HOMMAGE OLYMPIEN

QuelcadeaudeNoël
pour l’OM?
C’est Noël et il est permis
de rêver avec des yeux d'enfants.
Alors rêvons que le
père Noël nous ramène
Drogba dans sa hotte en
2014! Bon Noël à tous et
surtout plein de projets
pour 2014!

OM attitude
Ça mérite
une récompense!

[*]
Le but du mois
Gignac rafle
la mise

[*]
La rétro de la semaine#25
Et si on dressait
les premiers bilans...

[*]
OM attitude
Ça mérite
une récompense!

[*]
Le but du mois
Gignac rafle
la mise

1. 1
   
2. 2
   
3. 3
   

Desbutsmoinsbeaux...
maisplusnombreux!
C’est vrai qu’il est magnifique
ce but de Gignac face à Ajaccio.
Mais je préférerais nettement
qu’il en inscrive un peu plus,
même s’ils sont moins beaux

Nés un 2 janvier comme Basile Boli


[url=http://www.laprovence.com/recherche/basile boli]Basile Boli[/url], footballeur français est né le 2 janvier 1967 (47 ans) à Abjame en Côte d'Ivoire. Le joueur arrive très jeune en france et se montre très doué pour le sport. Il est formé à l'AJ Auxerre (Association de la jeunesse auxerroise) et débute avec ce club en championnat à l'âge de 16 ans. Pendant sa formation, il participe aux victoires en championnat de France cadets en 1983 et en Coupe Gambardella en 1986, preuves de ses qualités de défenseur intraitable. Le joueur a démontré ses qualités de battant et de puissance physique durant ses huit saisons passées sous les couleurs auxerroises. En 1986,Basile Boli découvre l’équipe de France qu’il a choisit de représenter. Son parcours international n’est sensiblement pas le même qu’en club. Durant les sept années passées au sein de la défense tricolore il ne remporte aucun titre. L’équipe de France ne parvient pas à se qualifier pour la coupe du Monde 1990 et réalise un championnat d’Europe 1992 plus que médiocre. En 1990, le footballeur rejoint en l'Olympique de Marseille, qui, à cette époque, domine le football national. Boli aura la chance de remporter avec le club deux titres de champion de France en 1991 et 1992. En 1993 en finale de la Ligue des Champions, d'un coup de tête rageur, il expédie le ballon au fond des filets du Milan AC et marque le seul but du match, celui de la victoire. Faisant écho aux larmes de Bari, la joie du joueur est immense lorsqu'il brandit la coupe et la présente aux supporters phocéens. Il entre ce jour-là dans l'histoire du football français. Après sa fabuleuse aventure avec l’OM, Boli quitte le club en 1994 pour poursuivre sa carrière en Ecosse, au Rangers FC. Il y remporte un titre de champion national en 1995. A bientôt 30 ans, Basile Boli effectue un retour en France, à Monaco où il reste uniquement une saison avant d’effectuer une dernière saison au Japon dans le club Urawa Reds Diamonds. Il termine ainsi sa carrière en 1997.
Et aussi...
Bernard Thibault, 2 janvier 1959 (55 ans), secrétaire général de la CGT
Jean-Bernard Hebey, 2 janvier 1945 (69 ans), animateur radio et télévision
Tia Carrere, 2 janvier 1967 (47 ans), actrice, mannequin et chanteuse américaine

OM-REIMS Mai 1972, les buts marqués à l’extérieur ne comptent pas, heureusement...
En finale, grâce aux pénos Les règlements changeaient
souvent en cette période charnière
de la fin des années soixante.
On avait inventé la pub sur les
maillots, le carton jaune, le rouge
et surtout le 12ehomme, avant
d’introduire le 13e quelques années
plus tard. Enfin, l’OM, qui
avait été battu en coupe
d’Europe à pile ou face en 1968
(comme l’URSS en demi-finale
de l’Euro ou Angoulême contre
Lyon en coupe de France), avait
été la première victime de toute
l’histoire du football de ce que
l’on nommait encore les penalties,
avant que cela ne devienne
officiellement la série de tirs au
but.
En 1970, l’OM avait perdu ainsi
contre le Spartak Trnava, puis
en 1971 contre le stade Rennais,
en demi-finale de coupe. Et en
coupe de France, justement, le
règlement ne tenait pas compte
des buts marqués à l’extérieur; sinon,
en demi-finale de la coupe
de France, en 1971, l’OM se serait
qualifié; et en 1972, aurait
été éliminé. Or, en ce 13 mai
1972, l’OM qui avait obtenu un
bon 0-0 à Reims, allait concéder
un 2-2 au Vélodrome au retour ;
aujourd’hui, il serait éliminé. À
l’époque, on allait aux tirs au but
après la prolongation. Ce que
tout le monde craignait...
Couécou: deux buts
et un pénalty
"Je sentais bien qu’ici, on
n’aimait pas trop ça, surtout Josip
qui avait raté deux fois, raconte
Bernard Bosquier, habitué à tirer
les penalties en match, avec
Sochaux, Saint-Étienne, l’OM ou
l’équipe de France. J’avais tiré le
premier penalty de la série, en force,
sur la droite du gardien, dont
je ne me souviens pas l’identité
d’ailleurs..." Le gardien rémois
était Albert Duchêne, ancien de
Rouen, qui, un jour, avait relâché
un ballon, rien qu’en voyant
arriver Joseph qui n’avait plus eu
qu’à le pousser au fond. Avec
Reims, son bourreau avait été Didier
Couécou, tandis que Josip
Skoblar avait été muselé par
Jean-François Jodar. Couécou
avait marqué d’une frappe du
gauche en pleine lucarne, après
avoir ouvert le score sur penalty.
Et c’est lui qui devait d’ailleurs signer
le premier penalty de la série
après Delio Onnis, Bernard
Bosquier marquant le deuxième.
"Onnis roulait un peu des mécaniques",
disait d’ailleur Diego
Lopez dans les vestiaires après le
match, en savourant la qualification.
"Nous nous étions entraînés
à cet exercice dans la semaine
avec Mario Zatelli, rappelle Bernard
Bosquier, et Josip n’avait
même pas eu à tirer le sien. C’est
drôle d’ailleurs cette aversion
qu’il avait pour les tirs au but parce
que c’était un joueur unique, le
gardien ne savait jamais avec
quel pied et quelle surface il allait
frapper, intérieur, extérieur, du
d r o i t , du g a u c h e ! Lu i ,
aujourd’hui, il pourrait jouer
n’importe où dans un grand
club! Mais c’est Georges qui nous
avait arrangé le coup en arrêtant
un ou deux tirs."
En effet, tour à tour, Richard,
Teisseire et Zywica allaient buter
sur Georges Carnus, alors gardien
de l’équipe de France et sauveur
de l’OM, tandis que
Magnusson avait signé le troisième
péno gagnant.
"Roger allait être le héros de la
coupe, sourit Bobosse. Et pourtant,
début juin, quand nous avions
joué à Bastia en championnat,
il s’était fait manger par Tosi,
l’arrière gauche corse. Du
coup, Zatelli lui avait dit: cette semaine,
gradins! Et Roger avait
dû multiplier les sprints de bas en
haut des tribunes! Il en avait bavé
et Mario, finalement, lui avait
dit: "Bon, tu joueras la finale". Et
là, on se souvient de son numéro!
Il avait tout faitàTosi. Mais, bon,
il avait d’abord fallu passer
Reims et ça avait été plus dur que
prévu.

Bastia-Cissé: "A l’OM, ça m’aurait plu"

Invité de l’émission Luis Attaque sur RMC, Djibril Cissé, qui vient de s’engager avec Bastia lors du mercato hivernal, a avoué qu’un retour à Marseille l’aurait intéressé. "Il n’y a jamais eu de contacts. Ça m’aurait plu mais il n’y a pas eu de contacts", a précisé l’attaquant, qui a porté le maillot de l’OM entre 2006 et 2008.

"La Coupe de la Ligue,
c’est un peu la
spécialité de l’OM"
BAFETIMBI GOMIS

Journée historique, hier, pour
la clientèle de la Brasserie OM,
sur le Vieux-Port; mais aussi
pour son propriétaire René Faurie
qui vivait, en ce 15 janvier
2014, son dernier jour à la tête
de ce bel établissement. Non
sans un pincement au coeur
bien compréhensible. Après
8ans aux commandes de cette
Brasserie qu’il a plusieurs fois
rénovée pour en faire une des
meilleures adresses de la restauration
marseillaise, l’ancien
patron de "La Ferme" tire sa
révérence pour une retraite
bien méritée. À 75 ans, celui
qui avoue n’avoir jamais connu
de longues périodes de congés
va prendre soin de sa santé,
voyager un peu et profiter de
sa famille. René Faurie peut
quitter sa grande et belle équipe
de la Brasserie OM avec le
sentiment du devoir accompli.
Dès aujourd’hui, une nouvelle
direction prendra les rênes de
l’établissement. Mais, tant en
cuisine qu’en salle ou au comptoir,
le personnel devrait être
conservé. On ne change pas
une équipe qui gagne! Et
l’ombre de René Faurie de planer
encore très longtemps sur
cette belle affaire

%Escale et Bonnel au coup
d’envoi samedi.
Samedi, Joseph Bonnel, qui a
joué à Valenciennes puis à
l’OM, et Jean-Paul Escale, qui a
été champion et a gagné la coupe
de France avec l’OM avant
de finir sa carrière à Valenciennes,
donneront le coup d’envoi
d’OM-VA, accompagnés de
quinze gardiens de but des catégories
de jeunes de l’OM qui
"escorteront" Escale

OM-VALENCIENNES
Joseph revient tirer un peno

Avril 1971, "Zé"marque contre ses anciens équipiers, lancés vers le titre

• 
  1/3
  OM - Joseph revient tirer un peno - 1
  
• 
  2/3
  OM - Joseph revient tirer un peno - 2
  
• 
  3/3
  OM - Joseph revient tirer un peno - 3
  

On avait longtemps eu l'impression qu'il était olympien pour toujours. Arrivé à Marseille au tout début des années soixante pour rejoindre son frère, Joseph avait été découvert dans les rangs amateurs et c'est ainsi qu'il avait rejoint l'OM. Le Camerounais avait ainsi "grimpé les échelons un par un" avec Jean-Paul Escale, son camarade de promotion, depuis l'équipe réserve de l'OM jusqu'à la victoire en coupe de France en 1969.
"Avec le brave Zé, nous avons tout connu, le pire comme le meilleur à l'OM, Forbach, la remontée, raconte Escale. D'ailleurs, Josip l'appréciait beaucoup ; en riant, il disait souvent : si Joseph ne joue pas, moi non plus !"
Et puis, à l'été 1970, surprise : Joseph est parti. Skoblar, qui jusque là, évoluait derrière lui en neuf et demi (à l'époque, on disait deuxième avant-centre), est passé en pointe : il marquera ainsi 44 buts en championnat. Yegba Maya, de son vrai nom, avait choisi Valenciennes.
Escale : "Il avait énormément progressé"
"L'entraîneur, Robert Domergue l'appréciait beaucoup, explique Joseph Bonnel, qui avait fait le chemin inverse, du nord au sud, trois ans avant. Parfois, à l'OM, il le mettait plus bas que terre parce qu'il le trouvait nonchalant, mais personne n'avait envie d'affronter Joseph. Il était d'une telle puissance, possédait un tel jeu de tête, une grosse frappe de balle, qu'on préférait l'avoir dans son camp."
"Il faut quand même savoir qu'on l'attendait au tournant quand il est allé à Valenciennes, rappelle Escale. On disait qu'à Marseille, il était servi par Magnusson, Skoblar, Loubet. Or, à V.A., il a joué la relégation mais il a tout de même claqué sa vingtaine de buts. Parce que "Zé", arrivé brut de décoffrage, a beaucoup travaillé pour devenir un vrai attaquant adroit. Il tirait même les penalties !"
Ironie de l'histoire, lors de sa dernière saison à l'OM, il avait marqué sur penalty contre VA. Pour son retour au Vélodrome, il allait faire la même chose... contre l'OM. "Je ne l'avais pas arrêté son penalty ?" plaisante Jean-Paul Escale, qui avait été pris à contre-pied.
Joseph : "Touché par la gentillesse du public"
Il est vrai que ce but de Joseph contre l'OM ne servait plus à grand-chose, à la 87e minute d'un match largement dominé par un OM, à la "victoire trop facile" selon Louis Dupic dans "Le Provençal". Un succès que le jeune Giachetti avait d'abord contesté, ouvrant le score pour les Nordistes sur une percée "de buffle", de Joseph, selon Maurice Fabreguettes. Mais Skoblar, au sommet de son art, avait notament marqué un but d'une frappe de 25 mètres pleine lucarne.
"Il n'y a rien à dire quant à l'ampleur du score, le meilleur a gagné, Magnusson a réalisé un match extraordinaire, expliquait Joseph après le match, ajoutant qu'il avait été "très touché par la gentillesse du public à mon égard."
"C'était un bon gars, précise d'ailleurs Jo Bonnel, qui l'a retrouvé par la suite. Nous avons été ensemble à Béziers, au moment où débutait le jeune Jeannot Fernandez. Je l'ai vraiment beaucoup apprécié."
Malheureusement, ni Bonnel avec qui il avait donné le coup d'envoi d'un match amical de l'OM il y a trois ans à Béziers, ni les anciens de l'OM auquel il a longtemps cotisé, n'ont pu retrouver la trace de Joseph, que l'on a perdu de vue depuis qu'il a quitté Nefies dans l'Hérault. Peut-être est-il au Cameroun ?
Il est dommage qu'il n'ait pas eu le bonheur d'être champion avec l'OM en 71, et qu'il ait été, à la place, relégué en D2 avec V.A. qu'il ne tarderait pas à faire remonter, alors que l'OM, vainqueur 5-2, luttait pour le titre.
"Les bouteilles de champagne peuvent être mises au frais", concluait Gérard Puech dans son édito au lendemain d'OM-VA. Bien vu : deux mois plus tard, les bouchons sautaient pour fêter le sacre de l'OM.

---

Notre série
Avant chaque match, "La Provence" vous propose de revisiter les grandes pages de l'histoire des confrontations olympiennes.

---

première
26 janvier 1936 OM-VA 1-0
Première confrontation à l'Huveaune, l'OM l'emporte sur un but du Hongrois Meister.
retour
19/08/1966, OM-VA 2-1
Le promu marseillais commence par un succès grâce à Joseph et Buron.
titre
21/03/2010, OM-VA 5-1
Des buts de Lucho, Brandao, Cheyrou, Niang et Valbuena propulsent l'OM vers les sommets, vers le titre.

---

Un trio de septuagénaires en bonne forme
L’OM avait pris une belle initiative en invitant trois
grands anciens, tous liés à Valenciennes : Joseph Bonnel,
qui y fut l’un des grands leaders de l’équipe de VA au
début des années 60, récoltant 19 sélections en équipe
de France, alors qu’il n’en a eu qu’une ( !) entre 1967 et
1973 à l’OM où il a remporté deux titres de champion et
deux coupes de France. Jean-Paul Escale a fait le chemin
inverse, le Marseillais, champion et vainqueur de la coupe,
après 326 matches à l’OM, a fini sa carrière pro dans
le nord en 1977.
Enfin, Josip Skoblar avait effectué ses débuts sous le
maillot blanc à Valenciennes, en décembre 1966, marquant
un but, mettant K.-O. son adversaire direct et
adressant une frappe de volée de 30 mètres sur la transversale.
Les gardiens des catégories les plus jeunes de l’OM, garçons
et filles, avaient été conviés à entrer avec Escale
pour donner le coup d’envoi. C’est tombé à l’eau. Espérons
les retrouver dans quinze jours...

C’était l’époque où la spécificité de
la coupe de France, était de se disputer
en un seul match, sur terrain
neutre et de rejouer en cas de nul.
Jusqu’à ce que l’on adopte, en 1969, les
matches aller-retour,puis les tirs au but
en 1971comme en coupe d’Europe.
Il est d’ailleurs souvent arrivé à l’OM
de devoir rejouer un tour de coupe de
France.À13 reprises, exactement, l’OM
a dû jouer deux fois (10 qualifications, 3
éliminations). En 1931, l’OM a battu
son record, en jouant quatre fois contre
les Parisiens du Club Français, avant
d’être éliminé.
Face à l’OGC Nice, il a fallu s’y reprendre
à trois fois. Nice, champion à quatre
reprises dans les années 50, vainqueur
de la coupe contre l’OM en 54,
était alors en lice pour le titre, la lutte
étant serrée avec Monaco, Lyon, Sedan,
Bordeaux et Reims. L’OM était dernier
sans grand espoir de se sauver.
Les Aiglons étaient donc largement favoris.
Voilà pourquoi "Le Provençal"
parlait d’exploit après le premier
round, à Gerland, le 17 février. L’OM
avait mené deux fois au score, sur deux
buts de Fanfan Milazzo, déjà décisif un
an auparavant dans la course à lamontée.
Mais le Franco-Uruguayen De
Bourgoing avait égalisé une première
fois et Giner une deuxième, pendant la
prolongation, sur un coup franc indirect
où les Olympiens étaient trop inattentifs,
encore tout à la joie de leur
deuxième but. 2-2.
La deuxième manche, le 24 février à
Toulon avait encore vu l’OM dominer,
mais sans efficacité. "Ils manquait les
shoots " (sic !) expliquait le journal, renvoyant
les deux formations vers un troisième
match, à Cannes. Les joueurs allaient
finir par bien se connaître... Mais
c’était déjà le cas.
En oxygénation à Chamonix
En effet, le duel était fratricide entre
les Léonetti, Henri l’Olympien et
Jean-Louis l’Aiglon; Dominique Rustichelli,
l’ailier du Gym, venait de l’OM
où il avait démarré aux côtés de Gunnar
Anderson, et à l’OM, Serge Roy, le père
d’Eric, était un futur Niçois, comme Régis
Bruneton, le futur formateur
d’Hugo Lloris.
C’est donc un joueur totalement frais
qui allait faire la différence : Jean-Pierre
Dogliani. Jugé fatigué après le match de
championnat contre Nancy, il avait été
envoyé en oxygénationàChamonix. Revenu
pour le match au stade des Hespérides,
titularisé à l’aile gauche, il devait
marquer deux buts sur des passes de
Serge Roy, auteur du deuxième but. Un
festival pour le jeune Marseillais de 21
ans, formé au club.
"Dans notre génération, nous sommes
tous passés pro sauf deux joueurs, devenus,
l’un kiné, l’autre ingénieur, ce qui
n’est pas rien, raconte Jean-Paul Escale.
Mais Jean-Pierre, c’était le plus
brillant." On revoit son élégance, ses
gestes déliés et la belle carrière qui a été
la sienne, terminée au PSG. Un gâchis
que de l’avoir laissé partir.
"Oui, mais les entraîneurs ne le faisait
jouer que très peu, rappelle son frère Gilbert,
toujours marseillais. Il avait remporté
le concours du jeune footballeur
sous les couleurs de l’OM, mais mes
meilleurs souvenirs de lui sont liés à sa
période au SCO d’Angers où il est resté
sept ans et j’ai devant moi la photo de
l’équipe de Bastia en finale de la Coupe
1972 avec lui. De l’OM ,il ne me reste
rien avec lui."
Quel dommage! Sélectionné en équipe
de France par Just Fontaine, Dogliani,
en dépit d’une approche et d’un
match amical avec Skoblar et Magnusson
à l’été 1970, n’est pas revenu à l’OM
où il aurait certainement apporté une
touche technique supérieure. Il est décédé
en avril 2003.

Décès de Robert Domergue






Entraîneur de l'OM de 1966 à 1968, Robert Domergue est décédé hier à Cannes, ville où il a vu le jour il y a 92 ans.
Fils du fondateur de l'AS Cannes, Robert Domergue a été joueur professionnel de 1939 à 1947 au sein du club azuréen, puis entraîneur de plusieurs équipes françaises (Alès, Valenciennes, Monaco, Strasbourg, Cannes) et nord-africaine (Espérance Tunis). Il dirigea l'OM à 92 reprises, dont le fameux tour de coupe de l'UEFA contre Izmir, qui vu le club marseillais être éliminé par tirage au sort, à la pièce.

Grandes dates






découverte
31 janvier 1954 : Monaco-OM 1-1
C'est la première fois que l'OM joue dans le vieux stade Louis-II, face à l'ASM qui vient de monter. À un but de Skiba, Palluch réplique vite et l'OM conserve le nul.
Re-découverte
23 mars 1985 : Monaco-OM 3-0
Nouveau stade à Monaco, où l'OM, revenu en D1 l'été précédent, évolue pour la première fois et s'incline nettement, face à deux buts de Bellone et un de Benoît. Claude Puel joue à l'ASM et José Anigo à l'OM.
EUROPE
24 novembre 1998 : Monaco-OM 2-2
Grande première : deux clubs français s'affrontent en coupe de l'UEFA. Trezeguet et Giuly répliquent à Pires et Camara. Un mauvais arbitre expulse Dumas et Maurice. L'OM se qualifiera au retour.

Si ses plus grands faits d’armes remontent à un temps que les moins de vingt ans (sauf les mordus de ballon) ne peuvent pas connaître, Michel Hidalgo reste, pour beaucoup de coaches, une véritable référence.
Son sens tactique, sa poigne, ont permis aux Bleus de remporter le championnat d’Europe 84, après une victoire mémorable en finale face à l’Espagne.



Né le 22 mars 1933 à
Leffrinckoucke (Nord).
Footballeur devenu entraîneur.
Il évolue au poste d’ailier droit
puis de milieu récupérateur du
début des années 1950 au milieu
des années 1960. Il commence
le football au sein de l’US Normande
où il est repéré par Le
Havre AC. Il y joue deux saisons
avant de partir ensuite pour le
Stade de Reims. Il remporte
avec ce club un championnat de
France et dispute, contre le Real
Madrid, la finale de la Coupe Latine
en 1955 puis celle de la première
coupe d’Europe des clubs
champions en 1956 (il marque
un but de la tête au cours de cette
toute première finale). Il est
ensuite transféré à l’AS Monaco
où il gagne deux nouveaux titres
de champion de France et deux
coupes de France. Il finit dans ce
club sa carrière de joueur en
1966. Comme entraîneur, il est
sélectionneur de la France de
1976 à 1985. En 1984, il remporte
à la tête de la sélection le
championnat d’Europe, contre
l’Espagne au Parc des Princes.
En 1986, il rejoint l’OM de Bernard
Tapie pour en devenir manager
jusqu’en 1991.

Revoir
Anderson
et Djorkaeff
Révélé à l’OM (1993-94)
avant de briller sur le Rocher
(1994-97), Sonny
Anderson était accompagné
d’un autre illustre
monégasque, hier,
en la personne de Youri Djorkaeff (1990-95). 20 ans plus tôt,
le 28 janvier 1994, ils s’étaient affrontés au Vélodrome. Les
deux anciens comparses étaient donc réunis pour donner le
coup d’envoi fictif du choc de la 22ejournée de Ligue

Skoblar lanceN’Gom
OM-VALENCIENNES Lemanager fait entrer le jeuneMarseillais à la pause: coaching gagnant

Très intéressante saison en 1977-78, que Marius
Trésor a reconnu comme l’une des
meilleures qu’il ait connu à l’OM. Aumois
demars, le club s’était dotédenouvelles structures,
avec la création de l’OGASPOM (Organe de
gestion autonome de la section professionnelle
de l’OM), qui allait être présidé par Norbert
d’Agostino, entérinant le retour de Josip Skoblar
comme manager général et le départ de FernandMéric
de la présidence.
Skoblar avait emmené avec lui un entraîneur
yougoslave,DjalmaMarkovic, recrutéMarc Berdoll
devant, Anders Linderoth, sur les conseils
de RogerMagnusson, au milieu, fait revenir Boubacar
Sarr deCannes et promu quelques jeunes,
comme Hervé Florès, qui allait devenir le meneur
de jeu, et GérardBacconnier, qui après une
belle coupe du monde des moins de 20 ans avec
les Bleuets, allait s’imposer au milieu.
Dans cette équipe, au coeur de l’été, Josip Skoblar
était tenté de faire jouer Michel N’Gom,
mais il avait dû attendre, car le jeune Marseillais
d’origine sénégalaise, qui avait grandi à Mazargues
où il jouait dans le club du quartier depuis
son plus jeune âge, n’avait pas la nationalité
française. Il allait devoir attendre quelques
mois. "C’est JeanRobinqui m’avait signalé ce jeune
joueur, rappelle Josip Skoblar. J’avais souvent
connu des problèmes entre la section amateurs et
les professionnels quand je jouais; alors, en revenant,
j’avais essayé de huiler les rouages ; avec
l’aide très efficace de Henry Blanc et en
m’appuyant sur monsieur Robin qui connaissait
tout du football de la région. D’ailleurs, c’est grâce
à lui que s’est construit alors le futur effectif
des Minots. Il avait du savoir-faire.
"C’est ainsi que nous avions recruté un jeune
attaquant à Gardanne, Jean-Pierre Lamberti et
aussi Michel N’Gom àMazargues. Michel, c’était
un talent pur et rare, il avait les deux pieds, la
vitesse, la puissance, l’efficacité et puis une prise
de décision instantanée, il était explosif comme
sait l’être Eto’o. Il lui manquait le jeu de tête au
départ, mais il aurait encore progressé."
Dans le coup de deux buts
En ce soir d’octobre 1977, alors que l’OMaraté
son début de championnat (trois défaites aux
2e, 3e et 4e journées), il est lancé sur une série positive
de six succès en septmatches (dont la fameuse
dernière victoire enregistrée à ce jour en L1 à
Bordeaux, le 1er octobre) et Valenciennes se présente
avec ses anciens Olympiens, Jean-Pierre
Destrumelle, l’entraîneur, et Christian Delachet,
le gardien. Privé de Florès, Skoblar a titularisé
Lamberti côté gauche et l’OMne parvient pas à
entrer dans ce match. À la pause, Josip lance
N’Gom. La toutepremière apparition en première
divisiondupetit Mazarguais. Quelques minutes
plus tard, sur un centre deMarc Berdoll, François
Bracci ouvre le score. Peu après, N’Gom fait
des siennes. "Il mit à son actif quelques excellentes
actions qui lui valurent d’entendre scander
son nom par le public, devait écrire Alain Pécheral
dans LeProvençal. Il prit une part importante
dans la réalisation du deuxième, évitant trois
adversaires avant de servir Berdoll, qui transmità
Boubacar."
N’Gom allait donc être impliqué sur les
deuxième et troisième buts olympiens, l’OM
l’emportant 3-0. Il participerait encore à six
matches de championnat et quatre de coupe
de France, à 18 ans.
"Son poste n’était pas encore fixé, en attaque,
nous l’avons doncprêté la saison suivanteàToulon
pour qu’il s’aguerrisse comme l’avait fait
Boubacar, poursuit Skoblar. Il est revenu après
mon départ du club et il est devenu titulaire.
J’étais entraîneur de Valladolid quand j’ai appris
sa mort dans un accident de voiture en
1984. C’était une perte pour le football, mais
c’était surtout un garçon charmant qui s’en allait,
le joueur et l’homme. C’était d’une grande
tristesse."

L’hommageà
RobertDomergue
Il avait été l’entraîneur du
meilleur Valenciennes de
l’histoire, au début des années 60,
puis avait fait partie du triumvirat
d’entraîneurs des Bleus à la coupe
du monde 1966, avant de prendre
en mains l’OM, jusqu’à son départ
à l’automne 68, dans un climat délicat. Robert Domergue
était retourné à Valenciennes, puis avait fini à Cannes. Il
avait dirigé Jo Bonnel et Jean-Paul Escale qui donnaient
le coup d’envoi hier. L’hommage à l’entraîneur décédé
dans la semaine était une bonne initiative

OM-TOULOUSE Octobre 1984, Éric ouvre son compteur en D1 et offre la victoire avec DialloAujourd’hui, certains de ses jeunes
compagnons d’antenne à
RMC sont incrédules quand il
leur rappelle qu’il acommencé sa carrière
comme attaquant, mais Éric
Di Meco souligne avec justesse qu’il
a "disputé environ 70 matches de D1
en trois saisons au poste d’attaquant,
entre 1984 et 87, à l’OM puis à Nancy".
"Mon problème, c’était le manque
d’efficacité, ce qui m’a amené à reculer
sur le terrain."
Mais à l’automne 1984, c’est bien
devant que le Vauclusien a la cote
auprès de son entraîneur. La saison
d’avant, celle de la montée, il l’avait
passée à l’armée et n’avait donc pas
joué, contrairement aux deux précédentes
en D2, dans la foulée de
l’aventure des Minots.
Cahuzac avait été séduit
"À l’été 84, j’ai repris avec le groupe
et je metraînais tellement dans les footings
que le directeur sportif, Claude
Cuny, m’avait dit que je ne ferais jamais
une carrière pro. Au temps des
Minots, les autres m’avaient surnommé
"Poumon-de-Chat".
"J’étais sur le banc pour le premier
match contre Sochaux et puis j’avais
disparu de la circulation. Quand Pierre
Cahuzac a remplacé Roland Gransart,
il a été séduit, il avait même dit à
un journaliste que j’étais un lion.
C’est ainsi que pour son premier
match, à Tours, il m’a placé comme
avant-centre, alors que j’étais plutôt
un ailier gauche à l’ancienne et nous
avons fait un bon match nul. Il a remis
ça contre Toulouse, où j’étais flanqué
de La-Ling et Cunningham. Ou
Diallo peut-être ?"
C’était effectivement Diallo qui
jouait à l’aile droite, Zénier en N.10,
Bade arrière droit, Zanon à gauche,
Bracci libero, Flak au milieu, Anigo,
Lopez, De Bono, Pascal, Flos en tribunes,
dans une "déminotisation" voulue
à la tête du club. Diallo, intenable,
avait ouvert le score et le Marseillais
Laurent Roussey, formant le
duo offensif du TFC, avait égalisé de
la tête.
"J’étais pris au marquage par Didier
Christophe, qui était un costaud",
se souvient Éric Di Meco, qui
comptait parmi ses adversaires,
Jean-Philippe Durand, jeune débutant
lui aussi à Toulouse, avec
Jean-François Domergue, Alberto Tarentini,
Gilles Brisson, le frère de
François, ou Jean-Luc Sassus.
Une jolie demi-volée
"Mon but est arrivé à la suite d’un
centre venu de la droite, remis par
Laurie Cunningham, mal dégagé et
que j’ai repris en demi-volée entre le
point de penalty et les six mètres, du
pied gauche bien sûr, parce que du
droit, j’aurais blessé un spectateur. Je
m’en souviens comme si c’était hier,
parce qu’il tourne sur internet et puis,
c’était mon tout premier en D1 et je
n’en ai pas marqué mille non plus...
Le suivant, de volée, sur une transversale
de Jean-Charles, contre Lens et
Guéguette Huard, était plus beau.
"Aujourd’hui, j’ai l’impression que
c’était dans une autre vie! J’ai même
joué numéro 10, un jour à Metz avec
Marc Pascal ailier gauche! Et à Nancy,
Arsène Wenger lui aussi m’a parfois
fait jouer avant-centre, jusqu’à ce
qu’il m’essaye comme milieu-arrière
gauche dans une défense à cinq et que
cela donne des idéesàMichel Hidalgo
et Gérard Banide, en 1988, après ma
saison de prêtàMartigues."
La légende était en marche. Éric
Di Meco ne serait plus un attaquant
qui défend, mais un défenseur qui attaque...

Vol agité, atterrissage tardif
OM-BASTIAÀcause du ventà130km/h, l’équipe corse de Gérard Gili arrive au dernier moment

◗ PREMIÈRE EN D1
15 décembre 1968, OM-SECB 1-0
Rivaux pour lamontée en 1966,
les deux clubs se retrouvent pour
la première fois en D1 deux ans
plus tard. L’OM de Mario Zatelli,
qui a repris les rênes depuis peu,
l’emporte sur la fin grâce à Bonnel.
Les jeunes Papi et Franceschetti
sont déjà titulaires au Sporting.
◗ RETROUVAILLES
15 janvier 1997, OM-SCB 1-0
Après dix ans de pénitence en D2
pour le Sporting, où les deux
clubs ne se sont rencontrés qu’en
coupe de France, les retrouvailles
voient l’OM gagner sur un
but de Gravelaine. Trois futurs
Olympiens à Bastia: Perez, Rool
et Swierczewski, et un ancien, Eydelie.

LeMistral, les pluies diluviennes et
la neige ont souvent causé le report
de rencontres. En ce 5 octobre
2003, pas question de report, mais
les Bastiais doivent composer avec le
vent, pour se rendre à Marseille sous
peine d’être forfait. Le match de la
9e journée entre un OM, deuxième à
1point de Monaco, et Bastia, neuvième
à 5 longueurs, était très ouvert. Mais, au
moment où ils sont arrivés à l’aéroport
de Bastia, Gérard Gili, son adjoint Christophe
Galtier et leurs joueurs ont découvert
que la principale difficulté ne serait
pas le match, mais le moyen de s’y rendre,
car les autorités voulaient fermer
l’aéroport.
"Le libecciu soufflait à130km/h et lorsque
l’avion a pris la piste, nous avons
vu, dans nos hublots, l’Airbus qui arrivait
de Paris et s’apprêtaitàatterrir, rappelle
l’entraîneur. Une rafale l’a déséquilibré,
il s’est penché et une aile a frôlé la
piste, avant que le pilote ne remette les
gaz à cinquante centimètres du sol. Certains
avaient peur de l’avion en temps
normal, mais là, ils avaient de quoi se
cacher sous les sièges ! Notre pilote a fait
demi-tour et nous avons débarqué."
Pendant que les joueurs olympiens
déjeunent au vert, les Bastiais le font à
l’aéroport de Poretta, alors que les négociations
se poursuivent. Le vent est si
puissant qu’un passager descendant de
l’avion a même été projeté à terre. Personne
n’est rassuré. "On nousa proposé
de prendre des monospaces pour descendre
vers Ajaccio, et décoller de là-bas,
mais le temps était compté. Finalement,
le vent s’est calmé et nous avons eu un
court créneau", raconte Gérard Gili, que
nous avions eu alors au téléphone depuis
Marseille, où l’on se demandait si
le match allait avoir lieu. "On décolle à
15h45, nous ne serons pas forfait", dit-il
alors.
C’est à 16h40 que l’ATR72 à hélices
d é c o l l e e n f i n . "Nous a v i o n s
l’impression d’être mitraillés par la
DCA. Yahia essayait de siffler pour détendre
l’atmosphère, mais il n’y parvenait
pas", devait nous raconter l’un des passagers,
une fois arrivé à bon (aéro)port.
Au stade une heure
avant le coup d’envoi
À18h 30, le petit avion se posaitàMarignane.
Le temps de sortir les bagages,
quelques joueurs allaient évacuer leur
peur aux toilettes, pendant que les
autres, au contraire, avalaient une rapide
collation. Vingt minutes plus tard,
tout le monde s’engouffrait dans
l’autocar. Direction le stade Vélodrome,
où la délégation arrivait à 19h30,
pour le match de 20h30. En poussant
de gros soupirs de soulagement. "Et en
plus, ça caille !", nous disait Benoît
Cauet en retrouvant la terre ferme.
"Dans ces conditions, nous n’étions
pas prêts à disputer un match de haut
niveau, souligne Gérard Gili. Mais nous
avions perdu honorablement."
Effectivement, après un but de Didier
Drogba et un autre, de la tête signé Steve
Marlet (voir photo ci-dessus), Laurent
Batlles, futur Olympien, avait réduit
l’écart, que l’oublié Rudolf Skacel
avait rendu plus important ensuite.
"Il y avait quelques anciens Olympiens
dans mon équipe, comme Maurice,
Gourvennec, Cauet, rappelle Gérard
Gili, mais aussi Alou Diarra, récupéré
au Bayern où il ne jouait pas et qui allait
flamber chez nous, comme Pascal
Chimbonda, venu du Havre et qui nous
apportait sa vitesse. Bastia a souvent permis
à des joueurs de se relancer, comme
Lilian Laslandes, ou de se révéler parce
qu’il fautydonner le meilleur de soi-même
sans jouer à la star. Diarra et Chimbonda,
deux ans et demi plus tard,
étaient avec les Bleus en finale de la coupe
du monde àBerlin."