SUPPORTERS DES BLEUS

40% des Français préfèrent les Bleus

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Les Bleus ne sont pas l'équipe préférée de la majorité des Français. (L'Equipe)




Seuls 40% des Français ont désigné les Bleus comme étant leur équipe préférée au Mondial, selon un sondage BVA pour Le Parisien - Aujourd’hui en France publié dans l’édition de mardi. Un faible pourcentage à mettre en comparaison avec nos voisins espagnols, dont la Roja est l’équipe préférée pour 77% d’entre-eux, les Italiens (61%) ou les Allemands (60%). Les Français apprécient également l'Espagne (13%) et le Brésil (12%).

En ce qui concerne le parcours de la bande à Deschamps au Mondial, 27% des Français estiment qu’elle ira jusqu’en en quarts de finale. Le même pourcentage (27%) estime qu’elle passera la phase de poules mais perdra en huitièmes de finale. 22% des Français voient les Bleus au moins en demi-finales. Là encore, nos voisins soutiennent davantage leur sélection : 72% des Allemands estiment que leur équipe atteindra le dernier carré, 69% des Espagnols et 51% des Italiens.

«Un peu plus de crédit»
Les Bleus ont une nouvelle fois pu mesurer face à la Norvège (4-0), mardi soir, que leur cote de popularité était en hausse. Pour entretenir la flamme, «il faudra remettre ça à chaque match», prévient toutefois Deschamps.

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Les Bleus sont heureux d'avoir regagné le coeur de leurs supporters. (L'Equipe)




Il y a encore eu du bruit. Pas autant que le 19 novembre dernier lors du barrage retour face à l’Ukraine (3-0). Mais suffisamment pour renforcer l’idée d’un renouveau entre les joueurs de l’équipe de France et leur public. Mardi soir, face à la Norvège, plus de 70 000 personnes ont une nouvelle fois répondu présent à l’occasion du premier match de préparation des Bleus au Mondial. «Dès l’échauffement, on a vu qu’il y avait une bonne ambiance, s’est réjoui Mathieu Debuchy. C’est quelque chose qui nous pousse. On a besoin d’eux, ils ont un rôle essentiel, il faut continuer comme ça».



Deschamps : «Ce soutien et cet amour sont très importants pour les joueurs» Didier Deschamps n’est pas non plus insensible à cet engouement. Il en attribue le mérite aux joueurs tout en ayant conscience que pour entretenir ce lien, «il faudra remettre ça à chaque match». «Les joueurs ont fait ce qu’il fallait pour que les supporters soient derrière eux, a-t-il souligné. Ce soutien et cet amour sont très importants pour eux.» Il contraste avec le scepticisme qui a régulièrement entouré cette équipe depuis le Mondial 2010. «Il se passe quelque chose depuis un bout de temps, depuis le match retour face à l’Ukraine, confirme Debuchy. On va être un peu plus attendu à chaque match, la Coupe du monde ça sera encore autre chose, mais on a un peu plus de crédit.»



«L'important, c'est ce qui se passera au Brésil»

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Durant ce laps de temps, les Bleus ont signé trois succès d’affilée, ce qui fait dire au latéral droit de Newcastle «que c’est de bon augure pour la suite». «Ça ne nous donne pas de garantie pour le 15 juin, mais c’est mieux d’être dans ces dispositions-là, embraie Deschamps. Apparemment tout va bien (sourire)». Cela n’a pas empêché le technicien d’émettre une réserve : «Quand ça va bien, ça ne va pas très bien. Et quand ça va mal, ça ne va pas très mal». Autrement dit : «Il faut rester lucide. On a fait de bonnes choses mais il reste encore beaucoup de choses à faire. L’important, c’est ce qui se passera au Brésil». Avec ce leitmotiv, formulé par Griezmann : «Essayer de faire de beaux matches comme face à la Norvège pour donner envie aux supporters de nous soutenir».

E. T., à Clairefontaine



-

4
0

FRANCE
15eP.Pogba
51eO.Giroud
67eL.Rémy
69eO.Giroud

NORVEGE



Voir le film du match
http://medias.lequipe.fr/img-stade:football-jpg/stade//0-665-0-80/

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Quintana ne «comprend pas la polémique»...


Infos
FRANCE

 
27/05 : FRANCE 4-0 NORVEGE 01/06 : FRANCE - PARAGUAY 08/06 : FRANCE - JAMAÏQUE







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• FOOT - BLEUS - Deschamps : Que Pogba «élimine le superflu»
  

Football : Hollande déjeune avec les Bleus
Publié le Jeudi 29/05/2014 à 11H46



Le président de la République François Hollande est à Clairefontaine ce jeudi midi pour rencontrer les joueurs de l'équipe de France. Les 23 joueurs, enfin au complet avec l'arrivée de Karim Benzema et Raphaël Varane, sont en stage de préparation pour la coupe du monde.

François Hollande doit déjeuner avec l'ensemble des joueurs et le personnel de la Fédération française de football au Centre national du football.

Football

Auvergne > Football > Aurillac 31/05/14 - 06h00
L’amour du maillot
La Montagne

Dans, Bernard Lions) raconte les petites histoires, les chiffres, les anecdotes qui font la grande histoire de la Coupe du Monde, «?avec la volonté de surprendre le lecteur?». Piazza qui renonce au mondial par amour?; un joueur haïtien enlevé en pleine coupe par les Tontons Macoutes?; un lien tragique entre Petit, Desailly, Deschamps et Thuram en 98?; le destin des équipes du Zaïre et d’Irak ou encore des confidences de Muller, Rep et de Materazzi. «?Un combat de six mois pour avoir son interview?!?». - AURILLAC Photo

Pour se mettre en condition et réviser ses classiques avant la Coupe du Monde de foot au Brésil, Bernard Lions a écrit deux livres truffés de belles histoires.

Près de 200 chapeaux. Plus biscornus et plus ridicules les uns que les autres. Une collection qu'assume Bernard Lions. « Je mets un point d'honneur à ramener le chapeau le plus moche de mes déplacements à l'étranger. Après, on fait des soirées chapeaux entre amis ! »
Grand reporter à L'Équipe, débatteur à la télé (dans l'émission L'Équipe du soir) et à la radio (dans On refait le match), le journaliste, natif de Barcelonnette, a la gouaille des gars du sud. L'humour en marque de fabrique. Un personnage attachant qui sait aussi devenir très sérieux. On peut rigoler des chapeaux, pas des maillots de foot. Il en possède environ 300. Tous sur cintre dans une penderie dédiée.
« Un enjeu symbolique
et commercial »
« J'ai un rapport particulier avec le maillot. Il faut qu'il me parle, qu'il me raconte une histoire. Le maillot, c'est un marqueur du temps. » Cet amour du maillot, le docteur love (son surnom dans L'Équipe du soir) le partage dans un livre. Qui est vite devenu un succès international sorti dans 19 pays, traduit dans une quinzaine de langues dont le mandarin et déjà épuisé au Mexique, en Espagne, en Allemagne.
Pourtant, aujourd'hui, à l'heure où les joueurs changent de club comme de chemise, quel lien ont-ils avec le maillot ? « On dit que les joueurs sont devenus des mercenaires. Moi je dis que ce sont des pros, apatrides et effectivement sans maillot. Pourtant, ils y restent attachés par la force des choses. » Le maillot devenu un outil marketing reste cependant un lien avec les supporters. « Les gens s'identifient aux valeurs d'un club… mais elles se diluent jusqu'au Barça qui a mis de la pub sur son maillot. Ils s'attachent aux joueurs, mais ceux-là bougent. Il reste les couleurs et donc le maillot. » Le business est pourtant passé par là avec des équipementiers qui multiplient les collections. « Les supporters savent encore hurler, manifester quand un maillot ne respecte pas ses origines, son histoire, l'âme du club.
A Saint-Étienne, quand on a mis un vert poire, ça a rué dans les brancards. Cette année, le deuxième maillot de l'ASSE est noir. Pour éviter une colère, seuls les matches de préparation ont été joués avec…Paradoxalement, c'est devenu un des maillots les plus vendus à la boutique du club ! Chez les supporters, il y a le puriste, le versatile qui prendra un maillot fluo parce que c'est mode, et l'opportuniste qui ne voue pas un culte au joueur mais qui veut récupérer son maillot pour le mettre en vente sur e-bay où ce marché est affolant. » Bernard Lions préfère, lui, les maillots qui ont une vraie histoire. Comme il les partage dans son livre. « La plus belle, c'est sans nul doute celle de Patrick Battiston, exemple pour moi du footballeur humble et talentueux, qui a récupéré son maillot de Séville, vingt-huit ans après. »
è Platini et l'ESA Brive. Dans sa collection, Bernard Lions a des manques : « Un maillot de Platini à la Juve… Mais il les a tous donnés. Et puis le maillot de l'ESA Brive. J'avais suivi leur épopée en coupe de France en 2004. Pour des joueurs amateurs, ce maillot, c'est un souvenir à vie. Alors je n'ai pas osé en demander un. C'est un énorme regret. »

Bernard Lions
44 ans. Grand reporter au journal L'Équipe pour lequel il sera au Brésil après avoir couvert les Coupes du monde 1998, 2002, 2006 et 2010.
La France au Brésil 2014
« Un truc s'est passé au match retour contre l'Ukraine. Ça peut libérer cette équipe de France. Avec le public, ça a été le grand pardon… même si toutes les fautes ne sont pas absoutes car on n'a pas tiré un trait sur la génération Knysna.
Mais Didier Deschamps a les mains et le reste trempés dans le bénitier ! On a eu le meilleur tirage imaginable. Attention pourtant à la rage de vaincre des Suisses qui ont des joueurs qui évoluent au Bayern, à la Juve, à Naples. Mais, moi, je crois à l'alternance : 1998 champion, 2002 éliminé en poule, 2006 finale, 2010 éliminé en poule… »
Gilles Lalloz
gilles.lalloz@centrefrance.com

Sondage Sud Ouest Dimanche : la cote d'amour des Bleus remonte dans le cœur des Français
3 commentaires
Publié le 31/05/2014 à 09h16 , modifié le 31/05/2014 à 09h55 par
SudOuest.fr


Leur image était tombée au plus bas après les dernières frasques de Samir Nasri
La victoire des Bleus sur la Norvège, dimanche, a largement contribué à redorer leur image. © Photo
AFP THOMAS SAMSON











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L
'équipe de France de football honnie par ses supporters ? C'était il y a quelques mois. Ils étaient alors 82 % à avoir une mauvaise image des Bleus, de leur comportement comme de leurs performances. A quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du monde de football, auréolée des victoires face à l'Ukraine et plus récemment face à la Norvège, la tendance s'inverse. L'équipe de France bénéficie d'une forte embellie de sa cote de sympathie, rapporte un sondage Ifop réalisé pour Sud Ouest Dimanche, à paraître dans son édition du 1er juin.

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Alors que seuls 20% des Français déclaraient éprouver de la sympathie pour les Bleus après leur élimination de l'Euro 2012, leur cote de popularité s'élève aujourd'hui à 57%, soit un bond de 37 points qui la ramène au niveau mesuré avant le début du dernier Championnat d'Europe en 2012, cristallisant ainsi les espoirs des Français à la veille d'une des compétitions sportives les plus suivies au monde et à la suite d'un France-Norvège particulièrement prometteur.
Cette cote de sympathie se révèle majoritaire ou presque dans la plupart des segments sociodémographiques et atteint ses niveaux les plus hauts chez les hommes (65%) et les plus jeunes (67% des 18-24 ans). En revanche, on note qu'elle est plus faible chez les sympathisants d'Europe Ecologie Les Verts (49%) et du Front National (47%).

Cote de sympathie des Bleus

L'équipe de France de football remonte dans l'estime des Français à la veille de la Coupe du Monde



 Sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche

Parker souhaite bonne chance aux Bleus

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À l'instar de nombreuses stars de la NBA, Tony Parker a lancé un message de soutien à ses compatriotes footballeurs. Dans une vidéo publiée par la Ligue américaine, le meneur de San Antonio, actuellement en pleines finales NBA, souhaite «bonne chance à l'équipe de France à la Coupe du monde». Alors que les Bleus disputent ce soir leur dernier match de préparation face à la Jamaïque, Parker, lui, affronte Miami dans le match 2 des finales du championnat nord-américain.

Les Français ont envie de passer un bon moment avec les Bleus»
Publié le 10/06/2014 à 08:03

Interview de Thierry Braillard, Secrétaire d'Etat aux Sports

«Les Français ont envie de passer un bon moment avec les Bleus»




Quelles retombées peut-on attendre du parcours de l'équipe de France au Brésil ?
Le lien entre le parcours de l'équipe de France et notre pays, c'est le rayonnement international que vont véhiculer les Bleus au Brésil et la joie qu'ils peuvent apporter aux Français. On peut attendre aussi un dynamisme du commerce de proximité, car on sait que dans ces périodes-là, les supporters aiment bien se rassembler dans le pays pour vivre les matchs. Il n'y aura pas un impact économique direct mais cette Coupe du monde peut faire du bien au pays indirectement s'il voit son équipe de foot aller loin et essayer de l'emporter.
L'image de l'équipe de France a été ternie lors du dernier Mondial ; elle n'est pas totalement restaurée aujourd'hui. Est-ce un gros handicap ?
Il s'est passé quelque chose lors de la qualification contre l'Ukraine au match retour. Ce soir-là, on a eu le sentiment que le public français se réappropriait son équipe. Cela va crescendo avec les matchs amicaux et l'on sent que les Français ont envie de passer un bon moment avec les Bleus.
Est-ce parce que cette équipe a été renouvelée ?
Il y a eu un travail en profondeur qui a été réalisé par le président Le Graët, et puis par Didier Deschamps sur le plan technique. La manière dont il a conçu et organisé son groupe montre que, sans déborder d'optimisme, on devrait obtenir des bons résultats au Brésil.
On a pourtant l'impression que l'objectif des Bleus, c'est plus l'Euro 2016 que le Mondial 2014…
L'effectif est très jeune mais très talentueux, il devrait arriver à maturité, en effet, lors de l'Euro 2016.
Irez-vous à la Coupe du monde ?
Oui. On s'est réparti les tâches avec Najat Vallaud-Belkacem qui assistera aux premiers matchs, et moi je serai là pour le troisième et l'éventuel huitième de finale. J'en profiterai pour soutenir les entreprises françaises qui investissent au Brésil, et les équipements qui font l'objet d'investissements d'entreprises françaises dans des favelas, comme des pelouses synthétiques de foot.
Porterez-vous le maillot de l'Équipe de France ?
Lors de notre visite aux joueurs de l'Équipe de France, le président Le Graët a offert un maillot au président Hollande, à Najat Vallaud Belkacem et à moi-même. Il y a 23 joueurs sélectionnés, le président Hollande porte le numéro 24 et moi le 26. Je me tiens donc à la disposition de Didier Deschamps…
Le championnat de France a-t-il encore un intérêt dès lors que dès le début de saison on sait qu'il va se jouer, dans le meilleur des cas, entre deux clubs aux énormes budgets ?
C'est un vrai problème auquel on n'a pas encore trouvé de solution. Il n'est pas bon que l'aléa sportif disparaisse. Si au début du championnat on sait déjà qui va l'emporter, et si le seul intérêt de la compétition c'est de connaître le jour où le club en question sera assuré d'être sacré, cela n'est pas bon. Que le rugby se méfie également car il pourrait connaître la même situation. C'est la raison pour laquelle le «New Deal» mis en place au sein de la Ligue nationale de Rugby va dans le bon sens. Car si le PSG et Monaco dominent le foot, on risque avoir le même phénomène avec Toulon et le Racing au rugby, au détriment des clubs qui fournissent les internationaux comme Toulouse ou Clermont. Le problème du foot est un vrai souci. J'espère que la Ligue nationale s'efforcera de redonner un intérêt à un championnat qui risque d'en perdre s'il manque de suspense, en régulant l'afflux d'investisseurs étrangers dans notre football. Car derrière la bonne santé du PSG et de Monaco, les autres clubs français connaissent une situation inquiétante. Il ne faut pas croire que le foot français se porte bien économiquement ; au contraire c'est un milieu qui se précarise, notamment en ligue 2. Beaucoup de clubs ont du mal à équilibrer leur budget. Il ne faut pas voir le foot sous le seul prisme des stars du PSG.
À cet égard, que pensez-vous du fair-play financier qui est controversé ?
Le fair-play financier est une très bonne initiative car il a contribué à mettre un coup d'arrêt à la dérive en Europe de l'inflation des salaires car dès que les clubs avaient de l'argent, ils le dépensaient dans les salaires sans se préoccuper d'investir dans les infrastructures ou les centres de formation. Mais le fair-play financier mis en place par l'UEFA montre ses limites car il ne prend pas en compte l'endettement des clubs, à l'inverse de ce qui se fait en France avec le deuxième contrôle effectué par la direction nationale de contrôle de gestion auquel sont soumis les clubs. C'est la raison pour laquelle en Espagne l'Athletico de Madrid a plus de 600 millions d'endettements, ce qui ne serait pas possible en France. Certes, nous avons un souci de compétitivité du foot français au niveau européen, mais d'un autre côté nous sommes plus exemplaires car plus vertueux que d'autres pays sur le plan financier.
Va-t-il falloir payer de plus en plus pour pouvoir regarder le foot à la télé avec la concurrence sur les droits de télé et l'arrivée de beIN ?
Un décret de 2004 a déterminé 21 grands événements sportifs qui doivent être obligatoirement diffusés en clair. Tous les matchs de l'équipe de France de foot, les demi-finales et finales de la coupe du monde s'inscrivent dans ce cadre-là. Pour voir les Bleus, le téléspectateur n'a pas à payer. Ensuite, l'économie mondiale du sport fait que pour diffuser une grande manifestation, il faut acquitter des droits. On s'inquiète de savoir si on va pouvoir voir Ghana-Australie, mais on ne se soucie guère de ne pas pouvoir regarder la retransmission sur des chaînes privées des matchs de deux équipes françaises en Ligue des champions… On peut regretter aussi que certains sports ne soient jamais diffusés sur les chaînes de France Télévisions. Le sport, ce n'est pas que le football.
Dans quelle mesure le secrétariat aux Sports est-il visé par les restrictions budgétaires ?
Il est visé comme tout le monde. Un secrétaire d'État aux Sports est conscient comme tout ministre, que le pays doit avoir une gestion saine. Depuis des années, on a laissé filer un endettement public qui nous amenait droit dans le mur si nous ne réagissions pas. Le plan mis en place par le Premier ministre dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité va dans le bon sens. Je le soutiens, et je l'appliquerai car il est nécessaire. Le sport a été impacté depuis plusieurs années. Dans le milieu sportif, lors du précédent quinquennat, nos prédécesseurs ont dépensé plus que les engagements qu'ils avaient pris. Aujourd'hui il faut donc rembourser un certain nombre de dépenses inconsidérées, et continuer à mener une politique, ce qui n'est pas simple.

Ils étaient bien quatre hier
sur le Vieux-Port, torse nu,
visage ruisselant à force de
multiplier les acrobaties devant
les restaurants. Les capoéiristes
brésiliens étaient de sortie.
Mais rienà voir avec la Coupe
du monde. Une exhibition
comme ils en proposent tout
au long de l’année.
La grande messe du foot n’a
pas encore démarré sur le
Vieux-Port. Tiède l’ambiance.
Froide même selon les établissements.
Il y aceux qui ne planteront
aucun écran devant leur
terrasse. Rien à La Samaritaine,
rien au célèbre Miramar. La
bouillabaisse n’a pas besoin
des exploits de Messi pour vivre.
Plus étonnant, le bastion
du foot, le Marengo, n’a rien
prévu. Jacques, maître des
lieux, explique: "J’en ai marre
des supporters de foot et de
leurs incivilités. Ils crachent parterre,
ils fument des bambous,
ils parlent mal à la serveuse."
Rienà voir avec les grandes soirées
d’ovalie. "Il n’y a que gens
polis au rugby. Ils attendent
leur tour pour boire, ils sont
aimables, généreux." Et ils mettent
la main à la poche.
La Coupe du monde 2007
par rapport au Mondial de foot
98, ce fut une recette multipliée
par... dix. Alors Jacques renonce
au foot. "On verra au fil
des matches." Même position
au bistrot d’à côté, "O quinze".
Forcément on est là dans le bastion
marseillais du RCT même
si le propriétaire, le père de
Jean-Charles Orioli, s’est effacé
il y a neuf mois. "Tout dépendra
de l’engouement" explique
le nouveau patron.
Mais l’attentisme n’est pas le
mot d ’ o r d r e autour du
Vieux-Port. Il y a aussi ceux qui
veulent s’enflammer, tel Alain
de la brasserie le Tacot, au
coeur du Quai du Port. "J’ai été
le premier à retransmettre des
matches en extérieur, raconte
ce dernier. C’était lors de la Coupe
du mois 1982. La terrasse
é t a i t p l e i n e e t l e s g e n s
n’arrêtaient pas de consommer
alors qu’aujourd’hui, c’est la misère."
Pas de doute, le vieux Tacot
va rugir en juin. Le Crystal, rendez-
vous des 25-35 ans, aussi à
l’autre bout du Quai du Port. À
la Place Castellane, la Brasserie
Castellane va carrément réserver
un espace privé pour les
amateurs de foot.
Mais c’est peut-être à trois kilomètres
de là, à l’Escale Borély
que l’ambiance sera réellement
bouillonnante. Il faut dire
que l’ouverture des Terrasses
du Port y a jeté un léger froid.
On redoute une hémorragie de
clients vers la Joliette. Alors on
tente une opération séduction
avec concerts, spectacles et
une ambiance très foot à
l’Équinoxe ou au Greenwich :
drapeaux nationaux, sombreros
pour les serveurs, mini-ballons
sur les glaces et un maquis
d’écrans TV.
Reste à prier pour que les
Bleus soient à la hauteur.

Des Bleus enfin ouverts sur l'extérieur

Publié le 11/06/2014 à 09:26

France. J-4. Changement total d'attitudes au sein et autour de l'équipe

Tout le monde est descendu du bus. La première étape a donc été franchie avec succès.../ Photo AFP



Les Tricolores sont arrivés lundi soir à Ribeirao Preto, leur camp de base pour cette Coupe du monde où l'enjeu sportif semble relégué au second plan, derrière l'image.

Knysna, c'est bel et bien de l'histoire ancienne. Quatre ans après le fiasco du Mondial-2010, l'équipe de France emmenée par Didier Deschamps au Brésil ne veut surtout pas répéter les mêmes erreurs. En Afrique du Sud, c'est l'isolement excessif qui avait tué la vie de groupe et poussé les joueurs à des comportements extrêmes : la fameuse grève de l'entraînement notablement. Résultat, l'image des Bleus était devenue ultra-négative. L'arrivée de Deschamps au poste de sélectionneur en juillet 2012 avait amorcé la guérison aujourd'hui quasi complète.
La patte de Deschamps
La cohésion du groupe passe par le travail, certes, mais aussi le respect mutuel entre chaque élément et ça, Didier Deschamps l'a rapidement inculqué à ses joueurs. Lloris, le capitaine, est le premier relais : «La star, c'est l'équipe de France. Il n'y a personne au dessus.» C'en est donc fini des ego surdimensionnés.
Pour conserver une bonne ambiance entre ses joueurs, «DD» sait aussi «casser» le quotidien des entraînements. De quoi renforcer l'esprit de groupe. Des bases qu'il a posées dès ses premiers pas à la tête des Bleus. En octobre 2012, juste avant Espagne - France (1-1) – match de qualification pour le Mondial brésilien – il avait amené ses joueurs à une sortie paintball. Pari payant; les Bleus avaient été les premiers à arracher un point à la Roja.
Pas de «bunkerisation»
En 2010, à force d'être coupés du monde, les Bleus en étaient devenus la risée, de par leurs résultats, mais aussi leur façon de vivre. Désormais, c'est l'ouverture qui prime. De quoi ravir les supporters (et les médias) qui ont maintenant affaire à des joueurs plus accessibles. Plus de casques sur les oreilles… alléluia !
Deschamps et le reste de l'encadrement n'ont cessé de le répéter : «l'enjeu sportif, c'est de gagner le premier match». Pour l'instant, personne n'ose aller plus loin, la préoccupation de tous étant, d'abord, de redorer l'image. Et pour cela, il faut aussi passer par les réseaux sociaux, outil utile pour montrer des joueurs souriants et soudés. L'utilisation n'en sera donc pas interdite mais régulée. «Ça fait partie des libertés individuelles, explique le sélectionneur. Mais il y a des contenus qui peuvent être repris et mal interprétés. Il ne faut donc pas tout écrire.»
Au Brésil, les joueurs ne seront pas coupés du monde extérieur. Leurs familles pourront venir. Le sexe ne sera pas interdit – chambres individuelles au camp de base – et les enfants pourront voir leurs pères. Davantage d'entraînements seront ouverts au public (au moins 4 pendant les phases de poules, un seul en Ukraine en 2012) et des séances de dédicaces seront organisées pour entretenir des liens privilégiés avec les supporters présents, en masse, dès hier soir pour leur arrivée.
17000 billets vendus
Selon Noël Le Graët, président de la FFF, «le grand public est en attente de l'équipe de France.» En tout cas, plus qu'en 2010 où seuls 6 000 billets avaient été vendus pour assister aux matches des Bleus. Plus de 17 000 l'ont été cete fois.
Les supporters restés en France ne seront pas délaissés. Une web série a été mise en place par la 3F pour que les moins chanceux gardent un œil sur l'intérieur du groupe. Une importante stratégie de com' a donc été mise en place. Véritable fil conducteur jusqu'à l'Euro-2016, organisé en France.

---

Comme des coqs en pâte à Ribeirao Preto
Il était 20h20 locales (1h20 française) quand les Bleus ont posé leurs pieds, lundi soir, sur le tarmac de l'aéroport Dr Leite Lopes, non loin de Ribeirao Preto, où se situe leur hotel, un établissement 5 étoiles. Dans ce luxueux complexe, les Français occuperont 60 chambres individuelles tout confort. À disposition également : 3 piscines, 1 court de tennis, 1 spa, 1 espace beach-volley et 1 terrain de foot attenant, rénové par la Fifa. Ils disposeront aussi du stade Santa Cruz et ses vestiaires tout neufs pour leurs entraînements. Le premier, hier après-midi, devait être suivi par plus de 9500 supporters.

❚


Les Bleus ont gagné le match de la réconciliation
Combien de chances pour la France dans







avec les Français ?



[b]
[size=10]
[size=10]
❚

[b]
[b]Quel pourrait être son parcours?


[/b]

Sur le papier, zéro chance de la gagner.



bernard TAPIE

Elle va sortir des qualifications. Après, si

c’est l’Argentine, on rentre dans le dur,

mais ce n’est pas impossible. Trois équipes

dominent largement : l’Espagne d’abord, et

derrière le Brésil et l’Allemagne. Mais ensuite,

la France, avec l’Italie et l’Angleterre,

sont des équipes qui peuvent jouer les demi-

finales.
la Coupe du monde de football ?

Le sport doit apporter aux gens trois choses:

1) le plaisir d’assister à un spectacle qui

vous plaise; 2) l’identification à des sportifs

dont vous êtes fiers, comme s’ils étaient des

membres de votre famille, et vous prenez

leur victoire comme étant la vôtre; 3) apprendre

à respecter ceux qui gagnent, ceux

qui ont une ambition, ceux qui ont l’envie

de se surpasser. Je sais que c’est vulgaire et

grossier de vous dire cela. Le sport, c’est le

seul endroit où l’on s’incline devant celui

qui a gagné, parce qu’il est le plus fort. Dans

toutes les autres professions, artistiques, politiques,

économiques, les vainqueurs sont

considérés comme des combinards, des

truands. En sport, on respecte ceux qui gagnent

et ils donnent envie de les éliminer!
[size=10][size=10][size=10]❚
[/size][b]Donc les Bleus ont gagné le match de la
réconciliation ?
[b]
Oui, parce qu’on les voit sincères. On voit

qu’ils ont envie de gagner, et on est déjà

fiers d’eux. C’est des bons mecs, ça nous

change de la bande précédente!
[/b][/size][/b]
[/size][/b]
[/b]

[/size][/size]

[size=36]rance: 15000 curieux pour voir l'entraînement des Bleus[/size]


voir les photos






Le succès populaire des Bleus ne se dément pas ! Après s'être entraînés mardi devant environ 5000 personnes sur la pelouse de l'Estadio Santa Cruz, l'habituelle antre de Botafogo, les hommes de Didier Deschamps évolueront ce vendredi devant une assistance trois fois plus nombreuse. Un flot ininterrompu de curieux se déverse actuellement dans l'enceinte de Ribeirao Preto pour une séance prévue à 16h (21h en France), la dernière en public avant l'envol pour Porto Alegre où la France ouvrira sa Coupe du monde dimanche à Porto Alegre. Du coup, la Fédération française de football, en plus de bénéficier des forces de police locales pour assurer la sécurité des Bleus, a elle-même fait appel à quelques agents supplémentaires, payés à ses frais. Par M.B., à Ribeirao Preto

C'est parti ! Une imposante délégation des supporters français est en route vers le stade pour France-Honduras. A noter également que la FFF a offert 50 places pour le match à des élèves de l'EMEF Afonso Guerreiro Lima de Porto Alegre. ALLEZ LES BLEUS ! ALLEZ LES BLEUS ! ALLEZ LES BLEUS !







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France - Honduras : les photos de nos lecteurs


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Publié le 15/06/2014 à 21h17
Mise à jour : 06h45
Sabrina et les siens supportent les Bleus depuis Anglet.
Chose promise, chose due : on vous avait demandé de nous envoyer vos photos prises à l'occasion de ce France - Honduras. Les voici. Vous pouvez encore nous les envoyer à desk@pyrenees.com.
N'oubliez pas de nous indiquer votre prénom + votre localité.


"Notre petite mascotte Luna à Gurs qui supporte les Bleus" (envoyé par Emily)


Bryan


Selfie de Valérie de Saint-Médard.


Maxime et Baptiste, à Lestelle-Bétharram


Mathieu, en direct de Porto Alegre


Florian


Noa Saez Bartebin de Mourenx


Franck Etcheberry et Fabrice Saez de Mourenx.


Léa et Theo Etcheberry, de Mourenx.


Inna et son maillot de l'équipe de France (envoyé par J. -B.)


Nala, prête pour supporter la France. Photo envoyée par Pauline, de Coarraze.




"Bouboule", "le plus grand supporter des Bleus", nous glissent Nicolas et Marine

Valls, l'équipe de France et les vertus de la patience

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Le Premier ministre, Manuel Valls, estime que le fait que l'équipe de France ait retrouvé «la confiance et le soutien des Français» prouve qu'«il faut être patient et être confiant». Le chef du gouvernement, qui s'exprimait lundi sur France Info, au lendemain de l'entrée victorieuse des Bleus dans le Mondial (3-0 contre le Honduras), ne parlait pas seulement ballon rond. «On le voit dans le sport comme dans bien des domaines, les Français ont besoin de retrouver confiance en eux-mêmes».