PRESIDENTIELLES 2012
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aladin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Borloo me parait le plus intéressant pas trop a droite et surtout pas a gauche du style "je te donne tout pour tu vote pour moi et que tu m'aime "
Et sa mère est Corse .....
Et sa mère est Corse .....
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Borloo me parait le plus intéressant pas trop a droite et surtout pas a gauche du style "je te donne tout pour tu vote pour moi et que tu m'aime "
Et sa mère est Corse .....
il a le danger d'etre interessant mais de s'affilier apres
c'est le genre du gros ver apetissant qui te fera gober l'hamecon du pecheur qui te sortira de l'eau
il est comme hulot à voile et à vapeur
et je reste persuadé qu'il ne se presentera pas pour pas gener son chef
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Et l'autre tchadorisée de Lille c'est quoi :un kebab aux lentilles Il vaut mieux juger un candidat sur ses capacités et sur la facilité de toujours dire OUI a tout et a rien pour seulement reprendre le pouvoirbienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Borloo me parait le plus intéressant pas trop a droite et surtout pas a gauche du style "je te donne tout pour tu vote pour moi et que tu m'aime "
Et sa mère est Corse .....
il a le danger d'etre interessant mais de s'affilier apres
c'est le genre du gros ver apetissant qui te fera gober l'hamecon du pecheur qui te sortira de l'eau
il est comme hulot à voile et à vapeur
et je reste persuadé qu'il ne se presentera pas pour pas gener son chef
Regarde un peu ce qui se passe dans le reste de l'Europe Les socialos se font virer a grand coup de pied au cul
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
je conteste pas
mais lui ila un faux air ecoloavec ses cheveux et ses accointances avec l'hulot ne me plaise pas
c'est bling bling
borloo/HULOT//SARKO
oh oho h jo les vois bieno ensemblo
mais lui ila un faux air ecoloavec ses cheveux et ses accointances avec l'hulot ne me plaise pas
c'est bling bling
borloo/HULOT//SARKO
oh oho h jo les vois bieno ensemblo
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
IL LANCE SA CAMPAGNE...
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Dette : Martine Aubry prête à aller à l'Elysée pour "débattre" avec Sarkozy
Martine Aubry, la candidate à la primaire PS et Première secrétaire en congé du parti, a proposé vendredi sur France Info de se rendre à l'Elysée pour "débattre" avec Nicolas Sarkozy de ses propositions sur la crise.
"Agissons, c'est ce qu'attendent les Français, c'est ce que je propose à notre pays de faire, et je suis prête à en débattre avec le président de la République", a déclaré Mme Aubry.
En allant à l'Elysée ? "Bien évidemment", répond-elle, "mais vous savez cela ne se fait pas beaucoup dans notre pays : la démocratie, l'ouverture, la discussion avec les autres, ça devient aujourd'hui extrêmement difficile, je le regrette, surtout quand le pays va mal."
La maire de Lille a appelé à "arrêter ces faux débats français où l'on aime bien parler des heures sur une pseudo règle qui ne règlerait rien."
D'après elle, "nous aurions tous intérêt à travailler pour cela, mais encore faut-il qu'il y ait une volonté de changer la politique actuelle, qui est mauvaise et donc qui apporte des mauvais résultats".
Dans une tribune au Monde daté de samedi, Mme Aubry affirme vouloir sortir de la crise "par une croissance durable associée à une gestion sérieuse de l'argent public", en procédant "à une profonde réforme de la fiscalité", et en "(supprimant) nombre de niches fiscales". Ainsi elle propose d'annuler "50 milliards de dépenses fiscales" "inefficaces économiquement et injustes socialement
Martine Aubry, la candidate à la primaire PS et Première secrétaire en congé du parti, a proposé vendredi sur France Info de se rendre à l'Elysée pour "débattre" avec Nicolas Sarkozy de ses propositions sur la crise.
"Agissons, c'est ce qu'attendent les Français, c'est ce que je propose à notre pays de faire, et je suis prête à en débattre avec le président de la République", a déclaré Mme Aubry.
En allant à l'Elysée ? "Bien évidemment", répond-elle, "mais vous savez cela ne se fait pas beaucoup dans notre pays : la démocratie, l'ouverture, la discussion avec les autres, ça devient aujourd'hui extrêmement difficile, je le regrette, surtout quand le pays va mal."
La maire de Lille a appelé à "arrêter ces faux débats français où l'on aime bien parler des heures sur une pseudo règle qui ne règlerait rien."
D'après elle, "nous aurions tous intérêt à travailler pour cela, mais encore faut-il qu'il y ait une volonté de changer la politique actuelle, qui est mauvaise et donc qui apporte des mauvais résultats".
Dans une tribune au Monde daté de samedi, Mme Aubry affirme vouloir sortir de la crise "par une croissance durable associée à une gestion sérieuse de l'argent public", en procédant "à une profonde réforme de la fiscalité", et en "(supprimant) nombre de niches fiscales". Ainsi elle propose d'annuler "50 milliards de dépenses fiscales" "inefficaces économiquement et injustes socialement
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Cher-e ami-e,
Après avoir présenté ses propositions pour sortir de la crise européenne et pour construire une véritable régulation financière internationale, Martine Aubry a détaillé ce week-end ses réponses à la crise que traverse la France, dans une tribune publiée par Le Monde et dans une interview donnée au Journal du dimanche.
"La croissance est à 0%, le chômage ne cesse d'augmenter
, le déficit commercial est abyssal dans un contexte d'endettement très élevé
. Les résultats sont mauvais car la politique est mauvaise. Il faut en changer. Bien sûr il y a la crise, mais comme la Cour des comptes l’a montré, les 2/3 des déficits sont dus à la politique de M. Sarkozy.
La France souffre d'un triple déficit, déficit de finances publiques, déficit d’emploi, déficit de compétitivité. S’attaquer à l’un, sans les deux autres est une impasse. Il n’y a pas de temps à perdre. Aussi je propose trois mesures immédiates : pour réduire l'endettement, supprimer 10 milliards de niches fiscales sur les 70 milliards créés depuis 2002; en parallèle, pour relancer la croissance, baisser à 20% l'impôt sur les sociétés qui réinvestissent notamment les PME et le monter à 40% pour celles qui privilégient les dividendes; enfin, financer un plan d'action pour l'emploi des jeunes en supprimant les subventions absurdes aux heures supplémentaires qui bloquent les embauches dans un pays qui souffre du chômage.
Les Français doivent savoir que ce chemin existe qui permet de sortir de la crise et de retrouver un pays fort et juste. A l’inverse, la Grèce a montré aux pays européens qu’une politique d'austérité brutale mène à la récession sans régler les déficits publics."
Le Journal du dimanche, 14 août.
"Pour stimuler la compétitivité (...) je réhausserai l'effort de recherche publique et privée ; j'engagerai enfin la transition énergétique du pays ; je créerai une Banque publique d'investissement sous forme de fonds régionaux qui soutiendra filières d'avenir, industries stratégiques et PME; je défendrai la création d'un gouvernement économique européen, d'une politique commerciale imposant la réciprocité des règles et des sauvegardes, ainsi que d'une régulation ferme du système financier."
Le Monde, 13 août.
"J'affiche clairement mes priorités, les chemins pour les réaliser et aussi une méthode: écouter, débattre, décider, rassembler. C'est ce que j'ai fait au PS depuis trois ans, ce que j'ai fait avec nos partenaires de la gauche, ce que j'ai fait avec les socialistes européens."
Après avoir présenté ses propositions pour sortir de la crise européenne et pour construire une véritable régulation financière internationale, Martine Aubry a détaillé ce week-end ses réponses à la crise que traverse la France, dans une tribune publiée par Le Monde et dans une interview donnée au Journal du dimanche.
"La croissance est à 0%, le chômage ne cesse d'augmenter
, le déficit commercial est abyssal dans un contexte d'endettement très élevé
. Les résultats sont mauvais car la politique est mauvaise. Il faut en changer. Bien sûr il y a la crise, mais comme la Cour des comptes l’a montré, les 2/3 des déficits sont dus à la politique de M. Sarkozy.
La France souffre d'un triple déficit, déficit de finances publiques, déficit d’emploi, déficit de compétitivité. S’attaquer à l’un, sans les deux autres est une impasse. Il n’y a pas de temps à perdre. Aussi je propose trois mesures immédiates : pour réduire l'endettement, supprimer 10 milliards de niches fiscales sur les 70 milliards créés depuis 2002; en parallèle, pour relancer la croissance, baisser à 20% l'impôt sur les sociétés qui réinvestissent notamment les PME et le monter à 40% pour celles qui privilégient les dividendes; enfin, financer un plan d'action pour l'emploi des jeunes en supprimant les subventions absurdes aux heures supplémentaires qui bloquent les embauches dans un pays qui souffre du chômage.
Les Français doivent savoir que ce chemin existe qui permet de sortir de la crise et de retrouver un pays fort et juste. A l’inverse, la Grèce a montré aux pays européens qu’une politique d'austérité brutale mène à la récession sans régler les déficits publics."
Le Journal du dimanche, 14 août.
"Pour stimuler la compétitivité (...) je réhausserai l'effort de recherche publique et privée ; j'engagerai enfin la transition énergétique du pays ; je créerai une Banque publique d'investissement sous forme de fonds régionaux qui soutiendra filières d'avenir, industries stratégiques et PME; je défendrai la création d'un gouvernement économique européen, d'une politique commerciale imposant la réciprocité des règles et des sauvegardes, ainsi que d'une régulation ferme du système financier."
Le Monde, 13 août.
"J'affiche clairement mes priorités, les chemins pour les réaliser et aussi une méthode: écouter, débattre, décider, rassembler. C'est ce que j'ai fait au PS depuis trois ans, ce que j'ai fait avec nos partenaires de la gauche, ce que j'ai fait avec les socialistes européens."
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Rentrée
Pour vaincre, il lui faudra d'abord nous convaincre.
Les vacances ont été courtes pour ces Messieurs-Dames. L'accalmie politique n'aura duré qu'une dizaine de jours - et encore ont-ils été méchamment perturbés par une météo financière et économique lourde de menaces. Sitôt le 15 août passé, voilà que la politique fait une rentrée précoce sous le regard de Français qui, bon gré mal gré, envisagent un automne porteur de mauvaises nouvelles.
La crise têtue qui nous tétanise constitue un vrai casse-tête pour tout candidat sérieux à la présidentielle. À commencer par le premier d'entre eux, Nicolas Sarkozy. Responsable d'un déficit record, le voilà pris à la gorge par ses contradictions de Président-candidat : comment concilier un surcroît d'austérité qui va inéluctablement frapper son propre électorat avec l'impérieuse mais improbable relance économique qui, seule, serait pourvoyeuse d'emplois ? Se résoudre à « faire payer les riches », c'est contraire à ses préceptes. « Faire payer tout le monde », c'est renouer avec une colère populaire à peine assoupie durant l'été et repartir pour un tour vers des sondages au plus bas. Président, il lui faut tenir la barre face à la tempête. Candidat, il lui faut distribuer des bouées. Et il n'a que deux mains.
L'économie torpille ainsi la politique. Les promesses sonnantes se heurtent à la réalité trébuchante. Drôle de campagne électorale où il est impossible sinon irresponsable de vouloir raser gratis, de se poser en « Président du pouvoir d'achat », et d'aller chercher l'emploi « avec les dents ». Les belles formules ne garantissent plus les bonnes fortunes. On a déjà donné.
Pourtant, comment ranimer aux yeux du citoyen cette petite flamme d'espoir qui reste, chez nous comme ailleurs, le sel de la politique ?
Bien sûr, les discours extrêmes ont l'avantage de charger la barque, ayant si peu de chance de l'emporter, ils peuvent sans vergogne tout dénoncer et affirmer n'importe quoi. C'est la différence, mais elle est essentielle, avec les partis de gouvernement.
La droite libérale, par réflexe et par philosophie, nous rejoue l'air habituel de la « fatalité » économique, considérant que la loi naturelle reste celle du marché : en période de crise aiguë, il n'y aurait pas d'autre politique que la sienne, pas d'autre choix, pas d'autre monde envisageable, et, faute de mieux, il faudrait se résoudre à sa seule expertise.
En face, la gauche est d'ordinaire maladroite lorsqu'elle se cantonne à la « gestion de crise », c'est-à-dire lorsqu'elle n'ose pas être la gauche - le manque d'audace n'a jamais mobilisé son électorat qui reste populaire et croit toujours en un ordre différent, en tout cas plus juste. C'est pourquoi l'exercice d'équilibre est difficile. Comment redécouvrir l'art du « possible » ? Pour vaincre, il lui faudra d'abord nous convaincre.
Pour vaincre, il lui faudra d'abord nous convaincre.
Les vacances ont été courtes pour ces Messieurs-Dames. L'accalmie politique n'aura duré qu'une dizaine de jours - et encore ont-ils été méchamment perturbés par une météo financière et économique lourde de menaces. Sitôt le 15 août passé, voilà que la politique fait une rentrée précoce sous le regard de Français qui, bon gré mal gré, envisagent un automne porteur de mauvaises nouvelles.
La crise têtue qui nous tétanise constitue un vrai casse-tête pour tout candidat sérieux à la présidentielle. À commencer par le premier d'entre eux, Nicolas Sarkozy. Responsable d'un déficit record, le voilà pris à la gorge par ses contradictions de Président-candidat : comment concilier un surcroît d'austérité qui va inéluctablement frapper son propre électorat avec l'impérieuse mais improbable relance économique qui, seule, serait pourvoyeuse d'emplois ? Se résoudre à « faire payer les riches », c'est contraire à ses préceptes. « Faire payer tout le monde », c'est renouer avec une colère populaire à peine assoupie durant l'été et repartir pour un tour vers des sondages au plus bas. Président, il lui faut tenir la barre face à la tempête. Candidat, il lui faut distribuer des bouées. Et il n'a que deux mains.
L'économie torpille ainsi la politique. Les promesses sonnantes se heurtent à la réalité trébuchante. Drôle de campagne électorale où il est impossible sinon irresponsable de vouloir raser gratis, de se poser en « Président du pouvoir d'achat », et d'aller chercher l'emploi « avec les dents ». Les belles formules ne garantissent plus les bonnes fortunes. On a déjà donné.
Pourtant, comment ranimer aux yeux du citoyen cette petite flamme d'espoir qui reste, chez nous comme ailleurs, le sel de la politique ?
Bien sûr, les discours extrêmes ont l'avantage de charger la barque, ayant si peu de chance de l'emporter, ils peuvent sans vergogne tout dénoncer et affirmer n'importe quoi. C'est la différence, mais elle est essentielle, avec les partis de gouvernement.
La droite libérale, par réflexe et par philosophie, nous rejoue l'air habituel de la « fatalité » économique, considérant que la loi naturelle reste celle du marché : en période de crise aiguë, il n'y aurait pas d'autre politique que la sienne, pas d'autre choix, pas d'autre monde envisageable, et, faute de mieux, il faudrait se résoudre à sa seule expertise.
En face, la gauche est d'ordinaire maladroite lorsqu'elle se cantonne à la « gestion de crise », c'est-à-dire lorsqu'elle n'ose pas être la gauche - le manque d'audace n'a jamais mobilisé son électorat qui reste populaire et croit toujours en un ordre différent, en tout cas plus juste. C'est pourquoi l'exercice d'équilibre est difficile. Comment redécouvrir l'art du « possible » ? Pour vaincre, il lui faudra d'abord nous convaincre.
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
La taxe sur les transactions financières, un serpent de mer européen
La Bourse de Francfort le 11 août 2011
La proposition franco-allemande d'instaurer une taxe sur les transactions financières (TTF), censée assurer de nouvelles ressources, est évoquée depuis plusieurs années en Europe sans avoir jamais abouti jusqu'alors.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel n'ont pas précisé les modalités de la mesure qu'ils préconisent. Mais, en juin, la Commission européenne avait déjà lancé l'idée d'une taxe européenne sur les transactions financières, qui, si elle était fixée entre 0,01% et 0,001% de la valeur des transactions, rapporterait entre 30 et 50 milliards d'euros par an.
Selon la proposition de la Commission, cette taxe pourrait servir à financer le budget européen pour alléger les contributions des Etats membres.
Elle serait conçue pour limiter les risques de délocalisation: l'assiette serait assez large pour éviter des arbitrages entre produits financiers, le taux serait très bas mais différencié selon les produits, le périmètre se limiterait aux seules transactions financières réalisées par les institutions financières.
Les députés européens s'étaient également prononcés à une large majorité (529 pour, 127 contre) pour le principe d'une TTF en mars dernier.
Chargée d'un rapport sur les financements innovants, l'eurodéputée socialiste grecque Anni Podimata a estimé qu'un taux de taxation situé entre 0,01% et 0,05% pourrait permettre à l'Europe de générer une recette de 200 milliards d'euros par an tout en freinant la spéculation, et sans affaiblir la compétitivité européenne.
Mais d'autres estimations tablent plutôt sur un maximum de 60 milliards d'euros de recettes.
Outre les difficultés d'application d'une telle taxe, elle risque d'affaiblir l'UE en détournant l'activité financière vers des places plus accueillantes, soulignent néanmoins ses détracteurs, britanniques notamment.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet a également rejeté l'introduction d'une TTF au seul niveau européen. "Une taxe imposée en Europe et pas ailleurs se traduirait par une perte d'activité importante pour l'Europe", a-t-il dit fin juin devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen à Bruxelles.
La Bourse de Francfort le 11 août 2011
La proposition franco-allemande d'instaurer une taxe sur les transactions financières (TTF), censée assurer de nouvelles ressources, est évoquée depuis plusieurs années en Europe sans avoir jamais abouti jusqu'alors.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel n'ont pas précisé les modalités de la mesure qu'ils préconisent. Mais, en juin, la Commission européenne avait déjà lancé l'idée d'une taxe européenne sur les transactions financières, qui, si elle était fixée entre 0,01% et 0,001% de la valeur des transactions, rapporterait entre 30 et 50 milliards d'euros par an.
Selon la proposition de la Commission, cette taxe pourrait servir à financer le budget européen pour alléger les contributions des Etats membres.
Elle serait conçue pour limiter les risques de délocalisation: l'assiette serait assez large pour éviter des arbitrages entre produits financiers, le taux serait très bas mais différencié selon les produits, le périmètre se limiterait aux seules transactions financières réalisées par les institutions financières.
Les députés européens s'étaient également prononcés à une large majorité (529 pour, 127 contre) pour le principe d'une TTF en mars dernier.
Chargée d'un rapport sur les financements innovants, l'eurodéputée socialiste grecque Anni Podimata a estimé qu'un taux de taxation situé entre 0,01% et 0,05% pourrait permettre à l'Europe de générer une recette de 200 milliards d'euros par an tout en freinant la spéculation, et sans affaiblir la compétitivité européenne.
Mais d'autres estimations tablent plutôt sur un maximum de 60 milliards d'euros de recettes.
Outre les difficultés d'application d'une telle taxe, elle risque d'affaiblir l'UE en détournant l'activité financière vers des places plus accueillantes, soulignent néanmoins ses détracteurs, britanniques notamment.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet a également rejeté l'introduction d'une TTF au seul niveau européen. "Une taxe imposée en Europe et pas ailleurs se traduirait par une perte d'activité importante pour l'Europe", a-t-il dit fin juin devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen à Bruxelles.
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Borloo voit d'un bon oeil les ralliements à venir
Jean-Louis Borloo tend la main à Dominique de Villepin dans un entretien au Parisien dimanche. «On peut se parler, on se connaît et on s'estime. Il a une dimension internationale et son discours à l'Onu a marqué. On peut réfléchir ensemble à l'avenir du pays», explique le président du Parti radical à propos de l'ancien premier ministre et actuel président de République solidaire.
«Les propos tels que les a formulés Jean-Louis Borloo me paraissent très sages. Oui il faut dialoguer», a réagi Dominique de Villepin au cours du «Grand Jury» RTL/Le Figaro/LCI. «Je connais Jean-Louis Borloo depuis longtemps, il a été ministre dans mon gouvernement, un très bon ministre, il a fait avancer les choses en matière de rénovation urbaine, d'emploi... C'est quelqu'un qui a un véritable sens public», a-t-il encore dit.
Alors que Nicolas Hulot a reconnu avoir envisagé pendant «un court temps»un partenariat avec Jean-Louis Borloo, ce qui a suscité hier de nombreuses critiques au congrès d'Europe Ecologie Les Verts (EELV), le président du Parti radical redit son «estime» pour Nicolas Hulot avec lequel il a travaillé lors du Grenelle de l'environnement.
«Je suis convaincu que nous aurons d'autres occasions de débattre ensemble de manière non dogmatique mais je n'ai évidemment pas à m'immiscer dans les primaires d'EELV», a-t-il ajouté.http://www.leplacide.com/dossier-Borloo-voit-dun-bon-oeil-les-ralliements-%C3%A0-venir-7597-1-35.html
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Ségolène Royal enracine un partenariat entre le Poitou-Charentes et la Corse
Publié le mardi 16 août 2011
Ségolène Royal enracine un partenariat entre le Poitou-Charentes et la Corse
Bonjour Jean-Félix, bonjour Dominique, merci de m'accueillir, bonjour à tous, je suis ravie d'être ici à Sainte-Marie- de-Sicchè ».Dans la précipitation et la demi-heure de retard sur le timing initial, Ségolène Royal a adjugé une particule au village. Personne ne s'en formalisera, après tout ce n'est pas tous les jours que la vallée du Taravo reçoit un tel personnage politique. Sur le terre-plein poussiéreux, Dominique Bucchini, le président de l'assemblée de Corse et Jean-Félix Giorgi, le président de l'Arep, l'association régionale des éleveurs porcins, sont au rendez-vous. Sur fond de chants corses qui s'échappent des baffles et de grognements pas forcément désobligeants des cochons et autres porcs abattus… par la chaleur, parqués un peu plus loin.
En mode rural
« Tu as vu, c'est Ségolène Royal, elle est encore mieux en vrai qu'à la télé », chuchote une femme à son mari. Il faut dire que malgré une chaleur de plomb, la dite Ségolène Royal tient bon. À l'image de son discours. Et accessoirement de son maquillage soumis à rude épreuve depuis le début de la journée. Mais à l'inverse de sa prestation matinale à l'hôpital d'Ajaccio, si elle n'a pas changé de veste, Ségolène Royal, a changé de casquette. En femme politique aguerrie, elle sait qu'à chaque terrain doit correspondre un propos.
A Sainte-Marie Sicchè, la candidate à la primaire socialiste qui se voit fort bien présider aux destinées de la France, s'est manifestement mise en mode rural. Dont fait partie l'inévitable bain de foule qui a pris, par moments, des allures débordantes. Donnant à la fiera di i purcaghji un petit air de foire d'empoigne. Lorsqu'insulaires et touristes - qui avaient fait le déplacement afin de ramener chez eux « le » cliché avec Ségolène Royal - ont rapidement pris d'assaut l'invitée d'honneur. Une vraie déferlante. À laquelle la présidente de Poitou-Charentes s'est prêtée, la plupart du temps, de bonne grâce.
Car, c'est bien en tant que présidente de région, que la candidate PS était là. Et l'interpellation d'un fan, Vincent Renucci, lui annonçant, toutes voiles de conviction dehors, qu'elle serait sans nul doute le futur chef d'État dont la France a besoin, n'a pas réussi à la détourner de son objectif de l'après-midi : venir, d'une part, soutenir le combat de Jean-Félix Giorgi dans le cadre du dossier pour l'obtention d'un Label Rouge déposé auprès de l'Inao. Et d'autre part annoncer un partenariat entre les deux régions, la sienne et la Corse.
Missions conjointes
« Nous avons envisagé une coopération avec la Corse, pour aider à combattre la contrefaçon et les usurpations d'étiquettes, mais aussi prendre part à la lutte menée par Jean-Félix Giorgi. Nous avons, nous-mêmes, conduit une bataille identique en Poitou-Charentes pour la race ovine et d'autres encore. Ce combat est d'autant plus important que la filière porcine a un très gros potentiel de développement. La coopération entre les deux territoires va se concrétiser par la mise à disposition des services techniques de Poitou-Charentes. Par l'accompagnement également des éleveurs et élus de ma région. La finalité étant d'inciter à l'installation des jeunes et de mettre en place des circuits courts permettant la vente directe entre producteurs et consommateurs. Je profite de l'occasion pour charger Georges Stupar, le vice-président de Poitou-Charentes; des modalités pratiques de cet échange de savoir-faire afin de formaliser ces missions conjointes ».
Ce sera la principale annonce faite hier. Entre deux dégustations, une kyrielle de poignées de mains serrées, et une pluralité de commentaires lâchés sur des thèmes beaucoup plus politiques. Notamment à quelques enjambées du sommet Sarkozy-Merkel et une série de coups de griffe plus loin : « Aujourd'hui le président de la République est assujetti au pouvoir bancaire. Il faut interdire la spéculation des banques contre la dette des États, obliger ces dernières à financer le développement économique. Et que les Européens prennent la décision d'agir de concert. En un mot, que le courage politique fasse entendre sa voix ».
Label contre bannière
Peu d'élus, changement de programme de dernière minute oblige, avaient fait le déplacement à Sainte-Marie-Sicchè. Reste que Dominique Bucchini, avec sa verve habituelle et son solide humour a, comme un seul homme, guidé Ségolène Royal avec la courtoisie qui le caractérise, de stand en stand. La présidente de Poitou-Charentes, escortée par le naturellement convivial Jean-Félix Giorgi, ainsi que Paul-Jo Caïtucoli, conseiller général du canton - qui lui a remis plusieurs documents de travail - sans oublier François Pelloni, le maire du village, a assuré être ravie de l'accueil.
Ségolène Royal sera, finalement, parvenue à faire bonne figure de candidature. Sauf sur un point. A la question d'un journaliste,« par qui êtes-vous soutenue en Corse ?», la candidate à la primaire socialiste, cette fois, a esquivé tout début de réponse. Mais, on l'a dit, elle était venue à la fiera di i purcaghji pour parler label. Avant toute chose. Pas de bannière. Surtout lorsqu'elles peuvent fâcher.
Publié le mardi 16 août 2011
Ségolène Royal enracine un partenariat entre le Poitou-Charentes et la Corse
Bonjour Jean-Félix, bonjour Dominique, merci de m'accueillir, bonjour à tous, je suis ravie d'être ici à Sainte-Marie- de-Sicchè ».Dans la précipitation et la demi-heure de retard sur le timing initial, Ségolène Royal a adjugé une particule au village. Personne ne s'en formalisera, après tout ce n'est pas tous les jours que la vallée du Taravo reçoit un tel personnage politique. Sur le terre-plein poussiéreux, Dominique Bucchini, le président de l'assemblée de Corse et Jean-Félix Giorgi, le président de l'Arep, l'association régionale des éleveurs porcins, sont au rendez-vous. Sur fond de chants corses qui s'échappent des baffles et de grognements pas forcément désobligeants des cochons et autres porcs abattus… par la chaleur, parqués un peu plus loin.
En mode rural
« Tu as vu, c'est Ségolène Royal, elle est encore mieux en vrai qu'à la télé », chuchote une femme à son mari. Il faut dire que malgré une chaleur de plomb, la dite Ségolène Royal tient bon. À l'image de son discours. Et accessoirement de son maquillage soumis à rude épreuve depuis le début de la journée. Mais à l'inverse de sa prestation matinale à l'hôpital d'Ajaccio, si elle n'a pas changé de veste, Ségolène Royal, a changé de casquette. En femme politique aguerrie, elle sait qu'à chaque terrain doit correspondre un propos.
A Sainte-Marie Sicchè, la candidate à la primaire socialiste qui se voit fort bien présider aux destinées de la France, s'est manifestement mise en mode rural. Dont fait partie l'inévitable bain de foule qui a pris, par moments, des allures débordantes. Donnant à la fiera di i purcaghji un petit air de foire d'empoigne. Lorsqu'insulaires et touristes - qui avaient fait le déplacement afin de ramener chez eux « le » cliché avec Ségolène Royal - ont rapidement pris d'assaut l'invitée d'honneur. Une vraie déferlante. À laquelle la présidente de Poitou-Charentes s'est prêtée, la plupart du temps, de bonne grâce.
Car, c'est bien en tant que présidente de région, que la candidate PS était là. Et l'interpellation d'un fan, Vincent Renucci, lui annonçant, toutes voiles de conviction dehors, qu'elle serait sans nul doute le futur chef d'État dont la France a besoin, n'a pas réussi à la détourner de son objectif de l'après-midi : venir, d'une part, soutenir le combat de Jean-Félix Giorgi dans le cadre du dossier pour l'obtention d'un Label Rouge déposé auprès de l'Inao. Et d'autre part annoncer un partenariat entre les deux régions, la sienne et la Corse.
Missions conjointes
« Nous avons envisagé une coopération avec la Corse, pour aider à combattre la contrefaçon et les usurpations d'étiquettes, mais aussi prendre part à la lutte menée par Jean-Félix Giorgi. Nous avons, nous-mêmes, conduit une bataille identique en Poitou-Charentes pour la race ovine et d'autres encore. Ce combat est d'autant plus important que la filière porcine a un très gros potentiel de développement. La coopération entre les deux territoires va se concrétiser par la mise à disposition des services techniques de Poitou-Charentes. Par l'accompagnement également des éleveurs et élus de ma région. La finalité étant d'inciter à l'installation des jeunes et de mettre en place des circuits courts permettant la vente directe entre producteurs et consommateurs. Je profite de l'occasion pour charger Georges Stupar, le vice-président de Poitou-Charentes; des modalités pratiques de cet échange de savoir-faire afin de formaliser ces missions conjointes ».
Ce sera la principale annonce faite hier. Entre deux dégustations, une kyrielle de poignées de mains serrées, et une pluralité de commentaires lâchés sur des thèmes beaucoup plus politiques. Notamment à quelques enjambées du sommet Sarkozy-Merkel et une série de coups de griffe plus loin : « Aujourd'hui le président de la République est assujetti au pouvoir bancaire. Il faut interdire la spéculation des banques contre la dette des États, obliger ces dernières à financer le développement économique. Et que les Européens prennent la décision d'agir de concert. En un mot, que le courage politique fasse entendre sa voix ».
Label contre bannière
Peu d'élus, changement de programme de dernière minute oblige, avaient fait le déplacement à Sainte-Marie-Sicchè. Reste que Dominique Bucchini, avec sa verve habituelle et son solide humour a, comme un seul homme, guidé Ségolène Royal avec la courtoisie qui le caractérise, de stand en stand. La présidente de Poitou-Charentes, escortée par le naturellement convivial Jean-Félix Giorgi, ainsi que Paul-Jo Caïtucoli, conseiller général du canton - qui lui a remis plusieurs documents de travail - sans oublier François Pelloni, le maire du village, a assuré être ravie de l'accueil.
Ségolène Royal sera, finalement, parvenue à faire bonne figure de candidature. Sauf sur un point. A la question d'un journaliste,« par qui êtes-vous soutenue en Corse ?», la candidate à la primaire socialiste, cette fois, a esquivé tout début de réponse. Mais, on l'a dit, elle était venue à la fiera di i purcaghji pour parler label. Avant toute chose. Pas de bannière. Surtout lorsqu'elles peuvent fâcher.
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Un nouveau sondage bon pour la gauche, moins bon pour DSK
Dans ce nouveau sondage, les personnes interrogées font plus confiance à une personnalité de gauche pour réduire la dette qu'au président de la République. DSK semble hors-course./
.
Partager L'image de Dominique Strauss-Kahn dans l'opinion publique reste sérieusement ternie malgré l'abandon des poursuites par la justice américaine dans l'affaire de tentative de viol dont il était accusé. C'est ce que démontrent les résultats d'un sondage (1) pour l'observatoire BVA-Orange-Presse régionale-RTL. Les Français ne souhaitent ni que DSK soit candidat à la primaire, ni qu'il joue un rôle durant la campagne présidentielle.
80 % des sondés ne souhaitent pas qu'il soit candidat à la primaire. Un rejet presque autant marqué chez les sympathisants de gauche (77 %) que chez les sympathisants de droite (89 %).
« Il y a aujourd'hui un quasi-consensus de l'opinion pour que DSK ne revienne pas dans la course à la primaire socialiste », relève Gaël Sliman, le directeur adjoint de BVA opinion. « Le temps ne joue pas en sa faveur à ce sujet car malgré l'abandon cette fois avéré des charges, ce refus de le voir candidater s'est même encore accentué en un mois et demi ». Le 1er juillet, après la libération sur parole de DSK, 41 % des sondés envisageaient son retour (ils ne sont plus que 19 %).
58 % des personnes interrogées considèrent également que ce serait plutôt une mauvaise chose que DSK joue un rôle pendant la campagne présidentielle (55 % chez les sympathisants de gauche, 68 % chez les sympathisants de droite). Mais 41 % pensent toutefois que ce serait plutôt une bonne chose.
L'opinion n'est pas davantage prête à voir l'ex-patron du FMI intégrer un futur gouvernement de gauche si le parti socialiste gagnait l'élection présidentielle. 56 % disent « non » à cette perspective. La ligne de partage est cependant plus marquée sur ce point entre les sympathisants de gauche qui approuvent (52 %) cette idée et ceux de droite qui la rejettent carrément (72 %).
Ces résultats ne signifient donc pas que DSK « n'ait plus d'avenir politique », souligne Gaël Sliman : « C'est vraisemblablement par souci de tactique et de timing davantage que par morale que les Français et surtout les sympathisants de gauche veulent le voir prendre de la distance : son retour peut être envisagé à condition qu'il ne soit pas un handicap pour le candidat de gauche lors de la présidentielle. A cet égard, il est intéressant de noter qu'il n'existe aucune différence homme-femme que les questions concernant DSK ».
Défavorable à Dominique Strauss-Kahn, ce sondage confirme que la gauche est sur une vague porteuse à 9 mois de la présidentielle. 64 % des sondés souhaitent la victoire de la gauche et ils font plus confiance au candidat du PS (56 %) pour réduire la dette qu'à Nicolas Sarkozy (37 %).
Sondage réalisé les 23 et 24 août auprès d'un échantillon de 1026 personnes représentatif de la population français âges de 15 ans et plus.
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
AFP, Mise à jour : 27 août 2011
Marine Le Pen promet aux pieds-noirs de solder l'héritage de la guerre d'Algérie
Marine Le Pen a assuré samedi aux pieds-noirs qu'elle solderait pour eux l'héritage historique de la guerre d'Algérie si elle est élue présidente et honorerait toutes les promesses non tenues par Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs.
La présidente du Front national a passé une grande partie de la journée au Barcarès (Pyrénées-Orientales) au milieu de centaines de rapatriés d'Algérie réunis en forum. Il s'agissait à l'évidence de s'assurer le vote d'un groupe acquis à la droite, et dont M. Sarkozy avait rallié une bonne partie à sa cause en 2007.
Les pieds-noirs pensent avoir été "baladés", a dit Mme Le Pen, candidate à la présidentielle de 2012, année qui verra aussi le cinquantième anniversaire de l'indépendance algérienne et de l'exode des Français.
"Si je suis élue présidente de la République, il est bien entendu que je réglerai d'une manière définitive tous les problèmes liés à votre exode forcé, tant d'un point de vue juridique que pécuniaire ou moral", a-t-elle promis à un auditoire pour une très grande part favorable.
Mme Le Pen a joué sur toutes les cordes sensibles des rapatriés. Elle a déposé une gerbe devant une stèle à la mémoire de leurs morts. Elle a entonné avec eux le Chant des Africains. Avec son compagnon Louis Aliot, fils de rapatriée, elle a exalté le souvenir de l'Algérie française. Avec lui, elle a dénoncé les "manipulateurs de l'Histoire". Elle a évoqué les massacres de pieds-noirs et de harkis, la "tragédie" que demeure la guerre d'Algérie, "l'erreur tragique" que fut le départ de centaines de milliers de Français, les douleurs de l'exode.
Elle a invoqué la figure de son père, l'un des quelques députés à avoir démissionné pour aller combattre en Algérie.
"Mes amis rapatriés et harkis, mon père a toujours été à vos côtés hier, soyez assurés de mon entier soutien aujourd'hui et de ma détermination à vous rendre enfin justice", a-t-elle dit.
Elle a fait plusieurs promesses. Si elle est élue, l'Etat français reconnaîtra ses responsabilités vis-à-vis des rapatriés. Les questions en suspens comme celle des indemnisations seront résolues par une loi-cadre. Elle a réclamé le rétablissement de l'alinéa controversé de la loi 23 février 2005 qui disait les mérites de la colonisation et qui a été "piteusement et servilement retiré en 2006 sous la pression de quelques bobos".
Mme Le Pen savait accéder là à certaines des exigences primordiales de l'Usdifra, son hôte et l'une des innombrables organisations de pieds-noirs.
Elle a suscité une ovation debout quand elle a plaidé l'abrogation de la double nationalité et surtout quand elle a touché directement au coeur: "J'exigerai en tout premier lieu le respect de vos morts et des cimetières que vous avez laissés là-bas. Je bannirai la date du 19 mars 1962 de l'histoire de France". Cette date est celle du cessez-le-feu, récusée par les pieds-noirs.
Les pieds-noirs font partie des groupes dont la droite et l'extrême droite vont se disputer les faveurs. Un électeur pied-noir sur trois aurait déjà voté au moins une fois pour le Front, dit Eric Savarese, professeur en sciences politiques.
Le forum du Barcarès verra donc passer d'ici à dimanche les émissaires ou les messages des différentes composantes de la droite, y compris l'UMP.
Cependant s'assurer le vote des pieds-noirs n'est pas chose aisée. La représentation est éclatée. "Les pieds-noirs sont des Français comme les autres", a dit Mme Le Pen elle-même pour signifier qu'ils ne se détermineraient pas seulement en fonction de leur identité.
Ainsi le compagnon de Mme Le Pen a eu plus de succès quand il a critiqué le film Indigènes et Jamel Debbouze que quand il a fait le lien entre une décolonisation mal menée et les questions actuelles de l'immigration.
Marine Le Pen promet aux pieds-noirs de solder l'héritage de la guerre d'Algérie
Marine Le Pen a assuré samedi aux pieds-noirs qu'elle solderait pour eux l'héritage historique de la guerre d'Algérie si elle est élue présidente et honorerait toutes les promesses non tenues par Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs.
La présidente du Front national a passé une grande partie de la journée au Barcarès (Pyrénées-Orientales) au milieu de centaines de rapatriés d'Algérie réunis en forum. Il s'agissait à l'évidence de s'assurer le vote d'un groupe acquis à la droite, et dont M. Sarkozy avait rallié une bonne partie à sa cause en 2007.
Les pieds-noirs pensent avoir été "baladés", a dit Mme Le Pen, candidate à la présidentielle de 2012, année qui verra aussi le cinquantième anniversaire de l'indépendance algérienne et de l'exode des Français.
"Si je suis élue présidente de la République, il est bien entendu que je réglerai d'une manière définitive tous les problèmes liés à votre exode forcé, tant d'un point de vue juridique que pécuniaire ou moral", a-t-elle promis à un auditoire pour une très grande part favorable.
Mme Le Pen a joué sur toutes les cordes sensibles des rapatriés. Elle a déposé une gerbe devant une stèle à la mémoire de leurs morts. Elle a entonné avec eux le Chant des Africains. Avec son compagnon Louis Aliot, fils de rapatriée, elle a exalté le souvenir de l'Algérie française. Avec lui, elle a dénoncé les "manipulateurs de l'Histoire". Elle a évoqué les massacres de pieds-noirs et de harkis, la "tragédie" que demeure la guerre d'Algérie, "l'erreur tragique" que fut le départ de centaines de milliers de Français, les douleurs de l'exode.
Elle a invoqué la figure de son père, l'un des quelques députés à avoir démissionné pour aller combattre en Algérie.
"Mes amis rapatriés et harkis, mon père a toujours été à vos côtés hier, soyez assurés de mon entier soutien aujourd'hui et de ma détermination à vous rendre enfin justice", a-t-elle dit.
Elle a fait plusieurs promesses. Si elle est élue, l'Etat français reconnaîtra ses responsabilités vis-à-vis des rapatriés. Les questions en suspens comme celle des indemnisations seront résolues par une loi-cadre. Elle a réclamé le rétablissement de l'alinéa controversé de la loi 23 février 2005 qui disait les mérites de la colonisation et qui a été "piteusement et servilement retiré en 2006 sous la pression de quelques bobos".
Mme Le Pen savait accéder là à certaines des exigences primordiales de l'Usdifra, son hôte et l'une des innombrables organisations de pieds-noirs.
Elle a suscité une ovation debout quand elle a plaidé l'abrogation de la double nationalité et surtout quand elle a touché directement au coeur: "J'exigerai en tout premier lieu le respect de vos morts et des cimetières que vous avez laissés là-bas. Je bannirai la date du 19 mars 1962 de l'histoire de France". Cette date est celle du cessez-le-feu, récusée par les pieds-noirs.
Les pieds-noirs font partie des groupes dont la droite et l'extrême droite vont se disputer les faveurs. Un électeur pied-noir sur trois aurait déjà voté au moins une fois pour le Front, dit Eric Savarese, professeur en sciences politiques.
Le forum du Barcarès verra donc passer d'ici à dimanche les émissaires ou les messages des différentes composantes de la droite, y compris l'UMP.
Cependant s'assurer le vote des pieds-noirs n'est pas chose aisée. La représentation est éclatée. "Les pieds-noirs sont des Français comme les autres", a dit Mme Le Pen elle-même pour signifier qu'ils ne se détermineraient pas seulement en fonction de leur identité.
Ainsi le compagnon de Mme Le Pen a eu plus de succès quand il a critiqué le film Indigènes et Jamel Debbouze que quand il a fait le lien entre une décolonisation mal menée et les questions actuelles de l'immigration.
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Martine Aubry face à Claude Guéant aujourd'hui, c'est confirmé !
lundi 29 août 2011 à 13H03
A 13h30, Martine Aubry tiendra une conférence de presse à la airie des 15e et 16e arrondissements de Marseille. Au moment où Claude Guéant vient à Marseille pour parler de l'insécurité, la première secrétaire du Parti socialiste abordera le même sujet.
Accompagnée des maires de Toulouse, Grenoble et Sarcelles, elle présentera ses propositions pour dire aux Français que la sécurité fait partie des priorités de sa présidence
lundi 29 août 2011 à 13H03
A 13h30, Martine Aubry tiendra une conférence de presse à la airie des 15e et 16e arrondissements de Marseille. Au moment où Claude Guéant vient à Marseille pour parler de l'insécurité, la première secrétaire du Parti socialiste abordera le même sujet.
Accompagnée des maires de Toulouse, Grenoble et Sarcelles, elle présentera ses propositions pour dire aux Français que la sécurité fait partie des priorités de sa présidence
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Michel Rocard a également estimé que Ségolène Royal n'avait pas "les capacités" pour remporter la présidentielle : "J'espère que non parce que je ne crois pas à ses capacités pour cette fonction et je pense qu'elle ne sera pas élue". L'ancien Premier ministre considère que François Hollande est le plus populaire des candidats du PS, mais "la mieux placée techniquement parce qu'elle (était) la première secrétaire du parti, c'est Martine Aubry
aladin- Messages : 115038
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Harlem Désir : "Le système Guérini n'a que trop duré" Publié le mardi 30 août 2011 à 20H51
Dans un entretien Harlem Désir tire à boulets rouges sur Jean-Noël Guérini, dont il demandera la mise à l'écart du Parti socialiste et de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône en cas de mise en examen le 8 septembre. "Je n'accepterai pas qu'il soit un boulet moral pour le PS, les militants et les candidats à la primaire", souligne le premier secrétaire par intérim du PS
Dans un entretien Harlem Désir tire à boulets rouges sur Jean-Noël Guérini, dont il demandera la mise à l'écart du Parti socialiste et de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône en cas de mise en examen le 8 septembre. "Je n'accepterai pas qu'il soit un boulet moral pour le PS, les militants et les candidats à la primaire", souligne le premier secrétaire par intérim du PS
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
La France ,le pays ou l’intérêt de qlq uns passe avant la décence
La France ,le pays ou l’intérêt de qlq uns passe avant la décence
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
La France ,le pays ou l’intérêt de qlq uns passe avant la décence
ce sera pas des manges merdre
plutot des suceurs interessés
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
bienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
La France ,le pays ou l’intérêt de qlq uns passe avant la décence
ce sera pas des manges merdre
plutot des suceurs interessés
avant de rentrer il a fait des eloges de lagarde ils ont du frotter ensembles
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Enfin, ce qui prouve bien que la gauche française appartient toujours aux (au cimetière des) éléphants Mitterrandiensbienvenou a écrit:bienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
La France ,le pays ou l’intérêt de qlq uns passe avant la décence
ce sera pas des manges merdre
plutot des suceurs interessés
avant de rentrer il a fait des eloges de lagarde ils ont du frotter ensembles
Quitte a pas faire rentrer des petits nouveaux dans le cercle ultra fermé du PS autant rester entre eux et continuer a s'arranger Mieux vaut un bon arrangement entres amis qu'une france force qui avance
JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:Enfin, ce qui prouve bien que la gauche française appartient toujours aux (au cimetière des) éléphants Mitterrandiensbienvenou a écrit:bienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
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Quitte a pas faire rentrer des petits nouveaux dans le cercle ultra fermé du PS autant rester entre eux et continuer a s'arranger Mieux vaut un bon arrangement entres amis qu'une france force qui avance
bien dit
les barons sont toujours là apparemment
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
T u veux dire demi dieubienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Enfin, ce qui prouve bien que la gauche française appartient toujours aux (au cimetière des) éléphants Mitterrandiensbienvenou a écrit:bienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
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Quitte a pas faire rentrer des petits nouveaux dans le cercle ultra fermé du PS autant rester entre eux et continuer a s'arranger Mieux vaut un bon arrangement entres amis qu'une france force qui avance
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JUDAS- Messages : 7590
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
JUDAS a écrit:T u veux dire demi dieubienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Enfin, ce qui prouve bien que la gauche française appartient toujours aux (au cimetière des) éléphants Mitterrandiensbienvenou a écrit:bienvenou a écrit:JUDAS a écrit:Tu va être content,DSK rentre Je me demande combien de mange merde vont avoir le culot de le soutenir a celui la ....
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ce sera pas des manges merdre
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avant de rentrer il a fait des eloges de lagarde ils ont du frotter ensembles
Quitte a pas faire rentrer des petits nouveaux dans le cercle ultra fermé du PS autant rester entre eux et continuer a s'arranger Mieux vaut un bon arrangement entres amis qu'une france force qui avance
bien dit
les barons sont toujours là apparemment
non dans le tarn ce sont des barons
anciens ministre style quiles ou autres senateurs
j'ai posé la question y a til encore les barons
on m'a repondu oui ils sont tjs là
mais moins visibles
bienvenou- Admin
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Re: PRESIDENTIELLES 2012
Hollande : "Si Guérini est mis en examen, il ne peut rester président du Conseil général" Publié le jeudi 01 septembre 2011 à 09H20
Alors qu'il était en déplacement en Ariège, François Hollande, a affirmé à l'AFP que concernant Jean-Noël Guérini, "s'il y a mise en examen pour de graves incriminations, il ne peut rester président du Conseil général". Jean-Noël Guérini est convoqué le 8 septembre prochain par le juge pour une probable mise en examen.
Après les déclarations fracassantes d'Harlem Désir, secrétaire général du PS par intérim, c'est donc au tour du candidat à la primaire socialiste de lâcher cet encombrant ami
Alors qu'il était en déplacement en Ariège, François Hollande, a affirmé à l'AFP que concernant Jean-Noël Guérini, "s'il y a mise en examen pour de graves incriminations, il ne peut rester président du Conseil général". Jean-Noël Guérini est convoqué le 8 septembre prochain par le juge pour une probable mise en examen.
Après les déclarations fracassantes d'Harlem Désir, secrétaire général du PS par intérim, c'est donc au tour du candidat à la primaire socialiste de lâcher cet encombrant ami
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