MONTPELLIER HERAULT // LIGUE 1

le b nouveau ballon flotte
egalisation des 25 m d'auxerre juste avant la mi temps traoré

79e Montpellier 2-1 Auxerre

But de Dernis ! Dernis anime au milieu, trouve Saihi qui décale Bocaly sur la droite. Le latéral retrouve Dernis à l'entrée de la surface, dans l'angle droit. L'Héraultais enroule une frappe du gauche et expédie le cuir dans la lucarne opposée.

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Montpellier 3-1 Auxerre

montpellier rejoint lyon en tete de la ligue 1

Le MHSC doit trouver le juste équilibre
Laurent Pionnier, l’homme du match côté montpelliérain. ()
René Girard avait le sourire après la victoire contre Auxerre. Mais il n’était pas dupe. Il savait que le score final (3-1) était flatteur pour son équipe toujours en rodage et privée pour ce match d’ouverture de plusieurs cadres. Hilton, dernier arrivé au mercato, Estrada, rentré tardivement de la Copa America, Marveaux et Jeunechamp, suspendus pour les deux premières journées de championnat, étaient sur le banc. Ça explique les difficultés rencontrées dans la maîtrise du jeu en 1re période.

1 Démarrer les matches dès le coup d’envoi


Les Montpelliérains ont décidément du mal à entrer dans leur match. C’était déjà vrai la saison passée. Samedi, ils sont passés tout près de la correctionnelle, en 1re mi-temps. Il a fallu un Pionnier des grands soirs pour faire échec à N’Dinga (6e ), Traoré (10 e ), Oliech (12 e ), Sahar (24 e ) et Boly (34 e ). Contre une équipe comme Lille, le prochain adversaire, le même retard à l’allumage pourrait coûter cher. À l’avenir, la rentrée d’Hilton permettra sans doute de corriger le tir.

2 Une charnière centrale à consolider

René Girard avait fait du remplacement de Spahic, parti au FC Séville, une priorité. Les faits lui donnent raison. Sur la lancée d’une fin de saison dernière laborieuse, les matches amicaux contre Toulouse, Bordeaux et cette première rencontre de Ligue 1 n’ont guère rassuré.

L’axe central Yanga-Mbiwa - El Kaoutari est fragile. Sans un joueur expérimenté à ses côtés, le premier n’est plus le défenseur intransigeant aux portes de l’équipe de France. S’il est toujours présent dans les duels, il n’est plus aussi souverain au marquage. Il laisse des espaces. Et il est parfois mal inspiré sur ses relances.

Sur ce match contre Auxerre, El Kaoutari a incontestablement donné davantage de garanties. Il s’est montré plus attentif, plus régulier sur la durée. Rien n’est acquis pour jouer aux côtés d’Hilton...

3 Un milieu de terrain à (re)construire

Si Montpellier a tant souffert en première période, c’est sans doute parce qu’il n’avait pas la maîtrise du milieu avec le seul Pitau pour faire le ménage devant la défense. À cet instant, Cabella et Belhanda étaient chargés d’animer le jeu. Dans cette version, ce milieu de terrain a laissé trop d’espaces entre la défense et l’attaque. Les Auxerrois en ont profité pour s’engouffrer dans de véritables boulevards. La rentrée de Marco Estrada à la place de Cabella, conjuguée à celle de Saihi à la place de Pitau et au passage de Belhanda en soutien des attaquants, ont incontestablement rééquilibré l’équipe. Le MHSC a alors repris le contrôle des opérations et inscrit deux nouveaux buts tout en se montrant plus solide défensivement.

Il faut trouver le juste milieu. Les solutions existent. C’est une affaire de complémentarité entre les trois joueurs appelés à jouer dans ce secteur. Ni trop défensif, ni trop offensif. Plutôt relayeurs et capables d’orienter le jeu comme sait le faire Estrada.

4 Trois buts pour un réalisme retrouvé

La bonne nouvelle de cette soirée, c’est le réalisme retrouvé des attaquants. La saison passée, le MHSC n’avait marqué trois buts à La Mosson qu’à deux reprises, contre Arles-Avigon et Lorient. Face à Auxerre, les Montpelliérains se sont créé sept occasions pour trois buts. L’exemple de ce froid réalisme : Olivier Giroud. L’avant-centre a eu trois ballons exploitables. Il a converti le dernier, pas le plus facile, en but. Pourvu que ça dure...

Coupe de la Ligue : Montpellier épargné
12/08/2011, Yanga-Mbiwa et ses coéquipiers recevront Amiens en 16e .
Le tirage au sort des 16e de finale de la Coupe de la Ligue, effectué hier en fin de matinée, et dont les matches se disputeront les 30 et 31 août, a accouché d’une grosse affiche : Saint-Étienne - Bordeaux.

Les Montpelliérains accueilleront Amiens, promu en Ligue 2 cette saison, à La Mosson. Un tirage clément dont René Girard, l’entraîneur héraultais, préfère se méfier :


"Il n’y a pas de tirage facile, il faut faire attention à toutes les équipes. Ce qui est intéressant, c’est de recevoir à la Mosson. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on va jouer cette Coupe de la ligue à fond."

L1 - Girard : «On a fait le dos rond»


René Girard a apprécié la solidarité defnsive de son équipe.
Victorieux à Lille (1-0), le Montpellier de René Girard débute sa saison par un sans-faute et confirme les espoirs placés en lui par son président, Louis Nicollin.

Un grand Pionnier, une défense et un bloc solides voire rugueux et un maximum de réalisme et d'opportunisme offensif. Déjà vainqueur de Lille à deux reprises en Coupe de la Ligue (2-1, quarts de finale) et en Championnat à la Mosson la saison dernière (1-0, 24e j.), Montpellier est en passe de devenir la bête noire du LOSC. Pourtant, les hommes de René Girard ont souffert sur la pelouse du Stadium avant d'inscrire le but de la victoire par Olivier Giroud (0-1).

Après leur succès initial face à Auxerre (3-1), ils rejoignent Toulouse, Caen et Saint-Etienne dans le club des formations à deux succès en deux journées. «Le mois n'est pas fini. Il y a encore 15 jours et des matches difficiles. Mais un proverbe dit que tout ce qui est pris n'est plus à prendre. C'est toujours ça de pris», prévient Girard avant la réception de Rennes et le déplacement à Lyon.

«Je crois que nous avons été présents, là. On a beaucoup perturbé cette équipe lilloise qui n'a développé son jeu que par moments. C'est bien car ce n'est pas une équipe facile à contrarier», ajoute le technicien héraultais. Le plan de Montpellier a donc fonctionné à merveille : «On sait que Lille aime avoir des espaces, des intervalles. Si on en laisse, on se met en difficulté. On a fait le dos rond, on a été très difficiles défensivement. Le scénario est presque idéal avec trois arrêts décisifs de Laurent (Pionnier). Il a fait un super match

René Girard avait prevenu les siens. Les Lillois aiment avoir le monopole du ballon. Sur ce point là, les locaux n’ont pas déçu. Mais c’est finalement un but d’Olivier Giroud conjugué à une performance exceptionnelle de Laurent Pionnier et de tout le collectif Montpelliérain qui a permis aux Pailladins de remporter leur second succès de la saison en autant de match.




Les Lillois privaient les Montpelliérains du ballon dès les premiers instants. Dominateurs, les coéquipiers de Rio Mavuba contrôlaient le cuir. Il fallait cependant attendre la fin des dix premières minutes pour assister aux premières occasions. La premières des locaux était à mettre au crédit de Moussa Sow. L’avant centre Nordiste butait sur Laurent Pionnier (10e). Mais le portier Pailladin n’allait pas en rester là. Dans la minute suivante, il parvenait à détourner une tentative de Florent Balmont, seul dans la surfce (11e). Le suppléant de Geoffrey Jourdren permettait aux siens de rester dans la partie. Acculés dans leur camp, les Languedociens, après avoir laissé passer l’orage, plaçaient quelques contres . Dernis était le premier à mettre le feu aux poudres.



Mais le n°12 échouait une première fois sur Mickael Landreau (16e). 10 minutes plus tard, Bedimo se débarassait de deux Lillois d’un double contact et s’engouffrait dans la surface. Malheureusement pour le Camerounais, la jambe de Balmont détournait le cuir (26e). Deux coups de fleurets qui piquaient les Lillois. Edent Hazard était tout proche de l’ouverture du score mais sa frappe passait juste à côté des buts de Laurent Pionnier (29e).

Les Montpelliérains, bien regroupés, jouaient crânement leurs contres. Dernis de 30 mètres obligeait Landreau à la parade (31e) avant qu’Utaka, bien servi par Belhanda, ne tire dans le petit filet (33e).
Face à des Pailladins bien en place, les Nordistes obtenaient une ultime tentative juste avant le coup de sifflet de l’arbitre mais Beria tirait largement au dessus des buts de Pionnier (45e). A la mi-temps, les Montpelliérains, malgré la domination des Dogues, tenaient bons et s’offraient quelques bonnes situations…
Au retour des vestiaires, les Lillois reprenaient le contrôle du cuir. Heureusement, Laurent Pionnier repoussait une nouvelle tentative de Moussa Sow (56e). Mais dans la minute suivante c’est Utaka qui grillait la priorité à Béria mais ne cadrait pas sa frappe (57e). Montpellier faisait bloc face aux Champions de France en titre. Mieux lorsqu’à la 71e minute de jeu, Olivier Giroud lancé idéalement par Saihi contrôlait le cuir de la poitrine et placé un plat du pied astucieux au fond des filets de Landreau (0-1, 70e). Une ouverture du score qui boostait les hommes de Rudy Garcia. Pionnier, impeccable avortait successivement deux tentatives de Moussa Sow. D’abord sur une frappe croisée (72e)puis sur un face à face (74e). Laurent Pionnier continuait son festival dans les dix dernières minutes. Eden Hazard passait en revue l’arrière garde Héraultaise mais trouvait sur son chemin le portier Pailladin (83e). Les Lillois laissaient de plus en plus d’espace. Belhanda lançait Utaka en profondeur. Le Nigérian enroulait sa frappe mais voyait son ballon percuter le poteau gauche de Landreau (85e). Le score n’allait plus changer. Montpellier empochait les trois points de la victoire sur cette réalisation d’Olivier Giroud. Avec 6 points, le MHSC débute bien ce championnat et recevra Rennes la semaine prochaine à la Mosson.

HSC : Pionnier n’attend rien de plus

MHSC : Pionnier n’attend rien de plus

Il fut l’un des derniers à quitter le vestiaire du Stadium Nord et bizarrement, personne, dans le bus chargé de ramener le MHSC à l’aéroport, n’a pesté contre le retard du portier héraultais. Tandis que Laurent Pionnier savourait sa prestation, seul, les acteurs de la rencontre se succédaient aux micros pour faire l’éloge de sa prestation.

Et à l’ironie de Rudi Garcia, qui avait trouvé "le portier adversaire plutôt pas mal", Rio Mavuba, le capitaine du Losc, et Mickaël Landreau avançaient les termes "héroïque" et "exceptionnel" pour qualifier la prestation du Gardois. "Je n’aime pas résumer la victoire à un seul individu, quel qu’il soit, tempérait Pionnier, le regard bleu et franc. C’est un succès collectif, acquis dans la douleur, face à une équipe qui joue sacrément bien au ballon. On était venu pour faire un truc, ça a fonctionné. Mais tout n’est pas parfait, il faut encore travailler."

Sept ou huit arrêts déterminants, des duels gagnés haut la main avec Moussa Sow, le meilleur buteur du dernier championnat (25 buts), la soirée de l’habituelle doublure de Geoffrey Jourdren est néanmoins mémorable. "Je suis entré dans le match rapidement car les Lillois ont immédiatement mis la pression et se sont créés des occasions. Le fait d’avoir gagné le premier tête-à-tête m’a permis de prendre confiance."

La confiance, voilà peut-être ce qui a manqué à Laurent Pionnier tout au long de sa carrière. Bosseur infatigable, doué dans le jeu au pied, il a trop souvent douté de ses immenses capacités. "Mais je ne me prends plus la tête. Je bosse chaque jour à l’entraînement sans penser au week-end. Je sais juste que lorsque tu joues peu, tu es doublement épié et tu n’as pas le droit à l’erreur."

L’erreur, les Dogues lillois l’ont attendue en vain dimanche soir. Hormis une légère timidité sur les sorties aériennes, Pionnier a évolué sur un nuage 90 minutes durant. "Je suis très vite redescendu du nuage, souriait-il. Je n’ai plus vingt ans (il en a 29, NDLR) et je sais qu’il est inutile de s’enflammer. Il faut désormais se tourner vers le match de Rennes, dimanche."

Un sommet face aux Bretons qui pourrait bien occasionner quelques migraines à René Girard, l’entraîneur montpelliérain. Car si Jourdren sera probablement remis de son hématome sous les côtes contracté en amical face à Bordeaux, on a du mal à imaginer Pionnier s’asseoir sur le banc des remplaçants après une prestation aussi accomplie. "Les gardiens, c’est comme les pieds, il vaut mieux en avoir deux bons plutôt qu’un seul, a plaisanté le technicien du MHSC. C’est un bon mal de tête tout ça..."

En retour, si le héros du Stadium Nord assure "ne rien revendiquer, l’important, c’est le club et je me fais à la situation, il en profite pour envoyer un petit message à son entraîneur, lorsqu’il est arrivé, voici deux ans, le coach m’a dit que je serai numéro deux sans même attendre la fin de la préparation. Dès lors, je ne m’attends pas à grand-chose..." À Lille, ils sont nombreux ce matin à penser que Laurent Pionnier n’est pas uniquement une doublure de luxe...

MHSC : envie de jouer les fortes têtes
JEAN-MICHEL IZOIRD
27/08/2011, 06 h 00
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Le MHSC serein avant d’affronter le septuple champion de France. (Photo FRANCK VALENTIN)
Montpellier a changé ! La maturité peut-être, les brûlures du passé sans doute. Toujours est-il que cette entame parfaite du championnat de France de Ligue 1 n’a tourné la tête à personne. Le discours est différent, moins agacé qu’il y a deux ans, lorsque ce promu venu d’ailleurs s’amusait à titiller les nantis de l’Hexagone. À l’époque, la scène semblait trop grande pour les Héraultais.

Plutôt que de savourer la situation, les joueurs, mais surtout le staff et les dirigeants, étaient trop souvent sur la défensive. Chaque ligne écrite, chaque mot prononcé, chaque image diffusée était analysé, interprété et le Montpellier Hérault s’était étonnamment refermé sur son succès.


Le ton a largement évolué. Leader de Ligue 1 après trois journées seulement, Montpellier n’a plus envie de se prendre pour un autre. Les sourires fleurissent au quotidien et René Girard s’applique à désamorcer tout excès de confiance. "Aller à Gerland en position de leader ne change rien du tout. C’est peut-être pour eux que la situation sera nouvelle. Ils vont recevoir le leader et ils n’ont pas l’habitude. Mais pour nous, la recette est la même pour espérer faire un résultat... rigueur, implication, solidité, humilité et ambition."

Une certitude, le MHSC ne débarquera pas à Gerland, ce soir, en bombant le torse. Face au meilleur club français de ces dix dernières années, les Héraultais ont conscience que le fossé entre les deux équipes reste imposant. "Nous n’avons encore rien prouvé, même en remportant les trois premières rencontres de la saison, lâche Jamel Saihi, le milieu de terrain du MHSC. Lyon, c’est sept titres nationaux et douze participations à la Ligue des champions. Aucun doute, on connaît le favori de la rencontre."

Reste le contexte du match. Entre des Montpelliérains gonflés à l’hélium de la confiance depuis leur superbe prestation face à Rennes et des Lyonnais forcément émoussés par leur périple, gagnant, au cœur de la Russie, le rapport de force pourrait être plus équilibré qu’il n’y parait. "Il ne faut pas trop compter là dessus, coupe néanmoins Girard. Lyon a l’habitude de jouer des matches de haut niveau tous les trois jours et sait gérer ce genre de situation. Mais bon, pourquoi pas ?"

Pourquoi ne pas parier sur une rencontre où le leader de la Ligue 1 s’appliquerait à faire le dos rond une heure durant, avant de planter une banderille dont il a désormais le secret ? À réaction depuis le début de la saison, les joueurs de Rémi Garde auraient-ils cette fois la force et la lucidité pour revenir dans le match ? "C’est un scénario envisageable, comme tant d’autres", acquiesce l’entraîneur montpelliérain, qui se délecte par avance d’une "si belle rencontre à jouer".

Un match que le MHSC entamera avec une équipe identique à celle qui a terrassé Rennes dimanche dernier. "A priori, rien ne devrait changer, assure le coach. Tout le monde est en bonne santé, les gens qui jouent donnent satisfaction, on peut donc envisager de rester en l’état." Au classement, aussi ?

Je pense que ça va etre un super match ce LYON-MONTPELLIER

olympien13 a écrit:Je pense que ça va etre un super match ce LYON-MONTPELLIER

oui maais je crois que lyon va gagner

monntpellier est en surregime et ont eu de la chance à lille

mais j'aimerais que montpellier ramene quelquechose de gerland

Le MHSC garde l’âme d’un leader
Posté le 29 août 2011 |
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La meilleure manière de respecter le standing de Lyon sera de lui offrir une belle opposition. » René Girard avait vu juste. Interrogé avant le match sur la capacité de son équipe à réussir une performance à Gerland, l’entraîneur héraultais avait simplement souhaité que ses joueurs soient à la hauteur de l’événement. Après…


La meilleure manière de respecter le standing de Lyon sera de lui offrir une belle opposition. » René Girard avait vu juste. Interrogé avant le match sur la capacité de son équipe à réussir une performance à Gerland, l’entraîneur héraultais avait simplement souhaité que ses joueurs soient à la hauteur de l’événement. Après coup, le discours du coach héraultais avait logiquement évolué. Non seulement le MHSC a hissé son niveau de jeu, mais il aurait également pu quitter Gerland avec une quatrième victoire en autant de rencontres.

La supériorité de l’OL fut-elle manifeste ? Pas le moins du monde ! Qualifié pour sa douzième Ligue des champions consécutive, nanti d’un budget quatre fois supérieur à celui de Montpellier et évoluant devant son public, l’OL n’a quasiment jamais eu l’emprise sur le jeu. Même lors du premier quart d’heure, lorsque les Lyonnais étaient maîtres du ballon, c’est Olivier Giroud qui s’est créé les meilleures occasions de conclure. En terme de chiffres, si le septuple champion de France a terminé la rencontre avec 51 % de possession de balle, il a tiré moins souvent au but que le MHSC (lire ci-contre), a réussi moins de centres et perdu plus de ballons. « Je suis fier de mes garçons, a soufflé René Girard en conférence de presse. Dans le jeu, on continue à progresser, à avancer. Ils ont gagné mais on n’a rien appris. Et leur gardien a été superbe… »

M. Gautier a-t-il influé sur le score final ? S’il ne fut pas exceptionnel durant 90 minutes, distribuant moult cartons inutiles et faisant preuve d’une trop grande arrogance avec les acteurs, M. Gautier n’a cependant pas influé sur l’issue de la rencontre. N’en déplaise à René Girard, persuadé que Réveillère méritait un carton rouge pour une faute sur Utaka, le défenseur lyonnais a taclé le ballon de façon totalement licite et l’attaquant nigérian a ensuite buté sur la jambe gauche de l’international français. Sur l’expulsion de Belhanda, s’il est exact que Pjanic n’a cessé de chambrer les Montpelliérains, le jeune international marocain a commis l’irréparable et n’aurait pas dû accrocher la jambe du Bosnien, trop heureux de l’aubaine, en guise de mauvaise humeur.

Dans quels domaines le MHSC a-t-il progressé ? C’est incontestablement dans la conservation du ballon que le MHSC a affiché de très gros progrès depuis le match d’ouverture face à Auxerre (3-1). À Lyon, le trio Estrada-Saihi-Belhanda a longtemps régné en maître sur le milieu du terrain et mis sous l’éteignoir son homologue rhodanien. En revanche, lorsque le Chilien a été remplacé, le ballon a beaucoup moins bien circulé. Sur le plan offensif, la prise de risque des attaquants montpelliérains est particulièrement enthousiasmante et porteuse d’espoir. Avec dix-huit frappes, dont dix cadrées, Montpellier est le visiteur ayant tiré le plus souvent aux barres de cette 4e journée.

Montpellier réagira-t-il vite ? Aucune inquiétude. Comme l’a si bien dit René Girard, « certaines défaites valent des victoires » et le match à Gerland entre dans cette catégorie. Mercredi, face à Amiens, en Coupe de la Ligue, le coach du MHSC va probablement offrir du temps de jeu à plusieurs joueurs et permettre à d’autres de souffler un peu. Avec la réception de Nice (11 septembre), les déplacements à Brest (17 septembre) et Ajaccio (21 septembre) et la venue du PSG (24 septembre), le mois de septembre s’annonce une fois encore passionnant. Sera-t-il tout aussi productif ?

CDL 16 EME
A MONTPELLIER 20h00

Le groupe de Montpellier : Jourdren, Pionnier - Bocaly, Yanga-Mbiwa, Hilton, Jeunechamp, Pitau, Marveaux, Dernis, Kabze, Giroud, Tinhan, Mézague, Deplagne, Saihi, Aït-Fana, Utaka, Martin ou Sylla.
Le groupe d'Amiens : Bonnefoi, Ruffier - Cirilli, Durimel, Lybohy, Puyo, Djaballah, Poirier, Cissé, Bazile, Gavanon, Soly, Baudry, Djeric, Kharbouchi, Mohamed, Raynier

63e Montpellier 0-2 Amiens

etonnnat

john utaka remet le MHSC ds la partie et reduite le score

70 e Montpellier 1-2 Amiens

O.Giroud (76e ) redonne le moral en egalisant
Montpellier J.Utaka (68e ) O.Giroud (76e ) 2 Amiens 2 L.Puyo (11e ) B.Gavanon (34e sp)

J'aime beaucoup cet attaquant, John UTAKA