MASSILIA CAPITALE MONDIALE DE L"OCCITANIE

Àl’heure où la mer est encore
d’huile, la journée
commence du côté de la
plage de Corbières. Et c’est grâce
à l’aide de Janine, retraitée,
qu’elle commence par une mise
en beauté: "On ramasse tout
ce qui traîne, les bouteilles et les
plastiques, on fait ça tous lesmatins,
une heure environ." Ce que
les gens laissent sur place et ce
que la mer ramène du large,
tout est enlevé par Janine et ses
amis : "On ne regarde pas le
temps qu’on met à ramasser les
déchets, car on aime bien avoir
une plage propre, ça ne nous dérange
pas de le faire tous les matins.
Mais bon, les gens ne sont
pas très propres quand même."
Malheureusement, cela ne dure
qu’un temps. Au fur età mesurede
la journée, la saleté commence
à se faire ressentir pour
certains. Sylvie et Katie, venues
avec leurs enfants et petits enfants,
racontent : "On habite à
l’Estaque, donc on vient vraiment
parce que c’est à côté. Mais
elle est sale, elle s’est vraiment
dégradée." Un avis partagé not
amment par Mar t ine,
grand-mère de deux enfants :
"Le soir, c’est une horreur, comparé
au matin où elle est toute
propre. En plus, à cette heure-
là, C’est beaucoup plus tranquille."
Il est vrai que pour les
familles, venir le matin est plus
agréable. Le soleil est moins
chaud, il y a moins de monde et
moins de bruit. Pour Nathan:
"Du fait de son caractère excentré,
elle est assez boudée desMarseillais
qui vivent plus dans le
centre. En revanche, elle est souvent
prise d’assaut par les familles
et les gamins du quartier".
Corbières reste assez facile
d’accès, malgré sa configuration
et les escaliers à descendre.
Agnès le dit : "Pour y aller,
c’est facile. Il y a le parking juste
devant et au même endroit, un
arrêt pour le bus nº35 qui assure
la desserte avec la ville. Sinon,
on peut se rendre à la plage par
bateau grâce à la navette Vieux-
Port - L’Estaque. Après, il y a ensuite
cinq à dix minutes de marche
le long de la route. Donc, ça
va, il y ena pour tous les goûts."
Le choix peut également se
faire au niveau de la plage qui,
au lieu de se nommer la plage
de Corbières, devrait plutôt
êtreconsidérée comme"les plages
de Corbières". En réalité au
nombre de trois, chaque anse
jouxte l’autre. Elles offrent un
large panel aux Marseillais avec
une plage de sable, une de galets
et une dernière de sable fin.
De quoi remplir de bonheur petits
et grands, et ce même le
soir… Pour Josiane, "il doit y
avoir pas mal de visites la nuit
par ici car il y a un peu de détritus
parfois aux abords".
La sécurité est un point particulièrement
important. Sylvie
et Katie ont un avis tranché sur
la question : "Avant, la surveillance
était plus visible. Des
surveillants venaient en Zodiac
voir les baigneurs. Lapolice passait
aussi dans le coin régulièrement
! Maintenant , on a
l’impression qu’il n’y a plus personne.
J’ai une amie qui est repartie
en maillot de bain, vraiment!
Elle n’avait plus rien du
tout." Robert est moins sévère :
"Il y a un poste de secours juste à
côté et des surveillants postés
sur chacune des trois plages.
Moi je viens le matin en plus,
donc il y a moins de monde,
donc je peux surveiller plus facilement
et eux aussi."
Des points de vue divergents,
mais il ne faut pas oublier que
la plage de Corbières reste un
lieu public où chacun doit être
responsable et qu’au-delà des
inconvénientsqu’onpeut y rencontrer,
"ça reste une des plus
belles plages de Marseille!"
s’écrie Sylvie. Et c’est tard dans
la nuit que la plage de Corbières
redevient paisible jusqu’au
lendemain matin où Janine,
avec son incroyable bonté, sera
de retou


La plage de Corbières a totalement été repensée
et réaménagée, il y a dix ans. Désormais,
les familles peuvent y venir en nombre,
afin de pouvoir profiter de la plage
mais aussi du confort qui l’entoure. Des tamaris
ont été plantés afin de procurer une
ombre agréable pour les jours les plus
chauds et un coin de pelouse aménagé
pour permettre aux usagers de déjeuner.
Des douches et desWC sont aussi mis à disposition
du public et des postes de secours
sont implantés sur chacune des trois plages.
À côté des marchands de glaces et de
boissons fraîches, il ne faut pas oublier la base
nautique qui propose, chaque année, en
période estivale, des activités gratuites telle
que de la voile, du kayak, de l’aviron ou encore
de la plongée…

La plage des Catalans devenue
publique en 2006 est
l’une des plus fréquentée
du centre-ville deMarseille. 




Environ1000
plagistes s’y rendent
chaque jour, surveillés par les
policiers qui veillent à ce que
les lieux ne soient pas bondés.
Fermée au public la nuit, elle
ouvre quotidiennement de
8 heures 30 à 20 heures. Jeunes,
adultes, touristes, les Catalans
accueillent un public familial
venu profiter de l’été. Viviane
et Danielle, deux soeurs jumelles
d’une soixantaine
d’années, se rendent souvent
aux Catalans : "On est venues à
l’ouverture à 8h30 pour avoir le
parasol de la plage. Le matin il
n’y a personne. L’avantage c’est
le sable, c’est agréable". Les familles
apprécient les commodités
qu’offre la plage : transports,
restaurants, cabines, toilettes
gratuites, etc. Voici les
avantages et les inconvénients.
◗ LES PLUS
Directement accessible depuis
le centre-ville via les bus
81, 82, 83, vacanciers et habituésprivilégient
laplagedes Catalans
pour venir faire trempette.
Toilettes, cabines, vestiaires,
et douches sont gratuits pour
accommoder ceux qui ne viennent
pas en tenue de bain : "Je
sors du travail, je monte sur
mon scooter et je me change aux
Catalans, c’est pratique", confie
Yacine, serveur dans un bar. De
plus, la plage est relativement
propre car nettoyée régulièrement.
Plusieurs poubelles sont
mises à disposition des plagistes.
Le poste de secours distribue
de son côté des cendriers
écologiques, afin d’éviter laprolifération
de mégots sur le sol
des vacanciers. Autre point positif
: la présence d’agents de sécurité
dès l’ouverture des Catalans
à 8h30, jusqu’à sa fermeture
à 20 heures. La baignade est,
elle, guettée par des surveillants
de baignade, en poste
de 10h à 19h30. Autre avantage:
les enfants qui ont pied loin
sur cette plage, sont facilement
repérables grâce à des bracelets
fluorescents proposés aux
consignes.
Les terrains de volley-balldéplacent
les foules : " Je viens de
l’Estaque jusqu’ici pour pouvoir
jouer au volley. C’est la seule plage
de Marseille où l’on peut
jouer àce sport entre amis", affirmeSlim,
unhabitué de la plage.
Le clubdevolleyd’ordinaire privé
est ouvert de 14h à 18h au
p u b l i c s o u s r é s e r v e
d’inscription. La ville de Marseille
propose en août, du lundi
au vendredi de 9h30 à 16h30
des activités de randonnée subaquatiques,
des tests de natation
ou encore de l’aquagym.
De quoi occuper les plus sportifs
des vacanciers. Pour ceux
qui à l’inverse désirent un peu
d’ombre, l’association Marseille
échec organise du 4 au
28 août sur la plage, des activités
d’échec de 10h à 15h.
◗ LES MOINS
Comme beaucoup de plages
rapidement accessibles depuis
le centre-ville, la plage des Catalans
est victime de son succès.
Même si un numerus clausus
est mis en place pour limiter le
nombre de visiteurs, c’est tout
de même serviette à serviette
que les plagistes profitent de la
mer et de l’été. Aussi, l’accès à
la plage pour les personnes handicapées
est compliqué, car faisable
uniquement par les escaliers.
Autre bémol : la pollution
récurrente de l’eau. Les Catalans
sont chaque année fermés
en raison de la mauvaise qualité
de l’eau. L’an dernier la plage
avait dû fermer cinq jours, et
cette année la baignade a déjà
été interdite plus de trois jours.
Pour éviter à l’avenir ce type de
problèmes, des travaux prévoient
de construire des bass
i ns d e r é t e n t i o n , e t
d’amél i orer l e s réseaux
d’assainissement.

Marseille : le Frioul, un petit coin de paradis naturel

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Marseille / Publié le Vendredi 15/08/2014 à 05H08

La plage de Saint-Estève, sur l'île de Ratonneau, est un joyau de nature prisé des Marseillais. Reportage dans ce petit coin perdu du 7e arrondissement
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• 
  La plage de sable de Saint-Estève prisée des Marseillais et des touristes.
  Photos V. Vrel
  
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  La plage de sable de Saint-Estève prisée des Marseillais et des touristes. Photos V. Vrel
  
• 
  Aziz, Sabrina et leur fille Alya venus pour la journée.
  Photos V. Vrel
  
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  Aziz, Sabrina et leur fille Alya venus pour la journée. Photos V. Vrel
  

Prec.PauseSuiv.
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On ne se rend pas au Frioul comme on va sur une quelconque autre plage. Lorsqu'on débarque dans ce petit port, on entre dans un espace naturel protégé. Un petit coin de paradis à quelques minutes de Marseille. L'archipel du Frioul, composé de deux îles, Pomègues et Ratonneau, fait partie du Parc national des Calanques. C'est sur ces îles, que les gabians viennent à chaque printemps se reproduire. Des espèces végétales et animales qui s'épanouissent ici grâce à la vigilance toujours plus accrue des organismes de protection de l'environnement. Alors, dans les criques ou sur les plages, la propreté et le respect du milieu naturel sont les priorités.
Direction la plage de sable de Saint-Estève au bout de l'île de Ratonneau. " C'est vrai que c'est plus propre que sur les plages de Marseille", affirme Mireille, venue passer quelques heures ici. Même avis pour Bertrand. Originaire de la région parisienne, il a loué un appartement sur l'île pour deux semaines : "On adore cette plage de sable. Ce qui est incroyable, c'est que même avec le monde qu'il y a parfois, le matin, elle est toujours propre."
Les baigneurs de Saint-Estève profitent des joies de la mer dans un cadre idyllique : une crique de sable avec une vue imprenable sur la baie. On y accède à pied depuis le port au bout d'une vingtaine de minutes de marche. Pour les moins courageux, un petit train assure la navette toutes les demi-heures depuis le port. " Avec les enfants, on a pris le train ce matin. Mais c'est une super balade à faire à pieds. Juste avant Saint-Estève, il y a la calanque du Morgiret qui vaut le détour", s'enthousiasme Bastien, accompagné de sa fille Lucie, 8 ans et du petit Thomas, 3 ans.
Nombreux sont ceux qui louent directement sur île, comme Brigitte. "Je viens sur la plage de Saint-Estève parce que ça change un peu des rochers et des criques. L'eau est plus accessible ici et c'est très bien surveillé." La plage dispose en effet d'un poste de secours, ainsi que des sanitaires et un même d'un petit espace de restauration. Mais Angélique, originaire de Poitou-Charentes, en vacances sur l'île a préféré le pique-nique. "Il vaut venir bien équiper avec les enfants parce qu' à l'heure du déjeuner, le snack est bondé". Et en effet, vers midi, la file d'attente est longue. Mais peut importe quand on est dans un cadre aussi beau. " En arrivant ici, j'ai vraiment l'impression d'être ailleurs qu'en France. C'est sublime. Je ne m'attendais pas du tout à ça !" s'extasie Amanda, 22 ans, parisienne, en vacances pour quelques jours à Marseille. Et pourtant, au Frioul, on est encore à Marseille puisque les îles font parties du 7e arrondissement. Un peu plus loin, une famille de Marseillais en vacances venue passer la journée : "On a pris la navette ce matin. On fait le voyage de temps en temps. C'est l'occasion de passer la journée tous ensemble. De pique-niquer, de se baigner et de prendre l'air, un peu à l'écart de la ville", confie Aziz, le père, entre deux parties de "Uno".
Si aujourd'hui touristes et marseillais viennent y chercher un bol de nature, l'archipel du Frioul n'a pas toujours été un lieu si prisé. Lors de la grande peste de Marseille en 1720 , l'île de Ratonneau servait en effet de bastillon de mise en quarantaine des malades, cela pour éviter que l'épidémie ne se propage en ville.

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Une virée en bateau pour prendre le large
Pour se rendre sur l'île du Frioul, des navettes au départ du Vieux-Port circulent toutes les heures. Au bout du trajet d'environ quarante minutes, le bateau vous laisse au port. Il faut compter 10 euros pour un aller-retour. Si vous possédez votre propre bateau, le petit port de plaisance qui possède 700 anneaux vous accueillera. Attention toutefois, en période estivale le Frioul connaît une affluence importante de plaisanciers.
Une fois à quai, le fameux petit train vous emmènera jusqu'à la plage de Saint Estève. Sur le port de nombreux restaurants et commerces vous reçoivent toute la journée. Par contre, une fois que vous prenez les chemins des criques et des plages, il n'y a plus rien. Prévoyez donc assez d'eau surtout en période de forte chaleur. Pour le retour, les navettes circulent jusqu'à 22 heures. Mais en fin d'après-midi, il faudra prévoir un peu d'avance si l'on souhaite embarquer à une heure précise. Une fois sur la plage Saint-Estève, des sanitaires et un snack sont accessibles toute la journée.

Euroméditerranéelance ses tours

SPORTS EXTRÊMES
AU MUCEM
À la manière d’un Sylvester
Stallone dans Cliffhanger, Romain
ne lâche pas sa prise.
Suspendu à 7mètres au-dessusde
l’eau, les pieds dans le vide,
il finit par se hisser au sommet
dumur d’escalade situé entre
Villa Méditerranée et Mucem.
Le deepwater (mur d’eau)
est l’un des trois principaux
sports extrêmes proposés tout
ce week-end sur l’esplanade du
J4 à l’occasion de l’Urban Elements.
Cet événement en plein
air, rassemblant les passionnéesde
sensations fortes, est organisé
par les jeunes frères
Saint-Martin. "On compte plusieurs
milliers d’inscriptions
pour les imitations ou les compétitions",
s’enthousiasme Julien,
l’un d’eux. Derrière lui, des dizaines
d’aventuriers attendent
de rallier la corde tendue, au
ras de l’eau, entre les deux
bords du bassin de la VillaMéditerranée.
"Les sensations sont
très spéciales, on a vraiment
l’impression de marcher sur
l’eau !", témoigne Jérôme, ce
Moïse des temps modernes
s’essayant à la slack line.
Après les amateurs, le top 10
français de la spécialité débute
sa compétition de pros. Avec
l’épreuve de la jump line, ces
équilibristes doivent réaliser les
plus belles figures en sautant
sur la corde. "C’est une épreuve
très interactive", livre Florian
Saint-Martin. "Les participants
musclent leur show en fonction
des réactions du public."
En effet, les spectateurs n’ont
cessé demanifester leuradmiration
en criant et/ou applaudissant
à chaque pirouette. Une
compét’ qui s’est déroulée sur
un fil, dans la bonne humeur,
les spécialistes n’hésitant pas à
se chambrer à chaque chute
dans l’eau. Aujourd’hui, la course
d’obstacles de stand up paddle
sera le gros temps fort de ce
dimanche. Ces planches, sur
lesquelles on se tient en équilibre,
avançant à coup de rames,
promettent bien du spectacle.
Originalité de l’épreuve: des
paddles gonflables, et les "tampons"
entre concurrents seront
autorisés... Touché, coulé?
◗ L’ORIENT DANS LE VENT
Des cerfs-volants à perte de
vue. Jusqu’à ce soir, la plage du
Prado accueille la Fête du vent,
au long cours de laquelle des
fans se réunissent la tête en l’air
pour partager leur passion
pour les lucanes. Pour cette 29e
édition, les couleurs de l’Orient
flottent au-dessus du littoral
marseillais. "On souhaitait célébrer
les 50 ans des relations diplomatiques
franco-chinoises",
préciseNora Preziosi, adointe à
la Jeunesse et aux Animations,
accompagnée d’Yves Moraine,
maire des 6e-8e arr. Près de
100000 visiteurs sont attendus
en deux jours pour admirer ces
ovnis de toutes formes et couleurs,
flottant, libres comme
l’air,àplusieurs dizaines de mètres
au-dessus du sol.
Fourmis rouges à points
noirs, zèbres, libellules, et même
une... sardine, loin d’être
serrée au fonddesa boîte. Au total,
200 cerfs-volistes venus de
13 pays différents étalent leur
savoir-faire à travers l’horizon.
Un talent qu’ils s’attachent à
transmettre. Puisque, au coeur
du village d’animations, des ateliers
battent leur plein pour
aider les plus jeunes à concevoir
et confectionner leurs objets
volants personnalisés.
◗ À BORD DU SIROCO
Ce week-end, ce n’est pas le
mistral qui accapare Marseille,
mais bien le Siroco. Pas question
du vent ici, mais bien du
navire de la Marine nationale,
éponyme de l’ancienne orthographe
du vent du Sahara.
Lors des journées du patrimoine,
le bateau ouvre ses portes
sur l’esplanade J4 face au
Mucem. Un véritable colosse
d’acier de 168m de long et de
22m de hauteur qui s’offre au
public. "Le visiter est une chance
exceptionnelle car c’est unnavire
de 12000 tonnes qui peut accueillir
jusqu’à 685 personnes.
Pour des raisons de sécurité il est
de plus enplus rare de pouvoir y
accéder", explique le commandant
du monument des mers,
Jean-Marie Le Quilliec. Et
d’ajouter : "C’est aussi une manière
pour nous, les marins,
d’expliquer, de discuter de ce
que l’on fait, de notre quotidien,
et c’est une fierté."
Serge, de nationalité belge,
de passage à Marseille profite
des journées du patrimoine
pour découvrir ce qu’il n’a jamais
pu visiter en Belgique :
"On n’a pas de navire de cette
ampleur dans mon pays. C’est
unique de pouvoir découvrir la
vie d’un navire de guerre. En
plus cette visite faite par des militaires
de carrière est vivante,
ça change des musées !"
D’une durée d’1h30, la visite
permet de se rendre compte du
quotidien de l’équipage du Siroco.
Au programme, moussaillons
: le visiteur entre au
coeur de la Marine nationale à
l’assaut duradier (énormepiscine
dans laquelle onmet des embarcations
capable de contenir
3m d’eau en 20 minutes), de la
plateforme hélicoptère située à
22m de haut, du PC sécurité et
de l’hôpital de 500 m².
Pour Johan, l’un des plus jeunes
membres du navire, à tout
juste 18 ans, ces portes ouvertes
à tous les vents sont le nec
plus ultra pour intéresser les
gens à la Marine:"Le public découvre
ce qu’on fait vraiment
dans un tel navire, de quelle façon
l’on y vit. Ainsi, ils peuvent
nous poser directement des questions
sur notre mode de vie. Selon
moi, c’est un rythme à prendre,
à accepter. Tout le monde
ne peut pas partir plusieurs
mois éloigné de ses proches."
Et même s’il n’est pas fait
pour le commun des mortels,
ce métier n’a pas fini de passionner.
Aussi petits soient-ils,
Haroun, 5ans, et Ilian, 4, ont insisté
auprès de leur grand-père
pour visiter le bateau, aperçu
au loin en se promenant : "Ce
sontmes petits fils qui ont voulu
venir. L’aîné aime tout ce qui est
en rapport avec la marine. Regardez-
le comme il est concentré",
témoigne Medgiou, 68 ans,
jetant un oeil au poste de navigation
où les deux frères observent,
ébahis, les commandes.
◗ COQUILLAGES
ET CRUSTACÉS
Depuis jeudi, les festivités sur
le thème des coquillages et
autres spécialités culinaires
marseillaises ont rassemblé des
milliers de curieux sur le J4.
Un succès qui attend confirmation
avec un concours de
boules ce matin, où plusieurs
personnalités - dont Patrick
Bosso et Titoff - viendront tirer
ou pointer, selon l’expression
consacrée.

http://www.laprovence.com/actu/sports-en-direct/3064522/video-marseille-sera-capitale-europeenne-du-sport.html

La Ville a dédié entièrement son stand à sa candidature au titre de capitale Européenne du Sport à la Foire de Marseille. Dans ce cadre, La Provence a reçu Richard Miron, adjoint au maire en charge des Sports.

Ce jeudi, un jury international chargé d'attribuer ou non ce label arrivera dans la cité phocéenne pour prendre sa décision. Verdict le 19 novembre.