MONTPELLIER HERAULT // LIGUE 1

OUI IL EST PAS MAL



Recruté cet été pour succéder à Tino Costa, le Chilien Marco Estrada s'est déjà imposé comme le stratège d'une formation montpelliéraine qui se déplacera avec des ambitions à Saint-Etienne samedi soir (19 heures), lors de la 6e journée de Ligue 1.

Samedi dernier, son coup franc avait nettoyé la lucarne de Gennero Bracigliano. Le gardien nancéien n'avait pu que s'incliner sur ce bijou de Marco Estrada. Mais l'ASNL était repartie de Montpellier avec les trois points dans sa besace (1-2). Samedi soir (19 heures), à Saint-Etienne, la patte gauche du Chilien sera assurément une arme offensive de choix pour une équipe héraultaise invaincue loin de la Mosson. Depuis qu'il a posé ses valises place de la Comédie, Estrada s'est imposé comme LE chef d'orchestre du MHSC. Mais aussi comme un redoutable frappeur de coups de pied arrêtés. Dès la première journée, face à Bordeaux (1-0), il avait distillé un caviar pour la tête - victorieuse - de Gary Bocaly.

Montpellier n'a déboursé qu'un million d'euros pour enrôler Estrada cet été. Un transfert aux allures de belle affaire. L'ancien joueur de l'Universidad de Chile, formé à Everton de Vina del Mar, était notamment sur les tablettes du FC Séville. La saison dernière, une vilaine blessure avait empêché l'international chilien de signer en faveur de l'Espanyol de Barcelone. C'est donc avec Montpellier qu'il a paraphé un contrat de trois ans.

Mézy : «un guerrier doté d'une belle patte gauche»
Laurent Nicollin, président délégué du club héraultais, décrit Estrada comme un joueur «polyvalent, capable de jouer arrière gauche, milieu axial, milieu gauche». «Il est intelligent dans le jeu et le placement, insiste Michel Mézy, conseiller du MHSC, dans les colonnes de Midi Libre. Il est clairvoyant dans tout ce qu'il fait. C'est un combattant, un guerrier doté d'une belle patte gauche.» La palette de l'international chilien, éliminé par le Brésil (0-3) en huitièmes de finale du dernier Mondial, est effectivement très large. Le 15 octobre 2008, c'est au poste de latéral gauche qu'il avait muselé Lionel Messi, lors d'une victoire historique face à l'Argentine (1-0).

A Montpellier, René Girard en a fait le remplaçant naturel de Tino Costa dans un milieu de terrain à trois. Le Chilien sait que la succession de l'Argentin est lourde à porter. «Mais cela fait partie du jeu, expliquait-il récemment sur le site officiel du MHSC. Tino Costa a réalisé de très belles choses à Montpellier. Maintenant, il ne faut pas oublier qu'il est un numéro 10 et moi un numéro 6. Je suis plus défensif, même si j'aime être décisif, marquer des buts et apporter un plus offensivement.» Jusqu'ici, les faits lui donnent plutôt raison.

Souffrant d'un léger décollement aponévrotique de son ischio-jambier droit, Karim Aït-Fana sera éloigné des terrains entre deux et trois semaines. Le milieu de 21 ans a été rejoint, ce mercredi, à l'infirmerie montpelliérain Geoffrey Dernis, contraint d'écourter la séance d'entraînement en raison d'une douleur à l'adducteur gauche. Le milieu de 29 ans passera, jeudi, une échographie pour déterminer avec plus de précision la nature de sa blessure et l'éventuelle durée de son indisponibilité.

L’entraîneur de Montpellier a été aperçu, hier, dans les tribunes du
Parc des sports d’Avignon. Le technicien héraultais est venu superviser
l’ACA, futur adversaire de son équipe samedi, au stade de la Mosson
(19h). Montpellier est exempté de 16e de finale de coupe de Ligue
pour avoir participé à une compétition européenne. Les Héraultais feront
leur entrée dans la compétition au tour suivant.

EN TERRAIN CONNU Les entraîneurs et le président de l’ACA sont montpelliérains
Quand Marcel retrouve Loulou

À Montpellier, Marcel Salerno est dans
"sa" ville. Pied-noir né au Maroc, le président
de l’ACA a construit sa fortune en métropole
dans la capitale languedocienne, où
il possède de nombreuses affaires, dans la
restauration principalement. Là-bas, inévitablement,
il croisera la route de l’incontournable
Louis Nicollin. Aujourd’hui, les deux
hommes revendiquent "35 ans d’amitié", selon
le président du Montpellier Hérault
Sport Club.
En prenant les rênes d’Arles-Avignon durant
l’été, Marcel Salerno a donc rejoint son
grand pote à la tête d’un club de football de
Ligue 1. Prémédité? Même pas, à entendre
"Loulou": "Je ne parle jamais de foot avec
lui. Qu’il ait repris un club ne me regarde
pas." Et Louis Nicollin l’assure, l’idée de faire
affaire avec Marcel Salerno dans le monde
du ballon rond ne lui a même jamais effleuré
l’esprit : "Autant dans les brasseries, oui, mais
dans le foot non."
"Je l’estime beaucoup", dit Marcel Salerno
au sujet de Louis Nicollin. Mais au vu de la
conjoncture actuelle, le président de l’ACA assure
qu’il préfère fuir son ami par les temps qui
courent. "Je me fais tout petit là-bas en ce moment",
glisse Marcel Salerno.
S’il est difficile de le croire, "Loulou" affirme
même qu’il n’a rien prévu de particulier pour
son alter ego ce soir à la Mosson. "C’est mon
fils qui l’accueillera en tant que président délégué.
Moi, je vais essayer de ne pas le croiser.
Les matches "entre amis", je n’aime pas ça",
soutient le président montpelliérain avec une
étonnante pudeur. Pour autant, le prochain
rendez-vous entre les deux hommes est déjà
connu : "Nous allons manger le couscous avec
nos épouses le premier jeudi de chaque mois,
révèle Loulou. Et ce n’est pas ce match qui nous
empêchera de perpétuer la tradition."
Pour les entraîneurs Jean-Louis Saez et Kader
Ferhaoui, la rencontre de ce soir aura également
un parfum particulier puisque c’est au
centre de formation du MHSC qu’ils se croisés
pour la première fois, il y a, là encore, plus de
trente ans. "Son père était intendant. Quand
j’ai connu Jean-Louis, il n’avait pas les couches
mais presque !", se souvient Ferhaoui, deux ans
de plus que Saez, sur le ton de la plaisanterie.
Mais les deux hommes n’iront pas plus loin
dans l’évocation des souvenirs. "Ce n’est
qu’après le match qu’on appréciera le moment."

un qui ne changera jamais. Caractériel, franc et bourré d'humour, le président emblématique du Montpellier HSC, Louis Nicollin nous a accordé quelques minutes pour revenir sur le début de saison de son club, avant de dévier, comme à son habitude et avec ses mots, sur d'autres sujets. Du grand Loulou.

Les résultats d'abord. Tombeur d'Arles-Avignon (3-1) samedi soir, Montpellier occupe désormais la 9e place du classement. Un début de saison correct qui ne fait cependant ni chaud ni froid au président héraultais. «On a 11 points alors on ne va pas se plaindre, c'est sûr. Il y a pire, mais il y a mieux...» Et c'est tout. Nicollin préfère s'attarder sur son attaquant Olivier Giroud, qui a «beaucoup de mal à se faire à la Ligue 1. Il s'aperçoit simplement que ce n'est pas la Ligue 2 ici. Il râte un penalty contre Arles mais, ouf, il marque deux buts derrière. Il serait temps qu'il commence à s'y mettre ce petit.» Nicollin aurait-il un temps regretté de l'avoir transféré dans son club cet été ? «Pas du tout. Et puis je n'ai jamais eu peur de ça. Il faut dire que je n'ai jamais peur. Vous savez, on pourrait redescendre en Ligue 2 que ça ne me ferait rien. On assumerait complètement.»

Aulas ? «Il ne faut pas des coui...» pour faire ce qu'il a fait
En voilà un président qui dit ce qui pense. Et ce n'est qu'un début. Interrogé par nos soins concernant ses anciennes recrues, Nicollin nous a avoué n'avoir «rien à foutre de ce que peut faire Costa avec Valence». En revanche, il suit avec attention les performances de Montano avec Rennes, un «mec» qu'il a toujours apprécié.

Histoire de conclure en beauté, Nicollin revient sur l'affaire du dimanche, à savoir le discours de Jean-Michel Aulas aux supporters après la défaite contre Saint-Etienne (0-1). «Je suis Lyonnais donc pensez-vous bien que je suis très triste. Mais ce qu'a fait et dit Aulas après le match a été super. C'est très bien d'avoir maintenu Claude Puel alors que tout le monde le voyait déjà mort, nous a-t-il déclaré. Il vous (ndrl : les journalistes) a bien dribblé (rires). Et puis il faut dire que Lyon n'a pas mal joué. Quand vous n'avez pas de réussite, vous ne pouvez rien y faire. C'est un peu comme Arles-Avignon qui ne mérite pas ce qui lui arrive. Après, qu'Aulas affronte ses supporters n'a rien d'exceptionnel. Il ne faut pas forcément des coui... pour faire ça. S'il avait été voir les supporters stéphanois, là, en revanche, j'aurais dit : "ce mec, quelle paire de Cojones il a" ! Les siens n'allaient certainement pas le bouffer.»

Arrivé au club en 2007, Souleymane Camara a prolongé ce mardi son contrat de deux ans avec Montpellier. Auteur d'un but en Ligue 1 depuis le début de la saison, l'attaquant sénégalais de 27 ans est désormais lié au club héraultais jusqu'en juin 2013

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mardi 28 septembre 2010 MHSC Younes Belhanda, un an après


Le joueur, 20 ans, s’était révélé en début de saison dernière

En deux matches, aussi contrastés soient-ils, il a ravivé d’un éclat brillant toutes les promesses qui avaient accompagné, l’an dernier, son éclosion précoce. Titulaire lors des deux dernières journées, Younes Belhanda avance avec l’assurance de sa jeunesse. « J’ai fait une très bonne préparation d’avant-saison, juge le milieu montpelliérain. Physiquement, je me sens bien. Ça permet de répéter les efforts, de tenter plus… »

Son pouvoir d’accélération, facilité par une technique fine, lui avait déjà permis de surnager à la noyade collective dans le Chaudron stéphanois (3-0). Il a remis ça, samedi soir, à La Mosson, face à Arles-Avignon (3-1), dans un contexte différent mais

un registre similaire où sa disponibilité et sa vitesse ont encore fait merveille. Décisif, même, quand il s’est fait faucher dans la surface de réparation pour le penalty du break, réussi par Giroud, à l’heure de jeu.

Son raid à la 60e minute a quelque chose d’une juste récompense de sa forme du moment et d’une confirmation attendue après des premiers pas tonitruants en L1, la saison passée.

Titulaire surprise, il y a un an, lors du premier match face au PSG (1-1), buteur malgré la défaite, cinq journées plus tard à Marseille (4-2), le joueur était passé de la victoire en Gambardella aux terrains de l’élite avec une aisance déconcertante. « Belhanda, c’est notre Benzema à nous », avait osé Louis Nicollin. La deuxième partie de saison fut plus compliquée. « Tout s’est enchaîné rapidement, analyse le joueur, avec du recul. J’ai commencé très fort, je courais partout… J’ai eu le contre-coup plus tard. Il faut apprendre à gérer tout ça. Ça va très vite, on peut être tout en haut et se retrouver peu après tout en bas… »
L’expérience l’a servi au moment d’attaquer sa 2e année en L1. « Je ne m’enflamme pas, je sais qu’une saison est longue, sourit-il. L’important est de garder de la rigueur à l’entraînement, de travailler pour être prêts. »

Le milieu relayeur, souvent utilisé comme attaquant excentré dans le 4-3-3 de Girard, avoue une préférence pour son poste d’origine, « parce que je préfère avoir le jeu en face » mais affirme qu’il a pris ses « repères » sur les côtés. « A mon âge, l’important est de jouer, quel que soit le poste, coupe-t-il (33 matches, 19 titularisations l’an dernier ; 6 matches, 2 titularisations depuis août). Mon objectif est de jouer le plus de matchs possible, de gagner ma place. »

S’il rêve d’Angleterre ou d’Allemagne, plus tard, c’est bien aujourd’hui le MHSC qui occupe tout son esprit, pour « aider l’équipe à aller le plus haut possible, pourquoi pas la Ligue des champions… » L’insouciance de la jeunesse est toujours là ! Elle est simplement plus maîtrisée, à l’image de son jeu, plus posé. Actuellement, c’est tout Montpellier qui en profite.

compositions probables

Lille - Montpellier (17h)
Lille: Landreau - Debuchy, Rami, Rozenhal, Emerson - Mavuba, Chedjou, Cabaye - Gervinho, Hazard - Sow.
Montpellier: Jourdren - Stambouli, Mezague, Spahic, Yanga-Mbiwa - J. Marveaux, Pitau, Estrada - Belhanda, Giroud, Kabze.
Arbitre: M. Turpin

Lille - Montpellier : 3-1
Remplaçant au Stade Rennais la saison passée, Moussa Sow n'est plus le même homme depuis son arrivée à Lille cet été. Auteur de trois réalisations en 24 matches lors du précédent exercice, l'attaquant nordiste a déjà trouvé quatre fois le chemin des filets depuis la reprise ! Son doublé (19e, 31e) claqué devant Montpellier, en moins d'un quart d'heure, a en tout cas permis au Losc d'empocher un précieux succès. Si Giroud (22e s.p.) a bien tenté de relancer la machine montpelliéraine, Gervinho (80e) et les Dogues, sont toujours invaincus sur les pelouses de l'Hexagone,

l'equipe de l'herault qui semble presque'au complet

G.Jourdren 5
E.Spahic 4
M.Yangambiwa 5
B.Stambouli 5
R.Pitau (c.) 5
M.Estrada 4
J.Marveaux 5
Y.Belhanda 6
O.Giroud 6
H.Kabze 6 R.Armand (71e)
S.Camara 5

Entr. : René Girard

lundi 4 octobre 2010

MHSCÇa ne respire plus la sérénité


Les Héraultais ont concédé leur troisième défaite en quatre rencontres

Le Montpellier Hérault ne fait plus peur à personne. Du moins, à plus grand monde. Louée la saison dernière pour sa capacité à faire déjouer ses adversaires, réputée pour exercer un pressing gagnant, la formation héraultaise dégage une impression plus que mitigée depuis un mois.
Malgré ce, la défaite subie dimanche soir, au Stadium Nord, face à Lille, laisse un goût amer dans la bouche tant l’opportunité de chiper des points à des Lillois fringants par intermittence était belle. Le match en questions.

1 Lille a-t-il été beaucoup plus fort que le MHSC ?
Même si l’entraîneur nordiste, Rudi Garcia, a souligné la première mi-temps « totalement accomplie » de son équipe, même si les attaquants du Losc ont frappé la barre à deux reprises, Lille n’a pas affiché une supériorité manifeste sur la pelouse du Stadium Nord. Pas autant, du moins, que l’an passé, où le Montpellier Hérault n’avait pas existé face aux flèches lilloises, alors au sommet de leur art (défaite 4-1).
Mieux, avec un peu plus d’audace, d’adresse et de réussite devant le but, Montpellier aurait pu égaliser dans les vingt premières minutes de la seconde période. Et si la frappe de Younès Belhanda (64e) avait fini sa course au fond des filets d’un Mickaël Landreau battu, l’entraîneur lillois aurait probablement eu du mal à affirmer que son équipe avait « parfaitement bien géré ses temps faibles ».

2 Y a-t-il un problème avec certaines recrues ?
On se doutait que cela arriverait un jour. Débarqués à Montpellier après moins d’une semaine de vacances, Marco Estrada et Hasan Kabze semblent payer actuellement leurs cadences infernales. Positionné sur le côté gauche de la défense, le Chilien n’a jamais pesé dans le jeu offensif et raté la quasi totalité de ses coups de pied arrêtés. Quant au Turc, hormis un bon ballon pour Belhanda, il a erré comme une âme en peine sur la pelouse du Stadium Nord. Pour ces deux-là, la trêve internationale est un don du ciel...

3 Existe-t-il un problème dans le vestiaire ?
Difficile à affirmer. Mais les propos tenus par Geoffrey Jourdren et à un degré moindre par Romain Pitau laissent penser que le groupe héraultais ne respire plus tout à fait la sérénité. Solidaires la saison dernière, les joueurs semblent un peu déboussolés par les événements actuels, même si l’ambiance à Grammont reste joueuse. Dès lors, inutile de tirer la sonnette d’alarme. Pour accueillir Sochaux, Montpellier pourra compter sur le retour de Garry Bocaly, Cyril Jeunechamp, voire même Nenad Dzodic. Et le MHSC aura l’occasion de reprendre sa route ensoleillée.

4 Pourquoi Girard a-t-il "boudé" la presse ?
Si elle a suscité un peu d’agacement et d’incrédulité, l’absence de l’entraîneur du MHSC en conférence de presse peut s’expliquer en partie. En effet, selon les membres du club présents sur place, le media-manager de la rencontre, chargé de "convoquer" les entraîneurs après les matches, a tardé pour inviter René Girard à rejoindre la salle d’interview. Après quelques minutes d’attente, celui-ci a alors choisi de se rendre directement au bus, moment choisi par le délégué à la presse pour venir le chercher. Agacé et (peut-être) pas vraiment désireux de répondre aux questions, le coach du MHSC a alors décliné l’invitation.
On peut dès lors espérer que ce léger incident n’aura pas de conséquences néfastes, l’entraîneur d’une équipe de L1 étant en principe obligé de passer par la case "presse" après une rencontre.

les féminines de Montpellier opposées à l'Algérie demain
le lundi 11 octobre 2010 à 16H33


Le stade de la Provençale, à Tarascon, accueillera un match amical international ce mardi après-midi, à partir de 16h30. L'équipe féminine de Montpellier, actuellement deuxième de Ligue 1, affrontera la sélection féminine d'Algérie.

Dzodic : « Je me suis posé des questions »


Après neuf mois d’absence, le Montpelliérain est dans le groupe contre Sochaux. L’international serbe, 33 ans, blessé depuis janvier dernier aux ischios-jambiers, fait son grand retour.

Quels sont vos sentiments au moment de retrouver officiellement le groupe ?
Je suis très, très heureux ! À mon âge (33 ans), après une si longue absence, on prend forcément beaucoup de plaisir à retrouver le groupe, le ballon. En espérant aussi retrouver bientôt les terrains de Ligue 1.

Comment avez-vous vécu cette longue absence ?
Au début, je ne pensais pas que ce serait aussi long. C’était une blessure compliquée à soigner. Il y a eu des moments difficiles, notamment

en fin de saison dernière, quand j’ai été tout près de retrouver l’équipe, de rejouer, avant de rechuter. Là, heureusement qu’il y a eu les vacances juste après !

Pendant toute cette période, le coach, le staff ont toujours insisté sur votre importance…
Ça fait chaud au cœur. Durant toute cette période, j’ai été très touché par le soutien de tout le monde, les joueurs, l’entraîneur, le staff, les dirigeants… Il ne faut pas oublier que j’ai signé ma prolongation de contrat après m’être blessé. J’ai vraiment apprécié cette marque de confiance.

Comment avez-vous vécu, de loin, les résultats de l’équipe ?
J’étais super content, en fait, de voir l’équipe si bien finir quelque chose qui avait démarré avec moi aussi ! On avait commencé la saison sur la dynamique de la montée en L1 et on a fini avec le même enthousiasme, le même plaisir, la même réussite. Même si j’étais blessé, avec l’ambiance et les résultats qu’il y avait, ça passait mieux !

Avez-vous craint, à un moment, que votre carrière puisse se terminer comme ça ?
Pendant trois mois, avec le staff médical, on a respecté tous les délais, on a tout mis en œuvre… Quand j’ai rechuté, je me suis posé des questions. Forcément, quand on est plus près de la fin que du début de sa carrière, ça traverse l’esprit. À un moment, c’est dans la tête que ça se passe. Je me suis dit que ça allait être plus difficile que prévu, mais que je ne voulais rien lâcher. Mon premier challenge, c’était d’abord de guérir. Ça a pris du temps, mais c’est fait ! Après, le deuxième objectif, c’est évidemment de retrouver une place de titulaire. Mais ça, c’est peut-être encore plus difficile.

Comment s’est passée votre reprise avec la CFA ?
Pour l’instant, il y a toujours un peu d’appréhension, c’est normal. La blessure ne s’efface pas comme ça, d’un coup. On y pense forcément. Je sais qu’il faut que je continue à bosser et à tout donner pour être prêt quand on fera appel à moi.

Vous vous sentez prêt pour les matches en L1 ?
Après neuf mois d’absence, comment le savoir ? Je manque forcément de rythme, mais il n’y a qu’en jouant que j’en retrouverai. Ce n’est pas évident quand on est défenseur. Ce n’est pas comme un milieu ou un attaquant qu’on peut réintégrer progressivement et faire jouer 10-15 minutes par-ci par-là. Pour un défenseur, c’est plus compliqué. Sans oublier qu’il y a des joueurs en place qui ont fait de très bons matches. Pour le moment, l’essentiel est que ma cuisse aille bien. Je suis déjà très content de retrouver le groupe. On a le temps, il faut être patient.

Qu’elle est votre regard sur le début de saison et, notamment, les difficultés défensives du MHSC depuis quelques matches ?
On a bien commencé, en étant très costaud. Depuis quelques matches, c’est vrai qu’on encaisse des buts mais, d’abord, c’est un secteur qui a été souvent modifié par la force des choses, les blessures, les suspensions. Malgré tout, je pense qu’elle a bien tenu. Il y a eu du flottement sur certains matchs mais, pour moi, c’est plus un problème de bloc-équipe, moins compact. Mais on ne doute pas. Cette semaine, on a retrouvé presque tout le monde, on a bien travaillé. On est prêts pour Sochaux.

ALLEZ TRAM TRAM MONTPELLIER
FAITES NOUS REVER ..



https://foot-mediterraneen.forumactif.com/les-lives-f2/tramtram-montpellier-la-mousson-nettoit-un-gym-nicois-eteint-t505.htm



samedi 16 octobre 2010 00:14
Pitau, capitaine flamme
A 33 ans, Romain Pitau prolonge le plaisir à Montpellier, entouré de jeunes qu'il encadre avec sérieux et fierté. Focus avant de retrouver Sochaux.




Romain Pitau va affronter l'un de ses anciens clubs, Sochaux.
A 33 ans, Romain Pitau prolonge le plaisir à Montpellier, entouré...de jeunes espoirs, qu'il encadre avec sérieux et fierté. Focus avant la réception de Sochaux, samedi (19h00).

Romain Pitau entame sa onzième saison en Ligue 1. Avec toujours autant d'envie et d'enthousiasme. Joueur fidèle (trois saisons à Créteil, quatre à Nice, cinq à Sochaux), le capitaine de Montpellier est réputé pour son professionnalisme et son sérieux. Deux critères qui permettent à ce joueur discret de se rapprocher de la barre des 300 matches de L1 (288 actuellement). Métronome à Sochaux, Pitau est rapidement devenu LE régulateur du jeu montpelliérain. Un cadre écouté et respecté, qui guide une jeunesse triomphante.

«Montpellier me rappelle forcément un peu Sochaux, dit-il. J'encadre des jeunes de talents qui ont récemment remporté la Gambardella. Ça fait plaisir d'évoluer au milieu d'eux, dans une équipe qui joue et qui est ambitieuse.» De ses cinq années passées à Sochaux, qu'il reçoit samedi à La Mosson, Romain Pitau retient surtout la victoire en Coupe de France en 2007 (face à Marseille) et la belle épopée européenne qui s'en est suivie. «J'ai vraiment vécu des belles choses là-bas, mais c'est aussi pour ça que j'avais quitté Nice. Pour découvrir l'Europe. Après, à la fin, c'est devenu difficile. Sochaux manquait de stabilité, changeait trop souvent d'entraîneur à mon goût et perdait ses meilleurs éléments. J'avais besoin d'un nouveau challenge.»

Pitau a failli retrouver l'Europe avec le MHSC. «C'est une vraie déception, que j'ai du mal à digérer. Se battre comme des fous durant une saison pour décrocher notre ticket et se faire sortir comme ça, juste avant les poules en Ligue Europa, ça fait mal...» Cette saison s'annonce difficile, à en croire l'un des relais privilégiés de René Girard : «On n'est plus l'équipe surprise, en réussite comme l'an passé. On est attendu sur chaque pelouse». S'il y a eu des départs, sont arrivés «des supers mecs avec une excellente mentalité, qui n'ont pas eu de mal à s'intégrer». Olivier Giroud notamment, qui «peut aller plus haut.»

les formations probables samedi à 19 heures ALLEZ MONTPELLIER.....

Montpellier-Sochaux (Arbitre M. Coué)
Montpellier: Jourdren - Bocaly, Yanga-Mbiwa, Spahic, Jeunechamp - Marveaux, Pitau, Estrada - Belhanda, Giroud, Camara
Sochaux: Dreyer - Sauget, Faty, Bréchet (cap), Dramé - Boudebouz, Martin, Anin, Maurice-Belay - Ideye, Maïga

MONTPELLIER mene 2 à 0 devant Sochaux à la mi-temps
buts 29e de M.Yangambiwa et 43e de Y.Belhanda
Sochaux a également déjà 3 cartons jaunes

Montpellier - Sochaux : 2-0
René Girard (entraîneur de Montpellier : «Nous avons réussi un match plein qui nous permet de nous rassurer. Je suis satisfait car cela fait un bout de temps que nous n'avions pas fait un match de cette intensité, de cette agressivité et de cette présence. Cela fait quelque temps que l'on prenait pas mal de buts. Ce soir, Sochaux ne s'est procuré qu'une ou deux occasions. Je suis satisfait d'avoir vu mon équipe évoluer de cette manière. Nous avions perdu ces derniers temps la simplicité et le mouvement. Quand on démontre ces qualités, on s'aperçoit que l'on peut déplacer une équipe et la mettre en difficulté. A nous de le reproduire ce jeu un peu plus souvent. La défense n'a pas été impériale, mais solide. L'équipe avait à coeur de ne pas prendre de buts dans ce match. L'essentiel est fait même si tout n'est pas parfait. Dans la conservation du ballon ou la sortie de balle, on pouvait s'appliquer davantage.»


Samedi 16 Octobre 2010 19h - Montpellier - (La Mosson)
Spectateurs: 13967 Arbitre: M.COUE Bruno
Montpellier-Sochaux 2 - 0(mt : 2-0)

MERCI MONSIEUR L"ARBITRE METHODE COUE Bruno
les Buts sont pour Montpellier
M.Yangambiwa (30e) Y.Belhanda (44e)
et les Avertissements pour Sochaux IMPEC BELLE REPARTITION
K.Anin (23e) M.Martin (24e) Carlão (60e) M.Maïga (88e

dimanche 17 octobre 2010

Richard DE HULLESSEN

Football Ligue 1vainqueur de Sochaux samedi (2-0), au terme d’un match bien maîtrisé


Montpellier, valeurs en hausse. Le MHSC, 9e, restait sur une défaite face à Lille (3-1).

De Chine, où il se trouvait au même moment, le président Louis Nicollin n’a certainement rien raté de la performances de ses joueurs. Vainqueurs 2-0 de Sochaux, les Montpelliérains, qui restaient sur trois défaites en quatre matches, ont remis « les voyants au vert », selon l’expression de Geoffrey Jourdren. Il fallait évidemment écouter le gardien héraultais exprimer tout son malaise après le revers à Lille (3-1), il y a quinze jours. Il faut autant le croire aujourd’hui lorsqu’il évoque « une confiance qui revient » après une victoire « qui nous relance ». Les raisons sont multiples.


1 Les bienfaits de la trêve.


La première, dans une forme, peut-être, de relâchement, avait coupé les jambes après une entame probante. La deuxième a nettoyé les têtes après une « mauvaise mini-série », dixit Benjamin Stambouli. C’est dans le travail et le calme d’une parenthèse tombée à point nommé que les Montpelliérains se sont réfugiés durant 15 jours. « La trêve nous a permis de nous remettre en question », souligne le défenseur Garry Bocaly. « Ce sont des choses qu’on sent », se félicitait René Girard, qui disposait enfin, samedi soir, d’un groupe quasiment au complet. « Le retour des anciens notamment, a mis une dynamique au niveau du groupe. »


2 Le retour des cadres...


Pitau, Jeunechamp, Spahic. Ces trois-là ont certainement signé face à Sochaux leur meilleur match de la saison. À bien des égards, le succès précieux de samedi est celui du retour des cadres. Remplacé à la mi-temps contre Nancy puis à Saint-Étienne, le premier a rayonné dans l’entrejeu dans son rôle de capitaine. Il a été un premier rideau impitoyable devant une défense où Bocaly a soigné son retour, Jeunechamp a volé, Spahic retrouvé la taille patron et Yanga-Mbiwa s’est même permis d’inscrire son tout premier but en L1.
« Le coach avait à cœur qu’on retrouve notre assise défensive », souligne Stambouli, entré pour les 10 dernières minutes en remplacement d’un Jeunechamp immense dans l’émotion et la performance. Avec cette base-là, et dans le sillage de ses piliers retrouvés, Montpellier peut voyager.


3 ... et du bloc-équipe

« On a fait notre plus mauvais match de la saison. » Le constat d’après-match de René Lobollo, l’entraîneur adjoint sochalien, a la justesse du déjà-vu. Combien de fois l’a-t-on entendu la saison passée chez des advsaires laminés ?
Quand les jambes sont là, quand l’équipe est au diapason, le 4-3-3 de René Girard est une formidable machine à faire déjouer, et à engranger. « Il y avait longtemps qu’on n’avait pas fait un match à ce niveau d’intensité, d’agressivité, de présence », savoure le coach héraultais. À l’image du travail dans l’ombre de Camara, les attaquants ont été les premiers défenseurs. Et Jourdren n’a pas encaissé de but pour la première fois depuis cinq matches. Pas un hasard.

4L’état d’esprit retrouvé

« On nous attendait, on a répondu présent », relève Jourdren. C’est vrai, les derniers résultats mettaient les Montpelliérains au pied du mur. Comme face à Arles-Avignon, mais avec plus de maîtrise, ils ont montré une vraie force de caractère et retrouvé les valeurs de solidarité et de combativité dans lesquelles ils avaient forgé leur formidable destin la saison passée.

L’humilité, aussi. « Il faut garder les pieds sur terre, ne pas s’enflammer », martèle Jourdren. « Tout n’a pas été parfait, notamment dans les sorties de balle, dans la conservation. Je crois qu’on peut mieux faire, on l’a vu sur la fin. C’est tout simplement une question de sérénité, de confiance, qui est en train de revenir », avance prudemment Girard.

Cela demande évidemment confirmation, dès la semaine prochaine, à Rennes, contre une grosse cyclindrée de la Ligue 1.
: Émir Spahic et Marco Estrada félicitent Younès Belhanda qui n’avait plus marqué depuis plus d’un an.

MHSCAït-Fana : « Un choix du cœur »


L’attaquant du MHSC a été appelé six fois enavec les Espoirs français

Pourquoi ce choix ?
J’ai eu une discussion, récemment, avec le sélectionneur du Maroc, Dominique Cuperly (*). C’est ce qui m’a vraiment décidé. Jusque-là, j’hésitais parce que j’étais en équipe de France Espoirs et que ça se passait bien. Je m’étais engagé à faire les qualifications à l’Euro 2011. Malheureusement, on a été éliminés. À partir de là, il fallait faire un choix.

On vous l’avait déjà proposé l’an dernier et vous aviez préféré attendre...
J’ai été sollicité avant, c’est vrai, mais pas de manière officielle, par des

agents ou des personnes de la Fédération. Là, ce qui a fait la différence, c’est ma discussion avec le nouveau sélectionneur, directement. C’est ce qui m’a décidé. Mais le plus important pour moi, en ce moment, ce n’est pas la sélection mais d’avoir du temps de jeu. Je sais que si je ne suis pas bon dans mon club, je ne pourrais pas prétendre à la sélection.

C’est un choix du cœur ou un choix sportif, alors que ça aurait été peut-être plus difficile d’être appelé chez les Bleus ?
Dans ma tête, je ne me pose pas cette question. J’ai raisonné avec mon cœur. Mes parents sont Marocains, tous les ans je vais au Maroc, j’ai encore beaucoup de famille là-bas. C’est un choix qui a été mûrement réfléchi ces deux derniers mois et j’en suis très fier aujourd’hui.

Le fait d’être trois à faire ce choix en même temps, est-ce que ça a joué aussi ?
Avec Abdé (El Kaoutari) et Younès (Belhanda), c’est sûr qu’on se connaît depuis longtemps, mais je connais beaucoup d’autres joueurs qui composent la sélection. La plupart sont des amis et ça a compté aussi, bien sûr, même s’il faudra d’abord gagner sa place parce qu’il y a beaucoup de bons joueurs.

En avez-vous discuté avec certains d’entre eux ?
J’en ai parlé avec Marouane Chamakh notamment. Quand un cadre de la sélection, très influent, vous conseille comme ça, c’est important de l’écouter.

Quelles sont vos envies avec la sélection marocaine ?
Le rêve, ce serait bien sûr de disputer une Coupe de monde. Ce serait exceptionnel. Mais comme je l’ai déjà dit, le plus important aujourd’hui est que je me concentre sur Montpellier et sur mon jeu. La sélection ne pourra exister que si je suis performant avec mon club.

Comment vivez-vous ce début de saison, justement, où vous ne jouez pas beaucoup ?
Après la bonne saison que j’ai fait l’an dernier, se retrouver sur le banc cette année, c’est compliqué. Dans une carrière, il y a des hauts et des bas, le tout est de savoir rebondir. C’est à moi de travailler encore plus dur, de montrer au coach qu’il s’est trompé et que j’ai encore ma place.

Vous pensez avoir fait tous les efforts qu’il fallait jusque-là ?
Je ne pense pas avoir régressé ! Maintenant, c’est vrai que j’ai eu deux blessures qui m’ont freiné dans ma progression. Ce n’est pas évident. Si le coach ne me fait pas jouer, c’est qu’il pense que je ne le méritais pas. À moi de travailler encore plus afin d’être prêt dès qu’il fera appel à moi et lui montrer que je peux faire une aussi bonne saison que l’an dernier.

Nenad Dzodic voit le bout du tunnel. Le défenseur central et capitaine de Montpellier, absent depuis plus de neuf mois, effectuera son retour à la compétition avec l'équipe première héraultaise, ce mardi, à l'occasion du 8e de finale de la Coupe de la Ligue face à Ajaccio (L2).

Le 18 janvier dernier, Dzodic avait été victime d'une déchirure à l'insertion des ischios-jambiers de la cuisse gauche. Après avoir repris avec la réserve du MHSC le 19 septembre - deux matches amicaux et deux autres en CFA2, l'arrière serbe de 33 ans était remplaçant lors des deux dernières rencontres de Ligue 1, contre Sochaux (2-0) et à Rennes (1-0).

CDL CE SOIR



Montpellier - AC Ajaccio
Une victoire héraultaise ne suffira pas à consoler Louis Nicollin (touché par la disparition de son ami Georges Frêche, ndlr), mais elle lui apportera sans doute un peu de baume au coeur. Et elle plairait assurément à un président qui a toujours aimé le parfum particulier des matches couperets. «Son truc, c'est plus la Coupe de France, précise Nenad Dzodic, de retour en charnière centrale face à son ancien club - huit mois après sa blessure à la cuisse. Mais il est évident que cette Coupe de la Ligue est une belle opportunité. Nous ne sommes qu'à trois victoires du Stade de France après tout.» Franchir la première de ces trois marches amènerait sans doute Nicollin à regarder cette compétition d'un oeil différent.

Montpellier - Ajaccio : 2-0
René Girard (entraîneur de Montpellier, ) : «Nous avons fait l'essentiel, à savoir passer ce tour. Nous sommes restés costauds en ne prenant pas de buts et en marquant à deux reprises. Toutefois, par moment, nous avons été laborieux, poussifs. Nous avons manqué de simplicité. Il est vrai que l'on sort d'un match difficile à Rennes et que certains joueurs n'ont pas 90 minutes dans les jambes. Il y a de quoi être satisfait. On gagne à Rennes, on se qualifie pour les quarts de finale : que demande le peuple? On va jouer cette Coupe à fond, même si le maintien reste notre priorité. La route est encore longue, d'autant qu'il reste de bons clients».

Mardi 26 Octobre 2010 20h - Montpellier - (La Mosson)
Arbitre: M.LANNOY Stéphane
MontpellierAC Ajaccio2 - 0(mt : 1-0)
Buts
H.Kabze (32e)
B.Koïta (90e)

L1 - MHSC - Girard : «Une belle opération»

Dimanche 31 Octobre 2010 21h - Montpellier - (La Mosson)
Spectateurs: 19967 Arbitre: M.ENNJIMI Saïd
Montpellier-Paris-SG 1 - 1(mt : 1-1)
M.Estrada (42e) // L.Giuly (37e)

De retour sur le banc après sa suspension, René Girard a apprécié la réaction de son équipe après l'ouverture du score parisienne (1-1).

«Une belle opération». Voilà ce qu'a inspiré le nul de Montpellier contre Paris (1-1) à l'entraîneur du club héraultais, René Girard. Ce troisième match d'affilée sans défaite permet à ses joueurs de se maintenir au sixième rang, à seulement trois points de la tête. Il s'inscrit «dans la lignée de notre victoire à Rennes (1-0)», a souligné le technicien. «On réalise un match très satisfaisant, a-t-il encore expliqué. On est tombé sur une grosse équipe parisienne. Il y a eu un gros impact physique. Revenir après avoir été menés n'était pas évident, mais les joueurs ont fait un gros match. A 0-1, l'enthousiasme des garçons m'a plu.

C'est bien de voir que l'on arrive à se hisser au niveau d'une équipe comme Paris.»Si le club de la capitale «sera peut-être devant à la fin de la saison», Montpellier compte bien «essayer de les taquiner pour que cela soit dur pour eux jusqu'au bout». Hors de question cependant de tirer des plans sur la comète. «On a 18 points, il faut arriver aux 40-43 pour être tranquilles, a insisté Girard. Il ne faut pas s'enflammer, rester humbles et se remettre en questions en permanence, si l'on veut rester dans la première partie du classement et viser d'autres objectifs par la suite»