rade,
le pays vers la panne
Une dizaine de navires marchands attendent en rade de Marseille,
une quarantaine de pétroliers sont bloqués à Fos, le port de Marseille est proche de l’asphyxie
Social: le jour où tout peut basculer
Les étudiants vont-ils rejoindre les manifs?
Les syndicats vont-ils parvenir à bloquer le pays?
La mobilisationdece jour constituerauntournant
Les navires en rade,
le pays vers la panne
Une dizaine de navires marchands attendent en rade de Marseille,
une quarantaine de pétroliers sont bloqués à Fos, le port de Marseille est proche de l’asphyxie
Social: le jour où tout peut basculer
Les étudiants vont-ils rejoindre les manifs?
Les syndicats vont-ils parvenir à bloquer le pays?
La mobilisationdece jour constituerauntournant
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
IMPRESSIONNANT
En direct: nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites
17H30 - FORTE PROGRESSION - 89.000 personnes, selon le chiffre définitif donné par la préfecture de police, ont manifesté contre la réforme des retraites mardi à Paris, un chiffre en forte hausse par rapport aux 65.000 manifestants comptés le 23 septembre, mais bien inférieur aux 330.000 annoncés par les syndicats.
17H13 - Pompes funèbres - Au Havre, le cortège a été emmené par la quasi-totalité des 2.000 dockers du port vêtus de leurs chasubles jaunes, dans un défilé marqué par la présence peu habituelle des Pompes funêbres générales ou encore de la modeste entreprise des Cars Périer.
17H10 - "Omelette Kerviel" - Des jeunes manifestants rennais ont copieusement bombardé d’oeufs la devanture de plusieurs banques dont la Société Générale, "pour faire une omelette Kerviel". Aux cris de "Sarko, Sarko, serre les fesses, on arrive à toute vitesse", ils ont défilé derrière une pancarte improvisée: "la retraite à 60 ans pour vous, c’est du boulot pour nous".
16H50 - "Faite pour eux" - Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, estime que les lycéens et étudiants devraient défendre cette réforme "d'abord faite pour eux", dans un entretien au site challenges.fr.
16H47 - Juppéton - "En 95, on a foutu le plan Juppé en l'air et Juppé aussi par la même occasion, c'est ça que nous devons refaire aujourd'hui", estime une manifestante lilloise, Nicole Baudrin, ancienne aide soignante, aujourd'hui jeune retraitée.
16H45 - Vuvuzelas out - De nombreux masques de personnes âgées sont apparus dans la manifestation de Strasbourg, à l'inverse des vuvuzelas, qui ont complètement disparu.
16H45 - Petif-fils - Yves Macheboeuf, 58 ans, ex de Giat industries, en pré retraite, traverse à Paris le pont Sully avec son petit fils Léo, 7 ans, le pull couvert d'autocollants proclamant "la retraite, c'est la vie pas la survie"."Je suis là plus pour lui que pour moi. Léo, dans 60 ans, je ne suis pas sur qu'il soit à la retraite".
16H40 - Ch'tis - "Ce que fait le Parlement, la rue peut le défaire" et "Sarko, t'es foutu, même les vieux sont dans la rue", peut-on lire sur des pancartes de manifestants à Lille.
16H35 - Mal payés - "Mes jeunes collègues sont si mal payés qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire grève. Ils sont contents qu'on se bouge pour eux. Le jour où ça va bouger c'est quand ça va dégénérer... "pronostique, dans le cortège strasbourgeois, un syndicaliste FO d'une usine automobile
16H30 - Nouilles - Slogan à Tours: "Les riches, des couilles en or, les pauvres, des nouilles encore".
16H20 - RISQUES D'AFFRONTEMENT - Martine Aubry, première secrétaire du PS, dénonce dans un communiqué l'"entêtement" du gouvernement sur les retraites "qui ne mène nulle part, sauf à des risques d'affrontement". Elle appelle l'exécutif à "faire preuve de responsabilité".
16H15 - Escarmouches - A Caen, les CRS ont utilisé à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants rassemblés devant le siège local du Medef, qui lançaient des oeufs, des tomates, et des pétards. Des conteneurs à poubelles ont été brûlés dans des tourbillons de fumée noire.
16H08 - Addition - "Chaque journée d'action, on a des personnes différentes qui manifestent et c'est l'addition de ces mobilisations qui montrent qu'on a des dizaines de millions de Français insatisfaits de cette réforme", selon le président de la centrale syndicale des cadres CFE-CGC, Bernard Van Craeynest, qui manifeste à Paris.
16H05 - DEUX CORTEGES - Quelque 330.000 personnes manifestent en deux cortèges à Paris, soit 30.000 manifestants de plus environ que le 23 septembre, selon un comptage de l'intersyndicale cité par la CFDT, l'Unsa Ile-de-France et la FSU.
16H02 - Chrysanthèmes - "Je préfère fleurir vos retraites plutôt que vos tombes", lit-on sur la pancarte que brandit Jacky Pacey, 44 ans. Ce fleuriste, patron de PME qui manifeste à Paris, ajoute: "J'aimerais que mes cotisations patronales financent les acquis sociaux et non le bouclier fiscal".
16H00 - Anars - La Confédération nationale du travail (CNT), syndicat anarchiste, s'invite devant le carré de tête de l'intersyndicale, à Paris. "Partage des richesses, partage du temps de travail, ou alors ça va péter", lancent ses militants dans leurs haut-parleurs.
15H53 - Crise de nerfs - "On est quand même dans une situation où le pays est au bord de la crise de nerfs", estime Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, qui défile à Paris. "On n'a plus d'autre choix que de monter le rapport de force et de tout faire pour que, dans les jours qui viennent, on soit dans un situation de blocage du pays".
15H50 - On remet ça à Toulouse - Six syndicats (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires et UNSA) appellent à une journée d'action départementale contre la réforme des retraites, jeudi à Toulouse, et maintiennent leur appel à la mobilisation pour samedi.
15H39 - Un cran au dessus - "Ce n'est pas un baroud d'honneur, la mobilisation monte d'un cran. Face à l'obstination du gouvernement, les manifestants veulent dire que cette réforme reste très injuste et doit être changée", prévient le président de la CFTC, Jacques Voisin, dans le défilé parisien.
15H35 - Transgénérationnel - "Aujourd'hui c'est toute la France qui manifeste: les jeunes, les parents et les grands-parents contre une société, celle de François Fillon et de Nicolas Sarkozy", se réjouit Benoît Hamon, porte-parole du PS, qui manifeste dans la capitale.
15H34 - "A son terme" - François Fillon affirme une nouvelle fois à l'Assemblée que son gouvernement est "décidé à mener à son terme" la réforme des retraites parce qu'elle est "raisonnable, juste et indispensable".
15H26 - Résigné - "On a perdu, on n'y arrivera pas, Sarkozy ne lâchera pas. J'ai combattu depuis le début, mais aujourd'hui je suis un peu résigné", lâche Jean-François Assac, salarié chez Arkema et syndiqué à la CFE-CGC, manifestant à Marseille.
15H23 - Le pire n'est jamais sûr - Une caricature du visage du ministre du Travail Eric Woerth se détache à Paris sur une pancarte avec la légende "Eric the Worst n'est jamais certain!"
15H20 - Retrait - "Le gouvernement se grandirait à retirer le projet, il se grandirait à dire qu'il est allé trop vite et qu'il faut un consensus national", martèle Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, dans la manifestation parisienne.
15H16 - Mur - "On est face à un mur, on est favorable à une grève reconductible pour briser ce mur", clament Patricia et Gilles Nersessian, fonctionnaires dans l'enseignement, venus manifester à Marseille avec leurs deux filles. "On en est à notre troisième jour de grève et on se dit qu'on est prêt à perdre deux-trois semaines de salaire par rapport à deux années de vie", ajoutent-ils.
15H12 - JEUNES - Des milliers de lycéens et étudiants participent au défilé à Paris, sous les bannières de l'UNL, l'Unef, la Fidl et des Jeunesses communistes, dans un cortège occupant une bonne partie de la large rue de Rennes, une présence accrue par rapport aux précédentes manifestations.
15H07 - 95 ans - Un tract distribué dans la capitale par des intermittents du spectacle demande "Quelle retraite pour les précaires? A 95 ans, je n'aurai pas mes trimestres..."
15H05 - Sénateurs dans la rue - Le Sénat a suspendu pour 30 minutes l'examen du projet de loi sur les retraites à la demande des élus socialistes, communistes et du Parti de gauche pour leur permettre de manifester.
15H03 - EN HAUSSE - 65.000 personnes manifestent à Paris en début d'après-midi, selon une première estimation de la préfecture de police, un chiffre en hausse par rapport aux 40.000 manifestants estimés le 23 septembre au départ du cortège.
15H01 - Partisans - "Sarko entends-tu le bruit sourd de la foule en colère?", chantent des fonctionnaires territoriaux de Champigny dans le cortège parisien.
14H56 - Générale - "Il est nécessaire que la grève se généralise, il faudrait qu'elle soit plus explosive et que le gouvernement et le patronat soient en situation de perdre", lance Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, qui manifeste dans la capitale.
14H52 - Rançonnés - "Emplois, salaire, retraite. Les salariés ne paieront pas la rançon de la finance", clame le SNES-FSU sur un ballon à l'hélium qui survole le cortège parisien.
14H45 - Sportif sexagénaire - "Je me vois pas faire des démonstrations de sport à 67 ans...", s'exclame Mickaël Viairon, professeur d'éducation physique et sportive dans un collège de Montreuil, et manifestant à Paris.
14H40 - Tour Eiffel - Le monument emblématique de Paris est fermé en raison d'une grève d'une partie du personnel.
14H37 - Ballons socialistes - Trois grands ballons frappés de l'emblème du PS, le poing et la rose, flottent au dessus du carré des dirigeants socialistes présents dans la manifestation parisienne, en l'absence de Martine Aubry, souffrante.
14H33 - Résistance - "Eh! chômeur à 25 ans. Eh! précaire à 67. Non, non à cette réforme des retraites. Oui, oui à la répartition," scandent de nombreux lycéens présents dans la manifestation parisienne en criant aussi "Résistance, résistance, ça va péter".
14H30 - Policier chenu - Des syndicalistes policiers défilent à Paris. L'un d'entre eux, en tenue, tire avec ses menottes un manifestant déguisé en bagnard et portant un masque de vieillard. La foule applaudit.
14H26 - Essoufflé - "Le gouvernement a du souci à se faire. Il a crié trop vite que le mouvement s'essoufflait", déclare Olivier Besancenot, leader du NPA, en défilant à Paris.
14H22 - Enchaînés - "42 ans de chaîne, non, non, non! 37 ans et demi ça suffit!", scandent une centaine de militants CGT de Renault Flins, dans la manifestation parisienne.
14H15 - User - "Le pouvoir avait comme tactique d'user le mouvement social. Aujourd'hui, c'est le mouvement social qui est en train d'user le gouvernement", persifle Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui déflile à Paris.
14H12 - Tiroir-caisse - "Le ventre des femmes n'est pas une caisse de retraite": banderole anonyme posée sur le bitume à Paris.
14H10 - Elargissement - Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, premier syndicat de fonctionnaires de l'Etat, prédit aux journalistes un "élargissement de la mobilisation" pour le samedi 16 octobre.
14H07 - Plus de concessions - François Fillon déclare que le gouvernement est "au bout de ce qui est possible" en matière de concessions sur les retraites, selon des participants à une réunion des députés UMP
14H04 - Grand écart marseillais - Entre 24.500 et 230.000 personnes, selon les chiffres respectifs de la police et les syndicats, ont défilé à Marseille. Le 23 septembre, ils étaient entre 22.000 et 220.000.
14H00 - Cortège parisien - Le cortège parisien démarre à Montparnasse, derrière une banderole portant l'inscription "retraites solidaires, emplois, salaires: un enjeu de société".
13H56 - Exceptionnelle - A Rouen, police et syndicats sont d'accord pour constater une mobilisation exceptionnelle, du jamais vu ces dernières années: 23.500 selon la police, 75.000 selon les syndicats.
13H55 - Oeufs et gaz lacrymogènes - A Auch, des lycéens jettent des d'oeufs et des pétards sur les forces de l'ordre qui les repoussent à l'aide de boucliers et de gaz lacrymogènes.
13H50 - Bonnet phrygien - Une femme coiffée d'un bonnet phrygien est acclamée par la foule qui débouche place Bellecour, à Lyon. Elle a coiffé son petit chien du même bonnet fait maison, sur lequel elle a écrit "Sarkozy Ier destitution".
13H45 - 60 balais - A Agen, des manifestantes déposent symboliquement 60 balais devant la préfecture.
13H40 - Le Havre en grève - Les terminaux pétroliers du port du Havre entrent dans le mouvement. "La grève a été votée à 7H00 par 90% du personnel qui sera consulté chaque matin sur la suite à donner au mouvement", indique Patrick Colibert, délégué CGT.
13H37 - "Irresponsable" - François Fillon juge "irresponsable" mardi la "tentation de l'extrême gauche et d'une partie du PS" de "mettre des jeunes de 15 ans dans la rue" contre la réforme des retraites, rapportent des députés UMP.
13H34 - Transports urbains - Les perturbations dans les réseaux de transports urbains en dehors de Paris sont à un niveau sensiblement identique à celui de la dernière journée d'action le 23 septembre, a indiqué l'Union des transports publics.
13H30 - "Sensiblement plus importantes" - Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque juge que les manifestations "sont sensiblement plus importantes que les dernières fois, avec des chiffres en province un peu partout supérieurs".
13H27 - De plus en plus - Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, affirme devant la presse vivre "la plus forte journée qu'on ait faite depuis le début du processus".
13H22 - "Légèrement supérieure" - "Environ 500.000 personnes" ont manifesté dans la matinée, selon le ministère de l'Intérieur, soit une "participation légèrement supérieure" à celle du 2 octobre à mi-journée, "due à la forte présence de lycéens".
13H18 - Reconduction à la RATP - Les assemblées générales des réseaux de bus, métro et RER ont largement reconduit la grève pour mercredi, annonce la CGT.
13H15 - Taux en rafale - Les annonces de taux de grévistes se succèdent, comparables à ceux de la précédente journée du 23 septembre : 19,2% chez les fonctionnaires de l'Etat (contre 19,7%), 20,2% à France Télécom- (contre 23,9% ), 17% à la RATP (contre 16%), 15,1% dans les hôpitaux (contre 12,1%).
13H07 - Débats lycéens - Devant le lycée parisien Jacques-Decour, en contrebas de Montmartre, les lycéens sont divisés: certains vont aller manifester contre la réforme des retraites par peur de "mourir dans la misère" et d'autres la soutiennent "pour ne pas vivre dans un pays en déficit".
13H00 - Hasta la victoria? - "Retraites: en grève jusqu'à la victoire!" lance le Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) d'Oliver Besancenot sur des affiches collées près de Montparnasse, point de départ de la manifestation parisienne. De nombreux lycéens de banlieue sont déjà sur place.
12H50 - CARBURANTS - Onze des douze raffineries en métropole sont touchées par des grèves, parfois partielles, mais reconductibles sur la plupart des sites.
12H40 - Bouchons - Les axes routiers du Nord sont ralentis par des bouchons inhabituels (80 km cumulés sur les autoroutes A25, A23 et A1 aux entrées de Lille). Des opérations escargot ont en outre eu lieu dans le Pas-de-Calais et des barrages filtrants ont été installés dans la Somme par des manifestants.
12H30 - Indissociable - "La colère de la jeunesse n'est pas dissociable de celle de l'ensemble de la société", estime le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, sur son blog. "Il y a une grande inconséquence dans l’attitude d’un gouvernement qui conteste, en substance, la légitimité même de leur engagement dans ce mouvement".
12H23 - "La plus forte des journées" - Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, déclare à la presse que ce mardi s'annonce comme "la plus forte des journées", ajoutant qu'on va "vraisemblablement dépasser les trois millions" de manifestants.
12H17 - Délais intenables - L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard estime que "Nicolas Sarkozy a fixé des délais intenables" pour mener la réforme des retraites, dans une interview à La Tribune."Cela lui revient comme un boomerang, au moment où le dialogue est rompu".
12H13 - Record toulousain - Selon les syndicats, au moins 140.000 personnes, un record depuis le début de la protestation, manifestent à Toulouse,contre 125.000 le 2 octobre.
12H05 - Extravagant mais compréhensible - "Ils se disent +je vais vivre moins bien que mes parents+, donc on peut comprendre que les lycéens se sentent concernés par cette affaire de retraite, même si ça paraît extravagant qu’un jeune de 16 ans se mêle de cette question", estime le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon sur RMC et BFM-TV.
11H53 - Bloqués en mer - 85 navires, dont 56 pétroliers, sont bloqués en mer par les mouvements de grève affectant le port de Marseille, indique la direction.
11H49 - Centrales nucléaires - La CGT-énergie annonce que la production d'électricité des centrales nucléaires a baissé de 8.500 mégawatts, du fait de la grève, pour descendre à 54.000 mégawatt.
11H45 - Aubaine et solidarité - Certains voient une aubaine dans la grève, comme le site de location de véhicules e-loue.fr, qui évoque une hausse de 40% de la demande de vélos. Covoiturage.fr a, lui, lancé un "appel aux conducteurs" pour une opération "Solidarité covoiturage".
11H40 - Trafic fluide - Dans Paris, les places Clichy et de l'Opéra, habituellement très encombrées le matin, sont dégagées, comme les boulevards des maréchaux qui ceinturent la capitale. Rue de Rivoli, d'habitude bondée à toute heure, la circulation est fluide.
11H32 - L'ELYSEE "ATTENTIF" - "On s'attend à une journée suivie. On est attentif", déclare à l'AFP un proche de Nicolas Sarkozy, en estimant toutefois que la mobilisation est "sensiblement inférieure dans l'Education nationale".
11H28 - Cheminots grévistes - La direction de la SNCF recense 40,4% de grévistes, contre 37% le 23 septembre et 42,9% le 7 septembre.
11H20 - Trou dans la carrière - Magalie, 26 ans, salariée dans l'hôtellerie, manifeste à Tarbes: "j'ai choisi d'élever mes deux enfants au foyer, sans prendre de congé parental. Je vais avoir un gros trou dans ma carrière professionnelle. Je vais devoir travailler jusqu'à 70 ans".
11H10 - Plus de métros que prévu - Le trafic sur le réseau de la RATP est meilleur que prévu en milieu de matinée, avec une douzaine de lignes de métro normales ou quasi-normales, plus de RER A que prévu, mais seulement un RER B sur cinq, indique la direction.
11H07 - Fénélon ou Lamartine - Parmi les lycées parisiens bloqués, figurent, selon l'Union nationale lycéenne, Camille-Sée, Claude-Bernard, Condorcet, Dorian, Jacques-Decour, Elisa-Lemonnier, Fénelon, François-Villon, Jules-Ferry, Lamartine, Montaigne, Paul-Bert, Paul-Valéry, Ravel, Victor-Duruy, Voltaire...
11H02 - Total - Toutes les raffineries de Total en France sont touchées par la grève, mais le mouvement n'a pas de conséquence sur les approvisionnements en carburants, selon la direction du groupe. Dans cinq des six raffineries, entre 50 et 80% du personnel posté a cessé le travail.
10H58 - 69 - "Retraite à 67 ans - Pourquoi pas 69 quitte à se faire baiser ?", proclame une banderole lycéenne dans la manifestation qui commence à se former à Toulouse.
10H55 - Enseignants - Le taux d'enseignants grévistes s'élève à 22,13% selon le ministère de l'Education nationale, les syndicats de la FSU annonçant 48% de grévistes dans le primaire et 45% dans le secondaire.
10H50 - Mégaphone lycéen - Kerwan L., élève au lycée Joliot Curie de Nanterre, mégaphone à la main, devant les portes fermées de son établissement explique "vouloir se faire entendre pour montrer qu'on se sent concerné par cette réforme".
10H45 - "Illégitime" - "Le Parlement est tout à fait légitime mais je pense que, vu l'opposition de l'opinion publique à cette réforme, vu le mouvement qui dure maintenant depuis plusieurs mois, quelque part il y aura un côté illégitime de cette réforme", estime le dirigeant de l'Union des syndicats autonomes Alain Olive sur Europe 1.
10H42 - Postiers - Quelque 16,53% de postiers sont en grève à La Poste à 10h00, un chiffre identique à celui du 23 septembre (16,5%) et inférieur au 7 septembre (22,07%), annonce la direction, tandis que le syndicat Sud-PTT fait état de plus de 30% de grévistes.
10H38 - Une heure ou deux - "Il y a des entreprises où il sera décidé d'une grève d'une heure ou deux par jour", précise le leader de la CGT Bernard Thibault dans Le Parisien. "Ce qui importe, c'est que l'action soit reconduite. C'est cela qui nous assurera un succès à terme, beaucoup plus que quelques entreprises qui feraient des grèves très fortes".
10H35 - Transports urbains - Les réseaux de transports urbains de nombreuses villes sont très touchés, avec des perturbations similaires ou un peu supérieures à celles du 23 septembre.
10H28 - Stratégie de la tension - "Les organisations syndicales ont fait preuve d'une très grande responsabilité", mais en face le pouvoir est "en train d'essayer de jouer la stratégie de la tension", juge le président des députés socialistes,Jean-Marc Ayrault , sur RTL.
10H25 - Buvette lyonnaise - Marc Imsissen, 55 ans, militant CGT, tient une buvette syndicale place Bellecour, à Lyon, où flotte déjà une odeur de saucisse grillée: "Les gens, quand ils manifestent, ils perdent une journée de salaire, alors c'est normal de leur offrir à manger à moindre coût, à trois euros le sandwich de deux saucisses".
10h20 - 299 lycées - Les lycées touchés par le mouvement contre la réforme des retraites sont 299 (dont 90 bloqués et 209 perturbés) à 9h30, soit 6,9% des 4.302 lycées du pays, annonce le ministère de l'Education nationale.
10H12 - Bulletins secrets - Des assemblées générales de cheminots pourraient voter sur la reconduction du mouvement à bulletins secrets."Dans des endroits, les salariés souhaitent voter à bulletins secrets, dans d'autres à main levée, ça ne pose aucun problème", dit le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, à France Info.
10H10 - Lycées parisiens - Au moins une cinquantaine de lycées sont bloqués en Ile-de-France, dont une trentaine à Paris sur les 102 de la capitale, indique l'Union nationale lycéenne (UNL).
10H05 - Raffineries - Les quatre raffineries de l'étang de Berre, qui assurent 32% du raffinage français, ont entamé une grève reconductible. L'activité de ces usines est déjà fortement réduite en raison du blocage, depuis le 27 septembre, des terminaux de Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône) par la CGT.
9H55 - Circulation perturbée - "En raison de divers mouvements sociaux, la circulation est d'ores et déjà très perturbée" en Ile-de-France, annonce le Centre national d'information routière (Cnir). Le trafic est très dense sur le périphérique, ainsi que sur l'A6 et l'A86. Des difficultés sont aussi relevées dans les agglomérations bordelaise et marseillaise.
9H37 - Radicalisation - "Une partie des salariés a le sentiment que le gouvernement attend un durcissement du mouvement pour changer", constate le leader de la CFDT François Chérèque sur France 2. "Le gouvernement aujourd'hui provoque cette radicalisation".
9H30 - Vols annulés - A l'aéroport de Roissy, 30% des vols sont annulés et à Orly 50%, conformément aux prévisions. L'ambiance à Roissy est plutôt calme, les compagnies aériennes ayant prévenu leur clientèle en amont. Les vols annulés sont surtout es vols courts et moyens courrier.
9H27 - Entendre la colère - François Hollande estime que Nicolas Sarkozy devrait "entendre la colère" des opposants à la réforme des retraites, soulignant toutefois que le rôle des socialistes "n'est pas d'organiser des mouvements de rue".
9H25 - Donges - Le processus d'arrêt de production de la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique), la deuxième de France, a été lancé, annonce la CFDT. La grève avec arrêt de la production de carburant, reconductible par assemblée générale à compter de mardi matin, a été votée par les salariés le 9 octobre.
9H20 - Comme le 23 - A Lille, l'impact de la grève dans les transports en commun est le même que le 23 septembre. Les deux lignes du métro (automatique) fonctionnent normalement. Le tramway circule au ralenti. 70% des bus circulent avec de fortes disparités selon les lignes.
9H18 - Dépots bloqués - A Toulouse, le trafic des bus est quasi nul, en raison d'un blocage des deux dépôts de bus par des grévistes. La régie des transports avait prévu un service de 60% comme le 23 septembre, mais cette fois des groupes de grévistes (surtout CGT selon la direction) ont empêché les bus de sortir des dépôts.
9H14 - Pas de scénario - "Aucune organisation syndicale n'a appelé à la grève générale, parce que cela ne se décrète pas, on n'est pas dans un scénario", déclare le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, sur Europe 1. "Les préavis reconductibles, cela veut dire que tous les jours, dans les différents endroits, les salariés, avec leurs syndicats, dans l'unité d'action, vont poser la question: est ce qu'on reconduit ou pas ?"; "Cela ne me choque pas du tout que ce soit un vote à bulletin secret", ajoute-t-il.
9H08 - Nucléaire - Les accès au chantier de construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville et plusieurs noeuds routiers de la Manche sont bloqués par des manifestants.
8h54 - Lycéens - Le lycée Condorcet à Paris était bloqué à l'heure du début des cours. Plusieurs balises de chantiers avaient été empilées devant l'entrée, en interdisant l'accès à une trentaine d'élèves et de professeurs rassemblés devant cet établissement public réputé du IXème arrondissement.
8h48 - Transports - Les premières perturbations affectent le trafic des TGV, Transiliens, TER et Corail, mais aussi les RER A et B, "conformément aux prévisions". A Paris, 2 trains sur 3 circulent sur le RER A et 1 sur 5 sur le B et 3 sur 4 pour le métro. Le trafic bus est normal.
En direct. Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les syndicats misent sur une démonstration de force qui pourrait se prolonger par des grèves reconductibles, alors que le Sénat examine le texte, dont il a déjà adopté les articles repoussant les départs à 62 et 67 ans.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
L’ASSIETTE
La Canebière plus grand
restaurantdumonde
C’était un magasin de meubles.
Mais manifestement, tout en
haut de la Canebière, il ne faisait
pas recette. Alors, il a cédé
sa place à un restaurant. Et voilà
un établissement de plus
tourné vers la panse sur cette
belle Canebière qui aimerait
pourtant bien diversifier ses activités.
Mais voilà, la bouffe,
plus ou moins bonne, y règne
en maître. À ce jour, on compte
sur l’artère… 25 snacks et restos.
À quand le prochain?
LEBOUCHON
Maisqui règle
la circulation?
Depuis plusieurs semaines, des
panneaux lumineux (PMV) ont
été installés à l’entrée de certaines
bretelles d’autoroutes. Le
but du jeu est d’avertir les automobilistes
qu’ils vont tomber
sur un bouchon (et donc l’aggraver)
s’ils empruntent cette
autoroute. Bonne initiative. Le
problème c’est que ces panneaux
ne sont pas encore en service.
À quand le lancement? À
la préfecture, on explique qu’ils
sont gérés par la Communauté
urbaine. Et à la Communauté
urbaine, on assure, devinez
quoi ... qu’ils doivent être mis
en service par la préfecture. À
croire que plus personne ne
veut fluidifier la circulation
La Canebière plus grand
restaurantdumonde
C’était un magasin de meubles.
Mais manifestement, tout en
haut de la Canebière, il ne faisait
pas recette. Alors, il a cédé
sa place à un restaurant. Et voilà
un établissement de plus
tourné vers la panse sur cette
belle Canebière qui aimerait
pourtant bien diversifier ses activités.
Mais voilà, la bouffe,
plus ou moins bonne, y règne
en maître. À ce jour, on compte
sur l’artère… 25 snacks et restos.
À quand le prochain?
LEBOUCHON
Maisqui règle
la circulation?
Depuis plusieurs semaines, des
panneaux lumineux (PMV) ont
été installés à l’entrée de certaines
bretelles d’autoroutes. Le
but du jeu est d’avertir les automobilistes
qu’ils vont tomber
sur un bouchon (et donc l’aggraver)
s’ils empruntent cette
autoroute. Bonne initiative. Le
problème c’est que ces panneaux
ne sont pas encore en service.
À quand le lancement? À
la préfecture, on explique qu’ils
sont gérés par la Communauté
urbaine. Et à la Communauté
urbaine, on assure, devinez
quoi ... qu’ils doivent être mis
en service par la préfecture. À
croire que plus personne ne
veut fluidifier la circulation
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Prochaine étape, la paralysie?
Le puissant syndicat Force ouvrière territoriaux a voté en faveur d’une grève générale qui pourrait bloquer la ville
Les Marseillais ont massivement manifesté contre la réforme
des retraites tandis que FO (en bas) appelle
à la grève générale.
Se dirige-t-on versuneparalysie
inédite de la cité phocéenne
? Plus précisément:
Marseille offrira-t-elle, d’ici à quelquesjours,
l’exemple d’une capitale
de la contestation au ralenti,
avec des services municipaux arrêtés,
des trottoirs jonchés d’ordures,
des tunnels bouchés, des crèches
et des cantines fermées ? Depuis
hier matin et la décision du
puissant syndicat Force ouvrière
des territoriaux, largement majoritaire
à la Ville et à MPM, d’entrer
de plain-pied dans une guerre totale,
cette hypothèse prendducrédit.
En effet, dès l’aube, sansmême
connaître l’ampleur d’une manifestation
historique qui allait,
deux heures plus tard, rassembler
entre 24 500 (selon la police) et
220 000 Marseillais (d’après les
syndicats), les troupes de FO
étaient déjà bien décidées à passer
à la vitesse supérieure. Pour les
200 représentants des différentes
sections réunies dans leur local
du boulevard d’Athènes, pas de
doute et une seule tactique pour
l’emporter : la grève générale.
"Contrairement à ce qu’on veut
nous faire croire, rien n’est joué.
71% des Français nous soutiennent.
61%sont pour une grève dure.
Qui peut croire que les balades
le mercredi et le samedi vont faire
reculer le gouvernement?" tranche
le secrétaire fédéral Claude
Argy. Et d’asséner, en adoptant
des accents Churchilliens : "En
tant que premier syndicat de la
ville, nous avons le devoir de mettre
toutes nos forces en action
pour empêcher la tentative gouvernementale
de casser un des piliers
érigés par nos aînés à la libération.
Ce ne sera pas facile. Il y
aura des sacrifices à faire. Mais le
blocage total du pays, c’est le seul
moyen de faire reculer le gouvernement.
Et au moins, nous pourrons
regarder nos enfants dans
les yeux". Devant une assistance
remontée, le discours fait mouche.
Unhommecogne commeun
sourd sur son tambour. Des femmes
lèvent les poings et hurlent à
pleins poumons :"Grève générale
! Grève générale !". Tour à tour,
les responsables des différents
corps, crèches, cantines, écoles,
ordures, voiries, annoncent
leurs intentions pour la suite.
Aucune fausse note : unanimement
en faveur d’un mouvement
reconductible... Reste à en
préciser le timing. "Il faut le
temps de s’organiser secteur par
secteur, relève Patrick Rué, le secrétaire
général adjoint de FO.
Mais on peut déjà annoncer que
Les éboueurs vont commencer
dès ce soir (hier). Alors que les crèches
et cantines vont sûrement
rentrer vendredi pour leur laisser
le temps d’informer les parents...
Le but, c’est d’arriver au blocage
total au plus tard ce vendredi 15".
Une radicalisation des agents "attendue"
par les minoritaires du
SDU, de la CGT, de la CFDT et de
l’Unsa, dont certains sont déjà
dans un mouvement reconductible
depuis dix jours. Même si, en
off, il en est parmi eux pour douter
qu’au-delà des "rodomontades
habituelles pour jouer aux plus
durs", Force ouvrière "soit vraiment
prêt à mener une telle bataille".
Les reconductions
Outre les services publics territoriaux
(crèche, cantine, voirie,
transport...), plusieurs secteurs
ont appelé, hier, à la reconduction
de la grève :
◗ Les syndicats de la poste ont
déposé un préavis de grève illimitée,
celle-ci est reconduite
pour aujourd’hui, les AG qui se
réuniront ce jour décideront de
la suite du mouvement.
◗ À la SNCF, les cheminots dont
la grève continue jusqu’à
aujourd’hui midi, se réuniront
aussi, dans l’unité, pour "donner
suite au combat".
◗ Côté maritime, outre les
agents du GPMM et le terminal
pétrolier de Fos, les marins de
la SNCM et de la CMN ont voté la
reconduction de la grève de
24heures en 24 heures, de même
que les salariés de Boluda remorquage
qui sont chargés de
guider les bateaux qui rentrent
et sortent du port.
◗ Les personnels CGT du CHU
de la Timone ont décidé d’une
heure de grève par jour. Ce matin
le syndicat FO des hospitaliers
réunit ses troupes. Il y a
fort à parier que sur le modèle
des territoriaux, la grève reconductible
sera votée. De nombreuses
AG auront lieu ce mercredi
dans les services publics
comme dans le privé, les salariés
s’y détermineront
Le puissant syndicat Force ouvrière territoriaux a voté en faveur d’une grève générale qui pourrait bloquer la ville
Les Marseillais ont massivement manifesté contre la réforme
des retraites tandis que FO (en bas) appelle
à la grève générale.
Se dirige-t-on versuneparalysie
inédite de la cité phocéenne
? Plus précisément:
Marseille offrira-t-elle, d’ici à quelquesjours,
l’exemple d’une capitale
de la contestation au ralenti,
avec des services municipaux arrêtés,
des trottoirs jonchés d’ordures,
des tunnels bouchés, des crèches
et des cantines fermées ? Depuis
hier matin et la décision du
puissant syndicat Force ouvrière
des territoriaux, largement majoritaire
à la Ville et à MPM, d’entrer
de plain-pied dans une guerre totale,
cette hypothèse prendducrédit.
En effet, dès l’aube, sansmême
connaître l’ampleur d’une manifestation
historique qui allait,
deux heures plus tard, rassembler
entre 24 500 (selon la police) et
220 000 Marseillais (d’après les
syndicats), les troupes de FO
étaient déjà bien décidées à passer
à la vitesse supérieure. Pour les
200 représentants des différentes
sections réunies dans leur local
du boulevard d’Athènes, pas de
doute et une seule tactique pour
l’emporter : la grève générale.
"Contrairement à ce qu’on veut
nous faire croire, rien n’est joué.
71% des Français nous soutiennent.
61%sont pour une grève dure.
Qui peut croire que les balades
le mercredi et le samedi vont faire
reculer le gouvernement?" tranche
le secrétaire fédéral Claude
Argy. Et d’asséner, en adoptant
des accents Churchilliens : "En
tant que premier syndicat de la
ville, nous avons le devoir de mettre
toutes nos forces en action
pour empêcher la tentative gouvernementale
de casser un des piliers
érigés par nos aînés à la libération.
Ce ne sera pas facile. Il y
aura des sacrifices à faire. Mais le
blocage total du pays, c’est le seul
moyen de faire reculer le gouvernement.
Et au moins, nous pourrons
regarder nos enfants dans
les yeux". Devant une assistance
remontée, le discours fait mouche.
Unhommecogne commeun
sourd sur son tambour. Des femmes
lèvent les poings et hurlent à
pleins poumons :"Grève générale
! Grève générale !". Tour à tour,
les responsables des différents
corps, crèches, cantines, écoles,
ordures, voiries, annoncent
leurs intentions pour la suite.
Aucune fausse note : unanimement
en faveur d’un mouvement
reconductible... Reste à en
préciser le timing. "Il faut le
temps de s’organiser secteur par
secteur, relève Patrick Rué, le secrétaire
général adjoint de FO.
Mais on peut déjà annoncer que
Les éboueurs vont commencer
dès ce soir (hier). Alors que les crèches
et cantines vont sûrement
rentrer vendredi pour leur laisser
le temps d’informer les parents...
Le but, c’est d’arriver au blocage
total au plus tard ce vendredi 15".
Une radicalisation des agents "attendue"
par les minoritaires du
SDU, de la CGT, de la CFDT et de
l’Unsa, dont certains sont déjà
dans un mouvement reconductible
depuis dix jours. Même si, en
off, il en est parmi eux pour douter
qu’au-delà des "rodomontades
habituelles pour jouer aux plus
durs", Force ouvrière "soit vraiment
prêt à mener une telle bataille".
Les reconductions
Outre les services publics territoriaux
(crèche, cantine, voirie,
transport...), plusieurs secteurs
ont appelé, hier, à la reconduction
de la grève :
◗ Les syndicats de la poste ont
déposé un préavis de grève illimitée,
celle-ci est reconduite
pour aujourd’hui, les AG qui se
réuniront ce jour décideront de
la suite du mouvement.
◗ À la SNCF, les cheminots dont
la grève continue jusqu’à
aujourd’hui midi, se réuniront
aussi, dans l’unité, pour "donner
suite au combat".
◗ Côté maritime, outre les
agents du GPMM et le terminal
pétrolier de Fos, les marins de
la SNCM et de la CMN ont voté la
reconduction de la grève de
24heures en 24 heures, de même
que les salariés de Boluda remorquage
qui sont chargés de
guider les bateaux qui rentrent
et sortent du port.
◗ Les personnels CGT du CHU
de la Timone ont décidé d’une
heure de grève par jour. Ce matin
le syndicat FO des hospitaliers
réunit ses troupes. Il y a
fort à parier que sur le modèle
des territoriaux, la grève reconductible
sera votée. De nombreuses
AG auront lieu ce mercredi
dans les services publics
comme dans le privé, les salariés
s’y détermineront
aladin- Messages : 115038
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Une vingtaine de prostituées manifestent devant la préfecture mercredi 13 octobre 2010 à 19H37
Le plus souvent masquées, 20 prostituées ont effectué un sit-in devant la préfecture de Vaucluse, pour dénoncer à leur manière la coupe claire dont vient d'être victime une association humanitaire qui les suit et les aide depuis 20 ans. L'association L'Embellie vient de voir les aides de l'Etat chuter de 75% et a dû licencier l'une de ses trois salariées. Cette association vient en aide, annuellement, à près de 300 prostitué(e)s du Vaucluse
il semblerait que les demoiselles d'avignon ont perdu leurs ailes depuis longtemps
et qu'à défaut de chanter elle pousse un coup de gueule......
Le plus souvent masquées, 20 prostituées ont effectué un sit-in devant la préfecture de Vaucluse, pour dénoncer à leur manière la coupe claire dont vient d'être victime une association humanitaire qui les suit et les aide depuis 20 ans. L'association L'Embellie vient de voir les aides de l'Etat chuter de 75% et a dû licencier l'une de ses trois salariées. Cette association vient en aide, annuellement, à près de 300 prostitué(e)s du Vaucluse
il semblerait que les demoiselles d'avignon ont perdu leurs ailes depuis longtemps
et qu'à défaut de chanter elle pousse un coup de gueule......
bienvenou- Admin
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Age : 110
Localisation : cassis
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Nouvelle journée d’action mardi 19
Sénat : vote reporté
Le vote des sénateurs sur la réforme
des retraites, qui devait avoir
lieu samedi, a été reporté au mercredi
20 octobre. Il reste une
vingtaine d'articles et quelque
800 amendements à débattre
sur lemillier déposé. Les deux articles
les plus importants, qui reportent
de 60 à 62 l'âge légal de
départ en retraite et de 65 à
67 ans l'âge permettant de toucher
une retraite à taux plein,
ont déjà été adoptés. "Compte tenu
de l'importance de l'enjeu, on
n'est pas à trois jours près", a déclaré
hier le patron des sénateurs
UMP, Gérard Longuet
Le rythme des initiatives contre la réforme des
retraites s’intensifie. Après les manifestations prévues
demain, dans toute la France, l’intersyndicale
(CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires
et Unsa) appelle à une nouvelle journée de mobilisation
mardi 19 octobre. FO n’est pas, comme
d’habitude, signataire du texte d’appel commun,
mais le syndicat sera présent dans les manifestations.
Cette journée interviendra à la veille du vote
de l’ensemble du texte de loi au Sénat. Un vote
initialement prévu pour ce soir et qui a été retardé.
Ceci au lendemain de la quatrième journée de
protestation organisée depuis début septembre
et qui a réuni entre 1,23 et 3,5 millions de personnes,
selon qu’on se place côté police ou syndicats.
Faut-il y voir un espoir d’assouplissement du texte
alors que les dispositions clé du projet portant
sur le recul de l’âge de départ à 62 et 67 ans ont
déjà été votées ? Nul ne s’y risque et aucune information
ne le laisse, pour l’heure, envisager.
Quoi qu’il en soit, les organisations syndicales
n’en démordent pas et, une fois de plus, demandent
aux sénateurs "de ne pas adopter cette réforme
injuste". Comme elles demandent à leurs
unions locales de travailler à "amplifier la mobilisation".
Dans la région sept manifestations
auront lieu ce samedi: à Marseille à 14h30, place
Castellane, en Arles, toujours à 14h30, au kiosque
à musique, en Avignon, à 10 heures, à la gare
SNCF du centre-ville, à Manosque à 10h30, porte
Saunerie, à Digne, à 10h30, place De Gaulle, à
Gap à 10h30 devant la gare SNCF et à Briançon à
11 heures, place de l’Europe. L’intersyndicale nationale
dressera un bilan des deux journées, le jeudi
21 octobre, et décidera de la suite
Le blocage du dépôt pétrolier de Fos laisse
craindre une pénurie de carburant
Alors que les terminaux pétroliers de Lavéra et
de Fos sont paralysés depuis le 27 septembre, cela
en raison du refus des agents portuaires d’être détachés
auprès d’une filiale du Grand port maritime
de Marseille (GPMM) baptisée Fluxel, une rencontre
a eu lieu hier entre la direction et la CGT. À
l’ordre du jour, plusieurs demandes portant sur
des garanties en faveur des 220 agents concernés
par le transfert. Parmi elles, l’exigence que les bulletins
de paie de la future filiale portent l’entête du
GPMM. La réunion n’a rien donné et aucune issue
n’est pour l’heure entrevue.
La conséquence de tout cela est que l’approvisionnement
des raffineries en pétrole brut ne peut
reprendre. 60 navires sont à présents ancrés au large
de Fos et des bassins de Marseille, dont 27 chargés
de brut. Du coup, les quatre raffineries de
l’étang de Berre qui ont encore réduit leur fonctionnement,
se rapprochent un peu plus de l’arrêt
total. Autre élément: le blocage du dépôt pétrolier
de Fos par des personnels des raffineries et des
agents du port, se poursuit.
Cette situation, qui laisse craindre que le
Sud-Est soit affecté par une pénurie de carburants
dans le courant de la semaine prochaine, pourrait
également se propager à d’autres régions. Le déchargement
du pétrole connaît aussi des difficultés
au Havre. Et Sept raffineries sur les douze que
compte le territoire national ont enclenché les procédures
d’arrêt. Les terminaux méthaniers par qui
s’opèrent les approvisionnements en gaz liquéfié,
sont aussi touchés. À Fos Tonkin et Cavaou, le blocage
devrait durer jusqu’à lundi.
Bref, l’Hexagone est bel est bien menacé par
une situation de pénurie. Pour faire face, le gouvernement
a autorisé les opérateurs à puiser sur leurs
réserves et l’importation de carburant étranger
PERTURBATIONS
◗ AVIONS
Les organisations syndicales
d'Air France ont appelé les salariés
à faire grève demain contre
la réforme des retraites. Dans
un communiqué commun diffusé
hier, les syndicats demandent
également aux salariés de
participer le plus largement possible
aux manifestations qui seront
organisées dans toute la
France. En raison d'un mouvement
social du contrôle aérien,
des perturbations de trafic sont
probables dès aujourd’hui, 13h.
➔Plus d’infos : www.marseille-aeroport.fr
◗ TRAINS
À la SNCF, la direction annonçait
hier 20,3% de grévistes,
contre 24,6% mercredi et
40,4% mardi. La CGT a contesté
la véracité de ces chiffres
mais les syndicats de cheminots
reconnaissent tous une baisse
de la participation.
➔ www.sncf.com/paca ;0800 1140 23
pour les TER ;0805 90 36 35 pour les
TGV et Téoz
Retraites: de plus en plus de
lycéens mobilisés dans la rue
29 des 106 lycées publics de la région touchéshier par les manifs des jeunes
Si des incidents ont éclaté au cours de certaines manifestations dans le reste du pays, les 400 à
500lycéens ont défilé dans le calme hier à Marseille, de la porte d’Aix à la mairie
C’est encore loin de la grande
mobilisation de la jeunesse
comme la France l’a
vécue en 2006 contre le CPE
(contrat 1ère embauche) et en
2008-2009 contre le projet de réforme
du lycée version Darcos.
Mais hier, plusieurs centaines de
lycéens ont manifesté dans la région,
certains bloquant leurs établissements,
pour protester
contre la réforme des retraites.
Selon le rectorat, hier matin,
29 des 106 lycées publics de l’académie
d’Aix-Marseille ont été
concernés (contre 15 la semaine
dernière), dont 20 dans les Bouches-
du-Rhône et 9 dans le Vaucluse.
Dans 10 d’entre eux, il y a
eu barrages filtrants, dans 7 des
blocages et dans 7 d’autres actions
(AG, séances d’informations,
etc.).
À Marseille, 400 à 500 lycéens,
surveillés par les policiers et encadrés
par des enseignants pour
éviter tout risque de débordement,
ont défilé dans l’après-midi
de la Porte d’Aix jusqu’à la mairie
sur le Vieux-Port, en passant
par la Canebière. "Sarko, t’es foutu,
la jeunesse est dans la rue !",
"Aux armes, aux armes, nous
sommes les lycéens !" et "Tous ensemble,
grève générale", ont notamment
entonné les jeunes manifestants,
venant des lycées Antonin-
Artaud, Victor-Hugo,
Saint-Exupéry, Michelet, Montgrand,
Marseilleveyre, Léonard-
de-Vinci, Colbert, Thiers,
Diderot et Saint-Charles notamment.
Barrages de poubelles
Plus tôt dans la matinée, plusieurs
dizaines d’élèves ont bloqué
partiellement les entrées des
lycées Michelet, Saint-Exupéry
et Marseilleveyre, parfois à l’aide
de barrages constitués de poubelles.
Mais aucun incident n’a été
déploré. Morgane, Mélanie, Tallulah,
Mérane et Emeline, en seconde
au lycée Michelet, se disent
"très concernées par la réforme
des retraites. On va bien travailler
un jour nous aussi, et on
ne veut pas se tuer au travail . S’il
faut sacrifier un peu de notre année
scolaire en faisant grève, on
est prêtes à le faire".
À Victor-Hugo, à deux pas de
la gare Saint-Charles, une trentaine
d’enseignants avaient installé
sur le trottoir une table avec café
et croissants pour informer élèves
et passants. "C’est maintenant
qu’il faut se mobiliser, pendant
que ce projet est débattu au
Sénat, pour faire reculer le gouvernement",
insiste Françoise
Ceccaldi, une des profs, approuvée
par une partie des élèves.
"On est au lycée avant tout pour
étudier et obtenir notre bac, mais
après? Si c’est pour ne pas avoir
un boulot... Parce qu’en faisant
travailler les adultes au-delà de
60 ans, c’est autant de places de
travail que nous, nous n’aurons
pas", estiment Alexandra et ses
ami(e)s. Un nouveau rassemblement
des lycéens marseillais est
prévu ce matin à 11h en bas de
la Canebière avec les autres secteurs
en grève.
D’autres manifestations ont
eu lieu dans l’académie, avec
500 lycéens dans les rues àMartigues,
300 à Salon, 300 à Orange
et 50 à Vitrolles, alors que trois lycées
étaient bloqués à Carpentras
(Louis-Giraud, Victor-Hugo
et Jean-Henri-Fabre) et deux à
Cavaillon (Ismaël-Dauphin et
Dumas).
L'ANALYSE deDominiqueREYNIÉ SciencesPoParis
"La radicalisation pourrait
profiter au pouvoir
❚ La grogne sociale risque-t-elle d’affaiblir
le pouvoir de Nicolas Sarkozy et du gouvernement?
❚ La grogne sociale risque-t-elle d’affaiblir
le pouvoir de Nicolas Sarkozy et du gouvernement?
La réponse est délicate car cela dépend
encore d’événements difficiles à anticiper.
La réforme des retraites est une réforme désagréable.
En elle-même, elle ne peut que
mécontenter l’opinion.
❚ De quelle marge de manoeuvre le chef
de l’État dispose-t-il réellement ?
Le gouvernement défend un texte en voie d’adoption. Il a fait
savoir qu’il ne pourrait pas reculer et qu’il ne pouvait plus modifier
quoi que ce soit. Il fait son travail en conduisant un texte jusqu’à
son terme, aussi vite qu’il le croit nécessaire. La question est de
savoir si, une fois passée la tempête, il sera capable d’expliquer les
raisons qu’il avait à faire cette réforme. Et de savoir si les Français
vont estimer que cette réforme, quoique désagréable, était nécessaire.
S’il y a le sentiment qu’elle était nécessaire parce que les
déficits sont trop importants, le pouvoir peut être crédité d’avoir
pris en charge une réforme impopulaire, certes, mais indispensable.
❚ À qui pourrait profiter une radicalisation des conflits ?
Je ferai l’hypothèse qu’elle pourrait profiter au pouvoir. L’exemple
typique est posé aujourd’hui avec les raffineries. Si on commence
à empêcher les Français de prendre leur voiture, on aura touché
aux limites de la solidarité.
❚ Pourtant, selon un sondage récent, 54%des Français seraient
favorables à une grève générale...
Je pense que ce sondage n’a aucun sens. Il faut d’abord voir comment
la question a été posée. Et il faut avoir présent à l’esprit que la moindre
mise en cause de la mobilité des Français produira une réaction
de ras-le-bol évident. Tout cela est plutôt à l’avantage du pouvoir.
❚ Le Sénat devrait-il faire une pause avant d’adopter le texte ?
Une pause signifierait qu’il y aurait des modifications susceptibles
d’être rediscutées. Le système a été posé, il y a eu des discussions,
des aménagements ont été faits à la loi. Il n’y aurait aucun intérêt et
aucune logique à faire une pause. Le gouvernement a une conviction
et il l’a exprimée. Tout autre position serait à interpréter comme une
provocation ou comme une débandade qui signerait la fin de la majorité.
❚ Cette situation peut-elle bénéficier à l’opposition ?
Une situation comme celle d’aujourd’hui peut bénéficier à l’opposition.
À condition qu’il y ait, installée dans l’opinion, l’idée que
l’opposition dispose de capacités à faire autrement et mieux. Cette
opinion-là n’existe pas pour le moment. En revanche, cela peut donner
un surcroît de popularité à l’opposition. Ce n’est pas pour
autant que cette popularité de protestation se transformera en légitimité
d’élection en 2012.
Sénat : vote reporté
Le vote des sénateurs sur la réforme
des retraites, qui devait avoir
lieu samedi, a été reporté au mercredi
20 octobre. Il reste une
vingtaine d'articles et quelque
800 amendements à débattre
sur lemillier déposé. Les deux articles
les plus importants, qui reportent
de 60 à 62 l'âge légal de
départ en retraite et de 65 à
67 ans l'âge permettant de toucher
une retraite à taux plein,
ont déjà été adoptés. "Compte tenu
de l'importance de l'enjeu, on
n'est pas à trois jours près", a déclaré
hier le patron des sénateurs
UMP, Gérard Longuet
Le rythme des initiatives contre la réforme des
retraites s’intensifie. Après les manifestations prévues
demain, dans toute la France, l’intersyndicale
(CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires
et Unsa) appelle à une nouvelle journée de mobilisation
mardi 19 octobre. FO n’est pas, comme
d’habitude, signataire du texte d’appel commun,
mais le syndicat sera présent dans les manifestations.
Cette journée interviendra à la veille du vote
de l’ensemble du texte de loi au Sénat. Un vote
initialement prévu pour ce soir et qui a été retardé.
Ceci au lendemain de la quatrième journée de
protestation organisée depuis début septembre
et qui a réuni entre 1,23 et 3,5 millions de personnes,
selon qu’on se place côté police ou syndicats.
Faut-il y voir un espoir d’assouplissement du texte
alors que les dispositions clé du projet portant
sur le recul de l’âge de départ à 62 et 67 ans ont
déjà été votées ? Nul ne s’y risque et aucune information
ne le laisse, pour l’heure, envisager.
Quoi qu’il en soit, les organisations syndicales
n’en démordent pas et, une fois de plus, demandent
aux sénateurs "de ne pas adopter cette réforme
injuste". Comme elles demandent à leurs
unions locales de travailler à "amplifier la mobilisation".
Dans la région sept manifestations
auront lieu ce samedi: à Marseille à 14h30, place
Castellane, en Arles, toujours à 14h30, au kiosque
à musique, en Avignon, à 10 heures, à la gare
SNCF du centre-ville, à Manosque à 10h30, porte
Saunerie, à Digne, à 10h30, place De Gaulle, à
Gap à 10h30 devant la gare SNCF et à Briançon à
11 heures, place de l’Europe. L’intersyndicale nationale
dressera un bilan des deux journées, le jeudi
21 octobre, et décidera de la suite
Le blocage du dépôt pétrolier de Fos laisse
craindre une pénurie de carburant
Alors que les terminaux pétroliers de Lavéra et
de Fos sont paralysés depuis le 27 septembre, cela
en raison du refus des agents portuaires d’être détachés
auprès d’une filiale du Grand port maritime
de Marseille (GPMM) baptisée Fluxel, une rencontre
a eu lieu hier entre la direction et la CGT. À
l’ordre du jour, plusieurs demandes portant sur
des garanties en faveur des 220 agents concernés
par le transfert. Parmi elles, l’exigence que les bulletins
de paie de la future filiale portent l’entête du
GPMM. La réunion n’a rien donné et aucune issue
n’est pour l’heure entrevue.
La conséquence de tout cela est que l’approvisionnement
des raffineries en pétrole brut ne peut
reprendre. 60 navires sont à présents ancrés au large
de Fos et des bassins de Marseille, dont 27 chargés
de brut. Du coup, les quatre raffineries de
l’étang de Berre qui ont encore réduit leur fonctionnement,
se rapprochent un peu plus de l’arrêt
total. Autre élément: le blocage du dépôt pétrolier
de Fos par des personnels des raffineries et des
agents du port, se poursuit.
Cette situation, qui laisse craindre que le
Sud-Est soit affecté par une pénurie de carburants
dans le courant de la semaine prochaine, pourrait
également se propager à d’autres régions. Le déchargement
du pétrole connaît aussi des difficultés
au Havre. Et Sept raffineries sur les douze que
compte le territoire national ont enclenché les procédures
d’arrêt. Les terminaux méthaniers par qui
s’opèrent les approvisionnements en gaz liquéfié,
sont aussi touchés. À Fos Tonkin et Cavaou, le blocage
devrait durer jusqu’à lundi.
Bref, l’Hexagone est bel est bien menacé par
une situation de pénurie. Pour faire face, le gouvernement
a autorisé les opérateurs à puiser sur leurs
réserves et l’importation de carburant étranger
PERTURBATIONS
◗ AVIONS
Les organisations syndicales
d'Air France ont appelé les salariés
à faire grève demain contre
la réforme des retraites. Dans
un communiqué commun diffusé
hier, les syndicats demandent
également aux salariés de
participer le plus largement possible
aux manifestations qui seront
organisées dans toute la
France. En raison d'un mouvement
social du contrôle aérien,
des perturbations de trafic sont
probables dès aujourd’hui, 13h.
➔Plus d’infos : www.marseille-aeroport.fr
◗ TRAINS
À la SNCF, la direction annonçait
hier 20,3% de grévistes,
contre 24,6% mercredi et
40,4% mardi. La CGT a contesté
la véracité de ces chiffres
mais les syndicats de cheminots
reconnaissent tous une baisse
de la participation.
➔ www.sncf.com/paca ;0800 1140 23
pour les TER ;0805 90 36 35 pour les
TGV et Téoz
Retraites: de plus en plus de
lycéens mobilisés dans la rue
29 des 106 lycées publics de la région touchéshier par les manifs des jeunes
Si des incidents ont éclaté au cours de certaines manifestations dans le reste du pays, les 400 à
500lycéens ont défilé dans le calme hier à Marseille, de la porte d’Aix à la mairie
C’est encore loin de la grande
mobilisation de la jeunesse
comme la France l’a
vécue en 2006 contre le CPE
(contrat 1ère embauche) et en
2008-2009 contre le projet de réforme
du lycée version Darcos.
Mais hier, plusieurs centaines de
lycéens ont manifesté dans la région,
certains bloquant leurs établissements,
pour protester
contre la réforme des retraites.
Selon le rectorat, hier matin,
29 des 106 lycées publics de l’académie
d’Aix-Marseille ont été
concernés (contre 15 la semaine
dernière), dont 20 dans les Bouches-
du-Rhône et 9 dans le Vaucluse.
Dans 10 d’entre eux, il y a
eu barrages filtrants, dans 7 des
blocages et dans 7 d’autres actions
(AG, séances d’informations,
etc.).
À Marseille, 400 à 500 lycéens,
surveillés par les policiers et encadrés
par des enseignants pour
éviter tout risque de débordement,
ont défilé dans l’après-midi
de la Porte d’Aix jusqu’à la mairie
sur le Vieux-Port, en passant
par la Canebière. "Sarko, t’es foutu,
la jeunesse est dans la rue !",
"Aux armes, aux armes, nous
sommes les lycéens !" et "Tous ensemble,
grève générale", ont notamment
entonné les jeunes manifestants,
venant des lycées Antonin-
Artaud, Victor-Hugo,
Saint-Exupéry, Michelet, Montgrand,
Marseilleveyre, Léonard-
de-Vinci, Colbert, Thiers,
Diderot et Saint-Charles notamment.
Barrages de poubelles
Plus tôt dans la matinée, plusieurs
dizaines d’élèves ont bloqué
partiellement les entrées des
lycées Michelet, Saint-Exupéry
et Marseilleveyre, parfois à l’aide
de barrages constitués de poubelles.
Mais aucun incident n’a été
déploré. Morgane, Mélanie, Tallulah,
Mérane et Emeline, en seconde
au lycée Michelet, se disent
"très concernées par la réforme
des retraites. On va bien travailler
un jour nous aussi, et on
ne veut pas se tuer au travail . S’il
faut sacrifier un peu de notre année
scolaire en faisant grève, on
est prêtes à le faire".
À Victor-Hugo, à deux pas de
la gare Saint-Charles, une trentaine
d’enseignants avaient installé
sur le trottoir une table avec café
et croissants pour informer élèves
et passants. "C’est maintenant
qu’il faut se mobiliser, pendant
que ce projet est débattu au
Sénat, pour faire reculer le gouvernement",
insiste Françoise
Ceccaldi, une des profs, approuvée
par une partie des élèves.
"On est au lycée avant tout pour
étudier et obtenir notre bac, mais
après? Si c’est pour ne pas avoir
un boulot... Parce qu’en faisant
travailler les adultes au-delà de
60 ans, c’est autant de places de
travail que nous, nous n’aurons
pas", estiment Alexandra et ses
ami(e)s. Un nouveau rassemblement
des lycéens marseillais est
prévu ce matin à 11h en bas de
la Canebière avec les autres secteurs
en grève.
D’autres manifestations ont
eu lieu dans l’académie, avec
500 lycéens dans les rues àMartigues,
300 à Salon, 300 à Orange
et 50 à Vitrolles, alors que trois lycées
étaient bloqués à Carpentras
(Louis-Giraud, Victor-Hugo
et Jean-Henri-Fabre) et deux à
Cavaillon (Ismaël-Dauphin et
Dumas).
L'ANALYSE deDominiqueREYNIÉ SciencesPoParis
"La radicalisation pourrait
profiter au pouvoir
❚ La grogne sociale risque-t-elle d’affaiblir
le pouvoir de Nicolas Sarkozy et du gouvernement?
❚ La grogne sociale risque-t-elle d’affaiblir
le pouvoir de Nicolas Sarkozy et du gouvernement?
La réponse est délicate car cela dépend
encore d’événements difficiles à anticiper.
La réforme des retraites est une réforme désagréable.
En elle-même, elle ne peut que
mécontenter l’opinion.
❚ De quelle marge de manoeuvre le chef
de l’État dispose-t-il réellement ?
Le gouvernement défend un texte en voie d’adoption. Il a fait
savoir qu’il ne pourrait pas reculer et qu’il ne pouvait plus modifier
quoi que ce soit. Il fait son travail en conduisant un texte jusqu’à
son terme, aussi vite qu’il le croit nécessaire. La question est de
savoir si, une fois passée la tempête, il sera capable d’expliquer les
raisons qu’il avait à faire cette réforme. Et de savoir si les Français
vont estimer que cette réforme, quoique désagréable, était nécessaire.
S’il y a le sentiment qu’elle était nécessaire parce que les
déficits sont trop importants, le pouvoir peut être crédité d’avoir
pris en charge une réforme impopulaire, certes, mais indispensable.
❚ À qui pourrait profiter une radicalisation des conflits ?
Je ferai l’hypothèse qu’elle pourrait profiter au pouvoir. L’exemple
typique est posé aujourd’hui avec les raffineries. Si on commence
à empêcher les Français de prendre leur voiture, on aura touché
aux limites de la solidarité.
❚ Pourtant, selon un sondage récent, 54%des Français seraient
favorables à une grève générale...
Je pense que ce sondage n’a aucun sens. Il faut d’abord voir comment
la question a été posée. Et il faut avoir présent à l’esprit que la moindre
mise en cause de la mobilité des Français produira une réaction
de ras-le-bol évident. Tout cela est plutôt à l’avantage du pouvoir.
❚ Le Sénat devrait-il faire une pause avant d’adopter le texte ?
Une pause signifierait qu’il y aurait des modifications susceptibles
d’être rediscutées. Le système a été posé, il y a eu des discussions,
des aménagements ont été faits à la loi. Il n’y aurait aucun intérêt et
aucune logique à faire une pause. Le gouvernement a une conviction
et il l’a exprimée. Tout autre position serait à interpréter comme une
provocation ou comme une débandade qui signerait la fin de la majorité.
❚ Cette situation peut-elle bénéficier à l’opposition ?
Une situation comme celle d’aujourd’hui peut bénéficier à l’opposition.
À condition qu’il y ait, installée dans l’opinion, l’idée que
l’opposition dispose de capacités à faire autrement et mieux. Cette
opinion-là n’existe pas pour le moment. En revanche, cela peut donner
un surcroît de popularité à l’opposition. Ce n’est pas pour
autant que cette popularité de protestation se transformera en légitimité
d’élection en 2012.
bienvenou- Admin
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
PRENEZ DES NOTES .....
MARTIGUES ... NE PAS MOURIR AU TRAVAIL.....CERTES
NULLE PART AILLEURS AUSSI
Les lycéens étaient environ 500 hier à défiler dans le centre-ville. Ils sont ensuite venu chercher du soutien auprès de la municipalité et ont
été reçu par Gaby Charroux
La lutte contre la réforme
des retraites a de plus en
plus de répercussions locales.
Le point de la situation.
◗ DANS LES LYCÉES
Hier à Martigues, les élèves
de Brise-lames, Lurçat et Langevin
ont formé un cortège de
500 personnes environ et ont
rallié le parvis de l’Hôtel de ville
peu après 10h. Une délégation
d’élèves a été reçue par le maire,
Gaby Charroux avant que ce
dernier ne s’exprime devant les
manifestants. Toujours dans
les lycées, certains professeurs
ont rejoint le mouvement,
d’autres se sont déclarés grévistes.
Les professeurs se sont
quant à eux rassemblés hier
soir devant le collège Wallon.
Dans l e même temps à
Port-de-Bouc, les lycéens ont
organisé un blocus de leur établissement
et annoncé la poursuite
du mouvement, avec distribution
de tracts (lire en page8).
Aujourd’hui, le blocus devrait
se poursuivre dans plusieurs
établissements. A Martigues,
il pourraitmême se durcir
la semaine prochaine.
◗ RESTAURANTS SCOLAIRES
ET GARDERIES
La cuisine centrale n’est pas
en grève mais certaines cantines,
oui ! Ce sera l e cas
aujourd’hui à Aupècle, Canto
bas, Lavéra, La Couronne,
Saint-Pierre et Tranchier.
Aujourd’hui encore, les garderies
matinales sont annulées à
Carro, Damofli, Ferrières et La
Couronne. Elles sont annulées
le soir à Lavéra et Saint-Pierre.
◗ AU NETTOIEMENT
Le ramassage des déchets est
perturbé depuis mercredi, les
éboueurs de la communauté
d’agglomération du pays de
Martigues étant en grève. La
mobilisation est montée d’un
ton hier, avec le blocage des
grilles du centre de Croix-Sainte
d’où partent les engins de nettoiement.
Les grévistes ont décidé
d’assurer une sorte de "service
minimum" en direction des
grands ensembles, des écoles,
des crèches, de l’hôpital. Le parking
du quai Général-Leclerc a
été nettoyé hier après le marché.
Le mouvement devrait durer
au moins jusqu’à samedi, et
pourrait se poursuivre la semaine
prochaine.
◗ DANS LES RAFFINERIES
A Total La Mède, l'unité de
distillation est arrêtée depuis dimanche.
Schéma quasiment
identique à Inéos Lavéra
(ex-BP), où les installations
sont en cours d'arrêt, à Naphtachimie,
en raison soit "de rupture
d’approvisionnement, soit au
contraire de stocksmaximum atteints".
LyondellBasell Berre
fonctionne au minimum technique.
A Exxon Fos-sur-Mer,
l’équipe du matin n’a pas voté
la grève, hier comme mercredi.
De ce fait, les camions ont pu
charger du carburant, pendant
8 heures, avant que les autres
équipes ne se mettent la grève.
Un arrêt de la raffinerie n'est
pas envisagé. Hier matin, les dépôts
pétroliers de Fos ont de
nouveau été bloqués
MARTIGUES ... NE PAS MOURIR AU TRAVAIL.....CERTES
NULLE PART AILLEURS AUSSI
Les lycéens étaient environ 500 hier à défiler dans le centre-ville. Ils sont ensuite venu chercher du soutien auprès de la municipalité et ont
été reçu par Gaby Charroux
La lutte contre la réforme
des retraites a de plus en
plus de répercussions locales.
Le point de la situation.
◗ DANS LES LYCÉES
Hier à Martigues, les élèves
de Brise-lames, Lurçat et Langevin
ont formé un cortège de
500 personnes environ et ont
rallié le parvis de l’Hôtel de ville
peu après 10h. Une délégation
d’élèves a été reçue par le maire,
Gaby Charroux avant que ce
dernier ne s’exprime devant les
manifestants. Toujours dans
les lycées, certains professeurs
ont rejoint le mouvement,
d’autres se sont déclarés grévistes.
Les professeurs se sont
quant à eux rassemblés hier
soir devant le collège Wallon.
Dans l e même temps à
Port-de-Bouc, les lycéens ont
organisé un blocus de leur établissement
et annoncé la poursuite
du mouvement, avec distribution
de tracts (lire en page8).
Aujourd’hui, le blocus devrait
se poursuivre dans plusieurs
établissements. A Martigues,
il pourraitmême se durcir
la semaine prochaine.
◗ RESTAURANTS SCOLAIRES
ET GARDERIES
La cuisine centrale n’est pas
en grève mais certaines cantines,
oui ! Ce sera l e cas
aujourd’hui à Aupècle, Canto
bas, Lavéra, La Couronne,
Saint-Pierre et Tranchier.
Aujourd’hui encore, les garderies
matinales sont annulées à
Carro, Damofli, Ferrières et La
Couronne. Elles sont annulées
le soir à Lavéra et Saint-Pierre.
◗ AU NETTOIEMENT
Le ramassage des déchets est
perturbé depuis mercredi, les
éboueurs de la communauté
d’agglomération du pays de
Martigues étant en grève. La
mobilisation est montée d’un
ton hier, avec le blocage des
grilles du centre de Croix-Sainte
d’où partent les engins de nettoiement.
Les grévistes ont décidé
d’assurer une sorte de "service
minimum" en direction des
grands ensembles, des écoles,
des crèches, de l’hôpital. Le parking
du quai Général-Leclerc a
été nettoyé hier après le marché.
Le mouvement devrait durer
au moins jusqu’à samedi, et
pourrait se poursuivre la semaine
prochaine.
◗ DANS LES RAFFINERIES
A Total La Mède, l'unité de
distillation est arrêtée depuis dimanche.
Schéma quasiment
identique à Inéos Lavéra
(ex-BP), où les installations
sont en cours d'arrêt, à Naphtachimie,
en raison soit "de rupture
d’approvisionnement, soit au
contraire de stocksmaximum atteints".
LyondellBasell Berre
fonctionne au minimum technique.
A Exxon Fos-sur-Mer,
l’équipe du matin n’a pas voté
la grève, hier comme mercredi.
De ce fait, les camions ont pu
charger du carburant, pendant
8 heures, avant que les autres
équipes ne se mettent la grève.
Un arrêt de la raffinerie n'est
pas envisagé. Hier matin, les dépôts
pétroliers de Fos ont de
nouveau été bloqués
aladin- Messages : 115038
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
NOUS C EST PAREIL
LES POUBELLES NE SONT PAS RAMASSEES
LE DEVANT DE CHEZ MOI PHOTO PRISE A 9 H
Poubelles : les grévistes bloquent le dépôt des Aygalades
Publié le lundi 18 octobre 2010 à 08H44
Depuis ce matin, 6h30, les grévistes bloquent la gare de stockage des déchets située aux Aygalades
Depuis 6h30 ce matin, les grévistes bloquent le dépôt d'ordures des Aygalades à Marseille, à l'appel de l'intersyndicale (FSU, SDU, CGT, Unsa et CFDT). Une vingtaine de militants empêchent les sociétés privées de venir y déposer leurs ordures. Le blocage devrait durer toute la journée. Un moyen pour les grévistes qui protestent contre la réforme des retraites, d'étendre le conflit. En effet, pour l'instant, seuls les agents territoriaux chargés du ramassage des poubelles sont en grève - soit 12 arrondissements sur 16 - et non le privé : 3e, 14e, 15, 16e et une partie du 2e.
La situation commence à devenir critique dans les rues de Marseille. Selon les marins pompiers, quatorze poubelles ont pris feu. Mais il s'agit uniquement du nombre d'interventions. Combien de poubelles ont brûlé réellement ? Nul ne le sait. Mais les statistiques vont grimper en flèche si le conflit continue. Difficile de savoir sir le conflit va se terminer cette semaine car les agents sont déterminés à l'heure où le sénat s'apprête à trancher (mercredi) pour les retraites. Mais Marseille peut-elle supporter une semaine de plus un conflit déjà explosif ?
LES POUBELLES NE SONT PAS RAMASSEES
LE DEVANT DE CHEZ MOI PHOTO PRISE A 9 H
Poubelles : les grévistes bloquent le dépôt des Aygalades
Publié le lundi 18 octobre 2010 à 08H44
Depuis ce matin, 6h30, les grévistes bloquent la gare de stockage des déchets située aux Aygalades
Depuis 6h30 ce matin, les grévistes bloquent le dépôt d'ordures des Aygalades à Marseille, à l'appel de l'intersyndicale (FSU, SDU, CGT, Unsa et CFDT). Une vingtaine de militants empêchent les sociétés privées de venir y déposer leurs ordures. Le blocage devrait durer toute la journée. Un moyen pour les grévistes qui protestent contre la réforme des retraites, d'étendre le conflit. En effet, pour l'instant, seuls les agents territoriaux chargés du ramassage des poubelles sont en grève - soit 12 arrondissements sur 16 - et non le privé : 3e, 14e, 15, 16e et une partie du 2e.
La situation commence à devenir critique dans les rues de Marseille. Selon les marins pompiers, quatorze poubelles ont pris feu. Mais il s'agit uniquement du nombre d'interventions. Combien de poubelles ont brûlé réellement ? Nul ne le sait. Mais les statistiques vont grimper en flèche si le conflit continue. Difficile de savoir sir le conflit va se terminer cette semaine car les agents sont déterminés à l'heure où le sénat s'apprête à trancher (mercredi) pour les retraites. Mais Marseille peut-elle supporter une semaine de plus un conflit déjà explosif ?
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Gardanne
À la lecture des pages aixoises
de "La Provence" de vendredi,
je suis resté ahuri sur
cette brève relatant la mise à
disposition par le maire de
Gardanne de deux bus pour
que les lycéens de sa ville
viennent manifester à Aix. Si
je comprends bien, M. le maire
a commencé par annuler
une sortie scolaire, les lycées
dépendant de la Région. On
peut penser que c’est une école
primaire de Gardanne qui
en a fait les frais ! Ces lycéens
ont donc été transportés à
Aix aux frais de la ville. La majorité
d’entre eux étant certainement
mineurs, on doute
que les parents aient eu la
possibilité de donner une
autorisation écrite pour ces
travaux pratiques de militantisme.
Christophe, par courriel
Carburants
L'essence se raréfie... Mais
est-ce une bonne raison pour
augmenter les prix des carburants
tous les jours ? Nos
chers pompistes ou compagnies
pétrolières se gavent
sur le dos de tous ces gens qui
ont déjà pas mal de problèmes
pour vivre. Que je sache,
ni le gouvernement ni les
pays producteurs n'ont annoncé
la moindre augmentation
de prix. Mais l'occasion
est bonne. Il y a moins de carburant,
donc il est plus cher...
Enfin, peut-être est-il de
meilleure qualité ? Allez chers
distributeurs, continuez le
massacre!
Henri Campo, par courriel
À la lecture des pages aixoises
de "La Provence" de vendredi,
je suis resté ahuri sur
cette brève relatant la mise à
disposition par le maire de
Gardanne de deux bus pour
que les lycéens de sa ville
viennent manifester à Aix. Si
je comprends bien, M. le maire
a commencé par annuler
une sortie scolaire, les lycées
dépendant de la Région. On
peut penser que c’est une école
primaire de Gardanne qui
en a fait les frais ! Ces lycéens
ont donc été transportés à
Aix aux frais de la ville. La majorité
d’entre eux étant certainement
mineurs, on doute
que les parents aient eu la
possibilité de donner une
autorisation écrite pour ces
travaux pratiques de militantisme.
Christophe, par courriel
Carburants
L'essence se raréfie... Mais
est-ce une bonne raison pour
augmenter les prix des carburants
tous les jours ? Nos
chers pompistes ou compagnies
pétrolières se gavent
sur le dos de tous ces gens qui
ont déjà pas mal de problèmes
pour vivre. Que je sache,
ni le gouvernement ni les
pays producteurs n'ont annoncé
la moindre augmentation
de prix. Mais l'occasion
est bonne. Il y a moins de carburant,
donc il est plus cher...
Enfin, peut-être est-il de
meilleure qualité ? Allez chers
distributeurs, continuez le
massacre!
Henri Campo, par courriel
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
"Sarkozy télécommande tout, c’est à lui
d’apaiser le pays
D’abord prévu pour aujourd’hui, le vote
du texte de loi portant réforme des retraites
a été reporté à demain soir par le Sénat,
voire à dimanche, compte tenu du grand
nombre d’amendements qui restent à débattre
Les rues marseillaises ont accueilli la plus forte mobilisation de la région hier
Hier s’est déroulée la sixième journée de mobilisation
contre la réforme des retraites. Sixième
depuis le 7 septembre. Elle a été marquée
par 277 manifestations dans le pays,
certaines malheureusement entachées d’incidents et,
comme à Lyon, de scènes de pillage. Ces mauvais scénarios
restent à la marge. Le ministère de l’Intérieur a recensé
1,1 million de manifestants, les syndicats en ont
dénombré 3,5 millions. Peu importe les querelles de
chiffres. Syndicats - seule la CFE-CGC s’accorde un délai
de réflexion - et salariés n’ont pas l’intention de ranger
leurs banderoles et d’arrêter la mobilisation. Cela malgré
la proximité du vote du Sénat. On ne peut plus parler
de turbulences ou de soubresauts, la France est en
crise. La réforme des retraites cristallise aujourd’hui les
mécontentements des Français, lesquels ont un profond
sentiment d’injustice. Nicolas Sarkozy en appelle
au sens des responsabilités des organisations syndicales,
Bernard Thibault rétorque en appelant le gouvernement
à "être raisonnable et à accepter les discussions"
tandis que les patrons des grandes entreprises comme
des PME et de la fédération des transports expriment,
pour la première fois, leurs inquiétudes face aux difficultés
générées par le conflit social. Le gouvernement
pourra-t-il encore camper sur ses positions longtemps ?
Le gouvernement a tenté la déstabilisationdu
mouvementen accélérant la procédureouen
faisant voter, en priorité, les articles
reportant l’âge légal de départ à la retraite
à 62 et à 67 ans, en vain. Si l’on en
croit les syndicats, ni le vote du Sénat ni les
vacances scolaires ne donneront un coup
d’arrêt à la protestation. Mieux encore, la
CGTinterprète la reconnaissance de la pénibilité
pour les infirmierscommeune victoire
de la mobilisation et invite donc à la
poursuivre. Une CGT qui, depuis le début
de ce combat contre la réforme des retraites,
a radicalisé sa position et appelle
aujourd’hui à poursuivre l’action "sous toutes
ses formes". À l’issue du défilé marseillais
(240000 manifestants selon les syndicats,
23000 selon la police), les représentants
des différentes unions départementales
des Bouches-du-Rhône ont réaffirmé
leur volonté de poursuivre la mobilisation.
"Il faut qu’on aille jusqu’au bout pour gagner,
le vote ne changera rien et nous ne
décevrons pas les salariés", affirme Mireille
Chessa, secrétaire générale de l’UD
CGT.
Pour Jean-François Longo, de la FSU:
"On continue ! Les Français ont compris
que l’Assemblée nationale et le Sénat
n’ont pas la responsabilité de la décision.
C’est Sarkozy qui télécommande tout,
c’est à lui d’apaiser le pays." Pour Patrick
Capone, de la CFTC, il faut "continuer à encourager
la montée en puissance des salariés",
tandis que pour Patrick Parra, de la
CFDT, "ceux qui s’imagine que le vote
aura un effet d’interrupteur qui éteint la
colère des salariés se trompent". Du côté
de l’Unsa etde son secrétaire départemental,
Gilles Prou-Gaillard, "le vote est une
étape mais pas la fin du processus, il n’est
pas question de baisser les bras".
Pour Christian Garnier, de Sud, et Gérard
Dossetto, de FO, partisans depuis le
début d’une grève générale, "il faut poursuivre
la lutte syndicale" et "ne pas lâcher".
Malgré les contraintes du calendrier
des vacances et malgré le vote à venir,
Albin Faure, de l’Unef, affirme que
"la mobilisation va se poursuivre, peut
être sous d’autres modalités mais jusqu’au
retrait du texte".
Seul Jean-François Anguet, de la
CFE-CGC des Bouches-du-Rhône, est plus
réservé sur la suite. Il refuse "que le mouvement
s’éparpille sur d’autres sujets" et dit
vouloir se conformer à la position de sa
confédération. Qu’elle fera certainement
connaître demain, lors de la réunion de
l’intersyndicale nationale qui doit se tenir
au siège parisien de la CFDT. Les syndicats
patronaux, eux, ont commencé à exprimer
leur inquiétude face aux situations de blocage
dans le pays. Ils redoutentune nouvelle
plongée dans la crise économique.
d’apaiser le pays
D’abord prévu pour aujourd’hui, le vote
du texte de loi portant réforme des retraites
a été reporté à demain soir par le Sénat,
voire à dimanche, compte tenu du grand
nombre d’amendements qui restent à débattre
Les rues marseillaises ont accueilli la plus forte mobilisation de la région hier
Hier s’est déroulée la sixième journée de mobilisation
contre la réforme des retraites. Sixième
depuis le 7 septembre. Elle a été marquée
par 277 manifestations dans le pays,
certaines malheureusement entachées d’incidents et,
comme à Lyon, de scènes de pillage. Ces mauvais scénarios
restent à la marge. Le ministère de l’Intérieur a recensé
1,1 million de manifestants, les syndicats en ont
dénombré 3,5 millions. Peu importe les querelles de
chiffres. Syndicats - seule la CFE-CGC s’accorde un délai
de réflexion - et salariés n’ont pas l’intention de ranger
leurs banderoles et d’arrêter la mobilisation. Cela malgré
la proximité du vote du Sénat. On ne peut plus parler
de turbulences ou de soubresauts, la France est en
crise. La réforme des retraites cristallise aujourd’hui les
mécontentements des Français, lesquels ont un profond
sentiment d’injustice. Nicolas Sarkozy en appelle
au sens des responsabilités des organisations syndicales,
Bernard Thibault rétorque en appelant le gouvernement
à "être raisonnable et à accepter les discussions"
tandis que les patrons des grandes entreprises comme
des PME et de la fédération des transports expriment,
pour la première fois, leurs inquiétudes face aux difficultés
générées par le conflit social. Le gouvernement
pourra-t-il encore camper sur ses positions longtemps ?
Le gouvernement a tenté la déstabilisationdu
mouvementen accélérant la procédureouen
faisant voter, en priorité, les articles
reportant l’âge légal de départ à la retraite
à 62 et à 67 ans, en vain. Si l’on en
croit les syndicats, ni le vote du Sénat ni les
vacances scolaires ne donneront un coup
d’arrêt à la protestation. Mieux encore, la
CGTinterprète la reconnaissance de la pénibilité
pour les infirmierscommeune victoire
de la mobilisation et invite donc à la
poursuivre. Une CGT qui, depuis le début
de ce combat contre la réforme des retraites,
a radicalisé sa position et appelle
aujourd’hui à poursuivre l’action "sous toutes
ses formes". À l’issue du défilé marseillais
(240000 manifestants selon les syndicats,
23000 selon la police), les représentants
des différentes unions départementales
des Bouches-du-Rhône ont réaffirmé
leur volonté de poursuivre la mobilisation.
"Il faut qu’on aille jusqu’au bout pour gagner,
le vote ne changera rien et nous ne
décevrons pas les salariés", affirme Mireille
Chessa, secrétaire générale de l’UD
CGT.
Pour Jean-François Longo, de la FSU:
"On continue ! Les Français ont compris
que l’Assemblée nationale et le Sénat
n’ont pas la responsabilité de la décision.
C’est Sarkozy qui télécommande tout,
c’est à lui d’apaiser le pays." Pour Patrick
Capone, de la CFTC, il faut "continuer à encourager
la montée en puissance des salariés",
tandis que pour Patrick Parra, de la
CFDT, "ceux qui s’imagine que le vote
aura un effet d’interrupteur qui éteint la
colère des salariés se trompent". Du côté
de l’Unsa etde son secrétaire départemental,
Gilles Prou-Gaillard, "le vote est une
étape mais pas la fin du processus, il n’est
pas question de baisser les bras".
Pour Christian Garnier, de Sud, et Gérard
Dossetto, de FO, partisans depuis le
début d’une grève générale, "il faut poursuivre
la lutte syndicale" et "ne pas lâcher".
Malgré les contraintes du calendrier
des vacances et malgré le vote à venir,
Albin Faure, de l’Unef, affirme que
"la mobilisation va se poursuivre, peut
être sous d’autres modalités mais jusqu’au
retrait du texte".
Seul Jean-François Anguet, de la
CFE-CGC des Bouches-du-Rhône, est plus
réservé sur la suite. Il refuse "que le mouvement
s’éparpille sur d’autres sujets" et dit
vouloir se conformer à la position de sa
confédération. Qu’elle fera certainement
connaître demain, lors de la réunion de
l’intersyndicale nationale qui doit se tenir
au siège parisien de la CFDT. Les syndicats
patronaux, eux, ont commencé à exprimer
leur inquiétude face aux situations de blocage
dans le pays. Ils redoutentune nouvelle
plongée dans la crise économique.
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
La honte
Des détritus puants qui envahissent
tout !
Pourriture et déchets en immondes
collines,
Grouillements inquiétants et
qui courent partout :
Telle est notre Marseille,
alors que dégouline
Du ciel une pluie noire inutile,
incapable
De laver à grande eau cette
saloperie !
Une ville effondrée et qui se
sent coupable
A l'idée de montrer ce visage
à autrui.
Un touriste effaré badant rue
Paradis
Prend photo sur photo. Ô
monDieu ! quelle image
Va-t-il donner de nous en
rentrant au pays ?
Marseille en est prostrée, accablée
par l'outrage
Qui deux, trois fois par an lui
inflige un supplice
La flétrissant toujours chaque
fois un peu plus.
Elle va étouffer sous les tas
d'immondices
Qui la noient peu à peu. Marseille
n'en peut plus !
Vettede Fonclare, par courriel
Des détritus puants qui envahissent
tout !
Pourriture et déchets en immondes
collines,
Grouillements inquiétants et
qui courent partout :
Telle est notre Marseille,
alors que dégouline
Du ciel une pluie noire inutile,
incapable
De laver à grande eau cette
saloperie !
Une ville effondrée et qui se
sent coupable
A l'idée de montrer ce visage
à autrui.
Un touriste effaré badant rue
Paradis
Prend photo sur photo. Ô
monDieu ! quelle image
Va-t-il donner de nous en
rentrant au pays ?
Marseille en est prostrée, accablée
par l'outrage
Qui deux, trois fois par an lui
inflige un supplice
La flétrissant toujours chaque
fois un peu plus.
Elle va étouffer sous les tas
d'immondices
Qui la noient peu à peu. Marseille
n'en peut plus !
Vettede Fonclare, par courriel
aladin- Messages : 115038
Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 38
Localisation : DANS LE REVE DES ENFANTS
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
ITALIE
La crise des ordures
à Naples dégénère
Les manifestants s’opposent à l’ouverture d’un nouveau centre
de traitement des ordures près de Naples
De violents affrontements
ont éclaté, hier à Naples, entre
les forces de l'ordre et des manifestants
opposés à la création
d’un nouveau centre de traitement
des ordures ménagères.
La police a fait usage de gaz lacrymogène
pour disperser des
centaines de manifestants, lançant
des pierres et des pétards,
lors de heurts qui ont éclaté
dans la nuit de mercredi à jeudi,
près de l’actuel centre de traitement
des déchets à Terzigno, à
une vingtaine de kilomètres de
Naples.
La tension est montée d’un
cran dans la journée quand des
manifestants ont brisé des vitrines
de magasins à coups de
clubs de golf et ont mis le feu à
au moins cinq camions-poubelles
à Terzigno et Bosoreale. Un
policier a été blessé au visage
lors des affrontements, rapporte
la chaîne de télévision Sky Italia.
Le président du Conseil, Silvio
Berlusconi, a convoqué une
réunion d'urgence sur la crise
q u i s e t i e n d r a à Rome
aujourd’hui. "Nous voulons respirer,
c'est notre droit", pouvait-
on lire sur l'une des nombreuses
pancartes accrochées
dans les rues de Naples.
La collecte des ordures est devenue
un problème chronique
dans la région napolitaine et les
appels se sont multipliés pour
que Silvio Berlusconi intervienne.
Cette activité, dans laquelle le
crime organisé possède des intérêts
depuis des années, est entravée
par le manque d'efficacité
des opérateurs et aussi par les
enjeux politiques.
Des centaines de tonnes de
détritus s'entassent dans les
rues de Naples
La crise des ordures
à Naples dégénère
Les manifestants s’opposent à l’ouverture d’un nouveau centre
de traitement des ordures près de Naples
De violents affrontements
ont éclaté, hier à Naples, entre
les forces de l'ordre et des manifestants
opposés à la création
d’un nouveau centre de traitement
des ordures ménagères.
La police a fait usage de gaz lacrymogène
pour disperser des
centaines de manifestants, lançant
des pierres et des pétards,
lors de heurts qui ont éclaté
dans la nuit de mercredi à jeudi,
près de l’actuel centre de traitement
des déchets à Terzigno, à
une vingtaine de kilomètres de
Naples.
La tension est montée d’un
cran dans la journée quand des
manifestants ont brisé des vitrines
de magasins à coups de
clubs de golf et ont mis le feu à
au moins cinq camions-poubelles
à Terzigno et Bosoreale. Un
policier a été blessé au visage
lors des affrontements, rapporte
la chaîne de télévision Sky Italia.
Le président du Conseil, Silvio
Berlusconi, a convoqué une
réunion d'urgence sur la crise
q u i s e t i e n d r a à Rome
aujourd’hui. "Nous voulons respirer,
c'est notre droit", pouvait-
on lire sur l'une des nombreuses
pancartes accrochées
dans les rues de Naples.
La collecte des ordures est devenue
un problème chronique
dans la région napolitaine et les
appels se sont multipliés pour
que Silvio Berlusconi intervienne.
Cette activité, dans laquelle le
crime organisé possède des intérêts
depuis des années, est entravée
par le manque d'efficacité
des opérateurs et aussi par les
enjeux politiques.
Des centaines de tonnes de
détritus s'entassent dans les
rues de Naples
bienvenou- Admin
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Date d'inscription : 23/06/2009
Age : 110
Localisation : cassis
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Marseille
Merci messieurs les élus de
nous apporter un peu de réconfort
avec l'annonce de l'augmentation
de nos chers impôts
locaux... Il faudra débourser
103 ¤ de plus au lieu des 73 ¤
prévus ! Cette bonne nouvelle
arrive à propos. Au moment où
nous croulons sous les poubelles,
nous savons que notre argent
sera bien utilisé !
HenriCampo, Marseille
Merci messieurs les élus de
nous apporter un peu de réconfort
avec l'annonce de l'augmentation
de nos chers impôts
locaux... Il faudra débourser
103 ¤ de plus au lieu des 73 ¤
prévus ! Cette bonne nouvelle
arrive à propos. Au moment où
nous croulons sous les poubelles,
nous savons que notre argent
sera bien utilisé !
HenriCampo, Marseille
bienvenou- Admin
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Localisation : cassis
Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Le dépôt de la raffinerie de pétrole de Grandpuits, en région parisienne, a été débloqué de force
par les pouvoirs publics tôt hier matin, provoquant la colère des ouvriers. Le gouvernement a
invoqué des problèmes de distribution de carburant pour justifier cette action conduite sur le site
qui fournit 70%du carburant en Île-de-France. Situé en Seine-et-Marne, à une cinquantaine de
kilomètres à l'est de Paris, le site Total de Grandpuits est l'une des 12 raffineries de pétrole du
pays, en pointe dans le mouvement de contestation contre la réforme des retraites. La CGT a
dénoncé un acte "extrêmement grave" : "Du temps de Pétain, nous connaissions les rafles ; sous
l'ère de Nicolas Sarkozy, nous connaissons la rafle de nos acquis sociaux, la rafle du droit syndical
puisque, par cette réquisition
, il entrave les salariés dans leur exercice
du droit de grève."
Du carburant sur les autoroutes des vacances
Vous avez décidé de prendre le large l’espace
de quelques jours ? Voilà quelques indications
qui pourraient vous être utiles.
La France peut tenir plusieurs semaines,
voire plusieurs mois sans connaître de véritable
pénurie de carburant, grâce à la mutualisation
des moyens et aux importations, a déclaré
hier Jean-Louis Schilansky, le président
de l'Union française des industries pétrolières.
"On a devant nous une longue période
pour tenir, même si les raffineries venaient à
ne pas démarrer tout de suite", a-t-il dit.
"C'est tout le système européen que nous mobilisons
pour approvisionner le marché français",
a-t-il ajouté.
Il a toutefois reconnu que le retour à la normale
prendrait "un peu plus de temps que prévu",
alors que le gouvernement prévoyait
une normalisation dans les jours qui viennent.
Lors d’une réunion, àMatignon, en présence
des industriels et des ministres de l'Intérieur
et de l'Énergie, Brice Hortefeux et
Jean-Louis Borloo, il a été décidé d'approvisionner
prioritairement les stations-service
des autoroutes. Selon le site carbeo.com,
3745 stations sont signalées fermées ou en
rupture d’un produit. Dans le même temps,
41%des 12300 stations seraient à sec ou partiellement
à sec. Sur les routes, ce samedi est
classé orange par Bison futé. L’essentiel des
bouchons devrait se concentrer entre 10h et
15h.
Côté SNCF, les perturbations du trafic en
lien avec la contestation de la réforme des retraites
devraient être "limitées". Selon Didier
Le Reste, secrétaire général de la CGT-Cheminots,
les départs en vacances devraient bien
se passer. Sauf "provocation" de la direction
de la SNCF. Hier, huit TGV sur dix roulaient.
Un train sur deux pour les TER, Transilien et
Corail. Quelques gares ont été bloquées durant
la journée par des grévistes
par les pouvoirs publics tôt hier matin, provoquant la colère des ouvriers. Le gouvernement a
invoqué des problèmes de distribution de carburant pour justifier cette action conduite sur le site
qui fournit 70%du carburant en Île-de-France. Situé en Seine-et-Marne, à une cinquantaine de
kilomètres à l'est de Paris, le site Total de Grandpuits est l'une des 12 raffineries de pétrole du
pays, en pointe dans le mouvement de contestation contre la réforme des retraites. La CGT a
dénoncé un acte "extrêmement grave" : "Du temps de Pétain, nous connaissions les rafles ; sous
l'ère de Nicolas Sarkozy, nous connaissons la rafle de nos acquis sociaux, la rafle du droit syndical
puisque, par cette réquisition
, il entrave les salariés dans leur exercice
du droit de grève."
Du carburant sur les autoroutes des vacances
Vous avez décidé de prendre le large l’espace
de quelques jours ? Voilà quelques indications
qui pourraient vous être utiles.
La France peut tenir plusieurs semaines,
voire plusieurs mois sans connaître de véritable
pénurie de carburant, grâce à la mutualisation
des moyens et aux importations, a déclaré
hier Jean-Louis Schilansky, le président
de l'Union française des industries pétrolières.
"On a devant nous une longue période
pour tenir, même si les raffineries venaient à
ne pas démarrer tout de suite", a-t-il dit.
"C'est tout le système européen que nous mobilisons
pour approvisionner le marché français",
a-t-il ajouté.
Il a toutefois reconnu que le retour à la normale
prendrait "un peu plus de temps que prévu",
alors que le gouvernement prévoyait
une normalisation dans les jours qui viennent.
Lors d’une réunion, àMatignon, en présence
des industriels et des ministres de l'Intérieur
et de l'Énergie, Brice Hortefeux et
Jean-Louis Borloo, il a été décidé d'approvisionner
prioritairement les stations-service
des autoroutes. Selon le site carbeo.com,
3745 stations sont signalées fermées ou en
rupture d’un produit. Dans le même temps,
41%des 12300 stations seraient à sec ou partiellement
à sec. Sur les routes, ce samedi est
classé orange par Bison futé. L’essentiel des
bouchons devrait se concentrer entre 10h et
15h.
Côté SNCF, les perturbations du trafic en
lien avec la contestation de la réforme des retraites
devraient être "limitées". Selon Didier
Le Reste, secrétaire général de la CGT-Cheminots,
les départs en vacances devraient bien
se passer. Sauf "provocation" de la direction
de la SNCF. Hier, huit TGV sur dix roulaient.
Un train sur deux pour les TER, Transilien et
Corail. Quelques gares ont été bloquées durant
la journée par des grévistes
bienvenou- Admin
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Futur retraité
et mécontent
Je vais partir à la retraite en
fin d'année à l'âge de 62 ans
avec 164 trimestres de cotisations.
La Sécurité sociale
m'annonce que je vais toucher
1303,40 euros brut par
mois, soit 50% du plafond,
c'est ce qui s'appelle une retraite
à taux plein ! Et pourtant,
j'ai cotisé pratiquement
toute ma vie sur le double et
parfois le triple du plafond de
la Sécurité sociale de l'époque.
Plus vous cotisez et moins
vous touchez, l'excédent est
reversé au titre de la "solidarité
nationale".
La SNCF, la RATP, EDF,
GDF, les élus locaux, les sénateurs
les députés, ces 36 ou
39 régimes spéciaux, par
exemple, qui cotisent moins
longtemps, partent plus tôt à
la retraite et perçoivent des
pensions confortables sur le
dos des privés en siphonnant
l'argent de l'Argirc et de
l'Arrco. Tant qu'il y aura de telles
injustices, il y aura des
gens mécontents.
H.HAIGHT, par courriel
et mécontent
Je vais partir à la retraite en
fin d'année à l'âge de 62 ans
avec 164 trimestres de cotisations.
La Sécurité sociale
m'annonce que je vais toucher
1303,40 euros brut par
mois, soit 50% du plafond,
c'est ce qui s'appelle une retraite
à taux plein ! Et pourtant,
j'ai cotisé pratiquement
toute ma vie sur le double et
parfois le triple du plafond de
la Sécurité sociale de l'époque.
Plus vous cotisez et moins
vous touchez, l'excédent est
reversé au titre de la "solidarité
nationale".
La SNCF, la RATP, EDF,
GDF, les élus locaux, les sénateurs
les députés, ces 36 ou
39 régimes spéciaux, par
exemple, qui cotisent moins
longtemps, partent plus tôt à
la retraite et perçoivent des
pensions confortables sur le
dos des privés en siphonnant
l'argent de l'Argirc et de
l'Arrco. Tant qu'il y aura de telles
injustices, il y aura des
gens mécontents.
H.HAIGHT, par courriel
bienvenou- Admin
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
PRESSE
Robert Ménard: "Nicolas Sarkozy
instrumentalise les médias"
Robert Ménard livre un avis inquiétant
sur la liberté de la presse
en France. Nicolas Sarkozy serait
responsable de la dégringolade
de la France dans le classement
publié par Reporters Sans
Frontières. Tout le monde se rappelle
de l’ancien secrétaire général
de Reporters Sans Frontières
devenu président d’honneur de
l’association. Tee-shirt noir sur
les épaules avec des menottes illustrant
les anneaux olympiques,
perturbant le relais de la
flamme olympique, grimpant
même Notre-Dame pour manifester
son hostilité aux derniers
JO chinois.
Grande gueule, Robert Ménard, aujourd'hui chroniqueur sur I>Télé
dérange toujours autant
À 57 ans, ce père de
4 enfants aux idées très figées
-"pour la messe en latin et les uniformes
à l’école notamment"- ne
connaît pas la langue de bois.
❚ En quittant RSF fin 2008,
vous vouliez vous engager politiquement.
Ce n’est pas le cas…
Certains partis m’ont approché,
dont le MoDem et Bayrou. Mais
je ne les supporterai pas deux
heures. La politique, c’est un fantasme.
J’aimerais être dans l’action
mais je n’y ai jamais pensé
sérieusement.
❚ De quel côté seriez-vous ?
Dans l’opposition permanente?
Établir un programme serait
compliqué. Quand Besancenot
met une fille voilée sur sa liste
aux régionales, j’applaudis. En
même temps, j’applaudis également
certaines idées de Marine
Le Pen. Quel cocktail !
❚ Pourriez-vous prendre position
d’ici à 2012 ?
Ça ne me dérange absolument
pas. Je ne supporte pas cette distance
journalistique alors que
certains transpirent leur point
de vue. Moi, je suis "réac". Je suis
outré par l’argent et du peu d’attention
aux pauvres. Pour qui je
voterai ? Pas pour Sarkozy qui
m’a raconté tellement de craques,
ni pour Royal, l’extrême-
gauche ou l’extrême-droite
sont dangereuses pour la démocratie.
On va voir s’il y aura
Strauss-Kahn…
❚ Vous défendez une liberté totale
d’expression. Mais n’a-t-elle
pas ses limites ?
Je n’ai aucun interdit. Je suis prêt
à recevoir des gens qui ont des
pensées monstrueuses. Il faut débattre
avec tout le monde. Je me
bats pour ça depuis 25 ans. Je
suis contre les lois sur le racisme,
l’homophobie, les lois mémorielles.
On crève en France de ces
lois. Il n’y a pas de lieu en France
où l’on peut en discuter. Oui, des
propos peuvent être choquants
et j’y participe.
❚ La France est 44e au dernier
classement de la liberté de la presse
établi par RSF. Elle recule sans
arrêt depuis que vous l’avez créé
(11e en 2002). Pourtant, on n’a pas
l’impression que RSF s’en indigne…
Mais c’est une connerie ! En
2007, lors de ma dernière année
pleine, on a écrit plus de communiqués
sur la France que sur Cuba.
On nous a toujours reproché
ça. Il faut être Edwy Plenel (président
de Médiapart) pour penser
que la liberté de la presse en
France n’est pas plus importante
que chez tout un tas de roitelets
africains.
❚ Mais pourquoi la France recule-
t-elle ? Est-elle en danger?
C’est la faute à Sarkozy avec ses
potes patrons des médias. Il instrumentalise
les médias. Il pense
qu’il peut toujours tirer les ficelles.
Mais il n’est pas un danger
pour la liberté de la presse, il suffit
de voir à quel point il est détesté.
Vu de l’étranger, c’est le Berlusconi
français.
❚ Est-ce la faute également des
journalistes ?
Où est l’impertinence par rapport
à Sarkozy, aux riches et au
politiquement correct ? Où sont
les journalistes qui se remuent?
Sans compter que ce sont lesmêmes
patrons qui construisent
des bateaux, de l’armement, vendent
des bâtiments et qui possèdent
des médias. Les gens ne
nous font pas confiance car ils
pensent que l’on est dans la
connivence avec la classe politique.
On ne traite pas les sujets
qui intéressent la population.
Les gens s’en foutent des bisbilles
au PS.
❚ N’y a-t-il pas aussi une dérive
d’une certaine presse? Certains titres
ne sont-ils pas allés trop
loin?
C’est vrai qu’en lisant les éditos
d’Etienne Mougeotte dans France-
Soir, on tombe à la renverse
tellement que c’est "cire-pompes".
À l’inverse, à Marianne, on
est dans une logique anti-sarkozyste.
Ça n’a plus de sens. J’ai voté
Sarkozy en 2007 avant de me
fâcher à vie avec lui concernant
la Chine. Mais tout ce que fait le
gouvernement n’est pas fou-furieux
de bêtises. Taper sur Sarkozy
est devenu un fond de commerce.
❚ La presse se porterait-elle
mieux si la gauche était au pouvoir
?
Bien sûr que non! La presse en
France est née à l’ombre du pouvoir.
La gauche affirme que les
groupes de presse ne doivent
plus appartenir à des gens qui
font des affaires avec l’État. Que
va changer Montebourg (qui a attaqué
TF1) avec Bouygues, Dassault
ou Lagardère ? Bayrou avait
déjà tapé sur la presse, ça lui
avait réussi. C’est inquiétant
pour nous. Ça prouve combien
les gens nous aiment
Robert Ménard: "Nicolas Sarkozy
instrumentalise les médias"
Robert Ménard livre un avis inquiétant
sur la liberté de la presse
en France. Nicolas Sarkozy serait
responsable de la dégringolade
de la France dans le classement
publié par Reporters Sans
Frontières. Tout le monde se rappelle
de l’ancien secrétaire général
de Reporters Sans Frontières
devenu président d’honneur de
l’association. Tee-shirt noir sur
les épaules avec des menottes illustrant
les anneaux olympiques,
perturbant le relais de la
flamme olympique, grimpant
même Notre-Dame pour manifester
son hostilité aux derniers
JO chinois.
Grande gueule, Robert Ménard, aujourd'hui chroniqueur sur I>Télé
dérange toujours autant
À 57 ans, ce père de
4 enfants aux idées très figées
-"pour la messe en latin et les uniformes
à l’école notamment"- ne
connaît pas la langue de bois.
❚ En quittant RSF fin 2008,
vous vouliez vous engager politiquement.
Ce n’est pas le cas…
Certains partis m’ont approché,
dont le MoDem et Bayrou. Mais
je ne les supporterai pas deux
heures. La politique, c’est un fantasme.
J’aimerais être dans l’action
mais je n’y ai jamais pensé
sérieusement.
❚ De quel côté seriez-vous ?
Dans l’opposition permanente?
Établir un programme serait
compliqué. Quand Besancenot
met une fille voilée sur sa liste
aux régionales, j’applaudis. En
même temps, j’applaudis également
certaines idées de Marine
Le Pen. Quel cocktail !
❚ Pourriez-vous prendre position
d’ici à 2012 ?
Ça ne me dérange absolument
pas. Je ne supporte pas cette distance
journalistique alors que
certains transpirent leur point
de vue. Moi, je suis "réac". Je suis
outré par l’argent et du peu d’attention
aux pauvres. Pour qui je
voterai ? Pas pour Sarkozy qui
m’a raconté tellement de craques,
ni pour Royal, l’extrême-
gauche ou l’extrême-droite
sont dangereuses pour la démocratie.
On va voir s’il y aura
Strauss-Kahn…
❚ Vous défendez une liberté totale
d’expression. Mais n’a-t-elle
pas ses limites ?
Je n’ai aucun interdit. Je suis prêt
à recevoir des gens qui ont des
pensées monstrueuses. Il faut débattre
avec tout le monde. Je me
bats pour ça depuis 25 ans. Je
suis contre les lois sur le racisme,
l’homophobie, les lois mémorielles.
On crève en France de ces
lois. Il n’y a pas de lieu en France
où l’on peut en discuter. Oui, des
propos peuvent être choquants
et j’y participe.
❚ La France est 44e au dernier
classement de la liberté de la presse
établi par RSF. Elle recule sans
arrêt depuis que vous l’avez créé
(11e en 2002). Pourtant, on n’a pas
l’impression que RSF s’en indigne…
Mais c’est une connerie ! En
2007, lors de ma dernière année
pleine, on a écrit plus de communiqués
sur la France que sur Cuba.
On nous a toujours reproché
ça. Il faut être Edwy Plenel (président
de Médiapart) pour penser
que la liberté de la presse en
France n’est pas plus importante
que chez tout un tas de roitelets
africains.
❚ Mais pourquoi la France recule-
t-elle ? Est-elle en danger?
C’est la faute à Sarkozy avec ses
potes patrons des médias. Il instrumentalise
les médias. Il pense
qu’il peut toujours tirer les ficelles.
Mais il n’est pas un danger
pour la liberté de la presse, il suffit
de voir à quel point il est détesté.
Vu de l’étranger, c’est le Berlusconi
français.
❚ Est-ce la faute également des
journalistes ?
Où est l’impertinence par rapport
à Sarkozy, aux riches et au
politiquement correct ? Où sont
les journalistes qui se remuent?
Sans compter que ce sont lesmêmes
patrons qui construisent
des bateaux, de l’armement, vendent
des bâtiments et qui possèdent
des médias. Les gens ne
nous font pas confiance car ils
pensent que l’on est dans la
connivence avec la classe politique.
On ne traite pas les sujets
qui intéressent la population.
Les gens s’en foutent des bisbilles
au PS.
❚ N’y a-t-il pas aussi une dérive
d’une certaine presse? Certains titres
ne sont-ils pas allés trop
loin?
C’est vrai qu’en lisant les éditos
d’Etienne Mougeotte dans France-
Soir, on tombe à la renverse
tellement que c’est "cire-pompes".
À l’inverse, à Marianne, on
est dans une logique anti-sarkozyste.
Ça n’a plus de sens. J’ai voté
Sarkozy en 2007 avant de me
fâcher à vie avec lui concernant
la Chine. Mais tout ce que fait le
gouvernement n’est pas fou-furieux
de bêtises. Taper sur Sarkozy
est devenu un fond de commerce.
❚ La presse se porterait-elle
mieux si la gauche était au pouvoir
?
Bien sûr que non! La presse en
France est née à l’ombre du pouvoir.
La gauche affirme que les
groupes de presse ne doivent
plus appartenir à des gens qui
font des affaires avec l’État. Que
va changer Montebourg (qui a attaqué
TF1) avec Bouygues, Dassault
ou Lagardère ? Bayrou avait
déjà tapé sur la presse, ça lui
avait réussi. C’est inquiétant
pour nous. Ça prouve combien
les gens nous aiment
bienvenou- Admin
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Retraites
Finalement, le débat sur la
réforme des retraites a remis
en évidence les difficultés entre
les générations. D'un côté,
des seniors qui font tout pour
rester jeunes ; de l’autre, des
jeunes qui semblent vieillir
prématurément. Cette opposition,
presque à fronts renversés,
est symptomatique d'une
France qui a perdu sa cohérence
et sa cohésion, et dans laquelle
tout dialogue, y compris
politique, devient difficile,
voire impossible: on ne se
reconnaît pas dans l'autre et
on ne se comprend plus, c'est
la montée du chacun pour soi.
Francis DEMAY, par courriel
Finalement, le débat sur la
réforme des retraites a remis
en évidence les difficultés entre
les générations. D'un côté,
des seniors qui font tout pour
rester jeunes ; de l’autre, des
jeunes qui semblent vieillir
prématurément. Cette opposition,
presque à fronts renversés,
est symptomatique d'une
France qui a perdu sa cohérence
et sa cohésion, et dans laquelle
tout dialogue, y compris
politique, devient difficile,
voire impossible: on ne se
reconnaît pas dans l'autre et
on ne se comprend plus, c'est
la montée du chacun pour soi.
Francis DEMAY, par courriel
aladin- Messages : 115038
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bienvenou- Admin
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Re: CITOYENS CITOYENNES AVEZ VOUS MAL A VOTRE SERVICE PUBLIC !!!!!
Les zones d’ombre et les arnaques de la télé numérique
Si la fin de l’analogique et le "tout numérique" pour la télé ne sont prévus que le 5 juillet 2011 dans la région, les
consommateurs sont soumis à un harcèlement des opérateurs. D’autres seront dans des zones non couvertes
Ah, ce boum espéré de la TNT ! La Télévision numérique
terrestre qui règnera seule en enterrant
l’analogique dans notre région le 5 juillet
2011 fait espérer aux professionnels un nouvel
essor des ventes de télévisions à écran plat. Après les
57%de croissance en mai dernier, avant la coupe du
monde de foot. Car, avec la nouvelle technologie - le LED
qui fait des écrans de trois centimètres d’épaisseur - et
le décodeur intégré, certains se disent qu’ils auront le
spectacle avec la haute définition et les soucis en moins.
C’est un choix. Car même avec une télé de trente ans
d’âge, une antenne correcte, des câbles bien branchés,
un décodeur TNT et un bon réglage vers l’émetteur, vous
aurez les 20 chaînes gratuites du bouquet de base. Mais
les fournisseurs d’accès internet et les câblo-opérateurs
dramatisent pour vendre leurs produits avant Noël.
Au-delà de cette offensive, il y aura des soucis dans l’habitat
collectif si les installations de réception ne sont pas
mises à niveau. Les sociétés HLM assurent qu’elles font
le nécessaire. Restent les copropriétés, qui doivent faire
pression sur leur syndic. Tous les Provençaux ne seront
pas invités au festin de la TNT : 5%sont dans des zones
"blanches", où ils ne recevront rien par antenne. Pour
tous les autres, perdus devant cette nouvelle révolution
télévisuelle, nous donnons les clés de l’écran.
Les réponses aux questions que vous vous posez
La TNT est-elle compatible avec un vieux
poste de télévision ?
Oui. Inutile d’avoir un écran plat dernier
cri. Les postes à tube cathodique
acceptent très bien la TNT. D’autant
plus facilement qu’ils possèdent une
prise péritel (obligatoire depuis 1981).
Pour les postes plus anciens, il existe
des convertisseurs péritel.
Quel matériel doit-on acheter pour recevoir
la TNT?
Un simple décodeur TNT suffit pour
les postes de plus de 5 ans. On en trouve
dans tous les magasins de télévision
à un prix abordable - de 20 à 50¤ maximum.
Les postes plus récents n’en ont
pas besoin: il possèdent souvent un décodeur
TNT intégré. À vérifier sur la notice
du téléviseur.
Un seul décodeur suffit-il quand on possède
plusieurs téléviseurs ?
Non. Pour que la TNT fonctionne,
chaque poste doit être équipé de son
propre décodeur, intégré ou non.
La haute définition (HD) fonctionne-t-elle
sur n’importe quel poste ?
Non. Pour bénéficier à plein des chaînes
diffusées en HD (pour l’instant
TF1, France 2, M6 et Arte), il est nécessaire
de posséder un poste "HD ready"
ou "Full HD". Les postes cathodiques,
en revanche, ne sont pas capables de
restituer une image numérique en HD.
La TNT est-elle compatible avec la télévision
par satellite ?
Pas automatiquement. Si vous êtes
abonné à un bouquet payant, votre
opérateur doit vous indiquer la marche
à suivre pour recevoir la TNT via
son matériel (antenne satellite et/ou
box). Dans le cas contraire, il suffit de
posséder un décodeur TNT et de se rebrancher
sur une antenne classique (type
râteau) pour que ça fonctionne.
Hors zone de couverture TNT, des
adaptateurs numériques spécifiques
(MPEG4, DVB-S2, Viacess 4...) existent
pour capetr la TNT via l’antenne satellite.
Est-il nécessaire de changer d’antenne
pour recevoir la TNT?
Si vous vivez dans une maison individuelle
ou dans un appartement équipé
d’une antenne individuelle, vous
n’avez rien besoin de changer. Une
bonne vieille antenne râteau, même
ancienne, fera sans doute l’affaire. Si la
réception qu’elle permet actuellement
est de qualité moyenne ou mauvaise,
le passage à la TNT vous offrira vraisemblablement
une bien meilleure
image. Si, en revanche, vous vivez dans
un immeuble équipé d’une antenne
collective, votre propriétaire (voire le
syndic ou le gestionnaire qui le représente)
doit assurer l’accès de ses locataires
à la télévision, y compris la TNT.
À vérifier auprès de lui.
Doit-on payer un abonnement pour bénéficier
de la la TNT ?
Non. L’offre gratuite (une vingtaine
de chaînes actuellement) est, comme
son nom l’indique, totalement gratuite
-hormis la redevance annuelle obligatoire
pour le financement de l’audiovisuel
public. Il existe cependant une offre
TNT payante sur abonnement,
mais qui n’est pas obligatoire
Des travaux nécessaires
"Ah putain c’qui l’est blême
mon HLM" : le refrain de Renaud
pourrait redevenir d’actualité si
les habitants de logements sociaux
sont privés de télé numérique.
Tout comme ceux des copropriétés
disposant d’une antenne
collective. Le grossiste
Henri Dourthe, qui dirige la société
Imex, dont le siège social
est aux Milles, n’est guère optimiste.
Rencontré dans le cadre
d’un salon mettant en relation
fournisseurs et installateurs à
Saint-Cannat, il commente: "Les
gens qui reçoivent déjà la télévision
par l’ADSL ou satellite
n’auront aucun problèmemais il
existe une partie notable de la population,
équipée d’une vieille antenne
râteau, qui n’est pas au courant
de ce changement. De plus,
un certain nombre de syndics ou
copropriétés, garants des installations
mais peu conscients des enjeux,
n’ont pas réalisé les audits
techniques nécessaires." Il assure,
avec sans doute l’ambition de
booster le marché, que si on ne
se presse pas "on risque de manquer
de décodeurs TNT". Et de disponibilité
des installateurs.
Pourtant, les dirigeants des sociétés
de HLM disent avoir déjà
lancé le chantier. "Les travaux nécessaires
pour la réception sur les
20800 logements de Provence Alpes
Côte d’Azur et Corse ont débuté
à la fin du premier trimestre
2010 et se termineront à la fin du
premier trimestre 2011", souligne-
t-on à la Logirem.
L’"effet parapluie" du
relais du mont Ventoux
C’est le mystère de la technique:
pour recevoir la télévision
numérique terrestre, il ne vaut
mieux pas être tout près d’un
émetteur. Les habitants du Ventoux
en savent quelque chose,
victimes qu’ils sont de l’"effet parapluie".
Nombre d’habitants
des communes autour du géant
de Provence seront dans une zone
blanche. Ils font partie des
5% des Provençaux qui ne pourront
recevoir la télévision numérique
terrestre (TNT) avec une
antenne. Sans parler des 10%
qui auront des problèmes de réception
dans les zones "grises".
Malaucène et ses 2 750 habitants,
connu des cyclistes fait
partie de ces communes "damnés
de la TNT". Après le choc de
la fermeture des papeteries, une
autre galère, moins dure mais
qui préoccupe le maire, Dominique
Bodon.
Aide de 250 euros
Vaucluse Logement, l’organisme
social qui dispose d’appartements
dans le village, a fait des
tests qui confirme le "trou" dans
la diffusion (voir en bas de page).
"Vous me confirmez que nous
sommes en zone blanche avec cette
étude, indique Dominique Bodon.
Pour l’instant, personne ne
nous a contacté. Nous ne sommes
pas dans l’urgence cependant.
L’échéance est en juillet 2011. Les
choses peuvent évoluer en matière
de couverture d’ici la fin de
l’analogique. Mais la municipalité
ne s’engagera pas dans un relais
collectif. L’État, pour les personnes
qui ne sont pas couvertes
par la TNT, a prévu une aide individuelle
sans condition de ressources
de 250 euros. Ce souci
vient s’ajouter à une mauvaise
couverture téléphone par SFR et
Orange." Beaumont-du-Ventoux
et ses 330 habitants pourraient
aussi avoir des surprises. Là-bas,
le maire Bernard Charrasse "ne
peut pas capter aujourd’hui les
actualités régionales Provence-Alpes-
Côte d’Azur sur sa télé". Et la
commune n’est toujours pas dotée
de l’ADSL. Ce qui causera
souci à ceux qui voudraient avoir
la télé numérique par internet. À
Bédoin, le maire Luc Reynard a
le même souci pour une partie
de sa commune vers Flassan.
"Mais nous allons le régler avec
un relais pour compenser la perte
de charge". Autour du Ventoux,
certains craignent encore de se
trouver dans un "trou de TNT".
Même à Martigues, près du canal
de Caronte, 13 Habitat a dû
équiper une de ses cités d’une parabole
car ce petit bout de son
parc social était dans une zone
blanche.
"Ne cédez pas aux pressions pour tout changer
"On vous fait croire
qu’à Noël, on aura un
écran noir sur sa télé".
Michel Minos, installateur et revendeur de télés d’Allauch, près de Marseille, sourit face à l’offensive TNT. "Il n’y a aucune raison de
s’affoler, on a huit mois devant nous", assure-t-il.
Michel Minos est un bricoleurs
de génie qui transforme un
vieux poste à lampes en ampli
pour sa guitare Fender. Alors, cet
installateur et revendeur de télés
d’Allauch, près de Marseille, sourit
face à l’offensive TNT. "Il n’y a
aucune raison de s’affoler, on a
huit mois devant nous, assure-
t-il. Tous les nouveaux téléviseurs
sont équipés d’un décodeur
interne. Et dans une zone bien
couverte, même une télé ancienne
avec un décodeur à trente
euros vous donnera accès au bouquet
numérique de base."
Lui qui dépanne et équipe des
villas au bout des chemins creux
des collines d’Allauch a quelques
remontées de "mauvaises
ondes" de ses fidèles clients. "Actuellement,
les appels des centrales
d’appels des fournisseurs d’accès
internet et des câblo-opérateurs
se multiplient pour ’faire
des abonnements’, assure-t-il.
Les correspondants commissionnés
font croire qu’à Noël, c’est la
fin de l’analogique et qu’on se retrouvera
devant des écrans noirs
pour vendre des abonnements. Et
le gouvernement va récupérer de
la TVA sur ces prestations. Sans
parler des pseudo-services de dépannage
qui assurent que votre
installation n’est pas aux normes.
Ne cédez pas aux pressions
pour tout changer."
Lui qui apprécie les fins
écrans LED "qui consomment
peu" rappelle "qu’on peut recevoir
la télévision numérique avec
un poste de 1981". "Il faut simplement
qu’il ait une prise péritel.
Sur les modèles Philips, elle est
apparue dès 1978. Et il existe même
des adaptateurs avec une sortie
péritel et une sortie antenne
traditionnelle."
Allez, nous partons sur les hauteurs
du Logis Neuf chez Michel
Biase, maçon à la retraite et
amoureux de chasse. Le décodeur
TNT trône déjà devant
l’écran plat dans le salon et une
télé plus ancienne est installée
pour son épouse dans le placard
de la chambre. Sur le toit, deux
satellites. Michel Minos les a
orientés. Il change une "double
tête" défaillante qui permettait
de capter aussi les chaînes italiennes.
"Les gens savent où me
trouver, j’ai pignon sur rue. Je
leur dois un service parfait. Ce
sont souvent des raccordements
de qualité à assurer, même avec
une vieille antenne. Je les équipe
en neuf s’ils le souhaitent mais
sans leur raconter d’histoires."
Il explique que le satellite, Astra
et France Sat dans le secteur,
continera à fonctionner "avec
un terminal TNT". "Ceux qui affirment
qu’il faut passer par internet
oublient que certaines personnes
en bout de ligne ont un débit
trop faible pour la télé numérique."
Toutes les chaînes sont revenues
chez les Biase. Michel Minos
retourne au son "Beatles années
1960" de sa guitare branchée
sur le poste radio
Même chose pour Vaucluse
Logement qui va investir
350000 euros pour assurer la réception
aux locataires de ses
351 résidences. Cela représente
un montant de 54 euros par logement
qui peut être réclamé
aux occupants. La politique varie
selon les offices. 13 Habitat
(ex-Opac) ne réclamera pas de
"dîme" à ses locataires dans les
Bouches-du-Rhône et finira ses
travaux bien avant juillet 2011.
"Nous nous devons de fournir de
bonnes conditions pour avoir la
télé, détaille Joël Boyer, responsable
technique à Vaucluse-Logement.
Nous avons lancé un
audit sur tout notre parc. Pour
vérifier d’abord qu’ils sont dans
des zones couvertes par les relais
qui arrosent le Vaucluse-Mont
Ventoux, Marseille-Etoile, Nîmes,
Montpellier, Alès-Montbouquet
et Mont-Pilat. Et si les
installations en place permettaient
de bien recevoir la TNT.
Cela va de l’antenne pour nos cités
années 1950 à des logements
équipés d’une parabole collective
ou les derniers HLM câblés."
Si les câblo-opérateurs se doivent
de fournir la TNT sans décodeur
en plus ni intervention
du bailleur social, Vaucluse Logementcomme
les autres sociétés
HLM va devoir changer des
antennes pour des "UHF" à large
bande, remettre aux normes
des colonnes avec les câbles
descendant vers les logements,
installer si nécessaire des "stations
de tête" pour un signal de
qualité dans les immeubles, vérifier
l’éléctricité.Mêmesi, comme
la loi sur les mises aux normes
d’ascenseur "inspirée" par
les ascensoristes, on est allé
pour la TNT collective vers du
haut de gamme nécessitant
d’investir, Vaucluse Logement
a demandé un effort sur le prix
pour l’appel d’offres concernant
trois entreprises qui vont
oeuvrer jusqu’à fin mai2011. "Elles
seront clairement identifiées
avec un affichage pour les locataires
même si l’installation
dans les appartements n’est pas
de leur ressort, reprend Joël
Boyer. Dans notre programme,
nous avons clairement demandé
aux entreprises d’assurer un
service après-vente des installations
collectives, au moment du
passage au tout numérique, en
juillet prochain".
Si la fin de l’analogique et le "tout numérique" pour la télé ne sont prévus que le 5 juillet 2011 dans la région, les
consommateurs sont soumis à un harcèlement des opérateurs. D’autres seront dans des zones non couvertes
Ah, ce boum espéré de la TNT ! La Télévision numérique
terrestre qui règnera seule en enterrant
l’analogique dans notre région le 5 juillet
2011 fait espérer aux professionnels un nouvel
essor des ventes de télévisions à écran plat. Après les
57%de croissance en mai dernier, avant la coupe du
monde de foot. Car, avec la nouvelle technologie - le LED
qui fait des écrans de trois centimètres d’épaisseur - et
le décodeur intégré, certains se disent qu’ils auront le
spectacle avec la haute définition et les soucis en moins.
C’est un choix. Car même avec une télé de trente ans
d’âge, une antenne correcte, des câbles bien branchés,
un décodeur TNT et un bon réglage vers l’émetteur, vous
aurez les 20 chaînes gratuites du bouquet de base. Mais
les fournisseurs d’accès internet et les câblo-opérateurs
dramatisent pour vendre leurs produits avant Noël.
Au-delà de cette offensive, il y aura des soucis dans l’habitat
collectif si les installations de réception ne sont pas
mises à niveau. Les sociétés HLM assurent qu’elles font
le nécessaire. Restent les copropriétés, qui doivent faire
pression sur leur syndic. Tous les Provençaux ne seront
pas invités au festin de la TNT : 5%sont dans des zones
"blanches", où ils ne recevront rien par antenne. Pour
tous les autres, perdus devant cette nouvelle révolution
télévisuelle, nous donnons les clés de l’écran.
Les réponses aux questions que vous vous posez
La TNT est-elle compatible avec un vieux
poste de télévision ?
Oui. Inutile d’avoir un écran plat dernier
cri. Les postes à tube cathodique
acceptent très bien la TNT. D’autant
plus facilement qu’ils possèdent une
prise péritel (obligatoire depuis 1981).
Pour les postes plus anciens, il existe
des convertisseurs péritel.
Quel matériel doit-on acheter pour recevoir
la TNT?
Un simple décodeur TNT suffit pour
les postes de plus de 5 ans. On en trouve
dans tous les magasins de télévision
à un prix abordable - de 20 à 50¤ maximum.
Les postes plus récents n’en ont
pas besoin: il possèdent souvent un décodeur
TNT intégré. À vérifier sur la notice
du téléviseur.
Un seul décodeur suffit-il quand on possède
plusieurs téléviseurs ?
Non. Pour que la TNT fonctionne,
chaque poste doit être équipé de son
propre décodeur, intégré ou non.
La haute définition (HD) fonctionne-t-elle
sur n’importe quel poste ?
Non. Pour bénéficier à plein des chaînes
diffusées en HD (pour l’instant
TF1, France 2, M6 et Arte), il est nécessaire
de posséder un poste "HD ready"
ou "Full HD". Les postes cathodiques,
en revanche, ne sont pas capables de
restituer une image numérique en HD.
La TNT est-elle compatible avec la télévision
par satellite ?
Pas automatiquement. Si vous êtes
abonné à un bouquet payant, votre
opérateur doit vous indiquer la marche
à suivre pour recevoir la TNT via
son matériel (antenne satellite et/ou
box). Dans le cas contraire, il suffit de
posséder un décodeur TNT et de se rebrancher
sur une antenne classique (type
râteau) pour que ça fonctionne.
Hors zone de couverture TNT, des
adaptateurs numériques spécifiques
(MPEG4, DVB-S2, Viacess 4...) existent
pour capetr la TNT via l’antenne satellite.
Est-il nécessaire de changer d’antenne
pour recevoir la TNT?
Si vous vivez dans une maison individuelle
ou dans un appartement équipé
d’une antenne individuelle, vous
n’avez rien besoin de changer. Une
bonne vieille antenne râteau, même
ancienne, fera sans doute l’affaire. Si la
réception qu’elle permet actuellement
est de qualité moyenne ou mauvaise,
le passage à la TNT vous offrira vraisemblablement
une bien meilleure
image. Si, en revanche, vous vivez dans
un immeuble équipé d’une antenne
collective, votre propriétaire (voire le
syndic ou le gestionnaire qui le représente)
doit assurer l’accès de ses locataires
à la télévision, y compris la TNT.
À vérifier auprès de lui.
Doit-on payer un abonnement pour bénéficier
de la la TNT ?
Non. L’offre gratuite (une vingtaine
de chaînes actuellement) est, comme
son nom l’indique, totalement gratuite
-hormis la redevance annuelle obligatoire
pour le financement de l’audiovisuel
public. Il existe cependant une offre
TNT payante sur abonnement,
mais qui n’est pas obligatoire
Des travaux nécessaires
"Ah putain c’qui l’est blême
mon HLM" : le refrain de Renaud
pourrait redevenir d’actualité si
les habitants de logements sociaux
sont privés de télé numérique.
Tout comme ceux des copropriétés
disposant d’une antenne
collective. Le grossiste
Henri Dourthe, qui dirige la société
Imex, dont le siège social
est aux Milles, n’est guère optimiste.
Rencontré dans le cadre
d’un salon mettant en relation
fournisseurs et installateurs à
Saint-Cannat, il commente: "Les
gens qui reçoivent déjà la télévision
par l’ADSL ou satellite
n’auront aucun problèmemais il
existe une partie notable de la population,
équipée d’une vieille antenne
râteau, qui n’est pas au courant
de ce changement. De plus,
un certain nombre de syndics ou
copropriétés, garants des installations
mais peu conscients des enjeux,
n’ont pas réalisé les audits
techniques nécessaires." Il assure,
avec sans doute l’ambition de
booster le marché, que si on ne
se presse pas "on risque de manquer
de décodeurs TNT". Et de disponibilité
des installateurs.
Pourtant, les dirigeants des sociétés
de HLM disent avoir déjà
lancé le chantier. "Les travaux nécessaires
pour la réception sur les
20800 logements de Provence Alpes
Côte d’Azur et Corse ont débuté
à la fin du premier trimestre
2010 et se termineront à la fin du
premier trimestre 2011", souligne-
t-on à la Logirem.
L’"effet parapluie" du
relais du mont Ventoux
C’est le mystère de la technique:
pour recevoir la télévision
numérique terrestre, il ne vaut
mieux pas être tout près d’un
émetteur. Les habitants du Ventoux
en savent quelque chose,
victimes qu’ils sont de l’"effet parapluie".
Nombre d’habitants
des communes autour du géant
de Provence seront dans une zone
blanche. Ils font partie des
5% des Provençaux qui ne pourront
recevoir la télévision numérique
terrestre (TNT) avec une
antenne. Sans parler des 10%
qui auront des problèmes de réception
dans les zones "grises".
Malaucène et ses 2 750 habitants,
connu des cyclistes fait
partie de ces communes "damnés
de la TNT". Après le choc de
la fermeture des papeteries, une
autre galère, moins dure mais
qui préoccupe le maire, Dominique
Bodon.
Aide de 250 euros
Vaucluse Logement, l’organisme
social qui dispose d’appartements
dans le village, a fait des
tests qui confirme le "trou" dans
la diffusion (voir en bas de page).
"Vous me confirmez que nous
sommes en zone blanche avec cette
étude, indique Dominique Bodon.
Pour l’instant, personne ne
nous a contacté. Nous ne sommes
pas dans l’urgence cependant.
L’échéance est en juillet 2011. Les
choses peuvent évoluer en matière
de couverture d’ici la fin de
l’analogique. Mais la municipalité
ne s’engagera pas dans un relais
collectif. L’État, pour les personnes
qui ne sont pas couvertes
par la TNT, a prévu une aide individuelle
sans condition de ressources
de 250 euros. Ce souci
vient s’ajouter à une mauvaise
couverture téléphone par SFR et
Orange." Beaumont-du-Ventoux
et ses 330 habitants pourraient
aussi avoir des surprises. Là-bas,
le maire Bernard Charrasse "ne
peut pas capter aujourd’hui les
actualités régionales Provence-Alpes-
Côte d’Azur sur sa télé". Et la
commune n’est toujours pas dotée
de l’ADSL. Ce qui causera
souci à ceux qui voudraient avoir
la télé numérique par internet. À
Bédoin, le maire Luc Reynard a
le même souci pour une partie
de sa commune vers Flassan.
"Mais nous allons le régler avec
un relais pour compenser la perte
de charge". Autour du Ventoux,
certains craignent encore de se
trouver dans un "trou de TNT".
Même à Martigues, près du canal
de Caronte, 13 Habitat a dû
équiper une de ses cités d’une parabole
car ce petit bout de son
parc social était dans une zone
blanche.
"Ne cédez pas aux pressions pour tout changer
"On vous fait croire
qu’à Noël, on aura un
écran noir sur sa télé".
Michel Minos, installateur et revendeur de télés d’Allauch, près de Marseille, sourit face à l’offensive TNT. "Il n’y a aucune raison de
s’affoler, on a huit mois devant nous", assure-t-il.
Michel Minos est un bricoleurs
de génie qui transforme un
vieux poste à lampes en ampli
pour sa guitare Fender. Alors, cet
installateur et revendeur de télés
d’Allauch, près de Marseille, sourit
face à l’offensive TNT. "Il n’y a
aucune raison de s’affoler, on a
huit mois devant nous, assure-
t-il. Tous les nouveaux téléviseurs
sont équipés d’un décodeur
interne. Et dans une zone bien
couverte, même une télé ancienne
avec un décodeur à trente
euros vous donnera accès au bouquet
numérique de base."
Lui qui dépanne et équipe des
villas au bout des chemins creux
des collines d’Allauch a quelques
remontées de "mauvaises
ondes" de ses fidèles clients. "Actuellement,
les appels des centrales
d’appels des fournisseurs d’accès
internet et des câblo-opérateurs
se multiplient pour ’faire
des abonnements’, assure-t-il.
Les correspondants commissionnés
font croire qu’à Noël, c’est la
fin de l’analogique et qu’on se retrouvera
devant des écrans noirs
pour vendre des abonnements. Et
le gouvernement va récupérer de
la TVA sur ces prestations. Sans
parler des pseudo-services de dépannage
qui assurent que votre
installation n’est pas aux normes.
Ne cédez pas aux pressions
pour tout changer."
Lui qui apprécie les fins
écrans LED "qui consomment
peu" rappelle "qu’on peut recevoir
la télévision numérique avec
un poste de 1981". "Il faut simplement
qu’il ait une prise péritel.
Sur les modèles Philips, elle est
apparue dès 1978. Et il existe même
des adaptateurs avec une sortie
péritel et une sortie antenne
traditionnelle."
Allez, nous partons sur les hauteurs
du Logis Neuf chez Michel
Biase, maçon à la retraite et
amoureux de chasse. Le décodeur
TNT trône déjà devant
l’écran plat dans le salon et une
télé plus ancienne est installée
pour son épouse dans le placard
de la chambre. Sur le toit, deux
satellites. Michel Minos les a
orientés. Il change une "double
tête" défaillante qui permettait
de capter aussi les chaînes italiennes.
"Les gens savent où me
trouver, j’ai pignon sur rue. Je
leur dois un service parfait. Ce
sont souvent des raccordements
de qualité à assurer, même avec
une vieille antenne. Je les équipe
en neuf s’ils le souhaitent mais
sans leur raconter d’histoires."
Il explique que le satellite, Astra
et France Sat dans le secteur,
continera à fonctionner "avec
un terminal TNT". "Ceux qui affirment
qu’il faut passer par internet
oublient que certaines personnes
en bout de ligne ont un débit
trop faible pour la télé numérique."
Toutes les chaînes sont revenues
chez les Biase. Michel Minos
retourne au son "Beatles années
1960" de sa guitare branchée
sur le poste radio
Même chose pour Vaucluse
Logement qui va investir
350000 euros pour assurer la réception
aux locataires de ses
351 résidences. Cela représente
un montant de 54 euros par logement
qui peut être réclamé
aux occupants. La politique varie
selon les offices. 13 Habitat
(ex-Opac) ne réclamera pas de
"dîme" à ses locataires dans les
Bouches-du-Rhône et finira ses
travaux bien avant juillet 2011.
"Nous nous devons de fournir de
bonnes conditions pour avoir la
télé, détaille Joël Boyer, responsable
technique à Vaucluse-Logement.
Nous avons lancé un
audit sur tout notre parc. Pour
vérifier d’abord qu’ils sont dans
des zones couvertes par les relais
qui arrosent le Vaucluse-Mont
Ventoux, Marseille-Etoile, Nîmes,
Montpellier, Alès-Montbouquet
et Mont-Pilat. Et si les
installations en place permettaient
de bien recevoir la TNT.
Cela va de l’antenne pour nos cités
années 1950 à des logements
équipés d’une parabole collective
ou les derniers HLM câblés."
Si les câblo-opérateurs se doivent
de fournir la TNT sans décodeur
en plus ni intervention
du bailleur social, Vaucluse Logementcomme
les autres sociétés
HLM va devoir changer des
antennes pour des "UHF" à large
bande, remettre aux normes
des colonnes avec les câbles
descendant vers les logements,
installer si nécessaire des "stations
de tête" pour un signal de
qualité dans les immeubles, vérifier
l’éléctricité.Mêmesi, comme
la loi sur les mises aux normes
d’ascenseur "inspirée" par
les ascensoristes, on est allé
pour la TNT collective vers du
haut de gamme nécessitant
d’investir, Vaucluse Logement
a demandé un effort sur le prix
pour l’appel d’offres concernant
trois entreprises qui vont
oeuvrer jusqu’à fin mai2011. "Elles
seront clairement identifiées
avec un affichage pour les locataires
même si l’installation
dans les appartements n’est pas
de leur ressort, reprend Joël
Boyer. Dans notre programme,
nous avons clairement demandé
aux entreprises d’assurer un
service après-vente des installations
collectives, au moment du
passage au tout numérique, en
juillet prochain".
bienvenou- Admin
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